country:macédoine

  • #Macédoine : le pays ferme ses frontières aux migrants « économiques »

    Depuis le 18 novembre dernier, seuls les réfugiés issus de pays en guerre (#Afghanistan, #Irak, #Syrie) ont le droit de transiter en Macédoine, bloquant les autres migrants considérés comme « économiques ». Dans le nord de la Grèce, un juteux trafic s’est rapidement mis en place pour traverser la frontière.

    http://www.rfi.fr/europe/20160124-macedoine-migrants-europe-frontieres-afghanistan-irak-syrie-economique-

    #réfugiés #asile #migrations #tri

  • La #Slovénie et les réfugiés : un plan B comme #barbelés

    La Slovénie prévoirait de poser 670 km de barbelés le long de sa frontière avec la Croatie, mais avec les inondations, il a fallu retirer en catastrophe toute une section déjà posée, le long de la rivière Kupa, pour éviter qu’elle soit entièrement emportée. À la place des barbelés, le gouvernement envisage d’installer des plaques métalliques, a annoncé le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur Boštjan Šefic.

    Par contre, les autorités slovènes n’ont toujours pas réagi aux images d’animaux morts, qu’ont posté les habitants, notamment par les chasseurs, très hostiles à ce mur. Sur le terrain, les mobilisations citoyennes contre le mur de barbelés, d’un côté et de l’autre de la frontière, ne faiblissent pas. Les autorités risquent d’ailleurs de devoir payer de sérieux dommages et intérêts si les barbelés emportés par les eaux provoquent des dégâts.

    “La Slovénie sera bientôt entourée de barbelés (Denis Romac, journaliste)”

    « Les barbelés ne seront pas complètement retirés. Au contraire, la Slovénie en sera bientôt entièrement entourée », avance Denis Romac, journaliste au quotidien Novi List de Rijeka. « Les médias slovènes parlent même de la pose de barbelés le long la frontière autrichienne, parce que l’Autriche pourrait décider de renvoyer en Slovénie les migrants économique que l’Allemagne refuse... » L’Autriche a elle-même déjà clôturé une partie de sa frontière avec la Slovénie.

    Selon Boštjan Šefic, les rapatriements forcés d’Autriche vers la Slovénie ne sont toujours pas à l’ordre du jour, mais il reconnaît qu’il existe de « nouvelles contraintes » concernant l’entrée des réfugiés en Allemagne et en Autriche, que la Slovénie ne manquera pas de répercuter, sans vouloir donner plus de détails. Le Premier ministre slovène Miro Cerar a parlé le 14 janvier avec la chancelière allemande Angela Merkel de la crise des réfugiés. Selon les médias slovènes, il se serait surtout engagé à accroître l’aide de Ljubljana à la Macédoine.

    Un « plan B » comme barbelés

    « Je ne crois pas à la fermeture totale des frontières allemandes aux réfugiés, même si l’Allemagne tentera de trouver des moyens de limiter l’afflux et de contrôler les entrées avec plus de rigueur », veut croire Denis Romac. « La Slovénie fera sa part du devoir, celle que Berlin a assignée à Miro Cerar, et je pense que la Croatie fera de même. »

    Boštjan Šefic a annoncé que la Slovénie disposait d’un « plan B » en cas d’échec des négociations avec la Croatie sur la réduction du flux des réfugiés. Les médias slovènes évoquent la possibilité que mur de barbelé déjà posés sur une longueur de 155 kilomètres soit prolongé sur les 670 kilomètres de frontière avec le voisin croate. Cela a été indirectement confirmé par les sources gouvernementales. « C’est une option, et cette décision peut être rapidement prise, si cela n’est pas déjà fait », indique une source proche du gouvernement.

    “Il faut trouver d’autres solutions pour gérer l’entrée des réfugiés dans l’Union européenne (Tea Vidović, militante)”

    Depuis le début de la crise des réfugiés, le Centre pour les études pacifiques de Zagreb s’engage pour un accueil humain des réfugiés et leur intégration dans la société européenne. Tea Vidović s’oppose au « plan B » de la Slovénie : « Nous trouvons cela intolérable, de même que le projet similaire de la Hongrie. Il faut l’empêcher et trouver d’autres solutions pour gérer l’entrée des réfugiés dans l’Union européenne ».

    « Je pense que le nouveau gouvernement croate [dont on attend toujours l’annonce depuis la nomination de Tihomir Orešković au poste de Premier ministre le 23 décembre, NdT] sera plus coopératif que gouvernement de Zoran Milanović », estime Denis Romac. « C’est ce que l’on reprochait le plus souvent à la Croatie, même si le reproche n’est jamais venu de l’Allemagne, mais de l’Autriche et de la Slovénie. Cela n’a rien d’étonnant, parce que ce sont les Slovènes et les Autrichiens qui exécutent le plus fidèlement les ordres de Berlin. »

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/slovenie-barbeles-a-la-frontiere-croate.html
    #asile #migrations #réfugiés #frontières #fermeture_des_frontières #murs #barrières_frontalières

  • La Macédoine ferme sa frontière avec la Grèce aux migrants

    La Macédoine a fermé sa frontière avec la Grèce aux migrants souhaitant se rendre en Europe occidentale, a fait savoir, mercredi 20 janvier, un haut responsable de la police macédonienne.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/20/la-macedoine-ferme-sa-frontiere-avec-la-grece-aux-migrants_4850647_3214.html

    #fermeture_des_frontières #asile #migrations #frontières #réfugiés #Macédoine #Grèce
    signalé par @daphne

  • A la frontière entre la Grèce et la Macédoine : « Les barrières, c’est du bon business pour nous »

    Continuer la route, coûte que coûte, quitte à s’en remettre aux réseaux mafieux qui opèrent dans les Balkans. Abbas, 20 ans, et sa femme, Aïcha, sont somaliens. Avec trois membres de leur famille, ils ont pris en novembre un billet direct Mogadiscio-Istanbul. Et de là, ont payé un passeur pour traverser la mer Egée à destination de l’île grecque de Lesbos. Transférés par ferry à Athènes après avoir été enregistrés par la police, ils se sont hâtés de rejoindre le petit village d’Idomeni à la frontière gréco-macédonienne. Et se sont retrouvés face à des barbelés, avec l’interdiction d’avancer.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/12/17/a-la-frontiere-entre-la-grece-et-la-macedoine-les-barrieres-c-est-du-bon-bus
    #passeurs #passeur #migrations #réfugiés #asile #barrières_frontalières #murs #business

  • Réfugiés : la #Macédoine construit une nouvelle #clôture sur sa frontière avec la Grèce

    La Macédoine va ériger une nouvelle clôture le long de sa frontière avec la Grèce, près du poste frontière de Niki-Medžetlija, dans la région de Bitola. Les autorités craignent que les « migrants économiques », refoulés à Gevgelija, ne tentent de passer par d’autres routes.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/macedoine-une-nouvelle-cloture-erigee.html
    #murs #barrières_frontalières #asile #migrations #réfugiés
    cc @albertocampiphoto @daphne @marty

  • Close the camps | L’externalisation de la politique migratoire européenne dans les Balkans
    http://asile.ch/2015/12/10/close-the-camps-lexternalisation-de-la-politique-migratoire-europeenne-dans-le

    De 2006 à 2013, l’analyse de dix pays des Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Kosovo, Macédoine, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie) révèle une multiplication par 2 du nombre de centres de détention d’étrangers, et par 4 de leur capacité d’accueil. Cet accroissement spectaculaire résulte d’une action coordonnée des institutions européennes visant à déléguer la gestion des […]

  • La #police grecque évacue les migrants de la #frontière avec la #Macédoine

    La police grecque a lancé mercredi matin une opération à la frontière avec la Macédoine pour évacuer un millier de migrants qui y étaient massés depuis des jours, les autorités macédoniennes imposant un filtrage des nationalités et refusant de les laisser passer.

    http://www.rtbf.be/info/dossier/drames-de-la-migration-les-candidats-refugies-meurent-aux-portes-de-l-europe/detail_la-police-grecque-evacue-les-migrants-de-la-frontiere-avec-la-macedoine?
    #Grèce #asile #réfugiés #migrations

  • Macédoine
    http://asile.ch/2015/12/07/macedoine

    Le rapport d’août 2015 du HCR est clair : « La Macédoine ne doit pas être classée comme pays tiers sûr. Dès lors le HCR recommande aux autres Etats de renoncer à un renvoi vers la Macédoine », le respect du principe de non-refoulement n’étant pas garanti. Du fait des « défaillances constatées dans le système de l’asile », amplifiées […]

  • Des milliers de « migrants économiques » bloquent les voies ferrées entre la Grèce et la Macédoine

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/les-dernieres-infos-o-refugiesbalkans-l-autriche-la-slovenie-et-l

    19 novembre — 13 h : La Serbie et la Macédoine ont commencé à interdire le passage de leurs frontières aux réfugiés qui ne sont pas issus de pays en guerre. C’est ce qu’a annoncé jeudi l’UNHCR. Cela signifie que les migrants originaires d’Afrique et d’Asie ne seront plus en mesure de traverser ces deux pays, a précisé l’agence des Nations Unies.

  • Dans la jungle de Calais : « Les #migrants ont les mains lacérées jusqu’à l’os » - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151119.OBS9856/dans-la-jungle-de-calais-les-migrants-ont-les-mains-lacerees-ju

    J’ai rarement été confrontée à de telles conditions sanitaires. J’ai passé plusieurs mois dans un camp à la frontière entre le Soudan et l’Ethiopie qui était géré par le HCR [Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, NDLR]. C’était beaucoup plus organisé qu’à Calais. Et les conditions d’hygiène y étaient meilleures."

  • La confusion de langage (version optimiste) la plus extrême règne là-dessus, par exemple chez les Verts européens, qu’on aime plutôt bien.

    Début octobre l’euro-députée allemande Ska Keller, vice-présidente du groupe Verts/ALE au PE, dénonce les deux branches du « dirty deal » : le 7 octobre dans une intervention exemplaire au PE après la visite d’Erdogan à Bxl (qu’il a poursuivie par un meeting électoral auprès de la communauté turque) https://www.youtube.com/watch?v=RPnMZz8nlRQ

    « No to this dirty deal on the back of refugees »
    Et le 10 octobre (jour de l’attentat d’Ankara) quand elle écrit au Premier ministre Davutoğlu http://www.skakeller.de/en/topics/turkey/letter-to-the-turkish-prime-minister.html
    ce n’est pas, comme tant d’autres, pour assurer le gouvernement turc de sa solidarité « Securing the safety and basic rights of all citizens in Turkey is of upmost importance for guaranteeing fundamental principles of democracy »

    Mais le 2 novembre la réaction post-élections des présidents du groupe Verts-ALE au PE, Rebecca Harms et Philippe Lamberts, ne parle que de la dérive autoritaire d’Erdogan, avec de redoutables imprécisions (en mettant par exemple au premier plan le conflit avec le PKK)
    http://europeecologie.eu/Turquie-Des-elections-contestatbles

    Alors que ce qui se passe en Turquie depuis longtemps, après la répression de Gezi en 2013, avant les élections de juin, les massacres de Diyarbakir, de Suruç et d’Ankara, les élections du 1er novembre, c’est l’écrasement d’un mouvement démocratique, présent dans tout le pays et dans toutes les couches de la société, et où le HDP joue maintenant un rôle majeur. Avec la bénédiction de l’UE. Il faut reconnaître qu’Erdogan est tout aussi indispensable que ne l’était Kadhafi (et plus présentable : pas basané, en costard trois pièces), ses programmes pharaoniques (urbains, routiers) sont tellement attractifs pour les industriels et les lobbys (et dévastateurs : relégation des pauvres et saccages écologiques), et on peut lui faire confiance pour enfermer les migrants

    Le communiqué (toujours du 2 novembre) de Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, http://europeangreens.eu/news/elections-turkey-erdogan%E2%80%99s-dirty-campaign-won se termine sur des phrases terriblement ambigües « It is evident that Turkey plays an important role in the refugees crisis and that Erdogan was also able to capitalise on the recent agreement he made with the EU. Juncker sent the wrong message when he said that EU shoud not harp on Turkey about human rights, or that attacking Erdogan on press freedom will not help to solve the migrant crisis. If Turkey goes the authoritarian way it will be a big problem for the EU and it will not stop the flux of refugees ».
    Quoiqu’ils en disent, c’est du Juncker light ; voir sa déclaration au PE à Strasbourg le 27 octobre, citée sur http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11957432/EU-should-not-harp-on-at-Turkey-about-human-rights-says-Jean-Claude-Jun

    Il faut bannir cette novlangue de « flux of refugees » et « solve the migrants crisis » : les migrants sont des sujets (des acteurs), et ce n’est pas d’une crise des réfugiés qu’il s’agit, mais d’une crise des politiques européennes

    #Turquie #externalisation #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #Europe

    De @isskein via la mailing-list de Migreurop

    • Réfugiés : l’UE cherche à se coordonner avec la Turquie

      AFP 5/10/15 - 11 H 55 - Mis à jour le 5/10/15 - 14 H 00
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Refugies-l-UE-cherche-a-se-coordonner-avec-la-Turquie-2015-10-05-1364724
      L’Union européenne cherche à mieux se coordonner avec ses voisins pour répondre à la crise migratoire, en premier lieu avec la Turquie, dont le président est en visite lundi à Bruxelles pour des négociations qui s’annoncent serrées.

      Pour l’UE, où quelque 630.000 migrants sont entrés illégalement depuis le début de l’année, l’objectif est de faire d’Ankara un partenaire pour maîtriser, à défaut de l’arrêter, un flux de demandeurs d’asile sans précédent depuis 1945.

      Dirigeants européens et turcs travaillent sur un « plan d’action » commun - qualifié de « contrat de confiance mutuelle » par la Commission -, qui sera au coeur des discussions prévues lundi avec le président Recep Tayyip Erdogan.

      Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord stipulerait notamment que la Turquie participe à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’est de la mer Egée, dans le cadre d’une action coordonnée par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

      Toujours d’après le journal allemand, les migrants tentant de rallier l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, tandis que l’UE accepterait d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs.

      « Les discussions s’annoncent très difficiles », et il y a peu de chance pour qu’un accord sur un plan d’action soit conclu lundi à Bruxelles, a toutefois tempéré un responsable européen. Des membres de la Commission se rendront « cette semaine » en Turquie afin de poursuivre ces discussions.

      – Incidents aériens entre Turcs et Russes -

      Avant sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, M. Erdogan doit s’entretenir en début d’après-midi avec les présidents du Parlement européen, Martin Schulz, et du Conseil, Donald Tusk.

      Fin septembre, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait clairement rejeté l’idée d’installer sur son sol des camps d’accueil et d’enregistrement des migrants supervisés par l’UE.

      La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui déchire son voisin. L’UE se propose de lui fournir une aide massive, notamment financière, pour l’aider à faire face à ce défi, mais elle veut poser des conditions qu’Ankara rechigne à accepter.

      M. Erdogan vient aussi chercher à Bruxelles l’appui de ses alliés de l’Otan et des hauts responsables européens dans le bras de fer qui se dessine à la frontière syrienne entre les aviations turque et russe. Moscou a lancé depuis mercredi des frappes en soutien au président syrien Bachar al-Assad.

      Plusieurs incidents ont opposé des avions de chasse turcs et russes, alors que les deux pays ont des visions diamétralement opposées sur l’avenir d’Assad, l’ennemi juré d’Ankara qui réclame depuis des années son départ.

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe et ex-ambassadeur de l’UE en Turquie.

      Si la Turquie est un partenaire essentiel, l’UE veut plus largement mettre sur pied une coordination avec tous les pays se trouvant sur la « Route des Balkans », qu’ont emprunté cette année plus de 400.000 demandeur d’asile en Europe, depuis la Syrie jusqu’aux frontières extérieures de l’Europe, selon l’ONU.

      – ’Pression migratoire’ -

      Une réunion de haut niveau doit avoir lieu jeudi à Luxembourg entre les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie, ainsi que de ceux de l’Albanie, de la Bosnie-Herégovine, de la Macédoine, du Monéténégro, de la Serbie et du Kosovo.

      Tandis que s’ébauchent ces coopérations, le flux de migrants se poursuit vers l’Europe, avec son cortège de drames.

      Les corps en décomposition de deux jeunes garçons noyés dans la mer Egée, dont l’un aurait moins d’un an, ont été découverts dimanche sur le rivage de l’île grecque de Kos, ont annoncé les garde-côtes.

      Près de 3.000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis janvier en tentant de gagner l’UE, selon des chiffres du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

      En Croatie, plus de 4.500 migrants ont franchi la frontière ce week-end, avant d’être transportés en bus et en train vers la Hongrie, selon des statistiques officiels.

      Pour « gérer la pression migratoire », Frontex a exhorté les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 garde-frontières supplémentaires.

      Ils « doivent renforcer en priorité les équipes en Grèce et en Sicile chargées d’enregistrer les nouveaux arrivants, mais une partie d’entre eux sera postée aux frontières terrestres de l’UE », a expliqué lundi à l’AFP Eva Moncure, porte-parole de Frontex.

      Erdogan à Bruxelles : les Européens ont besoin de la Turquie

      pour faire face aux réfugiés
      RTBF 5 octobre 2015
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-fa
      Le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une "stratégie

      La Turquie pourrait apporter une aide décisive à l’UE pour régler la crise des réfugiés qui fuient massivement le conflit syrien, mais une meilleure coopération entre Bruxelles et Ankara, aux relations difficiles, reste à échafauder, selon des analystes.

      L’accélération de la crise syrienne, où la Russie effectue des frappes aériennes depuis mercredi, risque de jeter davantage de réfugiés sur les routes, et c’est dans ce contexte que le président turc Recep Tayyip Erdogan est reçu lundi à Bruxelles par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et Donald Tusk, le président du Conseil européen.

      La Turquie joue un rôle pivot : chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée. Une fois arrivées sur le continent, elles poursuivent leur route par les Balkans jusqu’en Hongrie ou Croatie, d’où elles tentent de gagner le nord de l’Europe, en particulier l’Allemagne, dans l’espoir d’y trouver l’asile.

      « Dans cette catastrophe migratoire, dans cet exode massif provoqué par la Syrie et maintenant en partie par l’implantation militaire russe qui donne aux gens le sentiment que ça va s’aggraver, la Turquie et l’Union sont dans le même bateau (...) C’est déstabilisant pour eux comme c’est déstabilisant pour l’UE », souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe.

      La Turquie a dit jeudi sa « grave préoccupation » après les premières frappes russes en Syrie. Et le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une « stratégie gagnant-gagnant ».

      Main tendue

      « La Turquie fait partie de la solution », a assuré cette semaine Simon Mordue, haut fonctionnaire de la Commission européenne.

      « La Turquie accueille actuellement plus de deux millions de réfugiés syriens, dont 260.000 sont dans des camps et 1,75 million sont en dehors de camps. La Turquie a investi plus de huit milliards de dollars pour les loger », a-t-il expliqué. « Nous voyons donc la Turquie comme un partenaire dans cette crise, de nombreux défis auxquels la Turquie fait face sont similaires à ceux que nous affrontons ».

      Cette main tendue cache mal le malaise des Européens, dont les relations avec Erdogan se sont refroidies depuis quelques années.

      Droits de l’homme, liberté d’expression, indépendance de la justice... La liste des griefs adressés ces dernières années par Bruxelles à Ankara est longue. Les Européens, même s’ils reconnaissent à Ankara le droit de lutter contre « le terrorisme », s’inquiètent en privé de l’offensive contre la rébellion kurde du PKK lancée fin juillet et ils regrettent son peu d’empressement à combattre les jihadistes de l’Etat islamique.

      En face, le gouvernement islamo-conservateur et M. Erdogan ont fustigé Bruxelles pour son inaction face au problème des réfugiés syriens. Ankara réclame sans cesse une zone de sécurité le long de la frontière turco-syrienne, que l’UE ne voit pas d’un bon oeil.

      Elections

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne M. Pierini, ex-ambassadeur de l’UE dans ce pays.

      Les Européens ont proposé la semaine dernière des aides financières massives à la Turquie et via l’ONU.

      Mais la coopération souhaitée par Bruxelles va bien plus loin. Elle porte sur la lutte contre les passeurs sur les côtes turques —alors que le « business » du passage de demandeurs d’asile en Europe devrait au moins rapporter un à deux milliards d’euros cette année, selon M. Pierini— et sur le démantèlement de filières de faux passeports.

      Surtout, les Européens aimeraient que la Turquie accepte la mise sur pied de procédures d’enregistrement de demandeurs d’asile, qui pourront ensuite être en partie accueillis en Europe, pour éviter qu’ils ne se lancent dans le voyage périlleux sur des embarcations de fortune. Cette idée a été jugée « inacceptable » par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

      Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une « mesure exceptionnelle » pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée : « Berlin devrait s’engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir ».

      En même temps, pour les décourager, l’UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

      Crise des migrants : l’UE se coordonne avec la Turquie

      Publié à 15h01, le 04 octobre 2015,
      http://www.europe1.fr/international/crise-des-migrants-lue-se-coordonne-avec-la-turquie-2524195
      INTERNATIONAL - L’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe.

      La crise des réfugiés pourrait être enfin encadrée et gérée : l’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe pour se coordonner, rapporte dimanche le quotidien allemand sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe, rapporte dimanche l’édition dominicale du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Si l’UE et la Turquie entérinent cette feuille de route lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.

      En quoi consiste ce plan ? La Turquie devrait accepter d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l’UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’Est de la mer Egée, coordonnées par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu’à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l’UE, selon le journal.

      Pour leur part, les pays de l’UE devraient accepter d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Mais seules les personnes considérées comme des réfugiés pourraient en bénéficier, et non les migrants. L’UE a par ailleurs appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l’Europe.

      Turkey’s Erdogan mocks EU migrant efforts on eve of visit

      Reuters, 5 oct 2015 | By Robin Emmott
      http://www.reuters.com/article/2015/10/05/us-eu-turkey-erdogan-idUSKCN0RZ0Y820151005

      Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan delivers a speech during a rally against terrorism in Strasbourg, France, October 4, 2015.
      Reuters/Vincent Kessler
      Turkish President Tayyip Erdogan appeared to mock European Union overtures for help with its migration crisis as he arrived for a long-awaited state visit to Brussels and a string of meetings with EU leaders set to start on Monday.

      Erdogan, preparing for Nov. 1 parliamentary elections, boasted of Turkey’s record in taking 2 million refugees from neighboring Syria and Iraq, and contrasted it with the numbers passing through the bloc, in speeches to supporters.

      « Europe is uncomfortable with even the smallest refugee flow, » he told a mass rally in Strasbourg, before flying on to Brussels late on Sunday and addressing another crowd from an open-top bus outside his hotel.

      « What do they say to us ? ... ’Oh my, don’t open your doors, don’t let them reach us. They should stay with you,’ » Erdogan added in Strasbourg, according to Hurriyet newspaper.

      The typically bullish speeches will concern European Union officials who are hoping to convince Erdogan to shelter more Syrian refugees in return for aid.

      Erdogan’s trip, officially a state visit to Belgium, has been repeatedly postponed amid tensions over Turkey’s stalled bid to join the EU.

      The bloc, long critical of what it sees as Erdogan’s growing authoritarianism, is now looking to Turkey’s most popular politician to help solve its worst migration crisis since the break-up of former Yugoslavia.

      Diplomats say the focus is how to better manage the flows of migrants fleeing fighting and the brutality of Islamic State militants in Syria and Iraq, which will be at the center of a major meeting in Luxembourg on Thursday of EU, Western Balkan and East Mediterranean countries.

      The EU, which pledged at least 1 billion euros ($1.1 billion) for Syrian refugees in Turkey, Jordan, Lebanon and other countries last month, says it wants to help Turkey absorb and integrate more migrants on its own soil and cooperate closely with Greece in preventing mass migrant flows.

      A German newspaper on Sunday said that the European Commission, the EU executive, had already agreed a plan with Ankara to stem the flow of refugees to Europe by patrolling Turkey’s frontier with Greece and setting up new camps.

      But a senior EU official involved in negotiations with Turkey said the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung report, which detailed six new refugee camps for two million people, was « not in line with what we have been discussing ».

      (Additional reporting by Ayla Jean Yackley in Istanbul and Paul Taylor in Athens)

      German newspaper : EU and Turkey have struck plan to stem flow of

      migrants
      Todays’s zaman 4 oct 2015
      http://www.todayszaman.com/diplomacy_german-newspaper-eu-and-turkey-have-struck-plan-to-stem-flow-
      The EUropean Commission has worked out an action plan with Turkey to stem the flow of refugees to Europe, a German newspaper cited sources in the Commission and the German government as saying on Sunday.

      Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung said that according to the plan, Turkey would be obliged to better protect its border with Greece — a frontier that many migrants have crossed on perilous boat journeys.

      It said the Turkish and Greek coastguards would work together to patrol the eastern Aegean, coordinated by Frontex, the European Union’s border control agency, and send all refugees back to Turkey.

      In Turkey, six new refugee camps for up to 2 million people would be set up, partly financed by the EU, the newspaper said.

      The EU states would commit to taking some of the refugees so that up to half-a-million people could be relocated to Europe without having to use traffickers or take the dangerous journey across the Mediterranean, the newspaper said.

      It said the Commission and representatives had agreed on this plan last week and that European Commission President Jean-Claude Juncker also coordinated on this with German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande.

      Turkish President Recep Tayyip Erdoğan is due to meet with Juncker on Monday.

      A spokesman for the European Commission said the meeting was « precisely about seeing how to step up cooperation to jointly tackle the refugee crisis » and said any new announcements would be made at a news conference on Monday.

      Asked about the newspaper report, a spokeswoman for the German government said Merkel, Juncker and Austrian Chancellor Werner Faymann had held a phone call on Wednesday but she declined to comment on the content of their discussion.

      _____________________________________________
      Migreurop@rezo.net
      abonnement/desabonnement via le web a http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/migreurop
      * archives : http://listes.rezo.net/archives/migreurop

  • Le mystère du colossal tombeau d’#Amphipolis enfin résolu ? - Sciencesetavenir.fr
    http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20151002.OBS6942/le-mystere-du-colossal-tombeau-d-amphipolis-enfin-resolu.html

    Ni une reine, ni un roi… mais un général d’Alexandre le Grand ! Voilà à qui serait dédié la tombe exceptionnelle, aux proportions démesurées, découverte à l’été 2014 à Amphipolis, en Macédoine (Grèce). C’est ce que viennent d’annoncer l’archéologue grecque Katerina Peristeri, à l’origine de la découverte, et l’architecte Michalis Lefantzis, mettant fin ainsi à plus d’une année de suspense (lire Sciences et Avenir n° 811). Cette annonce faite mercredi 30 septembre 2015 était en effet très attendue car ce tumulus artificiel de 497 mètres de circonférence est le plus grand jamais rencontré dans toute l’Asie mineure et se situait autrefois au cœur d’une des plus importantes cités de l’ancienne Grèce au IVe siècle avant notre ère. Ce sont 3 inscriptions retrouvées sur place qui auraient donné la clé de l’énigme : « parelavon » (reçu) et surtout (sous la forme de deux initiales) « Hephaestion ». Ce dernier monogramme identifierait ce général d’Alexandre, ami et amant du grand conquérant, comme destinataire de l’imposant monument.

  • Quand l’Europe (#Frontex) voit les migrants en double ou en triple
    https://theconversation.com/quand-leurope-voit-les-migrants-en-double-ou-en-triple-49464

    Or ces données sont cruciales. Elles ont un impact considérable sur le débat public concernant la crise des #migrants et les médias les reproduisent généralement très vite – d’autant plus quand elles révèlent une augmentation soudaine du nombre d’arrivées. Quant aux politiciens anti-immigration, prompts à considérer que l’Europe subit bel et bien une invasion, ils n’attendent que ce genre de #chiffres pour appuyer leurs arguments en faveur d’une fermeture des frontières.

    Depuis quelque temps déjà, je nourrissais des doutes sur la façon dont Frontex collectait, agrégeait et présentait des #données issues de diverses sources. Or je me suis aperçu, il y a peu, que l’agence confondait le nombre de passages de frontières avec celui des entrées effectives au sein de l’Union européenne (#UE).

    Or les deux ne se recoupent pas, comme le montre bien un examen attentif de l’itinéraire utilisé par les migrants depuis la Grèce à travers les Balkans. En effet, les personnes qui arrivent en Grèce sont comptabilisées par Frontex pour avoir franchi les frontières extérieures de l’Europe. Mais les mêmes quittent ensuite le territoire de l’UE pour traverser des pays comme l’Albanie, la Macédoine ou la Serbie, avant de « ré-entrer » en Hongrie ou en Croatie, et de rejoindre leur destination finale (par exemple l’Allemagne). Et si pour une raison ou pour une autre, un des pays européens les renvoie dans un pays de transit (comme la Hongrie l’a fait avec la Serbie voisine), les migrants vont traverser une troisième fois la frontière et être de nouveau comptabilisés par Frontex.

    Voir aussi @vivre : http://seenthis.net/messages/418518

  • Reçu via la liste migreurop:

    Décision du 9 octobre 2015 fixant la liste des #pays_d'origine_sûrs
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031327527

    Article 1

    Sont considérés comme des pays d’origine sûrs au sens de l’article 37
    et de l’annexe I de la directive du 26 juin 2013 susvisée :

    1° La République d’Albanie ;
    2° La République d’Arménie ;
    3° La République du Bénin ;
    4° La Bosnie-Herzégovine ;
    5° La République du Cap-Vert ;
    6° La Géorgie ;
    7° La République du Ghana ;
    8° La République de l’Inde ;
    9° L’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) ;
    10° La République de Maurice ;
    11° La République de Moldavie ;
    12° La République de Mongolie ;
    13° La République du Monténégro ;
    14° La République du Sénégal ;
    15° La République de Serbie ;
    16° La République du Kosovo.

    Article 2

    La décision du 30 juin 2005 modifiée fixant la liste des pays
    d’origine sûrs est abrogée.

    Contrairement aux décisions publiées précédement, ils ont cette fois-ci
    publié une liste complète, alors qu’avant ils ne publiaient que les
    modifications.

    En cherchant un peu dans mes archives (incomplètes) de la newletter de
    Legifrance, il semble qu’au moins le Bengladesh et la Turquie auraient
    été retirées (après avoir été ajoutés au moins une fois). Par contre, je
    ne sais pas ce qui aurait été ajouté cette fois çi.

    Est-ce que quelqu’un ayant une version complete de la liste précédente
    pourrait faire le point et nous dire ce qui a changé ?

    #pays_sûrs #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion #France #liste_des_pays_sûrs

  • Crise des migrants : un Slovène fait des navettes jusqu’à la frontière - Europe - RFI

    http://www.rfi.fr/europe/20150920-union-europeenne-crise-migrants-slovenie-initiative-citoyens-syriens-frontiere/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_monde&ns_campaign=email&ns

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-09-20T085138Z_147600434_LR2EB9K0OLRQP_RTRMADP_3_EUROPE-MIGRANTS-AUSTRIA

    « Nous sommes des êtres humains. Nous devons nous entraider, nous devons aider ceux qui sont dans le besoin. J’en suis convaincu : si nous ne les aidons pas, ça marquera un point noir dans l’histoire de l’Europe durant les siècles à venir. C’est notre devoir en tant que citoyens européens, en tant qu’êtres humains, en tant que chrétiens. Chacun doit faire de son mieux. »

    A près de 200 km/h, Michael fonce vers le Nord, vers l’Autriche. Il dépose la fratrie juste avant la frontière. L’aîné Firas lui exprime sa gratitude : « Nous avions peur de nous perdre, mais Dieu merci il nous a aidés. Nous avons déjà été séparés de notre mère à la frontière slovène. Mais encore une fois merci. » « La frontière est à trois minutes dans cette direction », indique Michael. Il aurait préféré les déposer en Autriche, mais faire passer illégalement des migrants est un délit. La peine encourue est de cinq ans de prison.

    « Je souhaiterais juste me reposer, ce voyage a été une torture. J’ai vu la mort de mes propres yeux à cause des passeurs en Turquie. Ils nous ont fait monter à bord de canots gonflable à 50 alors que ces embarcations sont faites pour une vingtaine de personnes. Ils nous ont fait du chantage, et ils ont pris notre argent. Vous savez la Macédoine, la Serbie, la Croatie, la Slovénie, tous ces pays nous ont aidés. Il ne faut pas leur faire de reproche. Ils ont fait de leur mieux. Notre voyage a été éprouvant. Nous avons dormi dans la rue. Nous avons été accueillis dans des camps, ils nous ont nourris et nous ont même donné des vêtements. J’espère maintenant que l’Autriche va aussi nous aider et nous accueillir. Moi je veux continuer vers l’Allemagne. L’Allemagne aide les Syriens. Nous voulons juste vivre et être au service de l’Allemagne, travailler. Nous avons un savoir-faire. Nous sommes cultivés, nos enfants sont cultivés. »

    #migrations #réfugiés #slovénie

  • Face à l’exode, mobilisons-nous !
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article772#outil_sommaire_0

    En ces temps de crise où les affaires stagnent, il est un commerce particulièrement florissant  : celui des armes. L’Europe occidentale (et la France notamment) s’y livre avec un succès certain et s’y taille une part non négligeable du marché mondial, trouvant des acheteurs chez tous – ou presque – les dictateurs de la planète ; les plus sanglants étant en général les meilleurs clients.

    Or, aussi curieux que cela puisse paraître, la vente d’armes aux dictateurs ne prépare pas spécialement la paix, même si les dirigeants européens feignent, maintenant, l’étonnement devant l’ampleur de la vague des réfugiés qui viennent frapper à leurs portes pour demander asile.

    Depuis la seconde guerre mondiale, on n’avait pas vu de flux migratoire aussi important. Les interventions militaires en Irak et en Lybie ont plongé les populations de ces pays dans un enfer durable, l’absence de soutien à la révolution syrienne (alors qu’elle était encore largement laïque et démocratique) a conduit à son écrasement. Les contestataires ont été rapidement supplantés par des islamistes d’obédiences diverses, les pires étant le tristement célèbre DAESH (dont l’armement proviendrait d’au moins 27 pays différents…).

    Que les dirigeants occidentaux, au même titre que les lobbys de l’armement et du pétrole, portent la lourde responsabilité du chaos moyen-oriental, cela ne fait aucun doute. Pour faire un semblant d’amende honorable, ils pourraient au moins accueillir tous les réfugiés, leur accorder l’asile, comme l’on s’acquitte d’une dette en quelque sorte. Mais on le pressent bien, les contrats d’armement ne stipulent pas que les vendeurs soient tenus d’accueillir les réfugiés, « conséquences » pourtant incontournable de toute guerre.

    Au pays du fric-roi, à Money-Land, la honte et la culpabilité n’ont pas pignon sur rue : on peut susciter des guerres pour défendre ses petits intérêts, on se soucie comme d’une guigne des conséquences de ses choix politiques et militaires. On fait des affaires, un point c’est tout. Et quand, bien malgré soi, il faut essayer de réparer un peu les dégâts, on compte encore sou après sou : ces réfugiés, combien ça coûte ?

    L’inquiétude purement comptable de nos avaricieux bons maîtres se double aussi d’une angoisse électorale  : combien de bulletins de vote en moins si, par mégarde, nous nous montrions trop généreux envers ces « étrangers »  ?

    Comme d’habitude, ce qui préoccupe gravement nos bien-aimés dirigeants, ce n’est pas du tout le devenir de tous ces réfugiés, c’est leur propre avenir politique, leur carrière, leurs intérêts et ceux de leurs amis marchands de boniments médiatiques, de canons ou de pétrole.

    Depuis janvier, ce sont 340 000 migrants ou réfugiés qui se pressent aux portes de l’Europe  : 230 000 venant d’Afghanis-tan, d’Irak et de Syrie par la route des Balkans et 110 000 venant d’Afrique par la Libye vers les côtes italiennes. Au seul mois de juillet, 107 000 ont été recensés. Actuellement, chaque jour, 2 à 3000 réfugiés arrivent en Macédoine.

    On assiste donc à un phénomène migratoire exceptionnel et il faut remonter aux flux migratoires de la Seconde guerre mondiale pour retrouver des seuils aussi élevés ; c’est dire l’intensité des combats (notamment en Syrie et en Irak) qui jettent sur les routes tous ces gens.

    Rappelons que 250 000 Syriens sont morts en trois ans de guerre et que 4 millions se sont réfugiés dans les pays limitrophes (Turquie, Jordanie, Liban).

    Dépassés par l’afflux de ces fugitifs, nos bons maîtres ont retrouvé cependant assez vite leurs réflexes de marchands et de policiers : on recense, on trie et on vire. Il s’agit de séparer les bons des mauvais : les réfugiés politiques d’un côté, les migrants économiques de l’autre. Aux réfugiés politiques on accordera le droit d’asile (mais tous ne seront pas « élus », loin de là), à ceux dont la motivation est moins « noble » on opposera la « fermeté », c’est-à-dire le retour à la frontière comme seul horizon. Il faut signaler que parmi les « migrants économiques » on compte un grand nombre de victimes d’une autre guerre, celle de l’ex-Yougoslavie qui a détruit pour de longues années le tissu économique ; le chômage de masse sévit maintenant dans les nations nouvellement crées, tandis que les élites nagent dans l’opulence due à la corruption.

    Les bénéficiaires du droit d’asile se voient allouer la somme mirifique de 91 euros par mois et par personne s’ils sont logés, et 343 euros s’ils doivent se loger. On ne peut que rester pantois devant une telle générosité. Le demandeur d’asile attend de 7 à 8 mois avant de savoir si sa demande est acceptée ou rejetée ; en cas de réponse positive, il ne peut chercher du travail qu’au bout de 6 mois minimum.

    Alors que des centaines de milliers de personnes arrivent, l’Europe – au moment où cet article est rédigé – s’apprêterait à accorder cette année 40 000 droits d’asile (peut-être plus, on peut l’espérer). Encore faudrait-il veiller, nous dit-on, à une « répartition équitable » des réfugiés dans les divers pays. Entre responsables bien nourris, bien logés et bien vêtus, les discussions risquent de durer...

    La Hongrie de Viktor Orban édifie une immense barrière de barbelés à la frontière avec la Serbie, fait évacuer la gare centrale de Budapest où des milliers de réfugiés attendent le train en direction de l’Allemagne, pour la rouvrir le surlendemain, puis stopper leur train au bout d’une centaine de kilomètres : un jeu sadique avec des gens déjà fortement éprouvés. La répression policière n’est pas le seul apanage des régimes nationaux populistes et on a pu voir la police française montrer son « savoir faire » (en terme de matraquage) à des migrants tentant de monter à bord de camions en route pour l’Angleterre à partir de Calais.

    Entre fausse compassion et vraie répression, le curseur oscille au gré des vents politiques, mais les rhétoriques démocratiques et humanistes des dirigeants européens apparaissent de plus en plus comme des discours mensongers, les valeurs morales fondatrices sont très sérieusement mises en ballotage par les centaines de cadavres qui flottent en Méditerranée.

    Victimes du capitalisme, les réfugiés le sont à double titre. Condamnés à l’exil pour cause de guerre provoquée par les lobbys pétroliers et les marchands de canons, ils vont trouver sur leur route d’ingénieux petits malins, modestes artisans indépendants ou membres d’organisations criminelles puissantes qui vont proposer, moyennant finance, de les amener à bon port  : les fameux réseaux de passeurs que les autorités désignent à la vindicte publique, pour mieux faire oublier leur propre responsabilité.

    Le trafic d’êtres humains en fuite est devenu une activité lucrative, ce qui illustre de belle façon la perversion totale de ce magnifique système capitaliste qui ne néglige aucune source de profit, aussi misérable soit-elle.

    La fuite devant les massacres et la misère peut s’avérer aussi dangereuse que les fléaux auxquels on veut échapper. Depuis l’année 2000, plus de 31 000 migrants sont morts sur les routes de l’exil dont 2460 en Méditerranée.

    Sans une mobilisation importante des populations européennes, beaucoup de migrants risquent d’être refoulés. Déjà en Allemagne, un certain nombre de manifestations de solidarité se sont déroulées à proximité des centres d’hébergement qui avaient été inquiétés antérieurement par des démonstrations fascistes et xénophobes.

    Beaucoup de lecteurs de ce journal gardent dans leur mémoire familiale l’hiver 1939  : venue de l’autre côté des Pyrénées, une foule innombrable tente d’échapper aux massacres franquistes et se presse aux postes frontières de la France qui leur réservera alors l’épouvantable accueil que l’on sait.

    Les migrants d’aujourd’hui laissent derrière eux des régimes de terreur absolue (celui de Bachar el-Assad, celui de Daesh ou la sanglante dictature érythréenne). Notre solidarité leur est acquise. A bas toutes les frontières. Notre patrie c’est le monde, notre famille l’humanité.

    @anarchosyndicalisme ! n°146

    ---- #Exode -----------------------

  • Michel Porret | Réfugiés, les barbelés de la honte
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/09/20/michel-porret-refugies-les-barbeles-de-la-honte

    La guerre et le terrorisme déversent quotidiennement des cohortes de malheureux en Europe. Ces réfugiés légitimes heurtent les murs de ferrailles dressés en Hongrie… demain peut-être en Macédoine. Les barbelés de la honte font un spectaculaire retour sur le sol européen, en des régions longtemps enfermées derrière le limes1 communiste.

    #Documentation #Publications_-_Analyses_récentes #frontière #mur

  • #Macédoine : #chômage massif... et pénurie de #main_d’oeuvre

    Malgré un taux de chômage qui flirte avec les 30%, de nombreux secteurs peinent à trouver des employés. Le problème concerne surtout l’agriculture, le tourisme et le BTP, grands consommateurs de travailleurs saisonniers. Mais entre être mal payé au noir en Macédoine et bien payé au noir à l’étranger, le choix est assez vite fait... Reportage.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/macedoine-les-chomeurs-font-la-fine-bouche-pour-un-emploi.html
    #travail

  • Un été contre les frontières
    Publié le 14 septembre 2015

    Depuis le début de l’été, des milliers de personnes tentent de rejoindre l’Europe. Parmi celles qui ont réussi, beaucoup sont bloquées et traquées aux quatre coins du continent : en Grèce, en Macédoine, à Calais, à Vintimille…

    AUX FRONTIÈRES ASSASSINES DE L’EUROPE…

    Dans les médias, les gouvernants européens parlent de « situation explosive » et de « drame humanitaire » en évoquant les nombreuses personnes qui meurent en tentant la traversée de la Méditerranée.

    Agiter l’épouvantail de l’invasion et des réseaux criminels de passeurs permet aux États de justifier leurs politiques migratoires meurtrières tout en se parant d’un vernis humanitaire. L’escalade militaire qui se met en place aux frontières de l’Europe se fait au prétexte de neutraliser les passeurs qui seraient responsables des milliers de mort-es en Méditerranée et ailleurs. Mais ces milliers de noyé-es, électrocuté-es, écrasé-es, ont été tué-es par les États européens qui en renforçant toujours plus la surveillance et le blocage des frontières extérieures de l’Europe rendent les routes pour y accéder de plus en plus dangereuses. Depuis 15 ans, plus de 40 000 personnes sont mort-es aux frontières européennes, dont plus de 2300 depuis janvier 2015. Et chaque jour de nouvelles personnes meurent sur le chemin de l’Europe.

    Partout, de nouveaux murs s’érigent, les flics et les militaires se déploient pour empêcher les personnes migrant-es d’entrer en Europe :

    À l’Est, tandis que la Macédoine décrète l’état d’urgence et envoie l’armée contre les migrant-es, la Hongrie poursuit la construction de son mur de grillages et de barbelés le long des 175 km de frontière commune avec la Serbie. En Bulgarie, l’État envoie les blindés contre les migrant-es.

    Des camps d’enfermement s’érigent ici et là. Appelés « centres de tri », « centres d’identification », ces lieux d’enfermement, qui voient le jour dans les pays de l’Union Européenne où arrivent les migrant-es (Italie, Grèce, Bulgarie), vont servir à séparer celles et ceux qui auront le droit de déposer une demande d’asile en Europe et les autres, les migrant-es dits « économiques » pour lesquels des procédures d’expulsion rapides et groupées seront organisées. Tandis que certains ont déjà ouvert en Bulgarie, en Italie ces centres seront opérationnels dès cet automne, dans des bâtiments militaires désaffectés, retapés dans l’urgence pour être opérationnels au plus vite.

    En Méditerranée, l’Union européenne lance une opération militaire navale, appelée « Navfor Med ». Aux flics et outils de surveillance électroniques de l’agence de surveillance des frontières Frontex déjà présents en mer, viennent s’ajouter navires et sous marins de guerre, hélicoptères et drones des armées européennes. Conçue sur le modèle de l’opération Atalante qui au nom de la lutte contre les pirates somaliens dans l’océan indien bombarde des embarcations et villages de pêcheurs, « Navfor Med » va voir ses moyens offensifs progressivement augmentés avec comme objectif final la destruction des bateaux de passeurs avant qu’ils ne quittent les côtes libyennes. Décidée au lendemain d’un naufrage qui a fait 800 mort-es au large de la Libye en avril dernier, cette opération présentée comme une guerre contre les passeurs s’inscrit en réalité dans la continuité de celles déjà menées, qui visent à barrer la route aux migrant-es, coûte que coûte, quitte à couler leurs embarcations comme l’ont fait mi-août des gardes-côte grecs au large de la Turquie, quitte à tuer d’avantage de personnes.

    À Calais, où quelques milliers de personnes tentent de gagner l’Angleterre par les ferrys et le tunnel sous la Manche, l’État et la mairie s’accordent depuis des années pour réprimer les migrant-es. Mais cette répression s’est encore accentuée ces derniers mois avec les expulsions des différents lieux de vies des migrant-es (squats et jungles) et l’augmentation de la pression policière.

    Dans le même temps de nombreux renforts policiers sont arrivés dans la région, et tandis que ceux-ci matraquent, gazent et raflent, la Grande-Bretagne finance des barrières infrarouges et des barbelés qui viennent engrillager le port et l’accès au tunnel sous la Manche.

    On assiste à la même situation qu’à Ceuta et Melilla où l’Europe dresse des murs de barbelés et de gadgets électroniques mortifères. On assiste à la même situation qu’en Méditerranée. De plus en plus de migrant-es trouvent la mort en tentant de passer en Angleterre : depuis début juin, 11 migrant-es sont décédé-es, noyé-es, électrocuté-es ou écrasé-es par des camions dans la région de Calais. À Paris, le 29 juillet dernier, un migrant a également été électrocuté alors qu’il tentait de monter sur le toit de l’Eurostar à la Gare du Nord.

    Le triptyque « invasion de migrant-es/passeurs/terroristes » sert depuis des années à justifier les politiques migratoires de l’Union européenne, agitant l’épouvantail de l’un pour réprimer l’autre.

    La suite est ici :
    https://paris-luttes.info/un-ete-contre-les-frontieres-3764

    #Union-Européenne #Migrants #Migrations #occident-qui-tue #Navfor-Med #Frontex

    • Décision (PESC) 2015/1772 du Comité politique et de sécurité du 28 septembre 2015 concernant le passage de l’EUNAVFOR MED à la deuxième phase de l’opération

      http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=OJ:JOL_2015_258_R_0003&from=FR

      Commentaire d’Emmanuel Blanchard via Migreurop :

      La décision du Comité politique et de sécurité (?) du 28 septembre (ci-desous) renvoie à la décision du Conseil du 18 mai (signée par Federica Mogherini) dans laquelle sont explicitées les modalités et les objectifs de la « phase 2 » d’EU NAVFOR MED :

      « b) durant la deuxième phase : i) procède à l’arraisonnement, à la fouille, à la saisie et au déroutement en haute mer des navires et des embarcations soupçonnés d’être utilisés pour la traite des êtres humains ou le trafic illicite de migrants, dans les conditions prévues par le droit international applicable, y compris la CNUDM et le protocole contre le trafic illicite de migrants ; ii) en conformité avec toute résolution applicable du Conseil de sécurité des Nations unies, ou avec l’accord de l’État côtier concerné, procède à l’arraisonnement, à la fouille, à la saisie et au déroutement en haute mer ou dans les eaux territoriales et les eaux intérieures de l’État côtier, des navires et des embarcations soupçonnés d’être utilisés pour la traite des êtres humains ou le trafic illicite de migrants, dans les conditions prévues par ladite résolution ou ledit accord »
      Les interceptions en haute mer devraient donc se multiplier, sans que l’on sache ce qu’il adviendra des exilé.e.s éventuellement découverts au cours de ces arraisonnements.

  • Immigration. De la Grèce à la Macédoine, à quel #prix ?

    Sous la tente, trempé et frigorifié, Huosam Rawan énumère le coût de son voyage. Ce père de famille syrien est arrivé dans le camp de réfugiés de Gevgelija, en Macédoine, le 10 septembre, sous une pluie diluvienne. Depuis le début de son périple, il garde soigneusement ses économies sur lui, dans son sac banane qu’il ne quitte jamais. Car au-délà du coût physique, moral de ce voyage sur la « Route des Balkans », la question de l’argent, est aussi essentielle pour ces réfugiés. Premier détail important pour eux, s’ils transitent par la Macédoine, la Serbie, la Hongrie, où la devise locale n’est pas l’euro, les migrants peuvent payer avec la monnaie européenne.

    http://labogrec.blog.lemonde.fr/2015/09/14/immigration-de-la-grece-a-la-macedoine-a-quel-prix
    #coût #migrations #asile #réfugiés #Balkans

  • Un été contre les frontières
    http://paris-luttes.info/un-ete-contre-les-frontieres-3764

    Depuis le début de l’été, des milliers de personnes tentent de rejoindre l’Europe. Parmi celles qui ont réussi, beaucoup sont bloquées et traquées aux quatre coins du continent : en Grèce, en Macédoine, à Calais, à Vintimille… — Méditerranée, Aux flics et outils de surveillance électroniques de l’agence de surveillance des frontières Frontex déjà présents en mer, Calais, les expulsions des différents lieux de vies des migrant-es, l’augmentation de la pression policière, Ceuta, Melilla, depuis début juin, 11 migrant-es sont décédé-es, noyé-es, électrocuté-es ou écrasé-es par des camions dans la région de Calais, Vintimille, avec souvent la complicité des contrôleurs de la SNCF malgré quelques résistances, Le 11 juin, ils et elles sont plusieurs dizaines, avec quelques personnes solidaires, à installer un (...)

  • Un été contre les frontières
    http://mars-infos.org/un-ete-contre-les-frontieres-284

    Depuis le début de l’été, des milliers de personnes tentent de rejoindre l’Europe. Parmi celles qui ont réussi, beaucoup sont bloquées et traquées aux quatre coins du continent : en Grèce, en Macédoine, à Calais, à Vintimille... Une longue analyse chronologique reprise du site Sans papiers ni (...) — Sans papiers ni frontières, Méditerranée, Aux flics et outils de surveillance électroniques de l’agence de surveillance des frontières Frontex déjà présents en mer, Calais, les expulsions des différents lieux de vies des migrant-es, l’augmentation de la pression policière, Ceuta, Melilla, depuis début juin, 11 migrant-es sont décédé-es, noyé-es, électrocuté-es ou écrasé-es par des camions dans la région de Calais, Vintimille, malgré quelques résistances, son plus fidèle collaborateur, la Croix-rouge, Le 11 juin, (...)