(suite, à propos des usages alternatifs de géolocalisation)
Vu cet article qui relate comme une part de la vieille école de hackers (Oxblood Ruffin par exemple) exprimerait ses distances avec le mouvement Anonymous : ►http://news.cnet.com/8301-27080_3-57406793-245/old-time-hacktivists-anonymous-youve-crossed-the-line
un des liens de l’article renvoie au projet Transborder Immigrant Tool, une utilisation de la géolocalisation pour ouvrir de nouvelles routes + sures entre le Mexique et les Etats-Unis. Il est référencé ici : ►http://post.thing.net/node/1642 et ►http://www.uni-siegen.de/locatingmedia/workshops/mobilehci/cardenas_the_transborder_immigrant_tool.pdf - et a été défini comme un projet artistique (voir par là un de ses créateurs, Ricardo Dominguez : ►http://bang.calit2.net et ►http://www.boomcalifornia.com/2012/03/the-art-of-crossing-borders-migrant-rights-and-academic-freedom)
Je ne trouve pas de référence post-2011, notamment qui précisent si l’outil, une extension qui se servait des signaux des téléphones mobiles, a été réellement exploité hors de ses présentations, où, et si ce serait toujours le cas.
Le code source est disponible là : ►http://bang.calit2.net/wiki/Transborder_Immigrant_Tool#Source_Code_Projects
d’autres infos par là : ►http://haccslab.com/?page_id=21
Une des originalités du projet, dont son créateur tient à renouveler qu’il serait « artistique », visiblement pas tant pour en amoindrir la portée, que par souci d’un art comme désobéissance civile, est qu’il permet, en même temps que repérer les meilleurs chemins pour éviter les contrôles et retours à la frontière, de télécharger de la « survival poetry », des poèmes qui accompagneront la traversée du désert. Je serais très intéressée de savoir s’il y a des personnes ici qui avaient entendu parler de ce projet, de sa portée effective, ou de ce que vous pensez de sa philosophie, dont l’insistance sur sa nature artistique.