country:russie

  • Sur fond de crise avec la Russie, le spectre d’un plan social au Conseil de l’Europe
    https://www.rue89strasbourg.com/crise-russie-spectre-plan-social-conseil-europe-strasbourg-148171

    Depuis la suspension de son droit de vote en 2014, la Russie boycotte l’Assemblée parlementaire et ne verse plus sa contribution au budget depuis 2017. Si la crise perdure, le Conseil de l’Europe pourrait se séparer de 250 collaborateurs. (lire l’article complet : Sur fond de crise avec la Russie, le spectre d’un plan social au Conseil de l’Europe)

  • Après Washington, la #Russie annonce son retrait de l’accord de désarmement #nucléaire de 1987
    https://www.france24.com/fr/20190202-traite-FNI-russie-suspension-accord-desarmement-nucleaire-1987-et

    Début décembre, de Bruxelles et avec le soutien de l’Otan, Mike Pompeo avait donné à la Russie 60 jours, jusqu’au 2 février, pour démanteler ses nouveaux missiles de longue portée violant le traité aux yeux des Américains et de l’Alliance atlantique .

    #etats-unis

  • Raspoutitsa
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Raspoutitsa


    Dimanche le 22 juin 1941 les généraux de Hitler lancent l’opération Barbarossa , l’invasion militaire de l’Union soviétique. Le jour suivant mon grand-père rentre du travail au ministère de l’Aviation à #Wilhelmstraße et déclare : La guerre est perdue. Désormais l’enjeu est de survivre.

    Pourtant
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Barbarossa#L'attaque_initiale

    Cette attaque commence sans déclaration de guerre à 3 h 30 (par 2770 avions ) et vise 66 aérodromes soviétiques. Elle a des résultats désastreux pour l’Armée rouge, puisqu’elle donne à la Luftwaffe la maîtrise absolue du ciel soviétique pendant plusieurs semaines.

    Ce qui m’a toujours étonné c’est l’aveuglement des états-majors alors que la folie de l’opération était évidente pour chacun maîtrisant les opérations mathématiques de base. La météo russe avait déjà fait échouer Napoléon 130 ans auparavant. Pourtant l’empereur avait arrangé des coalitions avec la majorité des pays d’Europe contrairement à l’Allemagne nazie qui était en guerre contre la quasi totalité de ses voisins.

    The Treachery of the Climate : How German Meteorological Errors and the Rasputitsa Helped Defeat Hitler‘s Army at Moscow
    https://www.tcc.fl.edu/media/divisions/library/citation-guide/turabianx2fchicago/Turabian-Sample-2012-Footnotes_ADA.pdf


    A German infantryman walks toward the body of a killed Soviet soldier and a burning BT-7 light tank in the southern Soviet Union in in 1941, during the early days of Operation Barbarossa.

    ... on June 22, 1941, Hitler ordered his armies to mount Operation Barbarossa, a mammoth invasion of the Soviet Union:thelast major power incontinental Europe capable of resisting the Nazis.
    ...
    Hitler blamed his generals for the failure of Operations Barbarossa and Typhoon and immediately sacked several dozen top commanders, but the Führer and his meteorologists bore the greater responsibility for the German defeat. More than any other factor, however, it was the Rasputitsa that halted the Moscow Blitzkrieg in its tracks and sabotaged the Germans‘ resupply effort. As Guderian observed that fateful fall, ―We have seriously underestimated the Russians, the extent of the country and the treachery of the climate. This is the revenge of reality.― By impeding the Nazi plan to decisively defeat the Red army before the onset of winter, the Russian Rasputitsap layed a critical role in the Nazis‘ ultimate defeat.

    The Crucial Role of the Operational Artist : A Case Study of Operation Barbarossa
    https://apps.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/1039919.pdf

    Operation Barbarossa helps one to understand that tactical success cannot prevent strategic failure if the responsible military leader, the operational artist, is not able to exercise operational art as the crucial bridge between tactical actions and the overall policy aim. The analysis of the planning and the execution phases of Operation Barbarossa is therefore relevant because it reveals the crucial function of the operational artist at the intersection of political aims and military actions and thereby calls for a new emphasis within today’s doctrinal understanding of operational art.

    Effects of Climate on Combat in European Russia
    http://www.allworldwars.com/Effects-of-Climate-on-Combat-in-European-Russia.html

    This study was prepared by a committee of former German generals and general staff officers under the supervision of the Historical Division, EUCOM. The material, based on the personal experiences of the principal author and his associates, was written largely from memory, with some assistance from diaries, earlier studies, and documents. All the German officers involved had extensive experience on the Eastern Front during the period 1941-45. The principal author, for example [Raus], commanded in succession a panzer division, a panzer army, and an army group.

    #histoire #guerre #climat #météorologie

    • Martin van Creveld (cité dans ta dernière référence) pense que Barbarossa était perdue avant même l’attaque. Spécialiste de logistique, il constate l’impossibilité absolue de rassembler les approvisionnements nécessaires et le blocage de l’offensive avant même la raspoutitsa.

      En conclusion de cette partie (le chapitre 5), il ajoute, en plus, que de toutes façons, c’était perdu stratégiquement, mais qu’Hitler n’avait pas vraiment d’autre choix…

      Supplying War : Logistics from Wallenstein to Patton – 2nd edition | European history : general interest | Cambridge University Press
      https://www.cambridge.org/fr/academic/subjects/history/european-history-general-interest/supplying-war-logistics-wallenstein-patton-2nd-edition

      Why did Napoleon succeed in 1805 but fail in 1812? Could the European half of World War II have been ended in 1944? These are only two of the many questions that form the subject-matter of this meticulously researched, lively book. Drawing on a very wide range of sources, van Creveld examines the specifics of war: namely, those formidable problems of movement and supply, transportation and administration, so often mentioned - but rarely explored - by the vast majority of books on military history. In doing so he casts his net far and wide, from Gustavus Adolphus to Rommel, from Marlborough to Patton, subjecting the operations of each to a thorough analysis from an unusual point of view. In this edition with a new introduction, van Creveld revisits his now-classic text, and comments in a new afterword on the role of logistics in high-tech, modern warfare.

      Un immense classique ! À lire !

    • Merci pour vos commentaires. Je m’intéresse surtout à la question « que pouvaient savoir et comprendre les Allemands des événements qui se développaient autour d’eux ».

      Les nazis s’inspiraient des succès militaires du 19ème siècle. Pendant 100 ans les armées prusses gagnaient systématiquement toutes les guerres et construitsaient l’unité nationale à travers ses victoires. Les nazis voyaient la défaite de 1918 comme un lapsus historique et envisagaient d’unifier l’Europe avec les moyens du 19ème siècle à savoir les batailles militaires.

      Pour les conservateurs parmi les Allemands cette perspective était complètement plausible. Ils ne comprenaient pas que l’ére des guerres « productives » était terminée et désormais chaque nouvelle guerre entre grandes puissances devait systématiquement finir en hécatombe sans rentabilité selon les critères anciens. Mao Tse-Toung et Ho Chi Minh ont montré que c’est pareil pour les grandes puissance quand ils s’engagent dans les guerres asymmétrques.

      Je ne suis pas sûr si Hitler avait comme unique choix l’attaque de l’Union soviétique déjà en 1941. Il aurait pu attendre un moment plus propice et en préparant le terrain. Mai c’est une question sans importance par ce que de toute manière ses décisions ne suivaient aucune règle apart celles imposées par sa volonté fanatique d’en finir avec les juifs.

      Cette guerre ne suivait aucune règle et aucun plan traditionnel et le début de l’opération Barbarossa aurait dû pousser chaque militaire intelligent à tirer la même conclusion que mon grand-père. Pourtant les Stauffenberg et Beck continuaient encore pendant deux ans à soutenir la guerre nazie et leur politique d’extermination des Unternmensch .

      Alors que savaient les Allemands même s’ils ignoraient forcément des détails et ne comprenaient pas la signification de chaque événement ? J’ai des éléments qui me font penser qu’ils savaient tout. Ils savaint surtout qu’on assassinait les habitants civils de régions entières, de préférence quand il s’agissait de juifs dépourvus de la solidarité de leurs compatriotes.

      Alors quels options avaient les Allemands et 1941, que pouvaient-ils faire ? Bien sûr il était impossible pour eux d’arrêter la machine de guerre et d’oppression, mais il restait à chacun le choix de prendre quelques petits risques et de s’entraider, de saboter le système en suivant strictement toutes ses règles et de ne rien contribuer au mal sauf sous contrainte directe.

      C’est honteux mais beaucoup d’Allemands soutenaient le régime activement et de plein gré. Les nazis c’étaient les voisin et les membres de la famille. On était ou criminel sois-même ou entouré de criminels dont les crimes étaient perçus comme des actes de bravoure chevaleresque. Ceci nous semble peu cempréhensible aujourd’hui, mais il est possible de convaincre tout un peuple à se ruer sur ses voisin pour les voler, torturer et assassiner.

      La même chose est en train de se passer là, dans cette seconde, à bien des endroits dans le monde. A nous de combattre les forces qui y poussent les peuples.

    • Pour la résistance de certains Allemands à Hitler et l’apathie des généraux allemands (et de la population), j’avais lu le bouquin de Joachim Fest, La résistance allemande à Hitler publié chez Perrin.

      Concernant le lancement de Barbarossa, Hitler voulait absolument attaquer l’URSS (l’élimination des Juifs n’était pas le premier objectif, loin de là) par idéologie ( Lebensraum (doctrine de l’espace vital), Slaves considérés comme des sous-hommes, rejet absolu du communisme), nécessité économique (blé ukrainien, pétrole caucasien) et pensait n’en faire qu’une bouchée, comme pour la France. D’ailleurs, les pertes soviétiques initiales n’ont pu que confirmer cette impression dans un premier temps et pouvait laisser penser à un effondrement du régime soviétique qui n’a finalement pas eu lieu. Enfin, le renseignement militaire allemand s’est complètement planté sur son évaluation des forces soviétiques (147 divisions le 5 août 1941 avant de se rendre compte qu’il y en avait 580 le 31 décembre).

  • Francis Dupuis-Déri : « Les hommes sont en crise dès que les femmes avancent vers plus d’égalité et de liberté » - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/02/01/francis-dupuis-deri-les-hommes-sont-en-crise-des-que-les-femmes-avancent-

    Quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu, la règle semble immuable : dès que les femmes s’affranchissent un tant soit peu des rôles qui leur sont assignés, les hommes se déclarent perdus, déstabilisés, en danger… Le chercheur québécois déconstruit ce mythe qui est avant tout une manipulation rhétorique pour préserver la domination masculine.

    • Francis Dupuis-Déri : « Les hommes sont en crise dès que les femmes avancent vers plus d’égalité et de liberté »
      Erwan Cario, Libération, le 1 février 2019
      https://www.liberation.fr/debats/2019/02/01/francis-dupuis-deri-les-hommes-sont-en-crise-des-que-les-femmes-avancent-

      Quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu, la règle semble immuable : dès que les femmes s’affranchissent un tant soit peu des rôles qui leur sont assignés, les hommes se déclarent perdus, déstabilisés, en danger… Le chercheur québécois déconstruit ce mythe qui est avant tout une manipulation rhétorique pour préserver la domination masculine.

      Qui a écrit : « Les femmes sont devenues si puissantes que notre indépendance est compromise à l’intérieur même de nos foyers, qu’elle est ridiculisée et foulée aux pieds en public » ? Non, pas Eric Zemmour, mais Caton l’Ancien, en 195 avant J.-C., alors que les Romaines se mobilisaient contre une loi leur interdisant de conduire des chars et de porter des vêtements colorés. Le polémiste réac, lui, constatait en 2006, dans son ouvrage le Premier Sexe, que « face à cette pression féminisante, indifférenciée et égalitariste, l’homme a perdu ses repères ». Vingt-deux siècles n’ont donc pas suffi pour que l’homme, le pauvre, trouve sa place dans une société par trop féminisée. Dans son dernier essaila Crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace, qui sortira jeudi en France (Editions du remue-ménage), Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’Université du Quebec à Montréal, est remonté aux origines de ce discours pour mettre en lumière ses rouages antiféministes.

      Comment cette crise de la masculinité se définit-elle à travers les âges ?

      C’est tout à fait cyclique, avec une intensification en période de crise politique ou économique. Mais elle a toujours à peu près le même canevas et elle est portée par des hommes qui occupent des positions privilégiées. Il y a cinq siècles, par exemple, au sein des cours royales, en Angleterre et en France, le roi, des évêques et des intellectuels considèrent que les hommes de la cour commencent à avoir des comportements efféminés. En parallèle - et c’est toujours comme ça avec ce discours de crise -, les femmes ne restent pas à leur place. Elles empiètent sur des domaines qui sont considérés comme masculins. C’est très élastique, cela va des modes vestimentaires et des coiffures aux métiers réservés aux hommes, en passant par la vie intime, et comment se comportent les conjointes. Cette crise concerne donc, à une époque donnée, la perception des hommes et la perception des transgressions des femmes. A partir de là, on déclare que les hommes sont déstabilisés, en danger, désespérés, perturbés, perdus, parce qu’ils n’auraient plus de modèle. C’est une rhétorique qui porte fondamentalement sur la différence entre les sexes, elle réaffirme une opposition sociale, une opposition économique, une opposition politique. On veut surtout réaffirmer une suprématie masculine dans ces domaines.

      La crise de la masculinité, c’est donc avant tout une mécanique d’autodéfense pour la domination masculine ?

      Tout à fait. On pourrait faire l’exercice avec d’autres discours de crise. D’une manière générale, quand on dit qu’il y a une crise, on appelle à l’aide et on identifie la source du problème qui doit être neutralisée. Quand c’est un incendie ou une inondation, il n’y a pas de débat politique quant à la nature de la menace, mais quand il s’agit d’un sujet social, culturel, économique ou politique, ça oppose des groupes, des catégories ou des classes entre elles. Dans ce cas-là, donc, les hommes appellent les autorités à agir en leur faveur.

      Le problème n’est donc pas la masculinité en crise, mais les femmes qui cherchent à s’émanciper…

      C’est un des multiples registres des discours antiféministes. Certains vont parler de l’ordre divin qui impose telle répartition des rôles, d’autres auront un discours plus nationaliste, axé sur la natalité, comme à la fin du XIXe et au début du XXe où, en France, il fallait des enfants pour la prochaine guerre. On peut aussi avoir de l’antiféminisme à l’extrême gauche, quand on établit que l’ennemi principal, c’est le capitalisme et que le féminisme divise les forces syndicales ou ouvrières. Ma thèse, c’est donc que la crise de la masculinité est une forme rhétorique spécifique qui s’exprime quand les femmes avancent collectivement vers plus d’égalité et de liberté.

      Ce discours de crise connaît-il une grande variation dans le temps et selon les pays ?

      Je suis politologue et, au quotidien, je travaille surtout sur des pays comme la France, le Québec, un peu les Etats-Unis. Quand j’ai projeté d’approfondir le sujet, je suis allé voir les collègues en histoire et j’ai voulu sortir de l’Occident pour voir ce qui se passe ailleurs. Et, des deux côtés, cela a été pour moi une découverte, basée sur le travail d’autres chercheuses et chercheurs. J’ai été complètement éberlué par ce que je trouvais : ça se répète presque toujours à l’identique, dans l’histoire et sur toute la planète. Sur cinq cents ans, en Occident, à des époques où l’égalité n’était pas d’actualité, et aujourd’hui dans des pays où on ne peut soupçonner une prise de contrôle par les féministes, comme la Russie, le Qatar, ou certains pays d’Amérique latine ou d’Asie, le masculin est toujours en crise. Cela peut presque suffire pour établir qu’il y a quelque chose de fallacieux là-dedans.

      Comment est définie cette masculinité en crise ?

      Ce sont toujours un peu les mêmes clichés et les mêmes raisonnements circulaires. Ce sont d’immenses généralités qui cherchent des références hors contexte, que ce soit Dieu qui nous a faits comme ça, ou la nature, avec la chasse au mammouth et la préhistoire, ou la biologie, avec la taille des crânes. Selon qui parle et où on se trouve, il y aura toujours une bonne explication. Et les femmes sont toujours comme on veut qu’elles soient : douces, passives, attentives, attentionnées, surtout pas combattantes, car la compétition est évidemment une caractéristique masculine. Ce qui est inquiétant dans cette conception, c’est que s’il y a un conflit entre les deux sexes, on annonce déjà qui va gagner, puisque le combat et la force ne sont que d’un seul côté. Le comble de l’absurde, c’est qu’on va finir par associer le principe même de l’égalité à la féminité et celui de la hiérarchie et de la structuration organisationnelle à la masculinité. Donc l’égalité provoque mécaniquement une crise de la masculinité, ce qui est incroyable au niveau politique, et ce qui ne laisse pas beaucoup d’espoir.

      Vous expliquez que le discours actuel de la crise de la masculinité prend naissance dans les années 60 avec l’apparition de groupes d’hommes proféministes…

      C’est surtout en termes de réseaux et d’organisation que ça se passe, ce ne sont pas nécessairement les mêmes individus. A cette époque, les féministes radicales s’organisent en groupes de conscience où elles se retrouvent, en non-mixité, à déconstruire leur propre socialisation. Elles commencent d’ailleurs à critiquer sérieusement les réseaux d’extrême gauche comme étant machistes et sexistes. Mais dans ces réseaux, il y a des hommes solidaires qui se disent « qu’est-ce qu’on peut faire pour soutenir ce mouvement ? ». Par effet de mimétisme, ils vont créer des groupes, non mixtes, d’hommes très progressistes en solidarité avec le mouvement féministe. Le problème c’est que, rapidement, ils commencent à développer des discours de moins en moins solidaires avec les femmes et de plus en plus préoccupés par leur nombril. Ils commencent par retourner la réflexion sur eux-mêmes, dans une perspective antisexiste, en parlant du système d’oppression des normes patriarcales sur les hommes. Rapidement, ils vont parler de leurs ex, de leurs conjointes, de leurs mères, etc. Les hommes proféministes vont finalement se retrouver minoritaires. A partir de ce moment, certaines organisations vont commencer à parler uniquement de la question de la paternité. On finit, dans certains congrès, par avoir des ateliers pour trouver un bon avocat ou un bon détective privé destinés aux pères divorcés en conflit au sujet de la garde de leur enfant.

      Sur quoi se base le discours de crise aujourd’hui ?

      Les époques induisent des problématiques particulières. Dans ma recherche, j’ai isolé quatre axes. Le premier, c’est que les hommes ne peuvent plus séduire car les femmes ont pris le contrôle de la sexualité. Le deuxième, c’est la question du suicide des hommes qui est, par exemple, très présente au Québec depuis dix ou quinze ans. Le troisième concerne les difficultés scolaires des garçons, et on termine avec la question de la pension alimentaire et de la garde des enfants qui est directement liée à la question des violences conjugales. En effet, certains prétendent que les femmes « instrumentalisent » ces violences pour obtenir la garde et affirment qu’il y a une symétrie dans la violence entre les sexes, même si celle des femmes serait avant tout « psychologique et verbale ».

      Comment expliquer la facilité avec laquelle ce type de discours se propage ?

      On a l’impression, en surface, que tout ça relève du sens commun. Les gens sont convaincus qu’il y a une crise de la masculinité. On le voit sur les blogs, sur les commentaires d’articles en ligne, ce sont toujours les mêmes arguments qui reviennent. Il est possible très facilement de les déconstruire. Sur l’éducation, par exemple, les inégalités économiques jouent un rôle beaucoup plus important sur la réussite que le sexe des élèves. J’ai découvert, par ailleurs, une citation de John Locke au XVIIe siècle qui se plaint que les garçons réussissent moins bien en apprentissage des langues que les filles…

      Concernant le suicide, on peut remonter à la fin du XIXe siècle et l’étude de Durkheim, où il trouvait, déjà à l’époque, un taux de suicide environ trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.

      Vous écrivez que ce mythe est « ridicule et risible, absurde et faux, scandaleux et dangereux »…

      Je voudrais appuyer le terme « dangereux », car c’est un mot que j’ai pesé quand je l’ai écrit. Ce discours de la crise de la masculinité peut aller dans certains cas jusqu’à la glorification de l’assassinat et des meurtres de masse de femmes pour se venger de cette crise qu’elles feraient subir aux hommes, comme avec les attentats en Amérique du Nord des involontary celibats, les incels (1), qui vont jusqu’à tuer car ils n’auraient pas eu une sexualité qui leur reviendrait de droit. Il faut aussi toujours déconstruire ces discours sur la symétrie des violences, car on voit même, aux Etats-Unis, des plaintes déposées contre les refuges pour les femmes victimes de violences, en expliquant que c’est discriminatoire car il n’existe pas d’équivalents pour les hommes, et demandant la fin des subventions.

      Finalement, vous dénoncez le mythe et le discours, mais vous l’attendez, cette crise…

      Si on est dans une société injuste, inégalitaire, dominatrice, si on veut mettre en acte des principes de solidarité, d’égalité et de liberté, on ne peut qu’espérer une crise. Et une vraie, cette fois !

      (1) Le dernier en date remonte au 23 avril 2018, à Toronto. Il a fait 10 morts et 14 blessés. Son auteur, Alek Minassian, a publié sur Facebook un message évoquant « la rébellion des incels ».

      #Francis_Dupuis-Déri #Hommes #Femmes #domination_masculine #masculinité #paywall

  • BILD in Venezuela : »Mein Kind muss sterben, weil ich kein Geld habe
    https://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/bild-in-venezuela-mein-kind-muss-sterben-weil-ich-kein-geld-habe-59901546.bild.


    Quelle : BILD / Giorgos Moutafis, Paul Ronzheimer

    Le weekend commence et vous avez droit de la part de BILD à un reportage à vous faire pleurer . On vous y explique à quel point la situation au #Venezuela est tragique. La version dans l’édition sur papier ne contient que cette information. L’édition en ligne révèle son caractère manipulateur et faux. Des textes et graphiques supplémentaires expliquent le déclin du Venezuela vers l’enfer sans mentionner la guerre de la bourgeoisie et des bandes armée contre l’état, ses institutions et les défenseur de la politique socialiste du président. Bien entendu le journal ne fait pas allusion au boycott des #USA et des manoeuvres des corporations comme la saisie des infrastructures d’export de petrole. La conclusion implicite s’impose : c’est la faute aux Chavez, Maduro et leurs hordes socilistes si le pays est dans un tel état.

    Le message au public allemand est évident : Soutenez la ligne de la chancelière et soutenez les sanctions contre le Venezuela afin de stopper la catastrophe. L’Allemagne n’enverra pas de troupes en Amérique latine mais les lecteurs peu conscients des détails de la manipulation de BILD acceuilleront avec soulagement l’invasion du pays par les armées des ètats-Unis et des pays voisins contrôlés par des gouvernements de droite.

    Prendre en hôtage emotionnellement le public est une technique de manipulation chère aux militaristes. Dans le cas du Venzuela on ne peut pas appeller à la défense de nos campagnes, alors il faut un enfant ou un petit chien prétendument victime de machinations socialistes.

    Je me rappelle encore que les USA ont envahi la petite île de Grenade pour moins que cela. Heureusement le Venezuela a davantage d’allié que la petite île de la noix de muscade.

    BILD in Venezuela »Mein Kind muss sterben, weil ich keine Dollars habe

    Hyper-Inflation +++ Nahrungsmittel werden knapp +++ Ein Land vor dem Kollaps

    von: PAUL RONZHEIMER und GIORGOS MOUTAFIS (Caracas) veröffentlicht am 01.02.2019 - 22:26 Uhr
    Wenn sie über die zwei kleinen Jungen spricht, die neben ihrer Tochter Valentina (5) im Kinderkrankenhaus von Caracas gestorben sind, kommen Hilmar (34) die Tränen.

    „Sie hätten Medizin gebraucht, nach einer Therapie, bei Ihnen in Deutschland wären sie jetzt noch am Leben“, sagt sie zu uns. „Ich habe so große Angst, dass Valentina auch sterben muss, weil es keine Hilfe gibt.“

    Es ist Freitagmorgen in Caracas, wir sitzen im Kindergarten von Valentina, gerade eben haben alle zusammen die venezolanische Nationalhymne gesungen. Valentina trägt eine Schutzmaske, jeder Keim ist gefährlich für sie: Das Mädchen hat Leukämie (Blutkrebs), entdeckt wurde die Krankheit 2017.


    Hilmar (34) kämpft für ihre krebskranke Tochter – aber weiß nicht, was sie noch tun soll Foto: Giorgos Moutafis
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    Wer in Venezuela ins Krankenhaus kommt, hat ein hohes Risiko, dort zu sterben.

    Der Strom fällt aus, kaputte OP-Geräte, das Wasser ist schmutzig, Desinfektionsmittel fehlen. Aber das größte Problem: Es gibt kein Geld für teure Medikamente, die importiert werden müssen. Hilmar: „Ich habe der Regierung gesagt, dass mein Kind Leukämie hat, dass ich Hilfe brauche. Aber sie haben nur gesagt: Wir können nichts tun.“

    Hilmar musste das Geld für die erste Therapie privat auftreiben, hat ihr Auto und alle Habseligkeiten verkauft, wandte sich an Hilfsorganisationen, sammelte Spenden. Sie schaffte es, die erste Therapie zu finanzieren.


    Abgewetzte Matratzen: Wegen des fehlenden Geldes ist die Krankenhausausstattung in einem schlimmen Zustand Foto: Cristian Hernandez


    Zum Schaudern: Blick in ein Krankenhauszimmer in Venezuela Foto: Agustín Rodríguez/BILD

    Aber jetzt, knapp anderthalb Jahre später, braucht Valentina eine erneute Therapie. Und es fehlt wieder das Geld: Die einheimischen Bolivars sind wegen der Hyper-Inflation nichts mehr wert. „Wir müssen mit der Chemotherapie spätestens am Anfang des Sommers beginnen, aber uns fehlen noch mindestens 6000 Dollar. Wenn wir die Therapie nicht starten, droht meine Tochter zu sterben.“

    Die Mutter versucht in sozialen Netzwerken, Spender zu finden, wendet sich an berühmte Persönlichkeiten. „Es ist so schlimm in unserem Land, wie kann das alles passieren bei all dem Erdölreichtum, den wir haben?“


    Venezuela: Ölförderung 1970–2018 – Infografik

    Valentina ist trotz ihrer Krankheit ein aufgewecktes Mädchen, lernt Zählen und singt gerne Lieder. Aber am liebsten kuschelt sie mit ihrer Mutter. „Sie ist sehr tapfer, auch wenn sie ins Krankenhaus muss“, sagt Hilmar. „Ich habe aber jedes Mal Angst, weil die Situation dort so schlimm ist.“


    BILD-Reporter Paul Ronzheimer mit der kleinen Valentina (5) Foto: Giorgos Moutafis


    Chaos im Krankenhaus: Stühle, Kommoden und andere Ausstattung stapelt sich in einem Seitenzimmer Foto: Agustín Rodríguez

    Wer durch die Flure und Räume des Krankenhauses geht, bekommt das Schaudern. Zerfetzte Matratzen, dreckige OP-Räume, kaputte Türen. Viele Ärzte, die hier einst gearbeitet haben, sind ausgewandert, nach Argentinien, Brasilien oder Kolumbien. Die humanitäre Katastrophe Venezuelas wird nirgendwo so deutlich wie in den Krankenhäusern.


    Karte Flüchtlingsbewegungen aus Venezuela – info.BILD

    Heute wollen wieder Millionen auf die Straße gehen, weil sie diesen Zustand nicht mehr akzeptieren. Der selbst ernannte Interimspräsident Juan Guaidó will weiter Druck auf Nicolás Maduro ausüben.

    Auch Hilmar wird protestieren, sie sagt: „Die ganze Welt muss uns unterstützen. Es sterben in Venezuela Kinder, die leben könnten. Bitte helft uns!“

    Grenade (pays) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grenade_(pays)#Histoire

    L’opposition se rassemble principalement au sein du New Jewel Movement (NJM) dirigé par Maurice Bishop (dont le père a lui-même été assassiné par le régime). Devant l’impossibilité de manifester légalement, celle-ci commence à organiser une branche militaire, l’armée révolutionnaire du peuple. Lorsque les dirigeants du mouvement apprennent qu’Eric Gairy s’apprête à les faire assassiner, ils choisissent d’opérer un coup d’État : le 13 mars 1979, un groupe de militants s’empare de l’unique caserne de la Grenade et désarment les soldats qui n’opposent que très peu de résistance4.

    Le NJM constitue un Gouvernement révolutionnaire du peuple présidé par Maurice Bishop, qui exprime son objectif : « Nous sommes un petit pays, nous sommes un pays pauvre, avec une population de descendant d’esclaves africains, nous faisons partie du tiers-monde exploité et, définitivement, notre défi est de chercher la création d’un nouvel ordre international qui mette l’économie au service du peuple et de la justice sociale ». Le nouveau gouvernement inquiète les États-Unis, qui avaient précédemment soutenu Eric Gairy, et dont l’ambassadeur avertit : « Le gouvernement des États-Unis verrait avec déplaisir toute inclinaison de la part des Grenadins à développer des liens plus étroits avec Cuba4. »

    Le régime s’emploie en particulier à développer des politiques sociales : un Centre pour l’éducation populaire est créé pour coordonner les initiatives du gouvernement en matière d’éducation, notamment des campagnes d’alphabétisation. L’apprentissage du créole de la Grenade est autorisé à l’école. Néanmoins, la tendance du gouvernement de Bishop à marginaliser le rôle de l’Église dans l’éducation contribue à la dégradation des relations avec le clergé. Dans le secteur de la santé, les consultations médicales sont rendues gratuites avec l’aide de Cuba qui fournit des médecins, du lait est distribué aux femmes enceintes et aux enfants. En économie, les autorités mettent en place un système de prêts financiers et de matériel à l’attention des agriculteurs, et des coopératives agricoles sont mises en place pour développer l’activité. Le gouvernement de Bishop s’emploie également à développer les infrastructures, notamment en construisant de nouvelles routes et en modernisant le réseau électrique. Enfin, le gouvernement s’attaque aux cultures de marijuana pour favoriser l’agriculture vivrière et faire baisser la violence4.

    À l’international, la Grenade est de plus en plus isolée. Le Royaume-Uni suspend ses aides économiques et les États-Unis usent de leur influence pour bloquer les prêts du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. La situation se dégrade également sur le plan intérieur : le 19 juin 1980, une bombe explose pendant un meeting au cours duquel Bishop devait intervenir. L’engin fait trois morts et vingt-cinq blessés. Bishop accuse ouvertement « l’impérialisme américain et ses agents locaux ». La responsabilité réelle de la CIA est cependant incertaine ; si elle avait en effet imaginé des opérations de déstabilisation, l’administration Carter y était opposée. En 1983, Bishop se rend finalement à Washington pour essayer de "négocier la paix". Au sein du gouvernement socialiste, des dissensions opposent une faction pro-soviétique et les partisans de Bishop. Le voyage à Washington de celui-ci est désavoué par le comité central du parti qui le destitue.le 14 octobre 1983 et le remplace par une direction collégiale. Le 19 octobre, une grève générale est déclenchée par les partisans de Bishop qui conduit à l’arrestation de ce dernier. Alors que les manifestants tentent de franchir les barrages pour le libérer, Il est assassiné par l’armée le 19 octobre 19834.

    Six jours après la prise de pouvoir par l’armée en octobre 1983, la Grenade est envahie par une coalition menée par les États-Unis. Cette intervention est demandée par l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO). La requête est rédigée à Washington5. L’opération est le plus grand déploiement américain depuis la guerre du Viêt Nam. La guerre est rapide et la coalition américaine (7 000 soldats américains et 300 hommes d’Antigua, la Barbade, la Dominique, la Jamaïque, Sainte-Lucie et Saint-Vincent, qui n’ont pas participé aux combats) vient rapidement à bout des forces grenadiennes (800 soldats, assistés par 784 Cubains - pour la plupart des ouvriers qui participaient aux travaux de construction d’un aéroport - et quelques instructeurs provenant d’URSS et d’autres pays communistes).

    #politique #Venezuela #impérialisme #cancer #enfants #Bild_lügt

  • Belgique 85 hélicoptères de l’armée américaine en transit par la base de Chièvres Belga - 2 Février 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_85-helicopteres-de-l-armee-americaine-en-transit-par-la-base-de-chievres

    Quatre-vingt-cinq hélicoptères de l’armée de terre américaine vont transiter au cours des prochains jours par la base aérienne de Chièvres (entre Ath et Mons), avant d’aller renforcer le flanc oriental de l’Otan, ont indiqué vendredi plusieurs officiers.

    Ces hélicoptères de différents types – des AH-64E Apache d’attaque et des CH-47F Chinook, UH-60L et M Blackhawk de transport – appartiennent à la « 1 st Combat Aviation Brigade, 1 st Infantry Division » basée à Fort Riley, au Kansas.

    Ils sont arrivés par bateau à Zeebrugge le 29 janvier, où ils ont été rassemblés. Mais seuls six – deux Chinook, trois Blackhawk et un Apache – étaient arrivés vendredi à Chièvres. Ils doivent s’y rassembler avant de quitter la Belgique à destination de l’#Allemagne, la #Lettonie, la #Pologne et la #Roumanie pour un déploiement de neuf mois en Europe dans le cadre de l’opération américaine « #Atlantic_Resolve » (#AOR), visant à renforcer le flanc est de l’Otan face à une Russie considérée comme plus agressive.

    La météo hivernale a ralenti les transferts entre Zeebrugge et Chièvres, mais les militaires américains se refusent à parler de retard.

    « Nous avons pris nos précautions et tous les hélicoptères devraient avoir quitté Chièvres d’ici mercredi » prochain, a indiqué vendredi le colonel John Tiedeman, le commandant de l’une des unités transitant par la Belgique, à quelques journalistes.

    #OTAN #NATO

  • Israël renoue avec le Tchad pour étendre son influence au Sahel
    1 février 2019 Par Fabien Offner
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010219/israel-renoue-avec-le-tchad-pour-etendre-son-influence-au-sahel?onglet=ful

    Israël et le Tchad ont rétabli leurs relations diplomatiques, rompues en 1972. Pour Israël, c’est une nouvelle étape dans sa stratégie de rapprochement avec le monde musulman. De son côté, le président tchadien, dont l’autorité est menacée dans le nord du pays, y voit la possibilité de se doter de nouvelles technologies militaires.

    Après la visite du président tchadien Idriss Déby en Israël en novembre, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est rendu à N’Djamena le 20 janvier. Si l’événement est historique sur la forme, il s’agit avant tout d’une « consolidation de postures diplomatiques plutôt que d’une véritable rupture, explique Roland Marchal, chercheur au CNRS. Le Tchad n’a jamais spécialement aidé les Palestiniens et le temps où un rapprochement avec Israël pouvait compromettre les relations avec les grands donateurs du Golfe n’est plus, les Saoudiens et les Émiratis s’étant eux-mêmes rapprochés d’Israël ».

    Les enjeux sont néanmoins de taille des deux côtés. Pour Israël, s’appuyer sur le Tchad pourrait lui permettre de renouer des liens avec les autres membres du G5 Sahel et ainsi de grignoter de l’influence au sein de l’organisation de la coopération islamique et de l’ONU. « La présence de la Russie en République centrafricaine, en Libye, au Soudan et au Tchad pousse Israël à accélérer la cadence diplomatique sur le continent, avec le soutien des États-Unis », analyse Alhadji Bouba Nouhou, enseignant à l’université Bordeaux Montaigne et auteur de Israël et l’Afrique : une relation mouvementée (éditions Karthala, 2003).

    De l’autre côté, estime-t-il, « le soutien à la cause palestinienne s’est amoindri dans les chancelleries africaines. Certains pays ne pouvaient plus rester à l’écart d’Israël alors qu’ils ont besoin de soutien international, et Israël est perçu comme la clef de la porte de Washington ». Une source diplomatique tchadienne confirme que « pour les pays africains restés sur la position de la rupture, la reprise des relations avec Israël était en train de devenir, avec le temps, inévitable. Le Tchad l’a peut-être compris plus vite que les autres ». (...)

    #IsraelTchad

  • Off : Macron est complètement à la masse.
    https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/macron-gilets-jaunes-eric-drouet-est-un-produit-mediatique-01-02-2019-229061

    Selon lui, il est évident que les Gilets jaunes radicalisés ont été « conseillés » par l’étranger. « Les structures autoritaires nous regardent en se marrant, ajoute-t-il. Il ne faut pas se tromper. On est d’une naïveté extraordinaire. [...] Le boxeur, la vidéo qu’il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un Gitan. Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan. Nous n’avons pas construit, comme beaucoup de nations autoritaires, les anticorps au système. Donc, nous, on est des pitres ! La communication officielle ou celle de tous les mouvements traditionnels, elle est très peu active, très peu relayée. Les gens qui sont surinvestis sur les réseaux sont les deux extrêmes. Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C’est Russia Today, Spoutnik, etc. Regardez, à partir de décembre, les mouvements sur Internet, ce n’est plus BFM qui est en tête, c’est Russia Today. »

  • La russisation du pouvoir.

    En cherchant à éviter Le Pen, ils ont élu un Orban.
    https://blog.nkb.fr/macrine-et-pouton

    La dynamique d’En Marche, le parti de Macron, est tout à fait comparable à celles des partis ukrainiens, voire à celle de Russie Unie, le parti de Poutine. En Ukraine, chaque période électorale voit arriver de nouveaux partis qui ne sont que des véhicules pour les ambitions de l’homme ou, plus rarement, de la femme qui en tient les rênes. L’idéologie du parti est celle de son leader, qu’importe qu’elle change tous les mois. Un slogan rassembleur et vide de sens permet à tous, bonnes volontés comme opportunistes, de modeler le message du parti sur ce que veut entendre l’audience du moment.

    • En fait, du « communisme », les dirigeants des « démocraties » occidentales n’ont retenu qu’une chose : le pouvoir de coercition du pouvoirs de ces « démocraties populaires » et dans « dictature du prolétariat », ils n’ont entendu que le mot « dictature ».
      Par contre dans l’expression « capitalisme d’état », c’est bien le mot « capitalisme » qui est le plus important.

  • L’ombre de la Russie planait sur le parti européen domicilié à Matzenheim
    https://www.rue89strasbourg.com/ombre-russie-parti-europeen-aemn-matzenheim-148054

    Entre 2012 et 2017, l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN) et sa fondation ont perçu plus de 2,5 millions d’euros du Parlement européen. Après avoir révélé les activités douteuses de cette formation politique, Rue89 Strasbourg en dévoile une autre facette : elle a aussi servi de caution institutionnelle pour des scrutins peu démocratiques… (lire l’article complet : L’ombre de la Russie planait sur le parti européen domicilié à Matzenheim)

  • Trolls russe : après les fake news, découvrez les hate news
    https://www.ladn.eu/media-mutants/fakes-news-hate-news-trolls-russe

    Souffler sur les braises

    Il est très compliqué de prouver formellement que cette vidéo est un pur fake. Mais son mode opératoire - du choix de son sujet jusqu’à sa diffusion - répond à celui de l’Internet Resarch Agency, un organisme basé à Saint-Pétersbourg. Créé en 2013 par un business man proche de Vladimir Poutine, Yevgeny Prigozhin, il s’agit d’une véritable usine à trolls dont l’objectif est d’inonder le Web de fake news. Pointée du doigt par l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans l’élection américaine, l’Internet Resarch Agency serait responsable, entre autres rumeurs, de celles affirmant qu’Hillary Clinton célébrait des messes satanistes ou gérait des réseaux pédophiles.

    Pour alimenter les sujets qui fâchent, l’Internet Resarch Agency s’immisce dans des milliers de groupes Facebook aux opinions radicalement opposées. Ainsi en mai 2016, en pleine campagne présidentielle américaine, l’agence a réussi à monter, devant une mosquée de la ville de Houston, une manifestation de suprémacistes blancs et, au même moment, une contre-manifestation de musulmans. Les deux groupes se sont opposés sur le terrain sans que, ni les uns ni les autres, ne comprennent que les organisateurs étaient installés derrière des écrans en Russie. L’Internet Resarch Agency sévit également sur Twitter. Elle contrôle des centaines de bots postant plusieurs millions de tweets hargneux. Son objectif n’est pas directement idéologique : il ne s’agit pas de valoriser telle ou telle opinion – les féministes ou les masculinistes, les suprémacistes blancs ou les musulmans. Non, l’objectif de l’agence est de faire monter les tensions entre ces communautés afin de nourrir un climat de haine entre elles.

    L’idée reste la même : alimenter plusieurs groupes antagonistes pour attiser les conflits entre eux. La première étape consiste à inonder l’opinion publique de fake news pour rendre indémêlable le vrai du faux, et obtenir que les débats se concentrent sur cet inextricable imbroglio plutôt que de se concentrer sur de vrais problèmes. « La plus grande crainte des régimes autocratiques, c’est que la société civile se coordonne en tant que contre-pouvoir, poursuit Guy-Philippe Goldstein. Pour garder le contrôle, ils veulent donc diviser la société, en diffusant la haine notamment. »

    #Fake_news #Désinformation #Russie

  • Entre “FakeNews acceptables” et Terreur
    http://www.dedefensa.org/article/entre-fakenewsacceptables-et-terreur

    Entre “FakeNews acceptables” et Terreur

    28 janvier 2019 –En novembre 2014, un site US eut la riche et abondante idée de faire le décompte du nombre de fois où, dans le système de la communication du bloc-BAO, la Russie avait envahi l’Ukraine. Vous savez que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est un fait historique évident, aveuglant, émouvant, poignant, bouleversant, que nul esprit sensé ne peut songer à contester ; mais plus encore, c’est le nombre de fois où cette invasion eut lieu qui est impressionnant... Voilà ce que cela donnait, dans nos colonnes, le 15 novembre 2014 :

    « Le site Red Pill Times a eu, le 13 novembre 2014, la riche et laborieuse idée de recenser le nombre de fois où, à en croire les autorités additionnées Kiev-OTAN-département d’État-bloc BAO-Presse-Système, – et qui oserait ne (...)

  • Jérôme Rodrigues, figure des gilets jaunes, éborgné alors qu’il filmait en direct
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15547-jerome-rodrigues-figure-des-gilets-jaunes-eborgne-alors-qu-il-filma

    C’est vraiment dégueulasse par ce que la vidéo montre bien que ce monsieur ne constituait en RIEN une menace pour les forces de l’ordre, on voie donc bien leur comportement toxique, c’est tout juste lamentable..., N’oubliez pas que ces policiers ONT vraisemblablement DES ORDRES pour faire passer l’envie de manifester aux Gillets jaunes, aussi pour eux c’est l’impunité... 1700 blessés depuis le début des manifestations, ça serait en Russie tout les journalistes crierais à la dictature.....

    POLITIQUE - Les images sont impressionnantes. Jérôme Rodrigues, une des figures des gilets jaunes, a été touché au visage ce samedi 26 janvier par un projectile lancé par des forces de l’ordre. Le porte-parole officieux, proche d’Éric Drouet commençait à diffuser une vidéo en (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Défiance à l’égard des médias : comment remonter la pente ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/du-grain-a-moudre-du-jeudi-24-janvier-2019

    Beaucoup de débats après l’enquête et le « baromètre » publié par la Croix sur la défiance envers la presse. Jusqu’ici, je n’ai rien entendu de très fracassant, les journalistes et patrons de presse se succèdent à la radio en pleurnichant que gna gna c’est trop injuste, nous faisons un si beau métier, si dificile, qui nous posons tant de questions à chaque conférence de presse gna gna etc...

    Risible quand on connait un peu ces organes de l’intérieur et comment ça marche vraiment :) Pauvres journalistes qui font « si bien leur métiers » et avec tant de courage.

    Je trouve complètement incroyable que pas un·e journaliste entendu·e récemment dans les médias ne se posent les vraies questions, profondes, qui expliqueraient cette désaffection. Comme si cette presse qui est tellement protégée par le pouvoir qui l’arrose de subventions, tellement privilégiée, tellement arrogante et méprisante était elle même complètement aveugle et inconsciente des travers dans lesquels elle est tombée, se comportant comme « les maitres du monde », trop gros, trop sure d’elle même, à la recherche du buzz, du spectaculaire, prête à ventre son âme pour un bon scoop, incapable d’évoluer, de percevoir même les évolutions sociales réelles, incapable même de faire évoluer son vocabulaire, sa terminologie (Droits de l’Homme...). Une presse empêtrée comme jamais dans la société du spectacle et qui s’étonne que les lectrices et lecteurs ne gobent plus leurs petite salade bien dégueu. Une somme de petits mépris ressentie comme un gros mépris par les citoyennes et citoyens qui méritent une presse et une information dignes de bien meilleure facture.

    J’attends toujours l’organe de presse ou le ou la journaliste qui sera capable de prendre un peu de distance et de faire cette analyse critique si nécessaire. Mais pour l’instant, elles et ils sont à des années lumière d’accepter de se remettre en question.

    Et jusqu’à nouvel ordre, je continuerai - en grande partie grâce à l’intelligence collective de seenthis - à construire un réseau d’information constitué de sites, de médias, d’initiatives très diverses offrant finalement un riche savoir, une instimable somme de connaissance pour pallier à la vacuité de ce qu’on appelle la presse « établie » du genre les décodeurs du Monde pour ne citer que la plus minable d’entre elle.

    Il fallait s’y attendre : interroger les Français sur leur confiance dans les médias en pleine crise des Gilets jaunes n’allait pas produire des résultats encourageants pour les journalistes. Le 32e baromètre annuel que publie le journal La Croix ce jeudi en témoigne : la défiance est au plus haut, et tous les médias –radio, télé, presse écrite, internet- sont concernés.

    Il serait imprudent de n’y voir qu’un phénomène conjoncturel. Le recul de la confiance s’inscrit dans le temps long. Une tendance de fond, sans réponse satisfaisante pour l’instant. Cette rupture entre les journalistes et le public ne tient pas non plus à un moindre intérêt pour l’information.

    Le baromètre de la Croix dit même tout le contraire : les Français interrogés s’intéressent de plus en plus à l’actualité. Du coup, c’est sur les conditions de production de l’information, et sur son contenu, qu’il semble nécessaire –et urgent- de se pencher.

    « Défiance à l’égard des médias : comment remonter la pente ? »

  • Le “rideau de fer” des S-400
    http://www.dedefensa.org/article/le-rideau-de-fer-des-s-400

    Le “rideau de fer” des S-400

    26 janvier 2019 – L’article duWall StreetJournal (WSJ) du 23 janvier, notamment présenté par Tyler Durden de ZeroHedge.com et repris par divers autres sites sous cette forme, est le premier signe structurel sérieux que le Pentagone a été obligé d’admettre et d’intégrer dans ses structures opérationnelles la puissance et les capacités des systèmes et de l’organisation militaire de la Russie. Bien plus encore, ce que cet article nous apporte est la révélation que les forces aériennes US ont acté cette supériorité dans certains domaines essentiels sans pour l’instant pouvoir envisager de l’annuler, cela apparaissant dans le fait de la modification de leurs procédures opérationnelles.

    Les révélations, qui sont de caractère technique et structurel, sont très significatives, et le (...)

  • Qui sont les principaux alliés de la Russie ? - Russia Beyond FR

    https://fr.rbth.com/lifestyle/82223-russie-principaux-allies

    Avec une photo magnifique d’une manifique brochette de shashlik soviétique. Et tant que ceux là resteront aux manettes, on ira pas très loin.

    La Russie n’a que deux alliés - son armée et sa flotte », disait l’empereur Alexandre III. Cette citation du XIXe siècle reste très populaire lorsque les gens soulignent que sur la scène internationale, en particulier dans les périodes difficiles, la Russie ne peut compter que sur elle-même. Mais cela signifie-t-il que la Russie n’a pas de pays qu’elle peut qualifier d’amis ?

    #russie #alliance @géopolitique #géostratégie #voisinnage

  • Pourquoi il faut (sérieusement) s’intéresser à Fortnite – Signaux Faibles
    https://signauxfaibles.co/2018/12/26/pourquoi-il-faut-serieusement-sinteresser-a-fortnite

    Pourquoi donc s’intéresser à un jeu vidéo lorsque l’on n’est pas soi-même joueur, ni proche de cet univers qui peut légitimement laisser de marbre ?

    Parce que Fortnite, phénomène de l’année avec plus de 200 millions de joueurs à fin novembre (en hausse de 400% par rapport à janvier), soit plus que le nombre d’habitants qu’un pays comme la Russie, constitue l’un de ces mouvements de fond qui préfigurent demain.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéos #Fortnite #Sony #Google #Amazon #Epic_Games #socialisation #enfants #ado

    • « Fortnite is not really a game about shooting people. It’s a game about escape. »

      lolz : et HBO is not TV.

      La puissance de Fortnite s’est notamment manifestée cette année avec le rapport de force exercé par son éditeur, Epic Games, face à Sony puis Google.

      Sony d’abord : le géant japonais, fabricant de la console PS4, a toujours eu pour habitude d’interdire la possibilité de jouer à un même jeu sur plusieurs plateformes (possibilité appelée cross-plateforme), dont celles de ses concurrents.

      « Depuis des décennies, des entreprises comme Sony, Nintendo et Microsoft fixent les standards de relations business avec les éditeurs de jeux. Puis Fortnite est arrivé ». (Matthew Gault)

      Suite à de nombreuses protestations de joueurs, mécontents de ne pas pouvoir utiliser leurs personnages sur d’autres plateformes, Epic Games a réussi le tour de force de faire plier Sony, qui a changé son fusil d’épaule fin septembre en autorisant le cross-plateforme pour Fortnite. Début septembre encore, le PDG de Sony lui-même affirmait qu’il n’en serait rien. Mais la pression des joueurs, symbolisée par le hashtag #BlameSony, aura eu raison de sa volonté.

      Pour Daniel Joseph, auteur de multiples études sur l’économie des plateformes de jeux, Fortnite établit une nouvelle tendance parmi les concepteurs de jeux vidéo : « c’est un nouveau business model qui émerge. Sony était jusqu’ici la plateforme. Maintenant, c’est la plateforme qui laisse une autre plateforme opérer par-dessus elle, avec sa propre économie interne. Je pense que ça les a surpris, et qu’ils sont maintenant obligés de suivre ces changements ».

      Le coup de maître le plus impressionnant d’Epic Games n’est pourtant pas celui-ci : il est surtout d’avoir réussi à outrepasser Google.

      D’ordinaire, tout éditeur passe par le magasin d’applications de Google (Google Play) pour permettre aux utilisateurs de smartphones sur Android d’accéder à ses applications : en contrepartie d’être listée et de pouvoir être téléchargée sur Google Play, l’application doit s’acquitter d’une commission de 30% sur chaque achat.

      Epic Games a décidé de ne pas faire lister Fortnite sur Google Play et d’inviter les utilisateurs désirant télécharger le jeu à se rendre directement sur son site, contournant ainsi Google et sa commission de 30%, jugée disproportionnée. Ce choix a constitué un pari commercial considérable mais a été permis par la puissance acquise par Fortnite en seulement quelques mois. Ce pari s’est avéré payant.

      Anyway c’est très intéressant parce que ça accrédite la thèse selon laquelle l’avenir du secteur se jouera hors des supports physiques type console. Là aussi les #plate-formes et le #streaming vont accélérer la dématérialisation des #jeux_vidéo.

      Cf. https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/16/jeux-video-la-revolution-du-streaming_5398439_3234.html

      Fortnite : une plate-forme qui fait la nique à Sony et aux GAFA, ça me rappelle Netflix faisant la nique à… Sony et autres majors du #divertissement. Même si les GAFA n’ont pas dit leur dernier mot en matière de #SVOD : Amazon Prime Video est bien engagé, Facebook Watch, Youtube Originals, Apple TV vont grandir. (Mais je suis ptet obsédé, quand on travaille sur un sujet on a tendance à le voir partout.)

      En l’occurrence, en tout cas : Fortnite se la joue cross-plate-formes, mais à la fin ça profite à Epic Games, soit un éditeur de jeux vidéo qui veut lancer son propre magasin d’applications, c’est-à-dire… une plate-forme, pour faire la nique à une autre — Steam —, avec pour seule ambition de proposer une meilleure rémunération des auteurs, ce qui est déjà ça me direz-vous.

      Enfin :

      Le visionnage de jeux vidéo en tant que contenus concurrents de programmes TV, vidéos et films connaît une croissance qui ne devrait que s’accélérer. Par le passé, le spectateur regardait la #télévision ; aujourd’hui, les nouvelles générations regardent #Netflix et YouTube ; les générations suivantes se tourneront vers les plateformes comme #Twitch, leader actuel du streaming de compétitions d’#esport.

      Il n’est pas anodin que dans sa dernière lettre aux actionnaires, Netflix ait écrit : « We compete with (and lose to) Fortnite more than HBO. »

      NB. Sur quoi repose la fluidité cross-plate-formes de Fortnite ? #AWS d’Amazon (comme Netflix). Et qui a racheté Twitch en 2014 ? #Amazon.

      Bref, à la fin c’est toujours Jeff Bezos qui gagne.

  • Îles Kouriles : rencontre entre Poutine et Abe pour des négociations difficiles - Asie-Pacifique - RFI

    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190122-japon-russie-rencontre-poutine-abe-negociations-iles-kouriles

    Où l’on reparle du #différend_frontalier et du conflit sur la #souveraineté territoriale des #iles_kouriles entre le #japon et la #russie

    Le président russe Vladimir Poutine reçoit mardi 22 janvier à Moscou le Premier ministre japonais Shinzo Abe pour des négociations sur les îles disputées de l’archipel des Kouriles. Des discussions qualifiées d’emblée de « pas faciles » par les deux parties.

    Ces quatre îles volcaniques, appelées Kouriles du Sud par la Russie et Territoires du Nord par le Japon, ont été annexées par l’URSS à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, mais sont revendiquées par Tokyo depuis.

  • Facebook désactive des centaines de comptes « inauthentiques » actifs en Europe de l’Est et gérés de la Russie
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/17/facebook-desactive-des-centaines-de-comptes-inauthentiques-actifs-en-europe-

    Le réseau social a dévoilé deux réseaux de faux comptes actifs depuis plusieurs années et destinés à promouvoir les intérêts de la Russie dans une dizaine de pays. Les équipes de Facebook ont annoncé, jeudi 17 janvier, avoir désactivé des centaines de comptes Facebook et Instagram qui avaient été créés en Russie mais qui étaient principalement actifs ces dernières années dans plusieurs pays limitrophes d’Europe de l’Est. Ces fermetures de comptes ont eu lieu en raison de leurs activités « inauthentiques » (...)

    #Facebook #censure #web #surveillance #manipulation

  • MOSKVITCH MON AMOUR

    https://moskvitchmonamour.tumblr.com/post/178006878763/extrait-3

    https://vimeo.com/288407000

    Un film prometteur, la #Moskvitch, celle qu’on fait repartir avec une simple clé de 12, symbole de l’URSS. Rappel... :

    https://seenthis.net/messages/747038

    « Hamo, un vieux paysan arménien, vit une vie triste et monotone, avec sa vieille épouse dans un village reculé des montagnes d’Arménie après avoir été chassé de sa maison en Azerbaïdjan.
    Alors que le quotidien du vieil homme est morose et sans aucune perspective d’avenir, Hamo chérit un secret au plus profond de son âme, fruit d’une promesse faite il y a très longtemps : le camarade Khrouchtchev en personne lui avait promis qu’un jour il aurait une Moskvitch, la plus belle automobile au monde »

    #soviétisme #cinéma #ex-urss

  • #027 Strange Fruits reçoit Nicolas Kummert
    http://www.radiopanik.org/emissions/strange-fruits/-027-strange-fruits-recoit-nicolas-kummert

    Saxophoniste ténor et soprano ainsi que compositeur, Nicolas Kummert est né à Namur (Belgique) en 1979 et vit actuellement entre Paris et Bruxelles.

    Dans sa jeune carrière, il a joué dans plus de 30 pays : une vingtaine de pays européens et l’Australie, la Russie, le Mexique, Canada, Maroc, Bénin...

    Diplômé en 2001 du Koninklijk conservatorium van Brussel, il a reçu en 2003 le Django d’or jeune talent belge alors qu’il recevait déjà en 1998 le prix de meilleur soliste au tournoi de jazz de la maison du jazz de Liège.

    Son groupe principal est nicolas kummert -voices- avec Hervé Samb, Jozef Dumoulin, Nic Thys et Lionel Beuvens Ce groupe joue des compositions originales (2 chansons utilisent des textes de Jacques Prévert) et quelques reprises (Salif Keita, The Carpenters). La musique (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/strange-fruits/-027-strange-fruits-recoit-nicolas-kummert_06043__1.mp3

  • Trump et l’OTAN : retrait et surtout démence...
    http://www.dedefensa.org/article/trump-et-lotan-retrait-etsurtout-demence

    Trump et l’OTAN : retrait et surtout démence...

    Il y a un renouveau, à “D.C.-la-folle”, de ce qu’on nomme en général le Russiagate, notamment à la suite d’un article-fleuve de New York Times du 11 janvier “impliquant” une nouvelle fois Trump à partir de diverses fuites concernant une invraisemblable et improbable enquête du FBI sur la quasi-“trahison” en faveur de la Russie du président des États-Unis. (Plutôt que de perdre votre temps avec l’article du NYT, lisez celui de David Stockman, sur Antiwar.com, le 16 janvier 2019 ; il en fait une impitoyable critique en mesurant la chute vertigineuse de la qualité du journal, depuis le temps où il publiait lesPentagon Papers, au début des années 1970.)

    D’où une floraison de nouvelles révélations concernant les activités “pro-russes” de Donald Trump... Il y a (...)

  • Les liens cachés de #Benalla avec l’affaire du contrat #russe - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160119/les-liens-caches-de-benalla-avec-l-affaire-du-contrat-russe

    #mars & #jupiter (#100balles_et_1mars)

    #benalla #s02e09

    #Vincent_Crase, qui a aussi travaillé à l’Élysée comme chargé de mission entre 2017 et 2018, est par ailleurs mis en examen pour « violences volontaires » avec #Alexandre_Benalla dans l’affaire des violences du 1er Mai, commises contre des opposants à la politique du président de la République.

    Le contrat russe visait la sécurisation du patrimoine immobilier d’Iskander #Makhmudov à Ramatuelle et en Sologne, financé par un entrelacs de sociétés dissimulées dans des paradis fiscaux (à Chypre notamment), ainsi que l’octroi d’une garde rapprochée pour les membres de sa famille, à Monaco. Il a été en grande partie exécuté dans un premier temps par l’entreprise de sécurité Velours, dont Benalla a été l’un des salariés d’octobre 2014 à novembre 2015, avant de rejoindre Emmanuel Macron puis l’Élysée.

    Les négociations ayant précédé la signature du contrat ont été menées pour le compte de Makhmudov par un homme d’affaires français vivant et travaillant en Russie depuis plus de trente ans, que connaît bien Alexandre Benalla. « C’est Benalla qui a conseillé et désigné Crase pour ce contrat », a d’ailleurs confié à Mediapart un acteur du dossier, qui s’exprime sous le couvert de l’anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.

    Interrogé mi-décembre par Mediapart, l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron avait pourtant assuré, en parlant de lui à la troisième personne : « Il n’y a pas de lien entre Makhmudov et Benalla. »

  • Gazoduc Nord Stream 2 : les Etats-Unis s’en prennent directement aux entreprises européennes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/gazoduc-nord-stream-2-les-etats-unis-s-en-prennent-directement-aux-entrepr

    Washington maintient la pression contre le projet de #gazoduc germano-russe, #Nord_Stream_2, en menaçant de sanctions les entreprises allemandes impliquées.

    Le porte-parole de l’ambassade américaine à Berlin a indiqué dimanche à l’AFP que « La lettre rappelle à toutes les entreprises impliquées dans le secteur des gazoducs d’exportation de l’énergie russe qu’elles s’exposent à des sanctions américaines », une information révélée par le quotidien allemand Bild paru dimanche.

    Ce risque de sanctions est prévu par la Loi sur les « sanctions pour lutter contre les adversaires de l’Amérique » (CAATSA), adoptée en 2017 et qui vise l’Iran, la Corée du Nord et la Russie.

    Le porte-parole a précisé que cette missive n’avait pas « pour but d’être comprise comme une menace mais comme un message clair de la politique américaine ». Il a également souligné que le seul « chantage » possible dans ce dossier serait de voir à l’avenir le Kremlin contrôler les livraisons gazières à l’Europe.

    Le gazoduc qui attire ainsi les foudres de Washington est le projet Nord Stream 2 qui doit permettre de livrer directement du gaz russe à l’Allemagne et au reste de l’Europe en passant par la mer Baltique. Cela en contournant l’Ukraine, aujourd’hui principal point de passage.

    Afin de multiplier par deux la capacité de gaz transportée, Nord Stream 2 a pour objectif de doubler Nord Stream 1, dont le parcours traverse les eaux territoriales de cinq pays, Russie, Finlande, Suède, Danemark et Allemagne.

    Le projet regroupe le géant russe Gazprom et plusieurs groupes énergétiques européens dont les allemands Wintershall et Uniper, le néerlando-britannique Shell, le français Engie et l’autrichien OMV.

    Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis critiquent ce projet mais en menaçant directement de sanctions les entreprises concernées, ils franchissent in pas de plus dans leur opposition.

    #NordStream (1 et 2)