country:norvège

  • Dans le laboratoire de la « fake science » - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/2017/04/07/laboratoire-fake-science

    « La version scientifique de l’alt-right »

    Depuis 2010, Emil Kirkegaard utilise ainsi ses compétences pour analyser toutes les données qu’il trouve en ligne afin de prouver scientifiquement une supposée hiérarchie génétique entre les humains. Avec les Occidentaux et Asiatiques en haut de la pyramide, Africains et Roms en bas. « Il est la version scientifique de l’alt-right, cette mouvance américaine d’extrême droite suprématiste »

    (…) Le Danois publie ses travaux sur Google Scholar, portail censé être réservé aux universitaires et permettre une circulation ouverte des connaissances. Interrogé par « Le Temps » sur la présence d’articles à telles consonances sur sa plateforme, Google répond que s’il y avait un problème, son système d’alerte l’aurait repéré.

    #fake_science #fake_news #racisme

  • Un second « bunker de l’apocalypse » a ouvert en Norvège pour protéger les données de la planète
    4 avril 2017
    http://mashable.france24.com/monde/20170404-bunker-apocalypse-norvege-donnees-terre

    Quelques minutes avant la fin du monde. Le deuxième bunker pour sauver la Terre en cas d’apocalypse a été ouvert en Norvège, pour protéger les plus importantes données du monde.

    Dans une ancienne mine de charbon, sur une île norvégienne à quelques centaines de kilomètres du pôle Nord, se trouve un bunker pas comme les autres : l’"Artic World Archive". C’est « l’endroit le plus sûr de la planète pour une ambassade digitale » de l’humanité, selon sa brochure explicative. Ce lieu de préservation des données mondiales en cas d’apocalypse a officiellement ouvert le 27 mars et les premières données y sont arrivées cette semaine.

    Dans cette même brochure, la société de préservation et d’archivage Piql explique pourquoi ce bunker improbable a été créé : « L’Artic World Archive est pour tous les pays, toutes les autorités, organisations, entreprises ou particuliers nécessitant une conservation ultra-sécurisée de leurs informations et données avec une garantie d’accès dans le futur ».

    Cet immense coffre-fort est situé sur l’île de Svalbard, où se trouve depuis 2008 un autre bunker créé par Piql et qui a fait beaucoup parler de lui : la Réserve mondiale de semences, ouverte pour protéger des graines venues de tous les pays du monde en cas de désastre. Mashable s’était rendu sur place. Depuis, cette réserve planétaire a notamment permis de réimplanter des graines disparues durant le conflit en Syrie. (...)

    #apocalypse #collapsologie #fin_du_monde #Anthropocène

  • La Norvège, championne de la voiture électrique, Automobile
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0211928605501-la-norvege-championne-de-la-voiture-electrique-2076373.php

    ENQUÊTE Les véhicules alimentés uniquement par une batterie représentaient 16 % des ventes de voitures neuves en 2016. Ce record, fruit d’une politique d’incitations publiques, se heurte toutefois à plusieurs obstacles.

    Les propriétaires de voitures électriques habitant autour d’Oslo ont intérêt à se lever tôt le matin. Dans le centre de la capitale norvégienne, les places de parking équipées d’une prise sont très chères. « Si j’arrive ici après sept heures moins le quart, je suis sûr de ne plus en trouver une seule de libre », raconte Henning Heitmann, la quarantaine élégante, au troisième sous-sol d’un parking aux allures de bunker fraîchement repeint.

    #voiture_electrique #transport #norvège #el-bil

  • J – 35 : Présenté souvent comme un pensum, notamment pour les auteurs, singulièrement ceux en dédicace, le Salon du livre est certes une expérience fatigante mais il est aussi l’occasion de rencontrer ses petits copains d’écurie et c’est un plaisir insigne de faire la connaissance d’André Markowicz et de pouvoir lui dire sa gratitude pour ce qui est de pouvoir lire Dostoïevski, ou encore de le complimenter pour ses très beaux Partages . André aura été un excellent professeur pour ce qui est d’engager la conversation avec les lecteurs, lui sait faire cela comme personne apparemment. J’aurais tenté, sans grand succès, de reproduire de telles recettes dimanche mais cela n’aura pas produit les résultats attendus si ce n’est celui de faire rire mes camarades d’ Inculte . Parmi lesquels, Emmanuel Adely auquel j’aurais pu dire tout le bien de ce que je pensais de son dernier livre, Je paie et nous aurons pu également échanger à propos de la confluence entre le Tarn (très froid) et la Jonte (glaciale) en pays presque.

    Sinon cela donne un peu le vertige tout de même d’être assis à une table, à peine garanti par le faible bouclier d’une petite pile de ses livres, et de voir passer, l’après-midi durant, des personnes, des centaines de personnes, des milliers de personnes, dont très peu, vraiment très peu, une poignée, à peine plus d’une poignée, hésitent un peu et puis soulèvent un des livres de la pile, puis le repose comme un objet brûlant une fois qu’ils ont identifié que la personne photographiée en macaron en quatrième de couverture et le gros type assis derrière la pile de livres, et bien ce sont la même personne. De temps en temps au contraire ce sont des personnes déterminées comme mues par une timidité dont les digues ont lâché d’un coup et qui vous racontent en phrases empressées à quel point votre livre et leurs existences se superposent, que c’en est troublant, alors vous proposez gentiment, sans ironie excessive, vous aussi vous avez tué votre compagne et vos enfants ?

    Entre deux livres signés, vous envoyez quelques messages écrits et brefs par téléphone de poche, les réponses de votre correspondante de cœur vous amusent fort, bien au-delà sans doute de la bonne humeur qui est attendue de vous contractuellement.

    Puis vous retournez au charbon, il fait une chaleur moite, un bruit de fond qui par moments monte, monte et monte encore, tout pourrait normalement vous comprimer le crâne, c’est sans compter le récit déjanté qu’Emmanuel Adely fait d’un récent atelier d’écriture qu’il a animé sur les hauts versants alpins et qui tient en lui les ferments d’un roman parfaitement contemporain.

    En sortant du salon, vous échangez vos numéros de téléphones de poche, c’est au-delà du cordial, fraternel presque, il vous promet de lire la chronique que vous avez écrite à propos de Je paie et que vous lui avez remise imprimée. Douze stations plus loin vous recevez un message amical, il est touché par votre chronique, on se promet de se voir dans les Cévennes. Entretemps, vous avez repris une toute autre conversation textuelle avec votre correspondante de cœur, un peu plus, leurs noms de famille celui d’Emmanuel et de votre correspondant de cœur se ressemblant, Emmanuel a manqué de recevoir un message qui l’aurait sans doute laissé perplexe.

    La vie sur le nuage numéro neuf.

    #qui_ca

    • #salon_du_livre donc. Mon souvenir du salon, c’est que j’y trainais mes guêtres il y a... 30 ans, allez, pendant trois ou quatre ans, pour décrocher des tafs misérables avec des éditeurs requins dont le principal objectif était d’essorer vivant tout ce qui de près ou de loin ressemblait à un graphiste ou un cartographe indépendant (dans ce contexte, c’est assez marrant de se définir comme « indépendant » alors qu’on est en fait « esclave » de ce système d’externalisation). J’acceptais parce que je n’avais pas le choix. Mais bon, grâce à tous les Dieux de Norvège et de Gaule, après, je n’ai plus eu besoin de m’allonger.

      Cette expérience a laissé une forte empreinte en moi et même aujourd’hui, s’il m’arrive de parcourir les travées d’un salon de livres, n’importe où, je ne peux m’empêcher d’avoir des nausées ou de me boucher le nez en passant devant les stands de certains éditeurs : par Exemple Max Milo éditeurs, ou Autrement de l’époque Henri Dougier mais ça doit pas avoir beaucoup changé depuis, certainement les plus grosses crapules éditoriales françaises. J’ai toujours en encadré le chéque de 1,46 euros pour les droits d’auteur de mon atlas de l’eau vendu à 15 000 exemplaire :)

    • J’ai corrigé depuis 4 minutes, le vrai chiffre est 15 000, d’où la crapulerie (sinon oui, c’était logique). Bonjour le lapsus :)

      Et oui, nous sommes en train de tout mettre en ligne, mais comme on est pas beaucoup, ça prend du temps ...

    • Je ne vais plus dans les salons du livre, je trouve ça déprimant. Voir tou·tes ces aut·eurs·rices faire de la figuration pour que leurs bouquins soient vendus, un peu comme si c’était des patates m’afflige. En fait, non parce que les marchés où on vend des patates sont bien plus joyeux et vivants, et d’ailleurs je m’y rend avec plaisir.

  • Alerte : contamination de l’Europe à l’iode131 en cours suite à un accident nucléaire en Norvège - Chronimed
    http://www.psychostrategy.net/alerte-contamination-de-l-europe-a-l-iode131-en-cours-suite-a-un-acc

    Par redaction le dimanche 12 mars 2017,

    Alerte : en ce jour (12 mars 2017) on apprend que la Norvège contamine toute l’Europe avec de l’iode 131 radioactive depuis plusieurs semaines (on évoque même fin octobre).

    Un accident nucléaire sur le réacteur de recherche atomique de Halden en serait à l’origine.

    Le risque de contamination des populations du nord et jusqu’à la France n’est pas négligeable notamment pour les enfants et adolescents.

    Les autorités norvégienne comme française pratiquent la rétention d’informations.

    En Norvège, un coeur de réacteur atomique expérimental serait, comme à Fukushima, hors de contrôle.

    • http://balises.criirad.org/pdf/2017-03-14_Note_CRIIRAD_Norvege.pdf

      Confusion
      Depuis quelques jours, circulent sur les réseaux sociaux, des messages très inquiétants comme “Alerte en ce jour (12 mars 2017) on apprend que la Norvège contamine toute l’Europe avec de l’iode 131 radioactive depuis plusieurs semaines (on évoque même fin octobre)..”. Il s’agit d’une confusion entre deux évènements :
      De l’iode 131 (isotope radioactif artificiel) a été détecté à de faibles niveaux dans l’air ambiant de plusieurs pays européens en janvier 2017. L’origine exacte de cet iode 131 n’est pas connue et plusieurs hypothèses sont envisageables. Voir communiqué CRIIRAD du 14 février 2017.
      Il y a eu un incident sur un réacteur nucléaire en Norvège en octobre 2016, mais il n’y a pas à notre connaissance d’incident ou accident nucléaire actuellement en Norvège et les stations de mesure dont les résultats sont publiés sur le site du réseau Européen EURDEP ne montrent pas actuellement de radioactivité anormale en Norvège ou sur les pays proches.

      Et puis :

      Ces résultats posent un certain nombre de questions.
      On peut s’étonner par exemple de l’absence d’échantillonnage pour la station d’Osteras pendant la période des rejets supposés. En effet les analyses portent sur un premier filtre pour la période du 17 au 24 octobre à 6H34, puis un second du 25 octobre à 11H30 au 26 octobre à 10H49. Il n’y a donc pas de mesure du 24 octobre à 6H35 au 25 octobre à 11H29 ?
      On peut également déplorer l’absence de mesure de l’iode 131 sous forme gazeuse qui est dans de nombreux cas prépondérante par rapport à la forme particulaire. Et bien entendu, il convient de souligner que les stations de mesure sont à grande distance de la centrale et ne renseignent pas sur la contamination de l’air dans un rayon de quelques kilomètres.
      A ce jour, rien ne permet de faire le lien entre les rejets d’iode 131 du réacteur de Halden en Norvège en octobre 2016 et la détection d’iode 131 dans l’atmosphère de plusieurs pays européens en janvier 2017.
      Rappelons que la période physique de l’iode 131 est de 8 jours, l’activité de l’iode 131 rejeté le 24 octobre 2016 serait donc divisée par un facteur 1 300 au 15 janvier 2017. Par ailleurs, les niveaux d’iode 131 particulaire les plus élevés détectés en Europe en janvier 2017 étaient en Pologne (5,9 μBq/m3).
      Il serait par contre souhaitable que des analyses indépendantes soient effectuées au voisinage du réacteur de Halden afin d’évaluer les niveaux d’exposition des riverains (analyses d’air, sol, précipitations et chaîne alimentaire).

    • La pollution radioactive à l’iode 131 en Europe au début de l’année 2017 a permis de mettre en lumière l’activité d’un réacteur inconnu du grand public, le réacteur de recherche de Halden en Norvège. Bien qu’il ne puisse être tenu responsable du nuage radioactif qui s’est étendu de l’Espagne à la Norvège en janvier-février, on a appris grâce à l’ONG norvégienne Bellona que ce réacteur avait connu un « incident » en octobre dernier. La lecture d’un rapport de l’agence de sûreté nucléaire norvégienne daté du 13 février 2017 permet de se rendre compte du danger que font courir aux Européens les utilisateurs de ce réacteur. On s’éloigne un peu de Fukushima mais pas tant que ça car la problématique est la même : panne de refroidissement du réacteur, risque d’explosion d’hydrogène, rejet d’iode 131 et autres radionucléides cancérigènes, MOX, … ça ne vous rappelle rien ?

      Pierre Fetet

      Suite de l’article : http://www.fukushima-blog.com/201S7/03/le-reacteur-nucleaire-de-halden-en-norvege-un-danger-pour-l-europe.h

    • Le 13/02/17, l’IFE (fondation de recherche internationale pour l’énergie et la technologie nucléaire) communique par le biais de Per Strand (chef de service) et de Tonje Sekse (conseiller principale) un rapport à la NRPA (l’autorité norvégienne de radioprotection), incident dû à une « erreur sur du combustible » dans le réacteur de Halden.

      http://data.over-blog-kiwi.com/0/54/77/39/20170325/ob_43d3b0_rapport-entier-halden.pdf

      On se veut également rassurant sur la page « officielle » de l’IFE :
      https://www.ife.no/en/ife/ife_news/2016/status-ved-haldenreaktoren-fredag-28.oktober

  • Arctique : Les dessous géopolitiques de la protection de l’ours polaire — Géoconfluences

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/oceans-et-mondialisation/articles-scientifiques/benhammou-marion-ours-polaire

    L’ours polaire est devenu le symbole d’une biodiversité en péril et surtout du réchauffement climatique. Pourtant, sa protection se retrouve mêlée à des enjeux géopolitiques anciens et contemporains dans un territoire, l’Arctique, disputé par les 5 nations circumpolaires (États-Unis, Canada, Danemark, Norvège et Russie). Les ONG environnementales internationalisent la question de la protection de l’ours et de son milieu, sans être toujours conscientes de l’instrumentalisation de l’animal. De même, elles n’appréhendent pas toujours à sa juste mesure le rôle géopolitique local des peuples autochtones.

    #arctique #climat

  • Trois des quatre pays les plus heureux au monde sont justement les trois Etats européens restés en dehors de l’UE
    https://www.crashdebug.fr/international/13394-trois-des-quatre-pays-les-plus-heureux-au-monde-sont-justement-les-

    Ticino, lago Maggiore.

    Une nouvelle fois, la Norvège est désignée en 2016 comme « le pays le plus heureux du monde ». Selon le très documenté rapport du Réseau de solutions pour un développement durable (SDSN), un organisme lié aux Nations-Unies, ce pays a combiné les meilleurs résultats dans un nombre varié de domaines (santé, sécurité, bien-être, libertés publiques…).

    Oslo est un habitué de cette médaille d’or. Les Norvégiens ont par ailleurs refusé par deux fois (1972 et 1994) leur entrée au sein de l’Union européenne. Et le rejet populaire de l’UE est tel que personne n’imagine plus, désormais, organiser un nouveau référendum.

    Comme régulièrement, la Norvège est suivie par l’Islande, la Suisse et le Danemark. Ce dernier est le seul pays du quatuor qui soit membre de l’Union européenne, mais il a majoritairement (...)

  • La Norvège « pays le plus heureux du monde », la Belgique est 17e - La Libre.be
    http://www.lalibre.be/actu/international/la-norvege-pays-le-plus-heureux-du-monde-la-belgique-est-17e-58cf8c4ccd70a15


    Je pense que le #PIB et @reka y sont pour beaucoup !

    La Norvège détrône le Danemark comme « pays le plus heureux du monde » dans le World Happiness Report 2017, une étude internationale sur le bonheur présentée lundi à New York.

  • Le réquisitoire des journalistes étrangers
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140317/le-requisitoire-des-journalistes-etrangers

    Rassemblement du Trocadéro, le 5 mars © Reuters Mediapart a sollicité une douzaine de journalistes étrangers (Angleterre, Italie, Allemagne, Israël, Roumanie, Norvège, Canada…) dans le but de recueillir leurs impressions sur l’affaire #Fillon. Le constat ? Accablant.

    #France #Penelope #Presse_étrangère

    • On parle de mômes de quel âge ?
      Si, comme le montre l’image, les gamins sont petits, je dirais qu’ils ont besoin d’être guidés et que c’est comme ça qu’après ils te lâcheront les basques car ils auront appris à être autonomes tout en étant assurés qu’ils ont le filet de sécurité en cas de besoin, parce que tu étais là quand ils demandaient quelque chose, sans restriction.
      Sinon, ils grandiront plus mal, en n’étant pas protégés et en faisant plus de conneries soit en osant trop, et mal, soit en n’osant rien.
      Et c’est toute ta vie que tu te lamenteras sur ce qu’ils font, ou pas, ensuite !
      C’est incroyable de demander à des maternelles -3/5 ans- (si photo correcte) de ne pas bien grandir, avec de bonnes bases, parce que ça fait chier (en fait ça empêche si j’ai bien compris le concept).

    • @reka vu le titre c’est pas vraiment « à l’usage des parents », à moins que ca soit des parents monoparentales ou à la limite des pères dont le prénom est « Mamma ». Est-ce qu’il y a une version avec « La papa bæsje i fred ! » ?

      @perline Je ne comprend pas trop comment le fait d’apprendre à des enfants de 3-5ans à laisser leur mère allé aux toilettes ferais que ces enfants de 3-5ans auraient des problème pour bien grandir avec de bonnes bases. Si le père était dans le coin, la maman pourrais respiré un peu mais il est curieusement absent de cette illustration.
      De bonnes bases c’est aussi apprendre à respecter les besoin des autres, à commencer par ceux de sa mère. De bonnes bases c’est aussi apprendre qu’une mère n’est pas un robot esclave dont on peu disposé h24 sans aucune limites. Ca on peu le demandé et l’expliqué à des « maternelles », et un petit livre illustré me semble un outils adapté pour y parvenir.

      edit : J’avais jamais vu des enfants de 3-5ans être appelé des « maternelles ». Je trouve le mot mal choisi car tu les assigne à la mère dans leur nom même. Le fait d’appeler en français la petite école, l’école « maternelle » est deja critiquable d’un point de vue féministe.
      http://www.20minutes.fr/societe/1092035-20130201-deputee-ps-veut-changer-nom-ecole-maternelle-juge-trop-se
      #vocabulaire #enfance #sexisme #maternelle #toilettes

    • J’appelle les enfants des maternelles en relation avec l’extérieur, l’école maternelle, mal nommée, je suis d’accord !
      Il y a ensuite les primaires (7-11) puis les collèges, etc. Les autres mots sont frelatés et ambigus.
      Si les enfants ne laissent pas leur mère aller aux toilettes, c’est que par ailleurs elle n’a pas mis des temps pour eux et des temps pour elle.
      S’il y a des temps pour eux, vraiment, si on ne fait pas le « on verra plus tard » sans qu’il n’y ait jamais de plus tard, où ils participent, oui, ils ne voient pas la différence entre le temps avec et le temps perso.
      On n’apprend pas aux enfants que la mère (ou autre) doit aller aux toilettes tranquille, on apprend aux enfants qu’il y a des temps ensemble, qu’il y a des temps persos, et surtout à ne pas leur mentir.
      La question soulevée est uniquement celle-là, et elle semble tellement exotique que même toi tu ne l’envisages pas !
      En agissant de cette manière les enfants comprennent très vite, bien avant 3 ans la notion de perso, et surtout ils la comprennent pour eux.
      Parce que les parents, de leur côté, ne laissent pas les enfants être tranquilles. Ils gèrent tout l’emploi du temps des enfants. Comment peuvent-ils ensuite se plaindre que les enfants fassent pareil avec eux ?!!!!
      Quant à la question de la présence des pères, elle est récurrente et ce ne semble pas être le sujet du livre.
      Toi-même mets ce point en central alors que s’il y a un père ou un autre membre du couple, la question reste absolument identique.
      Tu montres aux enfants par l’exemple, tu leur laisses du temps et tu respectes quand ils te disent qu’ils finissent leur jeu, ils te respectent quand tu leur dis que tu es aux toilettes et que tu finis ce que tu fais, et que tu répondras à leur demande après. Et puis tu le fais.
      La vie éducative, en fait, est très simple. En théorie bien sûr.
      En pratique le problème est de, soi-même, oublier les conneries qui t’ont éduqué-e, et faire ce qui te semble juste, inventer, pour toi et les gamins. Alors que le plus simple est de reproduire ce qui t’a éduqué.
      Quand j’entends tous les connards se vanter « j’ai reçu des trempes et je suis toujours là, ça m’a fait du bien », je pense fort que ça se voit vraiment que, non, ça ne les a pas arrangés ces nul-lles !

    • Mais c’est justement un bouquin pour expliqué ce temps perso aux petits enfants et avec un exemple simple et pratique qui leur parle et en plus le contexte rigolo des pipi-caca qui plait à cet age. Je te trouve bien dur avec ces mères qui n’ont pas réussie à préservé leur temps perso et qui ont besoin de ce genre de livre.

    • Oui, tu peux expliquer ce que tu veux par un livre à des enfants, mais l’exemple des parents est bien plus prégnant (heureusement, de notre point de vue, malheureusement quand tu vois certaines éducations...).
      Je ne suis pas dure avec qui que ce soit, j’explique.
      Si les mères (ou les pères ou n’importe qui) traitent les enfants comme des asservis, tu auras beau avoir un super livre écrit avec des pipicaca pour faire rire les enfants, ils traiteront leurs parents, et le monde entier, comme des asservis.
      On n’est pas parfait comme parent, on fait toujours plein d’erreurs. Mais l’erreur majeure c’est de ne pas chercher ni reconnaître où on fait des erreurs, pour essayer de faire mieux la prochaine fois :)

    • Sauf qu’a mes yeux, un tel livre s’adresse aux mères et pas aux parents. Le titre dit pas « laisse tes parents chier en paix », ni « laisse maman et papa chier en paix ». Il dit explicitement « Mamma » et même si mon niveau de Norvégien est pas fantastique je sais que « Mamma » ca ne veut pas dire « parents » !

      Ce livre s’adresse donc aux mères qui reconnaissent une erreur et essayent de faire mieux par le biais d’un livre. Toi tu as l’aire de dire qu’un livre d’enfant c’est une mauvaise technique pédagogique et ca sert à rien puisque la mère est déjà en échec elle aura qu’a se démerdé le jour suivant. Mais un petit livre les enfants peuvent le regarder tous les jours et c’est un très bon moyen de lancé une discussion, adopté un autre point de vue qui soit plus adapté à un enfant... Je comprend pas ton problème avec cette methode.
      Et cette mère en échec à la recherche de solution je ne comprend pas trop ce que tu lui propose à part se faire traité d’asservie en échec et en déni d’échec. Si ce genre de livre est nul, comment tu ferais avec les enfants qui te débordent ? Tu as des exemples de méthode à part « essayer de faire mieux la prochaine fois :) »

      Le problème avec ce livre pour moi c’est seulement l’absence d’un second parent. Mais il y a des familles monoparentales aussi et c’est surtout des mères dans ce cas. Ce livre s’adresse aussi à ces femmes seule avec enfant et dans ce cas on peu comprendre qu’elles soient à la recherche de moyens pour préserve leur temps sans qu’on les traitent d’asservies en échec et on peu aussi se félicité que des ouvrages pour enfants soit écrits et dessinés pour les aider.

      D’ailleurs @reka est ce que l’auteur·e de ce livre est une femme ou un homme ? J’ai comme l’intuition que c’est une mère qui l’a écrit pour trouver une solution à un problème qu’elle connaissait bien mais peut être que je me trompe.

  • Stage d’orchestre pour les enfants ce week-end à l’école de Lyngdal dans le sud de la Norvège. L’occasion de découvrir une petite école de province plutôt bien conçue, et qui informe ses élèves. Au centre de l’école, un espace spectacle-théâtre-conférence qui fait aussi office d’escalier pour aller dans les salles de classe, au premier étage, dans les couloirs de nombreuses tables et chaises confortables des sofas, des poufs...

    Et ces grandes affiches qui accueillent les élèves à l’entrée

    Image 1 : « Non (ou stop) au harcèlement ! »

    Image 2 : Santé mentale

    1. Ne porte pas tout·e seul·e tes problèmes (littéralement "tes pensées lourdes")

    2. N’hésite pas à te faire aider, en temps, il n’y a aucune honte à demander de l’aide

    3. Essaye de garder en toi tes belles expériences, c’est toujours bon de les avoir en réserve (littéralement "dans ton sac à dos")

    4. Tu peux prévenir ces périodes difficiles (littéralement "lourdes"), et parles en avant que cela ne deviennent trop difficile

    5. Penses à "tout ce que tu as fait" plutôt qu’à "tout ce que tu n’as pas fait"

    6. Sois actif·ve, des activités physiques régulières, c’est bon pour la santé mentale

    7. Essayes de faire au moins un truc sympa tous les jours, au moins pour toi, sinon aussi pour les autres

    #école #éducation #enseignement

  • L’affaire #Fillon, une honte française
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090317/l-affaire-fillon-une-honte-francaise

    Rassemblement du Trocadéro, le 5 mars © Reuters Mediapart a sollicité une douzaine de grands journalistes étrangers (Angleterre, Italie, Allemagne, Israël, Roumanie, Norvège, Canada…) dans le but de recueillir leurs impressions sur l’affaire Fillon. Le constat ? Accablant.

    #France #Penelope #Presse_étrangère

  • L’affaire #Fillon, une honte française
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090317/l-affaire-fillon-une-honte-francaise

    Rassemblement du Trocadéro, le 5 mars © Reuters Mediapart a sollicité une douzaine de grands journalistes étrangers (Angleterre, Italie, Allemagne, Israël, Roumanie, Norvège, Canada…) dans le but de recueillir leurs impressions sur l’affaire Fillon. Le constat ? Accablant.

    #International #France #Penelope #Presse_étrangère

  • Interogations sur la politique pétrolière de l’Etat au #Liban
    Transparence et rôle de l’État dans les activités pétrolières : Questions à S.E. César Abi Khalil, ministre de l’Énergie - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1036499/transparence-et-role-de-letat-dans-les-activites-petrolieres-question

    3 – La mise à l’écart de l’État :
    Vous avez affirmé le 19 janvier que « l’État intervient à tous les niveaux des activités pétrolières et a le droit de saisir les opportunités » et que, « dès que nous disposerons du financement nécessaire, nous créerons une société nationale ». Cette affirmation appelle les observations et questions suivantes :
    La première est qu’il est difficile de comprendre ce que vous souhaitez préciser compte tenu de l’article 5 du modèle EPA qui, contrairement à la loi 132/2010, dispose qu’« il n’y aura pas une part de participation de l’État au premier round d’attribution de permis (d’exploration/production) ».
    La seconde est que le même décret ne mentionne même pas le régime de « partage de la production » (PSA) pratiqué dans des dizaines de pays et prévu par la loi, en lui substituant le concept inédit de « partage des profits » qui n’existe nulle part ailleurs et qui constitue en réalité un retour déguisé au vieux régime des concessions complètement liquidées dans le monde par la dernière vague des nationalisations il y a près d’un demi-siècle. Ce qui sépare le PSA et le concept de partage des profits est que, contrairement à ce dernier, le PSA garantit la souveraineté de l’État sur les ressources naturelles, lui réserve le droit de propriété sur tout le pétrole/gaz découvert, et est fondé sur une participation effective de l’État aux activités pétrolières par le biais d’une société pétrolière nationale, ce qui rend possibles l’acquisition de l’expérience nécessaire, la formation des cadres nationaux et le contrôle réel, de l’intérieur, des activités et des comptes des sociétés opératrices.
    [...]
    une autre anomalie de taille concerne l’aspect financier. Aux termes de l’EPA qui vient d’être approuvé, la part de l’État dans les profits des sociétés opératrices dépasserait tout juste les 50 % pour le gaz, dont une royalty de 4 % qui s’ajoute aux coûts, une part des profits de 30 % pour commencer et un impôt de 15 %. La part totale de l’État serait ainsi de loin inférieure au minimum de ce que perçoivent les pays producteurs, soit 60-80 %, voire plus de 85 % pour certains pays comme la Norvège. Elle est même inférieure à ce que percevaient les pays producteurs sous le régime des concessions au siècle dernier, soit une royalty de 12,5 %, plus un impôt de 50 %. Tout ceci représente pour le Liban un manque à gagner qui se chiffrerait en milliards de dollars, et que nous pouvons éviter tout en garantissant à nos partenaires une rémunération aussi équitable que raisonnable de leurs investissements.

    #corruption #privatisation_des_profits

  • CRIIRAD_170214 _I131_Europe_Radioactivite.pdf
    http://www.criirad.org/balises/CRIIRAD_170214%20_I131_Europe_Radioactivite.pdf

    Dans un communiqué de presse du 13 février 2017, l’IRSN a indiqué
    1que « De l’iode 131, radionucléide d’origine artificielle, a été détecté, courant janvier 2017, à l’état de traces dans l’air au niveau du sol en
    Europe”.
    L’iode 131 a été détecté du 9 au 16 janvier en Norvège, Finlande et Pologne, du 17 au 23 janvier en Tchéquie, du 16 au 30 janvier en Allemagne, du 18 au 26 janvier en France, du 17 au 24 janvier en
    Espagne

    (je hais le .pdf)

  • Dataviz : votre passeport est-il puissant ? - JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/397145/societe/dataviz-puissance-de-passeport

    La firme financière Arton Capital, dont le siège principal se trouve à Montréal, vient de mettre à jour son « index des passeports ». Elle a passé 199 pays et territoires au crible, et les a classés selon qu’ils permettent de #voyager avec ou sans #visa, un peu, beaucoup, ou pas du tout. Quid du vôtre ?



    Ce sont les Seychellois qui détiennent à l’heure actuelle le passeport du continent permettant de voyager le plus librement. Les habitants de l’île peuvent aller dans 126 pays – 96 exemptions de visa, 30 obtentions de visa à l’arrivée – à travers le monde, selon les données mises à jour à la mi-janvier par Arton Capital, firme spécialisée dans les questions de citoyenneté et d’investissement.

    L’indice de #passeport 2017 − calculé par la firme financière à partir de la « combinaison des possibilités de voyages sans visa et du taux de visa à l’arrivée avec l’indice de développement humain (IDH) de chaque pays » − place en revanche les Seychelles au 55e rang mondial (sur 199), le haut du classement étant occupé essentiellement par les États européens.

    Dans le top 10 des passeports les plus puissants du monde, hormis Singapour (2e, avec un passeport qui permet de #voyager dans 155 pays) et les États-Unis (possibilité de voyager librement dans 156 pays), tous proviennent du vieux continent : Allemagne (158 pays), Suède (157), Danemark, Finlande, France, Espagne, Norvège, Royaume-Uni (156).

    #mobilité
    @reka @cdb_77 @albertocampiphoto

  • Stop au bourrage de crâne : Le mode de vie #végan n’est ni écologique, ni éthique !
    http://m.jfdumas.fr/Stop-au-bourrage-de-crane-Le-mode-de-vie-vegan-n-est-ni-ecologique-ni-ethi

    Le véganisme est considéré par les végans, leurs théoriciens et leurs propagandistes comme le summum de la civilisation. Les adeptes du mode de vie végan seraient des personnes ayant atteint la perfection morale suprême alors que les végétaliens s’en rapprocheraient et que les végétariens seraient sur la bonne voie. Aux yeux des végans, les gens ordinaires, les omnivores, qualifiés de carnéistes seraient des personnes moralement médiocres qui se considéreraient suffisamment bonnes pour ne pas avoir à faire d’efforts supplémentaires pour devenir végétariens. Le véganisme serait une condition sine qua non de l’écologisme, l’élevage étant une des causes de la perte de la biodiversité, du réchauffement climatique, de la pollution et des pénuries en eau. Il serait le seul mode de vie qui permettrait de résoudre le problème de la faim dans le monde face à la croissance démographique.

    C’est à une #critique de la justification du véganisme par ces considérations écologiques que cet article est consacré. Pour l’essentiel je souhaite montrer que ces considérations sont spécieuses. Elles reposent sur la réduction de l’élevage à l’élevage industriel dans le cadre d’une agriculture productiviste et elles s’appuient sur un bilan mondial en faisant fi de situations régionales ou locales pourtant très contrastées, sur des confusions voulues ou non notamment en ce qui concerne l’usage de l’eau.
     Le véganisme généralisé aurait pour effet immédiat la fermeture des milieux et la disparition des prairies en France et en Europe au-dessous de limite altitudinale des arbres. C’est à partir de la mise en évidence des conséquences fâcheuses de cette disparition pour la biodiversité que je construirai cette contribution à la critique du véganisme.

    • #carnisme #vegan_bashing #réactionnaires

      Imaginons qu’on abolisse la peine de mort.
      L’abolitionnisme généralisé aurait pour effet immédiat la fermeture des milieux et la disparition des places d’execution en France et en Europe au-dessous de limite altitudinale des arbres. C’est à partir de la mise en évidence des conséquences fâcheuses de cette disparition pour la diversité que je construirai cette contribution à la critique de l’abolition de la peine de mort.

      1- Il n’y aurai plus de place d’exécution publique au-dessous de limite altitudinale des arbres et on se demande ce que va devenir cet espace perdu dans nos villes. Toutes ces places livrées à la sauvagerie des passants oisifs privés du beau spectacle de la mise à mort serait une perte terrible pour le plaisir des yeux. Nous aurions le spectacle désastreux d’un espace qui ne serais pas marqué par la civilisation.

      2 - Il n’y aurai plus de couloir de la mort et tous ces couloirs vont se trouvé livrés eux aussi à la sauvagerie. Ca serait une grave disparition de la variété des couloirs. Et l’abandon d’une belle réalisation paysagère humaine, sans parlé de la perte d’emploi pour le personnel chargé de l’entretiens de ces couloirs. Couloirs que nous serons incapables d’utilisé à autre chose car notre espèce manque d’imagination et de ressources d’adaptation.

      3 - Il n’y aurais plus de fabricants de guillotines, plus de fabricants de paniers pour les têtes coupés, plus de couturiers pour faire de belles tenues pour les condamnés et c’est une perte inéluctable de savoir faire traditionnel. Un artisanat qui disparaîtrait c’est un appauvrissement de la diversité culturelle humaine. Et encore le chômage. N’oulions pas le chantage au chômage c’est toujours un argument qui paye.

      4 - Il n’y aurais plus de bourreaux et là c’est encore une grosse perte pour l’emploi, et surtout on se demande ce que vont devenir tous ses tueurs, peut être vont ils tués n’importe qui par désœuvrement. Allez savoir !

      5 - Il n’y aurais plus de pain retourné chez le boulanger ce qui serait une grave atteinte à l’exception culturelle française et à notre fière patrimoine. Un sujet de moins pour Pernault sur TF1, c’est peut être ce qui est le plus tragique.

      6 - L’hymne national devrait être changé car on se demande bien quel sang abreuvera nos sillons si on aboli la peine de mort. Là on est carrément dans l’atteinte à l’identité nationale et en plus on ne pourra plus mettre à mort les auteurs de ce terrible blasphème.

      7 - D’ailleurs la République ne s’est elle pas construite à grand coup de couperets ? Supprimer la peine de mort c’est une atteinte à la République dans ses fondement historique les plus profonds. Sans guillotine nous n’aurions pas le droit de vote. Les abolitionnistes sont donc anti-démocrates et anti-républicains.

      8 - Il n’y aurais plus de corps à disséqué pour les étudiants en médecine et ca serait une régression irréversible pour la science et la santé publique. Ca serait peut être même la disparition de la médecine elle-même qui serait obligé de retourné à l’obscurantisme n’ayant plus d’approvisionnement en cadavres excommuniés il faudrais revenir à la lecture des urines.

      9 - La disparition de la peine de mort c’est aussi un appauvrissement de la diversité des peines.

      10 - Enfin il n’y aurais plus le spectacle de la mise à mort et ca serait aussi la perte de toute notion de moral pour l’humanité.

      En conclusion, l’abolition de la peine de mort ce n’est pas éthique du tout. Les abolitionnistes se croient des parangons de la perfection morale suprême alors qu’ils sont les fossoyeurs de l’emploi, du paysage, du savoir faire traditionnel, de la diversité et même de la république, des sciences, de la santé publique et de toute moral. En somme les abolitionnistes sont ennemis de toute civilisation et de tout progrès humain.

      Je vous le dit franchement, bravo, et vive la mort !
      https://www.youtube.com/watch?v=aIXW8I_j3yE

    • Je trouve au contraire courageux et intelligent d’oser s’attaquer aux poncifs du véganisme, tarte à la crème du moment... Amusant d’ailleurs de voir que - dans les pays occidentaux - ce sont ceux dans lesquels on commet les pires excès carnivores où l’on trouve le plus de végans. La précédente critique « élaborée » que j’ai lue du véganisme était rédigée par un végétarien ! Je trouve essentiel de préserver le monde vivant qui nous entoure, mais j’aimerais rappeler à certains extrémistes que les humains font aussi partie de ce milieu... Désolé de ne pas toujours aller dans le sens du vent, mais ça fait de longues années que ça dure !

    • C’est vrai, les vegans sont de grands persécuteurs assoiffés de sang (de navet) et il y a urgence à s’en prendre à leurs tarte à la crème (de coco) qui menacent dangereusement le terroirs tellement animal friendly. Je reconnais qu’on a du mal à cause d’elleux à trouver de la viande aujourd’hui au XXIeme. A cause des vegans la terre, la civilisation, l’humanité dans son intégralité sont en péril. Et en plus illes font tellement peur les vegans qu’on ose même plus s’en prendre à eux.

      #courage

    • @la_feuille

      Le fait qu’une personne se permette d’exposer publiquement son ignorance et ses préjugés, ou, au mieux, sa connaissance des plus superficielles d’un sujet, d’un mouvement, d’une lutte, d’une théorie critique - ici, « les vegans »... pour jouer ensuite les matamores et présenter avec les rodomontades d’usage pareil étalage d’incompétence comme une critique décisive dudit sujet me semble quant à moi avant tout significatif d’un rapport de force en sa faveur, d’une position dominante ou plus ou moins hégémonique : sachant que du fait de son adéquation avec le consensus majoritaire naturaliste - c’est à dire, qui élabore sa pensée sur une croyance en l’existence d’une « Nature », même si certains imagineront ensuite de devoir se faire transhumanistes contre cette même Nature - notre auteur rencontrera sans peine un public tout disposé à se bercer des fables qu’il lui servira, et à colporter n’importe quoi, pourvu que ce soit infamant et effrayant à l’encontre d’un mouvement minoritaire qui porte une critique radicale du naturalisme, comme ici le véganisme ou l’antispécisme.
      Ah oui, un détail : il se murmure dans bien des milieux que les positions dominantes et les privilèges qu’elles confèrent ne stimulent ni ne requièrent, chez qui les occupe et en jouit, ni intelligence, ni courage, bien au contraire. Que l’excès de mépris et d’arrogance envers ce qu’ellils ignorent - leur position de force les dispensant, un temps au moins, de devoir se donner la peine de connaître - mène plus souvent qu’à leur tour dominant-e-s et privilégié-e-s à se comporter stupidement et imprudemment.

    • Faute de parvenir à commenter sur la page de l’article, je poste le mien ci-dessous :

      Quelques éléments pour une critique du #point_de_vue_écocentré

      « Les végans ont une haute considération pour eux-mêmes. »

      Il semble assez peu audacieux de constater que tout militant pour une cause a une bonne, sinon haute, considération pour lui-même, à minima en tant qu’agent actif pour cette cause.

      « Ils pratiquent la culpabilisation et la stigmatisation de ceux qui n’adoptent pas leur mode de vie ou osent le critiquer. »

      Il est indéniable que des vegans ont recours à cela. Mais ces pratiques, que l’on retrouve plus ou moins parmi les militant-e-s de toutes les causes possibles et imaginables, ne sont pas le fond du veganisme : on ne s’intéresse pas au veganisme, on ne s’intéresse pas au mouvement vegan dans le simple but de culpabiliser et stigmatiser autrui. On le devient pour des raisons éthiques.

      « Le véganisme est considéré par les végans, leurs théoriciens et leurs propagandistes comme le summum de la civilisation. Les adeptes du mode de vie végan seraient des personnes ayant atteint la perfection morale suprême alors que les végétaliens s’en rapprocheraient et que les végétariens seraient sur la bonne voie. »

      Vous nous faites part d’une conception des vegans que vous semblez avoir fabriqué de toute pièce. L’exigence éthique spécifique qui est à la base du veganisme se métamorphose sous votre clavier en une vague et boursouflée prétention à un « summum de la civilisation ». En fait de « critique », il s’agit là surtout d’une distorsion et d’une caricature de la figure du vegan , qui nie que sa pensée puisse receler le moindre contenu théorique digne d’examen.

      « Aux yeux des végans, les gens ordinaires, les omnivores, qualifiés de carnéistes seraient des personnes moralement médiocres qui se considéreraient suffisamment bonnes pour ne pas avoir à faire d’efforts supplémentaires pour devenir végétariens. »

      Je ne sais pas où vous avez trouvé cela. En fait, dès ce premier paragraphe, l’on aimerait que ces allégations soient à minima sourcées.
      Votre incompréhension manifeste du concept de « carnisme » vous fait écrire un amusant « carnéisme », et projeter des questions étroitement moralistes sur un terme forgé pour permettre de penser et déconstruire l’ensemble des dispositifs existant au sein de la culture dominante actuelle qui permettent, autorisent, justifient et promeuvent le fait de réduire chaque année des milliards d’êtres vivants sentients au statut de viande, à n’être que la promesse sur pied (ou aile, ou nageoire) d’un ou plusieurs repas à venir.
      La question du veganisme et de ses rapports à l’écologie est bien trop complexe pour être réduite à la présentation que vous vous en autorisez – si le veganisme comporte en puissance, pour le moins, une critique radicale du naturalisme et donc de l’écologie qui en est issue, les vegans ne sont pas pour autant favorables au ravage de la planète tout azimut, en particulier tel qu’il a cours. Leur approche des conséquences des actions humaines ne repose pas sur une idéologie de la nature, mais insiste sur une #éthique_de_responsabilité.
      Le fait de justifier et promouvoir le veganisme par des considérations écologiques me semble donc, d’un point de vue pro-vegan, pour le moins sujette à caution. Une critique de ces justifications lorsqu’elles ont lieu me semble quant à moi nécessaire et bienvenue. Il est d’autant plus regrettable qu’après l’avoir annoncée, vous vous livriez ici à tout autre chose.
      Ainsi, les considérations écologistes sur l’élevage sont incommensurables avec les considérations véganes sur l’élevage. L’écologie, appuyée sur son dogme naturaliste et un carnisme impensé, est complètement aveugle à la question éthique de la #sentience et de nos rapports avec les animaux non-humains. Tandis que la taille de l’#élevage ou le fait qu’il soit traditionnel, artisanal ou industriel n’ont qu’une très faible pertinence du point de vue de l’éthique vegane – puisque celle-ci mène à remettre en question le rapport même qu’instaure l’élevage entre l’éleveur et « ses » « bêtes ». Il ne s’agit pas d’une « réduction » de l’élevage à l’élevage industriel – il faut un point de vue écologiste pour imaginer cela – mais d’ une critique de l’appropriation de certains animaux par les animaux humains, de son histoire et de ses conséquences.
      Le paragraphe suivant est intéressant : on voit comment l’idéalisme naturaliste de l’écologie mobilise l’argument de la « #biodiversité » pour dés-historiciser la question des cultures et des paysages qu’elles façonnent. Les prairies de montagne sont un produit de l’activité humaine. Ce sont des objets historiques. Elles peuvent avoir leurs qualités et leurs défauts, elles ne sont en rien indispensables ou immuables en soi. Avec l’évolution des modes de vie humains, ces prairies ont remplacé progressivement des écosystèmes qui les avaient précédées. D’autres les remplaceront un jour. Comme toute chose sous le soleil, elles sont nécessairement amenées à évoluer. Elles évoluent déjà, et bien plus sûrement sous le coup de la marche forcée du capitalisme industriel. Les vegans actuels ne pèsent à peu près rien dans cette évolution telle qu’elle a cours aujourd’hui.
      Il est bien certain que notre société devenant soudain végane se trouverait confrontée à nombre de questions de cet ordre. Pour ma part, considérant la profondeur du bouleversement éthique et l’égalitarisme que supposerait une telle société, devoir nous confronter enfin à de telles questions serait la meilleure des nouvelles. Mais nous n’en sommes pas là.

      « il n’est pas question de donner un blanc-seing à la profession qui trop souvent s’assoie sur les bonnes pratiques »

      Je passe rapidement sur l’ineptie de l’idée des « bonnes pratiques » - puisqu’il s’agit ici des « bonnes pratiques » de l‘exploitation, des mauvais traitements et de la mise à mort à discrétion des animaux d’élevage. L’implicite laisse entendre qu’il s’agit pour vous dans ce texte avant tout de défendre l’élevage, conçu comme condition nécessaire d’une lutte écologique attachée à défendre les choses de la nature comme elles vous apparaissent, plus ou moins comme elles se trouvaient appropriées par les humains avant l’ère industrielle. En tant qu’ils récusent le paradigme naturaliste et pointent du doigt la culture de l’appropriation d’autrui – humain ou non humain – de laquelle il participe pleinement, appropriation qui est au cœur de la civilisation humaine présente, les vegans et la critique antispéciste sont effectivement souvent considérés par les amis de l’appropriation animale, y compris et surtout artisanale ou traditionnelle , comme des ennemis à combattre par n’importe quel moyen. Et comme les vegans sont très minoritaires et perçus par beaucoup comme marginaux, la falsification, la technique de l’homme de paille deviennent des armes sinon moralement légitimes, du moins qu’il est loisible d’employer à leur encontre sans courir trop de risques. Mais les paradigmes changent.

      « Enfin, cette critique du véganisme n’est nullement incompatible avec un combat pour le bien-être animal et contre la chasse loisir »

      Chasser le mythe des « bonnes pratiques » de l’élevage par la porte, et vous ramenez le slogan creux du « #bien_être_animal » par la fenêtre…

      Mais voici que vous nous proposez un catéchisme :

      « nous sommes naturellement omnivores »

      , écrivez-vous.
      Que signifie ici « naturellement » ?
      Que signifie « #omnivore » ? Une essence et une nécessité ? Ou un éventail de possibilité ? Pour un individu, le fait qu’il se conçoive comme omnivore implique-t-il une obligation alimentaire ou plutôt la possibilité de faire des choix ? Si l’on renonce à la possibilité de choisir de ne pas tuer pour se nourrir au nom de ce que nous serions « naturels » et « naturellement omnivores », ce faisant, à quelle place mettons-nous l’idée de Nature ?
      Je passe sur le caractère spécieux de la distinction entre les aliments qui seraient « naturels » et ceux qui ne le seraient pas, contingent du paradigme naturaliste. Car enfin : si la nature existe, et si elle est cette chose à laquelle nous appartenons, dont nous relevons, d’où provient tout ce que nous sommes, comment quoi que nous puissions faire pourrait-il être dit hors de la nature, ou même contraire à elle ? Où commence l’artifice ? Où s’arrête la nature ? Quand un animal non-humain fabrique et utilise un outil, où sont nature et artifice ? Quand des animaux non-humains éprouvent compassion et émotions, s’entraident, se transmettent des techniques, où sont nature et culture ?

      « Tout bien considéré, il y a au moins un point commun entre les végans et les transhumanistes : les uns comme les autres refusent leur condition humaine, soit qu’ils n’acceptent pas les « imperfections » et les limitations de leur corps biologique, soit qu’ils n’acceptent pas leur statut d’organisme hétérotrophe. Purs esprits, immortels, se nourrissant de l’air du temps, voici leur idéal. »

      Nous atteignons ici le point godwin : le mouvement antispéciste fournit une critique radicale de l’idéologie humaniste, en tant qu’elle instaure, conforte, constitue, justifie une hiérarchie entre les êtres vivants, qu’elle trace une ligne en deçà de laquelle une vie ne vaudra jamais celles qui se trouvent au dessus, en deçà de laquelle un être pourra être approprié, maltraité, exploité, mutilé, martyrisé, tué et mangé pour le bon plaisir de qui se trouve au-dessus. – Comme Franz Fanon, à propos du colonialisme et du racisme, forgea la notion de ligne de vie, de ligne de couleur en deçà de laquelle la vie d’un être humain ne vaudra jamais aucune de celles qui se trouvent au-dessus. Pour le naturalisme humaniste et écologiste, une telle critique semble tout aussi incompréhensible qu’ inacceptable. Heureusement, il existe un mouvement technolâtre qui lui n’a rien à redire à la notion spécieuse de nature et à celle, tout aussi spécieuse, d’artifice, qui l’accompagne : simplement, si, dans ce duo de concept opposés appuyés l’un à l’autre, construits l’un par l’autre, l’écologiste choisit la chimère idéaliste de la Nature et pense réaliser sa condition humaine en se revendiquant d’une pensée "écocentrée", le transhumaniste lui cherche à se réaliser contre la nature : et s’enfuit dans une tout aussi chimérique tentative d’ « artificialisation ».
      Face au vegan ou à l’antispéciste qui récuse la prétendue distinction fondatrice entre ces deux termes, vous ne trouvez rien de plus pertinent que de laisser entendre sans l’ombre du moindre début d’une preuve – sinon celles que vous suggèrent vos propres fantasmes quant aux motivations des vegans - qu’ils doivent en fait se trouver aux côtés du croquemitaine transhumaniste.

      « soit qu’ils n’acceptent pas leur statut d’organisme hétérotrophe. Purs esprits, immortels, se nourrissant de l’air du temps, voici leur idéal. »

      On voit à quels excès mène le refus de se plier aux injonctions de mère nature – qui a fait notre condition humaine, et nous a fait omnivores ! Hors de la soumission à son ordre, point de salut !
      Oser seulement - parce que nous avons conscience des souffrances que cela implique pour d’autres êtres et que nous nous refusons à les infliger ou à les faire infliger en notre nom - refuser de se nourrir en recouvrant l’ensemble de la palette des possibles pour un omnivore, considérer cette propriété « omnivore » comme un champ de possibles au sein du quel un choix éthique est possible - voilà qui devient « ne pas accepter son statut d’organisme hétérotrophe » ?
      Est-il encore temps, face à cet emballement, de vous rappeler que, comme celui d’organisme hétérotrophe, le concept de "nature" est une production humaine ? Que, comme dirait l’autre, ce sont toujours les hommes qui font leurs dieux, et non l’inverse ? Il ne s’agit pas de nier que le monde existe, et que nous en participons tous. Il s’agit de rappeler que le finalisme n’est pas de mise dans la pensée critique .

      « Ce qu’ils aiment, c’est une vie édulcorée et une nature aseptisée, la seule que, citadins pour la plupart, ils fréquentent quotidiennement. Pour aimer et défendre la vie, il faut accepter la mort, la sienne comme celle des autres qu’ils soient humains ou d’une autre espèce. Tel est le paradoxe de la vie sur Terre qui ne peut se perpétuer qu’ainsi. A défaut de le comprendre, il faut humblement l’admettre, sans vouloir rien y changer, car « La Nature en sait plus ». »

      En confirmant ce que l’on pouvait attendre de vous quant à la Nature, vous nous exposez de plus éculé des clichés sur les vegans – des citadins, forcément. Et une curieuse conception de la mort. Car enfin, que signifie ici « accepter la mort » ? S’il s’agit d’accepter que toute vie ait une fin, que ma vie ait une fin, que la mort en fasse partie, je n’ai jamais rien lu qui aille contre cela chez aucun vegan.
      Par contre, les vegans s’intéressent de très près à autre chose. Ils parlent beaucoup de la question de mettre à mort , de tuer délibérément, pour son propre intérêt, un animal qui sinon aurait vécu, qui avait un intérêt propre, le sien, à vivre ; et de la question de considérer des animaux comme voués à connaître un sort semblable, de les faire naître dans ce seul but. Et si l’idée de ma propre mort peut être angoissante, celle de me trouver responsable de la mise à mort d’un ou plusieurs êtres vivants est problématique, a fortiori lorsque cela doit se reproduire de manière systématique, répétée. C’est un cas exemplaire de #dissonance_cognitive : comment juxtaposer mon empathie pour un ou plusieurs animaux domestiques et mon indifférence au sort de ceux que je mange, dont je me vêts ? Et c’est un problème crucial, même pour les carnistes ; qui ne cessent de l’esquiver, de préserver et conforter une attitude de déni, ou qui cherchent à le rendre impensable par les pires des expédients (Une Jocelyne Porcher s’est particulièrement illustrée dans ce domaine, avec le lamentable soutien du MAUSS).
      Contrairement à vos accusations, les vegans savent bien que les carnistes sont elleux aussi dotés d’empathie. Qu’ellils ont des émotions. Et que la mise à mort d’un être vivant n’est pas quelque chose qui les laisse indifférents. Qu’il leur faut donc recourir à toute une batterie d’expédients, de justifications, de rationalisations, pour parvenir à ne jamais se confronter aux innombrables mises à mort quotidienne nécessaire pour remplir les assiettes, produire lait, fromage, laine, cuir, fourrure, duvet, et j’en passe… pour oublier, n’avoir jamais à l’esprit, l’invraisemblable déchaînement de mort et de souffrance sur lequel repose notre mode de vie. Et c’est vraisemblablement pour préserver ce point aveugle qui leur est crucial – car c’est lorsque le regard se dessille sur ce point là que l’on commence à ne plus pouvoir traiter par le mépris les vegans - que les carnistes sont obligé-e-s de venir prétendre, contre toute honnêteté intellectuelle et au-delà de toute vraisemblance, que le refus d’ignorer la réalité insoutenable des milliards de mises à mort annuelles socialement organisées, planifiées, perpétrées de sang-froid dans des lieux spécialement dédiés à cela à l’écart du regard de tous, relèverait d’une soi-disant « peur de la mort qui ferait partie de la nature et de la vie » !
      On voit donc que derrière les ridicules accusations de #thanatophobie à l’encontre des vegans, se cache la nécessité pour les carnistes de rendre innommable et impensable leur propre responsabilité dans le carnage permanent organisé et perpétré en leur nom. Permettez que je torde encore une fois le cou, donc, à cette calomnie grotesque : le problème n’est pas le fait de la mort, mais l’appropriation, qui comporte le privilège de maltraiter et mettre à mort.

      « A défaut de le comprendre, il faut humblement l’admettre, sans vouloir rien y changer, car « La Nature en sait plus ». »

      Je ne sais pas ce que « la nature » sait ou ignore. Mais je sais que les concepts de nature et d’humanité, le spécisme, le carnisme, l’élevage des animaux, et leur réduction à l’état de moyens pour nos fins sont des productions humaines , et que nous sommes responsables de nos productions et de ce que nous faisons, même lorsque nous essayons de nous convaincre que nous le faisons en leur nom .

      Je ne juge pas utile de poursuivre cette critique plus avant. Aucune accumulation de chiffres, données techniques, graphiques et autres statistiques, aussi rigoureux soient-ils considérés indépendamment, ne saurait compenser la méconnaissance, pour le moins, de ce qui fait le cœur du véganisme, que vous nous avez donné à lire. Au mieux peuvent-ils vous servir ici d’argument d’autorité. Le fait que vous ayez systématiquement (comme d’autres avant vous) recours à des attaques ad hominem – contre des vegans imaginaires à qui vous attribuez les motivations qu’il vous plaît, des origines ad hoc, et une incapacité à penser des plus remarquables – plutôt que de vous risquer à une tentative de réfutation explicite de leurs théories réelles me donne à penser que, sur le plan des idées au moins, la bataille est probablement déjà gagnée, et que les tenants de la Nature, bien que très majoritaires et quasi-hégémoniques, en sont d’ors et déjà réduits à retarder l’échéance.

    • @Nicolas Rassure-toi, je ne me trompe pas sur les rapports de force ! Je trouve simplement gonflants les credos quasi-religieux, les dogmes et le comportement « garde-rouge » de certains végans. En écrivant ce commentaire, je me suis dis que je ferais mieux de fermer ma gueule et que j’allais me faire étriller encore une fois pour rien du tout. Mais je trouve aussi que le nombre de sujets « tabous » qu’il est impossible d’aborder de façon sereine augmente dangereusement, y compris dans des champs thématiques qui ne sont pas forcément essentiels. Dans la bouche de certains, « permaculture » aussi devient un terme sacré. Sur Seenthis on peut discuter de façon relativement détendue de la Palestine. Essayez, en certains lieux, d’employer l’expression « territoire occupé » !
      Histoire de présenter la tête aux bourreaux de service, je maintiens quand même que le véganisme est une position essentiellement philosophique, que je respecte tout à fait. Inutile de vouloir fabriquer des justifications « écologiques », « scientifiques » ou « historiques » à tout va. On a parfaitement le droit d’avoir l’opinion qu’on veut. Les opinions ça se discute et ça évolue aussi.
      Pour moi, une tarte à la crème c’est une opinion que l’on pose sur la table et qui ne se discute pas. Les futurs « gardes rouges » de la pensée me donnent des angoisses, surtout quand ils se battent pour des idées qui, bien souvent, sont proches des miennes.

    • @Nicolas

      Pour ce qui est d’étriller du vegan bashing, je n’ai pas besoin d’aller chercher bien loin ma cible préférée : j’ai souvent l’occasion de repenser à ma propre attitude lors de mes premières rencontres avec des militants antispécistes dans des squats, il y a de cela presque vingt ans.

      Mais parvenir à m’asseoir devant un clavier suffisamment longtemps pour écrire quelque chose, et ensuite, pour me décider à le poster... outre un sujet propice, il faut pour cela que soient réuni un ensemble de conditions que je ne maîtrise pas du tout.
      Par hasard ; cela a été le cas face à cet article... ç’aurait pu l’être face à tant d’autres avant lui ! Si le Monolecte et seenthis ne l’avaient pas mis sous mon nez, je ne serais certainement pas allé le chercher.

      @La_feuille

      Cela faisait quelques temps déjà qu’on ne m’avait plus gratifié d’un suranné « maoïste ! » sur seenthis ( ces derniers temps, je n’ai eu que de fadasses « pomo ! » à me mettre sous la dent), alors, si vous le permettez, ce « garde rouge », si délicieusement 70’s, je veux bien en faire mon souper.

      Pour le reste, je suis enclin à penser qu’hélas, « le diable est dans les détails ». Le fait que tant de personnes, apparemment raisonnables et politiquement proches de prime abord, semblent littéralement et soudainement perdre l’esprit lorqu’elles se retrouvent face au véganisme, à l’antispécisme, ou à une critique argumentée de l’idéologie naturaliste, ou à quelques autres critiques encore, me paraît constituer un solide argument en faveur de cette appréciation.

    • @aude_v - Merci pour cette intervention intéressante. Là je suis preneur et je reconnais que le débat devient plus constructif qu’à coup de jugements de valeur et d’anathèmes. Dans le dernier numéro de la revue « Nature&Progrès » (agriculture bio), il y a un article intitulé « vers une régionalisation des régimes sains et durables » qui développe un certain nombre d’arguments intéressants et rappelle qu’en matière d’alimentation il faut aussi tenir compte du lieu de vie et des habitudes locales. Pour schématiser, on ne propose pas aux Inuits d’adopter le régime crétois. Habitant au pied des Alpes, en zone rurale, je ne vois pas l’intérêt d’aller chercher des compléments vitaminiques dans des algues marines ! Bref tout cela est complexe. Il y a quand même un élément qui me parait essentiel : tendre à réduire la consommation carnée et être attentif à l’origine des produits consommés. C’est, pour une bonne part, ce que nous faisons à la maison, après avoir arrêté d’élever volaille et moutons. C’est plus facile qu’il y a 20 ans car le nombre de lieux d’élevages écologiques a augmenté. Il faut se résoudre par contre à payer un surcoût nécessaire à la survie de ces élevages. C’est sensible pour le porc par exemple : le kilo de porc élevé en liberté et bien nourri coûte 2 fois (et parfois même 3 fois) plus cher que la viande issue d’élevage industriel. Mais si l’on en consomme que peu...

    • @phalene - Le passage à l’acte n’est pas évident du tout. Pour ma grand-mère qui vivait en milieu rural, ce n’était pas un problème. Elle tuait ses lapins sans état d’âme et sans violence inutile non plus. La génération suivante, ne vivant plus de la terre, a sauté le pas. En ce qui me concerne, je tuais la volaille, mais je n’ai jamais tué les moutons. On faisait appel à un boucher qui travaillait à domicile (maintenant c’est interdit par la loi) et l’animal était tué au percuteur et saigné dans la minute. Le moment n’avait rien de plaisant. Idem pour le cochon mais on l’achetait à la ferme voisine sans l’avoir élevé. Je n’ai jamais apprécié les séances d’abattage ; ce qui me répugnait le plus ce n’était pas tant la mise à mort que le « nettoyage ». Cela ne m’a pas empêché de continuer à manger de la viande, en quantité de plus en plus limitée. Je pense qu’il vaut mieux que ce soient des professionnels qui fassent ce travail (abattage et découpe). Par contre, il faut trouver des techniques autres que les abattoirs de masse actuels. Vu dans des reportages, en Autriche, un abattoir installé à la ferme d’élevage, en Norvège un camion abattoir itinérant... Des pistes à creuser. Cela ne fera pas baisser le prix de la viande, mais comme il faut impérativement réduire la consommation ce n’est pas un problème majeur tant que ce ne sont pas les intermédiaires qui se remplissent les poches.
      Les remarques sur les problèmes d’éthique sont intéressantes et ouvrent la porte à bien d’autres débats. Je ne pense pas que les végétariens interdisent à leurs chats de manger de la viande ; quant aux végans, comme il me semble qu’ils sont hostiles à tout forme d’élevage et de domestication, cela ne doit pas leur poser de problème. Ils n’ont pas besoin d’acheter de filets de poulet pour leur matou à la santé fragile comme le fait ma voisine (végétarienne... mais qui consomme quand même du poisson car elle estime que ceux-ci ne ressentent pas la douleur de la même manière que les mammifères...)
      Amusant de savoir que ce cher Elisée Reclus (pour lequel j’ai une grande admiration), anarchiste et végétarien, souhaitait voir disparaître les supers prédateurs tant cela le dégoûtait de voir les vautours ou les loups se repaître de viande et de charogne. Les rapports de l’espèce humaine avec les autres espèces animales ne sont pas simples. Les découvertes que l’on fait actuellement sur le comportement des végétaux ne simplifieront pas le problème dans les années à venir...

    • Si l’humain est un animal comme un autre, il faut donc convenir qu’il a tout autant le droit que les autres animaux de les tuer (ce n’est d’ailleurs pas par un progrès général de « l’éthique animale » qu’il a lui-même cessé d’être au menu d’autres espèces), s’il est au contraire un animal spécial pour qui ne vaut pas ce qui vaudrait pour les autres animaux, il faut alors admettre qu’il n’y a aucune raison objective pour qu’il traite ceux-ci avec les mêmes exigences que vis-à-vis de ses semblables.

      J’avoue ne pas comprendre.
      Il me semble établi que les questions d’éthique ont longtemps été la prérogative exclusive d’hommes occidentaux, bourgeois, adultes, valides, hétérosexuels, qui s’estimaient pleinement justifiés de jouir du privilège d’approprier à leurs fins, de façons diverses, tous les autres êtres vivants. Il leur arrivait de disputer entre eux, en les termes de leur temps, de leur caractère spécial ou non – étaient-ils les seuls dotés d’une âme ? – mais même en envisageant que d’autres qu’eux le soient aussi, il n’y voyaient aucune raison objective à devoir les traiter avec les mêmes exigences que celles qu’ils avaient vis-à-vis de leurs semblables.
      Aujourd’hui encore, nombre d’entre eux n’en voient toujours pas.

      Peut-on vraiment envisager de trouver dans pareil argument « la pierre d’achoppement de la philosophie anti-spéciste » ?

    • Simplement, observer que depuis la nuit des temps l’être humain est omnivore et décider qu’il est à un niveau de civilisation matérielle et éthique tellement avancé qu’il va arrêter de tuer les autres animaux (les tuer directement, s’entend, parce qu’il continue à détruire ses habitats) parce que les animaux sont comme les humains mais les humains sont des créatures supérieures aux animaux et ont une éthique qu’ils n’ont pas...

      Ce discours ouvertement intenable sur l’éthique n’est certainement pas le mien, ni celui de nombre d’antispécistes : c’est le discours habituel que les promoteurs de l’appropriation animale sortent sitôt qu’on commence à remarquer avec un peu d’insistance qu’une telle appropriation n’est pas innocente, qu’aucune appropriation d’êtres sentients ne saurait l’être. Ce pseudo raisonnement est effectivement circulaire : il est conçu par elleux pour esquiver le problème soulevé tout en réduisant toute remise question à un propos incohérent nécessairement excessif.

      Il parle confortablement à la place de celleux qui osent dire qu’il y a là un problème, en mettant dans leur bouche les incohérences qui lui conviennent. Il fait son carnaval avec l’ antispécisme de paille qu’il se plaît à construire. Et bien sûr qu’il ne manquera pas de trouver des vegans et des antispécistes pour se montrer incohérents ou excessifs !

      Ces quelques lignes contiennent assez d’affirmations problématiques pour écrire des pages contre elles, mais je vais être plus bref.

      La question n’est pas ici de parler ou non « à la place des animaux » - les humains qui les approprient ne se sont jamais privé et ne se privent jamais de le faire à leur convenance et je m’inclus dans ces humains là - mais, ce faisant, de ce qu’on leur prête, des conclusions qu’on en tire, de la position depuis laquelle on le fait, des intérêts que l’on a à le faire.

      La question n’est pas de renoncer immédiatement à l’appropriation animale - chose assurément infaisable, en effet - et de prétendre que nous devrions tous le faire parce que nous serions « à un niveau de civilisation et d’éthique tellement avancés ». C’est mettre les choses cul par dessus tête, ou la charrue avant les bœufs.
      Je défends que nous n’avons d’autre choix que de d’abord accepter de penser sérieusement cette appropriation comme telle : un rapport de domination, un pouvoir qui n’a d’autre caution qu’un rapport de force favorable, et sa promotion, comme le discours apologétique tenu par celleux qui en bénéficient - et partant de là, pour « avancer », de chercher comment y renoncer. Je défends que l’apologie d’un rapport de domination contient à minima la matrice de celle de tous les autres.
      Et que le principal obstacle à une telle démarche ne se trouve nulle part ailleurs que dans notre conscience de dominants sempiternellement occupés à nier ou se justifier vis à vis d’elle même les méfaits que nous commettons pour nos fins, qui ne cesse de chercher des faux-fuyants par tous les moyens. Je défends donc qu’une telle démarche est évidemment difficile et coûteuse.

      Quant à la destruction des animaux par la destruction de leurs habitats, elle relève de la même logique d’appropriation au nom d’une prévalence humaine. Opposer, mettre en concurrence ’’destruction indirecte’’ et destruction directe, discréditer la critique de l’une au nom de celle de l’autre est irrecevable : les deux participent également de la même violence spéciste.

      Enfin, la prétention à une éthique spéciale et à la prétendue ’’supériorité’’ de cette éthique n’est pas non plus un argument recevable. C’est ici une simple reformulation du discours spéciste, qui constitue l’humain comme supérieur.
      De fait, l’éthologie et les neurosciences ne cessent de nous montrer à quel point nos prétentions à l’exclusivité, au divin privilège, en matière de conscience de soi, d’empathie, de capacité à ressentir l’injustice, etc, qui nous servent encore à nous dissimuler les conséquences de nos propres actes, ne reposent sur rien. Si effectivement nous en parlons ici entre nous, nous ne pouvons plus prétendre en être les exclusifs propriétaires, et faire fond là-dessus pour nous distinguer radicalement des animaux non-humains.

    • Merci @martin5
      Je fait remarquer que les musulman.ne.s pratiquant ne mangent pas de porc et si tout le monde se mettait à etre musulman.ne.pratiquant subitement du jour au lendemain Ca serait pas top pour les éleveur.euse.s de porc et Ca serait fini pour la biodiversité des porcs et pour la culture porcine et tout. Pourtant je ne vous voie pas enjoindre les musulman.ne.s a bouffer de la saucisse de cochon du terroire de petits producteur.ices, pour montrer leur non complicité avec l’industrie. je ne vous lie pas les accuser de s’en prendre aux petits producteurs en boycottants leur charcuterie et de tuer la tradition paysanne porcine. J’ai déjà lu des gros racistes avoir peur de Ca et faire leurs apéro-saucisses et franchement votre acharnement à vouloir que les vegans bénissent vos boudins aoc est du même niveau.

      Aussi vos reproches fait aux vegans d’être pas assez anti-industrielle me semblent injuste et infondé. Les vegans s’attaquent en priorité à l’industrie parceque c’est la qu’il y a lè plus d’urgence. Est-ce qu’il y a autant d’action vegan contre les petits producteur ices pour que vous soyez si inquiètes. Les asso vegans tel L214 ou Sea Sheperd s’attaquent aux industriels et cela avec grand courage. Si votre probleme c’est Peta nommez l’asso au lieu de parler des vegans en général. Et tous les vegans que j’ai rencontrer son par ailleurs anti-industrie, anti-capitaliste mais j’imagine qu’il y a des vegans qui peuvent être pro industrie (on peu tout imaginer). Je ne sais où vous avez vu ces vegans anti petit producteurs mais Ca serait pas mal de documenter ce genre d’accusations imaginaires. Vous accusez les vegans de tout et de rien (destruction du terroir, attaque des petits producteurs, extinction d’espèces, pro-industrie, stupidité métaphysique, sentimentalisme bisounours...), vous dénoncez leurs sois disants abus sans rien documenter de précis et vous pretendez leur dicter leur agenda des luttes (pas assez anti-industriel à vos yeux) ainsi que decider de ce qu’illes doivent manger(du boudin local sinon on est complice du méchant capitalisme).

      Perso je demande a les voire ces sois disant actions vegans anti petits producteurs locaux qui vous pourrissent tant la vie. De mon côté j’ai jamais vu de luttes anti-industrielle plus éclatante que celles menées par les vegans.

    • Aussi vos reproches fait aux vegans d’être pas assez anti-industrielle me semblent injuste et infondé.

      Si j’ai bien compris, ce n’est pas ça qu’on leur reproche, mais plutôt le fait de ne pas être seulement anti-industriel et donc d’être anti-viande/produit animal par principe, quel que soit la façon de produire ces aliments/produits.

      À lire les arguments pro-vegan ici (notamment ceux de Martin), j’ai l’impression qu’il y a une remise en cause de l’agriculture tout court (pourquoi pas hein, mais je ne vois pas quel système viable on peut avoir en remplacement).

    • @phalène

      La prédation et l’appropriation ne sont pas la même chose. Très peu d’humains se comportent en prédateurs. Une infime partie d’entre eux en a besoin. Par contre le plus doux et inoffensif d’entre nous participe malgré lui dès son plus jeune âge de la plus implacable des appropriations. Oh, sans avoir besoin de recourir personnellement à la moindre cruauté, rassurez vous.

      Avez-vous remarqué que soumettre un éventuel renoncement à approprier, dominer, exploiter, à une ou des conditions que l’on décide d’imposer aux dit-e-s approprié-e-s, dominé-e-s, exploité-e-s constitue un tristement banal exercice de pouvoir ?

      Je m’occupe de la société dont je participe. Je me trouve participer de celle qui au nom de son humanité, extermine les lions comme les antilopes et tant d’autres moins emblématiques, et qui fonde son organisation, entre autres sur la réduction massive d’animaux au statut de viande sur pied, de moyens qu’elle fait naître et croître dans le seul but de les faire mourir pour ses propres fins. Je ne participe pas de celle des lions, qui n’a à ma connaissance pas d’autre choix que de chasser pour se nourrir.
      Ne vous déplaise, j’ai quelques choses a dire contre cette société où je me trouve. Et je ne vais pas me chercher des excuses fantaisistes - comme : les lions ne mangent pas de tofu, les chats sont cruels- pour ne pas penser contre ce qu’est cette société et ce qu’elle nous fait à tou-te-s.

      @alexcorp
      à ce sujet, je vous invite à lire mon commentaire sur le blog de Nicolas. (lien plus haut dans ce fil)

    • @Aude

      Merci d’avoir pris la peine de me répondre comme cela.

      Je n’ai rien contre la plupart des combats écologistes - j’en ai mené moi aussi plus d’un.
      Je suis un animal qui ne mange plus d’animaux depuis quelques années déjà, et qui aime depuis toujours vivre en leur présence. Je ne pense pas le monde vivable sans le partager avec les animaux non-humains

      En dépit de ce que j’en pense et que j’ai bien assez argumenté, je n’ai d’autre choix que d’en cuisiner quand même encore pour mes proches... parce qu’elleux n’ont pas renoncé à en manger, et que je me trouve être le seul d’entre nous en mesure de cuisiner.

      Je crois que l’on avance :-)

    • @Aude

      ça n’est pas tant un « effort » que le fait que je sais trop bien quelles résistances j’ai rencontré en moi-même à me confronter à mes habitudes culinaires, et le temps que cela a pu me prendre pour parvenir à faire ce pas.
      La femme avec qui je vis et notre fils connaissent et partagent pour l’essentiel mon point de vue sur la question, mais ellils sont aussi confrontés à leurs propres histoires personnelles et leur rapport avec l’alimentation, bien plus complexes que ne l’était le mien : cela n’aurait aucun sens de ma part de chercher à faire pression sur elleux. Ellils évoluent dans cette direction, et si ellils deviennent végétariens ou vegans, ce sera à leur rythme.
      C’est aussi pourquoi, sur ce sujet, je ne m’exprime guère que pour défendre l’importance de la pensée critique antispéciste et ses liens étroits avec d’autres pensées critiques, et pour essayer de contribuer à mettre en lumière les résistances acharnées et les dénis invraisemblables que de telles remises en question ne manquent pas de susciter en nous : surtout, évidemment, lorsque dénis et résistances sont conçus, présentés et perçus comme des critiques qui seraient encore plus radicales ou des limites indépassables.
      Une poignée de militants antispécistes des années 90-2000 particulièrement... maladroits, misant tout sur une culpabilisation spectaculaire, ont en leur temps réussi à braquer contre toute réflexion sur la question animale, pour plusieurs années, le presque végétarien que j’étais alors déjà (et pas mal d’autres personnes aussi) - alors que les fondements théoriques de cette critique qui me paraissent aujourd’hui les plus féconds étaient élaborés - par d’autres qu’eux, sans doute, - depuis quelques années, notamment dans les (excellents) #cahiers_antispécistes.
      En cette matière comme dans d’autres, comment ne pas penser que nous n’avons bien souvent pas d’autre choix que d’argumenter et miser sur l’intelligence et la sensibilité d’autrui... en sachant que les deux s’expriment toujours dans un contexte personnel, une histoire, un environnement conditionnant engagements et changements radicaux ?
      Et surtout, pour ce qui me revient, que l’intelligence et la sensibilité d’autrui devront se confronter à ma propre expression d’homme blanc cis hétéro et valide et à sa bonne grosse part de points aveugles, de privilèges écrasants et d’habitudes bien sclérosées.

  • Mondialisation du poisson : du maquereau norvégien expédié de la Chine
    http://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/peche/mondialisation-du-poisson-du-maquereau-norvegien-expedie-de-la-chine-47

    L’œuf vient de Norvège, le saumon a grandi en Écosse, il sera fumé en Pologne ou tranché en Chine. Sauvage ou d’élevage, le poisson se mondialise comme jamais sous l’effet d’une concentration inédite de l’industrie de la pêche et d’une explosion de l’#aquaculture. Sur le site chinois de commerce en ligne Alibaba, en quelques clics, on peut acheter 3 tonnes de filets de maquereau norvégien expédiées du port de Qingdao, à l’Est de la Chine. Livrables en 45 jours.

    S’ils ne sont évidemment pas les seuls responsables, la #Chine et les cargos frigorifiques géants jouent un rôle pivot dans l’#industrialisation mondiale du #poisson. Premier exportateur de produits de la #pêche, et premier producteur de poisson d’élevage du monde, la Chine est aussi un importateur majeur.

  • François Hollande et « le permis de tuer »

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/01/04/francois-hollande-et-le-permis-de-tuer_5057277_1653578.html

    Dans un ouvrage intitulé « Erreurs fatales », qui paraît aujourd’hui, le journaliste indépendant Vincent Nouzille raconte comment la France dresse des listes nominatives de terroristes à éliminer, soumises à l’aval du président de la République, quitte à faire passer la justice au second plan. Extraits.

    Journaliste indépendant, Vincent Nouzille explore depuis des années les zones grises des services secrets. Dans Erreurs fatales (Fayard/Les Liens qui libèrent, 20 euros, 384 pages), il plonge au cœur de la lutte antiterroriste française et raconte, après une longue enquête, comment, depuis le début des années 1980, les autorités ont échoué à prévenir les attaques les plus graves. Le Monde en publie des extraits.

    Des exécutions extrajudiciaires décidées par le président

    « Depuis son élection en mai 2012, François Hollande entend incarner une politique plus martiale que ses prédécesseurs, quitte à en payer le prix et à sortir du strict cadre de la légalité. Ainsi, il a décidé de répliquer de manière systématique aux prises d’otages et aux attentats qui touchent des Français dans le monde. Face aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, il a admis avoir ordonné ce type de vengeances : « L’armée, la DGSE ont une liste de gens dont on peut penser qu’ils ont été responsables de prises d’otages ou d’actes contre nos intérêts. On m’a interrogé. J’ai dit : “Si vous les appréhendez, bien sûr…” » Ces propos confirment ce que nous écrivions au début de 2015, à savoir que la France dresse des listes nominatives de personnes à éliminer, soumises à l’aval du président.

    Entouré de conseillers militaires plutôt enclins à l’action, dont son chef d’état-major particulier, le général Benoît Puga, et les membres du cabinet de Jean-Yves Le Drian, François Hollande a donc donné des consignes claires aux états-majors militaires et à la DGSE sur le sujet : ils ont son feu vert pour tuer à l’étranger, y compris clandestinement, des « chefs terroristes » et d’autres ennemis présumés de la France. Les militaires les appellent des High Value Targets (HVT) ou des High Value Individuals (HVI) – en somme, des cibles de haute valeur. (…)

    Le président a confié à Gérard Davet et Fabrice Lhomme avoir décidé au moins quatre assassinats ciblés durant son mandat. Un chiffre minimaliste, en vérité. Selon nos sources, au moins une quarantaine de HVT ont été exécutées à l’étranger entre 2013 et 2016, soit par les armées, soit par la DGSE, soit encore, plus indirectement, par des pays alliés sur la base de renseignements fournis par la France. Cela représente environ une opération par mois – un rythme jamais vu depuis la fin des années 1950, à l’époque de la guerre d’Algérie. De ce point de vue, François Hollande marque une vraie rupture dans l’usage de la force, alors que Nicolas Sarkozy et surtout Jacques Chirac étaient plus prudents sur ces sujets régaliens.

    Officiellement, les états-majors récusent le terme d’exécutions ciblées. Les militaires préfèrent parler, de manière plus générale, de « neutralisation » de « cibles ennemies » et d’« objectifs stratégiques ». Ils démentent toute identification préalable des personnes visées. Ces dénégations traduisent un certain embarras, lié à une réserve éthique et au flou juridique relatif à ce type d’opérations antiterroristes. En effet, en cas de conflit militaire déclaré, avalisé par le Parlement et par des instances internationales comme l’ONU, les opérations spéciales peuvent être assimilées à des actes de guerre et les cibles à des combattants ennemis, ce qui ne pose pas trop de problèmes légaux a priori.

    En revanche, lorsque les forces spéciales ou les agents du service action (SA) de la DGSE interviennent dans des « zones grises » ou en marge d’une opération militaire classique, le cadre juridique est plus incertain : ils pourraient être exposés à des poursuites dans les pays concernés. Le risque demeure théorique, mais il doit être pris en compte, les missions de ce type s’étant multipliées ces dernières années. Entre 2008 et 2013, les forces spéciales françaises et la DGSE ont, par exemple, capturé ou tué près d’une centaine de djihadistes dans certains pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger) sans qu’aucune opération militaire ait été légalement déclenchée. Sans oublier les raids menés en Libye en 2011 dans la plus grande discrétion, ou celui de la DGSE en Somalie en janvier 2013, en pleine « zone grise ».

    En réalité, la France applique la loi du talion et va même bien au-delà. Ce « permis de tuer » s’apparente parfois à de froides représailles et à des exécutions extrajudiciaires, y compris sous forme préventive. Les frappes militaires n’ont pas grand-chose à voir avec les procédures judiciaires. La légitimité de ces actions peut être admise lorsqu’il s’agit de répliquer à une agression. Mais leur légalité pose souvent question, tout comme leur efficacité réelle dans la lutte contre le terrorisme, puisqu’elles n’empêchent pas les groupes rebelles de se reconstituer et qu’elles accroissent les risques de surenchère. « La France est en guerre, elle tue les chefs ennemis, rien de plus normal », plaide pour sa part un vétéran de la DGSE, partisan de ces opérations « Homo » (pour homicides).

    Selon les responsables des services de renseignement, la traque des cibles humaines est minutieusement préparée. En septembre 2015, évoquant ces opérations de manière exceptionnelle, le général Christophe Gomart, patron de la Direction du renseignement militaire (DRM), en a détaillé le processus devant un public d’initiés, lors de l’université d’été de la défense : « Les cibles d’intérêt, les leaders des groupes armés terroristes, sont très difficiles à intercepter en raison de leur mobilité et des mesures de discrétion qu’elles mettent en œuvre. Le processus vise à réduire progressivement les mailles du filet pour parvenir à identifier puis à localiser la cible avant de lancer l’opération. Ce travail est conduit en partenariat avec d’autres services de la communauté nationale du renseignement, selon le principe que nous appelons “Find, Fix, Finish, Exploit” [trouver, réparer, finir, exploiter]. »
    Le ciblage est affiné à partir de renseignements électroniques, des interrogatoires de prisonniers et des études d’imagerie, qui permettent ensuite l’identification formelle de la cible et son suivi « jusqu’au moment le plus favorable au déclenchement de l’opération » (…).

    Bernard Bajolet, le patron de la DGSE, a livré d’autres confidences sur le sujet. Questionné à huis clos, en mai 2016, par la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, il a indiqué que soixante-neuf opérations d’« entrave de la menace terroriste » avaient été conduites par son service depuis le début de 2013. Cinquante et une ont concerné des arrestations, des projets déjoués ou la mise « hors d’état de nuire » de terroristes dans les zones suivantes, par ordre d’importance : Afrique subsaharienne, zone afghano-pakistanaise, corne de l’Afrique, Syrie, Europe, Libye et Egypte. La DGSE aurait contribué directement à la mise en œuvre de quarante opérations de ce type sur cette période, dont une partie était des exécutions – leur nombre n’étant pas précisé.

    Des juges en colère

    Naturellement, sur instruction de l’Elysée, les états-majors mènent généralement ces opérations spéciales dans la plus grande discrétion. Elles sont classées « confidentiel Défense » et ne donnent lieu qu’exceptionnellement à des communiqués militaires. Le président de la République, le ministre de la défense et le chef d’état-major des armées souhaitent cependant montrer régulièrement que la France réplique désormais à toute attaque contre ses intérêts et traque sans relâche les commanditaires, afin de les éliminer. Au risque de se heurter aux magistrats chargés d’enquêter sur les actes terroristes et désireux de pouvoir renvoyer un jour leurs auteurs devant les tribunaux, comme c’est le cas notamment dans les affaires des otages d’Arlit, de la mort de Philippe Verdon ou de celle des deux journalistes de RFI.

    Car les juges, ainsi que les parties civiles, n’apprécient guère les exécutions extrajudiciaires décidées en haut lieu, qui s’apparentent, selon certains d’entre eux, à la réinstauration d’une peine de mort sans autre forme de procès. Aux yeux de l’Elysée et des états-majors, à l’inverse, la guerre contre des ennemis lointains et fanatiques justifie la primauté des opérations militaires sur le recours incertain à la justice hexagonale.

    L’affaire d’In Amenas illustre bien cette tension. Le 16 janvier 2013, une trentaine de terroristes de la katiba El-Mouaguiine Biddam (Les Signataires par le sang), des dissidents d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dirigés par Mokhtar Belmokhtar, attaquent un gigantesque complexe gazier situé à Tigantourine, à une soixantaine de kilomètres d’In Amenas, dans le sud de l’Algérie. Des centaines d’employés et d’expatriés sont pris en otage. L’armée algérienne lance un raid qui se solde par un terrible bilan : en plus de la trentaine d’assaillants tués, trente-huit civils trouvent la mort durant les combats, dont un Français, Yann Desjeux. Cet ancien soldat des forces spéciales devenu le chef adjoint de la sécurité du site a réussi à sauver plusieurs otages avant d’être exécuté.

    Certains des pays dont sont originaires des victimes, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Norvège et la France, lancent des procédures judiciaires. A Paris, l’enquête préliminaire est menée par la DCRI. Une information judiciaire, ouverte en janvier 2014, est ensuite confiée au juge Laurence Le Vert, l’un des piliers de la galerie Saint-Eloi, qui regroupe les juges antiterroristes au Palais de justice. La famille de Yann Desjeux, ainsi qu’une infirmière française, Murielle Ravey, rescapée de l’attaque, et trois autres employés français qui ont été séquestrés, se constituent partie civile. Ils soupçonnent notamment les autorités algériennes de ne pas vouloir tout dire sur ce qui s’est vraiment passé à In Amenas, où les dysfonctionnements de sécurité étaient nombreux.

    L’identification des commanditaires de l’attaque est relativement aisée, puisque le groupe de Mokhtar Belmokhtar l’a revendiquée dans une vidéo, la présentant comme une action en représailles contre l’opération militaire française « Serval » déclenchée au Mali quelques jours plus tôt et soutenue par les Algériens. Belmokhtar est l’un des chefs terroristes les plus recherchés au Sahel – aux yeux des Français, l’une des principales HVT à éliminer. Il écume la région depuis des années, enchaînant les prises d’otages et les attentats, associés à la contrebande. Affilié un temps à AQMI, il a déjà échappé à plusieurs raids français et américains. (…)

    Mais un juge ne peut se contenter de ces bribes d’informations pour faire avancer son instruction. Laurence Le Vert doit retracer le déroulement précis des faits, authentifier les causes réelles de la mort de Yann Desjeux, évaluer les éventuelles responsabilités algériennes, identifier tous les membres du commando, poursuivre les assaillants qui ont survécu et les chefs. Plusieurs terroristes ont été faits prisonniers. Auditionnés par les Algériens et le FBI, trois d’entre eux livrent de précieux renseignements sur l’organisation de l’attaque et ses participants, transmis à la justice française ainsi qu’à d’autres pays concernés. Il y est notamment question des préparatifs effectués en Libye et des différents chefs qui ont supervisé l’opération, dont l’Algérien Mohamed Lamine Bencheneb, un diplômé en mathématiques mort durant le raid, et Mokhtar Belmokhtar, qui reste introuvable.

    De son côté, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, interrogé [sur Europe 1] en octobre 2014, évoque huit responsables identifiés et déjà efficacement traqués : « (…) Nous avons neutralisé sept d’entre eux. Il n’en reste plus qu’un et nous l’aurons. » Il s’agit évidemment de Mokhtar Belmokhtar, à qui sont imputées d’autres attaques – les attentats-suicides à Arlit et Agadez au Niger, en mai 2013, et celui commis contre une unité de l’armée française près de Gao, au Mali, le 14 juillet 2014, ayant tué un légionnaire et blessé six soldats.

    Le général de Villiers ne parle pas à la légère. Depuis des mois, plusieurs proches du « Borgne » (Belmokthar) ont effectivement été éliminés sur ordre de l’Elysée : Abou Moghren Al-Tounsi, à la fin de septembre 2013 ; Fayçal Boussemane et le Mauritanien Al-Hassan Ould Al-Khalil, alias Jouleibib, gendre et porte-parole de Belmokhtar, en novembre 2013 ; Omar Ould Hamaha, dit Barbe rouge, bras droit de Belmokhtar, en mars 2014 ; Abou Bakr Al-Nasr, dit l’Egyptien, spécialiste des armes, très actif du côté de Benghazi en Libye, tué en avril 2014. Un autre lieutenant du Borgne, Ahmed Al-Tilemsi, trouvera la mort en décembre 2014 ; il était suspecté d’être l’un des principaux responsables de l’enlèvement de Vincent Delory et Antoine de Léocour à Niamey, en janvier 2011.

    Les déclarations du général de Villiers provoquent de vives réactions au Palais de justice de Paris. « Nous avons appris, un peu furieux, par les médias, que des individus susceptibles d’être impliqués dans des affaires de terrorisme avaient été capturés et neutralisés par l’armée française, déplorera Juliette Le Borgne, ancienne procureur au parquet antiterroriste. Notre objectif judiciaire, c’est de conserver ces personnes en vie pour les traduire en justice. Or ce n’est pas l’objectif de l’armée française. Nous voulons juste savoir la vérité, pour les familles. »

    Tout aussi courroucée de voir les militaires mener leur justice expéditive, la juge Laurence Le Vert a aussitôt convoqué le général Pierre de Villiers pour une audition. Les deux logiques, militaire et judiciaire, s’affrontent, et il ne paraît pas possible de les faire coïncider. A l’Elysée, François Hollande approuve visiblement les opérations militaires classées « confidentiel Défense » visant à éradiquer les chefs des groupes terroristes, sans s’embarrasser des lourdeurs judiciaires. Que ce soit au Sahel ou, désormais, en Syrie ou en Libye, il s’est engagé dans l’engrenage de la guerre. La justice passe au second plan. »

    Erreurs fatales, Vincent Nouzille, Fayard/Les Liens qui libèrent, 20 euros, 384 pages

  • Dublin pour la Norvège, vol vers Kaboul

    Les chemins pour venir en Europe sont multiples. L’un d’eux, par la Russie, vers la Norvège, en passant la frontière entre les deux pays, tout au nord.

    Les personnes qui demandent l’asile en Norvège et reçoivent une réponse négative continuent souvent leur route vers d’autres pays. Mais si elles y demandent l’asile, elles risquent d’être renvoyées en Norvège, pays responsable de leur demande d’asile selon le règlement européen Dublin III.

    Ce qui leur fait subir le risque d’expulsions en cascade. Ainsi en novembre, Roman avait été renvoyé en Norvège et de là en Afghanistan, sans même avoir le temps de déposer un recours un fois arrivé en Norvège. À la mi-décembre 2016, un vol commun suèdo-norvégien avait permis le renvoi de 22 personnes, dont 9 renvoyée de Norvège, vers l’Afghanistan, en application de l’accord entre l’Union européenne et ce pays.

    https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2017/01/02/dublin-pour-la-norvege-vol-vers-kaboul

    #Dublin #règlement_dublin #norvège #expulsions_en_cascade #renvoi #expulsion #Afghanistan
    cc @reka

  • Europol operation Tarpit together with FBI arrests 34 users who paid for DDoS attacks

    https://www.europol.europa.eu/newsroom/news/joint-international-operation-targets-young-users-of-ddos-cyber-attac

    From 5 to 9 December 2016, Europol and law enforcement authorities from Australia, Belgium, France, Hungary, Lithuania, the Netherlands, Norway, Portugal, Romania, Spain, Sweden, the United Kingdom and the United States carried out a coordinated action targeting users of Distributed Denial of Service (DDoS) cyber-attack tools, leading to 34 arrests and 101 suspects interviewed and cautioned.

    https://www.bleepingcomputer.com/news/security/34-users-who-paid-for-ddos-attacks-arrested-by-police-101-more-que

    At the source of Operation Tarpit is Operation Vulcanalia, an older investigation by the UK’s National Crime Agency (NCA), into the activity of a DDoS-for-hire service called Netspoof.

    Behind Netspoof was a UK teen, Grant Manser, 20, of Kidderminster, a town near Birmingham, who between January 2012 and November 2014 created and managed #Netspoof and three other DDoS booter services such as #Dejabooter, #Vexstresser, and #Refinedstresser.

    It appears that the NCA is now using the data they obtained from Netspoof to go after its users with the help of Europol and other agencies around the world.

    #DDoS #booter #stresser
    #Europol #Tarpit

    • Article in French
      http://www.generation-nt.com/ddos-europol-arrestation-jeune-hacker-booter-stresser-netspoof-actual

      Notamment amplifiées par le recours à des botnets formés d’objets connectés, les attaques par déni de service distribué ne vont sans doute pas s’arrêter dans un avenir proche, bien au contraire. Le phénomène est d’autant plus facilité par l’existence d’outils dénommés stressers ou booters proposés à des « amateurs ».

      Ces services permettent de déployer un malware pour lancer des attaques DDoS s’appuyant sur des appareils infectés, et ainsi noyer des sites et serveurs Web avec un flux de données aboutissant à leur paralysie et une impossibilité d’accès pour les internautes. De tels services peuvent être loués et pour cibler des cibles spécifiques.

      Avec le concours d’autorités de divers pays (Australie, Belgique, Espagne, États-Unis, France, Hongrie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni et Suède), l’office européen de police Europol annonce l’arrestation de jeunes utilisateurs d’outils pour des cyberattaques DDoS. Une moyenne d’âge inférieure à 20 ans.

      Menée entre le 5 et le 9 décembre, l’opération a abouti à l’arrestation de 34 jeunes individus, tandis que 101 suspects ont été interrogés et placés en garde à vue. Pour le Royaume-Uni, la National Crime Agency évoque un lien avec des clients du service Netspoof. Ce dernier était loué pour quelques euros, voire centaines ou milliers d’euros afin de lancer des attaques DDoS plus ou moins longues.

  • #Julie_Bindel : Les hommes doivent être exclus du féminisme pour empêcher celui-ci de ne pas être qu’à propos d’eux.

    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/17/les-hommes-doivent-etre-exclus-du-feminisme-pour-empecher-celui-c

    Ces dernières années, on a vu s’imposer graduellement les cris du genre « Il nous faut plus d’hommes dans le féminisme » ou « nous devons inclure les hommes ». Pour contrer les accusations de misandrie que des féministes comme moi doivent constamment subir, les féministes « fun » se fendent en quatre pour assurer les hommes que le féminisme échouera sans leur intervention. Mais le principe même du mouvement de libération des femmes est qu’il défie et cherche à renverser la domination masculine et à libérer les femmes des chaînes du patriarcat. Il va sans dire que la plupart des hommes vont s’objecter à cela. Nous voulons supprimer le privilège qui leur est accordé à la naissance. Le féminisme est une menace pour les hommes, et c’est tout à fait normal.

    Les mots-clics comme #HeForShe, et les bouquins de féminisme libéral comme Hot Feminist ont non seulement rien fait d’utile, mais ont en fait entravé le progrès vers l’égalité.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.newsweek.com/why-men-must-be-excluded-feminism-stop-it-becoming-all-about-them-504298

    Julie Bindel est journaliste, écrivaine, chroniqueuse électronique et chercheuse, et elle écrit régulièrement pour les journaux The Guardian, The New Statesman, The Sunday Telegraph et le magazine Standpoint. Elle est également chercheuse invitée à l’Université Lincoln.

    #Féminisme #HeForShe #mixité #violence_masculine #féminisme_inclusif #université #genre

    • C’est sans doute dans ce dernier paragraphe que je me retrouve le mieux, c’est parfaitement bien dit. La situation - même en Norvège - est assez difficile. Je suis en train de me heurter à toute une série de « murs » alors que j’essaye désespérément d’apprendre les notions de respect et du consentement à mon fils de 10 ans, le moins que je puisse dire est que la société et surtout les autres papas ne m’aident pas beaucoup, pour ne pas dire que certains sabotent carrément le boulot.

      Il est vrai que le féminisme a besoin des hommes. Nous avons besoin d’eux pour soutenir nos efforts, pas pour en prendre le contrôle. Nous avons besoin que des hommes apprennent aux autres hommes la façon de se comporter en êtres humains dignes de ce nom, pas qu’ils enfilent une tenue de super-héros et nous sauvent du danger. Le féminisme a besoin d’hommes pour nous appuyer dans nos efforts, pas pour les coloniser à leur propre bénéfice.