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  • Le discret voyage de six parlementaires français au Yémen - Le Point
    http://www.lepoint.fr/politique/le-discret-voyage-de-six-parlementaires-francais-au-yemen-30-05-2018-2222748

    Au palais du Luxembourg, il avait été demandé à la direction des relations internationales de garder le secret, et de ne surtout rien publier sur le site du Sénat concernant le déplacement au Yémen de cinq membres de la haute assemblée, accompagnés d’un député. Ce minuscule pays, le plus pauvre des pays du golfe Persique, est en proie depuis 2014 à une guerre civile qui a déjà fait plus de 10 000 morts, dont de nombreux civils. À l’agenda du Sénat comme à celui de l’Assemblée ne figurait qu’un « déplacement en Arabie saoudite ». De la même façon, sur le compte Twitter de l’ambassade de France à Riyad, un message relativement elliptique mentionnait simplement « la visite d’une délégation parlementaire française de six députés menée par Mme Nathalie Goulet ».

    C’est un post sur le compte Facebook du sénateur Hervé Maurey daté du 28 mai qui, le premier, fait mention de cette escapade diplomatico-humanitaire à laquelle participaient également Michel Amiel (président du groupe France Yémen au Sénat, LREM), Fabien Gouttefarde (président du groupe d’amitié France-Yémen à l’Assemblée, LREM), André Reichardt, sénateur LR du Bas-Rhin, et Xavier Iacovelli, sénateur PS des Hauts-de-Seine. « Durant vingt-quatre heures, mes collègues et moi sommes allés au Yémen avec l’ambassadeur de France actuellement réfugié à Riyad. Aucune délégation de parlementaires ne s’était rendue dans ce pays depuis qu’il est en guerre. (…) Nous avons pu visiter un hôpital qui accueille des blessés amputés par des mines antipersonnel, des camps de réfugiés, mais aussi rencontrer des enfants enrôlés dans des milices houthis, les autorités locales et militaires. Quelques heures d’émotions et d’enseignements sous haute protection », écrit l’élu centriste de l’Eure.

    Les parlementaires français répondaient à l’invitation de la coalition d’une dizaine de pays arabes dirigée par l’Arabie saoudite, coalition qui a organisé et financé leur voyage. Cette force régionale, qui intervient au Yémen depuis 2015, combat sur place les Houthis soutenus par l’Iran. « Nous sommes, certes, passés par le territoire saoudien, mais uniquement pour prendre un avion militaire de la coalition et nous rendre à Marib, ville du centre du Yémen, qui était l’objectif du voyage. Nous n’avons pas eu de rendez-vous avec les autorités saoudiennes », assure la sénatrice centriste Nathalie Goulet, à l’origine du déplacement. Une version contredite par le compte Twitter de l’ambassade de France à Riyad, annonçant que « la délégation aura de nombreuses réunions pendant sa présence dans le royaume ».

    « Jouer sur deux tableaux »

    Président du groupe d’amitié France-Yémen à l’assemblée, le député LREM Fabien Gouttefarde ne voit pas matière à polémique : « Nous avons eu l’opportunité de voir une partie de la réalité de ce conflit, invités et accompagnés par la coalition. Je ne pensais pas avoir cette possibilité avant de nombreuses années, tant la situation sur le terrain est tendue. » Et d’évoquer un tir de roquette sur une zone résidentielle de Marib quelques jours avant leur passage.

    Quid du message envoyé à l’Iran, soutien des houthis, ces rebelles chiites que veut écraser la coalition ? « Je pense que l’on peut, comme le fait d’ailleurs l’Élysée, jouer sur les deux tableaux en parallèle. D’un côté, être favorables à l’accord sur le nucléaire avec l’Iran ; de l’autre, trouver un moyen pour que le conflit yéménite baisse d’intensité. » L’élu, également membre du groupe d’étude Action humanitaire, entend d’ailleurs attirer l’attention sur le fait que, dans la région visitée, l’action humanitaire passe essentiellement par des relais saoudiens, sans possibilité pour l’ONU ou les ONG françaises d’intervenir. « Nous ne sommes pas là pour faire la publicité ou être les idiots utiles de l’Arabie saoudite. »
    « Je ne suis pas allée serrer la main de Bachar el-Assad »

    Plus virulente, Nathalie Goulet s’agace : « Je ne suis pas allée serrer la main de Bachar el-Assad, ni en Crimée ni dans le Donbass (deux régions que se disputent la Russie et l’Ukraine, NDLR). Tout s’est organisé en accord avec le Quai d’Orsay pour préparer la grande conférence humanitaire sur le Yémen voulue par le président Macron. » Et par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, omet-elle de préciser.

    Contacté par LePoint.fr, le ministère des Affaires étrangères n’a pas souhaité faire de commentaire sur ce déplacement qui concerne « des parlementaires », et donc les assemblées.

    #yémen

  • Hungary to criminalise migrant helpers in crackdown

    The Hungarian government has drafted new laws to criminalise those who help irregular migrants seeking asylum.

    If passed in its current form, the legislation could make printing leaflets with information for asylum-seekers and offering them food or legal advice a criminal offence.

    The constitution will also be amended to prevent other EU countries from transferring asylum seekers to Hungary.

    Nationalist Prime Minister Viktor Orban is defying EU policy on migration.


    http://www.bbc.com/news/world-europe-44288242
    #Hongrie #criminalisation #solidarité #délit_de_solidarité #migrations #asile #réfugiés

    • Ungheria, il reato di solidarietà

      In Ungheria, il governo di Viktor Orban ha presentato in Parlamento un “pacchetto” di misure – che comprendono anche una modifica alla Costituzione – volte a “contrastare l’immigrazione irregolare”.

      La stampa magiara ha ribattezzato le riforme col nome di “Stop Soros”, perché lo scopo dichiarato dal governo è quello di colpire le Ong impegnate in attività di solidarietà e di sostegno ai richiedenti asilo e ai rifugiati: e poiché alcune di queste Ong fanno capo a George Soros, o ricevono finanziamenti dalle sue Fondazioni, tutto viene presentato come una battaglia tra il premier ungherese e lo stesso Soros.

      In realtà, ciò che Orban intende colpire è quella parte della società civile ungherese che si impegna per fornire assistenza ai rifugiati, ma anche per garantire i diritti umani dei migranti e dei transitanti. Così, le riforme proposte dall’esecutivo Orban sono un esempio, sicuramente estremo, di una tendenza che si va diffondendo in Europa: quello di criminalizzare la solidarietà e l’impegno civile, trasformandoli in reati.

      Chi scrive non è esperto di cose ungheresi, né conosce a fondo il dibattito che si è sviluppato nel paese magiaro. Per la vicenda della riforma cosiddetta “Stop Soros” si rimanda, in lingua italiana, agli articoli usciti in questi giorni su Il Manifesto, Il Fatto Quotidiano, o su Il Post. Chi è in grado di leggere in inglese può rivolgersi al Guardian, o può vedere i comunicati dell’Hungarian Helsinki Committee, una delle Ong prese di mira dalla furia di Orban.

      Qui, più semplicemente, si propone la traduzione in italiano di una delle norme più controverse del “pacchetto”, quella che riguarda appunto il reato di solidarietà.

      Il testo che trovate qui sotto è tradotto dalla versione non ufficiale in inglese a cura dello stesso Hungarian Helsinki Committee. È quindi la “traduzione di una traduzione”, con i limiti che questo può comportare, e che si possono facilmente immaginare: ma sembra comunque utile per capire più a fondo le forme e i modi in cui viene articolato il “reato di solidarietà” nel dispositivo della riforma. I fortunati lettori che sono in grado di leggere in lingua ungherese possono trovare la versione originale qui.

      https://www.a-dif.org/2018/06/01/ungheria-il-reato-di-solidarieta

    • La Hongrie criminalise les #ONG qui aident les demandeurs d’asile

      Le parti du Premier ministre hongrois a voté ce mercredi une loi qui pourrait conduire à des peines de prison pour toute personne assistant des migrants en situation illégale ou non.

      Viktor Orbán ne se soucie décidément plus des injonctions européennes sur ses dérives autoritaires. Ce mercredi, le Premier ministre hongrois et son parti ultraconservateur, le Fidesz, qui a une large majorité au Parlement, ont voté la loi dite « Stop Soros », du nom du milliardaire américano-hongrois devenu la bête noire du régime. Cette loi initialement présentée en février a été modifiée après les élections législatives du 8 avril qui ont vu une large victoire pour le parti au gouvernement. Elle prévoit maintenant une criminalisation des personnes qui viendraient en aide aux demandeurs d’asile et aux réfugiés.

      « Un avocat pourrait se trouver condamné à une peine jusqu’à un an d’emprisonnement pour avoir apporté des informations sur la procédure de demande d’asile, par exemple, explique le porte-parole d’Amnesty International Hongrie, Aron Demeter. Le but de cette loi est clairement de viser le personnel des ONG. »

      A lire aussi:Hongrie : soupçons de fraudes électorales autour du clan Orbán

      Le texte prévoit aussi qu’en cas de suspicion d’aide aux demandeurs d’asile, l’Etat pourra interdire à la personne concernée de se rendre dans un rayon de 8 kilomètres autour de la frontière. « La loi est assez vague, dans son état actuel, pour que l’aéroport soit compris dans la définition de frontière, détaille András Lederer du Comité Helsinki hongrois pour la défense des droits de l’Homme, une des ONG visées. Des personnes seulement suspectées de violer cette loi pourraient se trouver interdites de quitter le territoire hongrois. »

      Présenté sous sa nouvelle version le 29 mai, le projet de loi a été soumis à l’étude d’un comité parlementaire, jeudi 14 juin. « C’est incroyable, il n’y a eu absolument aucun débat lancé par l’opposition sur ce texte », reprend András Lederer. Quelques minutes auront suffi pour adopter le texte.
      Acharnement législatif

      Ce dernier texte arrive après un an d’attaques répétées par le Fidesz contre les organisations internationales. Depuis juin 2017, le gouvernement force toutes les organisations qui reçoivent des financements de l’étranger à se déclarer et à inscrire la mention « Financé par une institution étrangère » sur tous leurs documents. Une inscription rendue péjorative par la rhétorique gouvernementale.

      Peu après les élections, en avril, des médias proches de Viktor Orbán ont sorti une liste de soi-disant « mercenaires » de George Soros, qui l’aideraient à mener « son plan pour faire venir des immigrés illégaux en Europe », selon les propos du Premier ministre. Dans cette liste, étaient nommés des universitaires, des journalistes d’opposition et des membres du personnel d’ONG qui aident les demandeurs d’asile et réfugiés.

      Le 12 juin, un ancien parlementaire du parti allié au Fidesz, les Chrétiens-Démocrates, a tenu une conférence de presse devant l’immeuble où se trouvent les locaux d’Amnesty International à Budapest. « Il a collé des affiches sur notre porte, disant que nous promouvons la migration », décrit Aron Demeter. Deux jours plus tard, c’est l’ONG hongroise Menedék d’entraide aux réfugiés qui a fait les frais d’une même action.
      La droite européenne impuissante

      Ces campagnes de discréditations portent leurs fruits. Le 15 mai dernier, la fondation philanthropique Open society de George Soros a annoncé que, sous les pressions du gouvernement, elle quittait ses bureaux européens de Budapest pour déménager à Berlin, en Allemagne. De leur côté, Amnesty International et le Comité Helsinki hongrois assurent qu’ils ne partiront pas du pays, quitte à attaquer cette nouvelle loi devant la Cour de justice de l’Union européenne.

      Aron Demeter comme Andra Lederer appellent la Commission européenne à lancer immédiatement une procédure d’infraction contre cette loi. « Les Etats de l’UE devraient exprimer fortement leur indignation face à cette attaque contre la société civile, l’Etat de droit et le principe de solidarité », déclare le porte-parole d’Amnesty International.

      Jusqu’à présent, les critiques contre le régime de Viktor Orbán ont été mesurées au niveau européen. Le Parti populaire européen (PPE) qui réunit plusieurs partis de centre droit et dont fait partie le Fidesz, a tout de même demandé au Premier ministre hongrois d’attendre les conclusions de la Commission Venise pour la démocratie par le droit du Conseil de l’Europe sur ce projet de loi, qui doivent être publiées vendredi. Le 2 juin, le CDA, parti néerlandais membre du PPE, a adopté une motion pour que le Fidesz soit exclu du groupe européen.

      Ignorant ces menaces, le gouvernement hongrois a voté le texte « Stop Soros » ce mercredi. « Le fait que le projet de loi suive son cours en Hongrie et la publication de l’avis de la Commission de Venise sont des procédures indépendantes, affirme le directeur Presse du groupe PPE au Parlement européen, Pedro Lopez de Pablo. Comme on l’a fait par le passé avec la Hongrie et avec la Pologne, nous allons demander aux gouvernements hongrois de faire tous les changements au projet de loi que la Commission de Venise demande. Si ce n’est pas fait, comme on l’a aussi déjà effectué pour la Pologne, on demandera l’ouverture des procédures prévues dans les traités européens pour atteinte aux principes fondamentaux de l’UE. »

      http://www.liberation.fr/planete/2018/06/20/la-hongrie-criminalise-les-ong-qui-aident-les-demandeurs-d-asile_1659369

    • ‘Hungary is the worst’: Refugees become punching bag under PM Viktor Orban

      A proposed law seeks to criminalise anyone who helps refugees, as atmosphere turns ’toxic’

      Hidden behind an overbearing, protective metal door in the centre of Budapest is the entrance to the Hungarian branch of Amnesty International.

      For Julia Ivan, the director of Amnesty here, the events of recent months have certainly given her reason to feel cautious.

      “The atmosphere towards migrants and those trying to support them has become so toxic here.”

      She pauses, her voice expressing the incredulity she feels.

      A former human rights lawyer, Ms Ivan joined the organisation to advocate for human rights defenders abroad.

      “However, as things in Hungary are changing we are now trying to raise awareness about Hungarian human rights defenders who are being attacked,” Ms Ivan tells The Independent.

      Interns, she says, are too scared to return to the NGO, after a narrative shift when it comes to humanitarian work.

      “The interns that we took on last year to work for us this summer all completed their basic training and orientation.

      “Then we had the “Stop Soros” bill in February and Viktor Orbán’s re-election in April and not one of them will still come to work here this summer.

      “They are all terrified what working for an organisation like Amnesty International will mean for them and their futures – this is in a EU country.”

      In 2018 – despite its rich multicultural history – Hungary has become the most anti-migrant country in Europe.

      Consulting firm Gallup recently devised a Migrant Acceptance Index to measure how accepting populations were on issues such as “an immigrant becoming your neighbour”.

      Hungary recorded the third-worst score in the entire world.

      Hungary’s Prime Minister, Viktor Orbán of the Fidesz party, was re-elected for a fourth term in April’s landslide election win, and relentlessly campaigned to a drumbeat of xenophobic rhetoric – laying the blame for the entirety of Hungary’s woes, from its collapsing education system to widespread political corruption, at the feet of the migranj.

      Mr Orban, who enjoys near messianic levels of popularity, has been labelled the EU’s answer to Vladimir Putin and has referred to all refugees as “Muslim invaders” and migrants trying to reach Hungary as a “poison” that his country does not need.

      Buoyed by the election outcome, Mr Orbán’s government has submitted a new piece of anti-migrant legislation, informally called the “Stop Soros” bill.

      The proposition is named after the American/Hungarian billionaire and civil society donor, George Soros, who Mr Orbán claims is trying to “settle millions from Africa and the Middle East” to disrupt Hungary’s homogeneity.

      Controversially, the bill declares that any NGOs that “sponsor, organise or support the entry or stay of third-country citizens on Hungarian territory” will be viewed as a “national security risk”.

      NGOs will have to obtain permission from Hungary’s interior minister to continue to operate and those breaking the rules to support migrants of any kind have been told they will be fined and shut down.

      Incredibly, their employees could then also face jail time.

      “The constant stoking of hatred by the current government for political gain has led to this latest shameful development, which is blatantly xenophobic and runs counter to European and international human rights standards and values,” Zeid Ra’ad al-Hussein, the United Nations high commissioner for human rights (Unhcr), has said.

      According to the Hungarian Helsinki Committee (HHC), just 1,216 asylum seekers were granted protection in Hungary in 2017.

      In the same year, 325,400 asylum seekers were granted protection in Germany, followed by 40,600 in France, 35,100 in Italy, 34,000 in Austria and 31,200 in Sweden.

      A further 2,880 applications were rejected and recognition rates for those arriving from war zones such as Syria and Iraq even remain low.

      The country also refused to resettle even one refugee from the inundated Italy and Greece as part of the EU’s mandatory quota programme.

      Orbán’s government has implemented a three-pronged strategy to attempt to eradicate the arrival of refugees in Hungary.

      The “keep them out” policy was signposted by the triumphant construction, in June 2015, of a mammoth 175km long, 4m high razor wire fence on the Hungarian-Serbian border.

      This impenetrable barrier was later extended to the Hungarian-Croatian frontier.

      A highly controversial “pushback law” was also introduced, whereby potential refugees caught in the country with no legal documentation could be removed by any means possible to Serbia.

      Medecins Sans Frontieres (MSF), which provides medical treatment to refugees on the Serbian side of the frontier, has recorded hundreds of cases of intentional injuries allegedly perpetrated by Hungarian border patrols during “pushbacks” – a claim that the Hungarian government has denied.

      They include beating injuries, dog bites and irritation from tear gas and pepper sprays.

      Between January 2016 and February 2017, MSF also recorded that just over one in five of these alleged attacks were inflicted on children.

      “This pushback law is completely arbitrary and massively contradicts EU law,” says Gabor Gyulai, director of the HHC.

      “Violence is a clear accompanying phenomenon of the pushback policy.”

      To action asylum requests from those fleeing conflict, the government has set up two transit camps outside the Hungarian border towns of Tompa and Roeszke to house applicants.

      In 2016, 60 refugees were allowed to enter the transit zones per day but the HHC believes this has plunged to a mere one person a day, on average, at each site.

      This tactic is designed to split up entire families for an infinite time period.

      Refugees fortunate to be allowed to cross into Hungary then experience the second carefully calculated prong – “detain them all”.

      Living conditions are “absolutely inhumane”, according to the HHC.

      “We know what is going on there, it is like a military camp where you are guarded everywhere, minimal privacy,” Mr Gabor says.

      “Plus you live in a shipping container and we have a continental climate. In the summer, temperatures can easily reach 40 degrees inside.

      “Many of the adults who arrive are already in poor mental health; they have been tortured or witnessed death.

      “Then they are then stuck in a space a few metres squared in size.

      Although NGOs are offering psychological assistance to the asylum-seekers, they are denied the opportunity to take it.

      “We have an NGO here, the Cordelia Foundation, which can provide specialist psycho-therapeutic assistance to these individuals but they are not allowed to do so by the government.”

      “It is totally senseless and completely inadequate for the vulnerable.”

      The third deterrent strategy deployed is the “withdrawal of integration support”, which occurs if a refugee is granted permanent residency in Hungary.

      Individuals are transferred to a reception centre near the remote Austrian border town of Vámosszabadi.

      They are given 30 days free board and food and then left to fend for themselves, provided with no language courses or labour integration – as occurs in many other European countries.

      Abdul, a young man from Afghanistan, currently resides in the run-down and very decrepit facility in Vámosszabadi.

      Granted asylum in Hungary after an arduous journey via Iran, Turkey and Serbia, Abdul received death threats from the Taliban for working as an English translator for American troops stationed in his home country.

      “I want to scream, I am going crazy,” he says.

      Abdul claims that those staying at the centre have been the victim of beatings from both security personnel and local residents, which is why he would like to use a pseudonym.

      When approached by The Independent for comment, the Hungarian government refused to address the accusations.

      “I have travelled through so many different places, I thought I would drown in the sea, but Hungary is the worst.

      “The people here, they hate us and the conditions here and on the border are not fit for animals.

      “I have seen my friends beaten, refused food, we are treated like inmates here, second class humans, not actual people with needs and hopes.”

      Like others granted refugee status in Hungary, Abdul planned to leave as soon as his reception permit expired and head for Western Europe.

      The Unhcr has now taken the unprecedented step of urging EU states to stop returning asylum seekers to Hungary over fears about their security on arrival.

      “There is no future here unless you are Hungarian,” Abdul adds. “Europe has forgotten us.”

      https://www.independent.co.uk/news/world/europe/hungary-refugees-immigration-viktor-orban-racism-border-fence-a844604

    • La Commission européenne forme un #recours contre la Hongrie devant la #CJUE

      19.07.2018 – Commission européenne - Recours en manquement -
      Migration et asile

      (...)

      MIGRATION ET ASILE : LA COMMISSION FRANCHIT DE NOUVELLES ÉTAPES DANS DES
      PROCÉDURES D'INFRACTION OUVERTES CONTRE LA HONGRIE

      La Commission européenne a décidé aujourd’hui de former un recours
      contre la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne pour
      non-conformité de sa législation en matière d’asile et de retour avec
      le droit de l’Union. La Commission a également envoyé aujourd’hui une
      lettre de mise en demeure à la Hongrie concernant une nouvelle
      législation hongroise qui érige en infractions pénales les activités
      de soutien aux demandes d’asile et de séjour et restreint davantage
      encore le droit de demander l’asile. Au sujet de la saisine de la Cour
      pour non-respect de la législation de l’Union en matière d’asile et de
      retour : la Commission a lancé pour la première fois une procédure
      d’infraction contre la Hongrie au sujet de sa législation en matière
      d’asile en décembre 2015. À la suite d’une série d’échanges au
      niveau tant administratif que politique et de l’envoi d’une lettre de
      mise en demeure complémentaire, la Commission a adressé un avis
      motivé à la Hongrie en décembre 2017. Après avoir analysé la
      réponse fournie par les autorités hongroises, la Commission considère
      que la plupart des préoccupations soulevées n’ont toujours pas été
      abordées et a donc à présent décidé de former un recours contre la
      Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne, la dernière
      étape de la procédure d’infraction. Au sujet de la lettre de mise en
      demeure concernant la nouvelle législation hongroise qui érige en
      infractions pénales les activités de soutien aux demandes d’asile :
      cette nouvelle législation – baptisée « Stop Soros » par les
      autorités hongroises – érige en infraction pénale toute assistance
      offerte par des organisations nationales, internationales et non
      gouvernementales ou par toute personne à des personnes qui souhaitent
      introduire une demande d’asile ou de permis de séjour en Hongrie. Cette
      législation comprend également des mesures qui restreignent les
      libertés individuelles, en empêchant toute personne faisant l’objet
      d’une procédure pénale au titre de cette législation d’approcher les
      zones de transit aux frontières hongroises où les demandeurs d’asile
      sont retenus. Les sanctions vont d’une détention temporaire à une
      peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et à l’expulsion du
      pays. En outre, la nouvelle législation et une modification
      constitutionnelle ont instauré de nouveaux motifs pour déclarer une
      demande d’asile irrecevable, en limitant le droit d’asile aux seules
      personnes qui arrivent en Hongrie directement depuis un lieu où leur
      vie ou leur liberté sont menacées. La Commission est donc parvenue à
      la conclusion que la Hongrie manque aux obligations qui lui incombent en
      vertu des traités de l’Union, de la législation de l’Union et de la
      charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les autorités
      hongroises disposent de deux mois pour répondre aux préoccupations
      exprimées par la Commission. La Commission est prête à soutenir les
      autorités hongroises et à les aider à remédier à ce problème. Pour
      de plus amples informations, voir la version intégrale du communiqué
      de presse.

      Lettres de mise en demeure

      MIGRATION LÉGALE : LA COMMISSION INVITE INSTAMMENT LA HONGRIE À METTRE
      EN ŒUVRE CORRECTEMENT LA DIRECTIVE SUR LES RÉSIDENTS DE LONGUE DURÉE

      La Commission a décidé ce jour d’envoyer une lettre de mise en demeure
      à la Hongrie au motif qu’elle exclut les ressortissants de pays tiers
      ayant le statut de résident de longue durée de l’exercice de la
      profession de vétérinaire et ne met donc pas correctement en œuvre la
      directive sur les résidents de longue durée (directive 2003/109/CE du
      Conseil). La directive exige que les ressortissants de pays tiers qui
      résident légalement dans un État membre de l’UE depuis au moins cinq
      ans bénéficient d’un traitement égal à celui des ressortissants
      nationaux dans certains domaines, y compris l’accès aux activités
      salariées et indépendantes. La législation hongroise n’autorise pas
      les ressortissants de pays tiers ayant la qualité de vétérinaire
      professionnel, y compris ceux ayant obtenu leur diplôme en Hongrie, à
      exercer leur profession dans le pays. La Hongrie dispose à présent de
      deux mois pour répondre aux arguments avancés par la Commission.

      MIGRATION LÉGALE : LA COMMISSION DEMANDE À 17 ÉTATS MEMBRES DE METTRE
      EN ŒUVRE LA DIRECTIVE SUR LES ÉTUDIANTS ET LES CHERCHEURS DE PAYS
      TIERS

      La Commission a décidé aujourd’hui d’envoyer des lettres de mise en
      demeure à 17 États membres (AUTRICHE, BELGIQUE, CROATIE, CHYPRE,
      RÉPUBLIQUETCHÈQUE, FINLANDE, FRANCE, GRÈCE, HONGRIE, LETTONIE,
      LITUANIE, LUXEMBOURG, POLOGNE, ROUMANIE, SLOVÉNIE, ESPAGNEET SUÈDE)
      pour défaut de communication de la législation nationale destinée à
      transposer intégralement la directive relative aux conditions
      d’entrée, de séjour et de mobilité sur le territoire de l’Union des
      ressortissants de pays tiers à des fins de recherche, d’études, de
      formation, de volontariat et de programmes d’échange d’élèves ou de
      projets éducatifs et de travail au pair (directive 2016/801). Les
      États membres avaient jusqu’au 23 mai 2018 pour mettre leur
      législation nationale en conformité avec cette directive et en
      informer la Commission. Ils ont à présent deux mois pour transposer
      intégralement la directive en droit national. À défaut, la Commission
      pourrait envisager de leur adresser des avis motivés.

      Source : Commission européenne - Communiqué de presse

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-4522_fr.htm

  • Agenda du Libre pour la semaine 21 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-21-de-l-annee-2018

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 51 événements (3 en Belgique, 46 en France, 0 au Luxembourg, 2 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche.lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Suisse, Tunisie)lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre (Québec)Sommaire

    [FR Ris-Orangis] Cartopartie OpenStreetMap spécial vélo - Le lundi 21 mai 2018 de 10h00 à 17h00.

    [CA-QC Montréal] 3L-Logiciels Libres en Liberte - Le lundi 21 mai 2018 de 14h00 à 17h00.

    [CA-QC Montréal] (...)

  • Le lanceur d’alerte Antoine Deltour acquitté Reporterre - 15 mai 2018
    https://reporterre.net/Le-lanceur-d-alerte-Antoine-Deltour-acquitte

    Ce mardi 15 mai, à 15 h, la Cour d’appel de Luxembourg rendait son arrêt pour le deuxième procès, en appel, d’Antoine Deltour. Verdict : il est définitivement acquitté pour l’ensemble des chefs d’inculpation concernant la copie et l’utilisation des documents des LuxLeaks. La juridiction lui a reconnu le statut de lanceur d’alerte au sens de la Cour européenne des droits de l’homme. Ce procès, dont l’unique audience s’est tenue le 27 mars, faisait suite à sa première victoire devant la Cour de cassation, le 11 janvier, qui avait cassé la condamnation d’Antoine Deltour à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 euros.

    – Source : Courriel à Reporterre du Comité de Soutien à Antoine Deltour.

    #LuxLeaks #Antoine_Deltour #fraude_fiscale #union_européenne #UE #PwC #violence #acharnement_judiciaire

  • Emploi : les centres d’appels d’Engie quittent la France...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14871-emploi-les-centres-d-appels-d-engie-quittent-la-france

    Tout simplement INACCEPTABLE, surtout qu’Engie à déjà ex-filtré 27.000.000.000 (27 milliards) d’euros de bénéfice au Luxembourg pour ne pas payer d’impôts en France (puisque c’est VOUS, c’est nous qui les payeront à leur place…)

    Et nous n’avons pas à accepter cela car nous sommes toutes et tous actionnaires d’Engie puisque l’État en possède 24%

    Engie ferme peu à peu ses centres d’appels en France pour les installer à l’étranger afin de faire des économies et, selon elle, de rester compétitive.

    Quelques rires, beaucoup d’amertume. Il y a trois mois, le centre d’appel dans lequel travaillait Guillaume Hildebrand a fermé ses portes, faute d’activité après la perte d’un gros client : Engie. Depuis dix ans, Engie externalise sa relation client : 85% ont déjà été cédés. Les prestataires (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Cambodge : Terrains défrichés, droits piétinés

    Le gouvernement cambodgien et des entreprises européenne et cambodgienne impliquées dans un conflit de droits de l’Homme

    Au Cambodge, les droits des populations autochtones ne pèsent pas lourd face aux sociétés agro-industrielles et au gouvernement cambodgien. C’est ce qu’établit un rapport de mission internationale d’enquête de la FIDH qui s’est penchée sur les impacts des plantations industrielles d’hévéa opérées par l’entreprise #Socfin-KCD à #Bousra dans la province de #Mondulkiri à l’est du pays. Socfin-KCD est une joint venture détenue à 20% par une entreprise de construction cambodgienne proche du pouvoir et à 80% par une société holding basée au Luxembourg (#Socfinasia), elle-même détenue par d’autres sociétés holdings administrées par le groupe #Bolloré et les familles belges de #Ribes et #Fabri.

    Socfin-KCD exploite deux concessions totalisant environ 7000 hectares qui affectent plus de 850 familles autochtones #Bunong pratiquant une #agriculture traditionnelle itinérante, qui ont du quitter leurs terres agricoles. Le rapport met en lumière le manque de transparence et les irrégularités qui ont entouré l’octroi des #concessions, l’absence d’une véritable consultation et de compensation adéquate des communautés autochtones expulsées par les concessions et la destruction de sites sacrés et ancestraux des Bunong.

    « Face à la pression et sans être consultées préalablement, la majorité des familles n’ont eu d’autre choix que d’accepter de vendre leur terre pour un prix dérisoire. Avec la perte de leurs terres et la destruction de sites ancestraux, les communautés se retrouvent aujourd’hui dans une situation de #vulnérabilité extrême », souligne Thun Saray, Président de l’ADHOC (Association pour les droits de l’homme et le développement au Cambodge - organisation membre de la FIDH au Cambodge).

    « Nous demandons au gouvernement cambodgien d’appliquer un moratoire immédiat sur toutes les concessions foncières à vocation économique et à Socfin-KCD de suspendre ses opérations, revoir les compensations offertes aux familles affectées et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir les droits des Bunong, la protection de leurs traditions et le maintien durable de leurs moyens de subsistance », a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.

    Un rapport qui date de 2012, que je mets ici pour archivage. Découvert en lisant cela : https://seenthis.net/messages/693300

    https://www.fidh.org/fr/regions/asie/cambodge/Terrains-defriches-droits-pietines
    #terres #accaparement_de_terres #Mondulkiri #peuples_autochtones #Punong #expulsions #Concessions_foncières #caoutchouc #plantations #travail #exploitation #cartographie #visualisation

    Lien vers le rapport :
    Cambodge Terrains défrichés, droits piétinés


    https://www.fidh.org/IMG/pdf/cambodgefran574_aout_2012.pdf

    cc @albertocampiphoto

  • Grâce au Luxembourg, les chauffeurs de camions immatriculés en France dorment encore moins longtemps
    Le Grand-Duché aménage des aires spécifiques pour accueillir les chauffeurs de poids lourds français qui effectuent leur repos hebdomadaire dans le pays.
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Face-a-la-hausse-des-poids-lourds-le-pays-s-organise-14314011

    Interrogé par le député Léon Gloden (CSV), le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch (Déi Gréng), a confirmé que de plus en plus de chauffeurs de poids lourds français passent leur repos hebdomadaire (45 heures) au Grand-Duché. Ils souhaitent ainsi échapper à l’interdiction en France de prendre ce repos dans leur camion.

    Conséquence : la fréquentation des aires de repos, situées le long des autoroutes luxembourgeoises et aux alentours du port de Mertert, est en hausse permanente. Pour accompagner le besoin croissant en places de stationnement, plusieurs initiatives sont menées, souligne François Bausch. Le ministre cite en exemple l’aire de Berchem, où un parking « intelligent », partiellement sécurisé, est en cours de construction.

    . . . . . .


    #transports #travailleurs_détachés #camion #poids_lourds #travail #sommeil #dormir #exploitation #esclavage_moderne #néo-esclavage #union_européenne #europe #économie #fraude

  • Agenda du Libre pour la semaine 19 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-19-de-l-annee-2018

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 40 événements (2 en Belgique, 32 en France, 0 au Luxembourg, 5 au Québec, 1 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche.lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Suisse, Tunisie)lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre (Québec)Sommaire

    [FR Loriol sur Drôme] Install partie GNU/Linux - Le lundi 7 mai 2018 de 15h00 à 19h00.

    [FR Montpellier] Framapermanence - Le lundi 7 mai 2018 de 18h00 à 21h00.

    [FR Montpellier] Points Libres - Le lundi (...)

  • Un businessman de 70 ans à la tête d’un réseau criminel wallon en lien avec la mafia Charlotte Legrand - 29 Avril 2018 -RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-businessman-de-70-ans-a-la-tete-d-un-reseau-criminel-wallon-en-lien-a

    Cette semaine, 290 policiers ont mené des perquisitions dans le Hainaut, mais aussi à Namur, Liège et dans le Luxembourg. Ils sont parvenus à démanteler une organisation criminelle de grande ampleur, active dans le trafic de stupéfiants, de faux billets, la traite des êtres humains, le blanchiment, la fraude douanière.

    Des liens ont été établis avec des organisations mafieuses. Les Albanais contrôlaient les plantations de cannabis, la #mafia italienne fournissait les faux billets. On sait désormais qui était à la tête de ce réseau.

    Parcours particulier
    Selon des informations recueillies à très bonne source, il s’agit de Francis Leclaire. Il habite à Obigies, dans l’entité de Pecq, près de Tournai.
    L’homme est âgé d’une septantaine d’années et il a un parcours très étonnant puisqu’il débute comme coiffeur, il se spécialise dans les perruques puis, première reconversion, Francis Leclaire se tourne vers le secteur textile dans les années 70.
    Il est d’abord simple importateur de T-shirts asiatiques, puis fabrique ses propres textiles. Et il connait une ascension fulgurante. Il devient PDG de plusieurs usines. #Modibel, à Leuze en Hainaut. #Texim à Mouscron, une usine qu’il déplace à Roubaix. Là bas, on fabrique pour #Carrefour - la marque #TEX, #Promod, #Pimkie, #Decathon mais aussi Lee Cooper, Sonia Rykiel…
    Fin des années 90, Francis Leclaire passe pour un pionnier dans le renouveau du #textile. C’est un visionnaire qui parvient à fabriquer plus vite qu’en Inde ou en Asie.

    La famille interpellée
    Mais, quelques années plus tard, l’homme d’affaires entame une deuxième reconversion. Dans des business beaucoup plus occultes. Les sociétés qu’il avait fondées dans le secteur textile sont aujourd’hui soit en faillite, soit revendues. Francis Leclaire est soupçonné d’avoir tiré les ficelles d’un véritable réseau en lien avec les mafias albanaise et italienne.
    Quatre membres de sa famille, son épouse, ses enfants et son beau-fils ont été arrêtés lors du vaste coup de filet de la semaine dernière. Au total, 11 personnes sont sous les verrous. L’enquête se poursuit.
    Nous avons tenté de joindre Francis Leclaire, via des membres de sa famille, pour recueillir sa réaction ou celle de son avocat. Sans succès.

    #Roubaix #Patronat #Patronat_du_nord #mulliez

  • L’OTAN en manque d’avions-cargos russes
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/04/27/l-otan-en-manque-d-avions-cargos-russes_5291414_3214.html

    Le transporteur aérien Ruslan Salis, prestataire de dix pays européens de l’Alliance atlantique, fait défection.

    Les représentants de dix pays de l’OTAN se sont retrouvés jeudi 26 avril à Gdansk, en Pologne, pour une réunion de crise. En cause : la défection annoncée d’un prestataire russe du transport aérien militaire, Ruslan Salis GmbH. L’entreprise, basée en Allemagne, qui travaille depuis plus de dix ans dans le cadre d’un contrat de sous-traitance, a décidé de ne plus louer d’avions-cargos aux armées européennes à partir de 2019.

    Allemagne, Belgique, France, Hongrie, Luxembourg, Norvège, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie doivent trouver des alternatives. Les exercices et les opérations militaires de ces dix nations pourraient connaître des problèmes logistiques. L’Allemagne est le principal utilisateur du contrat, suivie par la France, très engagée à l’extérieur.

    En France, cette difficulté s’ajoute à un dossier déjà lourd. Plusieurs investigations ont été lancées depuis 2017 sur des irrégularités entourant les marchés publics de l’affrètement aérien dit « stratégique » entre le territoire national et les troupes déployées à l’étranger : enquête pénale du Parquet national financier, enquête interne du Contrôle général des armées, enquête de commandement de l’état-major.

    L’agence de soutien et d’approvisionnement de l’OTAN (NSPA) a conclu en 2006 un contrat, baptisé « Salis », de sous-traitance d’avions-cargos, notamment d’Antonov 124, auprès de deux compagnies, l’une russe, l’autre ukrainienne. Les armées occidentales, à l’exception des Etats-Unis avec leurs Galaxy C5, ne possèdent pas de très gros porteurs de ce type.

    Sur le marché mondial de la location, pour des raisons historiques, les avions disponibles et autorisés à transporter du fret d’armement sont très peu nombreux. Ils sont en outre propriété quasi exclusive de sociétés issues de l’ancien bloc soviétique. En 2010, six compagnies louaient trente Antonov 124 dans le monde. En 2018 ne subsistent que trois compagnies, disposant de vingt avions, une russe, une…

    … ukrainienne et… (sans doute, #paywall) Rusland Salis de droit allemand qui louait aux deux premières

  • From Seattle to Luxembourg : how tax schemes shaped Amazon
    https://www.theguardian.com/technology/2018/apr/25/from-seattle-to-luxembourg-how-tax-schemes-shaped-amazon

    The retail giant’s critics say contrived financial arrangements are at the heart of its success When Jeff Bezos was looking for a home for his fledgling online bookseller, amazon.com, in 1994, his first choice is said to have been a Native American reservation. The location would have presented generous tax breaks if the state of California had not intervened and halted the plan. Next stop was Seattle, which Bezos said he selected because Washington state had – among other things – a (...)

    #Amazon #taxation #copyright

  • L’UE se divise sur les impôts des géants du web L’essentiel - nxp/afp - 28 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/L-UE-se-divise-sur-les-impots-des-geants-du-web-30439268

    LUXEMBOURG - Augmenter les impôts des géants du web ne fait pas l’unanimité au sein de l’UE, notamment chez les petits pays à la fiscalité avantageuse comme le Luxembourg.

    La proposition visant à mieux taxer au niveau européen les géants du numérique, portée par la France, a rencontré samedi la résistance des petits pays comme #Malte ou le #Luxembourg, accusés de tirer profit de leur #fiscalité avantageuse vis-à-vis de ces entreprises.

    La taxation des géants du net, tels #Facebook ou #Amazon, « doit être discutée avec les Américains, car si l’#UE fait ça de son côté, cette taxe sera très inefficace et mauvaise pour la compétitivité européenne », a averti le ministre des Finances luxembourgeois Pierre Gramegna, à son arrivée à une réunion avec ses homologues de l’UE à Sofia consacrée à cette question.

    C’est la première fois que les #ministres_européens débattent du sujet depuis la proposition de la #Commission_européenne présentée fin mars. Cette discussion a lieu dans un contexte déjà tendu entre les États-Unis et l’UE au niveau commercial, bien que le #commissaire_européen à la #Fiscalité, #Pierre_Moscovici, ait insisté samedi sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une « taxe contre les Etats-Unis ».

    Le texte de la Commission prévoit dans un premier temps de taxer à 3% les revenus - et non les bénéfices comme le veut l’usage - générés par l’exploitation d’activités numériques.

    Chiffre d’affaires supérieur à 750 millions
    Cette taxe ne visera que les groupes dont le chiffre d’affaires annuel mondial s’élève à plus de 750 millions d’euros et dont les revenus dans l’UE excèdent 50 millions d’euros. Outre cette mesure « ciblée » de taxation du chiffre d’affaires des entreprises numériques, la Commission a proposé une réforme de fond des règles relatives à l’imposition des sociétés, qui prendrait le relais de la première proposition de « court terme ». Cette proposition permettrait aux pays de l’UE de taxer les bénéfices qui sont réalisés sur leur territoire, même si une entreprise n’y est pas présente physiquement.

    Le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir, s’est montré dubitatif samedi sur la mesure de court terme : « Au niveau européen, je doute qu’un accord soit pour bientôt, parce que sur la fiscalité, il n’est pas facile de trouver un consensus. » Dans l’Union en effet, toute réforme sur la fiscalité requiert l’unanimité. « Nous sommes plutôt prudents. Nous ne sommes pas contre, mais nous voulons écouter. C’est assez compliqué », a pour sa part commenté son homologue maltais Edward Scicluna.

    Le projet de taxation du numérique à l’échelle européenne, qui fait partie des priorités du président français Emmanuel Macron, a jusqu’à présent reçu le soutien des autres grands pays de l’UE : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Le ministre français des Finances Bruno Le Maire espère que la solution de court terme sera adoptée par tous les pays au plus tard début 2019.

    #gafa #facebook #internet #google #apple #fiscalité #paradis_fiscaux #évasion_fiscale #luxleaks #union_européenne #finance

  • Cinq stratagèmes pour générer des revenus dans le monde arabe...

    https://orientxxi.info/magazine/cinq-stratagemes-pour-generer-des-revenus-dans-le-monde-arabe,2418

    La troisième place revient à une variante de la manœuvre « penser global, agir local ». Les petits pays doivent en effet être créatifs pour espérer générer des revenus conséquents. Des pays européens comme le Liechtenstein, le Luxembourg et même les Pays-Bas ont trouvé leur veine en tant que paradis fiscaux, mais ce genre d’opportunité reste limité dans des États fragiles ou autocratiques. Djibouti a mis au point une nouvelle façon d’aborder le problème. Bien que manquant de terres arables, le pays dispose d’un littoral sablonneux le long du très fréquenté golfe d’Aden. Celui-ci se situe également à deux pas des conflits au Yémen, en Somalie et au Soudan du Sud. Djibouti a ainsi su capitaliser sur cet emplacement en louant des terres à des armées étrangères. Il accueille aujourd’hui des bases militaires de la France, de l’Italie, du Japon, de l’Arabie saoudite, des États-Unis et de la Chine. Ne voulant pas être en reste, l’Inde, la Russie et la Turquie semblent également intéressées. Les bases les plus chères rapporteraient, selon les rumeurs, dans les 20 à 100 millions de dollars (16,3 à 82 millions d’euros) par an. L’ensemble de ces sommes pourrait bien générer la moitié des recettes annuelles du gouvernement. Une seconde alternative pour les pays plus grands consiste à devenir un allié militaire privilégié des États-Unis — pensons au Pakistan, à Israël ou à l’Égypte — ce qui leur garantit des milliards en aide militaire directe, quelle que soit la qualité de leur gouvernance.

  • Agenda de Libre pour la semaine 17 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-de-libre-pour-la-semaine-17-de-l-annee-2018

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 34 événements (3 en Belgique, 29 en France, 1 au Luxembourg, 1 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche.lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Suisse, Tunisie)lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre (Québec)Sommaire

    [FR Grenoble] Atelier Cartographie de terrain contribuer à OSM sur son mobile - Le lundi 23 avril 2018 de 18h30 à 21h00.

    [FR Villeurbanne] Atelier Wikipédia - Le lundi 23 avril 2018 de 19h00 à 21h00.

    [FR (...)

  • Agenda du Libre pour la semaine 17 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-17-de-l-annee-2018

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 34 événements (3 en Belgique, 29 en France, 1 au Luxembourg, 1 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche.lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Suisse, Tunisie)lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre (Québec)Sommaire

    [FR Grenoble] Atelier Cartographie de terrain contribuer à OSM sur son mobile - Le lundi 23 avril 2018 de 18h30 à 21h00.

    [FR Villeurbanne] Atelier Wikipédia - Le lundi 23 avril 2018 de 19h00 à 21h00.

    [FR (...)

  • Elle finit en taule à 91 ans pour fraude fiscale L’Essentiel - NXP - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Elle-finit-en-taule-a-91-ans-pour-fraude-fiscale-19390825

    LUXEMBOURG/BELGIQUE - Une nonagénaire cachait son argent au Luxembourg. La justice flamande l’a condamnée à seize mois de prison, dont dix ferme, vendredi.

    Le parquet de Flandre-Orientale, en #Belgique, a condamné une femme de 91 ans et son fils de 61 ans pour avoir caché de l’argent au #Luxembourg, selon 7sur7. Le début de l’affaire remonte à 40 ans et la retraitée n’a pas hésité à faire des montages au #Panama pour éviter de payer son dû. C’est en 2014 que la justice bloque finalement 12,3 millions d’euros sur un compte luxembourgeois lui appartenant. Un compte au nom de son fils, contenant 350 000 euros, est également saisi.


    Devant le tribunal, l’avocat de l’accusée a demandé que l’on examine la santé mentale de sa cliente. Sans succès. La cour a estimé que c’était elle « le cerveau derrière toute la fraude ». Et d’ajouter : « C’est une dame très rusée qui jusqu’à un âge bien avancé était impliquée dans des technologies fiscales de pointe ». Elle s’était d’ailleurs rendue au Panama en 2003.

    Plus de 7 millions pour l’État
    La fraudeuse et son fils ont respectivement écopé de 16 mois de prison, dont 10 ferme, et 8 mois, dont 4 ferme. Ils devront également s’acquitter d’une amende de 600 000 euros et 240 000 euros.

    Quant à l’État belge, il va s’adjuger 7,5 millions d’euros sur les 12,3 millions qui étaient cachés. L’argent proviendrait d’une entreprise de textile ayant fermé ses portes dans les années 60.

    #fraude #fraude_fiscale #évasion_fiscale #paradis_fiscaux #union_européenne

  • Apartheid’s Bankers To Face Official OECD Complaint
    https://www.huffingtonpost.co.za/2018/04/19/apartheids-bankers-to-face-official-oecd-complaint_a_23415149

    “Belgium’s Kredietbank and its #Luxembourg subsidiary (KBL) helped facilitate up to 70 percent of illegal arms transactions for the South African state.”

    Two advocacy NGOs hoping to turn up the heat on banks accused of facilitating the apartheid regime’s financial transactions involving arms are set to submit official complaints abroad next week.

    #apartheid #banques #belgique #armement #embargo #complices

  • Luxembourg : On ne rigole pas avec les taupes au golf de Clervaux L’essentiel - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/On-ne-rigole-pas-avec-les-taupes-au-golf-de-Clervaux-24697330

    CLERVAUX - Des moyens importants ont été déployés, pour neutraliser les taupes qui empêchent les golfeurs de disposer d’une excellente surface, au golf de Clervaux.

    C’est une opération d’envergure qui se déroule depuis mercredi au golf de Clervaux, situé tout au nord du Grand-Duché. Plus de 500 pièges à taupes ont été installés sur plus de 60 hectares , soit une surface équivalente à 120 terrains de football. « C’est la première fois que l’on opère sur une aire aussi grande », reconnaît Eddy Boland, taupier et gérant de la société RHS Hygiène Service, basée à Erpeldange.

    « Généralement, on intervient chez des privés dans les jardins pour des raisons esthétiques ou lorsque les taupes sectionnent les fils des robots-tondeurs. Ici, on profite du beau temps pour placer le plus rapidement possible un maximum de pièges durant la journée et on les récupère déjà le soir ».


    Et les résultats ne se font pas attendre. Après une demi-journée de travail, huit taupes ont d’ores et déjà été mises hors d’état de nuire au terrain de golf. « Trois techniciens vont intervenir durant trois journées jusqu’à vendredi », précise Eddy Boland. « Nous n’utilisons aucun produit toxique, ni le moindre gaz ou pétard. Nous avons bon espoir de neutraliser plusieurs dizaines de taupes grâce à nos pièges. Quant aux taupes capturées, elles feront ensuite le bonheur des rapaces et des renards ».

    Contacté par L’essentiel, jeudi matin, Jean-Paul Paggen, #greenkeeper au golf de Clervaux, nous a confirmé être très occupé actuellement en tant que responsable de l’entretien du parcours. « Nous gérons cette situation qui n’est pas anormale, mais nous avons dû faire appel à des taupiers pour ne pas être débordés ». Grâce à cette intervention, les amateurs de golf disposeront prochainement d’une surface en très bon état dans le nord du pays. Et Eddy Boland de rappeler que capturer des taupes n’est autorisé que sur des terrains de sport ou des jardins, car l’animal, plutôt discret lorsqu’il fait froid, reste très utile au drainage naturel des terrains.

    #golf #Luxembourg #greenkeeper #guerre_aux_taupes #robots-tondeurs #tondeuses #robots #pelouse #Clervaux

  • Des transports publics gratuits : Ce que l’Allemagne peut apprendre de son “petit voisin” le Luxembourg
    https://www.taurillon.org/des-transports-publics-gratuits-ce-que-l-allemagne-peut-apprendre-de-son

    La proposition du gouvernement allemand concernant la gratuité des transports en commun semble actuellement être à l’ordre du jour, après que les …

    https://www.taurillon.org/local/cache-gd2/54/304fd960e2a3147e06369b1531d91b.jpg?1523855310

  • Chez Amazon, on pisse dans une bouteille pour éviter des sanctions
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/chez-amazon-on-pisse-dans-une-bouteille-pour-eviter-des-sanctions/88400

    Selon les données avancées, Amazon détiendrait la moitié du marché du livre papier aux États-Unis. Mais la domination sur la vente en ligne déborde largement du cadre de cette industrie, outre-Atlantique. Et finalement, partout dans le monde. Sauf qu’une récente série de témoignages met une fois de plus en cause les méthodes de management de l’entreprise.

    Citant Jeff Bezos, les auteurs d’un rapport d’évaluation présenté à l’Assemblée nationale rappelaient que « les gens font plus facilement ce qui est commode et ne demande pas le moindre effort ». Et c’est précisément ce pari qu’Amazon a fait depuis le début de son activité : faciliter les transactions, les réceptions, en maintenant une offre la moins chère possible.

    Mais tout cela, comme le signifiait le rapport, découle avant tout des solutions fiscales trouvées par l’entreprise pour minimiser le paiement d’impôts. Le rapport des parlementaires indique que la société profite « des écarts de législations fiscales entre États membres de l’Union européenne – comme elle le fait d’ailleurs entre les États américains –, a choisi de faire converger les chiffres d’affaires réalisés dans les pays européens vers une filiale basée au Luxembourg, où le régime de l’impôt sur les sociétés est beaucoup plus avantageux ».

    Certes, TVA et charges sur les salariés sont acquittées dans le pays, mais, pour le reste, cette habileté à trouver les méthodes les plus efficaces a mis la firme à l’abri.

    D’un côté, la fiscalité, donc, et de l’autre, les employés qui œuvrent dans les centres logistiques, souffrant de toute évidence de conditions de travail parfois déplorables. C’est ainsi qu’au fil du temps, les récits se sont multipliés, montrant toute l’ampleur tant de la surveillance que du régime salarial éprouvant.

    La pause pipi sacrifiée

    Dans un récent billet, The Sun fait ainsi état d’une situation délirante, dans les entrepôts britanniques. Les travailleurs auraient – le conditionnel est presque nécessaire pour ne pas se décrocher la mâchoire – à uriner dans des bouteilles. Pas par plaisir : simplement, leur pause pipi pourrait être décomptée de leur salaire, si elle est trop longue.

    Pire : Amazon UK pourrait les sanctionner pour une trop longue période d’inactivité – entre le moment où ils/elles quittent leur poste pour se rendre aux toilettes, et le retour à l’activité. L’entrepôt en question mesure plus de 65.000 mètres carrés, et parvenir aux toilettes peut ainsi prendre près de dix minutes. Une durée qui les contraint à une absence que l’entreprise pourrait alors sanctionner.

    Infiltré dans un entrepôt du Staffordshire, James Bloodworth raconte cette délirante situation : « Pour ceux d’entre nous qui travaillaient à l’étage supérieur, les toilettes les plus proches sont à quatre étages. Les gens faisaient pipi dans des bouteilles, parce qu’ils vivaient dans la peur d’être sanctionnés pour le temps perdu, et de perdre leur emploi, parce qu’ils avaient besoin d’aller aux w.c.. »

    Bilan “en demi-teinte” de la loi anti-Amazon 2014
    sur les frais de port

    On sait que la firme trace les moindres faits et gestes de ses employés, cherchant toutes les méthodes pour optimiser le moindre déplacement, et s’assurer que toute seconde est employée pour le bénéfice de l’entreprise. Une enquête présentée ce 16 avril indique même que les trois quarts des personnels redoutent la pause pipi.

    L’un d’entre affirme ne pas boire d’eau pour ne pas avoir à se poser la question. Et de toute manière, « vous devez emballer deux produits par minute : vous n’avez pas le temps de boire de l’eau parce que vous allez aux toilettes après ». Un déplacement qui fait perdre de précieuses secondes sur les délais d’acheminement et donc de livraison – et une petite machine rappelle alors à l’ordre le contrevenant à l’impératif de rentabilité.

    Une autre employée affirme que, durant sa grossesse, elle fut malade, et celui lui valut des avertissements de la part de la hiérarchie.
    Chez Amazon, on ne coupe pas encore
    la main des voleurs – pas encore...

    Voilà près de deux ans, la firme avait déjà été pointée du doigt pour les conditions de travail de ses employés, cette fois en Écosse. En effet : les salariés dormaient sous une tente près de l’entrepôt, pour être plus proches de leur lieu de travail. C’était en plein mois de décembre, avec des températures se rapprochant de 0...

    Or, le personnel n’avait pas les moyens de prendre les transports pour se rendre au travail – la navette affétée par la boîte coûte 10 £ par jour, alors que la plupart des employés perçoivent un revenu de 7,35 £ journalier.

    « Amazon devrait avoir honte de payer si peu ses employés, qu’ils aient à camper en plein milieu de l’hiver, pour joindre les deux bouts. Amazon devrait se reprendre et corriger le tir », annonçait un salarié, resté anonyme. On n’aura jamais su comment cette histoire s’est réglée.

    #Amazon #Conditions_travail #Précariat #Neurocapitalisme

  • Emmanuel Macron, le pouvoir et l’argent
    https://www.politis.fr/articles/2018/04/emmanuel-macron-le-pouvoir-et-largent-38688

    En cherchant à déminer les risques de convergence des « colères » qui colorent la tension sociale, le chef de l’État a justifié sa politique par un discours libéral souvent repris du... vieux monde.

    Pas sûr qu’il soit parvenu à convaincre et à renouer le dialogue… notamment lorsqu’il livre son diagnostic. Ainsi par exemple quand il énonce que la crise dans les hôpitaux est d’abord la faute des citoyens « qui se rendent trop facilement aux urgences pour se faire soigner » (alors même qu’il reconnaît la grande difficulté à trouver des médecins dans certains territoires). Ou encore lorsqu’il refuse de concéder à Edwy Plenel la responsabilité des actuels dirigeants de la SNCF dans la situation des salariés. Sa persévérance à ne pas répondre à Jean-Jacques Bourdin qui a invoqué avec insistance le contraste saisissant entre ceux qui, depuis un an, s’enrichissent toujours plus et tous les autres ne l’aura pas aidé…

    Pas une seule fois, il n’aura évoqué l’écologie ou le climat. Il n’aura rien dit sur l’Europe, sauf pour en décrire lui-même les mécanismes d’évasion fiscale organisée de l’Irlande à Malte en passant par les Pays-Bas et le Luxembourg, parfois au profit de grandes fortunes françaises. Mais pas question de « donner des instructions à Bercy » contre le groupe Pinault qui aurait selon Mediapart « évadé » 2,5 milliards d’euros. Macron préfère affirmer platement qu’il entend œuvrer pour la « convergence sociale et fiscale » entre les pays
    membres de l’Union. Velléitaire quand ça l’arrange, le président de la République, a affirmé « s ‘en remettre aux parlementaires », faisant ainsi mine de respecter un Parlement qu’il n’avait pourtant pas hésité à contourner lors des ordonnances sur la loi Travail notamment.

    #En_Force

    Macron, pas à la fête pour son anniversaire
    https://www.humanite.fr/macron-pas-la-fete-pour-son-anniversaire-653780

    • Le ton goguenard du pouvoir et des médias dominants à l’égard du mouvement étudiant témoigne d’une cécité volontaire qui confine au mépris vis à vis d’une jeunesse populaire dépossédée de la possibilité même de définir son propre avenir. A travers la sélection socialement déterminée du système Parcoursup, le pouvoir ne dit pas autre chose que son incapacité à répondre au formidable défi de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Toute une classe d’âge pourrait pourtant accéder à une formation élevée et l’université devenir un modèle de creuset social qui tirerait l’ensemble de la société vers le haut au lieu d’être le sas d’entrée d’un « marché » du travail répondant aux objectifs étriqués d’un grand patronat de plus en plus indexé sur les rendements financiers. C’est bien ce monde sans âme que refuse massivement la jeunesse. Traiter ses aspirations par la condescendance ou, pire, par le déploiement de gendarmes mobiles, témoigne d’un autoritarisme aveugle qui pourrait se retourner contre le gouvernement plus vite qu’il ne le croit. Surtout quand il s’additionne au mépris affiché vis à vis des cheminots confrontés aux fins de non-recevoir gouvernementales dont celle du Premier Ministre. Ce refus de négocier le moindre point d’un projet aussi déterminant pour l’avenir du pays, qui redéfinit en profondeur la place du rail pour la vie des territoires et l’environnement et, qui plus est, n’a jamais été présenté au suffrage des électeurs, est le symptôme de cette « a-démocratie » confiscatoire de la parole populaire qui définit si bien les gouvernements néolibéraux.

      https://www.humanite.fr/un-1er-mai-des-convergences-654550

  • Agenda du Libre pour la semaine 15 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-15-de-l-annee-2018

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 29 événements (0 en Belgique, 27 en France, 0 au Luxembourg, X au Québec, 2 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche.lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Suisse, Tunisie) lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre (Québec) Sommaire

    [FR Villeneuve d’Ascq] Expolibre, pour découvrir le logiciel libre - Du mercredi 28 mars 2018 à 09h00 au samedi 21 avril 2018 à 12h00.

    [FR Rennes] Réunion mensuelle OpenStreetMap - Le lundi 9 avril (...)

  • Ces multi-propriétaires qui engrangent des centaines de milliers d’euros grâce à Airbnb au détriment des Parisiens
    https://www.bastamag.net/Ces-multi-proprietaires-qui-engrangent-des-centaines-de-milliers-d-euros-g

    Un site internet a rendu disponible les données des locations AirBnB pour plusieurs grandes villes à travers le monde, y compris Paris. On y découvre qu’une majorité des logements parisiens proposés sont loués une grande partie de l’année, et que de nombreux hôtes louent plusieurs appartements. Pour certains, le business prend une autre dimension : quelques logeurs proposent des dizaines de logements. Leurs profits pourraient se chiffrer en centaines de milliers d’euros. « En cinq ans, le marché (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Garantir_l'accès_au_logement, #Enquêtes, #Logement