country:maldives

  • Chagos : l’ONU somme Londres de rendre l’archipel de l’océan Indien à l’île Maurice
    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maurice/chagos-l-onu-somme-londres-de-rendre-l-archipel-de-l-ocean-indien-a-l-i


    Au milieu de l’océan Indien, Diego Garcia, la plus grande des îles de l’archipel des Chagos, est devenue en 1966 une base militaire conjointe britannique et américaine d’importance, au détriment des habitants.
    STRINGER . / X80002

    Les Chagos se trouvent au cœur d’un litige vieux de cinq décennies, depuis la décision britannique de séparer en 1965 cet archipel de l’île Maurice et d’y installer une base militaire commune avec les Etats-Unis sur l’île principale de Diego Garcia.

    Cinglant revers pour le Royaume-Uni. Le 22 mai 2019, à l’Assemblée générale de l’ONU, une majorité de pays lui a demandé de rétrocéder l’archipel des Chagos à l’île Maurice, d’ici au mois de novembre. L’ensemble, constitué de 55 îles, abrite une base conjointe britannique et américaine, stratégique.

    Initiée par les autorités mauriciennes de Port-Louis, une résolution de rétrocession, non contraignante, mais à forte valeur politique, a été adoptée par 116 pays, six s’exprimant contre, dont le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Australie et la Hongrie. Cinquante-six Etats ont choisi l’abstention. Les pays africains ont, en revanche, voté massivement en faveur de la résolution.

  • Last Glimpse (2019) [WEBRip] [720p] [YTS.AM]
    https://yts.am/movie/last-glimpse-2019#720p

    IMDB Rating: 3.2/10Genre: Reality-TVSize: 375.27 MBRuntime: 12hr 44 minWelcome to a LAST GLIMPSE of “Modern Atlantis.” Due to rising sea levels, the Maldives and its culture is on the brink. In this travel show with purpose, we meet young people taking action on the frontlines of change.

    https://yts.am/torrent/download/D9F6B4B23F8D52C5731B8C47A21998527E2236E6

  • Paradise Leased: The Theft of the #Maldives

    Maldives tourism isn’t all swaying palm trees and white sand beaches. The truth is something far uglier.

    Thanks to a trove of leaked files, OCCRP reporters have uncovered the details of an audacious multi-million dollar scheme that saw dozens of Maldivian islands leased out to developers in no-bid deals — and the money then stolen. While local tycoons and international investors cashed in, the people of this island paradise in the Indian Ocean saw precious little.

    For the first time, reporters have tracked the deals, finding what was handed out, to whom, and for how much.

    The revelations also include fresh evidence that implicates the Maldives’ authoritarian president, Abdulla Yameen, in the scandal.


    https://www.occrp.org/en/paradiseleased
    #corruption #deals #business #investissements #tourisme #Maldives_Marketing_and_Public_Relations_Corporation (#MMPRC)

    Carte interactive:


    https://www.occrp.org/en/paradiseleased/interactivemap
    #cartographie

    via @albertocampiphoto

  • ONU : 5 pays dont l’Allemagne au Conseil de sécurité en 2019
    Sud Ouest.fr Publié le 08/06/2018
    https://www.sudouest.fr/2018/06/08/onu-5-pays-dont-l-allemagne-au-conseil-de-securite-en-2019-5128807-4803.php

    L’Allemagne, la Belgique, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et la République dominicaine ont été élues vendredi par l’Assemblée générale de l’ONU pour siéger au Conseil de sécurité comme membres non-permanents à partir de janvier 2019.

    Cinq pays ont été élus ce vendredi pour siéger au Conseil de sécurité comme membres non-permanents à partir de janvier 2019 et pour deux ans, avec la volonté de faire vivre le multilatéralisme. Sur 190 pays présents, l’Allemagne a recueilli 184 voix, la Belgique 181, l’Afrique du Sud 183, l’Indonésie 144 et la République dominicaine 184. Il fallait obtenir deux tiers des voix présentes pour être élu.

    Les Maldives, rivaux de l’Indonésie pour le poste destiné à la région Asie-Pacifique, n’ont recueilli que 46 voix. Tous les autres candidats étaient seuls en lice pour leur région, donc assurés de remporter leur siège. L’Allemagne, la Belgique, l’Afrique du Sud et l’Indonésie ont déjà été plusieurs fois membres du Conseil de sécurité. Pour la République dominicaine, il s’agira d’une première.

    #ONU

  • On China’s New Silk Road, Democracy Pays A Toll – Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2018/05/16/on-chinas-new-silk-road-democracy-pays-a-toll

    To understand how the #Belt_and_Road Initiative can threaten human rights and good governance, consider first how its projects are financed.To understand how the Belt and Road Initiative can threaten human rights and good governance, consider first how its projects are financed. Thus far, China has largely favored loans over grants. It is not a member of the Paris Club of major creditor nations, and it has shown little inclination to adhere to internationally recognized norms of debt sustainability, such as the sovereign lending principles issued by the United Nations Conference on Trade and Development. At the same time, many of the recipient countries participating in the project lack the capability to assess the long-term financial consequences of China’s loans — or they may simply accept them, assuming the bills will come due on a future government’s watch.

    Ballooning, unsustainable debt is the predictable result. Sri Lanka, where in 2017 some 95 percent of government revenue went to debt repayment, represents the best-known example of Belt and Road’s negative impact on a country’s balance sheet. But Sri Lanka is only the most prominent case; a recent study by the Center for Global Development identified eight countries — Djibouti, the Maldives, Laos, Montenegro, Mongolia, Tajikistan, Kyrgyzstan, and Pakistan — that are at particular risk of debt distress due to future Belt and Road-related financing.
    […]
    China’s planned development of a “#new_digital_Silk_Road ” has received comparatively less attention than other elements of the initiative but is equally troubling. China’s digital blueprint seeks to promote information technology connectivity across the Indian Ocean rim and Eurasia through new fiber optic lines, undersea cables, cloud computing capacity, and even artificial intelligence research centers. If realized, this ambitious vision will serve to export elements of Beijing’s surveillance regime. Indeed, Chinese technology companies already have a track record of aiding repressive governments. In Ethiopia, likely prior to the advent of Belt and Road, the Washington Post reports that China’s ZTE Corporation “sold technology and provided training to monitor mobile phones and Internet activity.” Today, Chinese tech giant Huawei is partnering with the government of Kenya to construct “safe cities” that leverage thousands of surveillance cameras feeding data into a public security cloud “to keep an eye on what is going on generally” according to the company’s promotional materials. Not all elements of China’s domestic surveillance regime are exportable, but as the “New Digital Silk Road” takes shape, the public and online spaces of countries along it will become less free.
    […]
    States financially beholden to China will become less willing to call out Beijing’s domestic human rights abuses, for instance, and less eager to object to its foreign-policy practices. This dynamic is already playing out within the European Union. In mid-2017, for the first time, the EU failed to issue a joint condemnation of China at the U.N. Human Rights Council. Greece, which had recently received a massive influx of Chinese investment into its Port of Piraeus, scuttled the EU statement.

    #OBOR

  • Maldives : l’inquiétant revers de la carte postale...
    https://www.crashdebug.fr/international/14539-maldives-l-inquietant-revers-de-la-carte-postale

    France 2 vous propose une enquête sur l’envers du décor de la carte postale des Maldives. Un paradis qui accueille plus de 1 million de touristes chaque année, mais qui a aussi sombré dans le chaos. Le président s’est octroyé récemment les pleins pouvoirs.

    Elles font rêver le monde entier : 1 200 îles au milieu de lagunes turquoises et plages de sable blanc. Voici la carte postale des Maldives. Mais aujourd’hui, les Maldives, c’est aussi l’état d’urgence décrété depuis 15 jours, l’armée et la police déployées, deux juges de la Cour suprême arrêtés, le parlement suspendu. Derrière ce chaos politique, il y a un homme : le président des Maldives, qui avec l’état d’urgence vient de s’attribuer les pleins pouvoirs. Depuis 2013, il a systématiquement réduit au silence (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • La séance du dimanche : « Le sable – Enquête sur une disparition »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2017/08/27/la-seance-du-dimanche-le-sable-enquete-sur-une-disparitio

    De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête écologique dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère pour les besoins de la construction en béton. Avec pour conséquence principale l’érosion des littoraux. Source : Quartiers libres

  • L’Iran ouvre son espace aérien aux vols de la Qatari Airways

    إيران تفتح أجواءها أمام الخطوط الجوية القطرية وتزيد من عوائدها بعد يوم من قطع السعودية والإمارات والبحرين ومصر علاقاتها معها | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=687486

    Ca n’a pas traîné. Cela concerne surtout les vols vers l’Afrique du nord.

    De son côté, la petite monarchie jordanienne traîne toujours les pieds pour entrer dans la grande coalition que les îles Maldives ont rejoint quant à elles !
    http://www.raialyoum.com/?p=687527

    #nuit_torride

  • Planète sable - La Chine en guerre contre le « dragon jaune »
    http://www.arte.tv/fr/videos/053446-001-A/planete-sable

    La #Chine est menacée. Ses #déserts anciens, apparus il y a longtemps dans le nord et le centre du pays, continuent de s’étendre. De nouveaux sont en formation. Les zones arides et semi-arides couvrent désormais la moitié de son gigantesque territoire. Elles grignotent peu à peu les terres arables, dont le recul force de nombreuses populations villageoises à se déplacer. Les barrières végétales naturelles qui se dressent aux confins des déserts ne sont ni assez nombreuses ni assez puissantes pour retenir le sable qui s’envole et retombe sur Pékin. À chaque printemps, la capitale chinoise et sa région sont noyées, durant des jours entiers, dans les #tempêtes_de_sable. Mêlant sédiments et poussières de #sable, ce « #dragon_jaune » contre lequel les autorités se mobilisent affecte directement plus de deux cent cinquante millions de personnes. Et bien davantage encore si l’on ajoute les zones touchées au-delà des frontières de l’Empire du Milieu, jusqu’en Corée ou au Japon. Engagée contre l’avancée inexorable de ces déserts, une armée de trente-deux mille « faiseurs de pluie » se bat quotidiennement. Des équipes scientifiques sont également à pied d’œuvre pour réintroduire des espèces végétales dans les sols appauvris. Une « #muraille_verte », aussi longue que la mythique Grande Muraille, commence à sortir de terre pour faire barrage à l’ennemi.

    #désertification #végétalisation #pluie_artificielle #cyanobactérie #lichen #salinisation

  • Peine de mort en 2015 : une frénésie d’exécutions | Amnesty International France

    http://www.amnesty.fr/peine-de-mort-2016

    « Quels pays ont-ils réintroduit la peine de mort ces dernières années ?

    En Tunisie, une nouvelle loi antiterroriste a été promulguée en juillet 2015. Et au sein du texte, une disposition sur la peine de mort pour les personnes qui commettent des crimes "terroristes". Même chose au Tchad où l’abolition n’aura duré que six mois, entre janvier et juillet 2015. Comme en Tunisie, la peine de mort a été rétablie "pour punir les auteurs d’actes terroristes". Pour l’instant, cette législation n’a cependant pas été appliquée dans ces deux pays.

    D’autres États ont aussi choisi de réintroduire la peine de mort pour des délits moindres. Les Maldives ont par exemple décidé en 2014 de s’en munir à nouveau pour des crimes allant de la consommation d’alcool à l’homicide. La Cour suprême des Maldives a d’ores et déjà prévue de condamner à mort un homme coupable du meurtre d’un député en 2012. Aucune date précise n’a toutefois été annoncée. »

    L’intensification des exécutions conduites en Arabie Saoudite, en Iran et au Pakistan est l’un des facteurs principaux de cette augmentation tant le rythme des recours à la peine de mort a grimpé en flèche dans ces pays. 89% des exécutions recensées en 2015 leur sont directement imputables

    Il s’agit du chiffre le plus élevé jamais recensé par notre organisation depuis 1989.

    Et encore ! Ce chiffre ne tient pas compte des milliers de personnes probablement exécutées en Chine, où les statistiques sur la peine de mort sont considérées comme un secret d’État.

    #droits_humains #peine_de_mort

  • Maldives sides with Saudis, cuts ties with Iran
    http://www.dawn.com/news/1259123/maldives-sides-with-saudis-cuts-ties-with-iran

    The Maldives has joined its key financial backer Saudi Arabia in cutting diplomatic ties with Iran, accusing it of undermining peace and security in the Gulf region.

    The Maldives foreign ministry said policies that Iran were pursing in the Middle East were “detrimental to peace and security in the region”, without giving details.

    In a statement issued late on Tuesday, the ministry said it was severing ties because stability in the Gulf was “also linked to stability, peace and security of the Maldives”.

    […]

    Saudi Arabia has recently stepped up financial support for the Maldives by pledging $50 million in funding for a military housing project on the island nation, the Maldivesindependent.com website reported.

    Male was also seeking $100m from Riyadh for an expansion of its main airport, the local news website said.

  • The World Bank Is Supposed to Help the Poor. So Why Is it Bankrolling Oligarchs? Mother Jones
    http://www.motherjones.com/politics/2015/11/world-bank-ifc-fund-luxury-hotels

    In recent years, [Malaysian billionaire Robert] Kuok has teamed up with a far more respectable business partner to expand his chain of luxury hotels and resorts throughout Asia: the International Finance Corporation. A branch of the World Bank, the IFC finances the private sector in developing countries, via loans and direct investments, to help meet the bank’s goals of ending extreme poverty and “boosting shared prosperity.” In 2009, the IFC invested $50 million in the construction of a 142-villa Shangri-La resort in the Maldives. In 2012, it sank another $50 million into Kuok’s new five-star hotel in Ulaanbaatar, Mongolia. And in 2014, the IFC signed off on an $80 million investment in Kuok’s Burma properties that backed the construction of the luxury apartment complex and a makeover at the Rangoon hotel he built with Law. It was the IFC’s largest investment in Burma to date.

    [...]

    The IFC is a moneymaker for the rest of the World Bank, handing over hundreds of millions of dollars annually to the bank’s International Development Association fund for the “poorest” countries. But in its pursuit of profits, the IFC has at times partnered with controversial oligarchs and made investments that, while contributing to its balance sheet, are of questionable benefit to the people it is supposed to be lifting out of poverty. And, says the former World Bank staffer, “there are examples of IFC making people worse off.”

    #Banque_mondiale #socialisme_pour_les_riches

    • Du vide intersidéral, mais il faut toujours contourner la frustration des #PayWall

      Face à l’Iran, l’Arabie saoudite et ses alliés exhibent leur puissance militaire

      Le Monde | 12.03.2016 à 07h36 • Mis à jour le 12.03.2016 à 11h02 | Par Benjamin Barthe (Hafar Al-Batin (Arabie saoudite), envoyé spécial)
      Exercices militaires "tonnerre du Nord" à Hafar Al-Batin, en Arabie saoudite, le 10 mars 2016.

      Avec « Tonnerre du Nord », l’Arabie saoudite a voulu frapper fort. Cet exercice militaire de grande ampleur, organisé depuis un mois dans le nord-est du royaume, s’est achevé vendredi 11 mars dans le fracas des F-15 saoudiens. Les aéronefs ont fait hurler leurs réacteurs au-dessus du stade de Hafar Al-Batin, une ville de garnison, où des troupes et des colonnes de blindés appartenant à vingt nations différentes ont défilé sous le regard du roi Salman. Une démonstration de force adressée à l’Iran, le grand voisin honni, avec lequel l’Arabie saoudite est à couteaux tirés.

      Lire aussi : Les Iraniens unis face à la guerre en Syrie

      Présentées comme le plus grand rassemblement de forces armées dans le Golfe depuis l’opération « Tempête du désert », lancée en 1991, à la suite de l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein, ces manœuvres ont réuni des dizaines de milliers de soldats. Des militaires venus principalement du Proche-Orient (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman, Bahreïn, Jordanie, Egypte), mais aussi du Maghreb (Maroc, Tunisie), d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Tchad, Djibouti, Soudan, Mauritanie, Comores, île Maurice) et d’Asie (Malaisie, Maldives, Pakistan).

      De la presse locale, jamais à court de superlatifs, aux journalistes étrangers, conviés en nombre, en passant par la cérémonie de clôture, réglée au millimètre, et la débauche de munitions utilisées dans les simulations de combat, tout a été fait pour donner à ces manœuvres un retentissement exceptionnel. Quitte à gonfler les chiffres : les médias saoudiens ont d’abord parlé de 150 000 soldats, avant de passer, de manière inexpliquée, à 350 000. Des annonces jugées fantaisistes par le site britannique Jane’s, spécialisé dans les questions de défense, selon lequel l’exercice « Brightstar », qui a rassemblé en Egypte, en 1999, 73 000 soldats de 11 pays, était plus important que « Tonnerre du Nord ».
      Des Saoudiens prennent des photos des exercices militaires à Hafar Al-Batin, le 10 mars 2016.
      Coalition d’Etats sunnites

      A défaut de battre des records, le pays hôte a soigné le spectacle. Les dignitaires étrangers, conviés jeudi sous un chapiteau blanc dressé dans le désert, comme le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, ont assisté à une reconstitution de bataille particulièrement saisissante. Avec libération d’otages par des forces héliportées, attaques en piqué de chasseurs-bombardiers Typhoon, passage en rase-mottes d’hélicoptères Apache, arrosant les dunes d’un déluge de roquettes, barrage d’artillerie…

      A la fin de cette superproduction de trois heures, l’horizon était barré d’un immense rideau de fumée grise. « J’ai déjà assisté à des manœuvres de l’OTAN, mais je n’ai jamais vu autant de projectiles tirés en aussi peu de temps, faisait remarquer un attaché militaire occidental. Ils nous en ont mis plein les yeux. » « C’était impressionnant, mais l’important, c’est ce qui se passe avant le show de clôture, pendant les exercices à proprement parler, et là-dessus nous n’avons aucune information », nuançait un autre expert.

      L’objectif officiel consistait à tester l’interopérabilité des vingt armées participantes, qui figurent pour la plupart dans l’alliance islamique contre le terrorisme, annoncée en décembre par Mohammed Ben Salman, le fils du roi et ministre de la défense. Cette coalition d’Etats sunnites, qui ressemblait alors à une coquille vide, a trouvé, à la faveur de ces exercices, un début de concrétisation. Ses 34 membres ont prévu de se réunir pour la première fois, dans le royaume, d’ici à la fin du mois. L’organisation Etat islamique (EI) a perpétré plusieurs attentats sanglants sur le territoire saoudien, le dernier en date contre une mosquée chiite, remontant à la fin janvier.

      Lire aussi : La légion d’honneur en cachette pour le prince héritier saoudien

      Mais le message envoyé par « Tonnerre du Nord » était surtout destiné à l’Iran. La maison des Saoud est en situation de guerre indirecte avec la République islamique d’Iran dans deux pays de la région : en Syrie, où Riyad combat par alliés interposés le régime de Bachar Al-Assad, soutenu par des milices chiites pro-Téhéran, dont le Hezbollah libanais ; et au Yémen, où l’aviation saoudienne bombarde depuis un an les houthistes, une rébellion de confession zaïdite (une branche du chiisme), épaulée politiquement par l’Iran.
      « Posture plus offensive »

      Depuis le début de l’année, marquée par le saccage de l’ambassade saoudienne à Téhéran, en représailles à l’exécution d’un célèbre dissident chiite saoudien, la tension entre les deux rivaux est montée en flèche. Vendredi, à l’instigation de Riyad, la Ligue arabe a désigné le Hezbollah comme une organisation terroriste.

      Au même moment, le haut gradé saoudien faisant office de Monsieur Loyal durant la parade de Hafar Al-Batin s’époumonait contre « les Iraniens de Téhéran et les membres du Hezbollah qui s’attaquent à [nos] terres ». Des propos révélateurs de l’état d’esprit des dirigeants saoudiens malgré les dénégations du porte-parole de l’armée, qui, trois jours plus tôt, assurait, sans convaincre, que « Tonnerre du Nord ne visait pas l’Iran ».
      « C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens »

      « L’exercice de cette année s’inscrit dans la posture plus offensive adoptée par Salman et son fils, analyse Jean-Marc Rickli, professeur au King’s College de Londres et spécialiste des questions de sécurité dans le Golfe. C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens, au moment où ils lâchent du lest sur Bachar Al-Assad et alors que ce dernier, avec l’aide des Russes, regagne de plus en plus de terrain. »

      Lire aussi : Le fils du roi Salman, un héritier pressé et ambitieux en Arabie saoudite

      Début février, Riyad s’était dit prêt à envoyer des forces spéciales en Syrie. Dans le cadre, officiellement, de la coalition anti-EI sous égide américaine, mais dans l’espoir, implicite, qu’un tel déploiement profite aux rebelles. Bien que saluée par Washington, l’initiative n’a guère de chances d’aboutir, la Maison-Blanche donnant la priorité aux négociations intersyriennes, qui doivent reprendre lundi 14 mars. C’est pour les préparer que le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’est rendu vendredi soir dans le royaume.

  • “Children are not little adults. The trauma of living in detention could last forever” -Ranjana Srivastava

    At the time the 2005 Boxing Day tsunami struck, a little boy and his sister were playing on a pristine beach in the Maldives. They were engulfed by a huge wave and when the little boy came to his senses his sister had vanished. His parents searched in vain before realising that their daughter had perished. I am unsure if her body was ever found.

    https://espminetwork.files.wordpress.com/2016/02/1285.jpg?w=680
    http://espminetwork.com/2016/02/22/children-are-not-little-adults-the-trauma-of-living-in-detention-could
    #enfants #enfance #détention

  • Global Zika update : Incidence, microcephaly and Guillain-Barré syndrome | Outbreak News Today
    http://outbreaknewstoday.com/global-zika-update-incidence-microcephaly-and-guillain-barre-synd

    The World Health Organization (WHO) released their Zika Situation Report Friday, which is chock full of interesting information, ranging from the incidence of Zika virus to microcephaly and Guillain-Barré syndrome (GBS) data.

    Between 2015 and 2016, 33 countries have reported autochthonous transmission- Barbados, Bolivia, Brazil, Cape Verde, Colombia, Curaçao, Costa Rica, Dominican Republic, Ecuador, El Salvador, Fiji, French Guiana, Guadeloupe, Guatemala, Guyana, Haiti, Honduras, Jamaica, Maldives, Martinique, Mexico, Nicaragua, Panama, Paraguay, Puerto Rico, Saint Martin, Samoa, Solomon Islands, Suriname, Tonga, United States Virgin Islands, Vanuatu and Venezuela.
    Brazil has reported by far the most cases, in fact, the outbreak got so large they stopped counting cases. Best estimates from Brazil health officials say there has been [between] 497,593 and 1,482,701 cases of Zika virus since the outbreak began.

    Dernier état de la situation de l’OMS, ici (actuellement, au 5/02/16)
    http://www.who.int/emergencies/zika-virus/situation-report/en

    • Finalement Tamam Salam accueille favorablement l’initiative saoudienne de la #coalition_à_l'insu_de_son_plein_gré. Mais la chose est semble-t-il loin d’être réglée au Liban...
      http://www.naharnet.com/stories/en/197086

      Prime Minister Tammam Salam welcomed the formation of the Islamic coalition, saying: “Lebanon is at the forefront of the confrontation with terrorism.”
      “Any executive step required by Lebanon from the coalition will be studied and dealt with according to Lebanese constitutional and legal norms,” he added.
      But the Foreign Ministry decried that it “had no knowledge whatsoever of the issue of forming an Islamic anti-terror coalition.”
      It said it has not received “any memo or phone call mentioning this coalition.”
      The ministry “was neither consulted at the foreign level, as required by norms, nor domestically, as required by the Constitution,” it added.
      “The Ministry of Foreign Affairs emphasizes that this move undermines Lebanon’s distinguished stance on the definition of terrorism and the classification of terrorist organizations,” it said.
      “It also encroaches on the ministry’s constitutional jurisdiction on foreign affairs,” the ministry added, noting that Lebanon’s foreign policy “is part of the government’s policy and the Ministerial Policy Statement – in coordination and consultation with the prime minister.”
      There should be “internal consensus on this foreign policy,” the ministry stressed.

  • Après avoir été élue pour présider le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, l’Arabie saoudite est en train de monter une coalition ("islamique") contre le terrorisme.
    Voila, voila...
    http://uk.reuters.com/article/uk-saudi-security-idUKKBN0TX2LN20151215

    Saudi Arabia on Tuesday announced the formation of a 34-state Islamic military coalition to combat terrorism, according to a joint statement published on state news agency SPA.
    “The countries here mentioned have decided on the formation of a military alliance led by Saudi Arabia to fight terrorism, with a joint operations centre based in Riyadh to coordinate and support military operations,” the statement said.
    A long list of Arab countries such as Egypt, Qatar, the United Arab Emirates, together with Islamic countries Turkey, Malaysia, Pakistan and Gulf Arab and African states were mentioned.
    The announcement cited “a duty to protect the Islamic nation from the evils of all terrorist groups and organizations whatever their sect and name which wreak death and corruption on earth and aim to terrorise the innocent.”
    Shi’ite Muslim Iran, Sunni Saudi Arabia’s arch rival for influence in the Arab world, was absent from the states named as participants, as proxy conflicts between the two regional powers rage from Syria to Yemen.
    [...]
    Asked if the new alliance would focus just on Islamic State, bin Salman said it would confront not only that group but “any terrorist organisation that appears in front of us.”
    Saudi Arabia and its Gulf Arab neighbours have been locked in nine months of warfare with Iran-allied rebels in neighbouring Yemen, launching hundreds of air strikes there.

  • Climat : voyage sur l’île de la bataille perdue
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/bangladesh-climat-ile-de-la-bataille-perdue

    Quand vous êtes basé en Asie du Sud et que vous devez écrire un article sur des îles en passe d’être englouties par l’élévation des mers, la solution la plus sûre consiste à jeter votre maillot de bain dans une valise et à vous envoler pour les Maldives. Histoire de tordre le cou aux clichés journalistiques sur « le paradis en danger » tout en admirant la mer turquoise et les plages immaculées. Bon, comme pas mal de gens ont déjà traité ce sujet avant la conférence de Paris sur le climat, nous décidons plutôt d’aller voir ce qui se passe au Bangladesh. Source : Making-of

  • Le sable en voie de disparition
    http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2015/09/01/le-sable-en-voie-de-disparition_4742188_1655027.html

    Le commerce et l’extraction du sable racontent, en creux, la folle expansion des hommes. Même s’il entre dans la composition du papier, de la lessive et des microprocesseurs, ce matériau naturel nourrit d’abord massivement les appétits du secteur de la construction. Les deux tiers des réalisations sont en béton. Mélangé au ciment, le sable possède l’avantage d’être performant, bon marché et facile à trouver… jusqu’il y a peu. Car les carrières accessibles se raréfient et les lits des rivières ont été vidés. Les industriels se sont alors tournés vers les fonds sous-marins, d’où ils extraient par pompage des quantités astronomiques de granulat. Une méthode qui aspire tout sur son passage, non seulement le sable, mais aussi le plancton et les autres êtres vivants. De plus, elle déstabilise le littoral, accélérant son érosion.

    Pour bâtir ses îles artificielles, Dubaï importe du sable marin d’Australie – celui des déserts n’ayant pas les qualités nécessaires – pour gagner du terrain sur la mer ; Singapour fait venir illégalement du granulat pompé chez ses voisins ; pour construire et loger leurs populations, la Chine et l’Inde, insatiables, en achètent partout… La tension étant réelle sur les marchés, le trafic s’organise à grande échelle. A petite aussi : le documentaire nous montre d’étonnantes images de « pêcheurs », plongeant par trois ou quatre mètres de fond pour emplir des sacs de chantier dans les lagons des Maldives ; au Maroc, les « pilleurs » du littoral transportent leur butin à dos d’âne. Leur récolte servira à construire des résidences pour les touristes attirés par les ex-belles plages de la région, elles aussi victimes de l’érosion.

    #construction #écologie

  • Paradise jihadis: Maldives sees surge in young Muslims leaving for Syria
    http://www.theguardian.com/world/2015/feb/26/paradise-jihadis-maldives-islamic-extremism-syria

    “The politicians need us to intimidate opponents or stop rallies, or stop other gangs stopping their rallies. Almost all the gangs are connected to political figures in one way or another,” explained Ibrahim “Chica” Nafeez, the 34-year-old leader of the well-known Buru gang, which runs one neighbourhood in Malé.

    The World Bank has blamed the ease with which the gangs recruited young Maldivians [pdf] on “inactivity and apathy, unemployment, drug use and “the need for young men to prove their masculinity”.

    Such factors have also been seen as encouraging radicalisation elsewhere, with repeated examples of the worlds of gangs and extremists overlapping. Omar Abdel Hamid el-Hussein, the 22-year-old who shot dead two people in Copenhagen, was involved with local criminal organisations, police said.

    In recent years, a string of attacks on so-called secular activists in the Maldives have been blamed on radicalised gang members. One blogger was badly injured in 2012 and a moderate cleric and parliamentarian stabbed to death outside his home. Gang members last year threatened local activists who ran blogs and Facebook pages calling for tolerance for homosexuals, and in August Rilwan Ahmed Abdulla, a journalist and blogger, was abducted and has not been seen since.

    […]

    Security analysts believe the focus on the gangs themselves may be misplaced and that the problem lies more with hardline community leaders and preachers who work behind the scenes to organise the harassment of the “secular” activists, and demonstrations such as one that took place in September in support of Isis. “They are the real key to the problem,” said a recently retired local security official.

  • Asia-pacific - French ex-airline boss claims cover-up on #MH370 - France 24
    http://www.france24.com/en/20141218-dugain-malaysia-airlines-mh370-disappearance-diego-garcia-cover-u

    Former airline boss and famous French author Marc Dugain argued Thursday that there had been a cover-up in the disappearance of Malaysia Airlines flight MH370, speculating that the passenger jet could have been hacked and then shot down by the US.

    Dugain, a well-respected French author, argues that the Boeing 777 carrying 239 people crashed near #Diego_Garcia, a British island in the middle of the Indian Ocean used as a strategic air force and intelligence base by the US military, in the six-page article in Paris Match.

    The US has always officially denied that flight MH370 came anywhere near Diego Garcia.

    The latest theory into the disappearance of Malaysia Airlines flight MH370 on March 8, 2014 has all the ingredients of a spy thriller and has grabbed the French public’s attention.

    The former boss of Proteus Airlines travelled to the neighbouring Maldives where residents told local media that they had seen an airliner fly in the direction of Diego Garcia. Their claims were promptly dismissed by the authorities.

    I saw a huge plane fly over us at low altitude,” a fisherman on Kudahuvadhoo island told Dugain. “I saw red and blue stripes on a white background” – the colours of Malaysia Airlines. Other witnesses confirmed the sighting.

    Dugain speculates – adding to the numerous other existing hypotheses about what happened to flight MH370 – that a modern aircraft such as Malaysia Airlines’ Boeing 777 could have been hijacked by a hacker.

    In 2006, Boeing patented a remote control system using a computer placed inside or outside the aircraft,” he noted. This technology lead Dugain to the idea of a “soft” remote hijacking.

    But the writer also suggests that a fire could have led the crew to deactivate electrical devices, including transmission systems.

    Whatever the initial reasons for leaving its flight path, Dugain suspects that the plane then headed to Diego Garcia, where a number of scenarios may have played out – including the US Air Force shooting it down for fear of a September 11-style attack.

    Dugain met the mayor of neighbouring Baarah island, who showed him pictures of a strange device found on a beach two weeks after the plane had disappeared and before the Maldives military seized it. Two aviation experts and a local military officer concluded that the object was a Boeing fire extinguisher. Dugain points out that for the extinguisher to have floated, it must have been empty, having been automatically triggered by a fire. He adds that precedent exists in which fires on board aircraft caused all passengers and crew to die of asphyxiation, while the plane’s automated systems extinguished the blaze and kept it in the air.

    J’aime bien la notion de « voisin », à l’échelle de l’Océan Indien…


    en rose : Diego Garcia, en vert : Baarah, en orange : Kudahuvadhoo, complètement à l’est : Kuala Lumpur

    En tous cas, on sait sur quoi sera le prochain roman de Marc Dugain (La chambre des officiers, mais aussi Une exécution ordinaire sur le naufrage du Koursk)

  • Aux #Maldives, une île composée de déchets toxiques surgit de la mer - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/01/maldives-ile-composee-dechets-toxiques-surgit-mer-255707

    Chaque année, environ un million de touristes visitent la nation insulaire des Maldives pour son climat chaud et ensoleillé et son impressionnante beauté naturelle. Mais les déchets que ces visiteurs génèrent (combinés à ceux des 395 000 résidents) sont un casse-tête pour le petit pays.

    Pour régler le problème, le gouvernement a décidé en décembre 1991 d’utiliser une île à part comme destination finale de l’énorme quantité de déchets produits par l’industrie du tourisme. Thilafushi, surnommée « Rubbish Island » (l’île poubelle), était à l’origine une lagune appelée Thilafalhu d’une longueur de 7 km et d’une largeur de 200 m dans les régions les moins profondes.

    D’énormes fosses ont été creusées, et les déchets ont été déposés au milieu de la fosse, qui a été remplie d’une couche de débris de construction et ensuite uniformément nivelée avec du sable blanc.

    La gestion de Thilafushi a été transférée au Conseil municipal de Malé (MCC) en 2010 et un contrat a été signé en 2011 avec l’entreprise indienne Tatva Global Renewable Energy pour la réhabilitation de l’île et la gestion des problèmes d’ordures.

    Mais l’accord n’a jamais été mis en œuvre à cause de la bureaucratie et de l’ingérence politique et récemment il a été annulé, ce qui rend l’avenir de Thilafushi incertain.

    ...

    En attendant, une nouvelle #prison doit ouvrir sur l’île de Thilafushi le mois prochain.

    #tourisme #ile_poubelle #déchets #pollution