country:macédoine

  • Questions d’#identité dans les #Balkans du XXe siècle

    L’ensemble de ce numéro est consacré à des articles nés de colloques, de varia ou des comptes rendus tous liés à des phénomènes humains. La première partie est axée sur les témoignages, témoignages de femmes résistantes ou déportées pendant la décennie 1940 dans les Balkans, des existences jetées par l’histoire dans des situations exceptionnelles, un « Malgré-nous » mosellan qui se retrouve dans les montagnes albanaises, une paysanne roumaine jetée en Sibérie, une jeune fille contrainte à « prendre la montagne » puis à rejoindre l’URSS avant de réussir à retrouver la France, des femmes qui « choisissent » la collaboration horizontale en Serbie... Nous retrouvons dans une seconde partie les questions identitaires en particulier à Chypre et en Macédoine avec des textes rares sur la République de Chypre du Nord et l’imbroglio identitaire macédonien du XXe siècle.

    Éditorial

    Joëlle Dalègre
    Questions d’identité dans les Balkans du XXe siècle… [Texte intégral]

    Narrations de soi, récits littéraires et identité

    Maria Thanopoulou
    Mémoire de la #survie et survie de la #mémoire [Texte intégral]
    Mémoire orale de la Seconde Guerre mondiale en #Grèce
    Memory Survival and Survival of Memory, Oral Memory of WWII in Greece
    Alexandra Vranceanu Pagliardini
    Du Journal de #Mihail_Sebastian au Retour du #hooligan : une vie de #Norman_Manea [Texte intégral]
    L’évasion dans la république des lettres
    From Mihail Sebastian’s Journal 1935-1944 : The Fascist Years to Norman Manea’s The Hooligan’s Return : A Memoir : the Escape to the Republic of Letters
    De la Jurnalul lui Mihail Sebastian la Întoarcerea huliganului de Norman Manea : evadarea în republica literelor
    Evelyne Noygues
    Le périple en #Albanie d’un « Malgré-nous » mosellan [Texte intégral]
    The trip in Albania of one “Malgré-nous” from Moselle
    Udhëtimi në Shqipëri e një « Malgré-nous » mosellan
    Hélène Lenz
    #Déportation d’une famille paysanne roumaine en #Sibérie (1941-1945) [Texte intégral]
    Deportation in Siberia of a Rumanian Peasant Family (1941-1945)
    Primele etape ale deportării în Siberia a unei familii de țărani din Bucovina în 1941
    Katina Tenda‑Latifis
    Témoignage : #Katina_Tenda‑Latifis [Texte intégral]
    Partisane, exilée, exportatrice de vins grecs et écrivain
    Testimony : Katina Tenda Latifis, Partisan, Exiled, Greek Wines Exporter and Writer
    Odette Varon‑Vassard
    Voix de #femmes [Texte intégral]
    Témoignages de jeunes filles juives grecques survivantes de la #Shoah
    Women’s Voices : Testimonies of Greek Jewish Women Who Survived the Shoah
    Γυναικείες φωνές : Μαρτυρίες Ελληνοεβραίων γυναικών που επέζησαν από τη Shoah
    Loïc Marcou
    La Shoah à #Salonique dans l’œuvre de l’écrivain #Georges_Ioannou [Texte intégral]
    The Holocaust in Salonika in the Work of the Writer Georges Ioannou
    Το Ολοκαύτωμα στη Θεσσαλονίκη στο έργο του συγγραφέα Γιώργου Ιωάννου
    Nicolas Pitsos
    Les noces de sang macédoniennes ou comment marier fiction et histoire dans le roman Que demandent les barbares de #Dimosthénis_Koúrtovik [Texte intégral]
    Macedonian Bloody Wedding or How to Match Fiction and History in Dimosthenis Kurtovic’s Novel What the Barbarians are Looking For
    Ο ματωμένος Μακεδονικός γάμος ή πώς παντρεύονται μυθοπλασία και ιστορία στο μυθιστόρημα Τι ζητούν οι βάρβαροι του Δημοσθένη Κούρτοβικ

    Discours politique, historiographie et identité

    Christina Alexopoulos
    Nationalisme d’État, #répression des #minorités linguistiques et revendications identitaires [Texte intégral]
    Le cas du #macédonien dans la Grèce des années 1930 et 1940
    State Nationalism, Repression of Linguistic Minorities and Identity Claims : the Case of the Macedonian Language in Greece during the 30’ and 40’
    Isabelle Dépret
    #Islam hétérodoxe et #christianisme en Grèce [Texte intégral]
    Tabous, #identités_religieuses et #discours nationaux
    Heterodox Islam and Christianism in Greece : Taboos, Religious Identities and National Discourse
    Ετερόδοξο Ισλάμ και Χριστιανισμός στην Ελλάδα : Ταμπού, θρησκευτικές ταυτότητες και εθνικός λόγος
    Ljubinka Škodrić
    Intimate Relations between Women and the German Occupiers in Serbia 1941-1944 [Texte intégral]
    Relations intimes entre des femmes et des occupants allemands en #Serbie, 1941-1944
    Alexandre Lapierre
    Identité nationale et relations communautaires à travers l’œuvre poétique de #Kóstas_Montis [Texte intégral]
    National Identity and Communities Relations through the Poems of Costas Montis
    Mathieu Petithomme
    Mémoire et politique à #Chypre_du_Nord [Texte intégral]
    Les usages des #célébrations_patriotiques et des #manuels_scolaires par le #nationalisme turc
    Memory and Politics in Northern Cyprus : Patriotic Celebrations and School Textbooks as used by Turkish Nationalism
    Η Μνήμη και τα πολιτικά στην Βόρεια Κύπρο : Πατριωτικές τελετές και σχολικά εγχειρίδια όπως χρησομιποιούνται από τον τούρκικο εθνικισμό
    Mathieu Petithomme
    Système partisan et évolution des clivages politiques à Chypre du Nord (1974-2014) [Texte intégral]
    Party System and Evolution of the Political Cleavages in Northern Cyprus (1974-2014)
    Κομματικό σύστημα και εξέλιξη των πολιτικών διαιρέσεων στην Βόρεια Κύπρο (1974-2014)

    http://ceb.revues.org/8064
    #revue #Chypre #littérature
    via @ville_en

  • Report: Western Balkans route not closed, just diverted via Bulgaria

    A report by a German think tank reveals the deficiencies of the deal with Turkey to stem the flow of refugees to Europe. Migration is on the menu of the two-day summit starting today (22 June).

    https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/report-western-balkans-route-not-closed-just-diverted-via-bulgaria
    #route_des_balkans #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #Bulgarie #rapport #refoulements #push-back #statistiques #chiffres

    Lien vers le rapport:
    The EU-Turkey Refugee Deal and the Not Quite Closed Balkan Route


    http://library.fes.de/pdf-files/bueros/sarajevo/13436.pdf
    #accord_UE-Turquie #Turquie #Grèce #nouvelle_route_des_balkans
    cc @i_s_

    • Bloqués en Serbie : les réfugiés perdus de la « route des Balkans »

      Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.

      Certains ont déjà essayé dix fois, quinze fois, de passer en #Hongrie, la porte d’entrée de l’espace Schengen. « La nuit, nous jetons des tissus sur les barrières de barbelés », poursuit Rauf. Ces tentatives répétées, les migrants ont fini par leur donner un nom : « #le_jeu ». Celui du chat et de la souris avec les forces de police qui patrouillent nuit et jour de l’autre côté de l’immense mur qui ceinture la frontière. La plupart se font vite rattraper. Au programme : prise d’identité et renvoi en Serbie, non sans un tabassage quasi systématique.
      #murs #barrières_frontalières #frontières

      C’est une ferme abandonnée, cachée derrière un bois touffu, au milieu de la plaine de Voïvodine, tout au nord de la Serbie, à quelques centaines de mètres de la frontière hongroise. Une cinquantaine de jeunes hommes vivent ici, s’entassant dans des pièces aux fenêtres depuis longtemps disparues. L’hiver, les températures descendent la nuit sous les – 10 °C.
      Pour se réchauffer, les migrants font brûler du bois et de vieux plastiques et entassent autant de couvertures qu’ils le peuvent. Rauf, originaire du Pendjab, n’a que 15 ans, mais cela fait plus d’un an qu’il est sur la route. « J’ai traversé le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie », explique-t-il. Son objectif ? Rejoindre Paris, où son père est installé.

      « Depuis plus d’un an, nos médecins et nos infirmières entendent les mêmes histoires décrivant des hommes battus et humiliés », détaille Stéphane Moissaing, le directeur de la mission de Médecins sans frontières (MSF) en Serbie. « La Hongrie, la Croatie, mais aussi la Bulgarie utilisent intentionnellement la #violence pour dissuader les migrants de demander l’asile dans l’Union européenne. Cela ne les décourage pas, mais cela leur cause de sérieux dégâts physiques, les rendant plus vulnérables encore », s’indigne-t-il.
      #vulnérabilité

      Une équipe mobile de MSF passe une fois par semaine dans les bois proches de la frontière. « Nous soignons des grippes, des infections respiratoires et intestinales, des maladies de peau dues aux mauvaises conditions d’hygiène, mais aussi les blessures provoquées par les coups et les morsures des chiens et des policiers », explique Iva, la doctoresse serbe de l’équipe. Autour de #Subotica, entre #Horgoš et #Bački_Vinogradi, ils sont plusieurs centaines à survivre dans les carcasses d’anciennes fermes, se regroupant par nationalités.
      Ce matin ensoleillé de janvier, l’ambiance est pourtant détendue. L’ONG allemande Rigardu a installé un camion-douche et un « salon de beauté », permettant aux migrants de se raser ou de se couper les cheveux. Au sol, des téléphones sont en train de se recharger, branchés sur le groupe électrogène apporté par les volontaires. Pour franchir la frontière, il est essentiel de compter sur les #passeurs : deux sont présents, négociant sans se cacher leurs services avec ceux qui ont un peu d’argent. Ils demandent 300 à 400 euros par personne, largement redistribués en pourboire à des policiers hongrois de connivence. En revanche, la police serbe est invisible et tolère le campement de migrants, à l’écart des villes.
      #violences_policières

      Selon Stéphane Moissaing, 1 000 à 1 500 migrants pénétreraient chaque mois en Serbie, majoritairement depuis la Macédoine et la Bulgarie, et autant en sortiraient. Depuis la fermeture officielle de la « route des Balkans », en mars 2016, les voies de passage demeurent globalement les mêmes, malgré le renforcement des moyens des polices locales et de ceux de #Frontex. En 2015 et 2017, le budget de l’agence européenne a été multiplié par deux, passant de 143 à plus de 280 millions d’euros.
      Pour déjouer ces mesures de sécurité, certains migrants tentent alors d’ouvrir de nouvelles routes. En 2017, 735 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en #Bosnie-Herzégovine, huit fois plus que l’année précédente, dont la moitié à proximité de la frontière avec la Serbie. Et la tendance semble s’accélérer : plus du quart de ces arrestations ont eu lieu en décembre. « Ce sont les plus pauvres, ceux qui n’ont plus les moyens de se payer des passeurs, qui essaient de contourner l’obstacle hongrois par le sud, continue Stéphane Moissaing. Le phénomène reste pour l’instant marginal, mais l’on ne sait pas ce qu’il adviendra au printemps, quand les flux repartiront à la hausse. »
      Selon les données du Haut-Commissariat aux réfugiés, 4000 autres personnes sont hébergées dans des camps gérés par le gouvernement serbe, un chiffre stable depuis des mois. Celui d’#Obrenovac, dans la grande banlieue de Belgrade, n’accueille que des hommes seuls, dont 17 mineurs. Au dernier comptage, ils étaient 737, dont 235 Afghans et 395 Pakistanais, suivis par un impressionnant patchwork de nationalités : Algériens, Marocains, Népalais, Indiens, Somaliens, etc.
      À Obrenovac, les responsables du centre font visiter la salle de sport, le foyer, la petite école, qui offre des cours d’anglais, de serbe et de mathématiques aux mineurs. Les résidents peuvent circuler librement, se rendre en ville en déclarant leur sortie. Les conditions sont correctes, mais la promiscuité qui se prolonge finit par exaspérer. En novembre dernier, le camp a été le théâtre d’une bataille rangée impliquant plusieurs centaines de personnes, principalement des Afghans et des Pakistanais. Une autre bagarre a éclaté le 23 janvier. Miloš, un employé du Commissariat serbe aux réfugiés, résume le problème à une histoire « d’excès d’hormones entre jeunes adultes ». La très grande majorité de ces hommes ont entre 20 et 30 ans.
      Certains sont bloqués depuis plus de deux ans.
      #attente

      Beaucoup de migrants refusent de loger dans le centre, par peur d’être identifiés et de devoir donner leurs empreintes digitales. « Ceux-là, s’ils veulent bénéficier des services du centre, il faut qu’ils s’enregistrent », poursuit le jeune homme, qui a déjà travaillé dans d’autres camps, « plus calmes, où il y a des familles ». C’est aux abords du centre que les passeurs concluent leurs affaires, et la police s’accommode des allers-retours fréquents avec les squats permettant le passage clandestin de la frontière.
      Milica, également employée par le Commissariat serbe, s’occupe surtout des mineurs. « Certains restent prostrés. Ils ont tous essayé de franchir la frontière de nombreuses fois, ils ont été battus, refoulés. Beaucoup ont été renvoyés de Hongrie ou de Croatie. Ils ont perdu tout #espoir, et la perspective d’un retour au pays serait la fin de leur rêve, la reconnaissance de leur échec. » Pour les volontaires des ONG, le principal problème reste le désœuvrement. « Ils reçoivent trois repas par jour et prennent des douches chaudes, mais ne font rien de leur journée. Comment vivre comme cela durant des mois ? », s’interroge l’un d’eux.
      Idriss, 23 ans, étudiait le droit à Alger. Il a décidé de prendre la route voilà 18 mois à cause de « problèmes » qu’il ne préfère pas détailler. Il a d’abord gagné la Turquie, où il a brièvement travaillé, avant de s’engager sur la route des Balkans. Le jeune homme passe l’hiver à Obrenovac pour reprendre des forces. La poursuite du voyage dépendra de sa capacité de rassembler assez d’argent pour traiter avec les passeurs.
      À la frontière avec la Croatie, près de #Šid, environ 150 personnes vivent dans les bois qui jouxtent le Centre d’accueil, certaines depuis plus d’un an. Ils sont algériens pour la plupart, mais il y a aussi des Afghans et des Marocains. Ces jeunes hommes préfèrent rester dans la « #jungle », considérant que faute d’être syriens ou irakiens, ils n’ont aucune chance d’obtenir l’asile en Serbie et qu’un séjour dans un camp officiel ne ferait que retarder leur objectif : rejoindre un pays riche de l’Union européenne.
      #campement

      Sava, un autre employé du Commissariat, lui-même réfugié serbe chassé de la Krajina croate en 1995, lance : « Nous, les Serbes, savons ce qu’être réfugié veut dire. Nous considérons les migrants comme des êtres humains, ils sont bien mieux traités chez nous que chez vous, à Calais. » Sa supérieure surenchérit : « Tous les problèmes viennent des camps sauvages que dressent des anarchistes payés par l’Union européenne… Ils manipulent les migrants, alors que leur seul but est de récupérer des subventions ! » Les 25 et 26 décembre dernier, plusieurs dizaines de migrants ont entrepris un sit-in dans les champs qui séparent Serbie et Croatie, aux abords de la localité de #Tovarnik, avant d’être évacués par la police serbe, qui les a conduits vers des camps, comme celui d’Obrenovac.

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes. « La route des Balkans fonctionne toujours », explique Stéphane Moissaing. « L’UE s’accommode de ces flux, pourvu qu’ils restent discrets. » Les chiffres restent en effet bien éloignés de ceux de 2015. « Pour sa part, ajoute l’humanitaire, Belgrade essaie de concentrer les gens dans les #camps, alors que certaines familles sont bloquées dans le pays depuis deux ans. »

      En ce moment, MSF tente de mettre sur pied un programme de relogement dans des appartements vides, mais les autorités serbes ne cachent pas leurs réticences. L’inscription de quelques enfants de réfugiés dans des écoles de la banlieue de Belgrade à l’automne dernier relevait avant tout d’une bonne opération de communication. Et deux demandes d’asile seulement ont été acceptées par les autorités serbes en 2017. Même les migrants employés par les ONG présentes en Serbie ne parviennent pas à l’obtenir.
      Pour les autorités serbes, le calcul est gagnant de tout point de vue. Belgrade démontre son empressement à jouer le rôle de gardien des frontières européennes. Cela sert de monnaie d’échange au président Aleksandar Vučić, tout en lui assurant un joli pactole. Quant au flux minime de ceux que les passeurs parviennent à faire pénétrer en Hongrie ou en Croatie, il ne sert qu’à faire tenir l’ensemble du système.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/260218/bloques-en-serbie-les-refugies-perdus-de-la-route-des-balkans

      Je copie-colle ici un passage de l’article, qui met en avant le #business de l’#accueil des réfugiés :

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes.

    • ON THE BALKAN ROUTE : PERNICIOUS EFFECTS OF E.U. ANTI-MIGRATION POLICIES

      The “Balkan route” refers to a migration route that links Turkey to Western Europe. In 2015, Hungary, Macedonia and Croatia unilaterally closed their borders, while in 2016 the EU signed an agreement with Turkey aimed at putting an end to migrant crossings of the Aegean Sea. These uncoordinated migration and containment policies led to an encampment situation in Greece and Serbia.


      http://www.noria-research.com/balkan-route-pernicious-effects-e-u-anti-migration-policies
      #encampement

      Et le reportage photo :


      http://www.noria-research.com/on-the-balkan-route
      #photographie

    • Réfugiés : la Bulgarie veut fermer les frontières des Balkans

      Le projet a été révélé mardi par Reuters. En pleine préparation du sommet européen des 28-29 juin, l’UE envisagerait la création de « hotspots » installés dans les pays à ses frontières. Les Balkans, qui font face à une forte hausse des arrivées, sont en première ligne, et le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, réclame la fermeture des frontières.

      Une semaine après la polémique de l’Aquarius, voilà qui risque de susciter de vifs débats, d’autant que le nombre de passes irréguliers est en forte hausse depuis le printemps. Cette information qui a fuité vient en tout cas confirmer les propos tenus un peu plus tôt par le Premier ministre bulgare, dont le pays tient la présidence tournante de l’UE jusqu’au 30 juin. Boïko Borissov a appelé les États membres à « fermer [leurs] frontières » à tous ceux qui ne passent pas par les postes de contrôle autorisés.

      « La Bulgarie a traversé (la crise des réfugiés, NDLR) ; sans trop parler, sans trop se plaindre. Nous avons sécurisé notre frontière avec la Turquie en posant (dès la fin 2013, NDLR) des grillages (https://www.courrierdesbalkans.fr/bulgarie-des-grillages-et-des-barbeles-pour-arreter-les-migrants), en déployant des forces de police supplémentaires et des gardes-côtes. Je vais donc recommander un compromis au Conseil européen : de la prévention, incluant la fermeture de toutes les frontières de l’UE », a-t-il déclaré. « Pourquoi l’Europe doit-elle être un terrain sans clôture ? », a-t-il ajouté, prenant les États-Unis comme exemple.

      Si Boïko Borissov vante sa politique vis-à-vis des migrants, Amnesty International rappelle dans son dernier rapport de février 2018 qu’elle a été mise en œuvre au prix de « nombreux recours excessifs à la force et de vols par la police aux frontières ».

      La déclaration du Premier ministre bulgare s’inscrit dans la lignée de la position du Chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays va reprendre la présidence tournante de l’UE après la Bulgarie le 1er juillet prochain. Il a fait du « combat contre l’immigration illégale » sa priorité.

      Elle s’inscrit également dans le contexte où la route des migrants jusqu’à l’UE passe de plus en plus par les Balkans, via l’Albanie, la Bosnie et le Monténégro, qui s’apprête à demander un « accord de statut » auprès de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour bénéficier de son aide dans la gestion de ses frontières.

      Mais c’est en Bosnie-Herzégovine que la situation est particulièrement tendue. Lundi après-midi, plus de 200 migrants qui étaient basés à Velika Kladuša ont tenté collectivement de franchir la frontière croate. Ils ont été bloqués par la police au poste de Maljevac. Cet épisode fait suite à l’agression au couteau qui a provoqué la mort d’un ressortissant marocain vendredi 15 juin à Velika Kladuša. Les migrants s’estiment en danger et demandent à pouvoir passer en Croatie.

      Depuis janvier 2018, plus de 6000 personnes ont traversé la Bosnie-Herzégovine. La semaine dernière, le directeur du Service des étrangers de Bosnie, Slobodan Ujić, a mis en garde que si l’Autriche et la Slovénie fermaient leurs frontières aux migrants, la Bosnie-Herzégovine serait forcée de fermer ses propres frontières avec la Serbie et le Monténégro.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Migrants-Pourquoi-l-Europe-doit-elle-etre-un-terrain-sans-cloture

  • Pourquoi reste-t-on si longtemps un étranger en Suisse?

    La Suisse est l’un des pays qui compte la plus forte proportion d’étrangers sur son sol. Près de 40% d’entre eux sont pourtant nés en Suisse ou y résident depuis plus de 20 ans. swissinfo.ch dresse le profil de ces étrangers installés de longue date au sein de la Confédération.

    Les nationalités italienne, turque et de l’ex-Yougoslavie (Croatie, Bosnie-et-Herzégovine, Serbie, Macédoine et Kosovo) sont celles qui figurent en tête de liste des étrangers nés ou établis en Suisse depuis plus de 20 ans. 60% ou plus des ressortissants de ces pays sont nés ou établis en Suisse depuis plus de 20 ans.


    http://www.swissinfo.ch/fre/immigration-et-naturalisation_pourquoi-reste-t-on-si-longtemps-un-%C3%A9tranger-en-suisse-/43272496

    #immigration #migrations #Suisse #naturalisation #étrangers #statistiques #chiffres #infographie #visualisation

  • Qui veut la guerre en #Macédoine ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290417/qui-veut-la-guerre-en-macedoine

    Jeudi après-midi, des gros bras du parti nationaliste se sont introduits dans le Parlement macédonien. Une centaine de personnes a été blessée, dont dix députés, avant que les unités spéciales de la police n’évacuent le bâtiment. Après des mois de crise politique, la Macédoine va-t-elle sombrer dans la guerre civile, au risque d’entraîner tous les #balkans ?

    #International

  • Il gagne un voyage dans l’espace mais ne peut pas circuler librement sur Terre · Global Voices en Français
    https://fr.globalvoices.org/2017/04/13/208838

    Hussain Manawer se fait si souvent arrêter qu’il pense être maudit. Il a été interrogé dans bon nombre d’aéroports, de Los Angeles à la Macédoine, mais plaisante qu’on ne l’arrête plus maintenant qu’il est connu de tous.

    #portrait #santé_mentale #poésie #frontières

  • #Pollution en #Macédoine : à #Bitola, alerte aux #métaux_lourds

    Arsenic, cobalt, zinc, cuivre, fer, mercure... Selon une récente étude environnementale, la zone autour de la centrale thermique REK Bitola (sud-ouest de la Macédoine) contient de fortes concentrations de métaux lourds et radioactifs, provoquant des maladies parmi la population exposée.


    https://www.courrierdesbalkans.fr/Bitola-presence-de-metaux-lourds-dans-l-air-et-les-sols
    cc @albertocampiphoto

  • HCR | Les risques augmentent pour les réfugiés et migrants tentant de se rendre en Europe

    Après la “fermeture” de la route des Balkans et la déclaration commune UE-Turquie de mars 2016, le nombre de personnes atteignant la Grèce via la Méditerranée a rapidement chuté. Depuis, la Méditerranée centrale, entre l’Afrique du Nord et l’Italie, est devenue la voie d’accès principale à l’Europe. Concernant les tendances observées pour les arrivées en Italie, les principales nationalités qui arrivaient en Grèce ne se sont pas reportées en nombre significatif sur l’itinéraire de la Méditerranée centrale.

    Au total, quelque 181’436 personnes sont arrivées en Italie par la mer en 2016, dont 90% par bateau en provenance de la Libye. Parmi ces arrivants en Italie en 2016, il y a des personnes qui requièrent une protection internationale, ainsi que des migrants en quête d’une vie meilleure et des victimes de la traite d’êtres humains. Les Nigérians (21%) et les Érythréens (11%) sont les deux groupes de nationalités les plus importants parmi les arrivants. Une autre particularité marquante est le nombre croissant d’enfants non accompagnés et séparés qui font le voyage : plus de 25’000 en 2016. Ils représentaient 14% des nouveaux arrivants en Italie et leur nombre a plus que doublé par rapport à l’année précédente.

    La traversée vers l’Italie est particulièrement dangereuse et le nombre de décès recensés en mer Méditerranée en 2016 a dépassé celui de toutes les années précédentes. Sur les 5096 réfugiés et migrants portés disparus ou morts en mer l’année dernière, 90% avaient fait la traversée vers l’Italie par la mer, ce qui représente un décès pour 40 personnes effectuant la traversée.

    Le rapport montre également qu’au cours de la dernière partie de 2016, davantage de personnes ont rejoint l’Europe via l’ouest de la Méditerranée, soit en traversant ce bras de mer depuis le Maroc et l’Algérie vers l’Espagne, soit en entrant dans les enclaves espagnoles de Melilla et de Ceuta.

    Les départs depuis la Turquie via l’est de la Méditerranée se sont poursuivis dès avril, mais en nombres nettement inférieurs. La plupart d’entre eux ont effectué la traversée vers la Grèce, mais certains ont également traversé les frontières terrestres vers la Grèce et la Bulgarie, ou encore vers Chypre par la mer. Ceux qui empruntent cette voie sont nombreux à avoir besoin de protection. En 2016, 87% des personnes arrivées en Grèce par la mer étaient issues des dix principaux pays générateurs de réfugiés.

    Il en est de même pour ceux ayant continué à emprunter la route de l’ouest des Balkans. En Serbie par exemple, 82% des arrivants viennent d’Afghanistan, d’Iraq et de Syrie et la moitié d’entre eux sont des enfants, dont 20% sont non accompagnés, et leur nombre a cependant baissé depuis avril 2016. Comme l’indique le rapport, par suite du renforcement des restrictions aux frontières, ils sont nombreux à faire appel à des passeurs, s’exposant ainsi aux risques élevés qui sont à l’origine de plusieurs décès en 2016.

    Selon l’étude du HCR, des dizaines de milliers de personnes ont apparemment été refoulées par les autorités aux frontières de l’Europe, notamment en Bulgarie, Croatie, Grèce, Hongrie, Serbie, Espagne, et dans l’Ex-République yougoslave de Macédoine ; de nombreux rapports évoquent des cas de violences et d’abus ayant pour but de dissuader toute autre tentative d’entrée.

    Le HCR a par ailleurs reçu des informations très préoccupantes sur des cas d’enlèvement de réfugiés et de migrants, sur leur détention contre leur gré pendant plusieurs jours, sur des cas d’abus physiques et sexuels ainsi que des cas de torture et d’extorsion perpétrés par des passeurs et des bandes de criminels à plusieurs endroits le long des principaux itinéraires.

    « Ce rapport montre clairement que l’absence de voies d’accès régulières et sures pousse les réfugiés et les migrants à prendre d’énormes risques pour essayer de se rendre en Europe, y compris pour ceux qui veulent simplement rejoindre des membres de leur famille », a déclaré Vincent Cochetel, Directeur du bureau Europe du HCR.


    https://asile.ch/2017/03/12/hcr-risques-augmentent-refugies-migrants-tentant-de-se-rendre-europe
    #risques #asile #migrations #mortalité #Italie #Grèce #réfugiés #Melilla

    #abus_sexuels, Ceuta, #décès, #frontières, #Grèce, #Italie, #Méditerranée, #mineur_non_accompagné, #passeur#, #refoulement, #routes_migratoires, #Serbie, #traite, #voies_légales #itinéraires_migratoires #rapport

  • Pour une #Société_civile indépendante et active en #Macédoine
    https://www.taurillon.org/pour-une-societe-civile-independante-et-active-en-macedoine

    Ces dernières semaines, le parti au pouvoir VMRO-DPMNE a accentué ses attaques contre la société civile en Ex-République yougoslave de Macédoine. #JEF Macédoine et JEF Europe ont été directement visés par ces attaques, en particulier à travers le prétendu mouvement Stop Opération Soros (SOS).

    #Fédéralisme

    / JEF, Macédoine, Citoyenneté, Société civile

    #Citoyenneté

  • • L’hiver « dans le pire des camps de migrants en Europe »
    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/l-hiver-dans-le-pire-des-camps-de-migrants-en-europe

    Cela fait presque un an que la « route des Balkans » a officiellement fermé. Pourtant, chaque mois, 900 personnes entrent en Serbie via la Bulgarie ou la Macédoine, dont un tiers de mineurs non accompagnés. La Serbie compte aujourd’hui dix-huit camps de transit, accueillant 7400 migrants. Après avoir souvent subi des violences physiques de la part des forces de l’ordre, ils doivent y affronter des conditions effroyables.

    Photo : Marija Jankovic. Texte : Philippe Bertinchamps

    #photographie #balkans #migrant

  • TEDx Champs Elysées Salon | Le pouvoir des mots
    http://asile.ch/2017/02/01/tedx-champs-elysees-salon-pouvoir-mots

    Jean-François Dubost est juriste et responsable du Programme Protection des populations à Amnesty International France. Il est intervenu à TEDx Champs Elysées Salon, un événement qui a eu lieu à Paris en juin 2016, en rappelant un panorama des mots qui parlent d’exil.

    • Les conflits au #Kosovo ou au #Timor sont d’autres exemples de l’imbroglio sémantique et juridique auquel conduit une division du monde instable et contestée. Ainsi, en droit, les exilés du Kosovo étaient des déplacés si la fuite les avait conduit dans des républiques dépendant de la fédération yougoslave (Monténégro) mais des réfugiés s’ils avaient franchi la frontière de cette dernière pour atteindre des pays souverains tels que l’Albanie ou la Macédoine.
      Quelques mois plus tard, après que la situation se fut radicalement inversée, ce fut au tour des populations serbes du Kosovo exilées vers la Serbie de prendre le statut de déplacées. Quant aux Kosovars qui ne sont pas encore retournés chez eux - ceux qui ont pu atteindre des pays européens plus lointains par exemple- leur statut de réfugiés « réinstallés » ne conserve de légitimité que le temps du conflit. La paix revenue, ils sont appelés à le perdre. (Cambrézy, 2001 : 45)

      Disons enfin que « réfugié » et « déplacé » ne sont pas des catégories exclusives dans le temps. On peut envisager que des populations d’abord déplacées choisissent ensuite de chercher un refuge hors des frontières de leur pays. Dans un sens inverse, il est fréquent que des réfugiés de retour dans leur pays d’origine ne retrouvent ni leur domicile ni leur région d’origine. De ce fait, considérer les réfugiés comme une catégorie parfaitement définie, strictement étanche et totalement indépendante des autres catégories de migrants tels que le déplacés ou les immigrés n a aucun sens. Car, si la distinction est essentielle sur le plan du droit international, celle-ci l’est beaucoup moins dans la pratique et dans la vie quotidienne des populations. Il existe des réfugiés sans statut de réfugié ; des déplacés qui, lorsqu’ils auront franchi la frontière, deviendront des réfugiés ; des réfugiés qui, une fois rapatriés, deviennent des déplacés ; des réfugiés qui, pour des raisons économiques, font le choix de rester dans le pays d’accueil et deviennent des immigrés. (Cambrézy, 2001 : 46-47)

      Tiré du livre « Réfugiés et exilés. Crise des sociétés, crise des territoires », dont il est possible de trouver une recension ici :
      http://journals.openedition.org/cybergeo/833

  • #Macédoine : la route vers l’Union Européenne est encore longue
    http://www.taurillon.org/macedoine-la-route-vers-l-union-europeenne-est-encore-longue

    L’année 2017 pourrait être marquante pour la relation entre l’Union européenne et l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM). Vingt ans exactement après la signature du tout premier traité entre ces deux partis, la Macédoine compte bien entreprendre les négociations pour son adhésion à l’UE. Cette volonté de rejoindre les institutions européennes avait été affirmée plusieurs fois, mais ce n’est qu’en 2005 que le pays a obtenu le statut de pays candidat. Si les rapports rendus les années suivantes étaient globalement positifs, rendant compte d’efforts sur le plan politique, juridique et social, la Macédoine semble aujourd’hui faire du surplace, voire subir une régression autoritaire qui remet en cause son intégration dans les organisation internationales.

    Actualités

    / Macédoine, #Démocratie, (...)

    #Corruption #Élections

  • Croatie, Serbie : le scandale des « déportations illégales » de demandeurs d’asile

    La Croatie ne respecte pas les droits des demandeurs d’asile et les renvoie de force de l’autre côté de la frontière, en Serbie, dénonce Human Rights Watch dans un rapport publié le 20 janvier. Et la Serbie les expulse en Macédoine ou en Bulgarie.

    Depuis novembre 2016, dix réfugiés afghans, dont deux enfants non-accompagnés, ont témoigné à Human Rights Watch (HRW) avoir été violemment déportés en Serbie sans avoir pu soumettre de demande d’asile. Neuf d’entre eux ont été battus par la police croate qui leur a confisqué leur argent et leurs téléphones portables. Des traitements « indignes d’un État de l’UE », accuse Lydia Gall, chercheuse à HWR. « Les autorités à Zagreb doivent s’assurer que leurs agents font leur devoir en protégeant les demandeurs d’asile et ne les renvoient pas de force en Serbie. »

    Des refoulements violents de Croatie en Serbie ont déjà été documentés dans le passé. Repousser brutalement hors de ses frontières des demandeurs d’asile est contraire aux lois d’asile de l’UE, à sa Charte des droits fondamentaux et à la Convention internationale relative au statut des réfugiés, rappelle HRW.

    D’autant que la Serbie n’est pas considérée par l’UNHCR comme un pays « sûr » pour les demandeurs d’asile. En cause, notamment, ses structures d’accueil inadéquates et l’absence de protection pour les mineurs non-accompagnés. Elle est en outre accusée, comme la Croatie, de « pushbacks ».

    « En novembre en particulier, des bus transportant des demandeurs d’asile et migrants de Subotica (nord) au camp de Preševo (sud) ont été détournés et ont abandonné 40 personnes de l’autre côté de la frontière, en Macédoine », a indiqué Lydia Gall. Selon le Centre pour les droits humains, à Belgrade, entre 700 et 1000 réfugiés, la plupart irakiens et syriens, ont été illégalement déportés en Macédoine et en Bulgarie depuis septembre 2016.

    Le 17 décembre 2016, les sept membres d’une famille syrienne, tous demandeurs d’asile en Serbie, en route vers le camp de Bosilegrad, près de la Bulgarie, ont été conduits par des hommes en uniforme de l’autre côté de la frontière et « lâchés » dans les collines, la nuit, par des températures de -11°C. Cette famille a prévu de porter plainte auprès de la Cour constitutionnelle serbe et de la Cour européenne à Strasbourg.

    En 2016, 574 demandes d’asile ont été déposées en Serbie par une majorité d’Afghans, d’Irakiens et de Syriens : 19 d’entre eux ont reçu le statut de réfugié et 23 une protection subsidiaire.

    www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/croatie-serbie-le-scandale-des-deportations-illegales-de-demandeurs-d-asile.html

    #push-back #refoulement #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Serbie

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 23 janvier 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13075-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, lundi 23 janvier, très peu de titres ce matin, je vous laisse donc découvrir les informations du jour

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    23.01.2017

    Vignettes Crit’Air : la région parisienne teste la circulation différenciée (France Tv Info.Fr)

    Moment détente :

    Divers :

    Moment détente :

    Actualités internationales :

    23.01.2017

    Theresa May : première invitée du président Trump (France Tv Info.fr)

    Mouvement massif anti-Soros en Macédoine : Stop Opération Soros (SOS) (Conscience du peuple)

    High-Tech :

    Sciences :

    23.01.2017

    Concentrez-vous ! Se rappeler de ses rêves est un moyen de développer sa créativité (Atlantico.fr)

    Informatique :

    20 Minutes par jour :

    Sécurité :

    Dossiers :

    19.01.2017

    De l’autre côté du périph’ : Saint-Denis, la ville aux deux visages (M6.fr)

    Livres : (...)

    #En_vedette

  • Qui finance le mouvement pourpre contre Trump ? Tout le monde prétends que c’est spontané mais hélas le fait est connu Georges Soros contrôle les réseaux ou plateformes Indymédia, MovOn.org et ceux des antifa, anars les preuves enquêtes : http://nytlive.nytimes.com/womenintheworld/2017/01/20/billionaire-george-soros-has-ties-to-more-than-50-partners-of-the-w
    http://thefreethoughtproject.com/soros-funding-hiring-anti-trump-protesters
    http://nytlive.nytimes.com/womenintheworld/2017/01/20/billionaire-george-soros-has-ties-to-more-than-50-partners-of-the-w
    Le milliardaire a organisé de nombreuses révolutions dites « de couleurs » partout dans le monde pour y étendre l’influence américaine. Déjà il y a peu en Macédoine un mouvement anti-Soros :
    http://www.neonnettle.com/features/688-massive-movement-to-overthrow-george-soros-explodes-in-macedonia

  • L’Allemagne légalise le cannabis à usage thérapeutique

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-allemagne-legalise-le-cannabis-a-usage-therapeutique_1870682.html

    Les médecins pourront désormais prescrire du cannabis à leurs patients souffrant de « pathologies graves » - cancers, épilepsie, sclérose en plaque - et ne pouvant bénéficier de « thérapies alternatives », selon le texte de la loi.

    L’Allemagne rejoint ainsi les rangs des pays de l’UE qui ont légalisé des produits à base de cannabis : l’Autriche, la Grande-Bretagne, la République tchèque, la Finlande, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, l’Espagne, la Croatie et la Macédoine.

    Les patients allemands pourront se procurer dans les pharmacies et sur ordonnance de l’extrait de cannabis ou des fleurs séchées. Certains pourront aussi commander à l’étranger des dérivés synthétiques du cannabis, comme le dronabinol.

  • Perija : Musique Traditionnelle des Balkans
    http://www.rdwa.fr/Perija-Musique-Traditionnelle-des-Balkans_a6477.html

    R-Dwa : Radio Diois http://rdwa.free.fr/Interview/2016/1380%20Interview%20%5B14.09.16%5D%20Perija.mp3

    Quatre jeunes musiciennes arrivant de Macédoine ont fait un bref arrêt a Die l’été dernier. Elles interprètent des chansons de leur pays, de la musique traditionnelle des Balkans. Des instruments traditionnels, des voies sublimes et des rythmes envoutants nous propulsent immédiatement dans des (...)

  • Macédoine : femmes, ouvrières précaires, interdites de maternité, vite licenciées...

    Dans les entreprises textiles de Macédoine, les contrats de courte durée sont la règle, et quand une travailleuse tombe enceinte, c’est la porte... Le modèle ultra-libéral promu par le gouvernement annule tous les droits sociaux, mais ce même gouvernement prétend pourtant mener une politique nataliste favorable à la famille !

    Par Adela Giorgijoska

    Qu’est-ce qui est le plus désespérant ? L’annonce du licenciement ciblé, le 7 juillet 2016, de dix employées enceintes de l’usine textile de Kriva Palanka, dans le Nord-Est de la Macédoine, ou bien la manière dont les médias ont relayé l’information. « La #grossesse fait perdre leur emploi à dix ouvrières », titrait l’un d’entre eux, mettant l’accent sur le corps des employées et ses fonctions reproductrices, évacuant ainsi du débat la responsabilité des employeurs... Le corps féminin se retrouve au cœur de la discussion, et le débat public porte sur l’intimité et la sphère privée au lieu d’aborder les rapports sociaux, la stratégie gouvernementale de développement ou bien les relations entre employeurs et employés.

    Concrètement, il s’agit dans ce cas de l’usine textile #Veibo, un investissement étranger direct turco-chinois attiré par la politique du gouvernement, dont le but proclamé est de créer un environnement favorable aux affaires. Comment ? Grâce à une modification des lois sur les investissements, le travail et les droits de propriété, « brillant » exemple de la stratégie gouvernementale qui conduit à une surexploitation des travailleurs, qualifiés dans le discours néo-libéral de main d’œuvre « flexible et élastique ». Cette flexibilité, dans le contexte macédonien, ce sont par exemple les directives formant la base juridique pour un salaire minimum mensuel de 101 euros par mois dans des industries telles que le textile, où 96, 8 % des employés sont des femmes. Ces politiques se caractérisent également par des heures supplémentaires pénibles et non rémunérées, des conditions de travail extrêmes, une protection sociale aléatoire et des licenciements comme celui des employées enceintes — toutes choses que l’on justifie par les sacro-saintes « mesures de rigueur ».
    Une main d’oeuvre « élastique et flexible ».......

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/macedoine-femmes-ouvrieres-precaires-interdites-de-maternite-vite

    #théorie_marxiste_du_genre #travail #genre

  • #Macédoine : #femmes, ouvrières précaires, interdites de #maternité, vite licenciées...

    Dans les entreprises textiles de Macédoine, les contrats de courte durée sont la règle, et quand une travailleuse tombe enceinte, c’est la porte... Le modèle ultra-libéral promu par le gouvernement annule tous les #droits_sociaux, mais ce même gouvernement prétend pourtant mener une politique nataliste favorable à la famille !

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/macedoine-femmes-ouvrieres-precaires-interdites-de-maternite-vite

    #travail #licenciements #textile #industrie_textile #grossesse #droits_des_femmes #natalisme

  • Contre les migrants, la #Hongrie matraque à plein

    2 septembre 2016 | Par Philippe Bertinchamps

    Affiches, spots publicitaires à la radio et à la télévision… Tandis que la campagne référendaire bat son plein, pour ou contre la « relocalisation » des migrants en vertu de l’accord européen, des centaines de réfugiés espèrent un jour pouvoir passer les murs de barbelés érigés par Budapest à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. À leurs risques et périls.

    Frontière serbo-hongroise, envoyé spécial.- Ce sont les oubliés de la frontière. Syriens, Afghans, Pakistanais, Algériens, Marocains, Camerounais, Congolais, Maliens… En quarantaine dans des no man’s land entre la Serbie et la Hongrie, ils attendent au pied de la clôture de barbelés de pouvoir entrer dans l’espace Schengen. La liste est longue. L’appel a lieu une fois par jour, mais à n’importe quelle heure. Les familles ont la priorité. Trente personnes sont autorisées à passer dans un tourniquet et à pénétrer dans les « zones de transit » : quinze à Horgos-Röszke, quinze à Kelebija-Tompa. Sur un rempart formé de cinquante-deux conteneurs climatisés, policiers et soldats hongrois montent la garde. Cachés derrière des lunettes de soleil, ils observent le camp en Serbie. Tentes, huttes de branchages et de couvertures pour s’abriter contre le soleil et la pluie. Ce jour-là, à Horgos, on recense 264 personnes, dont 45 femmes et 122 enfants. Des ados jouent au cricket avec une batte taillée dans une planche. Le vent fait voler la poussière. Il est 18 heures, l’heure de la prière. Des hommes ont accompli leurs ablutions. Les ONG humanitaires ont donné les soins, distribué la nourriture, plié bagage.

    La frontière entre la Serbie et la Hongrie © Marija Janković La frontière entre la Serbie et la Hongrie © Marija Janković
    « Saviez-vous que les attaques de Paris ont été commises par des migrants ? Que depuis le début de la crise migratoire le harcèlement sexuel a augmenté ? Que plus de 300 personnes sont mortes en Europe dans des attaques terroristes ? » Panneaux d’affichage, spots publicitaires à la radio et à la télévision… De l’autre côté du rideau de fil de fer, le matraquage bat son plein. Un référendum est prévu le 2 octobre. Les citoyens hongrois devront se prononcer sur l’accueil de 1 294 réfugiés assignés à Budapest, selon l’accord entre les États membres de septembre 2015 ayant abouti à la décision de « relocaliser » par quotas cent soixante mille réfugiés en Europe. « Voulez-vous, oui ou non, que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois sans le consentement du parlement ? » La campagne est enclenchée : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Lire aussi

    Hongrie : la politique du pire de Viktor Orbán Par Antoine Perraud
    « Une question démagogique et populiste », estime Mark Kékesi, professeur de socio-psychologie à l’université de Szeged (sud de la Hongrie) et l’un des fondateurs de l’association de solidarité MigSzol. « Le Premier ministre, Viktor Orban, proclame que l’arrivée de réfugiés musulmans met en péril l’identité chrétienne de l’Europe. Il traite le problème d’un point de vue religieux et dogmatique. C’est devenu une affaire d’État. Toute la communication est centralisée à Budapest. À l’en croire, nous sommes sous le feu roulant de l’ennemi : les migrants du Moyen-Orient et les eurocrates de Bruxelles. Il s’agit bien sûr d’un coup marketing. Grâce à ce référendum, sa cote remonte dans les sondages. Entre-temps, le pays s’enfonce dans une crise grave — hausse du chômage, dégradation de l’enseignement, des soins de santé — et son parti (Fidesz-Union civique hongroise, national-conservateur) est éclaboussé par des scandales de corruption. »

    « Dans les zones de transit, la procédure est parfois très expéditive », témoigne Omi, un Afghan de 17 ans, à Horgos. « Serbian police, no problem ? No problem, very good… » Dans ce cas, la Serbie est un pays sûr. « Go back to Serbia ! » Selon Budapest, dix-huit mille migrants ont traversé la « frontière sud » depuis le début de l’année. Talonné par son opposition qui demande à quoi bon avoir dépensé un million de dollars pour une « passoire », Viktor Orban a déployé les grands moyens. Depuis le 5 juillet, dix mille policiers et soldats patrouillent dans la zone : 175 kilomètres de barbelés coupants surveillés par des drones et des hélicoptères. Miradors, sentinelles… Les contrôles sont fréquents et les « migrants illégaux » qui se font attraper dans un rayon de huit kilomètres après la frontière – mais quel est le tracé précis de cette ligne ? – se font repousser manu militari de l’autre côté de la clôture, à un ou deux pas en deçà de la démarcation entre la Hongrie et la Serbie, sans autre forme de procès. Le 6 juillet, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a dénombré cent vingt expulsions. Le même jour, un pic de sept cents personnes a été enregistré au camp de Horgos, trois fois plus que d’habitude… En une semaine, deux mille cinq cents demandeurs d’asile potentiels ont été refoulés. Les appréhensions ont diminué à vue d’œil : une quinzaine par jour en août, contre cent cinquante en juin. « Seuls ceux qui ne sont pas informés tentent de franchir la clôture, à leurs risques et périls », commente un humanitaire de Médecins sans frontières (MSF).

    Laszlo Toroczkai © Marija Janković Laszlo Toroczkai © Marija Janković
    « Et pourtant, ça ne suffit pas ! » Laszlo Toroczkai est le maire d’Asotthalom, une bourgade agricole de trois mille âmes située entre Tompa et Röszke. Interdit d’entrée sur les territoires serbe, roumain et slovaque à cause de son activisme en faveur des Hongrois d’outre-frontières, ce fils de bonne famille (né Toth), athlétique et bronzé, est également connu pour avoir incendié avec ses troupes de choc la Télévision hongroise lors des émeutes antisocialistes à Budapest en 2006. Fan de Donald Trump, partisan des armes à feu, défenseur des « honnêtes citoyens hongrois », c’est lui le premier qui aurait lancé l’idée d’une barrière frontalière, à l’exemple de la grande muraille États-Unis-Mexique. « Mais la solution n’est pas parfaite, admet-il. Ce qu’il faut, c’est une clôture électrifiée, des projecteurs, des caméras, un système d’alarme… » Son profil Facebook attire plus de quarante mille visiteurs. Les photos qu’il poste de jeunes Afghans et Pakistanais capturés par « ses » gardes champêtres en tenue militaire font un tabac. « Des agents auxiliaires, assure-t-il. Cinq ou six hommes qui dépendent du gouvernement local, encadrés par la police… »

    Zsolt, 38 ans, est un colosse aux muscles d’acier. Un « vrai », un « dur », un « tatoué ». Ancien videur de boîte de nuit, ce géant barbu est préposé depuis deux ans à la garde des propriétés rurales dans la commune d’Asotthalom. « Ce que j’aime, c’est la nature, dit-il. En ville, trop de junkies, trop de dealers. » Son nouveau job : protéger les frontières de l’Europe. Circuler à moto ou à bord d’un gros 4 x 4 dans les chemins sablonneux à l’affût de « migrants illégaux ». Il a fait ses classes en traquant les Albanais du Kosovo, l’hiver 2014-2015, quand un exode massif a vidé ce petit pays, qui venait de fêter les sept ans de son indépendance, de 10 % de la population. « Je travaille en solo. Si je surprends quelqu’un, je le conduis à la police. » Son uniforme paramilitaire n’est pas marqué à son nom, ni à son matricule. En août, il a fait « mauvaise chasse ». En juillet, il a épinglé vingt-cinq proies à son tableau. Avant, entre cinquante et cent… « Parfois, je tombe sur des jeunes entraînés à se battre, avoue-t-il. Là, je suis forcé de recourir à la violence. »

    Zsolt © Marija Janković Zsolt © Marija Janković
    « Des victimes de passages à tabac, nous en recueillons tous les jours, constate un responsable du Commissariat pour les réfugiés en Serbie. Bras cassés, morsures de chiens… La police ouvre une petite porte dans le grillage. On ne sait pas où ni quand. Ils ne préviennent jamais. Qui ? Combien de gens ? Ce matin, il y avait encore deux Kosovars… » Durant les six premiers mois de 2016, la Hongrie a enregistré plus de vingt-deux mille demandes d’asile, dont une majorité déposée par des Afghans (37 %) et des Syriens (15 %). Officiellement, à peine cent individus en situation irrégulière ont été renvoyés en Serbie. Parmi eux, trente-trois Serbes, vingt-six Kosovars et dix-neuf Albanais… Les autres, Syriens, Afghans, Irakiens ou Somaliens, tous ceux dont la demande a été rejetée dans les limbes juridiques des « zones de transit », ne comptent pas.

    « Nous, les Africains, on passe toujours après. Même au camp, on mange les restes. » Basile est camerounais. Il traîne à Horgos depuis le début de l’été, après avoir quitté la Grèce. « Nous étions au nombre de vingt-huit, dont un Camerounais, trois Maliens et un Congolais. Nous avons cisaillé les barbelés et nous sommes entrés en Hongrie, en plein jour. Subitement, trois policiers nous ont interpellés. Les renforts sont arrivés. Ils nous ont pulvérisé du gaz sur le visage, craché dessus et donné des coups de matraque. Nous avons couru et nous sommes repassés par le trou dans le grillage, en nous écorchant les mains. Le frangin congolais a voulu récupérer son sac et ses téléphones. Un policier l’a suivi et a braqué son arme sur lui, comme s’il allait tirer. » Le 13 juillet, Human Rights Watch (HRW) publiait un rapport : « Des gens qui entrent en Hongrie sans autorisation, y compris des femmes et des enfants, ont été violemment battus et renvoyés de force de l’autre côté de la frontière. » À Belgrade, la capitale serbe, MSF a signalé une augmentation des blessés. Le 24 août, pour la première fois, le chef de la police nationale hongroise, Karoly Papp, a reconnu que des « hommes en uniforme » avaient fait subir de mauvais traitements aux réfugiés. Quatre poursuites judiciaires ont été engagées.

    En mars 2016, l’Union européenne a confié à la Turquie la défense de sa frontière extérieure. Or, depuis le « putsch manqué » du 15 juillet, quelque chose a changé. Plus de quatre mille candidats ont débarqué à Chios, Leros, Lesbos, Samos. À peu près soixante mille réfugiés se trouvent dans une quarantaine de camps en Grèce. Beaucoup dorment dehors. Selon le secrétaire d’État à l’immigration, Ioannis Mouzalas, « environ quatre mille » ont refusé de demander l’asile et devraient poursuivre leur route vers l’Europe du Nord.

    © Marija Janković © Marija Janković
    La Bulgarie, qui a érigé une clôture de barbelés sur 130 de ses 259 kilomètres avec la Turquie, a demandé un renfort de trois cents hommes à Frontex. « J’espère que mes collègues européens sont conscients que la Bulgarie et la Grèce risquent d’être confrontées à un énorme problème » si l’accord UE-Turquie venait à être dénoncé, a averti le 12 août le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, soulignant la « vulnérabilité » des deux pays. Selon le ministère serbe de la défense, en juillet-août, plus de trois mille migrants irréguliers ont été interceptés à la frontière avec la Macédoine, où les réseaux mafieux de passeurs ont été réactivés. La Serbie, dont la capacité d’accueil est évaluée à six mille places, compte aujourd’hui quatre mille six cents réfugiés. En Croatie, le ministère de l’intérieur a publié les photos d’un nouveau centre de transit, près de la frontière serbe, d’où les migrants seraient transférés à Zagreb, ou déportés en Serbie. La Slovénie a prévu de consolider sa barrière de barbelés avec la Croatie. À Ljubljana, les consultations entre le gouvernement et les ONG vont bon train, et les centres de réception, fermés en mars, ont rouvert.

    « Maintenant, je ne sais plus quoi faire », soupire Golamat, un Afghan de 29 ans, échoué à Horgos après avoir connu Idomeni et les camps autour de Thessalonique. « J’étais 196e sur la liste, je suis 121e. Ça fait un mois que j’attends. J’ai peut-être vu dix hommes entrer dans la zone de transit, huit en sont ressortis par la petite porte… » Le 26 août, le premier ministre Orban a annoncé à la radio qu’il allait fortifier son arsenal sécuritaire : un second système de défense, « plus robuste », à côté de la « barrière à installation rapide ». Last but not least, on demande des surveillants pour la rentrée : à partir du 1er septembre, trois mille « chasseurs frontaliers » – non pas gardes-frontières – seront recrutés. « Des policiers, des soldats et des armes ! »

    https://www.mediapart.fr/journal/international/020916/contre-les-migrants-la-hongrie-matraque-plein?onglet=full
    #Balkans #asile #migrations #réfugiés #murs #barrières_frontalières #Serbie #frontières #Bulgarie #violence

    • Over the Line. Bulgaria Welcomes Refugees With Attack Dogs and Beatings

      Abdul Bashir was resting when the police dogs came. He and 11 others were in the dense mountainous forest that joins Turkey and Bulgaria. They had just crossed to the Bulgarian side, for the second time in a month, stepping over the low-hanging wire that divides the two countries. The dogs came out of the woods behind them. Abdul Bashir saw one attack a man in his group, biting his shoulder and dragging him across the ground. The man was bleeding.


      https://theintercept.com/2016/11/03/bulgaria-welcomes-refugees-with-attack-dogs-and-beatings

    • Violence at the Hungarian border

      This winter, as temperatures dropped to 20 below zero, the level of violence at Hungary’s border with Serbia increased sharply, with many describing acts that can be only seen as torture. People of all ages, some as young as 13, were beaten, stripped naked and ordered to lie face-down in the mud, snow or water for as long as an hour. Their clothing was taken or destroyed. Water poured down their necks. Eyes pepper sprayed. Batons struck against genitals. Forced selfies with laughing officers. All this performed by people in “dark blue uniforms” – official Hungarian border police.

      Over the past two years, the Hungarian government has been running a “xenophobic scapegoating campaign" against migration, according to the Helsinki Committee. A 175 kilometer long fence has been setup along the Serbian-Hungarian border, while parallel efforts have been made to prevent the possibility of getting asylum through legal paths.

      Meanwhile in Serbia, the number of refugees significantly exceeds the country’s accommodation capacity and is still growing. During one of the harshest winters in years, up to 2000 people have had no alternative but to sleep rough outdoors – on the streets of Belgrade or in the forests of the north. Without a safe place to stay in Serbia and no legal way to travel backwards, they’ve been stuck in limbo.

      For most of them, attempting irregular crossings has become the only option. Nearly all of those who tried encountered systematic brutality and humiliation regardless of their gender, age or nationality.

      Numerous cases of beatings, dog bites and other abuses at the hands of Hungarian border police have been reported by human rights organisations and activists during the past year. Just in the first two months of 2017, Médecins Sans Frontières (Doctors Without Borders) treated over a hundred people in Belgrade alone, injured by the Hungarian border patrols.

      Although the Hungarian authorities deny all the accusations, the enormous scale and clear pattern of violence leave no doubt: these are not just rare and isolated acts of brutality.

      The stories in this video were collected during January and February 2017. During these 2 months we’ve interviewed more than 20 victims of abuse following human rights reporting guidelines. Informally, we’ve talked with many more.

      https://www.youtube.com/watch?v=nYxb2rtAohQ&feature=youtu.be

    • Hungary Plays the E.U.

      Hungary’s cruel treatment of refugees has reached a new low. On Tuesday, in defiance of international law, the Parliament approved the mass detention of asylum seekers, including children, in guarded camps enclosed with razor wire. The European Union has said in a directive that “Member States shall not hold a person in detention for the sole reason that he or she is an applicant” for asylum; moreover, Hungary’s treatment of refugee children defies international law.

      https://www.nytimes.com/2017/03/13/opinion/hungary-plays-the-eu.html?smid=tw-share&_r=0

    • L’Unione europea e l’«esperimento» ungherese. Migranti in ostaggio

      Il 2 ottobre 2016 il governo ungherese ha invitato i cittadini a rispondere a un referendum che consisteva in un unico, semplice quesito: «Vuoi che l’Unione europea sia abilitata a dare mandato di accoglienza ai cittadini non-ungheresi in Ungheria senza il consenso del Parlamento?». Il vero e il falso di questa domanda si combinavano in una tale ambiguità di senso che il cittadino si trova di fronte a una scelta difficile. Il modo in cui il quesito è stato proposto decontestualizza il problema, poiché in realtà non si tratta di un immaginario cittadino «non-ungherese», ma di persone concrete, detentrici di diritti in quanto profughi e richiedenti asilo.


      https://www.rivistailmulino.it/news/newsitem/index/Item/News:NEWS_ITEM:3862

  • les oubliés des #camps de #Macédoine

    Cela fait maintenant plus de huit mois qu’une quinzaine de familles fuyant les guerres de Syrie et d’Irak sont bloquées dans le camp de #Tabanovce, à la frontière avec la Serbie. Ces dernières ne souhaitent pas demander l’asile en Macédoine, leurs proches étant déjà en Allemagne, mais elles ne peuvent pas non plus poursuivre leur route, en raison de la fermeture des frontières. Reportage.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/crise-des-refugies-les-oublies-des-camps-de-macedoine.html
    #camps_de_réfugiés #Balkans #asile #migrations #réfugiés

  • Traces dispersées de la Route des Balkans

    Les rails me ramènent au village. Il fait presque nuit, les rues sont vides. Je sais que plus au sud, ces rails passent par la frontière entre la Grèce et la Macédoine : #Idomeni/Gevgelija. J’y avais été peu avant de revenir à Horgos. Dans le camp de transit de Gevgelija, je me liais d’amitié avec une bénévole macédonienne qui souriait constamment. Je lui demandais pourquoi, comment elle était venue là.

    -- Mes grands-parents avaient dû fuir à la fin de la guerre civile en #Grèce. Ils n’avaient rien pu prendre avec eux. Ils marchaient vers la Hongrie le long de ces mêmes rails.

    Comme nos ancêtres, à nous tous, à un moment ou à un autre.

    #Migrations #Asile #Balkans #Circulation_migratoire #Hongrie #Macédoine #Serbie #Mémoire

    http://visionscarto.net/balkans-traces-dispersees

  • Crise, beauté, sérénité !
    http://www.greekcrisis.fr/2016/10/Fr0535.html

    Automne galopant. À travers les montagnes du Nord du pays, dans les régions de la Macédoine et de l’Épire plus précisément, il est encore question d’une certaine “Greek Adventure”. Seulement, les visiteurs se font rares. Athènes se situe finalement bien loin, les premières neiges ne sont pas encore tombées, et par cet intervalle de calme, les habitants... préparent leurs stocks de bois de chauffage ; d’ailleurs, certaines cheminées fument déjà. Source : greek crisis

  • La maire de Calais échoue à stopper la construction d’un mur « anti-intrusions » RTBF Belga 3 Octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-maire-de-calais-echoue-a-stopper-la-construction-d-un-mur-anti-intrus

    La maire du port de Calais a tenté sans succès lundi d’interrompre les travaux d’un mur dans sa ville du nord de la France, destiné à empêcher les migrants de gagner la Grande-Bretagne.

    Ce mur « anti-intrusions » de quatre mètres de haut, financé par la Grande-Bretagne pour 2,7 millions d’euros, vise à empêcher les migrants de monter à bord des camions en partance pour l’Angleterre.

    Les travaux ont été lancés le 20 septembre, mais la maire Natacha Bouchart estime que ce mur n’a « plus lieu d’être » depuis l’annonce par le gouvernement du prochain démantèlement du grand camp de migrants de Calais, dit de « La Jungle ». Cette opération d’envergure, qui concerne entre 7.000 et 10.000 migrants, doit intervenir avant le début de l’hiver.

    Elle a mis en demeure la société en charge des travaux de les « interrompre », en se fondant sur le respect des règles d’urbanisme et de protection de l’environnement.  "Les Calaisiens en ont ras-le-bol de voir des barrières et des barbelés partout, on se sent complètement enfermé", avait expliqué Mme Bouchart.

    Mais le représentant de l’Etat dans la région a immédiatement annoncé que les travaux continueraient. Ces derniers mois, plusieurs pays européens comme l’Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Macédoine ont érigé des murs ou des clôtures pour filtrer les passages des migrants le long de la route dite des Balkans, qui relie géographiquement le Proche et le Moyen-Orient à l’Europe.

    #Calais #Migrants #Angleterre #PS

  • Compénétration et humanisme
    http://www.dedefensa.org/article/compenetration-et-humanisme

    Compénétration et humanisme

    Le géographe Gilles Ardinat définit la mondialisation comme la généralisation des échanges entre tous les territoires de la planète, « ni bonne ni mauvaise en elle-même » (1). Le mondialisme est lui un projet politique de société planétaire, porté essentiellement par les élites américaines et européennes. Institution d’essence mondialiste, l’Union Européenne inspirait pourtant du dépit à l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard : « La souveraineté est un empêchement de partager, une surveillance de la compénétration avec l’autre » (2). Illustration d’un très vieux débat selon l’essayiste libéral Guy Sorman : « Il y a vingt-cinq siècles, Alexandre de Macédoine eut pour projet d’unifier le monde par-delà les distinctions ethniques et religieuses. De la Grèce à l’Inde, il ne se (...)