country:maurice

  • Bras de fer au #Honduras | Maurice Lemoine
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/LEMOINE/20655

    Le rapprochement diplomatique qui s’opère entre la Colombie et le Venezuela a ouvert la voie de la réintégration du Honduras au sein de l’Organisation des Etats américains (OEA). Dans cette perspective, le gouvernement de M. Porfirio Lobo — issu du coup d’Etat de juin 2009 — a accepté le retour dans (...) / #Agriculture, Mouvement de contestation, Parti politique, Honduras, #Dictature, #Répression, Coup d’État - 2011/06

    #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #Coup_d'État #2011/06

  • [Chroniques Rebelles] France d’en haut, France d’en bas. Les dominés seront-ils toujours soumis ? Maurice Rajsfus. Tricolores. Une histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite en France, Zvonimir Novak

    rance d’en haut

    France d’en bas.

    Les dominés seront-ils toujours soumis ?

    Maurice Rajsfus ((Éditions du Monde Libertaire

    http://backup.radio-libertaire.org/samedi/Chroniques_rebelles/Chroniques_rebelles.mp3
    http://chroniques-rebelles.info/spip.php?article684

  • HOMELIE SUR LE FROMAGE DE MAROILLES

    __Sermon prononcé [par le fr. Maurice Lelong, o.p.] en l’église paroissiale de Maroilles (Nord), le 28 mai de l’an de grâces 1961, à la messe pontificale célébrée par le Révérendissime Père Abbé de l’abbaye Saint-Paul de Wisques, Dom Jean Gaillard, à l’occasion des fêtes commémoratives du Millénaire du fromage de Maroilles, sous la présidence de Son Excellence Monseigneur Jenny, évèque auxiliaire de l’archidiocèse de Cambrai, et radiodiffusé sur l’antenne nationale de France III__ (en cap. ds l’orig.)

    En cette messe solennelle de la fête de la Sainte Trinité, après avoir invoqué les trois Personnes Divines, sans nous départir de la gravité et du sérieux des grands sujets qui nous retiennent depuis si longtemps : le Prologue de l’Évangile selon Saint Jean, la révélation de Dieu comme Père, je remercie le ciel pour cette grâce inespérée d’avoir à vous prêcher aujourd’hui sur le fromage. Vous avez bien entendu, j’ai dit : le fromage.

    Vous souriez. Moi aussi. Ne nous reprochons pas de sourire, ni mème de rire à l’occasion.

    nous nous sommes expliqués sur cette affaire dimanche dernier, à la Pentecôte de l’abbaye de Frigolet ; il n’y a pas lieu d’y revenir. Qu’il me soit permis de vous dire que l’étonnement des chrétiens, quand on leur rappelle leur droit à ce qui est le propre de l’homme, nous étonne. Cela doit être un héritage qu’on se transmet sans y prendre garde avec le trésor d’expériences spirituelles, dans les Ordres anciens.

    L’acte de naissance des Prémontrés de frigolet, dont le berceau est d’un diocèse voisin, date de 1120. Celui de ma famille religieuse est d’un siècle plus tard, et les Constitutions dominicaines doivent beaucoup à la règle de saint Norbert. Les uns et les autres nous sommes nés de la dernière pluie auprès des moines bénédictins qui sont venus de l’abbaye Saint-Paul de Wisques, dans le Pas-de-Calais, afin de célébrer dignement le millénaire du fromage de Maroilles. Ici, en effet, leurs lointains devanciers, frères en Saint-Benoît, au pays d’Avesnes, ont chanté les louanges du Seigneur, pratiqué la vie monastique dans toute sa plénitude, travaillé à transformer en gras pâturages et en terres de labour un sol couvert de bois et de halliers. Et c’est ainsi qu’ils ont inventé ce mets onctueux et puissant, qui mérita d’être appelé, dans ce Nord qui ne passe pas pour céder à l’emphase : la « Merveille de Maroilles »

    Ses titres d’ancienneté ? Une charte d’Eric II, roi de la Gaule franque, est datée de Maroilles, 18 mars 671. Il y avait à peine vingt ans qu’un personnage de la cour de Dagodert y avait fait bâtir un oratoire auquel un homme de Dieu, le moine Humbert, allait bientôt adjoindre un cloître. Telle est l’origine d’un foyer de vie où les exercices de la contemplation n’étaient pas exclusifs des labeurs de la terre.

    Cependant, en ces heures barbares, les hommes s’entretuaient, comme aujourd’hui, dans ce pays où mon grand-père a connu trois guerres, et par conséquent trois invasions. Et ce fut vers 960, après une longue période de misères, de massacres et de ruines, que le monastère de Maroilles retrouva sa prospérité et que les moines — après combien de tâtonnements ? — mirent au point le célébre fromage qui fit à Maroilles une gloire que nous plaçons nettement au-dessus de celles des armes.

    Froissart, qui n’est pas né loin d’ici, pouvait écrire au seuil de ses Chroniques : « Adonc était le Royaume de France, gras, plein et dru, et les gens riches et puissants de grand avoir, ni on n’y savait parler de nulle guerre. »

    Les noms des illustres personnages qui vinrent ici goûter le Maroilles ne sont pas tous, hélas, attachés à des occupations aussi pacifiques : Philippe-Auguste et son petit-fils Louis IX, Charles VI dont le successeur, que Jeanne d’Arc appelait le « gentil Dauphin », fait penser à la variété de fromage maroilles aromatisé d’estragon et d’herbes fines qui porte ce nom pour d’autres raisons d’ailleurs controversées, François Ier qui logea à l’abbaye, Henry IV, le bon vivant qui entra dans la vie avec le goût de l’ail et du Jurançon aux lèvres et dont les chroniqueurs rapportent qu’il se délectait de maroilles, et Turenne quand il mit le siège devant Landrecies...

    Un très érudit enfant de Maroilles, Monsieur Albert-Léon Ruelle, qui a fouillé toutes les archives, a relevé les itinéraires glorieux du maroilles vers la Cour de France et la Cour d’Espagne. Il a retrouvé des traces de son passage sur la table des grand prélats de reims et de Laon, de Liège, de Maestricht, de Cologne, de Trèves, de Mayence, et d’abord, bien entendu, de Cambrai dont nous sommes les diocésains. Fénelon, l’archevêque si populaire que de mon temps, dans le Cambrésis, l’on donnait encore son nom au baptème, visita l’abbaye fromagère en 1699.

    Pour des raisons personnelles dont vous voudrez bien excuser la faiblesse, je ne retiendrai qu’un texte. Dans son « Histoire du Diocèse de Laon et des pays environnants », Dom Lelong, moine bénédictin de la Congrégation de Saint-Hydulphe, pouvait écrire en 1750 que Maroilles est « un pays très renommé pour la bonté de ses fromages ».

    Et moi je pense tout à coup que plusieurs d’entre vous qui m’entendez se défendent mal d’une certaine idée qui est dans l’air que nous respirons, tout empesté par des siècles de jansénisme, de moralisme, d’angélisme. (J’appelle angélisme cette conception de la vie qui sous couleur de pureté, d’absolu et de perfection, voudrait faire de l’homme un ange, quitte à la ravaler à l’occasion plus bas que la bête.) Alors on se dit : Est-il inscrit dans la vocation de ces moines voués à l’ « Opus Dei » [ndt : Oeuvre de Dieu - le concept, rien à voir avec un institut homonyme], sinon dans les livres de compte de leur abbaye, qu’ils doivent se faire fabricants de fromage ? Et vous, ministre de la Parole de Dieu, n’avez-vous rien de mieux à faire, à la messe de la Sainte Trinité, qu’à célébrer le maroilles ?

    Nous allons revenir, par un biais imprévu et fulgurant, au mystère de la Sainte Trinité. Mais d’abord, un trait (un fait), suffira à liquider ce problème du temporel imbriqué dans le spirituel, et du même coup cette histoire des biens ecclésiastiques si troublante, n’est-ce pas ?

    Les Bénédictins de Maroilles ne sont d’ailleurs pas les seuls en cause. Sans parler de Dom Pérignon qui est statufié à Epernay comme inventeur du vin de Champagne, et de ses émules, les Chartreux dont le cas est beaucoup plus grave, ce n’est point par hasard que le livarot est né dans un pays de monastères, et que le pont-l’évèque s’est d’abord appelé angelot. Le saint-paulin, qui procède du port-salut a été créé dans une Trappe, aux confins du Maine et de l’Anjou. Le munster tient ses lointaines origines de monastères installés, dès le haut Moyen-Age, sur les deux versants des Vosges. Ce sont des moines du Duché de Parme qui ont inventé de fabriquer, avec du lait écrémé et du safran, le parmesan... Passons sur l’oeuvre civilisatrice des moines-paysans qui ne séparaient pas la culture de l’esprit de celle des champs. Le marché qui se tint au Moyen-Age, à l’ombre du monastère de Maroilles, devint la célèbre foire de « Franke Feste », qui commençait ici quinze jours avant la Pentecôte pour se terminer quinze jours après. Nous sommes ainsi dans la bonne tradition. Et il serait bien étrange (et inhumain) que de si grandes affaires fussent brassées sans qu’on ait à déplorer des abus. Ce qui est certain, c’est que les habitants du pays ont adressé à l’Assemblée Constituante de 1789 une pétition pour conserver leurs moines de Maroilles, dans des termes qui ne laissent aucun doute sur la reconnaissance de la population à leur endroit.
    C’est ailleurs qu’il faudrait chercher un sujet d’indignation et de scandale.
    Hier, sur la route de Saint-Quentin à Maroilles, une vieille femme me parlait du temps où, à l’occasion d’une réjouissance familiale, on achetait du maroilles. Cette brique carrée de 13 cm de côté sur 6 cm environ d’épaisseur, pesant en principe 740 grammes, coûtait 24 sous. C’était en 1887. Celle qui me parlait avait alors 11 ans. Elle travaillait dans un atelier de tissage de 6 heures du matin à 7 heures et demie du soir. Elle rapportait à la maison 33 sous par semaine pour un travail épuisant. La demi-livre de beurre coûtait 12 sous et le kilo de sucre autant. Je dois vous dire que cette femme est ma mère, et qu’au temps de cette misère qui hurlait l’injustice à la face du ciel et qui doit compter dans les colères du peuple de la société contemporaine, il n’y avait plus de moines, et la Révolution avait été faite (et refaite) depuis longtemps.

    Un cri du Père Lacordaire, le nouveau Saint Dominique qui surgit des décombres de cette Révolution gâchée, qui est toujours à refaire, il y a cent ans, retentissait à Notre-Dame : « Tout ce qui ne donne pas à l’humanité son pain de chaque jour, je n’y crois pas. »

    Son pain de chaque jour... Avec quelque chose dessus, j’imagine.

    Pour être sûr que je ne vous apportait ici que la Parole de Dieu en prêchant sur le maroilles, je me suis rendu au chevet de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre.

    Là-haut une équipe de jeunes prêtres, qui connaissent toutes les langues et possèdent à un rare degré l’intelligence des Ecritures, ont entrepris d’organiser les mots, les faits et les idées de la Bible : cela s’appelle une Concordance. Près de 400.000 textes en quatre langues, hébreu, grec, latin, français, à ranger ! Un travail de bénédictins. Ils ont sorti pour moi et à votre intention un épais dossier sur le fromage. Il n’est pas question de l’entr’ouvrir ici. Je n’ai plus que le temps d’en évoquer un seul passage mais il a de quoi nous émouvoir.

    Je viens d’ailleurs de le revivre, avec des compagnons de voyage en Palestine. Sur la route de Jérusalem à Hébron, à la fin du mois d’avril dernier, nous arrivions à Mambré.

    C’est là qu’Abraham se tenait, à l’entrée de sa tente, lorsqu’au plus fort d’une journée d’été apparurent les trois mystérieux voyageurs qui s’en allaient porter la Justice de Dieu sur Sodome et Gommorrhe. Et le récit biblique nous montre le patriarche accueillant, comme le Seigneur en personne, les trois hôtes inconnus : « Sara, s’écrie-t-il, prends vite trois boisseaux de farine, pétris et fais des galettes. » Puis il court au troupeau, prend « un veau tendre et bon » — c’est le texte lui-même de la Genèse (XVIII 1-8) — le fait préparer et le place devant eux avec du caillé...

    (le Lait caillé est l’ancêtre de notre fromage que les hommes n’ont fait travailler, par d’ingénieuses et savantes fermentations, que longtemps plus tard. Toute l’Antiquité, Homère et la Bible, est remplie d’un parfum rustique de fromage blanc. N’oublions pas Virgile et tous les autres jusqu’à Mistral, Francis Jammes et Giono. Colette, qui de son vivant ici-bas ne s’entendait qu’aux choses de la terre, a écrit qu’il n’y a pas de bucolique sans fromage blanc.)

    Abraham, est-il dit au Livre sacré, « se tenait debout, près d’eux, sous l’arbre, et ils mangèrent ».

    Et je n’y puis rien si tous les Pères de l’Eglise ont vu, dans les trois envoyés célestes de Mambré, que notre père Abraham appelle étrangement, au singulier, Monseigneur, tels qu’ils sont représentés dans la fameuse icône de Roubel à Moscou et sur la mosaïque de Ravenne, le symbole de la Sainte-Trinité...

    A qui songerait in petto qu’il y a tout de même une certaine marge entre le fromage de lait caillé de la vie patriarcale, ou ces dix fromages mous que le deuxième livre de Samuel (XVII, 18) appelle curieusement harise hehâlab, des « tranches de lait », dont le père de David fit cadeau à l’officier sous les ordres duquel servaient ses fils, et d’autre part la pâte blonde à peau rougeâtre, véhémente et parfumée, qui n’appartient qu’à la « merveille de Maroilles », gloire du Hainaut français — le « joly jardin d’Haynault » dont les anciens témoignent qu’il est « tenu de Dieu et du soleil » — et de ma Thiérache natale, je répondrais :

    Oui, mes amis, de la marge, mais point d’hiatus : toute la dépendance du travail humain accordé à l’oeuvre de Dieu.

    L’Auteur des esprits et des corps soumis aux lois de leurs conditions physiques qui sont aussi la résultante de sa volonté, donne à ses enfants, avec l’esprit et le coeur qui fondent la liberté, de participer à son pouvoir créateur, du même mouvement que sa grâce les fait entrer dans son amour. Et l’art devient création humaine.

    De même que certains côteaux privilégiés reçoivent, du Maître de toutes choses, le soleil qu’il faut pour que la vigne donne un cru qui n’a pas son pareil au monde, ainsi la vallée de l’Helpe possède les pâturages qui fournissent, de mai à juin et de septembre à octobre, les haloirs orientés au nord-est et les caves d’affinage exposées au sud-est, qui leur envoient de la mer les vents propices chargés d’humidité. A l’instar des vins de marque, le fromage de grande classe connaît les années fastes et les années plus ordinaires. Le maroilles tient au sol et au climat non moins intimement que les grands vins avec lesquels il trouve des accords parfaits : Beaune, Châteauneuf-du-Pape, Côte Rôtie, Moray (sic) Saint-Denis, et je ne me retiens pas de citer, au-delà même des Côtes-du-Rhône, dans un des paysages les plus fins et spirituels de Provence, un certain Bandol rouge dont il forme un contrepoint idéal avec lequel je rêverais d’un jumelage qui serait le signe le plus émouvant de l’unité, de l’harmonie et de la santé de la France.

    La Merveille de Maroilles est au lait caillé d’Abraham et de david ce que la rose, chef-d’oeuvre d¡une dynastie de jardiniers intelligents, est à l’églantine qui témoigne d’une façon bouleversante de la simplicité et de la pureté de Dieu.

    Est-ce que cela souffrirait la moindre difficulté pour les fidèles d’une Eglise qui prie avec le Cantique du prophète Daniel (III,8) et avec les psaumes (CXLVIII, 10) : « O vous tous, bêtes et bestiaux, bénissez le Seigneur... », notre Eglise qui a inséré, dans le rituel romain, après la bénédiction sur les fruits et la vigne, une « benedictio casei vel butyri », une bénédiction pour le beurre et le fromage ?

    Ah ! écoutez plutôt la prière de saint Thomas More, chancelier d’Angleterre (où l’on mange si mal que la reine doit faire venir un maître français), Thomas Morus décapité par Henri VIII, le fauteur de schisme, et mis sur les autels par l’Eglise catholique.

    Voici comment priait saint Thomas More :
    Donnez-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer.
    Donnez-moi la santé du corps avec le sens de la garder au mieux. Donnez-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais sache redresser la situation.
    Donnez-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir. Ne permettez pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle moi.
    Seigneur donnez-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse profiter les autres.

    Amen.❞

    et voilà cette homélie en l’honneur de la Merveille de Maroilles, prononcée pour les fêtes du millénaire du Maroilles, par le fr. Maurice Lelong, o.p. ; publiée in Célébration du Fromage, par Maurice Lelong, o.p., Editions Robert Morel, au jas du Revest-Saint-Martin, Haute-Provence, s.d. recopiée ici avec spéciale dédicace @Turblog, qui sait pourquoi.
    «  » —

  • « La gueuse », chant de haine des Camelots du roi (L’histgeobox)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2011/11/251-yvonneck-la-gueuse.html?spref=tw

    L’installation progressive et difficile de la IIIe République s’accompagne de très nombreuses critiques. Aussi, de 1870 à 1914, le régime traverse et surmonte de très graves crises politiques dont tentent de tirer parti ses adversaires. Parmi les principaux contempteurs de la République se trouve l’Action française (AF). Ce mouvement est fondé en pleine Affaire Dreyfus (1898) par Maurice Pujo et Henri Vaugeois, deux jeunes patriotes antidreyfusards. La grande figure du mouvement, Charles Maurras, les convainc rapidement de la nécessité d’une restauration monarchique. L’Action française, la revue du mouvement créée en juillet 1899, se transforme en quotidien à partir de mars 1908 et contribue à diffuser le « nationalisme intégral » théorisé par Maurras. Ce dernier puise aux sources de la contre-révolution royaliste et fait de l’AF un parti de combat. Profondément antimoderne, nostalgique d’un âge d’or fondé sur le respect des rites et traditions d’une société organique détruite par la Révolution française, l’AF fait du catholicisme le garant de l’ordre, de l’autorité et des hiérarchies. (...) Source : L’histgeobox

  • Le #Nicaragua sandiniste persiste et signe | Maurice Lemoine
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-11-10-Nicaragua

    Pour peu que, dans les jours précédant le scrutin, on ait pris la peine de parcourir les quartiers populaires — à commencer par ceux de la capitale, Managua —, de parler avec leurs habitants et d’y respirer l’atmosphère, il eût fallu être aveugle et sourd pour ne pas prévoir la victoire du Front (...) / Amérique latine, États-Unis (affaires extérieures), Élections, #Guérilla, Parti politique, #Politique, Nicaragua - La valise diplomatique

    #Amérique_latine #États-Unis_(affaires_extérieures) #Élections #Parti_politique #La_valise_diplomatique

  • #Maurice_Blanchard sur le suffrage et sa boîte à frissons.


    Voici un brûlot, délicieux car il en reste un petit alcool après qu’il a été lancé contre le navire électoral. Il convoque Montaigne et Dostoïevski, mais surtout la sève de l’ingénieur-poète.

    Urinez dans les urnes
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?article532
    http://anarsonore.free.fr/IMG/mp3/UrinezDansLesUrnes.mp3

  • L’Amérique latine s’invite en Palestine | Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/LEMOINE/20123

    En décembre 2010, le Brésil, l’Argentine, la Bolivie, le Guyana puis l’Equateur ont reconnu l’Etat palestinien « à l’intérieur des frontières de 1967 » — rejoignant ainsi le Costa Rica, Cuba, le Nicaragua et le Venezuela, qui l’avaient fait dès sa proclamation, en 1988. Une nouvelle preuve de l’émancipation d’une région où Israël a souvent facilité la mise en œuvre de la politique américaine ? (...)

  • L’Amérique latine s’invite en #Palestine | Maurice Lemoine
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/LEMOINE/20123

    En décembre 2010, cinq nouveaux pays d’Amérique latine ont reconnu l’Etat palestinien « à l’intérieur des frontières de 1967 ». Une nouvelle preuve de l’émancipation d’une région où #Israël a souvent facilité la mise en œuvre de la politique américaine ? / Amérique latine, États-Unis (affaires extérieures), (...) / Amérique latine, États-Unis (affaires extérieures), Israël, Palestine, #Proche-Orient, #Diplomatie - 2011/02

    #Amérique_latine #États-Unis_(affaires_extérieures) #2011/02

  • Bienvenue à Draculand ! | Maurice Lemoine
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/LEMOINE/20689

    C’est comme une expédition sur un autre continent, dans la jungle, dans les ténèbres et parmi les sauvages. Elle démarre dans une ville. Un trou. On n’en connaît même pas le nom. Disons qu’elle se situe dans l’extrême orient de l’Europe. Cette ville, on la traverse en dix minutes. Il y a en tout (...) / Europe de l’Est, #Pologne, #Turquie, #Capitalisme, #Littérature, Pauvreté, #Ville - 2011/06

    #Europe_de_l'Est #Pauvreté #2011/06

  • Décès suspects de deux marcassins sur une plage bretonne
    http://www.liberation.fr/societe/01012348809-deces-de-deux-marcassins-sur-une-plage-bretonne

    Deux marcassins ont été retrouvés morts jeudi dernier sur la plage Saint-Maurice à Morieux (Côtes d’Armor), a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture, qui écarte tout lien avec des émanations gazeuses dues aux algues vertes.

    J’adore ce genre d’info. Là on sait que les grandes vacances ont bien commencé...

    #presse #information #Libération #écologie #préfecture #France

  • Et tout ça ça fait D’excellents français (Relevé sur le net)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2011/06/238-pierre-dac-tout-ca-ca-fait-1944.html

    Nous nous intéressons ici à la chanson de variétés et ses interprètes en France pendant la seconde guerre mondiale. Avec l’occupation se pose la question de l’engagement. Doit-on garder le silence ou au contraire continuer à chanter, composer ?
    De septembre 1939 à mai 1940, le ministère de la guerre met en place le théâtre aux armées, organisant des spectacles le long de la ligne Maginot. Des chanteurs vedettes tels que Maurice Chevalier, Joséphine Baker, Fernandel se rendent ainsi au front afin de maintenir le moral des troupes plongées dans la « drôle de guerre ». Leurs chansons ont pour vocation d’égayer la longue attente des soldats. Les morceaux composés dans cet intervalle se veulent volontiers patriotes et témoignent de la confiance dont jouit l’armée française. Ils appellent à la mobilisation générale et exaltent l’union des Français face aux périls. « Ça fait d’excellents français », énorme succès de Maurice Chevalier, illustre à merveille cet état d’esprit. Au fond, la victoire ne fait aucun doute. Confiant, Ray Ventura ne clame-t-il pas qu’"on ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried" ? [la ligne de fortification allemande, équivalent de la ligne Maginot française] (...)

  • Panne d’ordinateurs à Bogotá | Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-05-23-Colombie

    Le 10 mai, a été publiquement présenté à Londres l’ouvrage The FARC Files : Venezuela, Ecuador and the Secret Archive of Raúl Reyes (Les dossiers des FARC : le Venezuela, l’Equateur et les archives secrètes de Raúl Reyes), publié par le « prestigieux » International institute for strategic studies (IISS). Ce « document » reprend pour partie les informations supposément trouvées dans les trois ordinateurs portables, les deux disques durs externes et les trois clés USB saisis par l’armée colombienne, le 1er mars 2008, en territoire équatorien, après le bombardement qui coûta la vie à Raúl Reyes, numéro deux et « ministres des affaires étrangères » des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). (...)

  • Le président Hugo Chávez dans le labyrinthe colombien | Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-05-03-Le-president-Hugo-Chavez-dans-le

    « Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela informe que, le [samedi] 23 avril 2011, a été détenu à l’aéroport international Simón Bolivar de Maiquetía [Caracas], le citoyen de nationalité colombienne Joaquín Pérez Becerra, carte d’identité 16 610 245, alors qu’il tentait d’entrer dans le pays dans un vol commercial en provenance de la ville de Francfort (Allemagne). »
    Pérez Becerra sur lequel, selon la version officielle, pesait un mandat d’arrêt « code rouge » d’Interpol pour « terrorisme », a été extradé dès le lundi 25 en Colombie, à la demande du gouvernement de ce pays, qui souhaite le juger en tant que responsable du front international des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) en Europe. (...)

  • Le "G8 de l’Internet" aura lieu fin mai à Paris
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/04/21/le-g8-de-l-internet-aura-lieu-fin-mai-a-paris_1510787_651865.html

    Le « G8 de l’Internet » réunira huit cents à mille invités à Paris, les 24 et 25 mai, a annoncé, jeudi 21 avril, l’organisateur de l’événement, Maurice Lévy. Ce forum international, également baptisé « e-G8 », se tiendra au jardin des Tuileries, a confirmé le président du directoire du groupe Publicis, mandaté par Nicolas Sarkozy pour le mettre en place.

    #Internet #G8 #Google #Facebook

  • L’anticastriste Luis Posada Carriles acquitté aux Etats-Unis | Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-04-12-Posada-Carriles

    Le 8 avril, le tribunal fédéral d’El Paso (Texas) a déclaré innocent des onze charges pesant sur lui – parjure, fraude, obstruction à la justice, infractions aux lois américaines sur l’immigration, etc. – l’anticastriste cubano-vénézuélien Luis Posada Carriles (83 ans). Il était accusé d’avoir menti aux fonctionnaires américains lors de la demande d’asile politique qu’il présenta après son entrée illégale sur le territoire des Etats-Unis, en 2005. Détenu par les agents de la police d’immigration, à Miami, le 17 mai de cette même année, il avait été libéré sous caution (350 000 dollars) le 19 avril 2007, en attendant son jugement. (...)

  • http://www.marsactu.fr/2011/01/18/muselier-a-caselli-je-vous-adresse-mes-voeux-tres-sinceres-de-belle-et-bonn

    L’an dernier, pour les étrennes, Muselier avait offert à Caselli, Gomorra, le livre sur la mafia napolitaine. Cette année , il a pris lui-même la plume pour lui envoyer une belle carte de voeux.
    Une photo de l’Ile Maurice ?, non, non, juste un petit bilan au midterm de son mandat de Président de la communauté urbaine de Marseille Provence, revu et corrigé par Muselier. Après une bien hypocrite entrée en matière je vous adresse mes voeux très sincères", muso crache son venin sur 5 pages principalement axées sur les affaires.

    ça farte
    #marseille #affaires #PS #guerini #muselier

  • ContreInfo : : Il faut protéger le travail contre les délocalisations, par Maurice Allais, prix Nobel d’économie 
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2956

    « Tout libéraliser amène les pires désordres », constate le prix Nobel d’économie Maurice Allais, qui se définit comme « libéral et socialiste », préoccupé à la fois par « l’efficacité de la production » et de « l’équité de la redistribution des richesses ». Il est « fou d’avoir supprimé les protections douanières aux frontières », tonne-t-il, car le commerce international est un moyen et non une fin en soi : le « chômage résulte des délocalisations, elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires... À partir de ce constat, ce qu’il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. » Déplorant la quasi unanimité en faveur de la mondialisation qui prévalait avant la crise, Maurice Allais dénonce « un pourrissement du débat et de l’intelligence, par le fait d’intérêts particuliers souvent liés à l’argent », et rappelle que malgré ses demandes répétées, les médias ont toujours refusé de donner la parole au seul Nobel d’éco

    #économie #mondialisation #libéralisme #travail #penser #analyse #for:twitter

  • Où en est le processus de marchandisation et de privatisation de la santé et de la sécurité sociale ? « Changement de société
    http://socio13.wordpress.com/2009/01/16/ou-en-est-le-processus-de-marchandisation-et-de-privatisation-de-

    Pour cela, il convient de préparer la « longue marche », car c’est un champ de ruines que nous observons sur le plan des pratiques sociales. Les forces, qui ont exhorté le pacte social et républicain de 1945, ont abandonné le principe de solidarité pour prôner à la place un discours de la compassion, de la complainte et du communautarisme social tout en accompagnant le mouvement néolibéral, mais sans jamais proposer une alternative en termes de ligne politique et de stratégie d’ensemble. Rappelons-nous que Maurice Kriegel-Valrimont avait déclaré, lors du 60e anniversaire du Conseil national de la résistance (CNR), que « le cœur du projet alternatif du CNR était la protection sociale solidaire », et tout le reste fut construit autour.

    #santé #capitalisme #marchandisation

  • Pour une réforme radicale du système bancaire - Christian Gomez - Le Temps
    http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=241564

    L’économie mondiale est au bord du gouffre. Tout le monde s’interroge sur la sécurité et la valeur de son épargne et beaucoup subiront demain le chômage et l’angoisse du lendemain. Les pertes économiques et financières promettent d’être considérables. Pourquoi ? Une raison de fond : le mode de création monétaire dans nos économies. A l’heure où cette crise marque la faillite quasi-totale de la plupart des schémas intellectuels en vogue au cours des vingt dernières années, le temps est peut-être venu de penser « out of the box » et de proposer des solutions radicalement nouvelles. En l’occurrence, la solution proposée s’inscrit dans une lignée prestigieuse des plus grands et des vrais économistes libéraux de notre temps : Irving Fisher, l’Ecole de Chicago et Milton Friedman, Maurice Allais...

    #économie #finance #monnaie

  • L’ISF mange vos enfants, 2327e épisode | Mafeco
    http://mafeco.fr/?q=node/132

    C’est pour cette raison que Maurice Allais, notre prix Nobel national, était en bon libéral un farouche partisan de l’imposition du patrimoine, qui taxe surtout le patrimoine improductif et permet de redistribuer la richesse des gens qui gaspillent leur patrimoine vers ceux qui le gèrent mieux. Gizmo pourra peut-être en parler la prochaine fois qu’elle rendra visite à Laurence, ainsi que de la fameuse théorie ondulatoire de la monnaie de l’ami Allais. En poussant la logique on pourrait même supprimer l’imposition des revenus du patrimoine et compenser en augmentant l’assiette et le taux de l’ISF, ce qui permettrait d’augmenter l’investissement et de faire ainsi plaisir à Laurence Duck. Inversement, le système du bouclier fiscal permet de protéger les gens qui ne font rien du tout de leur patrimoine, ce qui devrait diminuer l’investissement.

    #économie #JMM