country:malte

  • La Commission européenne relance la procédure pour autoriser le glyphosate RTBF - Belga - 16 Mai 2017
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-commission-europeenne-relance-la-procedure-pour-autoriser-le-glyphosa

    La Commission européenne a décidé mardi de relancer la procédure visant à autoriser à long terme le glyphosate, substance herbicide très répandue dont la licence d’utilisation dans l’UE est contestée.

    Les commissaires européens ont donné leur accord pour "redémarrer les discussions avec les Etats membres sur un possible renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour 10 ans" , a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’exécutif européen.


    L’utilisation du glyphosate est devenue de plus en plus controversée dans l’UE, après une campagne active des défenseurs de l’environnement. La Commission européenne n’avait pas réussi à convaincre les Etats membres de renouveler la licence de l’herbicide, qui arrivait à expiration à l’été 2016.

    Elle avait alors décidé de la prolonger de 18 mois, dans l’attente d’un rapport de l’ECHA, l’agence européenne des produits chimiques. A la mi-mars, l’agence a écarté le risque cancérigène.

     « La Commission a pris en compte les dernières études scientifiques, en particulier la conclusion du Comité d’évaluation des risques de l’ECHA confirmant que la substance active ne devrait pas être classée comme cancérigène » , explique l’institution dans un court communiqué.

    Chaque Etat membre garde le droit d’autoriser ou non l’utilisation de pesticides à base de glyphosate sur leur territoire, rappelle-t-elle par ailleurs.

    La décision portant sur la licence du glyphosate se prend au sein d’un comité technique regroupant des représentants des Etats membres. Lors du dernier vote en date, fin juin 2016, deux pays, la France et Malte, avaient voté contre un renouvellement de l’autorisation, et sept s’étaient abstenus (Allemagne, Italie, Portugal, Autriche, Luxembourg, Grèce, Bulgarie), bloquant la décision.

    Après l’opinion de l’ECHA, l’Association européenne des fabricants de pesticides (ECPA, qui compte parmi ses adhérents Monsanto, Bayer, Dow, BASF, Syngenta...) avait dit s’attendre à ce que la Commission s’engage rapidement dans une nouvelle procédure de demande d’agrément pour 15 ans, soit une durée plus longue que celle effectivement envisagée par Bruxelles.

    Pour le député européen Verts Harald Ebner, "une nouvelle autorisation pour 10 ans sans restriction montre le peu de respect pour l’initiative citoyenne" qui a été lancée contre le glyphosate.
    Ce mouvement citoyen qui souhaite interdire la substance, réformer la procédure d’approbation des pesticides et instaurer des objectifs obligatoires de réduction dans l’utilisation des pesticides au sein de l’UE, a réuni près de 750.000 signatures en quatre mois, selon l’ONG Greenpeace.

    Les enjeux économiques sont importants : le glyphosate est l’ingrédient clé des herbicides les plus utilisés par les agriculteurs européens, notamment le Roundup de l’américain Monsanto, le plus vendu.

    #union_européenne #Bruxelles #UE #Commission_européenne #commissaires_européens #santé #herbicides #roundup #monsanto #glyphosate #lobby #roundup #santé_publique #conflits_d'intérêts #cancer #pollution #agrochimie #environnement #ECHA #Bayer #Dow #BASF #Syngenta #national_libéralisme
     

  • A droite du FN, combien de divisions ? - Œil sur le front
    https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-idees/2017/01/10/a-droite-du-fn-combien-de-divisions_1552472

    Que subsiste-t-il hors du FN ? Les #Identitaires, nouveau nom du Bloc identitaire depuis Juillet 2016, ont toujours des activités locales (la marche Paris Fierté, le 14 janvier par exemple), des lieux militants (Nice, Lyon et dernièrement Lille), une continuité de direction (Fabrice Robert, assisté par Jean-David Cattin) et un objectif : être « une centrale d’agitation et de formation ». Son rôle depuis 2003 dans la dissémination de divers thèmes désormais sortis de leur confinement aux marges (« grand remplacement » ; complicité des pouvoirs publics avec « l’islamisation », mais pas encore celui de la « remigration ») est incontestable, mais nombre de ses cadres ont préféré poursuivre leur combat au sein du FN et y porter leurs idées. Ils le font avec l’expérience et le savoir-faire des avant-gardes nationalistes-révolutionnaires, mais au prix d’une réduction de l’espace militant qui reste disponible.

     ;phonestories ;Linfiltrés

  • Sommet de La Valette + Délinquant·es solidaires + Ethnopsychiatrie | Passeurs d’info
    http://loveliveminimal.tumblr.com/post/157938642020/sommet-de-la-valette-délinquantes-solidaires

    A La Valette sur le l’île de Malte les dirigeants européens se sont réunis pour mettre au point de nouveaux accords qui seront passés avec les pays nord africains pour qu’ils récupèrent dans leurs eaux territoriales et arrêtent les migrants et les retiennent chez eux.<br>- Une série de témoignages de délinquants solidaires enregistrés lors du rassemblement du 10 févriers derniers sur la place de la république à Paris.<br>- Chronique de Valérie sur l’Ethnopsychiatrie et Tobie Nathan.<br>Durée : 1h03.

  • Sommet de La Valette + Délinquant·es solidaires + Ethnopsychiatrie | Passeurs d’info
    http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=2821

    A La Valette sur le l’île de Malte les dirigeants européens se sont réunis pour mettre au point de nouveaux accords qui seront passés avec les pays nord africains pour qu’ils récupèrent dans leurs eaux territoriales et arrêtent les migrants et les retiennent chez eux.

    Une série de témoignages de délinquants solidaires enregistrés lors du rassemblement du 10 févriers derniers sur la place de la république à Paris.

    Chronique de Valérie sur l’Ethnopsychiatrie et Tobie Nathan. Durée : 1h03. Source : Radio Zinzine

    http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/PAI/2017/PAI20170223-70.mp3

  • Clingendael report : EU external migration policies misaligned with reality

    On the February 1, Dutch think tank #Clingendael released a report on the relationship between irregular migration and conflict and stability in Mali, Niger and Libya. The report’s main finding is that current EU policies are misaligned with the reality of trans-Saharan migration.

    The report argues that European external migration policies fail to take into account the diverse socio-political dynamics of intra-African migration. EU policies focus on stemming migration flows through securitised measures as a means to stop human smuggling. However, it disregards local actors such as transportation companies facilitating irregular movements, local security forces gaining income by bribery and road taxes, political elites facilitating irregular migration in exchange for money and local population offering to sell food and lodging to earn a living. Ignoring such essential local dynamics prevents the establishment of effective migration management policies. A worrying mistake given the EU’s increased focus on the external dimension of migration in the context of the Partnership Framework.

    The report encourages the EU to focus on peace building processes and invest in both conflict- and politically sensitive state building as well as regional cooperation.

    http://www.ecre.org/clingendael-report-eu-external-migration-policies-misaligned-with-reality
    #rapport #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Libye #Sahel #Gao #Agadez #Niger #routes_migratoires #Mali #Tamanrasset #Niamey #Sebba #Arlit #Séguédine #Algérie #Murzuq #Ghadames #Ghat #Tripoli #EU #UE #Union_européenne #détention_administrative #rétention #passeurs #trafiquants #trafic_d'êtres_humains #gardes-côtes

    Lien vers le rapport :


    https://www.clingendael.nl/sites/default/files/turning_the_tide.pdf

    cc @isskein @reka

    • Our analyses from January: externalisation of migration control

      We pay but others do it. This first and foremost has been the response of the European Union
      to the so
      –called “refugee crisis”. Under the title of the
      European Agenda on Migration
      , in May
      2015 the European Commission proposed a series of measures to stop what
      it called “the
      human misery created by those who exploit migrants.” This document established as a priority
      cooperation with third countries to jointly address the causes of emigration. In practice, this
      cooperation has been limited to promoti
      ng the readmission of irregular migrants, border control
      and the reception of asylum
      –seekers and refugees in third countries. The EU’s agreements
      with Turkey (March 2016) and more recently with Niger, Nigeria, Senegal, Mali and Ethiopia
      (June 2016) represent the implementation of this approach.

      http://www.statewatch.org/analyses/no-305-viewpoint-migration-more-externalisation.pdf

    • Ecco l’accordo con la Libia sui migranti…

      Praticamente si chiede di far soffrire, di far subire violazioni, magari anche di uccidere, o di estorcere soldi ai migranti lontano dai nostri confini. Lontano dalle macchine fotografiche dei giornalisti, lontano da chi può raccontare cosa succede.


      http://www.africarivista.it/ecco-laccordo-con-la-libia-sui-migranti/111726

    • Profughi: un piano studiato per tenerli lontano, ad ogni costo

      Ora è operativo. Dal pomeriggio del 2 febbraio, con la firma congiunta del premier Gentiloni e del presidente del Governo di Alleanza di Tripoli, Fayez Serraj, è entrato in vigore a tutti gli effetti il piano sull’immigrazione concordato tra Italia e Libia dal ministro Minniti all’inizio di gennaio. Lo hanno chiamato memorandum sui migranti. Gentiloni lo ha presentato come “una svolta nella lotta al traffico degli esseri umani”, sollecitando il sostegno politico e finanziario dell’Unione Europea. In realtà è un piano di respingimento e deportazione, da attuare in più fasi e in modi diversi, a seconda delle condizioni e delle circostanze: l’ultima di tutta una serie di barriere messe su da Roma e da Bruxelles, negli ultimi dieci anni, per esternalizzare le frontiere della Fortezza Europa, spostandole il più a sud possibile e affidandone la sorveglianza a Stati “terzi” come, appunto, la Libia. Sorveglianza remunerata con milioni di euro, ben inteso: milioni per affidare ad altri il lavoro sporco di bloccare i profughi, non importa come, prima che raggiungano il Mediterraneo e, ancora, di “riprendersi” quelli respinti dall’Europa, con l’obiettivo, poi, di convincerli in qualche modo a ritornare “volontariamente” nel paese d’origine. A prescindere se il “paese d’origine” è sconvolto da guerre, terrorismo, dittature e persecuzioni, miseria e fame endemiche, carestia.

      http://habeshia.blogspot.ch/2017/02/profughi-un-piano-studiato-per-tenerli.html

    • La « forteresse » Europe commence en #Afrique_du_nord

      Le 3 février 2017, les représentants de l’Union européenne réunis à Malte se sont séparés après avoir entériné un plan d’action destiné à freiner – et éventuellement arrêter - les arrivées de réfugiés en provenance de #Libye principalement. Face à une situation incontrôlable dans ce pays, les dirigeants européens se tournent de plus en plus vers les pays voisins, la #Tunisie, l’#Egypte et l’#Algérie afin de les pousser à respecter ou intégrer les dispositifs de gestion des flux migratoires qu’ils ont mis en place. La chancelière allemande Angela Merkel a fait personnellement le déplacement pour convaincre les responsables de ces Etats à coopérer moyennant de substantielles aides matérielles et financières. Si les rencontres n’ont pas abouti aux résultats escomptés, force est de constater que les pratiques de contrôle et de répression de ces pays se professionnalisent et s’adaptent progressivement aux exigences de leurs partenaires du Nord.

      http://www.algeria-watch.org/fr/article/analyse/mellah_forteresse.htm

    • L’Afrique du Nord, dernier recours de l’Europe ?

      Depuis que l’accord controversé, conclu entre la Turquie et l’Union européenne (UE) en mars 2016, a largement réussi à empêcher les demandeurs d’asile d’atteindre l’Europe par la Méditerranée orientale, les dirigeants européens se sont tournés vers la partie centrale de cette mer. Avec les élections qui approchent dans plusieurs États de l’Union et les craintes suscitées par la perspective de voir de nouvelles vagues de migrants entrer en Europe au printemps, les responsables politiques tentent de trouver des solutions rapides pour montrer qu’ils sont capables de gérer la crise.

      Au-delà de ce contexte électorale, l’UE dans son ensemble est pressée de formuler, et pas seulement des solutions d’urgence, une vision stratégique de long à même de relever le défi que présente la question migratoire. Et pour trouver de telles solutions, elle est contrainte de se tourner vers les pays nord-africains.

      http://www.alternatives-economiques.fr/lafrique-nord-dernier-recours-de-leurope/00077792

      En anglais : carnegieendowment.org/sada/68097

    • Migration monitoring in the Mediterranean region – Libyan military to be linked up to European surveillance systems

      The Mediterranean countries of the EU are establishing a network to facilitate communication between armed forces and the border police. Libya, Egypt, Algeria and Tunisia are also set to take part. This would make them, through the back door, part of the surveillance system #EUROSUR. Refugees could then be seized on the open seas before being returned to Libya.

      https://digit.site36.net/2017/04/25/migration-monitoring-in-the-mediterranean-region-libyan-military-to-be

    • Security and migration amongst EU priorities for cooperation with “modern, democratic” Egypt

      Joint priorities adopted today by the EU and Egypt for 2017 to 2020 include a commitment from the EU to “support the Egyptian government’s efforts to strengthen its migration governance framework, including elements of legislative reform and strategies for migration management,” and to “support Egypt’s efforts to prevent and combat irregular migration, trafficking and smuggling of human beings, including identifying and assisting victims of trafficking.”

      http://www.statewatch.org/news/2017/jul/eu-egypt-priorities.htm

    • Niger : #ingérence et #néocolonialisme, au nom du #Développement

      Le 10 octobre 2016, la chancelière allemande Angela Merkel était reçue en grande pompe à Niamey. Elle ne faisait pas mystère que ses deux préoccupations étaient la « #sécurité » et « l’#immigration ». Il s’agissait de mettre en œuvre des « recommandations » répétées à l’envie : le Niger, « pays de transit », devait être accompagné afin de jouer le rôle de filtre migratoire. Des programmes de « renforcement des institutions locales » feraient advenir cette grande césure entre les « réfugiés » à protéger sur place et les « migrants » à « reconduire » vers leurs « pays d’origine ». Autrement dit, comme l’a récemment exprimé le président français, le Niger et ses voisins (Libye, Tchad…) devaient accepter de se couvrir de camps et de jouer le rôle de #hotspot (voir Note #4). Le #néo-colonialisme d’une telle vision des rapports euro-africains a poussé les très conciliantes autorités nigériennes à rappeler que les intérêts de leurs ressortissants et la souveraineté nationale devaient être l’objet de plus d’égards. Ces négociations inter-gouvernementales sont toujours en cours alors qu’en Libye elles ont été directement menées avec des chefs de milices, prêts à jouer les geôliers à condition de pouvoir capter les fonds qui se déversent sur les gardes-frontières de l’Union européenne (UE).

      http://www.migreurop.org/article2840.html

    • Niger : #Niamey, capitale cernée par les crises

      Exode de migrants, conflits ethniques exacerbés par une guerre contre le jihad et une montée de l’islam politique… Dans la ville, devenue réceptacle des problèmes actuels du Sahel, la tension est omniprésente.

      Ce sont des victimes invisibles. Emportées par un cycle sans fin de représailles dans un coin reculé du monde. La scène de la tuerie est pourtant terrifiante : « Les assaillants sont arrivés vers 17 heures et se sont rendus directement à la mosquée où ils ont tué à coup de mitraillettes automatiques une dizaine de personnes. Puis ils se sont dirigés à l’intérieur du campement nomade où ils ont tiré sur des personnes qu’ils ont croisées », affirme un communiqué officiel relayé par la presse au Niger. Bilan ? 17 morts, vendredi à Inates, un bled perdu dans le sud de ce pays sahélien et proche de la frontière avec le Mali. A part les autorités du pays, aucun témoin extérieur, journaliste ou humanitaire, n’a pu se rendre seul sur place. Car Inates se trouve dans cette nouvelle zone de tous les périls, située au nord de Niamey, la capitale. Le 11 avril, Joerg Lang, un humanitaire allemand, pensait pouvoir s’y rendre incognito en dissimulant son visage sous un keffieh, foulard traditionnel, et en circulant à bord d’une voiture banalisée. Il a été enlevé sur la route du retour, non loin d’Inates.

      L’attaque du 19 mai n’est que la dernière d’une longue série, qui oppose depuis peu des nomades, touaregs et peuls, de chaque côté de la frontière qui sépare le Niger et le Mali. « Il y a trois semaines, de jeunes Peuls, venus du Niger, ont exécuté 18 Touaregs de l’autre côté de la frontière, au Mali. Cette fois-ci, les assaillants voulaient en tuer autant chez les Peuls, en représailles. Sauf que l’une des victimes a finalement survécu », indique Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur du Niger. Les forces de sécurité sont pourtant loin d’être absentes dans ce pays, qui est même devenu le nouveau hub militaire régional d’une coalition internationale en lutte contre les forces jihadistes au Sahel. A Niamey, la capitale, située à seulement 250 kilomètres d’Inates, des gaillards musclés aux cheveux très courts ont remplacé les touristes dans les hôtels, qui ne désemplissent pas. On y croise des Français, des Américains, et même désormais des Allemands.
      Théories complotistes

      C’est au Mali, pays gangrené depuis plusieurs années par les mouvements jihadistes, et désormais aussi au Burkina Faso voisin, que se joue l’essentiel de cette guerre asymétrique. Mais c’est bien au Niger que s’implantent de plus en plus les bases arrières étrangères engagées dans cette bataille du Sahel. Pourtant le Niger n’a jamais connu de mouvement jihadiste autochtone. Son point faible, ce sont justement ses frontières. Et notamment celles avec le Mali et le Burkina Faso, dans ce petit triangle où se trouve aussi Niamey. Une capitale en apparence assoupie, particulièrement en ce mois de mai où la température frôle souvent les 45 °C. Mais le calme de la ville est trompeur. Tous les accès extérieurs sont verrouillés par des barrages, les fameuses « ficelles ». Et les entrées et les sorties sont fortement contrôlées. Les dunes orange qu’on aperçoit parfois au loin évoquent ainsi un monde potentiellement hostile, qui donne à la capitale nigérienne un air de forteresse isolée guettant l’ennemi, comme dans le roman de l’Italien Dino Buzzati, le Désert des Tartares. Mais qui est exactement l’ennemi ?

      A Niamey, nombreux sont ceux qui s’interrogent : « Les Américains ont construit une immense base à Agadez [à 950 kilomètres au nord-est de Niamey, ndlr]. Les Français et les Allemands renforcent leurs installations près de l’aéroport. Visiblement, ils sont là pour rester longtemps. Mais dans quel but ? Est-ce seulement pour notre sécurité ? » s’inquiète Abdoulaye, un jeune entrepreneur de la capitale. Les intentions « réelles » des Occidentaux au Niger font l’objet de nombreuses conversations et les théories complotistes ne manquent pas. Pourtant, même dans ce cas de la tuerie d’Inates, c’est bien l’influence des jihadistes qui est aussi en jeu. « Les Peuls se sont fait piéger. Depuis quelques années, la pression démographique et la raréfaction des terres pastorales les ont poussés vers le nord du Mali. Mais en s’y implantant, ils ont dû choisir leur camp dans un conflit purement malien. Et se sont laissé instrumentaliser par les forces jihadistes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest alors qu’une partie des Touaregs soutient désormais la coalition internationale », affirme le général Abou Tarka qui dirige la Haute Autorité pour la consolidation de la paix, un organisme né lors des rébellions touaregs des années 90 et qui tente aujourd’hui de désamorcer cette bombe communautariste parée des oripeaux jihadistes. « C’est une guerre de pauvres, de populations qui se sentent souvent abandonnées », confie le général.

      Le conflit dans le sud-ouest est récent. Mais dans le sud-est du pays, une autre zone dessine depuis plus longtemps un front sensible avec la présence de la secte Boko Haram qui a infiltré la région de Diffa, en provenance du Nigeria voisin. Il existe d’autres frontières sensibles dans ce vaste « pays de sable, en apparence immobile », comme le décrit le père Mauro, un prêtre italien très investi aux côtés des migrants. Les Nigériens immigrent peu, et encore moins vers l’Europe. Mais depuis longtemps, le pays est une zone de passage pour tous ceux qui veulent tenter la traversée de la Méditerranée à partir des côtes libyennes. Depuis 2016, les Européens ont fait pression sur le pouvoir en place pour restreindre ces mouvements. En criminalisant les passeurs, mais aussi en faisant de Niamey et d’Agadez des « hot spots » censés dissuader les traversées clandestines, grâce à l’espoir d’un passage légal vers l’Europe, du moins pour ceux qui peuvent prétendre au statut de réfugié. Ces derniers mois, des charters ont même ramené au Niger des candidats à l’asile en Europe, jusqu’alors détenus dans les geôles libyennes. « Mais aujourd’hui ces rotations sont quasiment à l’arrêt car les autorités se sont rendu compte que les Européens, et notamment les Français, n’acceptaient les réfugiés qu’au compte-gouttes, malgré leurs promesses », explique un responsable du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) à Niamey.

      Cette nouvelle stratégie impose aussi un tri entre « bons » et « mauvais » migrants. Dans une rue ombragée du centre de la capitale, des hommes prennent l’air, assis devant une maison gardée par des vigiles. Les visages sont maussades, les regards fuyants, et les gardiens ont vite fait d’éconduire les visiteurs étrangers qui tentent de parler à ces migrants rapatriés de Libye et qui ont, eux, accepté de rentrer dans leur pays. Ceux qui refusent ce retour « volontaire » se dispersent dans la ville, formant une cohorte invisible qui échappe aux radars. « En réalité, les passages de migrants ne se sont pas arrêtés. Il y a de nouvelles routes, plus dangereuses », confie un officiel nigérien. En revanche, la création des hot spots attire désormais d’autres candidats à l’exil. Début mai, des centaines de Soudanais ont ainsi envahi les rues d’Agadez dans l’espoir d’obtenir le sésame miraculeux de l’asile en Europe. Mais, excédées par ces arrivées massives, les autorités de la ville ont envoyé de force, le 12 mai, 145 d’entre eux à la frontière libyenne, en plein désert. Depuis, leur sort est inconnu.
      Arrestations

      En privé, les responsables nigériens se moquent parfois de l’autosatisfaction des Européens sur les mirages de cette nouvelle politique migratoire. Et fustigent les faux-semblants de l’aide, en principe massive, accordée au pays : « On nous dit que le Niger est désormais le pays d’Afrique le plus aidé par l’Europe. Mais ce sont les ONG étrangères qui captent toute cette aide », peste un haut responsable. Ce n’est pas le seul mirage financier dans l’un des pays les plus pauvres de la planète. En décembre, un grand raout organisé à Paris avait permis en principe au Niger d’engranger 23 milliards de dollars (19 milliards d’euros) de promesses d’investissements. Six mois plus tard, les promesses sont restées… des promesses : « La concrétisation des projets est effectivement assez lente », reconnaît, un peu gênée, la responsable d’une agence onusienne. Reste qu’en raison des enjeux sécuritaires et migratoires, le Niger est bien devenu « le chouchou de la communauté internationale », comme le rappelle Issa Garba, porte-parole local de l’association Tournons la page.

      Au début de l’année, la société civile avait organisé des manifestations dans les rues de Niamey pour protester contre une loi de finances qui instaure de nouvelles taxes et augmente les prix de l’électricité et de l’eau. Mais à partir du 25 mars, le mouvement a été brutalement décapité avec l’arrestation d’une vingtaine de leaders de la société civile. « Ils ne représentent rien, ils veulent juste créer le chaos et susciter un coup d’Etat militaire », balaye Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur. « Tout ce que nous demandons, c’est une bonne gouvernance et l’abandon de lois qui frappent les plus pauvres », rétorque Issa Garba. Reste que face aux arrestations, la communauté internationale se tait. Et la rue, elle, a compris le message : une journée ville morte décrétée par la société civile le 14 mai a été un échec et les manifestations n’ont pas repris. « Je soutiens ces leaders, mais je n’ai aucune envie de me retrouver moi aussi en prison », résume Mokhtar, un jeune homme très pieux. Dans la base arrière des Occidentaux en guerre contre le jihadisme au Sahel, d’autres influences s’imposent pourtant silencieusement. « Au Niger, l’islam gagne du terrain », souligne un professeur d’université, citant le nombre exponentiel de femmes voilées et de salles de prières dans les facs. « Le jour où les imams nous demanderont de sortir dans la rue, là, j’obéirais. Car l’islam est dans nos cœurs », constate de son côté Mokhtar.


      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220

      Signalé par Alizée Dauchy sur la liste Migreurop, avec ce commentaire :

      un article rédigé par Maria Malagardis publié dans Libération le 23 mai :
      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220

      et à écouter sur France Culture un podcast avec Maria Malagardis en première partie :
      https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-vendredi-25-mai-2018

      sur la question migratoire :
      Elle revient (min’9) notamment sur ’l’hypocrisie des #hotspot", avec très peu de #réinstallation en Europe, malgré les engagements pris (la France s’est engagée à 3000 #réinstallations jusqu’en 2019).

      Procédure d’asile : Idée admise de trier sur la base de la nationalité à la place des demandes individuelles. Autrement : rapatriement volontaire dans les pays d’origine / les migrants se fondent dans la nature.
      Effet pervers : de nouvelles populations se rendent au Niger pour demander l’asile, exemple des soudanais à #Agadez (Cf. http://www.rfi.fr/afrique/20180526-niger-refugies-soudanais-darfour-agadez-statut-migrants).
      Elle qualifie le Niger de « passoire de mouvements », en « rotation perpétuelle ».

      sur la loi de finance :
      Augmentation des taxes sur l’électricité et l’eau, loi typique d’austérité. Manifestations dans la rue dès la promulgation.
      Interdiction des manifestations par les autorités nigériennes, arrestations d’activistes dès le 25 mars, 26 personnes de la société civile ont été arrêtées.
      Silence de la part de la communauté internationale, elle parle de dérive autoritaire car chèque en blanc de la communauté internationale.

      Loi de finance élaborée avec le parrainage des européens, notamment des français avec des conseillers techniques français du ministère de l’économie.
      « Accord tacite » davantage que « silence tacite ». Communauté internationale a besoin d’un Niger calme et silencieux.

      sur la question jihadiste :
      Pas de mouvement nigérien jihadiste autochtone contrairement au Mali et au Burkina Faso.
      Niger était un exemple de stabilité, où l’on louait le règlement de la question touareg, il est aujourd’hui le pays le plus menacé.

      #hotspots #tri #catégorisation #djihadisme #EI #Etat_islamique

    • « Pour le HCR, l’essentiel est d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, en Afrique ou en Asie »

      Filippo Grandi : « L’essentiel est qu’on nous donne les moyens d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés »

      Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés revient sur les difficultés de l’UE à apporter une solution commune à la crise migratoire et s’inquiète de la diminution de la solidarité en Europe.

      LE MONDE | 09.11.2018
      Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand

      A la tête de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) depuis 2016, Filippo Grandi appelle l’Union européenne (UE) à préserver le droit d’asile et considère que le retour des réfugiés syriens dans leur pays se fera au compte-gouttes.

      La crise migratoire déchirait l’Union européenne depuis 2015. Elle semble être passée au second plan des pré­occupations. Le problème est-il réglé ?

      Il y a eu des manipulations excessives de la part de ceux qui ont parlé d’invasion, de la fin de l’identité européenne ou de menaces sécuritaires. Maintenant que l’intérêt politique se décale, le risque consiste à ne pas faire ce qu’il faudrait pour mieux gérer ces mouvements de populations. L’Europe n’a pas encore donné toutes les réponses. Or, un report ne peut qu’aggraver la situation en cas de nouvelle crise.

      Les « centres contrôlés » et les « plates-formes de débarquement » destinés à centraliser le traitement des demandeurs d’asile paraissent dans l’impasse…

      La convention de Dublin, destinée à éviter le « tourisme de l’asile » en prévoyant que le premier pays d’accueil doit gérer les de­mandes d’asile, est mise à l’épreuve par les arrivées nombreuses dans quelques pays, qui se sont retrouvés pénalisés par rapport aux autres. Il faut passer à autre chose. On a longuement évoqué une répartition entre les 28 Etats, mais ça ne fonctionne pas, car seuls quelques pays y sont prêts. Moins de 100 000 personnes arrivées en Europe en 2018, c’est gérable.

      La prise en charge par des Etats d’une partie des passagers de l’Aquarius, par exemple, ressemble à une forme de partage, sauf que chaque nouveau bateau s’est transformé en crise. Un tel système devrait être décidé au préalable. Le problème est l’absence de consensus sur le lieu où ce partage doit se faire. Ce n’est pas au HCR de déterminer où ces centres d’accueil et de réception doivent se trouver, mais à l’Europe. Le rôle du HCR est de donner tous les instruments pour les gérer de manière correcte.

      Et qu’en est-il de l’idée de « centres ­d’accueil » hors Europe, comme au Maghreb ?

      Le HCR travaille dans tous les pays du monde pour gérer l’asile. Le gérer avec efficacité aide à stabiliser ces flux. Par ailleurs, nous n’accepterons jamais que les demandes d’asile en Europe soient gérées hors de son territoire. L’Europe doit garder ses portes ouvertes. Il faut qu’il y soit toujours possible de demander l’asile, sans être renvoyé vers des pays tiers. Cela dit, si l’Europe est prête à prendre des réfugiés dès le Niger, par exemple, dans le cadre de la « réinstallation » [transfert au sein de l’UE, par des voies sûres et légales, de personnes déplacées ayant besoin d’une protection], ce processus peut être renforcé.

      Vous êtes donc opposé à des plates-formes pour débarquer, en Afrique, des migrants sauvés en Méditerranée ?

      Si quelqu’un est sauvé dans les eaux territoriales tunisiennes, puis renvoyé en Tunisie, c’est légitime. C’est le droit. En Libye, les garde-côtes ont été renforcés par l’Europe de manière plus ou moins transparente. C’est une bonne idée, à condition de renforcer aussi les institutions qui gèrent les migrants, et pas seulement celles qui les empêchent de partir.

      L’Autriche, qui assure ce semestre la présidence tournante de l’UE, cherche à instaurer un accord avec l’Egypte. Y êtes-vous ­favorable ?

      Nous travaillons depuis longtemps en Egypte, qui héberge plus de 250 000 réfugiés. Si les Etats veulent nous aider à y renforcer les structures, c’est une bonne chose, mais cela ne doit pas être un moyen d’empêcher les gens de partir vers l’Europe.

      Pourquoi le HCR participe-t-il à cette politique d’externalisation des frontières européennes ?

      La Turquie héberge 4 millions de réfugiés. Vous voudriez qu’on ne les aide pas ? Au moment de l’accord UE-Turquie, auquel le HCR n’a pas été associé, on nous a demandé de vérifier que son contenu n’allait pas à l’encontre des normes internationales. Le HCR a travaillé avec la Grèce pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’expulsion vers la Turquie de personnes qui pourraient y courir des risques.

      En 2015, l’Europe a lancé l’initiative d’un fonds pour l’Afrique. Il est sous-financé, et la plupart des ressources sont utilisées pour le contrôle des frontières et non pour traiter les causes des départs. Je le regrette.

      La situation de surpopulation et ­d’insalubrité du camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, est catastrophique. Le HCR y participe…

      C’est difficile en effet, d’autant que le nombre d’arrivées continue à augmenter J’en ai parlé au premier ministre grec, Alexis ­Tsipras, et au ministre de l’immigration, qui vont faire un effort pour transférer des personnes sur le continent. J’ai reçu des assurances. Si on arrive à réguler la population dans les îles, on arrivera à mieux gérer la situation.

      Accordez-vous foi aux perspectives démographiques alarmistes du journaliste et chercheur Stephen Smith, qui prévoit une explosion migratoire venue d’Afrique ?

      L’invasion est un peu une légende : 70 % des mouvements de population en Afrique restent à l’intérieur du continent et ne vont pas vers l’Europe. Cela dit, il y aura toujours des migrations : les gens se déplacent toujours vers la prospérité. Quand il n’y a pas de possibilité d’émigrer de manière légale, ne reste que l’asile. Ce n’est pas bien, car ces demandes encombrent les systèmes d’asile et les délégitimisent, en créant dans l’opinion publique une confusion entre immigration et asile.

      Aujourd’hui, 80 % des demandeurs d’asile en Europe sont venus pour des raisons économiques, comment faire ?

      L’un des problèmes est l’impossibilité pour les déboutés du droit d’asile de retourner chez eux. Il faut trouver des accords de réadmission avec les pays d’origine, mais c’est coûteux et politiquement difficile pour ces derniers. En Libye, un accord avec l’Union africaine autorisant le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations d’y travailler, a permis le retour de 30 000 migrants chez eux [depuis début 2017]. Ils ont été réadmis parce que les images terribles des gens exploités dans les prisons libyennes ont eu un impact. Ce processus doit s’élargir.

      Pensez-vous que les réfugiés syriens retourneront dans leur pays ?

      Il y a une petite augmentation des demandes de retour de Syriens vivant en Jordanie et au Liban, mais il ne s’agit que de quelques milliers de personnes sur plusieurs millions. Le droit au retour existe, mais il doit être le résultat d’un choix personnel. Il reste des obstacles sécuritaires et matériels. Les réfugiés ont peur d’être enrôlés pour le service militaire, ils redoutent des représailles ou de ne pas retrouver leurs biens. La situation dans la province d’Idlib [minée par les affrontements inter-rebelles et l’insécurité galopan­te] n’encourage pas non plus les gens à rentrer. La reconstruction de la Syrie est un sujet politiquement sensible, mais j’appelle les pays donateurs à au moins aider les gens qui font le choix du retour.

      Comment jugez-vous la politique migratoire d’Emmanuel Macron ?

      En France, il faut améliorer la mise à l’abri, l’accueil, certains aspects de la procédure, mais la loi asile et immigration [définitivement adoptée à l’Assemblée le 1er août] a permis des progrès. A l’échelle européenne, le discours solidaire du président est très positif [il s’était engagé, en automne 2017, à offrir en deux ans 10 000 places de réinstallation aux réfugiés liés au HCR, notamment au Niger et au Tchad]. L’augmentation relative des places de réinstallation pour les réfugiés et l’action rapide de l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides] au Niger ont été exemplaires.

      Comprenez-vous que l’afflux massif d’une population culturellement musulmane dans une région majoritairement judéo-chrétienne puisse créer des tensions ?

      Toute absorption de personnes issues d’une culture minoritaire est complexe, mais elle est possible et souhaitable ! Je crois à la diversité, même si je sais que ce n’est pas populaire de le dire. Lors de réunions européennes, en particulier dans l’est de l’Europe, j’ai entendu certains pays parler d’homogénéité. Mais ce n’est pas dans la tradition de l’Europe. Les valeurs chrétiennes sont précisément des valeurs de solidarité et de partage. L’homogénéité est une utopie négative qu’il faut contrer à tout prix. La diversité est un élément d’enrichissement. Les villes vivantes dans le monde sont des villes diverses ; ce sont elles qui sont à l’avant-garde ! Les Européens ont suffisamment d’outils économiques, sociaux et culturels pour gérer cette diversité.

      Etes-vous inquiet de la montée de l’extrême droite en Italie ?

      [Le ministre de l’intérieur italien] Matteo Salvini mène plusieurs batailles. Sur la question de la répartition des migrants en Europe, je suis d’accord avec lui : l’Italie ne peut pas recevoir tout le monde. Mais son discours très agressif, même s’il n’est pas forcément raciste, est susceptible de créer une atmosphère où le racisme peut prospérer. Cela m’inquiète beaucoup. Son langage ouvre la porte à des tendances extrêmes au sein des sociétés.

      La montée du populisme dans le monde pose-t-elle des problèmes pour une organisation multilatérale comme le HCR ?

      Pour l’instant, personne ne nous dit d’arrêter notre travail, qui, il faut le rappeler, est effectué à 90 % hors de l’Europe. Pour nous, l’essentiel est d’obtenir les ressources pour aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, c’est-à-dire souvent des pays pauvres en Afrique ou en Asie. Je crains que la diminution de la solidarité en Europe et la stigmatisation du droit d’asile aux Etats-Unis donnent un mauvais exemple. Les pays pauvres me demandent de plus en plus pourquoi ils devraient prendre des réfugiés alors que l’Europe n’en veut pas. Or, pour des Etats voisins de pays en guerre, cela signifierait renvoyer des gens dans ces zones de conflit. C’est cela qui m’inquiète le plus.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/09/filippo-grandi-l-essentiel-est-qu-on-nous-donne-les-moyens-d-aider-les-pays-

      Avec ce commentaire de Emmanuel Blanchard via la mailing-list Migreurop :

      Une interview inquiétante à plus d’un titre : #Filippo_Grandi suggère que le HCR pourrait être plus impliqué encore en Lybie et dans tout pays d’Afrique du Nord prêt à s’impliquer dans des programmes de retours de boat-people et autres projets de gestion de « centres d’accueil et de réception ». Il ouvre même grand la porte pour une collaboration poussée avec l’UE en Egypte, même s’il prévient que le rôle du HCR ne peut pas être de contribuer à « des moyens d’empêcher les gens de partir vers l’Europe ». Il critique en effet à mots couverts certaines dimensions des politiques européennes de contrôle des frontières extérieures (voir passages soulignés en gras).
      A noter que sous couvert « d’équilibre », le journaliste du Monde - qui s’est autorisé une critique de la « politique d’externalisation des frontières européennes » - reprend certains des argumentaires « anti-migrants » les plus éculés.

  • Migreurop | Le Laissez-passer européen, un pas supplémentaire vers l’expulsion à tout prix
    http://asile.ch/2017/02/08/migreurop-laissez-passer-europeen-supplementaire-vers-lexpulsion-a-prix

    Alors que des hauts fonctionnaires africains et européens se réunissent à Malte les 8/9 février 2017 à mi-parcours du processus de la Valette, l’Union européenne fait un pas de plus pour restreindre la mobilité des personnes migrantes et imposer sa loi aux pays d’où viennent la majorité d’entre elles, sous la forme du « laissez-passer européen », […]

  • La #libye va recevoir 200 millions d’euros pour bloquer les passages
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020217/la-libye-va-recevoir-200-millions-deuros-pour-bloquer-les-passages

    Les dirigeants européens se retrouvent ce vendredi à Malte pour convaincre la Libye de freiner les traversées de migrants en Méditerranée. Ils devraient proposer d’équiper et former ses gardes-côtes. Le projet d’ouvrir des camps en Afrique refait surface.

    #International #asile #immigration #réfugiés #union_européenne

  • Le deal de l’Europe avec la #libye pour freiner l’immigration
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020217/le-deal-de-leurope-avec-la-libye-pour-freiner-l-immigration

    Les dirigeants européens se retrouvent ce vendredi à Malte pour convaincre la Libye de freiner les traversées de migrants en Méditerranée. Ils devraient proposer d’équiper et former ses gardes-côtes. Le projet d’ouvrir des camps en Afrique refait surface.

    #International #asile #immigration #réfugiés #union_européenne

  • Sous le sourire de Poutine...
    http://www.dedefensa.org/article/sous-le-sourire-de-poutine

    Sous le sourire de Poutine...

    02 février 2017 – Enfin une voix s’éleva, ou plutôt une plume, celle du président non-élu de l’Union Européenne (UE), le Polonais Donald Tusk. (“Non-élu”, par conséquent le plus complètement légitime pour parler en tant que créature du Système, Euro-Zombies, etc.) Tusk envoie une lettre à tous ses compères, dirigeants au plus haut niveau des 27 pays-membres de l’UE, avant leur réunion commune à Malte. Tusk écrit enfin les mots-sacrilèges, ceux qu’il était impensable de voir briller sous une plume européenne de bonne réputation-Système : la mise en évidence que les USA sont quasiment autant une “menace” pour l’UE que la Russie, la Chine et ISIS (Daesh pour les Français, le texte-Tusk n’étant qu’en anglais).

    En effet, si l’on fait un collage rapide selon le code habituel de la (...)

  • A Bruxelles, les Européens sont sidérés par #Donald_Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010217/bruxelles-les-europeens-sont-sideres-par-donald-trump

    Les Européens vont se livrer à une première « appréciation » du séisme Trump lors d’un sommet informel, vendredi à Malte. Pour la première fois, les États-Unis se posent en ennemis du projet d’intégration européenne. Le Polonais #Donald_Tusk, à la tête du Conseil européen, parle de « déclarations inquiétantes » de Washington.

    #International #diplomatie #Etats-Unis #europe #Jean-Claude_Juncker #Philippe_Lamberts #Pierre_Moscovici #TAFTA #Theresa_May #TTIP #UE

  • Trump et l’Europe
    http://www.pressefederaliste.eu/Trump-et-l-Europe

    Depuis le jour de l’An 2017, l’Union européenne (UE) est présidée par la lilliputienne République de Malte, c’est-à-dire le plus petit de ses Etats-membres (311 km2) qui, en vertu du Traité de Lisbonne, en a hérité statutairement jusqu’à la fin du mois de juin. Comme l’Ile de Chypre, Malte est devenue membre de l’UE en maintenant son appartenance au Commonwealth britannique. Par ailleurs, le calendrier politique veut que la Grande-Bretagne préside à son tour l’Union pendant le second semestre de l’année (...)

    #Numéro_174_–_Décembre_2016

  • France | Enfermement et éloignement : des pratiques démesurées au détriment des droits fondamentaux
    http://asile.ch/2016/12/04/france-enfermement-eloignement-pratiques-demesurees-detriment-droits-fondament

    Les cinq associations (ASSFAM, ForumRéfugiés, France Terre d’Asile, La Cimade, Ordre de Malte – France) intervenant dans les centres de rétention administrative présentent leur sixième rapport commun. Cliquez ici ou sur l’image ci-dessous pour télécharger le rapport.

  • Crash le morceau
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/262-novembre-2016/article/crash-le-morceau-5195

    La rubrique « faits divers » de la Défense est décidément plus instructive que les auditions du ministre devant les com­missions parlementaires. Après un « ac­cident » qui avait révélé la présence des forces clandestines françaises en #Libye (cf. Billets n°261 et 260), des agents de la DGSE (3 militaires et 2 « civils ») se sont cra­shés, cette fois à Malte. La Libye pourrait être l’objectif de ce vol, ce qui n’aurait rien d’un scoop. Mais les agents français volaient dans un avion de CAE Aviation, l’entreprise (...)

    #262_-_novembre_2016

    / Renseignements / Services secrets, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, Libye

    #Renseignements_/_Services_secrets

  • La #DGSE s’inquiète d’une enquête sur l’accident d’avion à Malte
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/10/la-dgse-s-inquiete-d-une-enquete-sur-l-accident-d-avion-a-malte_5028675_3224

    Le parquet de Paris a ouvert, dans la plus grande discrétion, une procédure après l’accident ayant coûté, le 24 octobre, à Malte, la vie à cinq Français dans la chute d’un avion loué par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). [...] Cette saisine judiciaire parisienne suscite d’ores et déjà des inquiétudes au sein des services secrets français : si d’aventure elle se transformait en #information_judiciaire, elle serait confiée à un juge qui pourrait s’intéresser aux moyens utilisés par la DGSE dans le cadre de ses activités clandestines. Une crainte de publicité et de transparence renforcée par le souhait exprimé à Bernard Zeler, dirigeant de la société privée luxembourgeoise CAE aviation, propriétaire de l’appareil, par les familles des deux pilotes décédés, de se constituer partie civile pour obtenir réparation

  • Affaire des drones : où se cachent les bases américaines en Afrique du Nord ?
    Akram Kharief | 27 octobre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/affaire-des-drones-o-se-cachent-les-bases-am-ricaines-en-afrique-du-n

    Depuis un an, pas un mois ne passe sans que le site de suivi des vols Flightradar24 [ https://www.flightradar24.com/30.9,13.86/6 ] ne détecte le survol d’un pays du Maghreb ou du Sahel par un avion de reconnaissance ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance), capable de filmer de jour comme de nuit en haute résolution tout ce qui se passe au sol, ni sans que soit annoncée l’installation d’une base de drones américains dans la région.

    Après la méga-infrastructure de 100 millions de dollars (un peu plus de 90 millions d’euros) en construction à Agadez dans le nord du Niger, c’est la Tunisie qui a été citée hier, par un officiel américain dans le Washington Post, comme étant lieu d’opération de drones américains.

    Réaction officielle du ministre tunisien de la Défense : il n’y a aucune base américaine en Tunisie. Dans une déclaration, mercredi, à l’agence TAP, le porte-parole du ministère, le colonel Belhassen Oueslati, explique que la coopération militaire entre la Tunisie et les États-Unis comprend un programme d’entraînement et de formation offert par des experts militaires américains sur l’utilisation d’un matériel sophistiqué de reconnaissance et de contrôle.

    « En effet, on ne peut pas considérer 70 soldats et quelques drones, dans un hangar en bout de piste d’une base aérienne comme une base souveraine d’un pays étranger, mais une mise à disposition partielle d’une infrastructure. Le ministre tunisien a bien botté en touche » confirme à MEE un expert américain.

    Car c’est là la pratique usuelle des américains dans la région : implanter dans les armées locales, de petites unités pouvant au choix intervenir ou faire de la reconnaissance.

    (...) La position la plus mystérieuse avérée [ http://www.menadefense.net/2015/03/26/un-avion-espion-americain-au-dessus-du-mont-chaambi ], utilisée par le renseignement américain pour espionner les cieux tunisiens et libyens reste Pantelleria.

    Cette petite île italienne, qui se trouve à peine à 60 km au large de la ville de Klibia en Tunisie, est devenue une véritable plateforme offshore pour les compagnies privées de renseignement aérien, qui louent leurs appareils aux États-Unis mais à d’autres pays comme la France ou l’Italie.

    Cachés sous des noms génériques tels que CAE Aviation – dont le Fairchild Melin III (avion de reconnaissance à hélice) s’est crashé à Malte avec à son bord des espions français – ou Aircraft Logistics Group, ils épient nuit et jour le mont Chaambi en Tunisie ou les faubourgs de Misrata en Libye.

  • Crash d’un avion à Malte (VIDEO) : Que cachait vraiment la mission de reconnaissance de l’armée française ?
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/crash-d-un-avion-a-malte-video-que-cachait-vraiment-la-mission-de-reconnai

    DEFENSE Jean-Yves Le Drian a finalement annoncé, lundi, que les victimes étaient bien des « personnels relevant » du ministère de la Défense… La Valette (Malte), le 24 octobre 2016. Les enquêteurs inspectent les débris de l’avion transportant des militaires...

  • Le crash de Malte lève un coin du voile sur les vols de la #DGSE
    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/10/25/le-crash-de-malte-leve-un-coin-du-voile-sur-les-vols-de-la-dgse_5019859_3210

    Un avion ALSR (avion léger de #surveillance et de #reconnaissance), loué par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à la société CAE aviation, s’est écrasé, lundi 24 octobre au matin, à Malte, juste après le décollage. Les cinq occupants, trois personnels de la direction technique de la DGSE et deux pilotes de #CAE, sont morts dans l’embrasement de l’appareil, après avoir tenté, en vain, de revenir vers l’aéroport.

    #renseignement_technique

  • Ce que l’on sait du crash d’avion dans lequel des Français sont morts à Malte
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/ce-que-l-on-sait-du-crash-d-avion-dans-lequel-des-francais-sont-morts-a-ma

    Cinq personnes sont mortes dans cet accident. L’avion effectuait des missions de reconnaissance en Méditerranée pour le ministère de la Défense. Quelles missions ???? L’avion est enregistré aux Etats-Unis et loué par la société luxembourgeoise CAE Aviation....

  • [Vidéos] Deux contractants et 3 militaires français de la DGSE meurent dans le crash d’un avion qui partait pour la Libye. Service minimum dans le P.A.F - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/10/video-deux-contractants-et-3-militaires-francais-de-

    ❝par les grandes chaînes du P.A.F (France 2, France 3, TF1). Pourtant la nouvelle est de taille : cinq Français sont morts dans le crash d’un avion à Malte ce lundi 24 octobre 2016.

    L’avion s’est écrasé quelques secondes après son décollage vers 07h20 (05h20 GMT) a signalé l’AFP. Après que les instances de l’UE aient certifié qu’il n’y avait aucun responsable de l’UE, le ministre de la Défense français s’est fendu d’un communiqué lapidaire spécifiant que deux contractants français et trois agents du ministère de la défense français sont morts dans cet avion à Malte.
     
    « Un avion de reconnaissance léger appartenant à la société CAE Aviation et effectuant des missions de reconnaissance en Méditerranée pour le compte du ministère de la Défense s’est écrasé ce matin (...) sur l’aéroport de Luqa à Malte, lors du décollage », a détaillé le ministre dans un communiqué. « La chute de l’appareil a causé la mort des cinq personnels présents à bord : trois relevant du ministère de la Défense et deux salariés du contractant privé », ajoute le communiqué, sans préciser la nationalité des victimes. (AFP)

    Au JT (13h) de TF1, quasiment en fin de journal, Jean-Pierre Pernod a déclaré qu’il s’agissait de trois militaires français et que l’avion se dirigeait vers la Libye. Il a ajouté « c’est bizarre on y reviendra sans doute... » (Au JT de TF1 de 20h, le présentateur y est revenu...10 secondes). Quant au JT de France 2 de 13h c’était silence sur toute la ligne tandis que sur France 3 au JT de 13h, l’information a été expédiée idem au JT de 20h.
    Sur France 2 au JT de 20h, on en sait un peu plus, à savoir qu’il s’agissait de militaires français de la DGSE en mission secrète dans un vol de reconnaissance au-dessus de la méditerranée. Cette avion appartient à une petite compagnie luxembourgeoise CAE qui affrète fréquemment des vols vers la Libye ou le Sahel pour l’armée française. En tous les cas aucun des JT (hormis le JT de France 2 de 20h) n’a signalé l’information dans ses titres.
    « Des information officielles, des images et des témoins, dont trois militaires maltais se trouvant dans les casernes alentour et deux pilotes civils ont clairement indiqué qu’il n’y avait pas eu d’explosion avant l’impact », a assuré le gouvernement français. Aujourd’hui sur les télévisions françaises c’était journée spécial évacuation des migrants à Calais.
     
    Visiblement, l’information touche au secret-défense et les journalistes sont priés de ne pas trop regarder les entours de cette mission des agents de la DGSE...en Libye ? Politique étrangère et mission secrète... défense d’investiguer !

  • Passeports sans frontières - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/livres/2016/09/28/passeports-sans-frontieres_1513711

    #passeport #circulation #visas - pour @fil

    Parce que ça me fait penser à ça (en lien)

    Voyager sans visa
    http://visionscarto.net/voyager-sans-visa

    Alors que bon nombre de Britanniques sont encore sonnés par le Brexit annoncé dans la nuit du 23 juin 2016, les ambassades des autres pays européens reçoivent par centaines, dès potron-minet, des demandes de citoyenneté pour conserver le précieux sésame de l’Union européenne. Un mouvement amplifiant des demandes qui avaient déjà été faites par précaution avant le vote. On découvre alors que tous les passeports ne se valent pas et qu’être citoyen estampillé UE donne des facilités pour circuler et s’installer. On saura dans quelque temps quelle fut l’ampleur de ce mouvement.

    • ah tiens Libé fait désormais comme le Guardian en mettant son logo sur les images destinées aux réseaux sociaux

    • En attendant, #Atossa_Araxia_Abrahamian a enquêté sur le #marché mondial des passeports dans un #livre d’autant mieux renseigné que la journaliste est elle-même suisse, iranienne et canadienne vivant à New York. Une plongée dans l’#industrie de la #citoyenneté qui n’aurait pas pu être écrite il y a quelques décennies. Car les faits rapportés par l’auteure sont récents. Il y eut toujours une poignée d’hommes d’affaires et des artistes collectionneurs de #passeports, mais son récit offre une géographie mondiale de la citoyenneté, qui n’est plus figée dans le marbre de l’Etat westphalien. On pense au fossé entre les pauvres migrants poussés par la pauvreté et la guerre au péril de leur vie durant le voyage ou pendant leur misérable existence dans des pays riches exploitant leur force de travail, un fossé avec les riches, citoyens de pays démocratiques, circulant sans peine pour des motifs les plus futiles, voire les ultra-riches (0,1 % de la population mondiale) qui se sont octroyé le titre de « citoyens du monde » dont ils jouissent avec des passeports achetés à prix fort. La citoyenneté de La Dominique est sur le marché à 200 000 dollars, celle de Malte (où l’on ne paie pas d’impôts) et de l’Autriche peut atteindre plusieurs millions d’euros.

      #business #marchandise

      Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché international des passeports

      La citoyenneté – le « droit d’avoir des droits », comme l’a définie Hannah Arendt – est aujourd’hui refusée à des centaines de millions de personnes – déracinés, réfugiés, apatrides et autres « illégaux ». Pour quelques happy fews, en revanche, les passeports sont des produits de luxe qu’ils collectionnent comme des toiles de maître, pour se simplifier la vie et payer moins d’impôts.

      Ce reportage montre ce qu’est devenue l’idée de citoyenneté à l’ère des gigantesques mouvements de population et de la privatisation des États. D’un côté, les ultra-riches ont accaparé le titre de « citoyens du monde » et sont les seuls à jouir, avec leurs capitaux, d’une planète sans frontières. De l’autre, des nationalités bradées, comme dans l’invraisemblable transaction conclue entre l’une des nations les plus pauvres du monde, les Comores, et les Émirats arabes unis qui, pour régulariser la situation des apatrides sur leur territoire, ont acheté au prix de gros des dizaines de milliers de passeports comoriens


      https://www.luxediteur.com/catalogue/citoyennetes-a-vendre

    • Così Malta mette in vendita la cittadinanza europea ai ricchi del mondo

      “Sono più che infastidita dal fatto che un’azienda si senta autorizzata a vendere la cittadinanza di un Paese contro la volontà dei suoi cittadini, dopo un subdolo accordo sottoscritto con un governo che non ha avuto, su questo, alcun mandato”. Le parole sono di Daphne Caruana Galizia. Era il 12 maggio 2017, e in un post del suo blog Running Commentary scriveva a Christian Kalin, presidente della società di consulenza Henley&Partners. Una società specializzata nel costruire sistemi per attrarre ricchi che vogliono acquistare una seconda cittadinanza europea. Il governo di La Valletta ha un contratto con loro che scadrà nel 2019. Ma non sono i soli: Henley&Partners lavora da decenni in tutto il mondo, e da due anni spinge per l’introduzione di un sistema simile anche in Italia.

      Le domande che Daphne si ponevano erano semplici: chi sono i nuovi cittadini maltesi? Caruana Galizia aveva trovato alcune risposte. Il consorzio Daphne Project è partito dal suo lavoro per scavare più a fondo sulle conseguenze di questo sistema e sull’azienda che lo ha lanciato a Malta.

      https://irpi.eu/cosi-malta-mette-in-vendita-la-cittadinanza-europea-ai-ricchi-del-mondo

      v. aussi:
      Daphne Project, così Malta mette in vendita la cittadinanza europea ai ricchi del mondo

      Dal 2014 a oggi, circa mille stranieri hanno ottenuto il passaporto di La Valletta, al costo minimo di un milione di euro. Del meccanismo si occupa la società #Henley&Partners che ha incassato non meno di 20 milioni di euro. Tra i ’nuovi cittadini’ uomini vicini a Putin, banchieri dal Kenya, ex parlamentari dal Vietnam, imprenditori nigeriani, cinesi e arabi

      http://www.repubblica.it/esteri/2018/04/18/news/daphne_caruana_galizia_daphne_project_malta_la_valletta_henley_partners-194219157/?ref=RHPPLF-BL-I0-C8-P3-S1.8-T2

  • Document de voyage européen pour les migrants en séjour irrégulier

    En 2014, les États membres de l’Union ont adopté près d’un demi - million de décisions de retour à l’encontre de migrants n’ayant pas le droit d’entrer ou de séjourner sur le territoire de l’ Union. Cependant, seuls 40 % des migrants en séjour irrégulier ont effectivement été renvoyés vers un pays tiers. L’absence de documents de voyage valables pour les personnes faisant l’objet d’une mesure de retour constitue l’un des principaux obstacles à la réussite du retour. En décembre 2015, la Commission européenne a présenté une proposition concernant un document de voyage européen pour les migrants en séjour irrégulier. Les négociations en première lecture avec le Conseil ont débouché sur un compromi s, qui fera l’objet d’un vote en plénière.

    http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/ATAG/2016/586644/EPRS_ATA(2016)586644_FR.pdf

    #expulsions #renvois #documents_de_voyage #asile #migrations #réfugiés #UE #Eu #Union_européenne
    cc @reka

  • Les liens entre l’ex-commissaire à la santé et Philip Morris se précisent – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/justice-affaires-interieures/news/links-of-ex-commissioner-dalli-to-philip-morris-exposed

    Alfred Mifsud, vice-gouverneur de la Banque centrale de Malte, a été payé par Philip Morris pour influencer John Dalli, ancien commissaire à la santé, notamment chargé de la législation encadrant le #tabac. En octobre 2012, le commissaire à la Santé John Dalli a été démis de ses fonctions par le président de la Commission de l’époque, José Manuel Barroso, après un scandale impliquant une firme suédoise de l’industrie du tabac. Il a toujours soutenu être innocent. De nouvelles informations révélées par la journaliste d’investigation Daphne Caruana Galizia sur son blog, Running Commentary, indiquent cependant que John Dalli a également été en contact, via un intermédiaire, avec le géant américain Philip Morris. — (...)

    #europe #lobby #santépublique

  • Continuité des flux migratoires, la gestion de la vague de l’été 2016
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2838

    Un nouveau « CIDPM », pour la coordination et la coopération pour la gestion des flux migratoires, vient d’être inauguré à La Valette, capitale de Malte. 6 mois après le Sommet sur les migrations, tenu dans cette ville, le bassin méditerranéen, l’épicentre des flux migratoires traversant les confins, se prépare aux nouvelles vagues de populations quittant les territoires livrés aux conflits que la saison chaude facilement les périples les guidant à une vie meilleure. Nous avons lancé, dès le début de (...)

    Positions Communiqués, publication, impressions, points de vue, officiels, institution, club, personnalité, association,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , crise, (...)

    #Positions_Communiqués,publication,_impressions,_points_de_vue,_officiels,_institution,_club,_personnalité,_association, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,