country:nigeria

  • Biafra and other ghosts
    http://africasacountry.com/2017/06/biafra-and-other-ghosts

    In the 1980s, I lived in Ajegunle, a working-class area of Lagos famous for its status as a “slum.” It is more appropriate to describe Ajegunle as a complex community of people from all parts of West Africa, but principally from the south of Nigeria. Sometime in 1986, Newswatch, a leading newsmagazine, ran a cover…

  • Les 400 culs - Le #sexe sert-il à jouir ou… prouver qu’on est homme ? - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2017/06/05/le-sexe-sert-il-jouir-ou-prouver-qu-est-homme

    Intitulé « Jouir ? », le nouveau numéro de la revue d’#anthropologie Terrain porte sur l’orgasme qu’il « décline à l’interrogative, en observant les manières variées de le penser, le simuler, le susciter ou de s’en détourner dans différentes sociétés. » Dès le premier article, le décor est planté. L’anthropologue Philippe Erikson raconte dans quelles circonstances il a appris que le cri de jouissance féminin, chez les indiens Matis, est l’équivalent… d’un cri de douleur. « Kwa, kwa, kwa », usuellement, se traduit « aie aie aie » ou « ouille, ouille, ouille », dit-il. Aussi quelle surprise le jour où il comprend que le « kwa kwa kwa des Matis ne marquait pas simplement la souffrance mais, plus globalement, le fait d’éprouver une sensation corporelle intense et brusque. »

    • lien vers la revue Terrain : http://terrain.revues.org/16128
      L’article de libé est très adrocentré (c’est peut être à cause des anthropologues)

      « Des statistiques datant de 2008 circulent dans la presse du Sénégal et de l’étranger : 97% des femmes au Sénégal connaissent l’orgasme. ». Faut-il s’y fier ? « Hélas, comme souvent, l’anthropologie ne peut que décevoir, se moque Ismaël Moya. Il s’agit de “belles paroles” (wax bu rafet). […] Le plaisir féminin reste secondaire ; c’est celui de l’homme qui est fondamental. […] On peut toutefois se demander si, dans ce contexte, la position des hommes est si favorable qu’il n’y paraît. Si l’arsenal érotique des femmes est impressionnant et que la course aux armements fait rage, la gamme des produits luttant contre les dysfonctionnements sexuels est tout aussi fournie. » Sommés d’avoir la trique, les hommes consomment une énorme quantité de produits dopants : « coup démarreur », sirop Bazooka du Nigeria, Ajanta’s Stamina indien, Men’s Coffee erection of the penis 100 chinois, pilules Atomix « au gingembre », etc. « La perspective du “grand combat” semble susciter bien des angoisses… », conclue Ismaël Moya qui suggère une hypothèse : et si tout ce branle-bas avait « d’autres effets que d’extraire un orgasme aux hommes » ? Le plaisir, bien qu’il soit situé au coeur du dispositif, n’est en effet ni le but, ni l’aboutissement de l’activité sexuelle qui semble, bien plutôt, servir des intérêts d’ordre stratégique : elle « confère à l’épouse une capacité d’agir, c’est-à-dire une forme de maîtrise sur son mari. » Sous-tendue par des rapports de force qui jouent à de multiples niveaux, cette activité elle-même ne se limite pas à l’étreinte mais englobe la préparation des encens, le défi, les « belles paroles » et l’argent du mari, offert en cadeau le lendemain soir. Tout comme Philippe Erikson le notait avec les indiens Matis, dont les interactions sexuelles n’ont pas pour but de jouir, mais de prouver sa valeur en société, il serait inadéquat de penser la sexualité humaine comme un moyen d’obtenir de l’orgasme.

      Là on passe du cas masculin, qui as la pression pour faire jouir sa partenaire sexuelle au général de la sexualité humaine, comme si l’humanité n’était composé que de mâles.
      #androcentrisme

  • Robots tueurs : le futur… c’est maintenant !
    http://obsarm.org/spip.php?article290

    Alors que le Sénat vient de sortir un rapport préconisant un développement des drones armés, #Damoclès publie un dossier qui pointe le manque de réglementation entourant cette filière industrielle et l’absence de débat contradictoire au sein du Parlement sur les recherches actuelles. Au sommaire du numéro Merci Bruno Loi Morin : une véritable avancée Technologie française dans un drone armé au Yémen Focus : Robots tueurs : le futur… c’est maintenant ! Les drones, des armes à (...)

    Damoclès

    / #Contrôle_des_exportations, #Industrie_d'armement, #Nanotechnologies, #Trafics_d'armes, #Droit_international_humanitaire

    • C’est une fuite en avant que le rapport du Sénat se garde bien d’aborder. Notre étude établit que les composants et technologies des #drones civils et militaires sont pour la plupart identiques et peuvent être librement achetés dans le commerce. Une absence de réglementation souhaitée par les autorités françaises. En effet, le secteur civil est le moteur des innovations en matière de recherche sur les nanotechnologies à la base des drones, qu’ils soient à usage civil ou militaire. Ce laisser-faire a un coût : la prolifération. En raison de l’irresponsabilité des producteurs mondiaux de biens à double usage — dont la France —, la liste des puissances militaires possédant des drones armés ne cesse de s’allonger : États-Unis, Royaume-Uni, Chine, Israël, Russie, Corée du Sud notamment. Mais aussi Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Iran, Jordanie, Birmanie, Nigeria, Kazakhstan, etc.

    • Je ne comprend que l’idée de conserver jusqu’au bout un veto soit séduisante, mais l’autonomie totale est la seule manière d’opérer en environnement non-permissif lorsque les liens de communication sont brouillés ou que le silence radio est nécessaire pour une discrétion suffisante. Le drone entièrement autonome est une munition comme une autre - on ne rappelle pas la balle une fois qu’elle est sortie du canon.

      Quand à la notion de prolifération pour les drones et l’accusation de laisser-faire, quelle est l’alternative pour des technologies qui n’ont rien de spécifiquement militaire ?

    • Sur la prolifération, on explique qu’il faut remettre en contexte le problème. Comme d’autres technologies, les drones civils dérivent des recherches dans le domaine militaire. Cela signifie qu’il faut avoir un débat sur leur financement public et les activités d’étude/de recherche si on veut lutter contre la prolifération. La question est donc avant tout politique. Après, un contrôle strict sur la filière est tout à fait possible, ne serait-ce que parce que les composants « intelligents » du drone et du robot ne sont pas 36 millions. Cela nécessite bien sûr un accord international car les fabricants de micro-controleurs sont un peu partout...

      Sur l’autonomie, qu’une machine puisse remplacer l’humain pose d’importantes questions : à ce stade les ingénieurs ne savent pas quels critères fixer pour déclencher le tir ou non, et évidemment il est compliqué de distinguer au moyen de l’informatique un civil d’un combattant. D’autre part, les risques de dérèglement de la machine posent des difficultés majeurs. Si l’opérateur ne sait pas comment elle est conçue, la situation va lui échapper.

      Enfin, c’est la légitimité même de la guerre de l’information qui est posée. La technologie devait permettre de mener des guerres chirurgicales à partir des relevés précis des capteurs. Les gens que nous avons interrogés nous explique qu’au contraire, trop d’informations génère une « panique » due à l’incapacité à tout traiter. Dès lors, les soldats ont tendance à tirer dans le tas par peur de voir s’échapper une menace potentielle. La numérisation du champ de bataille et l’automatisation, qui affectent l’ensemble du matériel militaire, posent donc de nombreuses questions.

      Tony
      Observatoire des armements

    • Les drones civils dérivent des recherches dans le domaine militaire ? Au contraire, l’explosion du nombre de drones civils et militaires est due à la disponibilité sur étagère de composants tout ce qu’il y a de plus génériques. Les composants spécifiquement militaires ou au moins fortement liés à des recherches financées par les militaires et disponibles seulement pour des clients militaires sont l’optronique (la boule gyrostabilisée et son contenu valent parfois plus cher que tout le reste du drone) - ceux-là pourraient être surveillés de la même manière que les armes en général. Le reste, c’est à dire essentiellement l’avionique, est hors de tout contrôle possible à moins de surveiller et rendre traçable la vente d’ordinateurs, de moteurs électriques pas-à-pas et de téléphones. Vue la difficulté actuelle de lutter contre la contrefaçon, le traçage des composants « dual use » de drones militaires n’aura pas d’effet supérieur à une légère augmentation des prix dans la chaîne d’approvisionnement illégitime... Et encore vu le cas des mines antipersonnelles non-programmables pour lesquelles je ne sais même pas si les bannissements actuels ont augmenté les prix.

      Oui, le problème essentiel est la discrimination des cibles. Avec les technologies du futur proche, la logique d’un automate laché dans la nature est celle d’une sortie d’interdiction dans une kill box : tout ce qui bouge dans une zone donnée et ne répondant pas correctement à l’IFF est réputé ennemi. Évidemment dans une zone où sont présents des civils, c’est moralement tout aussi répréhensible qu’un bombardement massif... Et ce n’est pas un problème spécifique aux drones - c’est l’éternelle question du respect des civils : on a bien vu ces dernières années que le facteur le plus déterminant n’est pas l’homme dans la boucle (Befhel ist Befehl !) mais plutôt la volonté du commandement de limiter ou non les pertes civiles.

      Un contrepoint néanmoins à ce dernier argument est la notion de distanciation technologique à la violence : il est nettement plus difficile d’étriper une personne au couteau la main dans ses entrailles que déclencher un tir derrière un écran à 6000 kilomètres de distance, alors que le résultat est identique. Or, l’automatisation totale accentuera cette différence (c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le système de commandement des tirs de missiles balistiques intercontinentaux soviétiques était, contrairement aux systèmes occidentaux, quasi-entièrement démunie d’intermédiaires humains). Il est donc aussi probable qu’en présentant moins de résistance au passage à l’acte, la généralisation du combat automatisé aura pour effet une augmentation sensible du niveau de violence.

    • Il y a historiquement eu une volonté du ministère de la Défense de développer des recherches sur les nano-technologies en créant des startup et différentes formes de partenariat entre le monde civil et militaire au milieu des années 2000. Mais ce que je voulais plutôt dire et que j’ai mal exprimé c’est que la déréglementation du secteur civil a été souhaitée par les autorités parce que ce dernier est devenu le moteur de l’innovation en matière militaire. C’est donc en toute logique que les drones et robots les plus avancés - pensons à Dogo par ex., robot israélien - sont à usage militaire.

      Les autorités ont toujours le dernier mot : on ne peut pas simplement se résoudre à penser que le marché leur a échappé, ce n’était pas le cas au milieu des années 2000. Et ce n’est pas totalement le cas aujourd’hui non plus même si la situation est devenue très compliquée. Il ne s’agirait pas de contrôler tous les composants - tâche impossible - mais au moins les plus stratégiques d’entre eux. Par exemple, le FPGA, qui est un des composants majeurs du drone mais fort répandu ailleurs (à l’intérieur de certains micro-onde, systèmes de barrières de sécurité etc.), est en théorie bien soumis au contrôle mais ce dernier est totalement insuffisant...

      Sur la traçabilité, les industriels reçoivent une fiche produit où figure l’immatriculation du composant qui leur est souvent envoyée par le fabricant avant la mise sur le marché. Il suffirait que l’Etat obtienne ces fiches, les indexe sur une liste, et mette en place un système de déclaration obligatoire, avec des vérifs et des sanctions pénales en cas de violation. Pour que cela soit efficient, il faudrait bien sûr que la réflexion sur le sujet soit également portée au niveau international.

      Après, il ne faut pas oublier que les drones qui feront le plus de dégâts, ce ne seront pas les mini-drones civils mais les drones militaires (les US, israéliens, chinois et bientôt européens....) Il faut aussi agir sur les financements publics.

      Sinon je suis d’accord sur le fond, ce n’est pas qu’une question « militaire », cela touche à notre rapport à la robotisation. Considère-t-on celle-ci comme inéluctable ? Voire souhaitable alors qu’elle sert en premier lieu des objectifs militaires ? C’est une question de société. Au même titre que la croissance ou le nucléaire, il y a des dogmes à déconstruire. Et c’est au citoyen de s’en emparer. Maintenant. Après il sera trop tard.

      Sur le reste, je suis d’accord avec toi, je souscris bien évidemment à ton avis sur « le poids du commandement ». C’est pourquoi on souhaite la mise en place d’un contrôle parlementaire sur toutes ces questions...

  • Nigeria : Marc-Antoine Pérouse de Montclos (IRD) décrypte la guerre du Biafra - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20170530-marc-antoine-perouse-montclos-ird-decrypte-guerre-biafra-nigeria

    Il y a 50 ans, le 30 mai 1967, le #Biafra proclamait son indépendance. Mauvais choix. Après trois ans de guerre civile et un blocus causant une famine épouvantable - plus d’un million de morts -, l’armée biafraise capitulait devant l’armée fédérale du #Nigeria. Mais aujourd’hui, les habitants du sud-est nigérian n’oublient pas ce drame et cette journée de mardi risque d’être extrêmement tendue. Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherches à l’Institut de recherches pour le développement (IRD). Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

  • Méditerranée : naufrage d’un canot, des dizaines de disparus (migrants au HCR)
    AFP / 23 mai 2017
    https://www.romandie.com/news/Mediterranee-naufrage-d-un-canot-des-dizaines-de-disparus-migrants-au-HCR/798706.rom

    Rome - Des migrants arrivés lundi en Italie après avoir été secourus au large de la Libye ont raconté avoir découvert un canot qui avait fait naufrage dont des dizaines de passagers, parmi lesquels des enfants, avaient disparu en mer, ont annoncé mardi le HCR et l’OIM.

    Ces migrants ont dit à des représentants du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) être partis vendredi de Sabratah, à 70 km à l’ouest de Tripoli, dans une embarcation transportant 130 personnes.

    Dans la soirée, ils ont vu un canot qui avait presque entièrement coulé, auquel s’accrochaient encore quatre hommes qu’ils ont pris à bord de leur embarcation.

    Ces survivants, originaires du Nigeria, leur ont raconté avoir quitté quelques heures plus tôt Tripoli avec 156 autres personnes, dont nombre de femmes et d’enfants, qui ont tous disparu en mer.

    Le premier canot a ensuite été secouru, dans la nuit de vendredi à samedi, par le navire Diciotti des gardes-côtes italiens, dont ont débarqué un total de 952 migrants lundi à Tarante, dans le sud de l’Italie.

    Ni le HCR, ni l’OIM n’ont pu parler directement avec les quatre Nigérians survivants du canot qui a fait naufrage et il leur sera très difficile de les retrouver.(...)

  • Green White Green is a love letter to Nigeria’s youth
    http://africasacountry.com/2017/05/green-white-green-is-a-love-letter-to-nigerias-youth

    Abba Makama’s exuberant comedy Green White Green (2016) belongs to a new breed of Nigerian art films made outside of the Nollywood industry. Financed, in part, by the federal government’s now-defunct Project Act Nollywood, Green White Green bypassed familiar Nigerian distribution streams, including the local multiplexes, for the international film festival circuit, where it has…

  • #Boko_Haram au #Nigeria : la bataille est remportée, mais pas la guerre ?

    Espiègle et légèrement débraillé, #Usman_Abakyari est de ces personnes qui forcent la sympathie. Mais à peine est-il question de Boko Haram, l’insurrection djihadiste qui traumatise le nord-est du Nigeria depuis sept ans, que l’ingénieur-hydraulicien devient grave.

    https://www.irinnews.org/fr/reportage/2017/05/04/boko-haram-au-nigeria-la-bataille-est-remport%C3%A9e-mais-pas-la-guerre
    #Etat_islamique #ISIS #EI

  • Multinationales pétrolières et pollution au #Nigeria : un nouveau front juridique s’ouvre en #Italie
    http://multinationales.org/Multinationales-petrolieres-et-pollution-au-Nigeria-un-nouveau-fron

    La communauté Ikebiri, du Nigeria, vient de déposer plainte contre la multinationale pétrolière italienne #Eni devant un tribunal de Milan. C’est la première fois qu’une telle procédure est lancée en Italie. La fin de l’impunité juridique des multinationales à l’égard de leurs agissements à l’étranger est plus que jamais à l’ordre du jour en Europe. Le 4 mai, les avocats de la communauté nigériane Ikebiri ont déposé plainte contre Eni, la firme pétrolière italienne, devant un tribunal milanais. Les plaignants (...)

    Actualités

    / Italie, Nigeria, Eni, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #communautés_locales, responsabilité juridique des (...)

    #responsabilité_juridique_des_entreprises
    « http://www.foeeurope.org/sites/default/files/extractive_industries/2017/foee-eni-ikebiri-case-briefing-040517.pdf »

  • IMB : Worldwide Piracy Up Slightly in 2017 – gCaptain
    http://gcaptain.com/imb-worldwide-piracy-up-slightly-in-2017

    Pirates and armed robbers on the high seas attacked 43 ships and captured 58 crew in the first quarter of 2017, a slight increase from the same period last year, according to a report published this week by the International Maritime Bureau’s (IMB) Piracy Reporting Centre. 

    The quarterly report highlights continued violence in piracy hotspots off Nigeria and around the Southern Philippines – where two crew members were killed in February. Indonesia also reported frequent incidents, mostly low-level thefts from anchored vessels.

    Armed pirates off the coast of Somalia hijacked two vessels, marking the first hijacking of merchant ship in the area since May 2012. Four attempted incidents were also reported.

    In total, 33 vessels were boarded and four fired upon in the first three months of 2017.

  • Pirates Kidnap Eight from Tug Off Nigeria, Attack Tanker – gCaptain
    http://gcaptain.com/pirates-kidnap-eight-from-tug-off-nigeria-attack-tanker


    The eight crew members were kidnapped their tug approximately 11 nautical miles off Brass, Nigeria.
    Image credit : IMB Piracy Reporting Centre

    Armed pirates kidnapped eight crew members from tug operating off Nigeria on Wednesday, while another tanker was targeted in the general area, the International Maritime Bureau reported Thursday.

    à l’IMB, pas de précisions sur le navire attaqué ni sur la nationalité des marins enlevés

    Live Piracy & Armed Robbery Report 2017
    https://www.icc-ccs.org/index.php/piracy-reporting-centre/live-piracy-map/details/169/1399

    19.04.2017: 0934 UTC: Posn: 04:06.43N - 006:15.34E, around 10.8nm South of Brass, Nigeria
    An offshore tug was attacked and boarded by armed persons. They kidnapped eight crew members and escaped. The Nigerian Navy responded to the incident. One crew was reported injured and evacuated by helicopter.

  • La science entre en résistance

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/04/17/la-science-entre-en-resistance_5112561_1650684.html

    Le 22 avril, une mobilisation planétaire aura lieu dans plus de 500 villes pour défendre la recherche et la démarche scientifique, basée sur des faits vérifiés et la rationalité.

    « Mon superpouvoir c’est la science », « Levez-vous pour la science ! », « De la science pas du silence », « La science c’est vrai », « Liberté = vérité »… Sur les tee-shirts, les pancartes, les tracts, les slogans sont prêts. Le 22 avril, Jour de la Terre, dans plus de 500 villes dans le monde, des chercheurs et des citoyens vont marcher pour défendre les sciences. Le mouvement est parti spontanément de discussions en ­ligne aux Etats-Unis, quelques jours après l’investiture du président Donald Trump, le 20 janvier.

    A quelques jours de l’événement, l’excitation est grande dans la communauté scientifique. Ce ­dimanche de printemps, au cœur du parc du ­Golden Gate à San Francisco, devant l’Académie des sciences de Californie, qui abrite un musée d’histoire naturelle, un groupe de chercheurs interpelle les passants. Les militants sont des néophytes, qui descendent rarement dans la rue, mais la campagne et les premières décisions de Donald Trump les ont poussés hors de leurs laboratoires.

    Entre autres, il y a eu la nomination d’un climato­sceptique, Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Puis les restrictions de circulation, finalement annulées, pour les étrangers de certains pays musulmans. Ou bien la panique, dans certains laboratoires, de voir des données scientifiques disparaître et la mise sur pied, par des volontaires, de mesures de sauvegarde d’urgence. Puis, mi-mars, des annonces de coupes budgétaires sans précédent dans les budgets de l’EPA (− 31 %), des Instituts nationaux de la santé (NIH, − 18 %), du département de l’énergie (− 17 %, dont − 50 % sur la ligne recherche et développement de cette administration).

    A quoi il faut ajouter les ­critiques récurrentes et méprisantes de l’élu républicain Lamar Smith sur l’utilité de projets de recherche financés par la Fondation nationale des sciences (au budget de plus de 7 milliards de dollars, pour l’instant non concerné par les annonces préliminaires). La barque est bien chargée.

    Mars plutôt que la Terre

    Seule la NASA semble préserver l’essentiel avec un budget 2018 ne subissant qu’une légère baisse (19,1 milliards de dollars, contre 19,5 milliards pour l’exercice en cours). La réalité est plus contrastée : autant le programme martien est mis en majesté, avec notamment l’objectif d’envoyer des hommes sur la Planète rouge, autant ceux d’observation de la Terre et de son environnement devront se serrer la ceinture. Pas moins de quatre projets de satellites risqueraient ainsi d’être annulés…

    « Ce budget sera un désastre pour la place des Etats-Unis dans les sciences et technologies et pour la contribution des sciences à la qualité de vie et à la sécurité des citoyens américains », assène John ­Holdren, professeur de politique environnementale à l’université de Harvard et dernier directeur du ­bureau de la science et de la technologie à la Maison blanche sous Barack Obama.

    Alors, pour convaincre notamment les parlementaires de réviser ce budget pendant les prochains mois de discussions, ceux qui passent sur le parvis de ce musée d’histoire naturelle de San Francisco sont invités à écrire, sur une ardoise ou une affiche, pourquoi ils « aiment les sciences ». Beaucoup s’exécutent de bonne grâce, les enfants en première ligne. « La science, c’est cool », déclare un bambin qui sait déjà écrire. « J’apprends des choses intéressantes sur les plantes », renchérit son frère. A 85 ans, Larry Mersmann est ravi de donner son avis : « Je soutiens la science parce qu’elle me permet de me brosser les dents avec des produits chimiques », révèle-t-il. « Parce que c’est un mélange parfait de logique et de mystère », proclame une autre pancarte.

    Comptes « alternatifs » sur Twitter

    Rien de critique ni de négatif dans l’événement. Le message de la marche du 22 avril se veut positif, enthousiasmant, dynamique et non partisan. Il n’est pas question d’avoir l’air de « politiser » la science, et le nom de Donald Trump n’est même pas prononcé par les organisateurs. Mais personne n’est dupe. Jamais la physique et les mathématiques n’ont été aussi populaires aux Etats-Unis que depuis que l’ancien animateur de « The Apprentice », célèbre émission de télé-réalité, occupe la Maison Blanche. « La » science est devenue un terme générique, une allégorie de la « résistance », mot d’ordre déjà lancé dans des manifestations mi-février protestant contre les suspensions de visas pour certains étrangers.

    Des chercheurs, déjà présents sur Twitter pour parler de leurs travaux, ont ouvert d’autres comptes plus « politiques ». « On ne peut plus se cantonner à être un électeur lambda », explique George Thomason, un économiste qui ne s’était pas mobilisé depuis la guerre du Vietnam. D’autres encore ont créé des comptes « alternatifs » ou ­ « renégats » pour contrer les consignes de restriction de l’expression des comptes officiels d’agences gouvernementales (NASA, EPA, NIH…).

    D’autres enfin, comme le biologiste du développement Michael Eisen ont annoncé qu’ils se présenteraient aux prochaines élections parlementaires. « Je compte bien œuvrer avec d’autres auprès du secteur privé, de la société civile ou du monde académique pour corriger le budget », indique John Holdren. « La science est un langage qui a besoin de nos voix », proclame Gary Schoofs, biologiste dont le père a fui l’Allemagne nazie en 1939.

    MÊME À STANFORD, INSTITUTION RICHISSIME,
    LE FINANCEMENT PRIVÉ N’Y SUFFIT PAS.

    Engagé donc, mais « épuisé », déclare Francis Aguisanda, 25 ans, en première année de doctorat à Stanford. « Ça ne fait même pas cent jours ­depuis l’investiture de Trump, et j’ai déjà la tête qui tourne. » L’étudiant se destine à la recherche sur les cellules souches. Son père et son grand-père souffrent d’une maladie dégénérative qui les rend sourds, et il se doute qu’il est le prochain sur la liste. Sous George W. Bush, la recherche sur les cellules souches avait été sévèrement encadrée. Sous Obama, libéralisée.

    « Trump n’a pas dit grand-chose, mais Mike Pence [le vice-président, un chrétien traditionaliste qui a déjà défendu des thèses créationnistes] a pris position en faveur de l’arrêt du financement public de la recherche », indique Francis Aguisanda. Le laboratoire où il travaille va ­peut-être disparaître. « C’est terrible, pas seulement pour les scientifiques mais pour les gens que nous essayons de soigner », s’alarme-t-il. Même à Stanford, institution richissime, le privé n’y suffit pas. La politique fédérale reste prépondérante et les financements locaux ­suivent, ou pas. « L’incertitude, c’est ça qui est ­difficile à vivre, dit le jeune chercheur. On n’a aucune idée de ce qui va nous arriver dans une semaine, un mois… »

    Monique Smith, 33 ans, « post-doc » dans le secteur des neurosciences à Stanford où elle étudie le rôle de la dopamine dans les addictions, est elle aussi directement affectée par les coupes énormes annoncées dans le budget des NIH ainsi que par une profonde réorganisation de l’institution. « De 3 000 à 4 000 R01 sont menacés », résume-t-elle, évoquant les bourses financées par les NIH pour soutenir un projet de recherche. Dans son labo, le moral est au plus bas. « J’ai 80 000 dollars d’emprunts étudiant, j’ai trois diplômes, et je vais devoir quitter mon ­domaine, redoute-t-elle. Et une partie de ma ­famille a voté pour Trump… »

    Moins d’inscriptions d’étudiants étrangers

    « Il faut réaliser que l’importance des sciences de la Terre va bien au-delà de l’étude de l’influence de l’homme sur l’environnement. C’est un système d’observation qui aide à faire des prévisions ­météo, à préparer les populations aux catastrophes naturelles (ouragans, pollutions…), à les protéger du changement climatique ou à assurer la qualité de l’air et de l’eau », rappelle Eric Rignot, un chercheur français de la NASA, qui regrette les coupes annoncées dans le domaine des sciences de la Terre et notamment l’arrêt d’au moins quatre missions spatiales sur ce thème.

    Cette volonté de cibler certains programmes de recherche et de réviser les secteurs à financer avait déjà été exprimée durant la campagne, sur le site Sciencedebate. org. Par exemple, sur la santé, le candidat Donald Trump déclarait alors : « En période de ressources limitées, on doit s’assurer que la nation en a pour son argent. On ne peut jeter l’argent à ces institutions et penser qu’on sera servi (…). Nos efforts de soutien à la recherche (…) devront être équilibrés avec les autres demandes. »

    D’autres signes ne trompent pas sur la faible appétence pour les sciences de la nouvelle ­administration. Contrairement à Barack Obama, qui s’était entouré de Prix Nobel et de chercheurs de renom, Donald Trump n’a pas fait du domaine une priorité. Le 45e président n’a pas encore nommé le conseiller scientifique de la Maison Blanche ni les cadres du bureau de la science et de la technologie, un groupe créé en 1976 par le Congrès. « Ni les administrateurs de la NASA, ou de la National Oceanic and atmosphérique Administration ou encore des Centers for Disease Control and Prevention (Centres de prévention et de contrôles des maladies) », liste John Holdren.

    « Seuls quelques-uns ont été nommés, alors qu’il y a des centaines de postes à pourvoir », déplore le chimiste Kishore Hari, un des coordinateurs ­nationaux de la Marche pour la science. Fils d’un ingénieur arrivé d’un village indien dans les ­années 1960, Kishore Hari manifeste aussi au nom de ce père à qui les Etats-Unis ont donné tant d’opportunités. « Il n’avait même pas de quoi se payer le billet d’avion. C’est le gouvernement américain qui le lui a offert, raconte-t-il. Aujourd’hui, ce genre d’histoire est en voie d’extinction. L’élection de Trump a eu un effet réfrigérant. »

    Déjà, le nombre d’inscriptions d’étudiants étrangers est en baisse. Selon une étude citée le 16 mars par le New York Times, 40 % des universités font état d’une baisse des candidatures pour l’année 2017-2018. Un article de la revue Nature Biotechnology de 2012 rappelait aussi que 40 % de la force de travail dans les laboratoires des Etats-Unis est étrangère. Il y a un risque « de perte d’éléments les plus actifs et les plus productifs qui vont peut-être chercher des horizons meilleurs ailleurs qu’aux Etats-Unis », estime Eric Rignot.

    Un nouvel obscurantisme

    La Food and Drug Administration (FDA, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) n’a toujours pas de directeur, elle non plus. « Le type qui a été envisagé pour le poste trouve qu’il faut laisser le marché juger de l’innocuité des médicaments. C’est de la folie. Il n’y a aucun médicament dépourvu d’effets secondaires », remarque Leonard Tramiel, le fils du fondateur de Commodore et Atari Corporation. Il a inscrit lui aussi un message, sur son ardoise, en prévision de la manifestation du 22 avril : « La science ça marche. La vérité, ça compte. »

    C’est là l’un des aspects sans doute les plus profonds et les plus spécifiques de cette marche, ­apparu après cette élection : le rejet de la tendance permanente du président à contester des faits établis, ou à en considérer certains comme des opinions ou bien encore à en inventer lui-même (« Le réchauffement climatique est un canular inventé par la Chine pour nuire à la compétitivité américaine »). D’où les mots d’ordre des organisateurs pour réclamer des décisions politiques basées sur des faits établis par la démarche scientifique plutôt que guidées par des intérêts économiques ou de l’idéologie. Côté français, on n’hésite pas non plus à dénoncer ce nouvel obscurantisme.

    « Si Trump n’accepte pas les bases du raisonnement scientifique, on se demande où on en sera dans quatre ans », observe K.C. Nwogu, 30 ans, un informaticien de l’université d’Austin (Texas), de passage à San Francisco. Leonard Tramiel s’étrangle, lui, quand il entend l’expression « faits alternatifs ». « Plus que les restrictions budgétaires ou les entraves à l’entrée sur le territoire (…), il y a des gens qui ont décidé qu’on pouvait se passer des faits ; que toutes les opinions avaient autant de ­valeur, alors que les scientifiques passent leur vie à se référer aux faits, avec la conviction qu’en les soumettant à un processus de vérification, on développe des connaissances qui permettent d’améliorer la condition humaine. Un fait qui a résisté au processus scientifique, ce n’est pas la même chose qu’une opinion », estime Rush Holt, patron de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), la société savante éditrice de la ­revue Science, cité par le journal du CNRS d’avril.

    Moins d’élitisme

    Monique Smith, la post-doc à Stanford, l’affirme : « Bien sûr que nous faisons de la politique, dans le sens où nous soutenons des politiques ­basées sur les faits. Mais nous ne voulons ostraciser personne. On ne veut pas que certains pensent que la science n’est pas faite pour eux. Ce mouvement n’est pas anti-Trump. Il est dirigé contre la culture qui s’oppose à la science. »

    Pas question donc de manifester en blouse blanche le 22 avril. « Surtout pas », soupire Monique Smith. La science doit élargir ses rangs. Se ­départir de son image « hautaine ». Les chercheurs doivent montrer qu’ils sont des gens comme tout le monde, insiste Kishore Hari, qui dirige un festival éducatif des sciences à San Francisco. « Leurs travaux sont attaqués. On les traite de tricheurs et de menteurs. Ils cherchent des soutiens parmi leurs concitoyens », estime-t-il. Plus de 500 marches sont prévues dont plus de 80 à l’étranger, jusque dans des pays pauvres comme le Ghana ou le ­Nigeria. Aux Etats-Unis, on défilera dans des localités qui descendent rarement dans la rue, comme Mobile, le port pétrolier de l’Alabama, ou Oklahoma City, la capitale d’un Etat parcouru de ­secousses sismiques, associées au développement de la fracturation hydraulique.

    D.J. Patil, le « chief data scientist » de Barack Obama – il fut le premier à occuper ce poste – sera l’un des principaux orateurs à la marche de San Francisco. Autre intervenant, le directeur de l’Académie des sciences de Californie, Jonathan Foley. Contrairement à beaucoup, l’institution ne dépend pas de l’argent de Washington ; elle peut se permettre le luxe de l’indépendance. Son directeur, qui a abondamment dénoncé la « guerre contre la science », menée par certains républicains, ne craint pas de porter le fer contre la désinformation véhiculée par les climatosceptiques ou les créationnistes. Sous son impulsion, le musée diffuse auprès des professeurs des ­écoles des brochures visant à contrer la propagande anti-changement climatique diffusée par les groupes ultra-conservateurs comme le Heartland Institute, qui, fin mars, a annoncé avoir ­débuté l’expédition de brochures à près de 200 000 instituteurs.

    « Les scientifiques doivent offrir une vision positive de l’avenir »
    Jonathan Foley
    L’Académie souhaite aussi améliorer la communication des scientifiques et les rapprocher des citoyens. « On ne peut pas blâmer le public. Le milieu lui-même est largement responsable du fait que la science paraît élitiste ou obscure, ­estime Brynn McNally, la porte-parole de ­M. Foley. Prenez les journaux scientifiques par exemple : on les met derrière un pare-feu payant, l’accès est réservé à l’élite. »

    Pour M. Foley, lui-même spécialiste de l’environnement, il ne suffit pas de répéter que le changement climatique est réel. « Pour établir une véritable connexion avec le public, les scientifiques doivent offrir une vision positive de l’avenir, dans laquelle la science expose en quoi elle nous aide et comment elle fait progresser une cause noble », explique-t-il. Dans cette guerre psychologique, il faut « convaincre les cœurs et les esprits ». Si elle veut « réaffirmer son autorité morale », la science doit descendre dans la rue.

  • 20 million people are at risk of starving to death. Here’s how it got so bad. - Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/graphics/world/2017-famines

    Our world produces enough food to feed all its inhabitants. When one region is suffering severe hunger, global humanitarian institutions, though often cash-strapped, are theoretically capable of transporting food and averting catastrophe.

    But this year, South Sudan slipped into famine, and Nigeria, Somalia and Yemen are each on the verge of their own. Famine now threatens 20 million people — more than at any time since World War II. As defined by the United Nations, famine occurs when a region’s daily hunger-related death rate exceeds 2 per 10,000 people.

    The persistence of such severe hunger, even in inhospitable climates, would be almost unthinkable without war.

    #famine #faim #conflit #cartographie

  • Fearless in #Nigeria
    http://africasacountry.com/2017/04/fearless-in-nigeria-with-villy-the-xtreme-volumes

    For this weekend’s music interlude, we return with our #LINER_NOTES series, which is simply, musicians writing about making music. This time around we have VILLY from VILLY & The Xtreme Volumes talking a bit about the politics behind their Humanimals EP. The term Humanimals refers to the general inhuman thoughts and actions of human beings towards…

    #Villy_&_The_Xtreme_Volumes

  • “Too Deep For Mere Outrage” – On #corruption in #Nigeria
    http://africasacountry.com/2017/03/too-deep-for-mere-outrage-on-corruption-in-nigeria

    On May 27, 2015, on the eve of the inauguration of the current presidency of Muhammadu Buhari, Transparency International published a press statement meant to keep the incoming president engaged with the fight against corruption. Of the several figures published in that statement, perhaps the most staggering was that “more than US $157 billion in…

    #POLITICS

  • Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’#ONU, le 24 mars 2017
    http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21445&LangID=F#sthash.ZKaoENC8.dpuf

    Concernant la #Palestine :

    Par une autre résolution sur les droits de l’homme dans le #Golan syrien occupé (A/HRC/34/L.11), adoptée par adoptée par 26 voix pour, 3 contre (États-Unis, Royaume Uni et Togo) et 18 abstentions, le Conseil se déclare profondément préoccupé par les pratiques israéliennes dans le Golan syrien occupé, telles qu’elles sont décrites dans le rapport du Secrétaire général soumis à la présente session du Conseil.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (26) : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Iraq, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Philippines, Qatar, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (3) : États-Unis, Royaume-Uni et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (18) : Albanie, Allemagne, Belgique, Botswana, Congo, Croatie, Géorgie, Hongrie, Japon, Lettonie, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Portugal, République de Corée, Rwanda, Slovénie et Suisse.
    ============================
    Par une résolution visant à « Faire en sorte que les responsabilités soient établies et que justice soit faite pour toutes les violations du droit international dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est » (A/HRC/34/L.38), adoptée par 30 voix pour, 2 contre (États-Unis, Togo) et 15 abstentions, le Conseil invite instamment tous les États à promouvoir le respect du droit international et invite instamment toutes les Hautes Parties contractantes à la quatrième Convention de Genève à respecter et à faire respecter le droit international humanitaire dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (30) : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Ghana, Indonésie, Iraq, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (15) : Allemagne, Albanie, Croatie, Éthiopie, Géorgie, Hongrie, Inde, Japon, Kenya, Lettonie, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Rwanda et Royaume-Uni.
    ===============================
    Par une résolution sur le « droit du peuple palestinien à l’#autodétermination » (A/HRC/34/L.39), adoptée par 43 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 2 abstentions (Panama et Paraguay), le Conseil confirme que le droit de souveraineté permanent du peuple palestinien sur ses richesses et ses ressources naturelles doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de ce peuple et dans le cadre de la réalisation de son droit à l’autodétermination.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (43) : Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Géorgie, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Rwanda, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (2):Panama et Paraguay.
    ===================================
    Aux termes d’une résolution sur la situation des droits de l’homme dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est (A/HRC/34/L.40), adoptée par 41 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 4 abstentions (Rwanda, République du Congo, Panama et Paraguay), le Conseil se déclare profondément préoccupé par la situation des prisonniers et des détenus palestiniens, y compris des mineurs, dans les prisons et les centres de détention israéliens.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (41) : Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Géorgie, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Slovénie, Suisse, Tunisie, Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (4) : Congo, Panama, Paraguay et Rwanda.
    =====================================
    Par une résolution intitulée « Colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé » (A/HRC/34/L.41/Rev.1, oralement révisée), adoptée par 36 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 9 abstentions, le Conseil décide de tenir, à sa session de septembre 2017, une table ronde sur « les activités de colonisation israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », et demande au Haut-Commissariat de consulter les États et l’ensemble des parties prenantes.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (36) : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, , Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (9) : Albanie, Croatie, Géorgie, Hongrie, Lettonie, Panama, Paraguay, Rwanda et Royaume-Uni.
    ========================================
    Remarque : on voit que la politique d’#Israfrique commence à porter ses fruits avec le #Togo qui vote systématiquement pour israel...

    Et pourquoi la France ne vote pas ?

  • Photo Essay: Children Who Escaped #Boko_Haram Live in Shadow of #Famine

    As severe hunger takes hold in northeast Nigeria, the U.N. estimates that nearly a half-million children under five will suffer from acute malnutrition this year, and 90,000 may die. Photojournalist #Danielle_Villasana tells the stories behind the devastating numbers.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/03/20/photo-essay-children-who-escaped-boko-haram-live-in-shadow-of-famine

    #faim #enfants #enfance #photographie
    cc @albertocampiphoto

  • La honte | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/03/19/la-honte
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1489943034

    Corée du Sud, Allemagne, Brésil, Guatemala… nombreux sont les pays où la corruption a un prix. Tou-te-s ont été soupçonné-e-s de malversation : Park Geun-hye, Christian Wulff, Dilma Rousseff, Otto Pérez, respectivement président-e de la République de Corée du Sud, d’Allemagne, du Brésil, du Guatemala, démissionnent après quelques années d’exercice du pouvoir. En Roumanie, la guerre des citoyens contre la corruption est déclarée et est devenue une ligne de conduite dans les affaires politiques. Au Nigeria, des tentatives du même type voient le jour. Il y a bien évidemment des réfractaires : Jacob Zuma en Afrique du Sud, Teodoro Obiang en Guinée Équatoriale, Alpha Condé en Guinée, Omar Al Bashir au Soudan, Robert Mugabe au Zimbabwe, Paul Biya au Cameroun, et ceux qui les ont précédés, qui restent impunis.❞

  • The Rumor Bomb: On Convergence Culture and Politics Jayson Harsin / American University of Paris – Flow
    http://www.flowjournal.org/2008/12/the-rumor-bomb-on-convergence-culture-and-politics-jayson-harsin-americ

    In February 2006, the Democratic Party of Japan admitted that one of its politicians used a hoax email producing a scandal that implicated a senior official of the governing Liberal Democratic Party, who allegedly received large sums of money from a publicly disgraced Internet startup. In 2005, a political consultant in South Africa was paid to fabricate emails to sow divisions and contribute to the succession battle in the ANC. In Nigeria in September 2008, an entire TV station was closed after it repeated an internet claim that Nigeria’s president would resign due to illness.

    New photo-editing technologies led to visual rumors. Recall the doctored photo of John Kerry with “Hanoi” Jane Fonda which made its way into the New York Times, and countless war journalism examples.

    Perhaps the most common American political rumor recently concerned Barack Obama. When it was clear Obama would be a contender, the Muslim rumor was launched, landing on mainstream news when a Clinton campaign volunteer was caught re-emailing it. Videoed McCain supporters also announced dread of an “Arab” President Obama, again frequenting news agendas, pressuring McCain to respond that Obama was a “decent family man” (not an Arab). Meanwhile, these rumors have complements that imply Obama was/is a terrorist because he allegedly “pals around with terrorists,” referring to acquaintance Bill Ayers.

    Rumor then is a keyword of contemporary politics and culture. But is it useful as a scholarly concept?

    I proposed the concept of “rumor bomb” (RB) to distinguish a particular use of rumor from other related notions.1 I begin with the widespread definition of rumor as a claim whose truthfulness is in doubt and which often has no clear source even if its ideological or partisan origins and intents are clear. I then treat it as a particular rhetorical strategy in current contexts of media and politics in many societies. The “RB” extends the definition of rumor into a media/politics concept with the following features:

    1. A crisis of verification: perhaps the most salient and politically dangerous aspect of rumor. [...]

    2. A context of public uncertainty or anxiety about a political group, figure, or cause, which the RB overcomes or transfers onto an opponent. ....

    3. A clearly partisan even if anonymous source (eg. “an unnamed advisor to the president”), which seeks political profit from the RB’s diffusion. [...]

    4. A rapid electronic diffusion: i.e. a “convergence culture” where news travels fast.

    #fake_news #post_truth #rumeurs

  • Ça fait plaisir d’entendre de nouveau du bon #son chez Paris DJs Soundsystem :)

    http://www.parisdjs.com/index.php/post/Paris-DJs-Soundsystem-presents-Friends-Family-Vol-2

    Following up where we left off with the first volume, here’s the second part of our “extravaganza” mix digging into the vast selection of current artists, bands and producers from the unique “Paris DJs universe”. We’ve left you last week with a 25-tracks selection of American friends, let’s now check out the rest of the world, with 25 more productions and reissues originating this time from Spain, France, Germany, UK, Australia, Ethiopia, Netherlands, Israel, South Africa, Nigeria, Togo, Ghana and Cape Verde !

    http://traffic.libsyn.com/parisdjs/Paris_DJs_Soundsystem-Friends_and_Family_Vol_2.mp3

  • Passagers clandestins
    Les damnés de la mer
    par Nicolas de La Casinière
    paru dans CQFD n°152 (mars 2017)
    http://cqfd-journal.org/Les-damnes-de-la-mer

    On dénombre à peine ceux qui se font arrêter, à peine ceux dont on retrouve les corps. Depuis le Bangladesh, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, ils tentent leur chance sans trop savoir où se dirige le bateau qu’ils empruntent. Quelques provisions, de l’eau, et ils s’enferment dans des conteneurs, se planquent là où ils peuvent, un recoin de la salle des machines ou de la cargaison, voire le compartiment du gouvernail, où trempés d’embruns ils risquent de tomber et de disparaître dans les remous de l’hélice.

    En mai 2015, les dockers du port de Philadelphie trouvent le corps sans vie d’un Ivoirien qui vient de passer 19 jours de mer au fond d’un cargo anglais. Sans plus de recherches, les autorités annoncent qu’il serait mort au choix de chaleur, d’un manque d’oxygène, d’une intoxication aux traitements insecticides des fèves de cacao qu’il a côtoyés tout du long ou enseveli sous cette cargaison mouvante. À côté du cadavre gonflé, un sac à dos, du lait en poudre et des emballages de barres... chocolatées.

    #Chroniques_Portuaires #CQFD #Migrations #Passagers_Clandestins