country:norvège

  • Le site "Rich Meet Beautiful", un service d’escort déguisé ?
    http://trends.levif.be/economie/pub-et-medias/le-site-rich-meet-beautiful-un-service-d-escort-deguise/article-normal-728267.html

    La nouvelle campagne publicitaire de RmB n’est pas vraiment vue d’un bon oeil par les universités du pays, qui y voient un service d’escort déguisé. Le mois prochain, des véhicules promotionnels doivent ainsi tourner à proximité des universités et hautes-écoles bruxelloises.

    La direction du site de rencontres place la Belgique dans le top 5 des marchés à fort potentiel. « D’ici deux semaines, je me rendrai personnellement en Belgique afin de mener la campagne marketing via la radio, la télévision ou encore internet », déclare Noor Sigurd Vedal, CEO de RmB. « Depuis notre lancement, nous avons constaté un énorme engouement pour notre site, nous estimons dès lors notre potentiel à 300.000 membres en Belgique d’ici 2018. »

    « Cette campagne médiatique a fait l’objet d’une plainte », a annoncé le président du JEP à l’agence Belga. Celle-ci sera analysée mardi prochain.

    Le JEP peut condamner la campagne et imposer son arrêt. Il peut aussi estimer qu’elle ne pose aucun problème. Le jury peut enfin arrêter une décision conditionnelle, mais il s’agit d’un cas de figure très rare.


    http://www.lalibre.be/actu/belgique/une-campagne-de-publicite-sexiste-cree-la-polemique-a-l-ulb-59c90213cd70129e
    “La Belgique est l’un de nos 5 principaux marchés prioritaires, c’est pourquoi nous avons choisi d’utiliser un marketing de masse. Nos recherches montrent que la Belgique s’intéresse fortement à ce tout nouveau concept de rencontres en ligne. Le mois prochain, 10 voitures arpenteront les rues de Bruxelles en passant prioritairement dans les zones proches d’établissements universitaires pour ensuite nous déployer également vers d’autres grandes villes proches. Dans 2 semaines, j’irai en Belgique pour suivre personnellement notre campagne publicitaire de masse qui utilisera les radios, les télévisions, internet, etc. pour plus d’efficacité. Depuis notre lancement, nous avons constaté que la Belgique s’est fortement intéressée à notre site. Nous estimons enregistrer 300 000 inscriptions de membres belges d’ici la fin de l’année 2018” , a indiqué Sigurd Vedal, PDG du site.

  • Oyez, braves gens ! "Libération" vient de découvrir l’eau chaude ...

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/16/les-voitures-electriques-sont-elles-vraiment-propres_1596551

    Constructeurs et politiques œuvrent de plus en plus au développement des véhicules électriques, qu’ils appellent « véhicules propres ». Terme qui peut porter à confusion et qui occulte la pollution qu’engendrent ces bolides.

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ?

    « Véhicules propres », sous-entendu n’émettant pas de CO2, donc non-polluants. L’expression est aujourd’hui utilisée pour faire référence aux voitures électriques. Mais à y regarder de plus près, ces véhicules ne sont pas si écologiques.

    Après Tesla, constructeur californien qui s’est positionné sur le créneau des voitures électriques il y a dix ans, les autres fabricants (BMW, Volkswagen, General Motors, entre autres, et plus récemment Volvo) se « mettent au vert ». Les taxes dissuasives sur les émissions de CO2 et les incitations financières (bonus, subventions) en faveur de l’électrique mises en place par de nombreux Etats ont aidé à cette reconversion.

    La France et le Royaume-Uni ont même récemment pris la décision d’interdire la vente de véhicules essence et diesel à partir de 2040. Et histoire de concurrencer les acteurs occidentaux, la Chine, premier marché automobile mondial, envisage de suivre le mouvement. En France, les collectivités locales investissent aussi dans ce sens. Jeudi, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, s’est targué d’avoir lancé une prime régionale « véhicule propre ».

    Nous avons mis en place 1 prime régionale « véhicule propre » pour toute acquisition de véhicules propres (élec/GNV /hydrogène) pic.twitter.com/SLeQE5fhQ1
    — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 14 septembre 2017

    En juin 2014, le jury de déontologie publicitaire JDP, instance de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), a pourtant conclu que la voiture électrique ne pouvait pas être considérée comme « écologique » ou « propre ». L’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire, avait notamment dénoncé les publicités trompeuses de véhicules en libre-service du groupe Bolloré. Le JDP avait déjà épinglé les publicités Citroën, Opel ou encore Nissan pour des raisons similaires. Cette instance émet seulement des avis, pas des sanctions, mais les marques rectifient souvent le tir pour épargner leur image.

    Le directeur général de l’ARPP, Stéphane Martin, déclarait alors au Monde : « Tout véhicule a un impact sur l’environnement, lors de sa construction comme de son cycle de vie. On ne peut pas qualifier la voiture électrique de propre mais on peut avancer qu’elle contribue au développement durable ou qu’elle est plus propre que les voitures thermiques, à condition d’en apporter la preuve. » Comment éviter les raccourcis ?
    Une réduction de la consommation d’énergie discutable

    Dans son rapport datant d’avril 2016, l’ADEME souligne que « le développement du véhicule électrique permet de réduire la dépendance au pétrole importé ». Grâce à un « excellent rendement énergétique », il consomme aussi moins d’énergie qu’un véhicule thermique pour se déplacer. Mais il y a un hic : « Sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un VE [vehicule électrique] est globalement proche de celle d’un véhicule diesel ». Cela s’explique par le fait qu’une voiture électrique nécessite deux fois plus d’énergie pour sa fabrication qu’une voiture thermique. Un des pôles les plus énergivores est l’assemblage des batteries.

    « Aujourd’hui, les matériaux sont préparés dans des fours à 400°C, ce qui engendre une consommation d’énergie relativement importante. Mais cela devrait s’améliorer dans les années qui viennent : les chercheurs essayent de développer des méthodes de synthèse qui ont lieu à 150°C, ce qui demande moins d’énergie », explique Jean-Marie Tarascon, professeur au Collège de France et chercheur en stockage électrochimique de l’énergie.

    « A la différence des véhicules thermiques, la majorité des impacts environnementaux d’un VE interviennent lors de la phase de fabrication. Les gains environnementaux d’un véhicule électrique se retrouvent donc à l’usage », conclut l’Ademe.
    Pas d’essence ne veut pas dire pas de pollution

    « Voiture électrique, zéro émission » est devenu un argument de promotion de ces véhicules. Or quand elles roulent, les voitures électriques émettent bien du CO2, même si les rejets sont beaucoup moins importants que pour le diesel ou l’essence (environ 9 tonnes de CO2-eq contre 22 tonnes de CO2-eq en France sur l’ensemble du cycle de vie selon l’Ademe). Comment une voiture sans carburant fossile peut-elle émettre du CO2 ? La pollution est en fait indirecte. Elle est causée par la production de l’électricité utilisée pour recharger les véhicules. En Chine, où l’électricité provient de centrales à charbon, l’impact écologique est par exemple beaucoup plus important.

    « L’électricité utilisée en France émet peu de CO2 grâce au nucléaire. Mais ce n’est pas une énergie propre, puisque cela produit des déchets radioactifs. Et nous importons aussi de l’électricité d’Allemagne, essentiellement produite grâce aux centrales à charbon », relativise Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire. « Si l’énergie utilisée est renouvelable, qu’elle provient d’éoliennes ou du photovoltaïque, cela a un avantage énorme et la pollution est vraiment diminuée », indique Jean-Marie Tarascon.

    Contrairement aux diesels et essence, les véhicules électriques ne dégagent pas de polluants (COV et NOx) favorisant la formation d’ozone, qui est responsable de la dégradation de la qualité de l’air. Mais ils émettent quand même des particules fines. Et pour ça, pas besoin de pot d’échappement. Une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France a démontré que 41% des particules fines en suspension émises en 2012 par le trafic routier dans la région parisienne étaient issues de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins.
    L’enjeu des batteries

    Toujours selon l’Ademe, le potentiel d’épuisement des ressources fossiles pour la fabrication d’un véhicule électrique et plus important que pour les véhicules thermiques. En cause, l’extraction des matériaux rares (cobalt, lithium, graphite…) qui composent les batteries lithium-ion utilisées sur le marché. « La filière nécessaire à la fabrication des batteries a des effets dramatiques, ce qui a été démontré de manière édifiante par deux documentaires. Celui de France 5 en Amérique du Sud sur les réserves de lithium. Il y a aussi celui d’Envoyé spécial sur le graphite de Chine », ajoute Stéphane Lhomme.

    Lire aussiBolivie : sur un baril de lithium

    « Le cobalt provient de RDC, là-bas les exploitations sont d’un point de vue éthique totalement anormales, c’est pourquoi nous essayons de nous en affranchir. Aujourd’hui beaucoup de compagnies essaient de recycler ces matériaux à partir de batteries usagées pour les réutiliser dans les nouvelles. Cela a aussi un coût moins important que d’aller extraire du nouveau cobalt », explique le chercheur Jean-Marie Tarascon. Il est aujourd’hui possible de recycler une batterie en intégralité, mais là aussi, cela a un coût que les constructeurs ne veulent pas forcément assumer. L’Union européenne oblige depuis 2011 à recycler au moins 50% du poids des batteries. Et comme le lithium est un produit léger, il n’est pas recyclé en priorité.

    Dans un futur plus ou moins proche, les voitures électriques pourraient devenir plus « propres ». « Les chercheurs ont bien pris conscience de ces problèmes environnementaux et tentent de les minimiser. Pour réduire le coût énergétique, nous travaillons au niveau des batteries. Des recherches tentent de développer des technologies qui utilisent du sodium, plus abondant que le lithium. Il ne fait aucun doute que dans le futur les voitures électriques seront fabriquées avec peu d’enjeu environnemental », prévoit le chercheur Jean-Marie Tarascon.
    Margaux Lacroux

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Quand en plus, on t’annonce que les transporteurs vont avoir une fiscalité adaptée pour leur carburant ( traduction : les camionneurs paieront leur gasoil moins cher que les prolos qui ont besoin d’une caisse pour aller bosser), y a des claques qui se perdent ...

    • Donc... Je ne sais pas si la voiture électrique est plus ou moins propre, mais voici un retour d’expérience : nous en avons une depuis quatre ans avec laquelle nous roulons en moyenne 20 000 km par an, en Norvège, dans des conditions climatiques compliquées. Pas de carburant, pas d’huile (sauf pour les rouages), entretien divisé par Économies annuelles par rapport à une voiture classique dont le prix d’achat est le même : environ 4000 euros on fait 30 km en voiture électrique pour le prix d’un km en voiture à essence (en Norvège l’électricité est d’origine hydraulique), que nous consacrons à l’éducation, culture et musique en partie, et en remboursement beaucoup plus rapide des prêts bancaires pour la maison ou le matériel informatique...

      C’est pas plus propre, mais c’est au moins une « réattribution » qui allège le budget familial de manière très sensible. Le monde est un système, tout est lié.

    • Pour la voiture que j’utilise, l’électrique reste plus cher. En juillet, où je devais décider, c’était 30% plus cher. La suivante sera sans doute électrique... le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

    • @monolecte oui enfin quand je dis « camionneur », je pensais surtout aux entreprises de transport routier. Quant à les favoriser parce qu’ils ont le plus grand pouvoir de nuisance, je pense qu’ils s’agit de catégories qui font preuve du plus intense lobbying.

      @biggrizzly

      le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

      Mais de toute façon, il faudra amplifier l’extraction de minéraux. Alors un marché mature, c’est quoi au juste ? Un marché qui édicterait des règles de bonne conduite quant à l’environnement et la main d’œuvre ?

      On parle de la production de l’électricité et de ses nuisances environnementales ?

      On aborde le sujet d’une bonne gestion des transports ferrovières (fret et passagers) ?

      Allez zou ! On se lâche !...

  • Hausse de l’emprisonnement des mineurs en France malgré une délinquance stable
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/09/12/de-plus-en-plus-de-mineurs-detenus-en-france_5184209_1653578.html

    La justice emprisonne de plus en plus de mineurs. Au 1er août, 885 mineurs étaient écroués, dont les deux tiers en détention provisoire, selon la direction de l’administration pénitentiaire. Jamais depuis quinze ans de tels chiffres n’avaient été atteints. Ce mouvement de hausse a été particulièrement rapide ces derniers mois puisque en un an le nombre de mineurs détenus a progressé de 16,6 %, tandis que la population carcérale augmentait de 0,4 %.

    Le phénomène étonne jusqu’au ministère de la justice où ni la direction des affaires criminelles et des grâces ni celle de la protection judiciaire de la jeunesse, pas plus que la direction de l’administration pénitentiaire, ne sont en mesure de donner une explication. « Est-ce que cela vient d’une aspiration plus sécuritaire de la société ? Ce n’est pas à moi de l’interpréter », commente Madeleine Mathieu, la directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Aucune directive de politique pénale ni réforme n’est venue durcir le sort des adolescents ces dernières années.

    #prison #mineurs

    • @reka tu y vas peut-être u peu fort du tag . En fait c’est extrait d’une fiche de lecture qui m’est trasmise par mon éditeur et elle est très favotrable au livre en vrai, en revanche elle commence, comme souvent, par préciser que quand même cette histoire de points-virgules etc... Je remarque que cette prévention que je trouve ailleurs dans d’autres articles, dans d’autres chroniques, est curieuse, ou alors c’est moi qui, depuis le début, ne me rends pas compte que j’ai franchi une ligne jaune que je n’ai jamais vue.

    • Oui, c’est en fait une vieille plaisanterie, fût une période, on se moquait un peu comme ça de nos correcteurs psychorigides. Ils corrigeaient nos nombreuses fautes, mais ils leur arrivaient souvent aussi de tuer l’esprit de nos compositions de mots... par ailleurs aussi souvent, ils lissent les styles ce qui peut potentiellement affaiblir un texte. Mais certaines m’ont laissé des bons souvenirs, d’autres furent des cauchemars. En Norvège, ds mon journal local, ainsi que dans deux journaux nationaux, ils les ont simplement éradiqués ! Et ça va bien, mais le norsk est une langue beaucoup moins complexe que le fransk.

  • Entretien avec Eduardo Viveiros de Castro
    « Les Indiens d’Amazonie vivent dans un monde qui leur a été volé »

    http://lavoiedujaguar.net/Entretien-avec-Eduardo-Viveiros-de

    Encore peu traduit en français (Métaphysiques cannibales, PUF, 2009), le Brésilien Eduardo Viveiros de Castro, né en 1951 à Rio de Janeiro, est un anthropologue qui connaît bien les Indiens d’Amazonie et leurs combats. Il a totalement renouvelé l’étude des cosmologies amérindiennes, du chamanisme, du cannibalisme, notamment en empruntant la perspective des peuples qu’il a étudiés.

    Entretien à bâtons rompus, en mai 2014 lors d’un passage à Paris.

    « J’emploie le mot “Indien” au sens large, en y incluant les Maoris de Nouvelle-Zélande, les Aborigènes, les Inuits, les Samis de Norvège... : tous ces peuples qui ne s’identifient pas à des États nationaux, qu’on appelle “minorités indigènes” et qui vivent dans les marges de notre magnifique civilisation chrétienne pétrolière. L’ONU estime qu’ils seraient 370 millions, soit plus que la population nord-américaine. Ce ne sont donc pas des “minorités” au sens démographique, même s’ils sont éparpillés à travers le monde. (...) »

    #Brésil #Amazonie #anthropologie #résistance_indienne #entretien

    • Effectivement, Dilma a une haine des Indiens, ce qui n’est pas le cas de Lula, qui est un type plus malin. Elle vient du sud du Brésil et ne comprend ni l’Amazonie ni les Indiens. Ni d’ailleurs toutes ces populations qui ont refusé d’entrer dans le jeu capitaliste et qui sont dans la débrouille (paysans sans terre, Noirs des communautés rurales, dites « quilombo »...). Le PT et la gauche brésilienne en général ne pensent le pauvre que comme un ouvrier de la métallurgie lourde de São Paulo, défini par le travail et destiné à se transformer en ouvrier au sens américain : classe moyenne, voiture, TV...

      Rappelons que Dilma a été la ministre de l’Énergie du gouvernement Lula : elle envisage d’abord le monde sous l’angle des ressources, principalement énergétiques. Nous avons donc à la tête du Brésil une personnalité dont la caractéristique est d’être ingénieur, constructeur de barrages, d’usines électriques... Selon son dernier « Plan géostratégique », le Brésil envisage de construire soixante-six grands barrages à travers l’Amazonie. Sans compter les petits barrages qu’on construit partout...

    • Vous insistez souvent sur le fait que notre vision de l’Amazonie reste faussée. Pourquoi ?

      Notre imagination est toujours binaire : il y aurait d’un côté la #forêt vierge, sans habitants, et de l’autre, la civilisation, les villes, le béton, le plastique... En réalité, une bonne partie de cette forêt est d’origine humaine : elle a été créée par les #Indiens et leurs activités agricoles, de façon à la fois délibérée et spontanée. La plupart des essences de bois, de fruits, qui sont aujourd’hui utiles à l’économie brésilienne, ont proliféré grâce aux Indiens. En pratiquant une forme d’arboriculture, ceux-ci ont favorisé leur croissance, leur ont fait de l’espace, les ont replantées... Il n’est pas nécessaire de détruire la forêt pour y vivre, contrairement à ce que nous imaginons. Et l’Amazonie n’a jamais été un territoire « vide » démographiquement, elle a toujours été remplie d’habitants : les Indiens !

      Comment le Brésil voit-il l’Amazonie aujourd’hui ?

      Le Brésil applique sur son territoire tropical et boisé des techniques, des technologies, des produits d’origine européenne, qui n’ont absolument pas été conçus pour ce type de sol. Idem pour les populations qui s’y sont installées. Car qui colonise l’Amazonie ? Il s’est d’abord agi des nordestinos, ces paysans sans terre d’origine portugaise : ils y ont émigré, sous l’impulsion du gouvernement, à la suite de la grande sécheresse qui a frappé le nord du pays à la fin du XIXe siècle. Ils ont constitué la principale force de travail pour l’économie du caoutchouc et se sont peu à peu adaptés, pour devenir la principale couche de population non indigène de l’Amazonie. Ils font partie de ce qu’on appelle au Brésil les « peuples traditionnels », et vivent surtout d’une économie agricole, un peu aux marges de l’économie capitaliste.

      Mais depuis les années 1960 et 1970, la colonisation est le fait d’une autre couche de population, venue du sud du Brésil, d’origine allemande et italienne, et dont l’implantation a été subventionnée par la dictature militaire. Ces gauchos, qui étaient bien adaptés au climat du sud — subtropical, tempéré —, sont partis en Amazonie sans savoir ce qu’ils allaient y trouver. Ce sont eux qui ont transformé la région de la façon la plus radicale, en commençant par la savane préamazonienne, dans le Brésil central.

  • Donc voici la nounou de l’espace en toc, qui apprend à nos enfants que les fraises ne poussent pas en septembre. Je passe sur tout le présupposé qu’il y a derrière le fait que l’auteur ait choisi un personnage qui n’habite pas sur notre planète pour nous éduquer au b.a.-ba de la consommation, mais en plus il nous apprend des trucs faux. Pfff
    https://framapic.org/GGpXDvlslBbL/B31Baq5zHOVk.JPG

    #éducation #alimentation

    • Bien sûr que oui ! Il y a des fraises dites « remontantes ». Elles produisent moins au printemps mais donnent à nouveau des fruits à partir de début septembre, à condition qu’il ne pleuve pas trop et que la chaleur soit au rendez-vous. Par contre, la production est moins groupée et les fruits mûrissent au fil des jours. Pas besoin d’être en Norvège !

    • Voilà, on connait surtout la gariguette non remontante car c’est une des plus précoces produite commercialement. La remontante la plus connue c’est la mara des bois.

      Pour continuer le coup de gueule, truc-en-toc ne te met pas en garde contre les premières fraises du printemps qui ont un goût pourri parce que ça a été forcé en serre et plein de flotte. Et puis si tu es au marché (comme dans le bouquin), tu vois vraiment la différence sur les fraises entre un stand d’import (très diversifié, avec un peu de fraises) et une production locale (en général petite surface spécialisée) où le stand est blindé de fraises et autres petits fruits.

  • Rohingyas, Ouïghours... : la carte des musulmans persécutés dans le monde
    https://www.franceculture.fr/religion-et-spiritualite/rohingyas-ouighours-la-carte-des-musulmans-persecutes-dans-le-monde

    Cette semaine en Indonésie, en Malaisie, au Pakistan, ou en Tchétchénie, des manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre le traitement infligé aux Rohingyas. Avec le massacre de la minorité musulmane en Birmanie, ressurgit le spectre d’une oppression des populations musulmanes présente également dans d’autres pays, et depuis longtemps. En voici la cartographie actuelle, qui se fonde sur les conclusions du rapport 2017 de la Commission américaine sur la liberté religieuse (United States Commission International Religious Freedom), « un panorama extrêmement complet des dynamiques religieuses dans le monde qui, cependant, représente une vision dictée par les enjeux stratégiques de la diplomatie américaine », concernant la Russie ou Israël, selon Nicolas Kazarian, en charge de l’Observatoire géopolitique du religieux à l’IRIS, ainsi que sur l’expertise de Bernard Godard, ancien chargé de mission au Bureau Central des Cultes du Ministère de l’Intérieur, fin connaisseur de l’islam.

    #islam #monde_musulman #persécutions #birmanie #centrafrique #chine

  • Du gaz naturel liquéfié transporté sans brise-glace par le passage du Nord-Est
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1052112/gaz-naturel-liquefie-transport-passage-nord-est-norvege-coree-du-su

    Le « Christophe de Margerie », un navire-citerne russe de 300 m de long, est le seul bateau commercial destiné à transporter du #gaz naturel liquéfié (GNL) à être doté d’une structure pour briser la banquise. C’est ainsi qu’il est devenu le premier navire commercial à traverser le fameux passage du Nord-Est sans être accompagné d’un brise-glace de la garde côtière russe.

    Le méthanier [...] a fait le voyage entre la Norvège et la Corée du Sud en à peine 19 jours, soit en une semaine de moins que le trajet passant par le canal de Suez.

    [...] Le propriétaire du navire-citerne, la compagnie Sovcomflot, compte profiter du rétrécissement de la banquise pour livrer du gaz naturel liquéfié russe aux marchés asiatiques. La compagnie prévoit commander une flotte de 15 navires-brise-glaces similaires qui pourront faire le voyage entre l’Europe et l’Asie.

    #arctique #transport_maritime

  • Avec le rachat de #Maersk_Oil & Gas, #Total se renforce en mer du Nord
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/08/21/total-se-renforce-en-mer-du-nord-en-acquerant-le-danois-maersk-oil-gas_51747

    C’est la plus grosse opération de Total depuis sa fusion avec Elf en 1999. Et la plus importante en mer du Nord depuis le mariage des norvégiens Statoil et Norsk Hydro en 2006. La compagnie pétrolière française a annoncé, lundi 21 août, l’acquisition pour 7,45 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) du Danois Maersk Oil & Gas, filiale du numéro un mondial du transport maritime A. P. Moller-Maersk.

    « L’opération s’est faite assez rapidement. Nous avons montré que nous étions très déterminés. Et elle s’est faite à un prix raisonnable situé entre 50 dollars et 55 dollars le baril », indique au Monde le PDG de Total, Patrick Pouyanné.

    Elle permettra au groupe tricolore d’accroître ses réserves prouvées et probables de 1 milliard de barils, s’ajoutant aux 11,5 milliards actuels, et de porter sa production à 3 millions de barils (équivalent pétrole) par jour à la fin de la décennie. « Entre 2014 et 2020, la production de Total sera passée de 2,1 millions à 3 millions de barils par jour », ajoute-t-il.
    […]
    Alors que la production d’or noir décline en mer du Nord depuis le pic de 2000, l’intégration des activités de Maersk fera passer le groupe français de la troisième à la deuxième place dans la région, derrière Statoil.
    […]
    Autre avantage pour une entreprise très exposée aux aléas géopolitiques, selon M. Pouyanné : « Cette opération équilibre nos risques. Il y a un mois, je signais avec l’Iran, aujourd’hui avec le danois Maersk, dont 85 % du portefeuille se trouvent dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE] et 80 % en mer du Nord. » En juin 2016, il avait déjà signé un contrat majeur avec le Qatar.

  • Notes on Re-designing B.J.S. Cahill’s Butterfly World Map
    http://www.genekeyes.com/Redesigning-Cahill.html

    Pages web de Gene Keyes sur la genèse de la #projection #Cahill-Keyes dont on a déjà parlé ici https://seenthis.net/messages/206034
    http://fil.rezo.net/genekeyes
    http://bl.ocks.org/espinielli/5689783

    Cahill-Keyes map projection - Enrico Spinielli

    https://seenthis.net/messages/620293

    Keyes a aussi publié une #critique très complète de la projection #Dymaxion de Buckminster Fuller


    ça commence ici :
    http://www.genekeyes.com/FULLER/BF-1-intro.html

    Pour résumer rapidement : Fuller a créé sa projection 30 ans après Cahill, pour régler (en moins bien) les questions déjà réglées par Cahill. Sur le plan des déformations, il y a de gros soucis (Norvège, Corée) ; la carte est très complexe, sans symétrie ni nécessité particulière, elle n’a pas d’équateur ; enfin là où la carte de Cahill est composée de 8 triangles de 10000km de côté, la carte de Fuller n’a pas d’échelle compréhensible, son graticule est tout fou, etc.

    #pédagogie #cartographie #monde

  • Aux Pays-Bas, la fin du gaz de Groningue ? La Croix Jean-Claude Bourbon - le 16/02/2017 *
    http://www.la-croix.com/Economie/Monde/Aux-Pays-Bas-Groningue-2017-02-16-1200825272

    Dans les Hauts-de-France, 1,3 million de clients français vont devoir revoir leur installation de gaz avec l’arrêt progressif des livraisons en provenance des Pays-Bas. Mais pourquoi donc le « gaz B » de Hollande déserte la France ?

    Dans les Hauts-de-France, le gaz qui alimente les foyers français provient du gisement de Groningue aux Pays-Bas. Ce « gaz B », au moins grand pouvoir calorifique que le « gaz H » distribué dans le reste de la France, va bientôt disparaître de l’Hexagone.

    Une baisse de la production prévue
    Aux Pays-Bas, les dernières analyses effectuées en septembre indiquent que le champ gazier, le plus grand d’Europe, sera épuisé dans 17 ans au rythme actuel d’extraction. Le gisement de Groningue avait été découvert en 1959 et est exploité par NAM, une société commune entre Shell et Exxon Mobil. « Le gaz naturel néerlandais est près de se tarir », avait déclaré Peter Hein van Mulligen, économiste en chef du Bureau central des statistiques (CBS), en expliquant que 80 % des réserves ont déjà été utilisées.

    Mais la production de ce gaz naturel, elle, a déjà bien diminué sans attendre l’épuisement de la réserve. Depuis 2010, elle a été divisée par deux. Et en septembre dernier, le parlement néerlandais avait adopté une motion demandant au gouvernement d’évaluer chaque année si la production de gaz au gisement de Groningue peut être réduite davantage.

    Des secousses telluriques dues à l’extraction du gaz
    De fait, les conditions d’extraction du gaz sont au cœur du débat qui agite le pays, avec la multiplication des secousses telluriques aux abords du gisement. Elles sont liées aux poches vides qui se multiplient sous la terre une fois que le gaz a été extrait. Ces tremblements de terre ont démarré dans les années 1990 mais se sont accélérés ces dernières années. Les propriétaires de logements ont d’ailleurs mené de nombreuses actions en justice pour obtenir des indemnisations.

    Cette réduction de la production de gaz est une mauvaise nouvelle pour les finances publiques néerlandaises. En 2013, le gouvernement néerlandais avait tiré 13 milliards d’euros de ses ressources gazières. Ces recettes ont chuté à 5 milliards d’euros en 2015, en raison de la baisse de la production mais également du recul des prix du gaz, avec une demande européenne en berne. En 2014, les Pays-Bas étaient encore le troisième pays fournisseur de gaz pour la France, avec 12 % des approvisionnements tricolores, derrière la Norvège (43 %) et la Russie (14 %), mais devant l’Algérie (11 %).

    #Pays-Bas #Hollande # Gaz_naturel #Energie #tremblements_de_terre #Nord #Pas_de_Calais #HDF

    • Statistics of seismic events at the Groningen field | SpringerLink
      https://link.springer.com/article/10.1007/s10518-016-0007-4

      Abstract
      Depletion of gas fields, even in a tectonically inactive area can induce earthquakes. This is the case for the Groningen gas field, located in the north of the Netherlands. Increased seismic activity raised public concern which led to the government trying to understand the cause of the earthquakes and optimize production such as to minimize the risk of induced seismicity. The main question is how production is correlated with induced seismicity. In this paper we deal with the statistics of seismic events using Bayesian model comparison and a Bayesian change point model. We have developed a method to assess seismic event rate, its changes and tendencies. These statistical analyses are in agreement with each other and find a constant event rate up to 2003, an increasing event rate from 2003 to 2014 and a preference for a decreasing event rate from early 2014 to now. Seasonality in the production and the number of events is present. The seasonality indicates a delay ranging between 2 and 8 months between seismicity and production changes. The question of interest is whether the production reduction since January 2014 has had an effect on the seismicity occurring in the Groningen field. The number of events in the Groningen field in the area affected by the production change has been reduced significantly. We present evidence that changes in seismicity are closely related to changes in production.

      (gros !) #paywall de Springer…

  • Environ mille éoliennes en Europe détenues par des fournisseurs suisses RTS - jvia - 31 Juillet 2017
    http://www.rts.ch/info/suisse/8810775-environ-mille-eoliennes-en-europe-detenues-par-des-fournisseurs-suisses.

    Alors que la Suisse ne compte que 37 éoliennes, les fournisseurs d’énergie helvétiques en détiennent environ mille en Europe. Leur production électrique correspond à deux fois celle de Mühleberg.
    Le parc éolien suisse ne fournit pour l’instant que 0,2% de la consommation d’électricité totale du pays, rapporte La Liberté.
    En revanche, les fournisseurs et investisseurs helvétiques détiennent environ mille éoliennes dans huit pays d’Europe, principalement en Allemagne, en Italie et en France.

    Celles-ci contribuent à produire environ 5000 gigawatts/heure (GWh) par an, soit presque le double de la production annuelle de la centrale nucléaire de Mühleberg. Ce chiffre dépasse les objectifs de production éolienne indigène de la stratégie énergétique de la Confédération (4200 GWh). 

    Faciliter la transition
    Or, ces éoliennes n’offrent pas la sécurité d’approvisionnement visée par la stratégie énergétique, nuance Lionel Perret, responsable chez Suisse Eole.

    Il estime néanmoins qu’investir à l’étranger permet « l’acquisition d’expérience et de compétences en Suisse », mais aussi de « faciliter la transition » vers une fourniture électrique « qui devra être à 100% renouvelable en 2050 ».
    http://www.rts.ch/2017/07/31/10/56/8810819.image?w=900&h=506
    Le parc éolien de Fresnoy Brancourt, en Picardie, est propriété du groupe bernois BKW

    Investissements récents en France et en Norvège
    L’acquisition d’installations éoliennes en Europe par des fournisseurs et investisseurs suisses se poursuit.

    Le groupe vaudois Romande Energie a annoncé lundi l’acquisition d’un parc éolien en Bretagne, à Pluzunet, dans le département français des Côtes-d’Armor. Il comprend trois éoliennes, pour une puissance de 6 mégawatts et une production annuelle de près de 10,7 millions de kilowattheures, soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de près de 3000 ménages.

    Début juillet, le groupe bernois BKW avait aussi annoncé l’acquisition pour 2018 d’un projet de 15 éoliennes à Marker, au sud-est de la Norvège.

    #France #Suisse #énergie #éoliennes #éolien #électricité #énergie_renouvelable #capitalisme #BKW

  • Admission post-bac, cas d’école des algorithmes publics ?
    http://www.internetactu.net/2017/07/28/admission-post-bac-cas-decole-des-algorithmes-publics

    Admission Post-Bac (APB) est chaque année le passage obligé pour près de 800 000 lycéens qui souhaitent poursuivre des études supérieures. Ce dispositif national qui distribue les élèves dans les formations supérieures qu’ils ont sélectionnées génère chaque année auprès des futurs étudiants et de leurs familles inquiétudes et angoisses légitimes, (...)

    #Articles #Enjeux #éducation #nossystemes #politiques_publiques

    • À l’origine, rappelle le chercheur, l’adoption a surtout été motivée par une simplification et une rationalisation de gestion. Avant ces systèmes, chaque élève candidatait à une université, ce qui posait des problèmes quand ils ne venaient pas et ne prévenaient pas, car il était difficile de connaître les effectifs réels et adapter l’offre à la demande. Dans d’autres pays, comme le Chili, l’adoption d’un système centralisé a eu surtout pour motivation de limiter la corruption et de favoriser la transparence. En Norvège, la motivation avait pour objectif d’améliorer l’efficacité pour mieux faire se marier les aptitudes des candidats avec les prérequis des formations. Là-bas, on prend en compte les résultats scolaires pour opérer le classement (si les comparaisons internationales vous intéressent, signalons également l’article du Président de l’université Paris Descartes, Frédéric Dardel, qui revenait il y a peu sur les systèmes mis en place en Europe). Enfin, d’autres objectifs ont émergé encore. En France et en Belgique notamment, on a intégré un objectif de mixité sociale, notamment dans le secondaire, pour faciliter l’accès à certaines formations d’élèves d’origine modeste. Les élèves boursiers parisiens ont forcément leur premier voeu dans Affelnet. Au collège à Paris, la prise en compte des critères sociaux vise à rééquilibrer la composition sociale des collèges, qui est très ségréguée dans la capitale.

  • Revoir depuis Riga l’Eurovision des Choeurs du Samedi 22 juillet 2017

    [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija] https://www.lettonie-francija.fr/direct-live-depuis-riga-eurovision-des-choeurs-1367?lang=fr

    Lettonie : Le pays qui a du Cœur à chanter : Revoir depuis Riga l’Eurovision des Chœurs du Samedi 22 juillet 2017

    Le Chœur gagnant l’Eurovision des voix est la Chorale féminine « Carmen Manet » de Slovénie & son chef Primož Kerštanj.

    Carmen Manet est une chorale de chambre féminine fondée en 2011 et composée des meilleures chanteuses des générations passées et présentes du Chœur de filles Gimnazija Kranj. Carmen Manet est conduite par Primož Kerštanj depuis le début.

    Les membres de Carmen Manet ont obtenu des résultats exceptionnels lors de plusieurs compétitions chorales. Les anciennes élèves sélectionnées de Gimnazija Kranj, dont beaucoup ont été formées comme solistes dans des écoles de musique, se sont réunies pour la célébration du 200e anniversaire de leur alma mater. Leur première performance a été si réussie que ces jeunes femmes ont décidé de continuer à chanter ensemble après et Carmen Manet est née.

    https://www.youtube.com/watch?v=yAQJrtpK-0s

    Le nom, Carmen Manet - « la chanson reste » en latin, signifie que les chanteurs restent ensemble même après leur lycée.

    Malgré son jeune âge, la chorale a déjà obtenu d’excellents résultats lors de plusieurs compétitions internationales, y compris l’In Canto sul Garda (Italie 2011), la 50e Concours Chorale Internationale de Montreux (Suisse 2014) ainsi que le Concours Choral International du Prix Xinghai en Chine en 2012 .

    Chorale féminine « Carmen Manet » de Slovénie

    En septembre 2013, la chorale a publié son premier CD. La chanson du vent du Nord est une collection de compositions pour les chœurs féminins, rédigée par des compositeurs originaires d’Europe du Nord - la région située au-dessus de la ligne latitudinale à 50 degrés - spécifiquement de la Grande-Bretagne, de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de l’Estonie.

    Les chansons sont basées sur les œuvres littéraires et les traditions folkloriques. À la fin de 2014, un autre concert à thème suivait, Voice Dance, avec des œuvres de genres populaires. Le chœur participe également régulièrement aux compétitions nationales, le dernier en avril 2016, leur a amené une plaque d’or de la ville de Maribor.

    Vous pouvez trouver les vidéos de « Carmen Manet » sur YouTube, les suivre sur Facebook ou les écouter sur soundcloud.

    À propos du chef de choeur Primož Kerštanj

    Primož Kerštanj est né à Jesenice, en Slovénie, où il a commencé son éducation musicale à l’école de musique élémentaire de Jesenice. Il est diplômé du Conservatoire de musique de Ljubljana puis a étudié à l’Académie de musique de l’Université de Ljubljana. Il participe régulièrement aux ateliers de jeunes conducteurs EUROPA CANTAT (dirigé par Heltay, Erdei, Dan Olaf Stenlund). Primož a également assisté à des symposiums de chorales européennes et mondiales à Ljubljana, en Australie et aux États-Unis. Sa position professionnelle actuelle est d’enseigner le piano et le solfège au Willems Music Center DoReMi Bled, où il mène également un chœur d’enfants performant.

    Primož a dirigé plusieurs chœurs dans sa carrière ; La chorale féminine de Milko Škoberne Jesenice, Vox Carniolus et de 2000 à 2010, Akademski pevski zbor France Prešeren Kranj. Sous sa direction, ce dernier a remporté plusieurs prix lors de compétitions internationales. Son chœur le plus réussi est Dekliški pevski zbor Gimnazije Kranj, qu’il a dirigé de 2006 à 2014. La chorale a reçu deux diplômes d’argent et douze d’or dans des compétitions slovènes et internationales. Primož est également compositeur et arrangeur musical et a participé en tant que juré à la compétition chorale internationale de Linz en juillet 2015 et à une compétition à Calella en 2016.

    Primož Kerštanj

    Cliquer ci-dessous pour revoir la totalité du spectacle de l’Eurovision des chorales :

    https://www.lettonie-francija.fr/direct-live-depuis-riga-eurovision-des-choeurs-1367 ?

    Le chœur de l’année de l’Eurovision fut diffusé en direct à partir de l’arène de Riga le 22 juillet à 20h par les chaînes des 9 pays participants.

    #Lettonie #chorales #Eurovision #chœurs #Carmen_Manet #Riga #chanter

  • Le crabe des neiges jette un froid entre l’Union européenne et la Norvège | L’Echo
    http://www.lecho.be/economie-politique/europe-general/Le-crabe-des-neiges-jette-un-froid-entre-l-Union-europeenne-et-la-Norvege/9913503

    La pêche au crabe des neiges dans l’ar­chi­pel du #Sval­bard fait l’ob­jet de vives ten­sions entre l’Union eu­ro­péenne et la Nor­vège. Der­rière ce dif­fé­rend au­tour de l’in­ter­pré­ta­tion d’un traité se joue l’ex­ploi­ta­tion d’hy­dro­car­bures en­core in­ex­ploi­tés.

    Si des pans en­tiers de l’ar­chi­pel nor­vé­gien du Sval­bard sont re­cou­verts de glace, c’est sur­tout le froid avec l’Union eu­ro­péenne qui se fait sen­tir à Oslo. Sous les la­ti­tudes de cet ar­chi­pel de l’océan Arc­tique, la pêche au crabe des neiges fait l’ob­jet de vive ten­sions. Et le duel entre l’Union eu­ro­péenne et la Nor­vège ra­vive la course aux res­sources pé­tro­lières.

    Fin 2016, la Com­mis­sion eu­ro­péenne a donné son au­to­ri­sa­tion à seize ba­teaux baltes de pê­cher des crabes dans la zone du Sval­bard. La Nor­vège s’est de­puis lors fâ­chée contre Bruxelles, qui viole selon elle le droit in­ter­na­tio­nal. Pour Oslo, l’UE ne res­pecte pas sa sou­ve­rai­neté sur son ter­ri­toire. « L’UE est sans gêne et prend ce genre de dé­ci­sion sans nous consul­ter » s’est in­di­gné le mi­nistre nor­vé­gien de la pêche, Per Sand­berg. En jan­vier der­nier, la Nor­vège a d’ailleurs ar­rêté un ba­teau let­ton au­tour du Sval­bard et lui a im­posé une amende pour pêche illé­gale.

    Le cœur du pro­blème se situe dans l’in­ter­pré­ta­tion du Traité de Paris de 1920, dont font par­tie cer­tains États membres de l’Union ainsi que la Rus­sie et les Etats-Unis. Cet ac­cord confie à la Nor­vège la sou­ve­rai­neté de l’ar­chi­pel. Mais il sti­pule que les res­sor­tis­sants des pays si­gna­taires ont le droit d’y exer­cer des ac­ti­vi­tés éco­no­miques « sur un pied de par­faite éga­lité ».

  • Sammenligner barbumur med Berlinmuren - Arendals Tidende

    https://arendalstidende.no/nyheter/sammenligner-barbumur-berlinmuren

    ha ! ha ! Un mur de la honte à Arendal en 2017 ! En Norvège ! Il s’en passe des choses pendant les vacances quand tout le monde est parti :) Les promoteurs d’un projet immobilier de bord de mer déjà controversé ont décidé de construire un mur de 2,5 m de haut pour... réduire le bruit. Le problème est que c’est une réplique presque parfaite du mur de Berlin d’une part, et que d’autre part, il confisque aux habitants d’Arendal une des plus belles perspectives du sud norvégien vers le fjord de Galtesund qui mène tout droit à Rævesand et Merdø, deux sites historiques importants puisqu’il s’agit des premières communautés norvégiennes installées bien avant Kristiania (qui va devenir Oslo), et Bergen, etc... autres grands centre urbains actuels.

    Pour moi, c’est un symbole de ce que la Norvège est devenue depuis quelques années, un pays qui se dérégule et qui laisse faire n’importe quoi aux richissimes gougniafiers de l’immobilier. Il y avait déjà un ou deux exemples de « gated communities » à Oslo, celui-ci serait le premier dans la Norvège provinciale.

    Støyskjermingsveggen som er satt opp rundt de omstridte barbublokkene har fått den årelange konflikten til å blusse opp igjen.

    I oktober 2013 ble punktum satt for 17 år med politisk krangling rundt boligblokker på Barbu-tomta. Flertallet ble sikret med 29 mot 10 stemmer i bystyret, men debattene sluttet ikke der. Etter at blokkbygging var vedtatt, skulle det bestemmes hvordan uteområdet skulle se ut. Et drøyt år gikk før kommuneplanutvalget vedtok utomhusplanen i november 2014.

    #norvège #urban_matter #Arendal

  • Les réseaux sociaux, nouvelle niche du trafic de migrants
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/les-reseaux-sociaux-nouvelle-niche-du-trafic-de-migrants-742616.html

    Le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d’#Europol a reçu des informations sur 1 150 comptes suspects sur les réseaux sociaux en 2016, face à 148 l’année antérieure, selon son rapport annuel rendu public cette année.

    Une experte d’Europol, Lara Alegria, a expliqué que l’utilisation des réseaux sociaux par les trafiquants était l’une des priorités de travail de la Police européenne pour 2017. « Un grand éventail de services sont promus sur les médias sociaux, depuis le logement jusqu’au transport, en passant par des documents d’identité falsifiés, des visas, des faux mariages, etc. »

    Selon une autre source d’Europol, un nombre croissant de réseaux sociaux font la promotion de « véritables packages pour l’immigration, incluant l’entrée dans un pays, la résidence et même un permis de travail, un mariage et l’éducation pour les enfants ».

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a constaté qu’un grand nombre de migrants arrivant en Italie ou en Grèce avaient été attirés via les réseaux sociaux, surtout Facebook, a déclaré Eugenio Ambrosi, directeur de l’organisation pour l’UE, la Norvège et la Suisse.

  • Norvège. Le « pénis de troll » vandalisé - Monde - LeTelegramme.fr
    http://www.letelegramme.fr/monde/norvege-le-penis-de-troll-vandalise-03-07-2017-11581028.php

    Le rocher surnommé « #Trollpiken », le « pénis de troll », en Norvège, était une attraction touristique. Mais, le 24 juin, des joggeurs ont découvert qu’il était à terre. Des traces de percement dans la roche suggèrent que l’appendice rocheux a été vandalisé.

  • Je tourne et retourne depuis hier soir deux pensées, l’une contre l’autre, l’une avec l’autre. L’une se frottant à l’autre.

    D’un côté il y a mon rejet viscéral de cette parole de Macron à propos qui gens qui ne sont rien .

    De l’autre il y a cette conversation téléphonique avec l’orthophoniste de Nathan la semaine passée.

    On voit donc comment il est périlleux d’agiter ces deux pensées dans le voisinage l’une de l’autre, mais quelque chose me dit qu’on doit pouvoir quand même le faire, mieux, que je dois le faire.

    Voilà le mail que j’ai envoyé à l’orthophoniste de Nathan, finalement c’est comme ça que je peux le mieux décrire ce moment de très intense émotion de la semaine dernière

    Chère X.

    Vous n’imaginez pas le retournement de situation que vous avez produit hier en me faisant cadeau des paroles de cette mère d’un enfant autiste. Cela me chamboule de fond en comble. Au point de me demander comment je pourrais vous l’écrire (d’habitude écrire, je sais un peu le faire). En fait les mauvaises nouvelles ne me font pas tomber, cela m’arme, je fais le dos rond, j’encaisse et je me bats. La contrepartie de cette combattivité c’est que j’ai du mal à accueillir les bonnes nouvelles qui me fauchent entièrement. Comme hier.

    Dans la vie de tous les parents, il y a des hauts et des bas. Dans la vie des parents d’un enfant autiste, c’est la même chose, il y a des hauts et des bas, sauf que les bas sont très bas et les hauts très hauts. Par exemple quand j’apprends qu’une certaine principale de sombre mémoire a pris la décision en douce d’exclure Nathan, en matière de désespoir, on touche le fond. Mais quand Nathan il y a quelques années revient de son stage en boulangerie avec une boîte pleine d’éclairs au chocolat qu’il a faits lui-même, on touche aussi le plafond et même on le crève. L’oscillation constante entre ces deux pôles a quelque chose de tout à fait usant, vous n’avez qu’à voir la couleur de mes cheveux.

    Et puis il y a le long terme, ce qui n’est pas sans relation avec une certaine coloration de cheveux. Quand Nathan était petit, ses progrès étaient sensibles et pas beaucoup moins rapides que ceux des enfants de son âge, il collait encore au score comme on dit au rugby. Et puis, naturellement, d’une part la courbe des progrès de Nathan s’est infléchie légèrement pour devenir logarithmique et celle des enfants de son âge a connu une croissance au contraire exponentielle, et l’écart devient une mesure cruelle au point qu’il est parfois difficile de se projeter. C’est déjà assez préoccupant de savoir ce que vont devenir les soeurs de Nathan (quand bien même je leur fais une confiance aveugle pour ce qui est de faire des choses merveilleuses plus tard), dans le cas de Nathan ce n’est pas une préoccupation c’est une angoisse sans fond, tant on peut avoir le sentiment qu’il ne va jamais faire son trou et que la société qui doit l’accueillir n’est justement pas connue pour cette bienveillance dont il aura nécessairement besoin.

    Les cinq dernières années ont été un chemin éprouvant, vous en connaissez quelques extraits et comme me l’a dit dernièrement monsieur I (psy de Nathan), « vous avez tenu bon », tout comme Monsieur C (psychomotricien de Nathan) m’encourageait à le faire, « Monsieur De Jonckheere, vous êtes un pilier, vous devez tenir ». Pendant tout ce temps je ne vous cache pas que j’ai parfois eu plus que des doutes, j’ai même conçu de la jalousie envers les parents d’enfants sans les complications qui sont celles de Nathan, parfois même de façon injuste et je peux vous dire que certaines des paroles du triumvirat C./I./A. ont été salutaires, je vous ai fait confiance quand vous m’avez dit que Nathan allait s’en sortir, au fond de moi je n’étais pas toujours sûr d’y croire mais j’ai eu confiance en vous trois, je me suis dit que vous aviez tous les trois de l’expérience. Pour ne rien vous cacher j’aurais tellement aimé qu’on me montre ce que Nathan est aujourd’hui, cela m’aurait rassuré.

    Alors apprendre de vous hier soir que Nathan était lui-même devenu une telle promesse pour les parents d’un autre enfant autiste, cela me fauche complètement.

    Pendant toute l’enfance de Nathan j’ai milité pour qu’il ait sa place. Au rugby c’était facile, mes copains renchérissaient en me disant que c’était surtout Nathan qui apportait à ses camarades. Une fois une certaine principale a osé dire à Nathan qu’il coûtait cher à la société et qu’il devait en être digne. Vous imaginez comme j’ai aimé cet argument. Je lui ai juste répondu qu’il n’appartenait qu’à elle que les enfants de l’ULIS puissent apporter quoi que ce soit aux autres collégiens, mais que de les ranger au second sous sol de l’établissement n’allait pas dans ce sens. Au fond de moi, malgré ce calme en apparence, je lui souhaitais de mourir dans d’atroces souffrances.

    J’avais fait de cet argument que Nathan pouvait rendre les gens meilleurs (il l’avait fait avec moi) mon cheval de bataille. Hélas certains soirs je me voyais plus en Don Quichotte du Val de Marne et mon cheval de bataille n’était pas plus vaillant qu’un roussin.

    Ce que vous m’avez dit hier me guérit de cela. Je n’ai pas rêvé. Oui, Nathan a cette vraie valeur et il peut même être un exemple, être le jeune homme que j’aurais aimé qu’on me montre il y a cinq ou six ans pour me (re)donner de l’espoir les soirs de moindre forme. Un EXEMPLE.

    Amicalement

    Philippe De Jonckheere

    Bon vous avez deviné maintenant, j’en suis sûr, la façon complexe avec laquelle cette parole de Macron résonne étrangement à mes oreilles.

    Alors aujourd’hui, je voudrais crier ma colère à ce pauvre type, lui hurler que personne n’est jamais rien (même pas lui en somme). Que lui, pour pareillement raisonner, ne vaut rien , il vient de montrer sa limite et elle est immédiate, que lui ne m’apprendra jamais rien, si ce n’est que le mépris de classe de même que la connerie humaine peuvent donner une idée juste de l’infini. Oui, Macron, t’es insignifiant, tu ne m’apprendras jamais rien. Et tu n’apprendras jamais rien.

    Au contraire de mon fils Nathan, qui, lui, m’a tout appris, a fait de moi un homme, un homme prêt à en découdre avec la complexité du monde, avec la complexité de l’humain, pas comme toi, peigne-cul !

    #rien

    • Superbe témoignage. En tant que père ça me met des frissons dans le dos. Tu devrais juste remplacer « con » par « connard » ou autre chose de plus puissant ("tu est tout petit" ou « tu es venimeux »). Sinon reçu hier dans mon fjord de la part de @sombre un livre égyptien : merci.

    • @philippe_de_jonckheere
      Je suis les discussions où tu parles de ton fils Nathan : cela ne m’est pas étranger car le petit fils de mon amie souffre du syndrome d’Asperger qui est un « trouble du spectre autistique » comme ils disent. Il a maintenant bientôt 15 ans, est brillant scolairement sauf ... si l’institution dysfonctionne (et dieu sait si elle s’en donne les moyens), par exemple à la dernière rentrée de septembre, pas d’AVS pour lui pendant tout le premier trimestre. Le gamin était à ramasser à la petite cuiller et sa mère aussi d’ailleurs, qui se bat depuis tant d’années pour que son fils trouve sa place dans notre société. Et ce combat qu’elle mène, que tout son entourage mène, donne des satisfactions, des déceptions, remet en question de nombreuses certitudes pour nous autres les « neurotypiques ». La sensation d’épuisement ou de découragement est souvent présente mais nous essayons de nous soutenir mutuellement et nous avons toujours à cœur ne jamais sous-estimer les ressources de cet adolescent.
      Alors quand nous entendons les paroles de certains nantis, cela nous atteint dans notre volonté de faire encore et toujours des efforts pour que chacun trouve sa place parmi nous. Eux pensent qu’il ne doivent leurs soit-disant réussites qu’à leurs seuls « talents », « personnalité », « force de travail » dans le meilleur de LEUR monde. Les certitudes sur lesquelles s’arc-boutent tous ces foutriquets verbeux et drapés dans leur détestable arrogance leur masquent la principale cause de leur petite supériorité merdique , celle qu’ils refuseront toujours d’entendre : ils ne se sont jamais donné que la peine de naître.

      @reka : et bien tant mieux si la Norvège accueille cet ouvrage fugitif. Enjoy !

    • @sombre Merci. C’est quelque chose que je ne parviens pas bien à exprimer. Quelque chose dont j’ai l’intuition. Depuis qu’une certaine principale de sombre mémoire avait eu cette réflexion insoutenable du coût de Nathan pour la société.

      Je suis le premier bénéficiaire des enseignements que Nathan peut apporter dans toute sa différence. Nathan a refait, de fond en comble, l’éducation des membres de sa famille, ses frère et soeurs, moi, mes parents. A l’école Decroly il a joué un très grand rôle dans l’apprentissage de la différence pour ses camarades de classe et quand il a du quitter cette école, certains enfants étaient inconsolables. Au rugby il a permis à mes copains entraîneurs de faire prendre conscience de tas de notions grâce à lui, des trucs un peu vieillots comme la camaraderie et le solidarité (l’histoire de Nathan au rugby est lobgue d’anecdotes qui font pleurer par leur beauté : quand on envoyait les mômes à la douche, au début je m’inquiétais que Nathan n’étant pas autonome ce serait un problème, mes copains ont fait le nécessaire, j’ai vu des mômes de sept-huit ans savonner Nathan).

      Donc ce truc de valeur est important à mes yeux. Je peux cotoyer des tas et des tas de gens dans l’existence et finalement assez peu qui changeront quoi que ce soit à ma vision du monde.

      Or, c’est ce que Nathan fait à tant et tant de gens. Et ce n’est pas #rien !

    • Merci pour ton témoignage @philippe_de_jonckheere
      @aude_v un temps quand je prenais le métro je me disais que si je me suicidais, ça ferait une place de plus. Et puis finalement sans me suicider je laissais ma place, en retour je recevais un sourire. Je crois que cette idée de place à aider les autres, à être ensemble est juste centrale, je ne vois pas d’autre sens à la vie.

  • Le monument aux victimes du massacre d’ Utøya (Norvège) ne sera pas réalisé.
    Norway scraps plans for controversial memorial to 2011 Utøya terrorist attack
    https://www.dezeen.com/2017/06/26/norway-scraps-plans-controversial-memorial-2011-terrorist-attack-utoya-archi

    The Memory Wound memorial, by Swedish artist Jonas Dahlberg, was intended to commemorate the 77 people who died in the 22 July 2011 attacks, which centred on a Workers’ Youth League summer camp on Utøya.

    The memorial would have involved cutting a slit into the Sørbråten peninsula just across from the island, but the Norwegian government has announced it is scrapping the plans in response to a lawsuit from residents.

    The new memorial destined for Utøykaia is yet to be chosen.

    Personnellement je trouvais ce projet très beau, puissant... sans doute trop.
    #monument #commémoration

  • Un médecin risque la radiation pour ses propos sur l’extermination des handicapés - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/25/un-medecin-risque-la-radiation-pour-ses-propos-sur-l-extermination-des-ha

    « Nazis », « cyanure », « stérilisation »… Dans la salle d’audience où il est question de personnes handicapées, les propos choquent. Certaines personnes soupirent. Jean-François Pion, lui, reste stoïque. Assis derrière son avocat, le médecin cherbourgeois écoute attentivement le compte rendu fait par le magistrat rapporteur. Il est un peu plus de 11 heures, samedi. Généraliste à Cherbourg dans la Manche, l’homme comparaît devant la chambre disciplinaire de l’ordre régional des médecins de Basse-Normandie, à Caen (Calvados).

    L’agence régionale de santé (ARS) lui reproche des propos tenus au chevet d’un patient handicapé, le 21 janvier dernier. Le praticien aurait notamment défendu « la logique de la solution finale des nazis ». Lui ne nie pas les propos au cœur de la polémique. Il les nuance. Les minimise. C’est une infirmière de la maison d’accueil spécialisé (MAS) de la Glacerie, une commune de 5 900 habitants, du Nord-Cotentin, qui a rapporté les faits à sa hiérarchie. Cette dernière a saisi l’ARS, qui a transféré le dossier au conseil de l’ordre des médecins.

    L’établissement accueille des personnes lourdement handicapées, dont l’état de santé nécessite une surveillance et des soins constants. Il y a cinq mois, l’infirmière et le docteur Pion attendent à la MAS une ambulance qui doit transporter un patient grabataire vers l’hôpital de Cherbourg. Dans le bureau des infirmières, le médecin partage alors ses réflexions sur la place dans la société « des neuneus » hébergés au sein de l’établissement. Pendant quarante minutes, le généraliste développe sa réflexion. Il aborde le sort réservé aux handicapés et aux homosexuels par le régime nazi. Le médecin évoque leur extermination. Jean-François Pion explique alors à son interlocutrice que « les nazis ont pris les individus qui ne ser v aient à rien dans la société », détaille le magistrat rapporteur. Face à l’infirmière, perplexe, il ajoute que seuls ceux qui ont servi de cobayes « ont été utiles, de cette façon ». Pour le généraliste : « Si on parle de façon intellectuelle, c’est logique. »

    A la barre, le Cherbourgeois explique qu’il n’a pas été compris par l’infirmière. C’est tout. Il s’agissait « d’un discours philosophique », nuance le praticien qui poursuit son argumentaire. Le tribunal devient sa tribune. Il nie défendre l’eugénisme, mais s’inquiète « de générations entières de personnes sous tutelle ou curatelle ».

    Jean-François Pion s’interroge sur les solutions à mettre en œuvre « pour éviter que ces situations se reproduisent ». Face à des magistrats abasourdis, il évoque alors les résultats des politiques de stérilisation forcée menées en Norvège et en Angleterre. Le médecin est catégorique : en France, « ces patients deviennent des cas sociaux ». L’avocate de l’ARS, elle, enfonce le clou : « Un médecin n’a pas le droit de dire qui doit vivre ou mourir. » La chambre disciplinaire a mis son jugement en délibéré. La décision devrait être rendue dans un peu moins d’un mois.

    #eugénisme #validisme #capacitisme #nuisible #stérilisation #nazisme #violence_médicales #cas_sociaux

  • Quatre « langues » hybrides dérivées du russe | Actualités russes

    https://fr.rbth.com/art/culture/2017/06/22/quatre-langues-hybrides-derivees-du-russe_787645

    Ben voilà, je savais pas ! On en apprends vraiment tous les jours.

    Le Russenorsk : russe + norvégien

    Le russenorsk, qui existait du XVIIIe au XXe siècle, est un pidgin. Il subsiste toujours sur l’archipel de Spitzberg, et est apparu sur les côtes nord de la Norvège pour permettre aux marchands russes et norvégiens, qui s’échangeaient activement du poisson et des céréales, de communiquer.

    Le russenorsk comprend environ 400 mots et dispose d’une spécificité très intéressante, qui montre l’égalité qui régnait entre les partenaires commerciaux russes et norvégiens : dans de nombreux pidgins, l’une des deux langues joue un rôle dominant, mais dans le cas du russenorsk, la quantité de mots russes et norvégiens est à peu près équivalente.

    Avant d’arriver à la forme sous laquelle il nous est parvenu, le russenorsk a connu une longue évolution. On retrouve des exemples de mots nouveaux jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Alors que les échanges commerciaux s’intensifiaient, une partie des marchands se mirent à étudier le russe, et vers le milieu du siècle, le russenorsk était perçu comme un « mauvais russe », et plus comme une langue distincte. Dans les faits, la nécessité de cette langue disparut avec la fin du libre-passage entre les deux pays après la révolution de 1917. Mais à cette époque, la raison d’être du russenorsk avait déjà pratiquement disparu, car le commerce entre la Russie et la Norvège s’était développé au-delà du troc de poisson et de farine. Beaucoup de Norvégiens avaient appris le russe, et beaucoup de Russes avaient appris le norvégien.

  • #Enfance et objectifs du #développement_durable : la #France tout juste dans la moyenne
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250279334104&nl=1

    #Innocenti, le centre de recherche de l’#Unicef basé à Florence, publie son quatorzième bilan intitulé « Construire l’avenir : les enfants et les objectifs de développement durable dans les #pays_riches ». En effet, pour le rapport - qui porte sur 41 pays développés de l’#Union_européenne et de l’#OCDE -, le signe le plus révélateur des progrès accomplis par une nation pour atteindre les objectifs de développement durable « est sans doute la façon dont elle répond aux besoins de ses enfants ». L’étude s’appuie donc sur l’analyse de 9 objectifs et de 25 indicateurs de développement durable en lien avec la thématique des #enfants.

    Le classement établi par Innocenti n’est pas spécialement flatteur pour la France, puisque celle-ci se situe, sur l’ensemble des objectifs et des indicateurs, juste dans la moyenne, au 19e rang sur 41. Si on retrouve sans surprise les pays scandinaves dans les tout premiers rangs - Norvège (1er), Danemark (3e), Suède (4e) et Finlande (5e) -, le 2e rang de l’Allemagne surprend davantage, même si une étude très récente de France Stratégie montre, par exemple, qu’elle a rattrapé et dépassé la France en matière d’accueil de la petite enfance (voir notre article ci-dessous du 16 juin 2017).