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  • Paradis fiscal : quelle définition et quels pays ? | Oxfam France
    https://www.oxfamfrance.org/actualites/justice-fiscale/paradis-fiscal-quelle-definition-et-quels-pays

    Les paradis fiscaux sont des pays ou des territoires à fiscalité réduite ou nulle et sont au cœur de scandales d’évasion fiscale - on vous explique ce qui les définit.

    Mettre un terme à l’ère des paradis fiscaux est aujourd’hui indispensable pour lutter contre les inégalités et arrêter l’hémorragie fiscale qui prive les Etats d’une grande partie de leurs recettes publiques.

    Beaucoup reste à faire pour cela : savez-vous que la France ne reconnait aujourd’hui que sept paradis fiscaux dans le monde ? Quant à l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économique), elle n’en liste qu’un seul : Trinidad et Tobago. Cela parait bien peu crédible alors que l’utilisation massive des paradis fiscaux fait l’actualité (Offshore Leaks, Football Leaks, LuxLeaks, Panama Papers, Paradise Papers…) mettant en lumière des territoires notoirement connus pour leur fiscalité « avantageuse », de par le monde.

    #paradis_fiscaux

  • « En Islande, les mobilisations se font aussi sur des enjeux éthiques » | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/international/081016/en-islande-les-mobilisations-se-font-aussi-sur-des-enjeux-ethiques?onglet=

    « En Islande, les mobilisations se font aussi sur des enjeux éthiques »
    8 octobre 2016 Par Ludovic Lamant

    L’avocate Katrín Oddsdóttir a participé en 2011 à l’écriture d’une nouvelle constitution pour l’Islande. Dans un entretien à Mediapart, elle revient sur les enjeux des législatives du 29 octobre sur l’île, après la crise ouverte par la publication des Panama papers

    La publication en avril 2016 des Panama papers, et la démission du premier ministre conservateur qui s’est ensuivie, ont rouvert en Islande une fenêtre d’opportunité : le projet de constitution que 25 citoyens de l’île avaient rédigé en 2011, longtemps bloqué par la droite, pourrait bien finir par être ratifié.
    Katrín Oddsdóttir © DE. Katrín Oddsdóttir © DE.
    C’est en tout cas ce que veut croire Katrín Oddsdóttir, une avocate islandaise de 39 ans qui fut l’un des membres de cette expérience inédite, devenue un modèle de démocratie participative aux yeux du monde entier (lire notre reportage à Reykjavík en 2011 ici et le décryptage du texte final là).

    À l’approche des élections législatives anticipées du 29 octobre sur l’île, l’activiste revient, dans un entretien à Mediapart, sur l’héritage de la « révolution des casseroles » de 2008, l’ascension du parti pirate emmené par la poétesse Birgitta Jónsdóttir, mais aussi sur la pertinence des batailles constitutionnelles, de la Catalogne à l’Écosse, pour sortir l’Europe du marasme.

    La constitution que vous avez corédigée en 2011 a-t-elle encore une chance d’être adoptée ?
    Elle a bien plus qu’une chance. Je suis sûre à 99 % qu’elle va finir par être adoptée. Je n’ai pas toujours été aussi optimiste, mais là, avec la réaction citoyenne déclenchée par la publication des Panama papers, et l’exigence d’une démocratie plus forte en Islande qui s’est exprimée, j’ai repris espoir.

    La grande nouveauté, à l’approche des législatives, c’est que les partis d’opposition actuels, qui avaient un peu abandonné le combat constitutionnel, reprennent de la force. Et ils sont unis sur le sujet de la constitution. Ils disent désormais : quel que soit le parti au pouvoir après les législatives, nous nous engageons à finir le boulot au sein du parlement [c’est-à-dire une ratification parlementaire – ndlr]. La leçon, c’est qu’on ne peut pas bloquer indéfiniment la démocratie.

    Faites-vous un lien entre la « révolution des casseroles » après le krach de 2008, les mobilisations autour du processus d’adhésion de l’Islande à l’UE ces dernières années et, enfin, les manifestations d’avril 2016, en réaction à la publication des Panama papers ?
    Oui, tout cela est relié. C’est l’histoire d’un réveil. Comme lorsque vous êtes longtemps resté endormi, et que vous vous réveillez progressivement. Quand vous comprenez, en tant que nation, que vous pouvez obtenir des choses – par exemple des élections anticipées – lorsque vous vous mobilisez, on ne peut plus vous le retirer. La nation islandaise a changé à jamais, il y a un avant et un après le krach [de 2008 – ndlr]. Nous avons pris l’habitude de nous retrouver sur la place [face au parlement – ndlr] pour exiger des changements immédiats.

    Les mobilisations après les Panama papers ont rassemblé 26 000 personnes en 24 heures [sur une population de 320 000 habitants – ndlr]. Pour certains observateurs, cela en fait la protestation la plus massive à l’échelle du monde entier, si on la rapporte à la population totale. Quoi qu’il en soit, cette mobilisation s’est faite sur des enjeux éthiques, et c’était nouveau.

    Ces mobilisations ont-elles été déclenchées parce que le premier ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson ne payait pas l’intégralité de ses impôts en Islande ou parce qu’il a menti à la télévision sur la réalité de ses avoirs à l’étranger ?
    Les deux. Mais dans les deux cas, ce sont des questions éthiques. Auparavant, les gens se mobilisaient parce qu’ils avaient faim, ou alors parce qu’ils voulaient des logements sociaux pour les étudiants, pour défendre leurs propres intérêts. Bref, quelque chose de concret, en réaction à une injustice flagrante. Cette fois, l’injustice est toujours présente, mais les choses se posent de manière plus complexe. Les manifestants, en avril dernier, disaient : on ne veut plus de ces comportements, même s’ils ne sont pas en soi illégaux.

    Manifestation pour la démission du premier ministre islandais le 5 avril 2016 à Reykjavik © Stigtryggur Johannsson / Reuters. Manifestation pour la démission du premier ministre islandais le 5 avril 2016 à Reykjavik © Stigtryggur Johannsson / Reuters.
    Quels sont les partis d’opposition dont vous avez parlé, qui sont favorables à la nouvelle constitution ?
    Le parti pirate, mais aussi l’Alliance sociale-démocrate, la Gauche verte et Avenir radieux [un parti créé en 2011, que les sondages annoncent aujourd’hui très bas – ndlr]. Mais les Pirates sont les seuls à avoir dit qu’ils feraient tout pour adopter cette constitution immédiatement après les élections : c’est pour cela que je les soutiens.

    Les autres partis soutiennent le principe, mais n’en font pas une priorité ?
    Oui. Les Pirates sont les plus grands défenseurs d’un changement constitutionnel. Et c’est pour cela, en partie, qu’ils sont devenus si populaires. Ils ont grimpé jusqu’à 33 % d’intentions de vote cette année, même s’ils ne sont plus aussi hauts aujourd’hui. Du coup, les autres formations se sont adaptées, elles ont compris que les citoyens voulaient du neuf, et surtout d’autres manières de faire de la politique. Je ne suis pas certaine que les citoyens vont oser, une fois dans l’isoloir, faire le grand saut et voter pour le parti pirate.

    De vifs débats sur la stratégie du parti pirate ont opposé deux députés, Birgitta Jónsdóttir et Helgi Hrafn Gunnarsson. Pouvez-vous nous en dire plus ?
    Après les dernières législatives, le parlement a formé un comité sur les questions constitutionnelles. Il s’est réuni une cinquantaine de fois, pour proposer en tout et pour tout les modifications de trois articles de notre projet constitutionnel. Chaque fois, cela tirait le projet vers le bas, par exemple pour la défense des biens naturels. Face à cela, le parti pirate était divisé. Pour Birgitta, il fallait appliquer l’ensemble de la constitution originelle, tandis que Helgi Hrafn Gunnarsson s’est montré plus pragmatique, sur le mode : c’est toujours mieux que rien, analysons tout de même le texte. Ils ont fini par voter en interne, et rejeter le texte révisé.

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    Il existe aussi un débat sur la durée du mandat, en cas de victoire des Pirates aux législatives. Birgitta Jónsdóttir plaide pour une législature brève, visant à changer le cadre institutionnel, avant de provoquer de nouvelles élections anticipées. Tandis que Helgi Hrafn Gunnarsson défend une approche plus « gouvernementale », sur la durée, des Pirates au pouvoir…
    Oui, mais ce débat a baissé en intensité ces derniers temps. Ils défendent désormais tous ensemble cinq priorités : l’adoption de la nouvelle constitution, une redistribution des richesses tirées de l’exploitation des ressources naturelles, le retour à un système de soins gratuits pour tous, la lutte contre la corruption, et davantage de transparence dans la vie publique [ils plaident aussi pour un revenu universel garanti – ndlr]. Et tout cela, ils ne pourront pas le faire en un an.

    Quel regard portez-vous sur les crises de l’Union européenne ? Les batailles constitutionnelles sont-elles l’une des clés, comme en Islande, du renouveau des mouvements sociaux sur le continent ?
    La question constitutionnelle a toujours été un levier pertinent pour les mouvements sociaux. À ce sujet, je suis de près ce qu’il se passe en Écosse et en Catalogne, où des citoyens cherchent à reformuler le contrat social qui les lie à l’État. On peut revenir à Rousseau : chacun d’entre nous à l’origine est libre, mais nous acceptons de céder un peu de cette liberté dans le cadre du pacte social, pour vivre ensemble, et surtout être protégés. À partir du moment où cette protection se transforme en quelque chose d’autre, et que notre richesse collective est exploitée au profit du « 1 % » le plus riche de la population, alors que d’autres galèrent, ou vivent dans la rue, tout cela ne marche plus.

    Il faut repenser la relation entre citoyens et État. Il faut donc avoir le droit d’écrire un nouveau contrat. Dans le cas de l’Islande, la difficulté, c’est que nous devons écrire ce nouveau contrat par la voie légale, c’est-à-dire conformément à l’ancien contrat [qui prévoit un parcours de ratification très complexe – ndlr]. Résultat, cette constitution est très difficile à faire adopter. Mais d’autres nations, ailleurs en Europe, pourraient le faire de manière plus simple.

    Sur un plan plus personnel, quelle leçon avez-vous tirée de votre participation à l’écriture de cette constitution, qui est désormais présentée comme un modèle de démocratie participative partout dans le monde ?
    J’ai retenu deux leçons. D’abord, la plupart des gens qui se disent démocrates, et qui vantent les vertus de la démocratie à longueur de journée, ne le pensent pas forcément au fond d’eux. Deuxièmement, j’ai découvert une nouvelle méthode politique, pour parvenir à des consensus. En général, dans une démocratie, je pense A, tu penses B, on s’oppose l’un à l’autre, et à la fin, je gagne ou c’est toi qui gagnes. C’est déprimant de s’y prendre de la sorte, mais c’est comme cela que la démocratie fonctionne presque partout dans le monde : la majorité écrase les minorités. On est quasiment dans un état de guerre, à cet égard.

    Or, il est possible de s’y prendre autrement. Je te dis vers où je veux aller, tu me dis vers où tu veux aller, on se parle, encore et encore, jusqu’à atteindre un point C, qui sera meilleur que les points A et B. C’est ce que l’on a fait pour écrire cette nouvelle constitution. De ce point de vue, le Brexit est vraiment une manière stupide de pratiquer la démocratie directe, en exigeant de répondre « oui » ou « non » à une question si complexe, sans s’assurer, en amont, que les citoyens aient pu s’informer à égalité du contexte.

    #islande

  • Après les Panama papers, un nouveau scandale avec les Paradise papers
    http://www.revolutionpermanente.fr/Apres-les-Panama-papers-un-nouveau-scandale-avec-les-Paradise-p

    L’ampleur généralisé de l’évasion (et de la #fraude …) fiscale, allant des particuliers jusqu’aux entreprises multi-nationales, ainsi que les révélations relativement régulières d’affaires sur ces questions (et ce, en dépit de l’opacité totale sur les données) ne laisse guère de doute sur l’aspect structurel de telle « dérives ». Au contraire, d’un point de vue capitaliste, le recours aux paradis fiscaux, dans une économie de marché libérale et mondialisé, n’est rien d’autre que du bon sens.

    A l’instar de délocalisation par exemple, ou les entreprises choisissent des pays à la main d’œuvre à moindre coût, il est tout à fait logique que ces même entreprises (et les particuliers les plus riches) se tournent vers des paradis fiscaux pour déposer leur pécule, et ainsi réduire à quasi néant toute taxe. Dans un système ou l’organisation économique réside sur l’exploitation d’une majorité de la population par une minorité et sur l’accumulation sans limite du capital, quoi de plus normal que de « placer » ce capital accumulé justement dans les endroits où, en définitive, les taxes sont les moins onéreuses ?

    #corruption #capitalisme

    • Un scandale pour nous, sinon tout est parfaitement légal.

      Dans le cadre de la loi Sapin II, en septembre 2016, les députés français n’ont pas eu le courage d’exiger que les très grandes entreprises publient le chiffre d’affaire de toutes leurs filiales dans tous les pays sans exception.

      Le Conseil Constitutionnel est également responsable et coupable.

      Il a protégé les riches délinquants qui utilisent des trusts pour cacher leur fortune en retoquant la loi pour connaitre les bénéficiaires des trusts !

      Il a protégé ensuite les entreprises pratiquant l’évasion fiscale par des montages sophistiqués. En décembre 2016, notre conseil constitutionnel a repoussé ce qu’il restait d’efficace dans la loi Sapin II. En dépit des sommes colossales en jeu, le conseil constitutionnel explique froidement :

      « Le législateur a entendu, par une mesure de transparence, éviter la délocalisation des bases taxables afin de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales. Il a ainsi poursuivi un objectif de valeur constitutionnelle. Toutefois, l’obligation faite à certaines sociétés de rendre publics des indicateurs économiques et fiscaux correspondant à leur activité pays par pays, est de nature à permettre à l’ensemble des opérateurs qui interviennent sur les marchés où s’exercent ces activités, et en particulier à leurs concurrents, d’identifier des éléments essentiels de leur stratégie industrielle et commerciale. Une telle obligation porte dès lors à la liberté d’entreprendre une atteinte manifestement disproportionnée au regard de l’objectif poursuivi. »

      Depuis quand le Conseil constitutionnel adopte-t-il un tel cynisme ? Il y a eu une modification de l’interprétation de la Constitution. Jusqu’en 1982, seule la liberté pour les citoyens était inscrite dans la Constitution. Mais un groupe de parlementaires a réussi alors à faire étendre la liberté, non aux seuls citoyens, mais aussi aux entreprises via la liberté d’entreprendre :

      « La liberté qui, aux termes de l’article 4 de la Déclaration, consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, ne saurait elle-même être préservée si des restrictions arbitraires ou abusives étaient apportées à la liberté d’entreprendre »
      Faire primer la liberté des entreprises devant celles des citoyens, c’est le pas qu’a encore franchi en décembre 2016 le conseil constitutionnel avec son interprétation de la Constitution .

      #cynisme #délinquance #liberté #délinquant_en_écharpe #députés #sénateurs #conseil_constitutionnel

    • Et puis, il y a les _ erreurs - des législateurs
      Le groupe Nike passe par les Pays-Bas pour réduire son taux d’imposition RTS - afp/hend - 6 Octobre 2017

      L’équipementier sportif américain Nike profite d’un « trou » dans la législation néerlandaise pour réduire à seulement 2% son taux d’imposition en Europe, selon de nouvelles révélations des « Paradise Papers ».

      Deux sociétés basées aux Pays-Bas concentrent « tous les revenus européens » de Nike et lui permettent ainsi d’échapper « à la taxe sur les bénéfices dans les pays où il vend effectivement les chaussures », révèle l’enquête sur la fraude fiscale menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), regroupant 96 médias de 67 pays.
      Selon le journal, l’équipementier ne paie ainsi que 2% d’impôt sur les bénéfices contre 25% pour la moyenne des entreprises européennes. « Pour réussir ce tour de force, Nike a utilisé toutes les ressources du système fiscal néerlandais et ses immenses possibilités d’optimisation », assure Le Monde.

      Réduction artificielle des profits
      Le groupe américain se paie « à lui-même le droit d’utiliser sa marque » et parvient ainsi à réduire « artificiellement ses profits et donc baisser ses impôts, tout en constituant un trésor avec ces royalties », explique le quotidien.

      Ce schéma, mis en place en 2014, « a permis à Nike de réduire sensiblement son taux d’imposition global, passé de 24% à 16% en trois ans », explique le journal, qui rappelle que les pays européens ont demandé aux #Pays-Bas de combler cette lacune.

  • Les #paradis_fiscaux : un problème systémique | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/paradis-fiscaux-un-probleme-systemique/00081468

    Les paradis fiscaux multiplient les transactions fictives entre #multinationales et entre leurs propres filiales, ce qui a trois conséquences : ils contribuent à une surestimation de la #mondialisation ; ils dressent une #géographie erronée des flux d’investissements étrangers ; ils servent à contourner les lois (fiscales et réglementaires).

    • Ces intermédiaires servent en effet à trois choses : faire disparaître l’argent, ne pas être pris, faire fructifier l’argent.

      [...]

      Enfin, l’argent « dissimulé » dans les paradis fiscaux n’y est pas : il est investi sur les grands marchés financiers internationaux pour qu’il puisse rapporter.

      Prenons l’exemple d’Apple. Bloomberg estime qu’entre 2012 et 2016, le gouvernement des Etats-Unis a versé 600 millions d’intérêts à Apple dont 22 % du matelas financier offshore est placé en titres de dette publique américaine.
      https://www.bloomberg.com/graphics/2016-apple-profits

      L’agence d’information américaine a également mis au jour le fait qu’avec 58 % de son trésor de guerre placé dans les obligations d’entreprises, Blaeburn Capital, la filiale financière de la société, est aujourd’hui le premier investisseur obligataire mondial !

      https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-05-04/apple-buys-more-company-debt-than-the-world-s-biggest-bond-funds

      On comprend bien à travers ce cas que lorsque l’on dit que l’argent est caché dans les paradis fiscaux, c’est que celui-ci y est officiellement enregistré mais il n’y reste pas : il est placé sur les grands marchés de dette publique et privé internationaux, grâce aux services rendus par les experts du droit et du chiffre.

    • Les p’tits papiers

      Après les « Panama Papers », voici donc les « Paradise Papers ». En attendant des révélations sur notre Caste nationale, et bien qu’il faille faire avec le tamis que le journal Le Monde et France-Inter jugeront utile d’imposer, notez dès à présent qu’un seuil a été franchi : là où les précédents mettaient en lumière des pratiques délictueuses d’évasion fiscale, les derniers en date se concentrent essentiellement sur « l’optimisation fiscale ».

      Terme générique véhiculé par la société bien pensante pour valoriser la légalisation de l’évasion fiscale. A moins que ce ne soit pour promouvoir l’évasion fiscale légalisée. Là où il y a deux ans encore les hommes (et femmes) de main politiques de ceux-là faisaient mine de dénoncer des pratiques individuelles répréhensibles, c’est aujourd’hui un effet de système qui est mis à jour. Il repose sur l’organisation méthodique de la soustraction au peuple d’une part sa richesse (8% !) pour engraisser les mieux lotis. La théorie du ruissellement ne saurait trouver de meilleur contre-exemple : les premiers de cordée si chers au Président Macron n’ont que faire de l’intérêt général. L’accumulation sans fin privatisée est leur seule quête et leurs dévoués dans les institutions sont leurs premiers gestionnaires de patrimoine.

      Depuis avril 2016 et les « Panama Papers », qu’est ce qui a concrètement été fait ? Les échanges automatiques d’informations bancaires se sont améliorés nous dit-on. Très bien. Et ? La principale mesure du gouvernement auquel appartenait le ministre de l’économie Macron a été d’augmenter les effectifs pour permettre la régularisation fiscale des émigrés fraudeurs qui, pris de peur et non de remords, souhaitaient revenir au pays. Pour le reste ? La France s’en remet encore et toujours à ce que pourrait impulser l’Union Européenne, comme si celle-ci n’avait pas à la tête de sa commission un certain Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre du Luxembourg qui, comme l’ont révélé les « Luxleaks », a organisé l’évasion fiscale à grande échelle vers ce pays.

      Seulement voilà. Plutôt que d’attendre faute de réelle volonté politique, la France pourrait et devrait agir. Elle le peut comme l’indiquait encore ce lundi sur France-Info le professeur d’économie à Berkeley Gabriel Zucman. Selon lui, la France pourrait, si elle le souhaitait, décider de taxer les multinationales sur leurs profits réalisés : « Ce qui est essentiel de comprendre, c’est qu’on peut taxer différemment les multinationales. On pourrait dire par exemple dire que si Apple fait 100 milliards de dollars de profit au niveau mondial et 10% de ces ventes en France, on peut considérer que 10 % de leurs profits, c’est-à-dire 10 milliards de dollars sont taxables en France et on appliquerait notre taux d’impôts sur les sociétés. Ça, c’est une réforme que la France pourrait faire demain toute seule et ça mettrait un terme à ce problème d’optimisation fiscale des multinationales qui coûte plus de 10 milliards d’euros par an à la France. Il y a un moment où il faut dire qu’on prend nos responsabilités et on réforme notre fiscalité, tout seul ».

      La volonté, la capacité, et la décision à agir, sont au cœur de l’interpellation du Président Macron par Jean-Luc Mélenchon ce lundi 6 novembre, sous la forme de propositions concrètes et susceptibles d’être immédiatement mises en œuvre pour lutter contre le pillage de la France : la fin du « verrou de Bercy » qui empêche le parquet d’engager une procédure à l’encontre d’un fraudeur fiscal sans l’accord du ministère ; la mise en place de l’impôt universel qui, comme le font les Etats-Unis d’Amérique, oblige les contribuables se déclarant à l’étranger à s’acquitter en France du différentiel avec notre régime fiscal ; l’interdiction pour les établissements bancaires d’exercer dans les paradis fiscaux ; la création du délit d’incitation à la fraude fiscale et à l’évasion fiscale ; l’interdiction d’exercer un mandat social pour les dirigeants de société qui ont exercé dans des paradis fiscaux.

      La communication et les belles paroles ça suffit ! Alors même que s’ouvre cette semaine la COP 23 qui devra prendre acte qu’est mort-né l’accord de Paris signé alors que M. Macron était ministre et tant vanté cet été quand il était déjà Président, il ne faudrait pas que M. Macron prolonge aussi son inaction depuis 18 mois pour ce qui concerne l’évasion fiscale, qu’elle soit illicite ou légalisée. Sauf à de témoin passif devenir complice.

      François Cocq

    • Cette action, symbolique et non violente, s’est déroulée dans le cadre d’une campagne de sensibilisation à l’évasion fiscale, initiée en amont de la COP 21 par le collectif des Faucheurs de chaises afin de démontrer que l’argent nécessaire pour lutter contre les déréglements climatiques existe : il est dans les paradis fiscaux !

      On estime à 1 000 milliards d’euros le coût annuel de l’évasion fiscale dans l’Union européenne. En France, ce sont 60 milliards d’euros qui échappent au budget public chaque année à cause de l’évasion fiscale, autant que le budget de l’Education Nationale !
      BNP-Paribas est une des principales organisatrices de l’évasion fiscale, pour ses riches clients et pour son propre compte. C’est la banque française qui détient le plus de filiales dans les paradis fiscaux. Elle vient d’ailleurs d’être condamnée pour ces pratiques par les autorités fiscales britanniques.

      Alors, qui vole qui ? Qui est le véritable délinquant dans cette affaire ?

      Nicole Briend, mère de famille et grand-mère, a été professeur de lettres, principale de collège, proviseure de lycée. Son souci a toujours été de transmettre des valeurs de solidarité, de respect, d’honnêteté. En tant que citoyenne responsable, elle a voulu signifier que la #désobéissance_civile devient un recours légitime quand les autorités, qui doivent veiller à l’intérêt général, répugnent à prendre les mesures pour lutter réellement contre l’évasion fiscale. Cet argent volé aux États, et donc aux citoyens, permettrait de financer la transition écologique, réduire la pauvreté, améliorer le « bien vivre » et le fonctionnement des services publics.

      Alors que les organisateurs de l’évasion fiscale jouissent d’une trop grande impunité, ce sont les lanceurs d’alerte et les militants dénonçant l’évasion fiscale qui sont inquiétés par la justice. Nous ne devons pas tolérer que des associations ou de trop nombreux citoyens soient poursuivis alors qu’ils agissent dans l’intérêt général.

      Nous appelons à être le plus nombreux possible le 6 février 2018 à 8h30 devant le tribunal de Carpentras !
      Débats, animations et hébergements sont prévus dès le lundi 5 février à partir de 18h

      Merci de faire circuler ce message.

    • À priori si c’est comme pour les #panama_papers les sources ne seront pas mises en ligne, il faudra compter sur les « 97 médias associés » pour enquêter et sortir les noms.

      Et Appleby est un cabinet d’avocats.

    • L’évasion fiscale est le produit de l’intelligence humaine

      On entend déjà les hauts cris : « L’évasion fiscale est en tout point légale ! », clament ses bénéficiaires. Les 350 milliards d’euros annuels de pertes fiscales pour l’ensemble du monde entier, les 120 milliards pour l’Union européenne, les 20 milliards perdus chaque année en France, ne sont pas le produit d’un vol selon la loi, mais d’une « optimisation », c’est-à-dire, pour appeler les choses par leur nom : le produit de l’intelligence humaine.

      Dont acte. Mais qu’est-ce que cela prouve ? Seulement que les bénéficiaires de l’évasion fiscale disposent des moyens pour soudoyer les détenteurs du pouvoir législatif afin que ceux-ci votent des lois redéfinissant le vol qu’ils commettent aux dépens de la communauté en « produit de l’intelligence humaine », parvenant même au passage – cerise sur le gateau ! – à se glisser un compliment. On n’est jamais si bien servi que par soi-même !

      « Panama Papers », « Paradise Papers », nous en sommes réduits à leur faire honte. Mais ils s’en moquent, car ils sont tout-puissants. Et surtout, sans vergogne.

      Source : Blog Paul Jorion

    • Pendant ce temps, Emmanuel Macron impose un budget national dans lequel les plus riches et les grandes banques sont gâtés. Au lieu de réguler sérieusement le secteur financier, le président et son parti leur laissent encore plus de marge pour s’adonner à des transferts de fonds. Ce budget a été voté en rejetant chaque piste que les élus de La France Insoumise ont proposé à la représentation nationale, bien avant que n’éclate ce nouveau scandale. Emmanuel Macron et son parti ont refusé de créer un délit d’incitation à la fraude fiscale – proposition de La France Insoumise. Emmanuel Macron et son parti ont refusé la suppression du « verrou de Bercy » qui protège les fraudeurs – proposition de La France Insoumise. Emmanuel Macron et son parti ont refusé d’interdire aux banques d’exercer dans les paradis fiscaux – proposition de La France Insoumise. Emmanuel Macron et son parti ont refusé d’interdire l’embauche d’administrateurs complices des paradis fiscaux – proposition de La France Insoumise. C’est à cause de l’inaction et de l’obstruction du gouvernement que les paradis fiscaux continuent à prospérer !

      Quelles sommes d’argent sont ainsi dissimulées ? D’après les calculs de Gabriel Zucman, l’économiste le plus en pointe sur le sujet, cela s’élève à 350 milliards par an au niveau mondial, dont 20 milliards au niveau de la France. Que représente cette somme pour notre pays ? De nombreux investissements auxquels se refuse le gouvernement ! Le contre-budget de la France insoumise nous le rappelle. Une récupération vigoureuse de la somme permettrait de lancer plusieurs chantiers proposés par notre mouvement. Une première année, 20 milliards financeraient le plan Négawatt de développement des énergies renouvelables. Une seconde année, l’ouverture de 500.000 places en crèche. La troisième, un chantier de construction de 200.000 logements publics et de rénovation générale des prisons, des tribunaux, des commissariats, des universités et des lycées. La quatrième, la mise en œuvre d’un grand Plan Handicap et la préparation 100.000 places en maisons de retraite. La cinquième, enfin, l’isolation thermique de 700.000 logements. Ces chiffres rappellent que notre avenir dépend de l’argent détourné : la transition écologique ou l’urgence sociale peuvent être financés, à condition que tout le monde participe selon ses ressources !

      20 milliards représentent cinquante fois le prix des APL diminuées par le gouvernement, ou vingt fois les contrats aidés supprimés. C’est donc aux super-riches de rendre l’argent au Trésor public et aux contribuables !

      Ce que nous coûte le paradis des riches


      https://lafranceinsoumise.fr/2017/11/06/coute-paradis-riches

  • Opinion: The game industry must face up to its gambling problem
    https://www.gamasutra.com/view/news/308232/Opinion_The_game_industry_must_face_up_to_its_gambling_problem.php

    Chickens have a way of coming home to roost in the tech industry—and gaming hasn’t been immune to the lawless, “that’s tomorrow’s problem” mentality that leads to one ballooning crisis of irresponsibility after another. Instead of getting out in front of a predictable problem and putting guardrails around it, the industry tends to let things explode before admitting anything is even remotely wrong.

    This was on my mind as I saw the latest debates about microtransactions and gambling swirl around. It’s all been discussed by popular gaming YouTubers like Jim Sterling and TotalBiscuit, as well as gaming journalists, the ESRB weighed in (with predictable cowardice), and it’s even been brought to the attention of the British government.

    That last bit should worry the industry. Its failure to self-regulate, to develop wide ranging ethical standards for the practice, will lead inevitably to the imposition of regulations from without. Gaming studios have, for the moment, been glorying in the grey area created by technological novelty, after all. Most people still don’t know or care what a “lootbox” is, much less regard its contents as in any way valuable.

    I welcome your article here, I’ve been one of the most outspoken critics of these tactics in the world community for some time. When I published “Monetizing Children” (https://www.gamasutra.com/blogs/RaminShokrizade/20130620/194429/Monetizing_Children.php) here on Gamasutra in mid 2013, it was the first article of its kind published anywhere. I believe that is because it was the ultimate taboo subject. Now more than 4 years later, it still is. That article caused me to be summoned to Panama for the ICPEN summit where international regulators met to decided how to protect children from a threat they still did not understand.

    USA regulators were a no show at the summit. Apple and Google were invited and declined. Disney did send a VP and when I presented slides of a Disney product made for young children that included a roulette wheel in the tutorial, the Disney exec ended up fleeing the summit before answering a single question from international regulators. She literally threw down her translator and went directly to the airport as regulators were attempting to question her.

    Even as governments in Asia attempt to regulate gacha boxes, many of the largest Western gaming companies feel themselves too big to regulate and do their best to avoid compliance. When China mandated the exposure of gacha box potential drops and their odds, instead of complying Activision Blizzard responded by changing the method that the random reward was deployed in Overwatch ever so slightly in an effort to avoid the letter of the law but not the effect. When a Blizzard business intelligence exec asked me my opinion about the monetization system for Overwatch earlier this year, i told him it was not in the interests of consumers to not comply, and that challenging the Chinese government would not be in the interests of the company long term. He just smiled and shrugged.

    And yes of course the ESRB is going to avoid regulating America’s industry. That’s what they do. But when other countries do act to protect their citizens, the result is a patchwork of global regulation that is very complex for Western game developers to navigate. So ultimately they will be forced to comply with the stricter regulations as that’s easier than having a different product in every country.

  • Malte : une blogueuse qui accusait le gouvernement de corruption tuée par une bombe - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/malte-une-blogueuse-qui-accusait-le-gouvernement-de-corruption-tuee-par-une

    Elle était une figure de l’opposition au pouvoir. Une blogueuse maltaise, Daphne Caruana Galizia, à l’origine d’accusations de corruption qui avaient provoqué des élections anticipées en juin dernier, a été tuée ce lundi par une bombe placée sous sa voiture, a annoncé le Premier ministre maltais, Joseph Muscat.

    #L'information_veut_être_libre

  • Large Containership Breaks Moorings, Blocks Shipping Channel in Durban - PHOTOS – gCaptain
    http://gcaptain.com/large-containership-breaks-moorings-blocks-shipping-channel-in-durban-phot

    A large MSC containership to broke free from its moorings Tuesday at the port of Durban, South Africa as a powerful storm swept through the area, blowing the ship across the harbor before blocking the entrance to the port.

    Photos show the Panama-flagged MSC Ines in a precarious position at the mouth of the harbor as tugs try to corral the 348-meter containership. (We added a video at the bottom)
    […]
    Elsewhere in Durban, the strong winds knocked over a stack of 40-foot shipping containers. Another container landed on car, killing one person and injuring another, according to Netcare 911.

  • Le Parlement met la pression sur la protection des lanceurs d’alerte – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/economie/news/le-parlement-met-la-pression-sur-la-protection-des-lanceurs-dalerte

    Enfin, la création d’une autorité indépendante européenne pourrait permettre d’écarter les fausses alertes, qui sont nombreuses et discréditent les véritables signalements. Cette institution pourrait avoir des agences dans chacun des pays de l’UE, ainsi qu’une coordination centrale au niveau de l’UE.

    Un des seuls points d’achoppement demeure la question de la divulgation d’information à la presse. Ces dernières années, les révélations sur les scandales d’évasion comme les Panama Papers ou des LuxLeaks ont éclaté par le biais des médias.
    Une autorité européenne pour protéger les lanceurs d’alerte ?

    Alors que la protection des lanceurs d’alerte est en passe d’être adoptée définitivement en France, la question progresse à Bruxelles.

    Mais pour l’heure, le PPE est opposé à la possibilité d’inclure dans la protection des lanceurs d’alerte les révélations faites à la presse. Le point devra être tranché lors de l’adoption du rapport en session plénière, prévue le 23 octobre.

    Deux points qui m’ont plutôt l’air d’être de nature à plus efficacement éliminer les gêneurs… #lanceurs_d'alerte

  • Îles Vierges, Panama, jardins secrets, « choses privées » et paradis des riches.

    Pendant qu’il traquait les plus grands criminels de la planète, le premier procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, a détenu des sociétés offshore implantées au Panama et dans les îles Vierges britanniques, deux des plus opaques paradis fiscaux au monde, selon des documents obtenus par Mediapart et analysés par l’European Investigative Collaborations (EIC).

    https://www.mediapart.fr/journal/international/290917/ocampo-mon-salaire-netait-pas-suffisant

    #Cour_pénale_internationale #CPI #Ocampo #offshore #Panama #îles_Vierges #paradis_fiscaux

  • Les entreprises belges ont envoyé plus de 221 milliards vers des paradis fiscaux en 2016 - RTBF avec Belga - 14 Aout 2017 -

    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-entreprises-belges-ont-envoyes-plus-de-221-milliards-vers-des-paradi

    L’an dernier, 853 entreprises belges ont envoyé plus de 221 milliards d’euros vers des paradis fiscaux, selon Le Soir de lundi, qui cite des statistiques du SPF Finances relatives aux déclarations de paiement vers ces destinations. La loi fiscale belge impose en effet une obligation à toutes les sociétés de déclarer de telles transactions dès lors qu’elles versent plus de 100 000 euros par an sur des comptes bancaires ou à des personnes domiciliées dans ces Etats ’blacklistés’.

    Parmi ces paradis fiscaux figurent Monaco, les îles Vierges britanniques, les Bermudes ou les îles Caïmans. Toutes ces destinations sont considérées par la Belgique comme des Etats « à fiscalité inexistante ou peu élevée », explique Le Soir.

    Autant que l’épargne de tous les Belges réunis
    L’an dernier, ce sont 853 sociétés qui ont indiqué avoir opéré des versements vers les pays de la liste noire. Et ce pour un montant total de 221,3 milliards d’euros, soit une moyenne de 260 millions par société. C’est presque autant que l’épargne de l’ensemble des Belges (262 milliards).

    Dans le top 5 des destinations préférées des entreprises belges, on trouve notamment les Bermudes.

    Singapour, Panama et Hong Kong ne figurent pas sur la liste noire belge - alors qu’ils devraient en faire partie au vu de la loi actuelle, relève Le Soir. Le Luxembourg est, quant à lui, redevenu « fréquentable » en 2016.

    #Fraude_fiscale #Fraude_légale #Paradis_fiscaux #Belgique #entreprises #fiscalité #union_européenne #crise #déficit #fausse_dette #impôts


    • Cet album de Silmarils que j’ai beaucoup écouté à sa sortie, en 2000, souvent bourré ou entre 2 cuites. En le réécoutant aujourd’hui, il me fout encore les boules, en particulier ce morceau : https://www.youtube.com/watch?v=y-bxYJY9qBk

      Mais à écouter dans son intégralité et de préférence dans l’ordre tant il est le reflet ( fenêtre ) sur ces dérapage de #winners
      https://www.discogs.com/fr/Silmarils-Vegas-76/release/1611461
      https://www.youtube.com/watch?v=Cyr0-a6_IQc&list=PLcF-L2OhzFePLEGYvQSsI8PaV5bREKDJ7&index=47

    • L’argent donné aux 1 % c’est donc pour les paradis fiscaux.
      L’argent des 99 % sert à faire tourner le pays, et son économie, et les néo libéraux au pouvoir veulent en faire diminuer la part.

      Une récession ça s’organise.
      Rien de tel que la sécheresse des statistiques pour le prouver, en Belgique, en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Autriche et ailleurs.

    • à ce propos @bce_106_6 voir l’édito de Serge Halimi
      Le leurre des 99% @mdiplo août 2017

      À 100 °C, l’eau bout, c’est certain. Mais mieux vaut ne pas attendre que la vie des sociétés se plie aux lois de la physique. Certes, 1% de la population s’attribue la majorité des richesses produites sur Terre ; cela ne fait pas pour autant des 99 % qui restent un groupe social solidaire, encore moins une force politique en ébullition.

      En 2011, le mouvement Occupy Wall Street s’est construit autour d’une idée, d’un slogan : « Nous avons en commun d’être les 99 % qui ne tolèrent plus l’avidité et la corruption des 1 % restants. » Diverses études venaient d’établir que la quasi-totalité des gains de la reprise économique avaient profité aux 1 % d’Américains les plus riches. Ce ne fut ni une aberration historique ni une particularité nationale. Un peu partout, un tel résultat n’a cessé d’être conforté par des politiques gouvernementales. Les projets fiscaux du président français #Emmanuel_Macron, par exemple, auront pour principaux bénéficiaires « les 280 000 ménages les plus riches, le dernier centile (...) dont le patrimoine est surtout constitué de placements financiers et de parts d’entreprise (1) ».

      Est-ce à dire que l’ensemble des autres auraient tant en commun qu’ils pourraient fédérer leurs énergies pour renverser l’ordre établi ? Quand, à défaut d’être soi-même milliardaire, on appartient à la catégorie des privilégiés, il est réconfortant de s’en extraire en fantasmant qu’on relève du même bloc social que les prolétaires. Mais les 99 % mêlent indistinctement les damnés de la terre et une couche moyenne supérieure, assez épaisse, de médecins, d’universitaires, de journalistes, de militaires, de cadres supérieurs, de publicitaires, de hauts fonctionnaires sans qui la domination des 1 % ne résisterait pas plus de quarante-huit heures. Réunir des choux-fleurs et des cerfs-volants dans le grand sac des 99 % rappelle un peu le mythe fondateur américain qui prétend, lui, que tout le monde, peu ou prou, appartient à la classe moyenne, que chacun ou presque est déjà riche ou va le devenir (2).

      Or, si l’union fait la force, la cohésion aussi… L’histoire nous a appris que les grands moments de communion, d’unanimisme ne durent pas longtemps. Février 1848, la fraternité, Lamartine, ces barricades défendues indistinctement par des ouvriers et des bourgeois débouchèrent quelques semaines plus tard sur l’affrontement meurtrier qui les opposa lors des « journées de juin » (3). Construire une alliance est déjà difficile, y compris entre deux mouvements progressistes d’un même pays. Imaginer un projet commun, une force politique durable sur une base aussi indifférenciée que « l’humanité moins l’oligarchie » relève au mieux de l’utopie, au pis de la volonté de ne pas choisir, de ne pas trancher. Et, finalement, revient à ne pas faire grand-chose, à moins de ne se consacrer qu’à des droits consensuels, à la maltraitance des enfants et aux accidents de la route.

      Pour tout le reste, 99 %, c’est trop.

      Serge Halimi

      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/HALIMI/57816
      #éditorial
      la 1ère note : Anne de Guigné « Les mesures fiscales de Macron profiteront d’abord aux français les plus riches » _Le Figaro , Paris, le 12 juillet 2017._
      La dessus le clan Dassault sait déjà combien il va profiter.

  • El tren bioceánico que conectará a Sudamérica › Mundo › Granma - Órgano oficial del PCC
    http://www.granma.cu/mundo/2017-08-08/el-tren-bioceanico-que-conectara-a-sudamerica-08-08-2017-20-08-12

    El Canal de Panamá del siglo XXI es un ferrocarril
    Bautizado por Evo Morales como el Canal de Panamá del siglo XXI, el tren bioceánico que prevé construir Bolivia, enlazará al Atlántico y al Pacífico: con punto de partida en el puerto de Santos (Brasil), surcará territorio boliviano y llegará hasta Ilo (Perú), para un recorrido de 3 700 kilómetros.

    Este megaproyecto de la ingeniería civil podrá favorecer a más de la mitad de los países sudamericanos. Entre ellos, el Estado Plurinacional y Paraguay, ante su circunstancia de carecer de litoral, obtendrían notables beneficios.

  • Du saumon transgénique est maintenant vendu au pays, sans étiquetage Le Devoir - Annabelle Caillou - 8 août 2017

    Les Canadiens risquent désormais de trouver, sans même le savoir, du saumon transgénique dans leur assiette, une première dans le monde. Des groupes écologiques et acteurs de l’industrie alimentaire au Québec s’inquiètent et demandent l’étiquetage obligatoire des OGM.

    « Le premier animal génétiquement modifié arrive sur le marché, et les consommateurs du Québec et du Canada deviendront, à leur insu, les premiers cobayes », se désole Thibault Rehn, coordonnateur de l’organisme Vigilance OGM, soulignant l’urgence d’adopter des règles en matière d’étiquetage.


    Autorisée par le gouvernement canadien en mai 2016 à commercialiser ce poisson transgénique à travers le pays, la compagnie AquaBounty Technologies a vendu récemment ses premiers filets de saumon, « environ cinq tonnes ». L’entreprise en a fait l’annonce par voie de communiqué vendredi, sans pour autant préciser le nom des premiers acheteurs.

    Le poisson en question, nommé l’AquAdvantage, est un saumon de l’Atlantique auquel un gène du saumon Chinook a été ajouté dans le but d’accélérer sa croissance. Il peut ainsi atteindre sa taille adulte au bout de 16 à 18 mois, au lieu de 30 mois initialement. Élevé à l’heure actuelle au Panama, il pourrait être produit directement depuis l’Île-du-Prince-Édouard, d’après AquaBounty Technologies.

    . . . . . . . . .

    « C’est un test ; s’ils voient que le saumon modifié est accepté socialement au Canada, d’autres compagnies vont arriver sur le marché », ajoute-t-il. Des compagnies pourraient même être tentées d’aller encore plus loin en modifiant d’autres espèces animales, croit de son côté M. Charlebois.

    http://www.ledevoir.com/societe/consommation/505197/saumon-ogm
    #ogm #saumon #transgénique #cobaye #Canada #Quebec #aquaBounty #aquAdvantage

  • Si vous voulez savoir ce qu’une partie de l’équipe de @wereport est en train de faire en #Bosnie-Herzégovine... soit @albertocampiphoto @daphne et @marty...

    Suivez ce site web :
    http://www.sur-les-pas-d-albert-londres.fr

    Sarajevo, Jour 1

    Arrivés hier en soirée, nous avons vu la ville à travers les vitres de notre bus. Très vite, #Sarajevo nous a imposé son histoire. Sur la plupart des bâtiments d’habitation, on a pu constater des impacts de balle, pour une majorité, recouvert d’un ciment faussant la réalité.


    http://www.sur-les-pas-d-albert-londres.fr/sarajevo-jour-1

    Le carnet de l’itinérance – Chapitre 1

    Emdé nous gratifie de ses talents de croqueur sur le vif tout au long de notre séjour en Bosnie Herzégovine. Voici une première salve de dessins inspirée de l’instant présent.


    http://www.sur-les-pas-d-albert-londres.fr/le-carnet-de-litinerance-chapitre-1

    cc @fil @reka @odilon

  • #Espagne : la chute du chef du #parquet_anticorruption
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150617/espagne-la-chute-du-chef-du-parquet-anticorruption

    Le procureur #manuel_moix possède le quart d’une société offshore domiciliée au Panama. Également mis en cause pour obstruction à la justice, il a présenté sa démission le 1er juin, à la suite des révélations d’infoLibre, le partenaire espagnol de Mediapart.

    #International #Corruption #ignacio_gonzález #infoLibre #Panama_papers #paradis_fiscaux #PP

  • Le WWF accusé de protéger les chasseurs de trophées en Afrique
    https://reporterre.net/Le-WWF-accuse-de-proteger-les-chasseurs-de-trophees-en-Afrique


    #viandard #hypocrite

    Ce qui préoccupe Survival est la manière dont les peuples autochtones sont traités dans les zones soi-disant protégées — d’autant plus qu’ils étaient les premiers occupants de ces territoires. Si Flack s’est trouvé mêlé à la campagne que mène Survival pour faire cesser le financement de violations des droits de l’homme par le WWF, c’est parce qu’il avait tué un éléphant sur des terres volées aux « Pygmées » baka. En versant 45.000 dollars à la compagnie Mayo Oldiri, enregistrée au Panama, Flack a pu, selon ses dires, participer à la « dernière grande aventure africaine ». Pendant ce temps-là, les chasseurs-cueilleurs baka sont non seulement frappés d’une interdiction quasi totale de chasser dans les zones protégées pour nourrir leurs familles, mais sont également fréquemment harcelés, frappés et torturés par des patrouilles soutenues par les opérateurs de chasse sportive et le WWF.

    • En un siècle, presque rien n’a changé dans le domaine de la conservation en Afrique. Les blancs peuvent chasser, les Africains qui chassent pour leur subsistance, non. Qu’ils s’y risquent ou non, ces derniers sont expulsés, frappés et traités de « braconniers ». En réalité, ce ciblage des chasseurs autochtones détourne l’attention loin des vrais braconniers, qui collaborent en général avec des fonctionnaires eux-mêmes soutenus par des subventions pour la protection de la nature — en réalité de l’argent donné par des gens qui se font tout simplement arnaquer.

      #coloniaux

  • 20 ans de mutations des routes maritimes en 4 pages — Géoconfluences

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/20-ans-mutations-routes-maritimes

    L’ISEMAR, Institut supérieur d’économie maritime, situé à Nantes et Saint-Nazaire, a publié en mai 2017 une note de synthèse de 4 pages revenant sur l’évolution du commerce maritime mondial depuis la fin des années 1990 : « 20 ans de mutations des routes maritimes » (pdf).

    Le document, très synthétique par sa nature, comporte 6 paragraphes dont nous vous livrons les titres et l’idée générale :

    – Une petite histoire des routes maritimes : géohistoire du transport maritime de marchandises à partir du XVe siècle.
    – Les routes de la globalisation : Le basculement des flux commerciaux vers l’Asie à partir des années 1990, et la conteneurisation, témoignent d’une multipolarité croissante. Les échanges « Sud–Sud » se développent au cours des deux dernières décennies.
    – L’Égypte et son canal : Malgré les efforts égyptiens pour rester un passage obligé, en particulier sur les routes pétrolières et notamment par l’augmentation du gabarit du Canal de Suez, la piraterie dans la région et la diversification des sources d’approvisionnement pétrolier ont généré de nouvelles routes contournant l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance.
    – Un nouveau canal de Panama : Les travaux d’agrandissement achevés en 2016 ont permis de faire descendre la part de la flotte mondiale ayant un format supérieur à celui de Panama de 55 % à 21 %.
    – Vers une thrombose à Malacca : Le détroit crucial pour le Japon l’est devenu aussi pour la Chine, et l’ensemble des États de la région ont réussi à endiguer l’explosion de la piraterie survenue dans les années 2000. Un sixième du transport maritime mondial transite par le tout petit passage du détroit de Philips, face à Singapour.
    – Attention médiatique pour la route arctique : À partir des années 2010, l’intérêt pour les routes arctiques a été très médiatisé mais les volumes concernés sont pour l’instant très faibles.

    #transport_maritime #mer #transport

  • Scandale après scandale, l’Europe reste aveugle aux #paradis_fiscaux
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090617/scandale-apres-scandale-l-europe-reste-aveugle-aux-paradis-fiscaux

    Les révélations des #Malta_Files, publiées par Mediapart et l’EIC, ont été accueillies avec un silence gêné, en France et partout en #europe. Malgré la multiplication des scandales, il manque encore une réelle volonté politique pour lutter contre les paradis fiscaux, y compris ceux qui prospèrent au cœur de l’Europe – présidée par #Malte ce semestre.

    #International #Emmanuel_Macron #évasion_fiscale #Joseph_Muscat #multinationales #union_européenne

  • Saudi, UAE ports bar ships flying Qatari flag after ties cut | Reuters
    http://in.reuters.com/article/gulf-qatar-shipping-idINKBN18W21S

    Ports in Saudi Arabia and the United Arab Emirates’ barred ships flying Qatari flags after the two countries broke off diplomatic ties with Doha, in a move that raised fears of disruption to oil and gas shipments from the Gulf OPEC member.

    The Saudi Ports Authority has notified shipping agents not to accept vessels flying Qatari flags or ships owned by Qatari companies or individuals, it said on its Twitter account on Monday, adding that Qatari goods would not be allowed to be unloaded in Saudi ports.

    Vessels flying the flag of Qatar or vessels destined to or arriving from Qatar ports are not allowed to call on the Port of Fujairah or Fujairah Offshore Anchorage regardless of the nature of their call until further notice,” authorities in Fujairah, an emirate in the UAE and regional bunkering hub, said in a notice seen by Reuters.

    #nuit_torride

    On voit mal comment les troupes qataries pourraient continuer à combattre au Yémen au côté de leurs ex-alliés. Incidents à venir ?

    • Pour mémoire, il y a tout juste un an

      L’italien Fincantieri souffle à DCNS un mégacontrat au Qatar
      https://www.lesechos.fr/16/06/2016/lesechos.fr/0211037913804_l-italien-fincantieri-souffle-a-dcns-un-megacontrat-au-qatar.

      Rude déception pour DCNS qui perd la partie contre son rival italien Fincantieri au Qatar. Les chantiers navals italiens livreront quatre corvettes, deux patrouilleurs et un vaisseau amphibie pour une valeur de 4 milliards d’euros à l’émirat. Le forcing mené par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors du Salon naval Dimdex qui se tenait à Doha fin mars a été vain. De même qu’un dernier effort consenti récemment par DCNS dans une nouvelle offre. Le Qatar et le groupe Fincantieri ont signé, jeudi 16 juin à Rome, un contrat préliminaire.

      Baptisé « Protector », le contrat totalise près de 5 milliards d’euros en incluant l’armement. Le groupe européen MBDA devrait fournir pour près de 1 milliard d’euros de missiles, notamment des Aster 30. Selex-ES (groupe Leonardo) livrera les radars antiaériens, une part qui pèse environ 800 millions d’euros. Les navires seront construits en Ligurie dans les chantiers de Riva Trigoso et Muggiano à partir de 2018, assurant six années de travail.

      L’Italie va construire la nouvelle flotte du Qatar | Mer et Marine
      https://www.meretmarine.com/fr/content/litalie-va-construire-la-nouvelle-flotte-du-qatar

      Des corvettes lourdement armées
      Le Qatar a donc opté pour quatre corvettes, dont on sait seulement qu’elles mesureront plus de 100 mètres. Aucune image ou détail n’a été communiqué. Par conséquent, on ne sait pas s’il s’agit d’une version musclée de la corvette Abu Dhabi (88 mètres, 1600 tonnes), livrée en janvier 2013 par Fincantieri aux Emirats Arabes Unis et qui a été conçue sur la base des OPV italiens du type Cigala Fulgosi. Ou bien un nouveau design, peut être inspiré des sept futurs PPA (Pattugliatore Polivalente d’Altura) de 132 mètres et 4500 tonnes commandés par la marine italienne. Il s’agira dans tous les cas d’une véritable plateforme de combat, compacte mais fortement armée, avec en particulier des systèmes fournis par MBDA.

  • Ancien chef des forces armées, qui exerça de facto le pouvoir au #Panamá pendant six ans, #Manuel_Noriega est décédé le 29 mai. Il incarnait le parfait exemple de l’officier opportuniste, successivement soutenu puis renversé par Washington. Collaborant tantôt avec la #CIA (pour lutter contre les mouvements de gauche en Amérique centrale), tantôt avec #Fidel_Castro, tantôt avec les cartels colombiens de la drogue, il perdit le pouvoir en 1989, suite à une intervention militaire américaine. Selon Jean-Michel Caroit, cette opération, baptisée « Juste Cause », n’avait pas simplement pour but de se débarrasser d’un allié devenu indésirable : elle visait avant tout à conserver le contrôle du canal de Panamá, point de passage ô combien stratégique pour les États-Unis.

    À Panamá, de « justes causes » toujours en attente de solution… (janvier 1991) https://www.monde-diplomatique.fr/1991/01/CAROIT/10076 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/68497 via Le Monde diplomatique

  • Décès de Zbigniew Brzezinski, voix influente de la politique étrangère américaine
    https://www.crashdebug.fr/international/13637-deces-de-zbigniew-brzezinski-voix-influente-de-la-politique-etrange

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain Jimmy Carter, le 29 avril

    2014 à Washington ( AFP/Archives / MANDEL NGAN )

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter au tournant des années 80 et grande figure de la politique étrangère américaine, est décédé à l’âge de 89 ans.

    Dans un communiqué, Jimmy Carter a salué le "rôle essentiel" joué par M. Brzezinski dans toutes les grandes décisions de politique étrangère de son mandat.

    M. Carter cite notamment "la normalisation des relations avec la Chine", la signature du traité SALT II limitant la course aux armements nucléaires avec l’Union soviétique, la négociation des accords de paix israélo-égyptien de Camp David, ou le traité redonnant à Panama le (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • « Société générale : la finance me traque »
    Attaqué en diffamation par la Société Générale, Mélenchon convoqué par la justice le 26 juin
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/24/attaque-en-diffamation-par-la-societe-generale-melenchon-convoq_a_221

    Quand une grande banque traîne un ancien candidat à l’élection présidentielle devant les tribunaux. En avril 2016, le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon avait vivement critiqué la Société Générale dont le nom était cité dans l’affaire dite des Panama Papers. A l’époque, l’eurodéputé avait estimé que l’établissement devrait être placé « sous tutelle », accusant notamment son PDG Frédéric Oudéa d’avoir menti sous serment devant les parlementaires. Ce à quoi la banque avait promis de donner des suites judiciaires. Elle a tenu parole.

    Communiqué du 24 mai 2017.

    En pleine campagne pour les élections législatives, je reçois une convocation d’un juge faisant suite à une plainte déposée contre moi par la banque Société générale.

    La banque Société générale me poursuit en diffamation pour avoir pointé sa responsabilité dans le scandale d’évasion fiscale des Panama Papers il y a un an. J’avais alors qualifié ses dirigeants de menteurs et demandé qu’ils soient châtiés pour avoir menti devant une commission d’enquête parlementaire.

    La finance sait que nous sommes ses ennemis irréductibles. Ceux qui mentent devant une commission d’enquête parlementaire et agissent depuis les paradis fiscaux se croient tout permis. Ils veulent instrumentaliser la justice pour intimider ceux qui leur résistent et parlent clair à leur sujet. La finance pense que la présidence Macron crée un environnement favorable pour organiser la chasse à ses opposants. Je me place donc sous la protection des électeurs.

    Je me rendrai à la convocation du juge le 26 juin comme n’importe quel citoyen le fait en pareil cas sauf madame Le Pen.

    En votant le 11 juin pour les candidats de la France insoumise, les Français voteront pour mettre au pas la finance et éradiquer la fraude et l’évasion fiscales. Ce ne sont pas les lanceurs d’alertes qui doivent être poursuivis mais les fraudeurs et leurs amis banquiers.

    Soutien affiché de Jérôme Kerviel et détracteur irréductible de la Société Générale, Jean-Luc Mélenchon cogne fort tout en affirmant se placer « sous la protection des électeurs ».

    #évasion_fiscale #lanceur_d'alerte #La_finance_contre_attaque

    • Juncker auditionné sur les Panama Papers : « Ne pas juger ma crédibilité sur le passé »
      http://www.lequotidien.lu/international/juncker-auditionne-sur-les-panama-papers-ne-pas-juger-ma-credibilite-sur

      Jean-Claude Juncker a répondu aux députés européens durant une heure et demi, ce mardi après-midi à Bruxelles.
      Soumis ce mardi après-midi au feu des questions des eurodéputés de la commission d’enquête sur les Panama Papers, Jean-Claude Juncker a souvent botté en touche et juré son ignorance passée – voire sa « négligence » – quant à l’ampleur des pratiques d’évasion fiscale via le Luxembourg.

      Du passé faisons table rase. Comme il l’avait fait après l’affaire LuxLeaks, Jean-Claude Juncker s’est surtout obstiné à mettre en avant les réformes impulsées depuis deux ans par sa Commission, plutôt que de répondre sur sa responsabilité passée en tant qu’ancien Premier ministre et ministre des Finances du Grand-Duché. Reprenant ainsi la même ligne de défense que celle de l’actuel gouvernement luxembourgeois.

      Sélectif dans les questions appelant une réponse – certaines « seront envoyées par écrit » -, Jean-Claude Juncker s’est défendu d’être « schizophrène » de par son nouvel habit de chevalier de la justice fiscale : « Je suis en faveur de la concurrence fiscale (ndlr : au sein de l’UE), mais elle doit être équitable et ne l’a pas toujours été », a-t-il déclaré, concédant seulement à demi-mots avoir peut-être « négligé cette dimension » dans le passé.

      Pour la deuxième fois, Jean-Claude Juncker était invité à s’exprimer devant une commission parlementaire sur les initiatives de sa Commission pour lutter contre l’évasion fiscale, mais aussi sur sa politique en la matière lorsqu’il était Premier ministre du Luxembourg, entre 1995 et 2013.

      « Une véritable révolution »

      Dix-neuf députés européens de la commission PANA ont pu le cuisiner à tour de rôle durant une heure et demie. Face à des questions précises et souvent virulentes, notamment sur le rôle actif de la place financière luxembourgeoise dans l’établissement de sociétés offshore, Jean-Claude Juncker est souvent resté vague et un brin arrogant, balayant critiques et accusations, fidèle à son attitude depuis la révélation du scandale LuxLeaks qui avait coïncidé avec sa nomination à la tête de l’exécutif européen en novembre 2014.