country:pologne

  • Liste commémoration 2018
    Avec l’histoire de Maurras je découvre ces listes et je me demande aussi combien de femmes sont présentes dans ces listes.

    https://francearchives.fr/commemo/recueil-2018

    418

    Avènement de Théodoric Ier
    Accession de saint Germain au trône épiscopal d’Auxerre

    918

    Baudouin II, comte de Flandre
    Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine

    1118

    Bertrade de Montfort - Parmi les reines de France, rares sont celles à avoir laissé une aussi mauvaise réputation que Bertrade de Montfort, maîtresse puis épouse de Philippe Ier. Les chroniqueurs la dépeignent comme ambitieuse, perverse et manipulatrice (...)
    la fiche wikipédia est moins à charge : est successivement, par ses différents mariages, comtesse d’Anjou et reine des Francs. Elle était fille de Simon Ier, seigneur de Montfort, et d’Agnès d’Évreux.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrade_de_Montfort

    1218

    Fondation des Sables-d’Olonne
    Simon de Montfort

    1268

    Rédaction du Livre des métiers d’Étienne Boileau

    1318

    Fin de la réforme territoriale de Jean XXII

    1418

    Bernard VII d’Armagnac
    Repli à Bourges du Dauphin

    1468

    Jean de Dunois, bâtard d’Orléans
    Signature du traité de Péronne

    1568

    Destruction de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans

    1618

    Barbe Acarie - Animatrice d’un cercle religieux, elle introduit en France l’ordre des Carmes déchaux. Après la mort de son mari, elle entre au Carmel sous le nom de Marie de l’Incarnation. Grande mystique, elle est la première stigmatisée française officiellement reconnue.

    Guillaume Couture
    Roger de Bussy-Rabutin
    Nicolas François Blondel
    François Pierre de La Varenne

    1668

    Marquise Thérèse de Gorla, dite Mlle Du Parc - est une comédienne française née en 1633 et morte à Paris le 11 décembre 1668. Elle fit partie de la troupe de Molière de 1653 à 1667, avant de passer à l’Hôtel de Bourgogne, où elle créa le rôle-titre de la tragédie de Jean Racine Andromaque.

    Jean Gilles
    François Couperin
    Henri François d’Aguesseau
    Début de la publication des Fables de La Fontaine
    Création de L’Avare

    1718

    Guy Crescent Fagon
    Philippe de La Hire
    Élie Fréron
    Fondation de La Nouvelle-Orléans

    1768

    Charles Cressent
    Marie Leczinska - est une aristocrateNote 2 polonaise, fille du roi de Pologne (1704 – 1709) Stanislas Leszczynski, reine de France par son mariage avec Louis XV en 1725. De par son fils le dauphin Louis, qui épousa Marie-Josèphe de Saxe, elle est la grand-mère des trois derniers rois de France 1, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

    Elle est la dernière reine de France à mourir avec sa couronne. Pieuse et généreuse, elle fut une figure effacée de la cour de Versailles de par l’importance des maîtresses de son mari, en particulier la marquise de Pompadour.

    François Joseph Bosio
    Jean-Baptiste Joseph Fourier
    Charlotte Corday - est une personnalité de la Révolution française, célèbre pour avoir assassiné Jean-Paul Marat le 13 juillet 1793.

    Louis Charles Antoine Desaix
    François René de Chateaubriand
    Arrivée de Bougainville en Polynésie
    Cession à la France de la souveraineté sur la Corse

    1818

    Anne Vallayer-Coster - Le 18 février 1818, mourait à Paris, rue Coq-Héron, la première femme artiste à s’être distinguée publiquement en France par son art, plus de dix ans avant ses consoeurs Vigée Le Brun et Labille-Guiard

    François Joseph Bélanger
    Gaspard Monge
    Cham
    Marius Petipa
    Henri Sainte-Claire Deville
    Charles Gounod
    Charles Marie Leconte de Lisle
    Ivan Tourgueniev
    Élection de Guillaume Guillon-Lethière à l’Académie des beaux-arts
    Promulgation d’une loi interdisant la traite négrière

    Création de la Caisse d’épargne et de prévoyance
    Rétablissement de la statue d’Henri IV sur le Pont-Neuf

    1868

    Léon Foucault
    Jacques Boucher de Perthes
    Alain
    Gaston Leroux
    Paul Claudel
    Théodore Botrel
    Alexandra David-Néel - est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste de nationalités française et belge.

    Édouard Vuillard
    Gustave Auguste Ferrié
    Francis Jammes
    Création de La Lanterne
    Fondation de l’École pratique des hautes études (EPHE)
    Construction de la nouvelle salle de lecture de la Bibliothèque impériale

    1918

    Bataille de Reims et offensive alliée des Cent Jours
    Lancement de l’offensive du Printemps
    Paul Vidal de La Blache
    Claude Debussy
    Robert Escarpit
    Émile Reynaud
    Guillaume Apollinaire
    René Rémond
    Edmond Rostand
    Patachou
    Jean Degottex
    Maurice Druon
    Louis Althusser
    André Bazin
    Louise de Bettignies - est une agente secrete française qui espionna, sous le pseudonyme d’Alice Dubois, pour le compte de l’armée britannique durant la Première Guerre mondiale.

    Joost Van Vollenhoven
    Proclamation de l’armistice de 1918
    Nomination de Foch à la tête des armées alliées
    Roland Garros
    Épidémie de grippe espagnole

    1968

    Diffusion du premier épisode des Shadoks
    Tsuguharu Foujita
    Sortie de Baisers volés de François Truffaut
    Incendie du château de Hautefort
    Publication de Belle du Seigneur d’Albert Cohen
    Première greffe cardiaque en Europe
    Léopold Survage
    Mai 68
    Élection de Pierre Emmanuel à l’Académie française
    Premier lancement de la fusée Véronique depuis la base de Kourou
    Ouverture des Xes Jeux olympiques d’hiver
    Charles Münch
    Marcel Duchamp
    Kees Van Dongen
    Jean Paulhan
    Cassandre
    Jacques Chardonne
    Attribution du prix Nobel de la paix à René Cassin
    Joseph Peyré

    Autres commémorations nationales

    1618

    Simon Arnauld de Pomponne

    1668

    Traité d’Aix-la-Chapelle
    Publication des Maladies des femmes grosses et accouchées

    1718

    Claude Henri Watelet
    Début de la construction de l’hôtel d’Évreux

    1768

    Michel Blavet
    Jean Lefebvre de Cheverus
    Jean-Baptiste Bessières

    1818

    Découverte de l’eau oxygénée
    Découverte de la strychnine

    1868

    Promulgation de la loi portant création des caisses d’assurances décès et accident du travail
    Jane Avril - fut une des danseuses les plus célèbres du Moulin Rouge où elle était surnommée « Jane la Folle » ou « La Mélinite ».

    André Suarès
    Invention de la pile électrique
    Promulgation de la loi portant réforme du droit des incapables majeurs

    1918

    Lili Boulanger - est une compositrice française.
    Gérard Souzay
    Création du service de comptes courants et de chèques postaux
    Premier combat de chars motorisés
    Entrée des troupes alliées dans Strasbourg
    Parution de Bécassine mobilisée
    Renée Faure - est une actrice française.

    1968

    Inauguration du port de Fos-sur-Mer
    Lucienne Dhotelle, dite la Môme Moineau - est une chanteuse française des années 1920.

    J’ai compté 12 femmes et 1 événement en lien spécifique aux femmes ( Publication des Maladies des femmes grosses et accouchées ) ce qui fait 13 entrées sur 160 et 83 hommes nommés.

    #historicisation #femmes #histoire

  • Les Européens se partagent les sièges parlementaires britanniques
    http://www.rts.ch/info/mobile/9274905-les-europeens-se-partagent-les-sieges-parlementaires-britanniques.html

    Le Parlement européen a commencé mardi à répartir les sièges qui seront laissés vacants par le départ de la Grande-Bretagne, prévu en 2019.

    Les principaux bénéficiaires de cette redistribution seront l’Espagne, la France les Pays-Bas et l’Italie.

    Sur les 73 sièges actuellement occupés par des députés européens britanniques, 27 seront alloués à des Etats déjà membres de l’UE, a annoncé la commission aux affaires constitutionnelles.

    Sièges réservés
    Les 46 autres sièges ne seront pas pourvus et réservés aux futurs entrants, très probablement issus des Balkans.

    La France et l’Espagne récupéreront cinq sièges supplémentaires, tandis que les Pays-Bas et l’Italie en obtiendront trois. Parmi les Etats qui en auront un de plus figurent le Danemark, la Pologne, la Croatie et l’Autriche.

    La Grande-Bretagne doit quitter l’Union en mars 2019, deux mois avant les prochaines élections européennes.

    ats/jvr

    #union_européenne #brexit (par ici) la #bonne_soupe #parlement_européen #europe #député.es_européen.ne.s

  • Enrico Letta : « Sur la question migratoire, l’esprit européen n’existe pas » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/01/22/enrico-letta-sur-la-question-migratoire-l-esprit-europeen-n-existe-pas_16

    La moitié des réfugiés arrivés en Europe ces trois dernières années sont le résultat des guerres ratées de l’Occident : l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie. On réalise la responsabilité de l’Europe et de l’Occident vis-à-vis des migrants venant de ces pays.
    […]
    On s’est aperçu que ce qu’on croyait exister, l’esprit européen, n’existe pas. Sur ces sujets, l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud, ne pensent pas de la même façon. On fait semblant de ne rien voir depuis quinze ans. On ne s’est réveillé qu’avec le blocage sur le système des quotas. Quand j’ai vu le recours que la Pologne a présenté pour soutenir la Hongrie dans son refus d’accueillir les migrants, j’ai été frappé : juridiquement, il invoquait la légitimité de la défense de l’« homogénéité de l’ethnie ». Aucun des pays fondateurs de l’Europe n’aurait imaginé énoncer un tel argument !

  • La population détenue en forte hausse.
    http://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/la-population-detenue-en-forte-hausse.html

    La population détenue a augmenté de 88 % en France entre 1980 et 2018 (données au 1er janvier), de 36 000 à 68 000 1, selon le ministère de la Justice. Le nombre de détenus a nettement progressé au cours des années 1980. Il grimpe alors de 40 à 50 000. Puis, entre la fin des années 1980 et le début des années 2000, la hausse s’est ralentie : la population détenue revient à 47 000 en 2001, après avoir atteint 55 000 en 1996. La progression reprend rapidement au début des années 2000. Entre 2002 et 2017, elle a augmenté de 40 %, soit 20 000 détenus supplémentaires.

    La part de la population carcérale dans la population totale est passée de 60 à 100 personnes pour 100 000 habitants depuis les années 1980. La France est parmi les pays d’Europe celui où ce chiffre est le plus élevé, même s’il atteint 187 en Pologne. Dans les pays du nord de l’Europe on compte deux fois moins de détenus par habitant. La variation du nombre de personnes incarcérées dépend à la fois du nombre de condamnations et de la durée des peines. Les deux facteurs ont joué depuis le début des années 2000. Au total 87 300 années de prison ont été prononcées en 2016 contre 66 100 en 2004, selon le ministère 2.

    Cette évolution a pour conséquence une surpopulation carcérale considérable : on compte 117 détenus pour 100 places selon le ministère (données au 1er décembre 2017). Cette moyenne masque la situation dramatique des maisons d’arrêt, établissements qui hébergent les détenus en cours de jugement ou qui purgent des peines de moins de deux ans, soit les deux-tiers de l’ensemble des détenus. On y compte 140 détenus pour 100 places. La plus grande prison française, Fleury-Mérogis rassemble 150 détenus pour 100 places : pas moins de 4 300 personnes doivent s’entasser dans un établissement prévu pour accueillir 3 000 prisonniers. Dans les prisons de Bois d’Arcy, Meaux, Nîmes ou Évreux, on enregistre deux fois plus de prisonniers que de places et nombreux sont ceux qui doivent se contenter d’un matelas à même le sol. Un grand nombre de rapports officiels dénoncent régulièrement les conditions déplorables de détention en France : « Les visites réalisées en 2016 ont confirmé les constats des années antérieures : surpopulation généralisée dans les maisons d’arrêt, insuffisance de personnel, vétusté d’un grand nombre de bâtiments, manque d’activités, difficultés d’accès aux soins, excès des contraintes de sécurité », rappelle encore le rapport d’activité 2016 de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan 3.

  • Israël aime et veut la guerre
    par Jeremy Salt | 28 décembre 2017 – The Palestine Chronicle – Traduction : Chronique de Palestine – MJB
    http://chroniquepalestine.com/israel-aime-veut-guerre

    En novembre 2017, le plus grand exercice aérien de l’histoire d’Israël a eu lieu dans le sud de la Palestine occupée. L’exercice multinational « Blue Flag » d’une durée de deux semaines a engagé environ mille pilotes de huit pays (2) , dont, pour la première fois dans l’histoire de telles manœuvres, l’Allemagne. Des centaines de chasseurs à réaction ont effectué un millier de missions à partir de la base Uvda, les forces « bleues » « attaquant » l’ »alliance rouge », ennemi indéterminé dont les pilotes avaient, toutefois, tous reçu un nom arabe. Des hélicoptères, des drones et des UAVs furent utilisés : la guerre électronique occupant une place centrale dans les manœuvres, ainsi que l’hypothèse que l’ »ennemi » serait armé de SAM et lance-missiles MANPAD.

    (2) Allemagne, États-Unis, France, Grèce Inde, Italie, Pologne.
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=56&v=QHFmcgynH3I

  • L’école Polonaise de l’affiche, 10-26 janvier, à #Montpellier
    http://www.la-fenetre.com/prochains-rdv/item/328-l-ecole-polonaise-de-l-affiche

    Dans la Pologne communiste des années 50, l’affiche est une des rares formes d’expression tolérée et financée par l’état, un mouvement artistique particulier à La Pologne se développe et de nombreux artistes apposent leurs signatures sur des affiches de cinéma mais aussi de théâtre, d’opéra, de cirque, de musique … Une sélection d’affiches de cinéma issues de la collection de la cinémathèque Euro-régionale Jean Vigo de Perpignan.

    Pour comprendre le phénomène des affiches polonaises, il faut rappeler le contexte historique et politique de la naissance du mouvement : Dès 1945 et La Libération, le gouvernement nationalise le secteur cinématographique. Il entend contrôler ce médium populaire à large diffusion et, dès lors, toutes les questions relatives à la création, à la production et à la distribution des films seront placées sous le contrôle d’agences d’Etat.

    À partir des années 1950, les deux principales structures chargées de la communication et la diffusion des films (Film Polski - le film Polonais, et Centrala Wynajmu Filmów - la centrale de location des films), demandent à des artistes, issus pour beaucoup de l’Ecole des beaux-Arts de Varsovie, de concevoir les affiches des films diffusés dans le pays. Pour des questions idéologiques et de la faible valeur monétaire du zloty, la moitié des films programmés sont issus du bloc soviétique. Il s’agit également de récréer des visuels pour les films étrangers, dont les affiches originales sont interdites. L’affiche devient de fait une des rares formes d’expression tolérée et financée par l’état, un mouvement artistique particulier à La Pologne se développe et de nombreux artistes apposent leurs signatures sur des affiches de cinéma mais aussi de théâtre, d’opéra, de cirque, de musique …

    Dans le domaine du cinéma, dans ce contexte de nationalisation annihilant les enjeux de concurrence, les affiches sont produites et diffusées en faible nombre. Pas d’affichage de rue, elles sont réservées aux salles, n’ont pas de fonction publicitaire et s’émancipent souvent des contraintes informatives : c’est l’esthétique qui prime sur tout le reste.

    Paradoxalement et alors que la programmation est, elle, très encadrée, les artistes sont souvent laissés libres de leur création. Les œuvres peuvent être abstraites, métaphoriques voire subversives et faire de discrètes allusions à la situation politique du pays, déjouant la vigilance des censeurs souvent incapables de « lire entre les lignes »

    En 1989, Le mouvement Solidarnosc re-privatise nombres de secteurs économiques et notamment celui de l’industrie cinématographique, Les affiches imposées par les grandes firmes internationales reprennent alors leur droits...

    Mais L’Ecole de l’affiche polonaise de Cinéma reste dans l’Histoire graphique et visuelle mondiale, avec quelques grands noms comme Jan Lenica, Jakub Erol, Romuald Socha, Jerzy Flisak ou Franciszek Starowieyski...

    Dans la Gazette, le Belmondo de Hanna Bodnar :

    Puis : Roman Cieslewicz, « contre la pollution de l’œil », 11 janvier au 24 mars, à La Fenêtre.
    http://www.la-fenetre.com/prochains-rdv/roman-cieslewicz

  • « Les nazis n’ont rien inventé. Ils ont puisé dans la culture dominante de l’Occident libéral » – Entretien avec Johann Chapoutot
    http://lvsl.fr/nazis-nont-rien-invente-ont-puise-culture-dominante-de-loccident-liberal-entret

    Johann Chapoutot est professeur d’ #histoire à l’Université Paris-Sorbonne, spécialiste de l’ #Allemagne nazie. Il a consacré de nombreux ouvrages à l’étude de l’idéologie #nationale-socialiste (La loi du #sang, le #nazisme et l’ #Antiquité…) traduits en sept langues et récompensés par de nombreux prix. Il s’intéresse aux fondements philosophiques, historiques et (pseudo-)scientifiques du nazisme ; il étudie les moyens par lesquels cette vision du monde a pu devenir hégémonique en Allemagne à partir de 1933. Ses analyses mettent en lumière certains aspects peu connus de ce phénomène historique ; nous avons décidé de le rencontrer.

    [...]

    LVSL : Vous mentionnez à plusieurs reprises l’importance du darwinisme social dans la vision du monde nationale-socialiste, ce courant de pensée selon lequel les individus les plus faibles d’une société sont destinés à mourir, en vertu de la loi impitoyable de la sélection naturelle. À l’origine, c’était une grille de lecture utilisée par des penseurs #libéraux anglo-américains, destinée à justifier la mortalité que causait le capitalisme au sein des classes populaires… Existe-t-il une continuité entre ce courant de pensée, et l’ #eugénisme racialiste propre au national-socialisme ?

    Totalement. Les #nazis sont des gens qui n’inventent rien. Lorsque j’ai commencé à étudier le nazisme il y a quinze ans, je l’ai fait dans l’idée qu’il était un phénomène monstrueux, maléfique, incompréhensible, en rupture radicale avec ce qui l’avait précédé… Mais quand j’ai lu les nazis, j’ai découvert qu’ils disent des choses tout à fait banales par rapport aux penseurs de leur temps. L’idée que toute vie est combat est d’une banalité absolue dans l’ #Europe du XXème siècle. Le #darwinisme_social a été introduit en Allemagne par un britannique, #Houston_Stewart_Chamberlain, gendre de #Wagner et mélomane. Il avait lu #Darwin et surtout les darwinistes sociaux : #Spencer, #Galton… En 1897, il rédige les Fondements du XIXème siècle, un livre qui pose les bases du darwinisme social allemand. Cet ouvrage est la passerelle culturelle entre le darwinisme social anglo-saxon et sa version allemande.

    Cette idée d’une lutte pour la vie, et d’une vie comme zoologie, d’une lutte zoologique pour l’existence en somme, qui passe par la sécurisation des approvisionnements et de la reproduction, se retrouve partout, singulièrement en Grande-Bretagne et en France ; en effet, le darwinisme social est la théorie d’une pratique politique – l’ordre #capitaliste, et géopolitique – la #colonisation. Il se trouve qu’au XIXème siècle, l’aventure coloniale allemande n’est pas très importante par rapport à ce qu’elle est en #France et en #Grande-Bretagne. Elle a donc été introduite tardivement dans ce pays, par #Chamberlain. Cette idée prospère rapidement, se développe, et nourrit les argumentaires pangermaniques : les Germains sont supérieurs aux #Slaves comme les #Britanniques le sont aux « #Nègres » ; par conséquent, les Germains doivent conquérir leur espace vital au détriment des Slaves. Les nazis récupèrent ces idées banales radicalisées par la Grande Guerre. La guerre de 14-18 prouve que les darwinistes sociaux ont raison : tout est guerre, lutte et combat. Les nazis décident de faire de cette expérience une politique : si les Allemands ne veulent pas mourir, ils doivent être réalistes, et laisser choir l’ #humanisme et l’humanitarisme. Il faut accepter que toute vie est combat, sous peine de mourir.

    J’irais plus loin que le cadre de votre question. Je trouve que ce darwinisme social se porte très bien aujourd’hui. Il se retrouve dans des petits tics de la langue qui se veulent bienveillants (« t’es un battant toi« …). Il se retrouve dans la bêtise de certaines personnes que l’on prétend #philosophes et qui vous parlent des gens qui ne sont rien, des #assistés, des #fainéants… Si l’on se retrouve au sommet de la société parce qu’on a été #banquier, haut fonctionnaire, président de la #République, alors on a tendance à croire que c’est un #ordre_naturel qui nous a élu, que l’on est là parce qu’on est le meilleur, naturellement ; que l’on s’est affirmé dans la lutte pour la vie, en somme. Cela part d’un manque de lucidité stupéfiant sur la fabrique sociale de la « réussite ».

    LVSL : Les historiens marxistes mettent l’accent sur une autre forme de continuité : la continuité économique et sociale qui existe entre l’ordre pré-nazi et le IIIème Reich, c’est-à-dire la perpétuation de la domination d’une classe de financiers et d’industriels sur celle des travailleurs. Que pensez-vous de la thèse marxiste classique, qui analyse le fascisme et le nazisme comme « expressions politiques du capitalisme monopolistique » ?

    C’est la thèse officielle du Komintern à partir de 1935. Les membres du Komintern se sentent fautifs, car jusqu’alors c’est la stratégie « classe contre classe » qui a prévalu ; elle a abouti à ce que les communistes combattent les sociaux-démocrates davantage que les nazis. L’arrivée d’ #Hitler au pouvoir a constitué un vrai choc pour eux. D’où l’abandon de la stratégie « classe contre classe » au profit de la tactique du « #Fron_Populaire ».

    Les #communistes allemands ont été traumatisés par la disparition de la #gauche la plus puissante d’Europe, la gauche allemande. Pour penser ce traumatisme, ils ont élaboré cette herméneutique, en stricte orthodoxie marxiste, qui consiste à dire que le “fascisme” constitue la dernière tentative d’une bourgeoisie aux abois pour se maintenir en position de domination sociale, économique, politique, financière… Le « #fascisme » devient un terme générique qui désigne tout aussi bien la doctrine de Mussolini que celle des nationaux-socialistes allemands (en Europe de l’Est, on parlait de « deutsche Faschismus« , fascisme allemand), alors que ce n’est pas du tout la même chose. Dans sa formulation la plus résumée et la plus dogmatique, cette grille de lecture devient un catéchisme un peu idiot. Cette lecture orthodoxe issue du Komintern est demeurée celle d’une historiographie de gauche fortement marquée par l’histoire sociale, qui n’est pas à rejeter, car elle a produit de grands travaux.

    La grande industrie allemande et la finance allemande ont évidemment trouvé tout leur intérêt à l’arrivée des nazis au pouvoir. Les répercussions de la crise de 1929 sont terribles en Allemagne. L’Allemagne est le pays le plus touché, parce qu’il était le mieux intégré au circuit du capital international ; il a beaucoup souffert de la fuite brutale des capitaux américains. À l’été 1932, l’Allemagne compte 14 millions de #chômeurs ; si on prend en compte les chômeurs non déclarés, elle en compte 20 millions. La crise signifie pour les Allemands la famine et la tuberculose. Les nazis ont été vus comme les derniers remparts possibles contre une #révolution bolchévique. D’où la lettre ouverte de novembre 1932 à Hindenburg qui l’appelle à nommer Hitler chancelier, signée par des grands #patrons de l’industrie et de la banque. Le parti nazi reçoit des soutiens financiers considérables. C’est grâce à eux qu’il peut fournir à des centaines de milliers de SA des bottes, des casquettes, des chemises, de la nourriture. Les campagnes électorales des nazis coûtent une fortune, notamment du fait de l’organisation de leurs gigantesques meetings ; Hitler ne cesse de se déplacer en avion, à une époque où l’heure de vol est hors de prix. Les #mécènes qui financent le parti nazi voient en lui le dernier rempart contre le péril rouge. Ils sont gâtés, car d’une part les nazis détruisent de fait la gauche allemande, les syndicats, l’expression publique ; de l’autre, ils relancent l’économie comme personne ne l’avait fait avant eux par la mise en place de grands travaux d’infrastructure à vocation militaire, et par des commandes d’armement inédites dans l’histoire de l’humanité. Les commandes d’armement font travailler le charbon, l’acier, la chimie, les composants électriques, le cuir, la fourrure, la mécanique, l’aviation…

    Les #industriels savent très bien que l’Etat allemand ne peut pas financer ce qu’il est en train de faire. L’Etat commande des chars, des avions, mais ne paie pas ; il joue un jeu assez complexe et plutôt malin (je vais simplifier, mais le principe est là). Il paie les industriels en bons à intérêt… et leur déclare que ceux-ci seront versés grâce au pillage de l’Europe. Tout le monde est au courant, les industriels au premier rang, parce qu’ils ne sont pas payés, ou très peu : l’heure des comptes va sonner plus tard, quand le Reich aura les moyens d’envahir l’Europe. Les industriels ont donc été les complices et les bénéficiaires du Reich.

    Ne parlons même pas de ce qu’est devenue leur activité après 1940. Leurs commandes augmentent, et l’industrie obtient via Himmler que l’on mette le système concentrationnaire à son service. On en arrive à la loi d’airain des salaires de Karl Marx : vous ne rémunérez la force de travail qu’autant que nécessaire, afin qu’elle puisse se renouveler pour se maintenir. La loi d’airain des salaires dans les années 1940, c’était les camps de concentration, c’est-à-dire l’exploitation jusqu’à son terme de travailleurs que l’on n’a même pas besoin maintenir en vie, parce qu’il y avait une telle rotation que si un travailleur mourait en deux jours, un autre le remplaçait aussitôt.

    [...]

    • Dans mon propre bouquin qui creuse la même question, j’ai plutôt trouvé la source à ce qui est, pour moi, le nœud de l’histoire occidentale : 1492. Cela marque la fin du Moyen-Âge, la fin de la cosmologie chrétienne et c’est même pour cela qu’elle est devenue si virulente et le début de l’ère des grands #génocides systématiques qu’il fallait bien justifier d’une manière ou d’une autre. Et tout cela est lié à l’émergence du capitalisme, le système prédateur qui doit se trouver une assise idéologique au fait de piller les autres pour accumuler toujours plus.

    • Fillon et le Blitzkrieg
      https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/220217/fillon-et-le-blitzkrieg

      Le terme “Blitzkrieg” est apparu en 1935 dans la revue Die Deutsche Wehr (L’Armée allemande). D’après les théoriciens de cette organe, les États pauvres en ressources alimentaires et en matières premières (comme l’Allemagne de l’époque) devaient gagner la guerre au plus vite par un engagement massif et violent. Cette notion sera utilisée pour évoquer la guerre civile espagnole : « Nazi-Deutschland testete in Spanien seine späteren Blitzkrieg gegen Frankreich (L’Allemagne nazie a testé en Espagne sa future guerre éclair contre la France). Le 25 septembre 1939, l’hebdomadaire étasunien Time Magazine décrivait ainsi l’invasion de la Pologne par l’Allemagne : « This is no war of occupation, but a war of quick penetration and obliteration – Blitzkrieg, lightning war » (Ce n’est pas une guerre d’occupation mais une guerre de pénétration et de destruction rapides – le #Blitzkrieg, la guerre éclair).

      https://www.youtube.com/watch?v=rlQ3cfBMhFY&feature=youtu.be


      c’était en 2017 et aujourd’hui #macron a siphonné les idées de #fillon

  • Bienvenue dans la « société free-lance »

    Les technologies numériques transforment un nombre croissant de bons emplois en minables petits boulots en ligne. Mais une autre voie est possible

    Au cours des dernières décennies, les travailleurs de France, d’Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays développés ont été les plus productifs et les plus riches du monde. Aujourd’hui, cette prospérité est menacée. D’où vient le danger ? Des hordes de migrants qui débarquent sur nos côtes ? Des concurrents étrangers de nos entreprises nationales ? Ni l’un ni l’autre : ce danger est auto-infligé.

    Durant la timide reprise économique, près d’un emploi créé aux Etats-Unis sur cinq a été un emploi temporaire, et près de la moitié sont rémunérés à des salaires à peine supérieurs au salaire minimum. Alors que les profits des entreprises atteignent un niveau historique – et qu’une bonne partie de ces profits est mise à l’abri dans des paradis fiscaux –, les trois quarts des Américains parviennent tout juste à joindre les deux bouts et ne possèdent que très peu d’épargne pour faire face à une éventuelle perte d’emploi.

    Un mélange de technologie façon Silicon Valley et d’investissement à la Wall Street impose aux Américains la dernière tendance : la soi-disant « économie du partage », avec des entreprises comme Uber, Upwork, Airbnb, Instacart et TaskRabbit, censées « libérer les travailleurs » pour leur permettre de devenir des « entrepreneurs indépendants » et être « leur propre patron ». En réalité, les travailleurs se vendent pour décrocher des emplois à temps partiel toujours plus fragmentaires, sans aucune protection sociale ni aucune assurance sur la pérennité de leur emploi, tandis que lesdites compagnies amassent de substantiels profits.

    Ces « entreprises » ne sont guère plus que des sites Web doublés d’une application, avec une poignée de cadres dirigeants et quelques employés réguliers qui supervisent une armée de tâcherons en free-lance, de collaborateurs temporaires et de sous-traitants. Upwork, par exemple, est un site Web sur lequel une dizaine de millions de travailleurs free-lance et de sous-traitants tentent de décrocher un emploi. Upwork fait appel à des personnes du monde entier, mettant ainsi les -travailleurs français ou américains en concurrence directe avec leurs homologues philippins, indiens, chinois et autres. Il s’agit ni plus ni moins d’une embauche mise à l’encan, où le moins offrant l’emporte. Ainsi, la main-d’œuvre bon marché du tiers-monde tire vers le bas les salaires du monde développé.

    Ces « sous-traitants indépendants » doivent sans cesse rechercher leur prochain boulot, jongler en per-manence avec les exigences de dizaines d’employeurs qui ne respectent pas forcément les lois sur le travail ou les obligations fiscales des pays où œuvrent leurs employés. Ces emplois en ligne représentent une part croissante de l’emploi mondial. Les emplois bien rémunérés, accompagnés d’une solide protection sociale et d’une garantie raisonnable de l’emploi, sont désormais une espèce menacée. Bienvenue dans la « société free-lance ».

    Montée du populisme
    Si ces tendances sont les plus avancées aux Etats-Unis, la France et l’Europe y sont également engagées. Le McKinsey Global Institute a mené une étude du marché du travail en France et dans d’autres pays, complétant les données officielles par plusieurs études existantes et par sa propre enquête effectuée auprès d’un échantillon de 8 000 personnes. L’étude a établi qu’un quart de la population française en âge de travailler est composé de travailleurs « indépendants » (c’est-à-dire de personnes pour qui cette façon de travailler constitue leur emploi principal ou leur procure un revenu complémentaire), une proportion supérieure de 67 % aux estimations officielles.

    Si l’on en croit l’agence européenne Eurofound, le nombre de travailleurs ayant un emploi temporaire a crû ces dernières années de 25 % dans les 28 pays de l’Union, contre 7 % pour les emplois permanents. Le taux d’emplois temporaires a ainsi atteint 12,8 %. La France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et l’Espagne comptent à elles seules plus de 70 % de ces contrats temporaires de l’UE. Un nombre croissant de travailleurs complètent leur salaire de base par un second, troisième ou quatrième emploi. Selon Eurostat, le nombre de travailleurs français menant deux emplois de front a presque doublé au cours des dix dernières années.

    Jusqu’où ce glissement vers une société free-lance peut-il se développer ? Aux Pays-Bas, 47 % des actifs travaillent à temps partiel. Certes, beaucoup de gens apprécient le fait d’avoir des horaires souples pour concilier famille et travail. Mais beaucoup, qui aimeraient avoir un emploi régulier, n’en trouvent pas. Est-ce une simple coïncidence si la plupart des régions connaissant le plus fort taux d’emplois « indépendants » ou à temps partiel sont aussi celles où l’on constate une montée du populisme d’extrême droite ? On a Geert Wilders aux Pays-Bas, Alternativ für Deutschland en Allemagne (où 27 % de la main-d’œuvre travaille à temps partiel), le FPÖ en Autriche (28 %), des partis populistes de plus en plus présents au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni (trois pays où le taux dépasse 20 %). La précarité nourrit le populisme.

    Il est possible de préparer l’" ère numérique " tout en préservant de bons emplois et en favorisant l’innovation et un climat entrepreneurial vigoureux. Un travailleur qui passe d’un employeur à un autre, ou d’un type d’emploi à un autre, ne doit pas être exclu des moyens nécessaires pour assurer son existence. La protection sociale doit devenir un acquis portable, mais aussi universel, couvrant tous les travailleurs sans exception. C’est un besoin qui se fera de plus en plus sentir à mesure que les techno-logies numériques gagneront tous les secteurs de l’économie et transformeront un nombre croissant de bons emplois en minables petits boulots en ligne. Entreprises, gouvernement et syndicats doivent travailler de concert à l’élaboration d’un contrat social modernisé.

    par Steven Hill (Traduit par Gilles Berton pour Le Monde)

    #free-lance #revenu #protection_sociale #précarité

    • Pour être clair, la mention « perso je suis pour qu’on lui coupe son accès », c’est de moi.

      Dans un monde idéal, je pense qu’on utiliserait la valeur troll (ou sa valeur « manuelle » troll_forcer) de la table des auteurs, et quand cette valeur serait trop basse, l’individu ne pourrait plus poster que sur les gens qui le suivent. On aurait ainsi un moyen de calmer les trolls sans pour autant leur couper complètement la chique. Mais tant qu’on n’a pas ça (il faudrait déjà voir si la valeur troll continue à se mettre à jour et si elle donne des résultats un peu cohérents).

    • @unagi : tout est public sur Seenthis, alors même sans accès, y’a aucun souci pour lire.

      Après, rien n’empêche de toute façon de réouvrir un compte derrière. (Qu’on peut toujours couper si ça retrolle, mais qu’on peut aussi laisser s’il fout la paix.)

    • La solution d’@arno me plait bien, si j’ai bien compris une fois un individu flaggé en troll, c’est comme si toutes les personnes qui ne le suivent pas l’ont bloqué, et que toutes les personnes qui le suivent le voient comme un individu normal. Le troll peut donc écrire des billets, mais ne peut donc plus être lu que par les personnes qui le suivent, et n’intervenir quand dans les fils des billets des personnes qui le suivent.

      Une autre possibilité est de forcer un blocage du compte chez tous les utilisateurs sauf ceux qui le suivent. Ça permettrait de régler un problème d’inconsistance d’interaction entre utilisateurs normaux et utilisateurs normaux ou trolls. Peut être prévoir une page utilisateur où l’on voit tous les profils bloqués ?

      Ce mécanisme peut aussi être mis en place provisoirement pour avertir ou calmer les ardeurs : le bloquage sélectif pourrait être mis en place pour une semaine, un mois, etc

    • En fait, plus sérieusement. Il a un moment été question d’une charte. Cette charte pourrait contenir quelques directives-limites dont on voit bien qu’il, et d’autres avant lui, ont déjà franchies.

      J’ai remarqué, ces derniers jours qu’il a repris de l’activité, que les anciens comme @sine @reka et je ne sais plus qui se contentaient d’un tag #troll et tout un chacun comprenait qu’il ne fallait pas nourrir , mais pour de plus récent.e.s participant.e.s comme @ninachani hier, qui n’ont pas l’historique, on finit par tomber dans le piège. Et c’est presque aussi pénible à lire que le commentaire lui-même (et ce n’est évidemment pas de la faute de @ninachani c’est juste qu’on sait d’avance que cela va l’ancourager au lieu de le décourager).

      C’est très important que nous maintenions le niveau de scrupule au niveau du banissement, mais je crois que de temps en temps il y a des évidences de mauvais comportements. Et là on est clairement dans le mauvais comportement, et voulu tel, il y a même une certaine forme de violence (qui m’atteint, vu ce dans quoi j’essaye de m’impliquer en ce moment, je n’ai pas beaucoup de patience pour les diatribes de ce nuisible à propos de personnes réfugiées qui ont mille fois sa valeur humaine)

      Je n’aurais rien contre une sorte de conseil anti-troll paritaire. Une dizaine de personnes particulièrement actives et respectées (il suffit de prendre statistquement les cinq premières femmes les plus suivies avec les cinq premiers hommes les plus suivis ) qui devraient suivre de temps en temps le tag #troll et étudier la trollitté des cas. Cela n’aurait rien d’autoritaire et cela éviterait qu’on arrive à des situations comme celle des menaces de viol sur @mad_meg où je trouve que nous avons tardé à prendre des mesures en tant que communauté parce que nous avons du prendre le temps d’y réfléchir.

      Voilà mes fifty cents

      Amicalement

    • Oui @nicolasm, mais dans le monde réel, on est un tout petit réseau, qui a toutes les caractéristiques d’une bande d’ami.e.s qui se retrouve au bistrot pour tenir des discussions ouvertes, et on a un nombre excessivement faible de cas où un poivrot vient faire chier successivement chaque personne qui ne l’a pas encore envoyé chier.

      Du coup, faire des développements pour gérer un troll tous les deux ans, je pense que personne n’est vraiment motivé pour le faire.

      D’où, je pense, l’option la plus raisonnable : on le vire. (Posté en même temps que le long message de @philippe_de_jonckheere)

    • @nicolasm À priori, bloqué, ça veut seulement dire que la personne ne peut plus poster sous tes propres messages. Mais elle peut toujours te lire (parce que de toute façon, tous les messages sont publics), et surtout tu peux continuer à voir ses posts quand elle poste quelque part.

      L’idée de cacher des messages au motif qu’on a bloqué quelqu’un a toujours été problématique : ça provoque des discussions où certains usagers ont des trous (donc on risque d’augmenter la confusion), et de toute façon ça ne résout pas le problème du trollage, qui repose sur le fait que quelqu’un va, en bonne conscience, répondre à la provocation. Parce que ce qui est chiant avec notre troll du moment, comme l’a rappelé @philippe_de_jonckheere, c’est pas tant ses courts messages à la con, c’est le fait qu’à chaque fois ça tue le fil de discussions initiales en faisant dérailler la conversation. Si on te masquait son message initial, de toute façon ce que tu verrais ce sont des discussions qui sont parties en sucette.

    • Bloqué, ça veut dire que tu lis ses commentaires sur les fils des personnes qui ne l’ont pas bloqué. Mais tu ne lis plus ses publications en propre.
      Si vous lisez encore ses commentaires, c’est que vous suivez des gens qui le tolèrent (les comptes-fils RSS par exemple :-) ).

      Ces trolls ne font que régurgiter toujours les mêmes insanités affligeantes. On pourrait, du fait de cette caractéristique, les considérer comme des bots -> SUPPR.

    • Il couinera seulement pour @klaus @bce_106_6 et @tout_va_tres qui le suivent encore. Je me demande bien pourquoi, d’ailleurs. Je l’ai bloqué depuis longtemps et s’est plutôt reposant. Dans un fil de discussion récent, j’ai répondu à une de ses réflexions raciste (à propos de la famille Traoré) et je me suis ravisé en effaçant ma réponse pour éviter la réplique.
      La petite cage de faraday de @monolecte est beaucoup plus subtile que le bain d’acide. Plus vicieuse aussi ! mais il l’aura bien mérité.

    • @Vanderling Cela peut te paraitre étrange, mais quand je vois un troll, je m’interroge sur ce qu’il faut dire pour le contrer.
      Je m’informe donc.
      Ce n’est pas toujours agréable.
      Cela me permet de me préparer à re cadrer des palotins dans d’autres circonstances.

      A ce jour, le carmignola ne m’a jamais traité d’antisémite (pour une légère différence (trés légère) d’opinion sur un sujet),
      Il(elle) ne m’a pas dit : Tu pue, va mourir et vite , comme le ou la bison, qui devait probablement être alcoolisée ce soir là.

      Un Troll sur SeenThis, ce peut être aussi une façon de dire que sur ce site, on est libre de publier, que toutes les opinions sont représentées.
      Il y a bien les joyeuses bénévoles du grand mix de Tourcoing qui brandissent leur conformisme puant le fric de leurs parents à tour de bras et qui ne sont là que pour faire leur pub.
      On a droit aux titres de médiapart, aux références à des article de le nomde, de libération . . .
      La liste n’est pas limitative et chacun(e) peut avoir ses opinions.

      Bon, point trop n’en faut.
      André

      Post Scriptum : Un commentaire, ça se supprime, une fonction trés peu utilisée.

    • Et pis, comme il ne pourra pas s’empêcher de venir nous lire, il va s’intoxiquer avec sa propre haine, celle qu’il nous voue à tous·tes, une belle bande de « gauchiasses », « journalopes », et autre suppôts du « judéo-bolchevisme » ou de l’"islamo-fascisme/gauchisme", etc ... Et pendant qu’il sera ici à pédaler dans sa béchamel verdâtre, il ira pas pourrir d’autres discussions ailleurs.

    • Je suis un ancien moi ?!

      Bien sûr, je souhaiterais ne plus jamais le lire, mais ce n’est pas agréable d’exclure, ni facile d’avoir des critères objectifs pour le faire.

      Je croyais d’ailleurs avoir lu @monolecte dire qu’elle refusait de bloquer les gens, ce que j’avais interprété comme « je préfère lire ce que les fachos ont à dire plutôt que de me voiler la face », opinion que je respecte, même si j’ai du mal à la partager.

      Un critère objectif pourrait aussi être que si une personne est bloquée par au moins X (10 ?) personnes, c’est qu’il y a un problème. D’ailleurs, on ne sait pas combien ni qui bloque une personne, ni même la liste des gens qu’on bloque. Je ne sais pas si ça aiderait de savoir...

    • @vanderling Jusqu’à présent je ne me suis même pas rendu compte qu’il existait ce #troll, mais puisque vous me le faites remarquer je viens de jeter un coup d’oeuil sur ses messages et je pense que ... bof ... qu’est-ce qu’il veut celui-là ...
      Alors pfuit ...

    • Le risque étant que quand on met le doigt là dedans (supprimer un compte nauséabond), on risque de devoir recommencer et de devoir passer son temps à définir la nauséabonditude.
      Aspects légaux : les messages ou commentaires illégaux doivent être supprimés si on ne veut pas faire peser une responsabilité légale sur les éditeur et éditrices de seenthis.net. Mais qui sont ils/elles ? Est-ce que les ’contributions’ du troll sus-nommé rentrent dans ce cadre ?
      En ce qui me concerne, j’ai bloqué son compte et avais oublié son existence jusqu’à récemment où je l’ai vu ré-apparaître en commentaires d’autres posts, mais de manière exceptionelle.
      Si son compte est supprimé, il peut revenir facilement.
      Est-ce que finalement il ne se dévalorise pas tout seul, bloqué par à peu près tout le monde ?

    • A ce jour, le carmignola ne m’a jamais traité d’antisémite (pour une légère différence (trés légère) d’opinion sur un sujet),

      Non ce n’était pas une légère et encore moins tres legère difference d’opinion. Tu as tenu des propos antisémites en comparant les personnes qui ont dénoncé les violences sexuelles à des collabos gestapiste.

      @sinehebdo

      Un critère objectif pourrait aussi être que si une personne est bloquée par au moins X (10 ?) personnes, c’est qu’il y a un problème. D’ailleurs, on ne sait pas combien ni qui bloque une personne, ni même la liste des gens qu’on bloque. Je ne sais pas si ça aiderait de savoir...

      Je serais probablement bannie alors car je doit pas ètre loin de ces 10 bloquages. Ce systhème que tu propose me semble injuste. Le bloquage fonctionne très bien, il suffit de bloquer @bce_106_6 en plus de carmignola.

    • Effectivement peut-être que @bce_106_6 @klaus et @tout_va_tres
      devraient se poser des questions sur le suivi d’un tel auteur. Pour moi c’est la meilleure solution (Ne plus le suivre !). On peut toujours supprimer un commentaire haineux ou bloquer un auteur. Personnellement je ne bloque personne. Je choisis de suivre ou pas.
      Bloquer quelqu’un pour en empêcher un autre me parait aussi injuste (sauf si le premier est aussi nuisible que le second et là ce n’est pas le cas) mais c’est un autre choix @mad_meg que je respecte. Il me semble que je suis moi-même bloquée par certaines personnes (une ou deux, je crois).

      Je n’aurais rien contre une sorte de conseil anti-troll paritaire. Une dizaine de personnes particulièrement actives et respectées (il suffit de prendre statistiquement les cinq premières femmes les plus suivies avec les cinq premiers hommes les plus suivis )

      Cela me parait plutôt bien ! @philippe_de_jonckheere

    • Perso je le zappe aussi rapidement que les spams que je reçois où quand certain mot comme Macron passe devant mes yeux. C’est une petite gymnastique, car il est tellement minable que je ne vois pas trop qui peut y croire même en débarquant sur seenthis.

      On pourrait le mettre en quarantaine manuellement ? Votre quota de trolleries a été atteint, votre compte est désactivé pour un mois.

      Un temps on en a eu un bien dodu qui a lâché à force de dire des atrocités tout seul comme un cinglé.

    • @marielle Je suis tout le monde - mais puisque vous me dites tous et toutes que ce compte n’est pas intéressant, je vous fais confiance et je me désabonne. Consacrer plus de temps à cette histoire me paraît absurde vu que l’année touche à sa fin et j’ai encore plein de choses à faire avant ;-)

    • Grace au tag #troll je découvre le fil que je pensais nécessaire, c’est cool. Pour moi aussi le bannissement est un souci, évidemment, mais je n’ai jamais vu de conversion de troll sur internet. Effectivement, je ne connais qu’une seule manière de venir à bout d’un troll, c’est qu’il s’ennuie parce qu’il n’atteint plus sa / ses cibles. Ainsi tant qu’un @bce_106_6 fera des coucou à ce troll, nos tentatives seront limités.
      J’ai proposé la notion de #charte par là https://seenthis.net/messages/655225#message655341 parce que je ne connaissais pas la possibilité d’effacer un commentaire qui ne nous plait pas sous une de nos publications. Je pense que les deux sont complémentaires. La solution de bot isolant me semble intéressante... jusqu’au jour où un de ces troll publie un truc gravissime répréhensible par la loi et fout dans la merde tout le réseau... Par ailleurs, comme dit dans le commentaire que je mentionne, j’ai la sensation qu’un petit réseau de trolls est en train de naître, ce qui me met très mal à l’aise. J’ai l’impression que si nous n’agissons pas assez nous risquons de perdre des personnes auxquelles nous tenons, et ça me chafouinerait beaucoup...
      Et merci pour l’article, @cdb_77 , je vais lire ça de ce pas !

    • Je reviens de 3 jours en Pologne. Hier matin bazar en plein air. Un vieux approche et me demande en allemand si je suis américain. Je réponds que non que je suis francais.
      Et là il me dit "alors tout va bien bien, aujourd’hui est une bonne journée pas de terroristes (arabes) et pas de noirs.
      Je ne suis pas choqué, particulièrement, par la saillie raciste mais par le fait que le racisme devienne la normalité et qu’on puisse échanger ce genre de merde entre voisins ou rencontre de hasard.
      Pour en revenir à carmina, ne rien faire c’est participer à cette normalité. je ne siis pas particulièrement dérangé par cette sous-merde que je ne trouve pas rafraichissante ni exitée ni entrant dans le monde intéressant de seenthis.
      Si on tape son nom, carminola dispose de nombreux support adaptés à sa logorré on peut dire qu’ils est très présents dans beaucoup de forums.
      Envoyons le bouler au loin.
      C’était mon avis.

    • Je disais donc, au mauvais endroit, voilà qui est réparé : Je reviens un peu sur le sujet parce que je vois que y’a pas vraiment d’opposition formelle à l’exclusion de carmignola (si c’est bien là qu’on en débat publiquement) mais je vois que rien ne se passe. Hors une réponse de @vanderling (merci !) par ici https://seenthis.net/messages/656430#message657365 sur un x-ième trollage me fait réaliser que non, perso, je peux pas faire comme s’il n’existait pas. Parce qu’en fait je peux pas envoyer un lien à des gens vers une discussion trollée par exemple, c’est rédhibitoire. Et je me vois mal, actuellement, conseiller le réseau à une personne étant régulièrement confrontée au racisme dans sa vie. Et la manière d’accueillir @olivier8 hier est aussi entachée par ça. Alors vraiment, oui, j’aimerai bien que seenthis adopte une charte qui ne permette pas aux racistes, sexistes et autres de venir soit-disant débattre, soit disant dans une neutralité, quand on sait la place que ces propos occupent désormais sur la toile. Mais oui, la modération collective doit se faire collectivement et pas incomber à un-e manitou-puissant.

    • Je pose une opposition formelle.

      C’est quoi la procédure pour supprimer un compte ?
      Cinq plaintes et le compte est supprimé ?
      C’est écrit ou ?

      Et pour en créer un ?
      Parce que faut pas rêver, un compte supprimé = aussitôt recréé.
      Tout nouveau compte ne peut être validé que s’il est certifié par cinq membres suite à des rencontres IRL ?

      C’est écrit où tout ça ?

      Non mais sérieusement, vous n’êtes pas capable d’ignorer un pignouf ?
      Moi y’a des gens que je bloque, parce qu’ils/elles ont dépassé mes limites de tolérance en terme de bêtise / d’agressivité, et je m’en porte très bien.

    • PS : en plus de bloquer, il manque peut être une option « mute » (muet) à seenthis, comme sur Mastodon, qui permettrait à un•e utilisateurice de ne voir aucun message de la personne en question (ce serait un réglage personnel).

    • Le fait de pouvoir bloquer un compte ou d’effacer ses réponses sont suffisant pour que @francoiscarmignola1 ne me cherche pas des poux dans la tête. Le problème est que ce con saute de tête en tête et que personne ne s’en accommode et qu’il en irrite certain.es. (@val_k entre autres). Maintenant je ne connais ni remède, ni astuce pour débarrasser @seenthis de ce parasite particulièrement résistant.

      @nicod_ je suis capable d’ignorer ce pignouf même si parfois l’envie me démange de lui foutre mon poing dans la gueule.
      Je ne connais pas ce mignola_1er et ne cherche ni à le connaitre, ni à le rencontrer. Car je possède un moyen radical pour m’en débarrasser : une sulfateuse à #pou_troll ou à #troll_poux (auto-reverse) fatale ! mais celle-ci ne passe pas dans les tuyaux de ce réseau, dommage.

    • ha ben, si ! tiens la v’la.


      Robillard, André (sans titre), 1964 sculpture de bois et matériaux divers long. 114 cm
      © Crédit photographique
      Collection de l’Art Brut, Lausanne
      Sulfateuse à poux_troll, dézingue un troll à 300 m, radical à bout touchant.
      https://www.artbrut.ch/fr_CH/auteurs/la-collection-de-l-art-brut/robillard-andre
      magnifique collection ci_dessous :
      https://www.artbrut.ch/fr_CH/auteurs/neuve-invention

    • Vu que la discussion continue je me permets de rappeller quelques pratiques utiles qu’on connaît depuis l’invention de l’internet :

      Quelque chose ne te plaît pas -> tu ne vas plus le voir.
      On t’innonde de messages indésirés -> tu mets l’auteur dans ton killfile et t’es tranquille.
      Tu découvres sur ton serveur / dans ton forum un truc qui te menace toi, ton serveur, ton projet, ta famille etc. -> tu effaces le contenu, AFK tu agis en fonction de la gravité de la menace.

      Je pense qu’en suivant cet algorithme on fait tout ce qui est possible pour rester en bonne santé et préserver sa bonne humeur. Finalement les choses qui nous dérangent sur internet ne sont que des bits et octets mis en place par quelqu’un à l’autre bout du monde que je peux très bien ignorer s’il ne m’intéresse pas ou s’il m’énerve.

      En ce qui concerne les nazis et autres ciminels, je lutte contre AFK / IRL.

      Seenthis contient tous les outils nécessaires pour créer des échanges avec des gens bien et intéressants. C’est ainsi et surtout par vos recommendation, qu’il est devenu pour moi un outil important.

      #merci #seenthis :-)

    • On ne parle pas d’internet en général, mais d’un site qu’"on" héberge collectivement, donc de ressources qu’on met à la disposition des gens. Faut-il laisser des fachiiistes patentés s’en servir sans rien dire ? Moi ça ne me convient pas (mais j’entends bien qu’on peut avoir des avis divergents là-dessus).

    • @fil

      Tu découvres sur ton serveur / dans ton forum un truc qui te menace toi, ton serveur, ton projet, ta famille etc. -> tu effaces le contenu

      ... ou le compte nuisible ...
      Donc ... boum ... et bye bye ... ;-)

    • @fil j’entends parfaitement ton argument, et je suis d’accord sur le principe mais faudrait que ce soit un peu plus formalisé : c’est qui qui décide ?
      Si j’ai un problème avec un•e utilisateurice, je peux consulter le qui-qui décide ?
      Sinon, je ne sais pas ce qui peut sortir d’une question ouverte aux participants de Seenthis (sujet initial), une fois que tout le monde a donné son avis...

    • En fait, je crois avoir fait une erreur d’appréciation. Je pensais qu’on pouvait jouer avec lui comme avec un punching ball mais c’est plutôt lui qui se joue de nous. À moins que certain·es aient la patience de porter la controverse avec lui, mais je doute que ce soit efficace, il vaudrait mieux le jarreter car somme toute, il nous fait perdre du temps et ce n’est pas en défoulant nos mauvaises humeurs sur lui que nous ferons progresser nos réflexions. Donc, couic ! On lui coupe le sifflet.

      Après, il est vrai que se pose le problème de la légitimité de la décision, le fameux « qui fait quoi ». Personnellement, je pense que les administrateur·rices de Seenthis ont mûri leurs réflexions par rapport à ce qui apparaît dans cette discussion mais pas que. il suffit d’aller se balader sur le site du bonhomme en question pour se faire une idée du problème. Non pas que je voudrais que l’on instaure une « police de la pensée » ici, mais il y a des limites à ne pas franchir, surtout si les propos haineux et nauséabonds qui y ont cours se retrouvent « hors les murs » et finissent par venir polluer nos espaces de réflexions. D’autre part, si on se montre trop tolérant par rapport à ce genre de pensées, on risque de laisser croire que sur cet espace tout est permis. Et malheureusement, les propos outranciers attirent immanquablement des réactions d’humeur, ce qui est le but recherché (la provocation, la polémique stérile) par celles et ceux qui les tiennent. On nourrit la bête.

      J’espère au moins que Monsieur Carmignola appréciera le symbole que je lui dédie car cet outil tranchant est une invention « bien de chez nous ».

    • Ce sera donc ici que la décision commune de ne pas laisser cette pestilence s’installer se prend publiquement et clairement, avec un laps de temps suffisant pour en discuter ensemble.
      Pour ma part, ayant évolué grace à vous, je suis devenue partisane de la #coupure_d'accès

    • lamignocar_1er a publié 525 billets sur @seenthis (je viens de les parcourir, vite fait) peu de thèmes utilisés, il suit 3 hashtags
      #jenesuispasuntroll #troll #asile . 1 billet étoilé par @indymedianantes et je sais pourquoi, il a collé la même réponse sur leur site qui était censuré.
      https://seenthis.net/messages/655381
      1 billet de @vacarme partagé par moi-même, @unagi et @colporteur
      https://seenthis.net/messages/649033

      C’est tout, aucun autre billet étoilé et troll_1er doit être la personne la plus bloquée ici. Il le dit dans un post :

      N’étant pas lu et étant bloqué, je peux commenter dans mon coin.

      La suprême instance de seenthis peut décider de supprimer son compte. A mon avis, une mise en quarantaine avec une camisole suffira car je soupçonne @francoiscarmignola1 d’être : raciste, misogyne, royaliste, filloniste, sectaire, catho-intégriste (tendance civitas), narcissique, baltringue ... je ne comprends pas ce qu’il fout là, il n’intéresse personne et aucun.e ne s’intéresse à lui. Seenthis est public et ouvert à tout le monde et par conséquence tout les profils et tendances peuvent s’y exprimer dans un partage collectif.
      C’est le propre d’un #réseau_social .Ce réseau est très riche, singulier, cosmopolite avec une ouverture à nulle autre pareille. (le seul que je fréquente avec tumblr, mais j’utilise seulement tumblr comme une banque d’image).
      Autant garder ce troll, plus bête que méchant, si #seenthis lui coupe son accès, il reviendra sous une autre identité.
      Laissons le végéter dans son coin sans pâtée ni croquttes.


      https://chien.ooreka.fr/astuce/voir/464161/chien-constipe
      pour l’enterrer, le jardin suffira ou il faudra se cotiser pour l’équarrissage : à votre bon coeur messieurs dames, 1€ pour gnomicarla notre troll préféré, pauvre toutou !
      https://chien.ooreka.fr/fiche/voir/467793/enterrer-son-chien

    • J’aime bien la capture de ses billets @sombre et @cdb_77 + le lien qui correspond pour celles et ceux qui veulent avoir la nausée. Je vois que tu lui a répondu, je pense qu’apporter de l’eau à son moulin est inutile. Je préfère le laissé se noyer dans son potage insipide. @bce_106_6 a essayé de comprendre et a fini par jeter l’éponge (avec le potage). @francoiscarmignola1 est secoué du carafon et pas tout seul dans sa tête. Troll n°1 est intervenu qu’une seule fois, hier, dans ce fil qui lui est dédié. Donc, tes questions lamignocar_1er, s’est ici que tu les poses. @seenthis qui a l’amabilité de ne pas te bloquer, prendra le temps ou non de te répondre. Ou bien quelqu’un.e qui pense que tu mérites une réponse.
      Moi je pense que tu mérites une correction et une sévère, estime toi heureux de pouvoir encore dégoiser dans ton coin.
      #balancetontroll

  • Autriche : le retour de l’extrême droite au pouvoir dans un silence assourdissant
    http://theconversation.com/autriche-le-retour-de-lextreme-droite-au-pouvoir-dans-un-silence-as

    Pendant qu’en Allemagne la chancelière Merkel peine à former une nouvelle coalition, son voisin autrichien a vu, ce lundi 18 décembre, son nouveau gouvernement prêter serment.

    Après 1983 et 1999, il aura donc fallu attendre 2017 pour voir l’extrême droite retrouver des ministères avec le retour au pouvoir du FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs). Le leader du parti de droite, l’ÖVP (Österreichische Volkspartei), Sebastian Kurz, avait annoncé peu après les élections entamer des négociations avec le FPÖ d’Heinz-Christian Strache. Et à l’issue de sept semaines d’âpres négociations entre les deux formations politiques, un accord de gouvernement a finalement été trouvé pour la période 2017-2022 – accord qui laisse la part belle au FPÖ.

    Celui-ci obtient pas moins de six ministères, dont celui de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères. Dès le début des négociations, le leader populiste Heinz-Christian Strache avait demandé des postes clés dans le gouvernement pour exercer un réel pouvoir au sein de cette coalition. En outre, Heinz-Christian Strache deviendra le nouveau vice-chancelier autrichien. Pour rappel, l’ÖVP de Sebastian Kurz était arrivé en tête des élections nationales avec 31,47 % des suffrages devançant le SPÖ avec 26,86 % et l’extrême droite autrichienne du FPÖ avec 25,97 %.

    Le gouvernement autrichien dirigé par Sebastian Kurz, qui, soulignons-le, âgé seulement de 31 ans, sera le plus jeune dirigeant européen (devant Macron), a vocation à défendre avant tout les intérêts des Autrichiens, comme en atteste le titre du programme de gouvernement « Zusammen. Für unser Österreich ». (« Ensemble. Pour notre Autriche »). Les axes majeurs de ce programme gouvernemental sont les suivants : la sécurité des Autrichiens, la refondation de l’Europe et la lutte contre l’immigration illégale. Durant la campagne, le candidat Kurz avait axé son programme sur des thématiques proches de celles du FPÖ ; il n’est donc pas illogique de voir ressurgir ses propositions dans l’accord de gouvernement.

    Autre époque, autres méthodes. L’Union européenne n’a pas choisi, comme en 2000, de mettre Vienne en quarantaine politique, alors que le jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz vient de former une nouvelle majorité avec le parti d’extrême droite FPÖ. À l’époque, le phénomène Jörg Haider passait pour une anomalie à surveiller de près. Aujourd’hui, des alliances ou ententes avec l’extrême droite existent en Finlande, au Danemark. Sans compter l’avènement des nationalistes conservateurs en Pologne ou en Hongrie.

    Aujourd’hui, pour son deuxième jour au pouvoir, Sebastian Kurz doit accourir à Bruxelles pour rassurer ses partenaires. Il le faut, alors que l’Autriche se prépare à prendre la présidence tournante de l’UE, au second semestre 2018.

    Le dirigeant doit rencontrer le patron de la Commission, Jean-Claude Juncker, et le président du Conseil, Donald Tusk. Il vient avec une promesse : les dossiers européens ne seront pas entre les mains de la ministre des affaires étrangères Karin Kneissl, sympathisante FPÖ, mais directement entre les siennes.

    https://www.la-croix.com/Journal/En-Autriche-lEurope-chancelier-Sebastian-Kurz-2017-12-19-1100900484

    La Présidence du Conseil de l’Union européenne
    http://www.strasbourg-europe.eu/presidence-du-conseil-de-l-union-europeenne,27572,fr.html

    La présidence du Conseil de l’Union européenne, appelée aussi présidence de l’Union européenne (UE), est assurée, à tour de rôle par chacun des 28 pays de l’Union européenne, selon un système de rotation prédéfini pour une période de 6 mois. L’ordre de rotation, défini à l’unanimité par le Conseil de l’UE, repose sur le principe d’une alternance entre les « grands » et les « petits » Etats membres. Les changements de présidence ont lieu au 1er janvier et au 1er juillet de chaque année.

    Suite à l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne est doublée d’une présidence stable du Conseil européen pour une durée de deux ans et demi.
    Le Conseil de l’Union européenne réunit, sur des sujets spécifiques, les ministres desConseil européen de Strasbourg 8 et 9 décembre 1989 Etats membres. Sa présidence tournante décide de l’agenda politique et préside les débats entre les ministres : ministres de l’économie, ministres de l’intérieur etc. Une exception doit cependant être notée : les réunions des ministres des affaires étrangères seront présidées par le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

  • Délocalisations : les salariés de Castorama et Brico Dépôt nouvelles victimes de l’Union Européenne
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14267-delocalisations-les-salaries-de-castorama-et-brico-depot-nouvelles-

    Dans un département du Nord déjà ravagé par le chômage après les délocalisations massives de l’industrie textile puis de l’automobile, c’est désormais les travailleurs des services qui sont victimes de l’Union Européenne, de ses délocalisations et de son dumping social.

    Ainsi plus de 750 emplois sont menacés au sein des magasins de bricolage biens connus Castorama et Brico Dépôt, dont plus de 250 au niveau de son siège de Templemars dans la banlieue lilloise. C’est que le groupe Kingfisher propriétaire des magasins a décidé de délocaliser ses services centraux à Cracovie en Pologne.

    Au millieu de dizaines de délocalisations frappant chaque jour l’industrie en France, si celle-ci fait tant parler c’est aussi parceque que pour la première fois une délocalisation massive concerne des cols blancs.

    30 millions (...)

  • Harcèlement en ligne : l’impact inquiétant - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/des-femmes-du-monde-entier-font--etat-de-stress-dangoisse

    Des femmes du monde entier font état de stress, d’angoisse et de crises de panique générés par ces expériences en ligne délétères.

    Internet peut être un espace effrayant et toxique pour les femmes. Chacun sait que la misogynie et les violences prolifèrent sur les plateformes de réseaux sociaux, mais ce sondage montre à quel point les conséquences des violences en ligne sont désastreuses pour les femmes qui en sont la cible.

    Les effets ne disparaissent pas lorsque vous vous déconnectez. Imaginez que vous recevez des menaces de mort ou de viol lorsque vous ouvrez une application, ou que vous vivez dans la peur que des photos privées ou à caractère sexuel soient partagées sur Internet sans votre consentement.

    Le danger particulier des abus en ligne est la rapidité avec laquelle ils peuvent se propager – un tweet violent ou injurieux peut se muer en un déluge de haine ciblée en quelques minutes. Il est temps que les entreprises de réseaux sociaux prennent ce problème au sérieux.

    Nous avons commandé un sondage à IPSOS MORI au sujet des expériences vécues par des femmes âgées de 18 à 55 ans au Danemark, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Pologne, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

    #harcelement #domination_masculine #sexisme #misogynie #culture_du_viol #racisme #homophobie #transphobie #cyber-harcelement #internet #réseaux_sociaux #masculinisme

  • Tusk contre la Pologne-marionnette de Poutine
    http://www.dedefensa.org/article/tusk-contre-la-pologne-marionnette-de-poutine-1

    Tusk contre la Pologne-marionnette de Poutine

    L’UE presse la Pologne selon une tension belliciste grandissante, comme il sied à ce pacifique et démocratique rassemblement de volontés populaires qu’est l’Europe institutionnelle, bureaucratique et progressiste-sociétale. La guerre se fait notamment à coups de tweet. La première attaque tweetée pour la séquence est venue ce dimanche, de la part du Polonais Donald Tusk, président de l’UE, qui est d’un parti et d’une tendance politiques polonaises adversaires de l’actuelle majorité, et du gouvernement conduit par la Première ministre Beata Szydlo. Tusk est un libéral, européiste et globaliste ; Szydlo est du parti Droit & Justice (en polonais : Prawo i Sprawiedliwość, PiS) de la droite nationaliste, extrêmement méfiant de la machinerie (...)

  • Tusk contre la Pologne, marionnette de Poutine
    http://www.dedefensa.org/article/tusk-contre-la-pologne-marionnette-de-poutine

    Tusk contre la Pologne, marionnette de Poutine

    L’UE presse la Pologne selon une tension belliciste grandissante, comme il sied à ce pacifique et démocratique rassemblement de volontés populaires qu’est l’Europe institutionnelle, bureaucratique et progressiste-sociétale. La guerre se fait notamment à coups de tweet. La première attaque tweetée pour la séquence est venue ce dimanche, de la part du Polonais Donald Tusk, président de l’UE, qui est d’un parti et d’une tendance politiques polonaises adversaires de l’actuelle majorité, et du gouvernement conduit par la Première ministre Beata Szydlo. Tusk est un libéral, européiste et globaliste ; Szydlo est du parti Droit & Justice (en polonais : Prawo i Sprawiedliwość, PiS) de la droite nationaliste, extrêmement méfiant de la machinerie (...)

  • Forêt de Bialowieza : la justice européenne menace la Pologne de lourdes sanctions

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/20/foret-de-bialowieza-la-justice-europeenne-menace-la-pologne-de-lourdes-sanct

    Cette forêt, la mieux préservée d’Europe, subit des abattages d’arbres décidés par la Pologne et auxquels l’Union européenne s’oppose depuis le mois de mars.

    La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a menacé, lundi 20 novembre, la Pologne d’une astreinte « d’au moins 100 000 euros par jour » si elle ne cessait pas « immédiatement » l’abattage des arbres dans la forêt de Bialowieza, au nord-est du pays. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle est l’une des forêts naturelles les mieux conservées d’Europe.

    « Sauf cas exceptionnel et strictement nécessaire pour assurer la sécurité publique, la Pologne doit cesser immédiatement les opérations de gestion forestière active dans la forêt de Bialowieza », a ordonné la CJUE, sise à Luxembourg, dans une ordonnance.

    En septembre, la Commission et la Pologne avaient présenté leurs points de vue devant la Cour à Luxembourg lors d’une audience de référé.

    Depuis, Varsovie a accusé la justice européenne de manquer d’impartialité, affirmant procéder à des coupes « de protection » uniquement pour stopper la prolifération d’insectes xylophages, protéger le trafic routier et lutter contre les feux de forêt. Dans son ordonnance rendue lundi, la Cour confirme sa décision de la fin juillet.

  • Les #transports maritimes et aériens, symbole de l’#extractivisme | Perspectives sur la transition énergétique... parfois numérique | Eric Vidalenc | Les blogs d’Alternatives Économiques
    http://blogs.alternatives-economiques.fr/vidalenc/2017/11/17/les-transports-maritimes-et-aeriens-symbole-de-l%E2%8

    Décrits en 2013 par Acosta et Nuttall, les maladies de l’extractivisme sont principalement l’occultation d’autres modes de penser et d’envisager l’avenir ; et, le faible engagement des populations locales dans les processus décisionnels ainsi que le manque de transparence.

    On perçoit rapidement qu’il n’est pas possible de dire que nos sociétés européennes sont sorties de l’extractivisme : que l’on songe seulement à la France et à son nucléaire, à l’Allemagne ou la Pologne et leur charbon… Pensez l’avenir sans ces énergies est encore largement inconcevable pour les décideurs de ces pays et la transparence n’est pas toujours l’apanage de ces systèmes énergétiques.

  • Made in Belgium
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-pink-screens-festival/seances/article/made-in-belgium

    •+ Passée l’Aube Nicolas Graux, 2016, BE, vo ang & pt st fr, 24’ Pologne. Avec l’absence et la distance, Pawel croyait s’être endurci. Croyait... Jusqu’à cet après-midi pluvieux. Et ce visiteur qu’il n’attendait pas. •+ Calamity Maxime Freyers, Séverine De Streyker, 2017, BE, fr st ang, 22’ France rencontre la petite amie de son fils pour la première fois. Elle perd complètement le contrôle... Ah les présentations familiales, toujours un bonheur inégalé ! •+ Shift Léa Rogliano, 2017, BE, vo fr st nl, 7’ Une main. Un levier de vitesse. Un regard. Un road trip sensuel et décalé. •+ Deux filles Kis Keya, 2017, BE, vo fr st ang, 26’ Deux adolescentes se rencontrent à la gare routière après avoir raté leur bus. Elles décident de ne pas rentrer chez elles (...)

  • Commerce. Kingfisher délocalise en Pologne | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/commerce-kingfisher-delocalise-en-pologne-645595

    Le plan de profitabilité du groupe sabre dans les services financiers de Castorama et Brico Dépôt.

    Chez Kingfisher, groupe britannique d’ameublement présent dans neuf pays européens dont la France avec Castorama et Brico Dépôt, il y a la vie rêvée décrite sur papier glacé, à destination des actionnaires. Celle du projet « One Kingfisher », mis en œuvre depuis 2015 et jusqu’à 2020, leur promet 500 millions d’euros de dividendes en plus des 200 millions assurés par la croissance du secteur, au bout de ces cinq années de rationalisation des activités et de fusion des services à marche forcée. Selon la propagande de la direction, tout ira bien : « Dans l’ensemble de la compagnie, nous disposerons d’équipes plus internationales et diverses, plus compétentes, expérimentées et passionnées (…), dont la langue commune sera l’anglais. »
    Un plan social de 500 personnes, dont 250 au siège de Templemars

    Et puis il y a les faits, moins glamour. Après le regroupement à bas bruit des équipes de direction de Castorama et Brico Dépôt, ce plan boursier s’est traduit la semaine dernière par l’annonce brutale de la fusion des services financiers des enseignes du groupe dans un service partagé… en Pologne. Une délocalisation boursière communiquée par Véronique Laury, ancienne directrice générale (DG) de Castorama devenue DG de Kingfisher, via une vidéo de cinq minutes en anglais. Délégué syndical FO Castorama, Jean-Paul Gathier fait les comptes : « C’est toute la chaîne comptabilité, contrôle de gestion et facturation qui va disparaître, des sièges aux magasins. Soit un plan social de 500 personnes, dont 250 au siège de Templemars (Nord). » Pour la CGT du groupe, « après l’annonce des suppressions des métiers supports, des assistantes ressources humaines, de la chaîne logistique vers Kingfisher International Products France, le groupe continue son dégraissage de masse. Qui seront les prochains, quand on sait que SAP Easier (solution de gestion – NDLR) simplifie, automatise, et donc réduit la charge de travail de beaucoup métiers » ?

    La casse sociale s’annonce d’autant plus terrible que les personnels touchés en magasins ont, selon les syndicats, en majorité plus de 50 ans et que les ordonnances Macron simplifient la tâche de Kingfisher. Celles-ci n’imposent plus à une multinationale profitable de payer cher son plan social en France. Elles lui offrent même la possibilité d’un plan de rupture conventionnelle collective pour échapper au plan de sauvegarde de l’emploi, plus coûteux en accompagnement social.
    Stéphane Guérard
    Journaliste rubrique économie-social

    Et dans la presse locale :

    http://www.lavoixdunord.fr/265049/article/2017-11-14/au-siege-de-castorama-des-comptables-en-pleurs-apres-l-annonce-d-une

  • The Witcher3 : vivre avec la guerre | Tony Fortin
    http://www.merlanfrit.net/Vivre-avec-la-guerre

    Le monde du jeu vidéo « The Witcher 3 » est traversé par de multiples visions de la guerre. Les réfugiés et déserteurs errent dans de vastes no man’s land, les champs sont cabossés par les combats et les royaumes perpétuellement en lutte, plus ou moins larvée. Ce panorama rappelle l’histoire tourmentée de la Pologne qui a profondément marqué les développeurs. Source : Merlan frit

  • Le MoMA et le Cercle démocratique
    https://cfeditions.com/cercleDemocratique

    Bonjour,

    Vient de s’ouvrir à Paris une grande exposition à la Fondation Louis Vuitton avec des oeuvres majeures extraites des collections du Museum of Modern Art (MoMA) de New York. Une magnifique collection d’œuvres du XXe siècle provenant d’un des musée majeur de la planète.

    Dans son ouvrage « Le Cercle démocratique », publié par C&F éditions en français, Fred Turner consacre une large part de son analyse au rôle démocratique joué par les musées et particulièrement par le MoMA.

    Herbert Bayer, membre éminent du Bauhaus a inventé pour le MoMA des espaces immersifs, des encerclements de textes, d’images, d’objets qui devaient permettre aux visiteurs de se questionner eux-mêmes à partir du « champ étendu de la vision ». Durant la Seconde Guerre mondiale, le MoMA a servir de repaire au Comitee for democratic morale, un groupe d’intellectuels qui voulaient mobiliser les américains contre le nazisme sans recourir aux méthodes de la « propagande » dont on avait mesuré les dégâts en Allemagne.

    L’exposition de 1941 « Road to victory » est ainsi conçue comme un multimédia, avec textes, images et films encerclant les visiteurs. Le livre montre à la fois l’impact et les théories derrière ces conceptions, mais également les usages détournés qui vont suivre. Car ce modèle immersif va, durant la guerre froide, servir la propagande américaine dans le monde. Les expositions universelles et la grande expo-photo « The family of man » sont ainsi de outils pour défendre the american way of life ... qui est surtout une défense et illustration de la société de consommation.

    Ce qui est passionnant dans ce plongeon dans l’histoire du multimédia avant le numérique, c’est de voir comment les techniques, les projets et les usages inventés alors se retrouvent dans le multimédia global d’aujourd’hui. Comment l’idée de permettre à chacun de décider en connaissance de cause se renverse en bulles de filtres et réseaux d’influence. Le multimédia numérique a commencé principalement avec des outils pédagogiques, de l’hypertexte organisant des connaissances... avant de devenir le support d’un « individualisme autoritaire » et la boîte à malice se situant « au delà de la vérité » qui existe aujourd’hui... et qui n’enlève pourtant rien à nos désirs d’utiliser le multimédia pour construire un monde plus démocratique.

    Jamais univoque et directif, le livre de Fred Turner permet de reconsidérer les événements du passés comme les tendances récentes. Ce livre a obtenu une bourse de soutien du College of American Art et de la Terra Foundation for American Art .

    Il fait un complément idéal pour tous les visiteurs de l’exposition des œuvres du MoMA de Paris qui dure jusqu’au mois de mars. Et pour tous, il pose des questions d’une brûlante actualité tout en replongeant dans l’histoire et le rôle de l’art, des intellectuels et des artistes

    Bonne lecture

    Hervé Le Crosnier

    –------------------
    Le Cercle démocratique : Le design multimédia de la Seconde Guerre mondiale aux années psychédéliques
    par Fred Turner, traduction par Anne Lemoine.
    390 p., 29 €

    https://cfeditions.com/cercleDemocratique

    –--------------------
    [Extraits de la première parties concernant le MoMA (il y a de nombreux endroits où l’on retrouve le MoMA dans ce livre)
    –----------------------

    Au cours de ses dix premières années d’existence, le Museum of Modern Art permet aux Américains de découvrir l’impressionnisme, le futurisme et le cubisme, mais aussi l’architecture moderne, la photographie et la typographie. En 1939, après l’invasion de la Pologne par Hitler, son directeur Alfred Barr et sa femme décident de porter immédiatement secours aux artistes avant-gardistes. Grâce au prestige du musée et du nom de la famille Rockefeller qui les soutient, ils réussissent à faire venir plusieurs artistes réputés aux États-Unis, parmi lesquels Marc Chagall, Max Ernst et Jacques Lipschitz. Avant même l’attaque de Pearl Harbor, Barr et les Rockefeller commencent à transformer le musée en une machine de production idéologique qui appuiera les efforts de propagande des États-Unis au cours de la guerre froide.
    Le champ étendu de la vision développé par Herbert Bayer jouera un rôle important dans ce processus.
    [...]
    Pour les critiques d’art américains, le point le plus surprenant de l’exposition n’est pas tant son contenu que la disposition de celui-ci. Puisque le nouveau bâtiment qui doit héberger le Museum of Modern Art est en cours de construction dans la 53e rue Ouest à Manhattan, Bayer installe l’exposition dans l’espace temporaire du musée, alors situé dans le hall du Rockefeller Center. Gropius et Bayer divisent l’exposition en six sections, chacune possédant sa propre galerie : « Le travail sur le cours élémentaire », « Les ateliers », « Typographie », « Architecture », « Peinture » et « Travaux d’écoles influencées par le Bauhaus ». Sous l’impulsion de Bayer, ces zones deviennent ensuite des variations des environnements visuels élargis qu’il a créés à Paris en 1930 et à Berlin en 1935.
    [...]
    Au gré de leurs déplacements de salle en salle, les visiteurs découvrent des empreintes sur le sol et des représentations graphiques de mains sur les murs qui les orientent vers de nouvelles parties de l’exposition. Un œuf géant est accroché à un mur ; il représente l’enseignement de la forme dans le programme de première année. Des photographies orientées vers le bas sont placées au-dessus des têtes des visiteurs ; des cercles chromatiques pendent du plafond. Dans une salle, un œil gigantesque dessiné sur un mur, juste en dessous d’une fente, observe le visiteur.
    [...]
    Selon l’idéologie du premier Bauhaus, la scénographie de Bayer transforme l’exposition en Gesamtkunstwerk (œuvre d’art totale). Conformément à ses théories de vision étendue, elle encercle les visiteurs, les pousse doucement dans l’une ou l’autre direction, les encourage à suivre le mouvement figuré sur les murs et le sol. Comme dans la psychologie gestaltiste qui sous-tend les théories de Bayer, les visiteurs doivent faire la synthèse des éléments qui leur sont présentés pour se les approprier en construisant des images internes cohérentes. L’exposition même peut suggérer, présenter, abriter ou encadrer mais, au final, il revient aux visiteurs d’agencer leurs propres images du Bauhaus pour qu’elles forment un tout.
    [...]
    Quelques années plus tard, le Museum of Modern Art devient une plate-forme de renforcement du moral américain. Associées à un mode environnemental de direction des mouvements des visiteurs, la flexibilité et l’indépendance offertes par Bayer à ses visiteurs deviendront alors aux yeux des critiques un mode de propagande typiquement pro-américain. La vision étendue de Bayer résout le problème posé par la propagande fasciste et les médias de masse. En effet, il accorde au visiteur un degré important d’agentivité par rapport aux éléments visuels qui l’entourent mais, dans le même temps, il contrôle la forme du champ dans lequel le visiteur est susceptible de rencontrer ces éléments. Grâce à cela, la vision étendue peut amener le visiteur américain à rétablir son propre moral dans des termes fixés par le champ qui l’entoure. Cela signifie qu’il peut exercer cette forme d’agentivité psychologique individuelle dont dépend la société démocratique, et qu’il peut ainsi éviter de devenir l’homme apathique de la masse qui caractérise l’Allemagne nazie. Néanmoins, cette agentivité lui est offerte dans des termes définis par les besoins de l’État américain, et articulés selon la diction visuelle du Bauhaus.
    [...]
    Malgré l’échec de For Us the Living, on ne saurait surestimer les liens étroits qui unissent le Museum of Modern Art au gouvernement américain, pas plus que l’intensité de ses efforts de propagande à la veille de la Seconde Guerre mondiale et au cours de celle-ci. Le musée ne se contente pas de préparer des expositions : il sert également de plate-forme intellectuelle et interinstitutionnelle. En son sein, les artistes rencontrent des diplomates, les anthropologues développent des supports de formation culturelle et les soldats viennent panser les blessures psychologiques que la guerre leur a infligées.
    [...]
    De tous les projets menés à bien, une exposition surtout fait la fierté des responsables du musée : le grand succès propagandiste de 1942, Road to Victory. L’exposition « n’est pas seulement un chef- d’œuvre d’art photographique, mais elle est une des expositions les plus émouvantes et les plus fascinantes jamais organisées au musée ».
    [...]
    En septembre 1941, alors que Margaret Mead et le Committee for National Morale s’efforcent de monter leur exposition sur la démocratie au Museum of Modern Art, l’administrateur David McAlpin se met en contact avec le photographe Edward Steichen. Le musée a commencé à accueillir de petites expositions consacrées à la guerre en Europe et aux idéaux américains au sein du pays, et McAlpin espère que Steichen pourrait en monter une autre dans la même veine.
    [...]
    L’exposition qui en résulte fusionne le photoréalisme familier du magazine Life avec les tactiques gestaltistes de la vision étendue développées par Bayer – et les idéaux utopiques du Bauhaus avec les impératifs propagandistes des États-Unis en guerre.
    Bayer conçoit l’exposition comme une route qui serpente à travers tout le premier étage du Museum of Modern Art en passant devant des images et des textes de tailles variables.

    On pourrais citer ainsi des pages entières du livre... mais je vous laisse les découvrir dans le flux même du texte de Fred Turner, avec des détails d’historiens et une visions globale sur l’importance des musées et des expositions dans la conception « multimédia » et son enjeu propagandiste. Et du rôle tout particulier que joue le MoMA et les artistes-théoriciens du Bauhaus dans ce projet.

    #C&Féditions #Fred_Turner #Cercle_démocratique #Bauhaus #MoMA #Propagande

  • [Le 102] Cinéma - Ethno & Ciné
    https://grenoble.indymedia.org/2017-11-10-102-Cinema-Ethno-Cine

    4 CONTINENTS, 3 FILMS & UNE PERFORMANCE Cinéma avec le festival Ethno & Ciné mercredi 15 novembre 2017 19h30 Boire et manger 20h30 Films 4/5€ au choix Entre la Pologne, Haïti et l’Indonésie, des corps. Les regards tourbillonnent. Les contours s’estompent. Des passages et du flou entre humains et animaux, entre dominants et dominés, entre vivants et morts, entre ethnographique et expérimentation… Déjà la machine de projection abandonne toute image, il ne reste que la lumière et son (...)

    #Agenda

    https://le102.net

  • Après les paradis fiscaux, les « paradis » des essais cliniques ?
    http://theconversation.com/apres-les-paradis-fiscaux-les-paradis-des-essais-cliniques-86375

    Désormais, un même essai clinique se déroule bien souvent dans plusieurs zones géographiques. Le cas du Crlx101, une nouvelle approche pour combattre le cancer mise au point par la compagnie américaine de nanopharmaceutique Cerulean, en témoigne. L’étude de phase 1 a été réalisée aux États-Unis, et l’étude de phase 2, en Russie et en Ukraine, comme indiqué sur le site du gouvernement américain consacré aux essais cliniques. Il n’est plus rare de voir une phase d’essai réalisée dans plus de cinq pays à la fois, sur différents continents.

    À date, c’est encore dans les pays occidentaux que l’on mène le plus d’essais cliniques. Selon un article publié dans la revue Nature portant sur l’année 2007, les pays qui en effectuaient alors le plus étaient les États-Unis, suivis – de loin – par l’Allemagne, la France et le Canada. Cependant, comme le montrait le même article, le nombre des sites offshore suivait une courbe exponentielle. La Chine et la Russie étaient les pays qui connaissaient le développement le plus fort, suivis de l’Argentine, de la République tchèque, de la Hongrie et du Mexique.

    En raison de la souplesse de sa législation sur les cellules souches, la Chine est particulièrement engagée dans des essais en médecine régénératrice. C’est également le cas de plusieurs autres pays comme l’Inde, Taïwan ou la Pologne.

    Souvent le seul moyen d’avoir accès à des soins

    Outre l’importante population et la diversité ethnique de ces pays, qui permettent une généralisation plus grande des résultats cliniques, d’autres facteurs d’ordre sociologique expliquent ce mouvement de délocalisation. Dans ces pays, les essais cliniques sont souvent le seul moyen d’avoir accès à des soins de santé pour les couches sociales les plus pauvres. Les essais sont considérés comme faisant partie intégrante des soins de santé depuis que, dans les années 1990, les États ont massivement adopté des politiques réformatrices d’inspiration néolibérale et privatisé le système de santé, en réduisant considérablement l’accès.

    C’est le cas de presque tous les pays de l’ex-Union soviétique, dont le mode de développement économique a suivi les modèles prescrits par l’OCDE et le FMI. La Pologne et l’Ukraine, par exemple, ont adopté des politiques avantageuses pour les entreprises biomédicales.

    #essaiscliniques #labos

    • À ce sujet, les témoignages de deux chercheurs canadiens interrogés au cours de mon enquête s’avèrent particulièrement troublants. Un scientifique spécialisé dans la vectorisation nanoparticulaire a ainsi été contacté par des chercheurs de l’armée chinoise pour tester sa nouvelle méthode d’administration de vaccin utilisant un virus pour convoyer des nanoparticules. Il n’en était qu’à un stade très expérimental de ses recherches :

      « Ils étaient prêts à faire des essais cliniques immédiatement sur leurs soldats. Je ne sais pas si cela se serait vraiment fait, mais au téléphone on me disait qu’ils étaient prêts à tester les échantillons. Du point de vue éthique, c’est inacceptable. [Ici] c’est un laboratoire universitaire. J’ai des collègues qui travaillent sur d’autres pathogènes. Je ne peux pas garantir un niveau de qualité GMP [good manufacturing practice, une bonne pratique de fabrication concernant les médicaments à usage humain], c’est absolument impossible. On ne peut injecter à des humains des produits comme ceux-là. On fait des essais sur les souris dans notre laboratoire, mais pas sur l’humain. »

      En Chine, « un fonctionnement beaucoup plus souple »

      Le directeur d’un important laboratoire québécois a connu une expérience similaire. Des chercheurs d’un hôpital chinois l’ont contacté à la suite de la publication d’un article pour lui proposer de tester sa technologie de délivrance de médicaments utilisant les nanotechnologies :

      « À l’époque, il y a plusieurs années, on n’était pas prêt à faire des tests in vivo sur les humains. On avait fait quelques expériences sur un porc. Je leur ai expliqué que la technologie n’était pas au point. Mais cela ne semblait pas poser problème. Ils étaient prêts à tester notre technologie sur des patients en phase terminale. Ça donne une idée du fonctionnement là-bas, c’est beaucoup plus souple. »

      Avant de lire le texte j’allais conseillé le bouquin « Cobayes humains » de Sonia Shah https://www.amazon.fr/Cobayes-humains-secret-essais-pharmaceutiques/dp/2354570325
      que @fil m’avais recommandé et qui m’a servi pour faire la partie gauche de ce dessin http://www.madmeg.org/delizie/#6/0.561/0.309
      Mais ce livre déjà absolument révoltant parlait d’une délocalisation des essais pharmaceutiques de stade 3 c’est à dire après l’experimentation sur les non-humains. Mais là les personnes sont utilisées à la place des souris et des cochons !! On en est là 6 ans plus tard....

  • Le « réenchantement du #politique » en #Pologne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/311017/le-reenchantement-du-politique-en-pologne

    Depuis deux ans, le gouvernement polonais met en place des réformes très controversées. Mais, paradoxalement, il suscite un intérêt croissant des Polonais pour les affaires publiques, après des années d’apathie politique. Comment les années de transition post-communiste expliquent-elles la situation actuelle ? Entretien avec Jérôme Heurtaux, auteur de La Démocratie par le droit, Pologne 1989-2016.

    #International #Jaroslaw_Kaczynski #PiS #solidarnosc #Table_Ronde