country:russie

  • Quitter la #Cop21, un coup de poker perdant de #Donald_Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030617/quitter-la-cop21-un-coup-de-poker-perdant-de-donald-trump

    En annonçant son retrait de l’accord de Paris, Donald Trump, empêtré dans le scandale des relations avec la Russie et en difficulté avec ses promesses de campagne sur l’Obamacare, tente de reprendre la main. Il affaiblit pourtant aussi bien le leadership planétaire des États-Unis que sa propre crédibilité devant les Américains.

    #International #Accord_de_Paris #Climat #Etats-Unis

  • Armes chimiques : le régime syrien a construit son arsenal avec l’aide de plusieurs pays
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020617/armes-chimiques-le-regime-syrien-construit-son-arsenal-avec-laide-de-plusi

    Site souterrain de production de VX et d’ypérite, près d’Al-Nabk. Les flèches indiquent l’entrée des souterrains. © DR La Russie, l’Arménie et l’Allemagne fédérale ont été des fournisseurs majeurs de technologie et de matières premières pour le programme syrien de production de gaz de combat : c’est ce que révèlent à Mediapart des scientifiques syriens en exil qui ont travaillé à ce projet. Et qui témoignent de l’existence aujourd’hui encore, en violation du droit #International, d’un arsenal chimique clandestin en #Syrie.

    #Bachar_al-Assad #Sarin

  • Le nouveau président essaie de s’affirmer sur la scène internationale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300517/le-nouveau-president-essaie-de-saffirmer-sur-la-scene-internationale

    Donald Trump et #Emmanuel_Macron jeudi à Bruxelles © Reuters Le nouveau président vient d’achever une semaine diplomatique chargée, de la réunion de l’Otan à la visite de #Vladimir_Poutine en passant par le #G7. Au-delà des postures soignées, Macron a esquissé quelques infléchissements, notamment sur le dialogue avec la Russie à propos de la Syrie.

    #International #France #Donald_Trump #Elysée #Otan #Versailles

  • Robots tueurs : le futur… c’est maintenant !
    http://obsarm.org/spip.php?article290

    Alors que le Sénat vient de sortir un rapport préconisant un développement des drones armés, #Damoclès publie un dossier qui pointe le manque de réglementation entourant cette filière industrielle et l’absence de débat contradictoire au sein du Parlement sur les recherches actuelles. Au sommaire du numéro Merci Bruno Loi Morin : une véritable avancée Technologie française dans un drone armé au Yémen Focus : Robots tueurs : le futur… c’est maintenant ! Les drones, des armes à (...)

    Damoclès

    / #Contrôle_des_exportations, #Industrie_d'armement, #Nanotechnologies, #Trafics_d'armes, #Droit_international_humanitaire

    • C’est une fuite en avant que le rapport du Sénat se garde bien d’aborder. Notre étude établit que les composants et technologies des #drones civils et militaires sont pour la plupart identiques et peuvent être librement achetés dans le commerce. Une absence de réglementation souhaitée par les autorités françaises. En effet, le secteur civil est le moteur des innovations en matière de recherche sur les nanotechnologies à la base des drones, qu’ils soient à usage civil ou militaire. Ce laisser-faire a un coût : la prolifération. En raison de l’irresponsabilité des producteurs mondiaux de biens à double usage — dont la France —, la liste des puissances militaires possédant des drones armés ne cesse de s’allonger : États-Unis, Royaume-Uni, Chine, Israël, Russie, Corée du Sud notamment. Mais aussi Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Iran, Jordanie, Birmanie, Nigeria, Kazakhstan, etc.

    • Je ne comprend que l’idée de conserver jusqu’au bout un veto soit séduisante, mais l’autonomie totale est la seule manière d’opérer en environnement non-permissif lorsque les liens de communication sont brouillés ou que le silence radio est nécessaire pour une discrétion suffisante. Le drone entièrement autonome est une munition comme une autre - on ne rappelle pas la balle une fois qu’elle est sortie du canon.

      Quand à la notion de prolifération pour les drones et l’accusation de laisser-faire, quelle est l’alternative pour des technologies qui n’ont rien de spécifiquement militaire ?

    • Sur la prolifération, on explique qu’il faut remettre en contexte le problème. Comme d’autres technologies, les drones civils dérivent des recherches dans le domaine militaire. Cela signifie qu’il faut avoir un débat sur leur financement public et les activités d’étude/de recherche si on veut lutter contre la prolifération. La question est donc avant tout politique. Après, un contrôle strict sur la filière est tout à fait possible, ne serait-ce que parce que les composants « intelligents » du drone et du robot ne sont pas 36 millions. Cela nécessite bien sûr un accord international car les fabricants de micro-controleurs sont un peu partout...

      Sur l’autonomie, qu’une machine puisse remplacer l’humain pose d’importantes questions : à ce stade les ingénieurs ne savent pas quels critères fixer pour déclencher le tir ou non, et évidemment il est compliqué de distinguer au moyen de l’informatique un civil d’un combattant. D’autre part, les risques de dérèglement de la machine posent des difficultés majeurs. Si l’opérateur ne sait pas comment elle est conçue, la situation va lui échapper.

      Enfin, c’est la légitimité même de la guerre de l’information qui est posée. La technologie devait permettre de mener des guerres chirurgicales à partir des relevés précis des capteurs. Les gens que nous avons interrogés nous explique qu’au contraire, trop d’informations génère une « panique » due à l’incapacité à tout traiter. Dès lors, les soldats ont tendance à tirer dans le tas par peur de voir s’échapper une menace potentielle. La numérisation du champ de bataille et l’automatisation, qui affectent l’ensemble du matériel militaire, posent donc de nombreuses questions.

      Tony
      Observatoire des armements

    • Les drones civils dérivent des recherches dans le domaine militaire ? Au contraire, l’explosion du nombre de drones civils et militaires est due à la disponibilité sur étagère de composants tout ce qu’il y a de plus génériques. Les composants spécifiquement militaires ou au moins fortement liés à des recherches financées par les militaires et disponibles seulement pour des clients militaires sont l’optronique (la boule gyrostabilisée et son contenu valent parfois plus cher que tout le reste du drone) - ceux-là pourraient être surveillés de la même manière que les armes en général. Le reste, c’est à dire essentiellement l’avionique, est hors de tout contrôle possible à moins de surveiller et rendre traçable la vente d’ordinateurs, de moteurs électriques pas-à-pas et de téléphones. Vue la difficulté actuelle de lutter contre la contrefaçon, le traçage des composants « dual use » de drones militaires n’aura pas d’effet supérieur à une légère augmentation des prix dans la chaîne d’approvisionnement illégitime... Et encore vu le cas des mines antipersonnelles non-programmables pour lesquelles je ne sais même pas si les bannissements actuels ont augmenté les prix.

      Oui, le problème essentiel est la discrimination des cibles. Avec les technologies du futur proche, la logique d’un automate laché dans la nature est celle d’une sortie d’interdiction dans une kill box : tout ce qui bouge dans une zone donnée et ne répondant pas correctement à l’IFF est réputé ennemi. Évidemment dans une zone où sont présents des civils, c’est moralement tout aussi répréhensible qu’un bombardement massif... Et ce n’est pas un problème spécifique aux drones - c’est l’éternelle question du respect des civils : on a bien vu ces dernières années que le facteur le plus déterminant n’est pas l’homme dans la boucle (Befhel ist Befehl !) mais plutôt la volonté du commandement de limiter ou non les pertes civiles.

      Un contrepoint néanmoins à ce dernier argument est la notion de distanciation technologique à la violence : il est nettement plus difficile d’étriper une personne au couteau la main dans ses entrailles que déclencher un tir derrière un écran à 6000 kilomètres de distance, alors que le résultat est identique. Or, l’automatisation totale accentuera cette différence (c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le système de commandement des tirs de missiles balistiques intercontinentaux soviétiques était, contrairement aux systèmes occidentaux, quasi-entièrement démunie d’intermédiaires humains). Il est donc aussi probable qu’en présentant moins de résistance au passage à l’acte, la généralisation du combat automatisé aura pour effet une augmentation sensible du niveau de violence.

    • Il y a historiquement eu une volonté du ministère de la Défense de développer des recherches sur les nano-technologies en créant des startup et différentes formes de partenariat entre le monde civil et militaire au milieu des années 2000. Mais ce que je voulais plutôt dire et que j’ai mal exprimé c’est que la déréglementation du secteur civil a été souhaitée par les autorités parce que ce dernier est devenu le moteur de l’innovation en matière militaire. C’est donc en toute logique que les drones et robots les plus avancés - pensons à Dogo par ex., robot israélien - sont à usage militaire.

      Les autorités ont toujours le dernier mot : on ne peut pas simplement se résoudre à penser que le marché leur a échappé, ce n’était pas le cas au milieu des années 2000. Et ce n’est pas totalement le cas aujourd’hui non plus même si la situation est devenue très compliquée. Il ne s’agirait pas de contrôler tous les composants - tâche impossible - mais au moins les plus stratégiques d’entre eux. Par exemple, le FPGA, qui est un des composants majeurs du drone mais fort répandu ailleurs (à l’intérieur de certains micro-onde, systèmes de barrières de sécurité etc.), est en théorie bien soumis au contrôle mais ce dernier est totalement insuffisant...

      Sur la traçabilité, les industriels reçoivent une fiche produit où figure l’immatriculation du composant qui leur est souvent envoyée par le fabricant avant la mise sur le marché. Il suffirait que l’Etat obtienne ces fiches, les indexe sur une liste, et mette en place un système de déclaration obligatoire, avec des vérifs et des sanctions pénales en cas de violation. Pour que cela soit efficient, il faudrait bien sûr que la réflexion sur le sujet soit également portée au niveau international.

      Après, il ne faut pas oublier que les drones qui feront le plus de dégâts, ce ne seront pas les mini-drones civils mais les drones militaires (les US, israéliens, chinois et bientôt européens....) Il faut aussi agir sur les financements publics.

      Sinon je suis d’accord sur le fond, ce n’est pas qu’une question « militaire », cela touche à notre rapport à la robotisation. Considère-t-on celle-ci comme inéluctable ? Voire souhaitable alors qu’elle sert en premier lieu des objectifs militaires ? C’est une question de société. Au même titre que la croissance ou le nucléaire, il y a des dogmes à déconstruire. Et c’est au citoyen de s’en emparer. Maintenant. Après il sera trop tard.

      Sur le reste, je suis d’accord avec toi, je souscris bien évidemment à ton avis sur « le poids du commandement ». C’est pourquoi on souhaite la mise en place d’un contrôle parlementaire sur toutes ces questions...

  • Le legs de Zbig : à l’origine...
    http://www.dedefensa.org/article/le-legs-de-zbig-a-lorigine

    Le legs de Zbig : à l’origine...

    Comme l’écrit Neil Clark ce 29 mai 2017 sur RT, on pourrait dire que le legs de Zbigniew Brzezinski, qui vient de mourir à 89 ans, est notre “monde en flammes” (« World in flames - the deadly legacy of Cold War warrior Brzezinski »). C’est lui, Brzezinski, qui recommanda et orchestra le lancement de l’opération qui allait conduire à l’implication de l’URSS en Afghanistan, au développement de la résistance afghane de laquelle découlèrent les innombrables branches du terrorisme islamiste, à commencer par Ben Laden. Dès l’origine, la CIA fut l’instrument opérationnel de cette énorme entreprise, à laquelle l’Arabie Saoudite notamment fut largement partie prenante (financièrement) dès le départ.

    Clark écrit, et c’est le “before” qui compte puisque la version officielle fut longtemps (...)

  • Merkel et son “Moment décisif” : quels effets ?
    http://www.dedefensa.org/article/merkel-et-son-moment-decisif-quels-effets

    Merkel et son “Moment décisif” : quels effets ?

    29 mai 2017 – Après la réunion du G7 devenu G6+1 et qu’on pourrait aussi bien désigner comme le “G7-1”, on ne parle que de ce “moment décisif”, le “Watershed Moment” d’Angela Merkel ; lorsque, rentrée du sommet en Sicile et venue à Munich pour un discours dans le cadre de la campagne électorale et notamment sur le sujet du Brexit étendu bien entendu aux derniers événements, elle nous annonce (hier) que, « bien entendu nous avons besoin de relations amicales avec les USA et avec le Royaume-Uni, et avec nos autres voisins, y compris la Russie ... [Pour autant,] nous devons nous battre nous-mêmes pour notre propre futur »

    Pour l’AFP, « Merkel [nous] a avertis que les USA et le Royaume-Uni ne sont plus des partenaires fiables », tandis que ZeroHedge.com prend la (...)

  • Notes sur le vaisseau-fantôme, alias G6 + 1
    http://www.dedefensa.org/article/notes-sur-le-vaisseau-fantome-alias-g6-1

    Notes sur le vaisseau-fantôme, alias G6 + 1

    28 mai 2017 – A l’origine, le Groupe des Six de 1975 rencontrait si bien l’intention globalisante de Giscard d’Estaing d’une sorte de “nouvelle-OTAN” pour les vrais durs du progressisme globalisé sans la nuée des petits États satellites toujours ronchonneurs. Ces vrais durs étaient invités à voir la politique par la longue-vue de l’économie, tandis que le même Giscard, toujours habiles, réussirait également à institutionnaliser dans un cadre transatlantique ses liens avec le chancelier Schmidt et la pérennité de l’Europe. Il serait quitte enfin et une fois pour toutes, et les autres avec lui, de l’ombre exaspérante du général de Gaulle. Le Groupe des Six devint G7 avec le Canada, puis G8 avec la Russie à la fin du siècle, vingtième du nom.

    Tout semblait devoir tenir (...)

  • En Russie, les lois se multiplient pour traquer les ONG et les militants écologistes
    https://www.bastamag.net/En-Russie-les-lois-se-multiplient-pour-traquer-les-ONG-et-les-militants

    Alors que Emmanuel Macron reçoit le 29 mai le président russe Vladimir Poutine, les pressions exercées à l’encontre de la société civile en Russie ne cessent de s’accroitre. Un nouveau rapport des Amis de la Terre Norvège revient sur les conséquences des différentes lois adoptées par le Parlement russe sur les ONG, notamment environnementales. Depuis novembre 2012, toute ONG qui dispose de fonds étrangers et prend part à des activités considérées comme « politiques » est susceptible de tomber sous le (...)

    En bref

    / #Politique, Démocratie !, #Atteintes_aux_libertés

    #Démocratie_ !

  • L’OPEP a perdu la main sur le marché du #pétrole
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250517/lopep-perdu-la-main-sur-le-marche-du-petrole

    Rarement l’OPEP a réuni autant de soutiens. Onze pays producteurs de pétrole non membres de l’organisation, à commencer par la Russie, sont d’accord pour poursuivre pendant neuf mois la politique de diminution de production, dans l’espoir de faire remonter les prix. Pourtant, le cartel pétrolier n’a jamais été aussi affaibli : le marché du pétrole lui a échappé. Et il n’a plus les moyens d’en reprendre le contrôle.

    #Economie #Arabie_Saoudite #énergie #Etats-Unis #OPEP #stocks

  • « La crise syrienne ne peut se résoudre que militairement » aurait dit le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian lors de son déplacement en Allemagne.

    فرنسا : لا يمكن حل أزمة سوريا إلا عسكريا - RT Arabic
    https://arabic.rt.com/middle_east/879705-وزير-خارجية-فرنسي-لا-يمكن-حل-أزمة-سوريا-إلا-طريقة-عسكرية

    Je n’en trouve pas trace sur Internet.

    #syrie

    • La phrase en question

      إن الأزمة في سوريا لا يمكن حلها إلا بطريقة عسكرية

      Soit, si mes souvenirs d’arabe sont bons : la crise en Syrie ne peut être résolue si ce n’est de façon militaire, dit le contraire exact de la position officielle française. Au passage, gg:translate la traduit en l’adaptant à la position officielle…

      La suite de l’article montre que la formulation arabe est erronée (ou que je comprends mal…) puisqu’elle insiste sur la nécessité de préparer une solution politique.

    • @simplicissimus @tonyfortin : en rentrant un peu dans les détails, il s’agit d’une conf de persse avec l’homologue allemand de Le Drian. lequel dit ce qui est en titre et que développe l’article : وأشار لودريان في الوقت ذاته إلى أن « من الضروري أيضا إعداد حل سياسي »، مضيفا : « فرنسا تعتبر أن الحل السياسي المؤقت يحتاج إلى الالتزام بنظام وقف إطلاق النار ونأمل في توسيعه ». « Il faut également préparer une solution politique » sachant que « La France considère qu’une solution politique temporaire implique que le régime [syrien] respecte un cessez-le-feu dont on souhaite qu’il soit étendu ». Le Drian précise encore qu’une solution politique à long terme doit être préparé dans le cadre des discussions de Genève. RT précise fielleusement que la Russie et les USA sont d’accord pour considérer qu’il n’y a pas de solution militaire.

  • Five U.S. Presidents and First Ladies at the funeral of President Richard Nixon in 1994.
    http://historicaltimes.tumblr.com

    « L’armée et tout le #complexe_de_sécurité_US sont assujettis à un budget de 1000 milliards de dollars pompés sur les contribuables américains. En menaçant de normaliser les relations avec un ennemi créé uniquement pour justifier ce gigantesque budget, #Trump devenait la plus grosse menace pour le pouvoir et les intérêts des forces de l’American National Security State. »

    http://yetiblog.org/index.php?post/2454

    On pourrait rigoler devant ce piètre et grossier spectacle si ceux qui le donnaient étaient de simples rigolos. Mais rappelez-vous, s’écrit Paul Craig Roberts, quand en 2016 le président Obama tenta de négocier un accord de coopération militaire avec Poutine sur le problème syrien, le département de la Défense US refusa d’obtempérer et, quelques jours plus tard, tua sans façon quelques soldats syriens pour torpiller l’agreement conclu avec les Russes.

    Pire encore, rajoute Paul Craig Roberts, quand dans les années 60, le président Kennedy se mit en tête de bloquer un énième projet d’invasion de Cuba (“the Northwoods project”), refusa une attaque nucléaire “préventive” contre l’URSS, et évoqua l’idée de mettre fin à la Guerre froide, eh bien, ni une ni deux, le Deep State le liquida sans façon à Dallas.

    C’est dire si aujourd’hui la situation politique américaine est périlleuse, tendue à l’extrême, menacée d’embûches et de coups tordus. Mais ainsi va la fin de vie des empires finissants, qui passent inévitablement par des soubresauts aussi sanguinolents que ridicules. Carnage en vue !

    http://www.zerohedge.com/news/2017-05-19/paul-craig-roberts-laments-assault-trump

    In the 1970s President #Nixon was driven from office, because he thought he was in charge of foreign policy. Like Kennedy, Nixon was a threat to the national security state. Nixon pushed through SALT 1 and the anti-ABM Treaty, and he opened to China, defusing those tensions as well. The military/security complex saw its budget dwindling as the threat dwindled. Nixon also determined to withdraw from Vietnam, but was constrained by the national security state. Nixon, the most knowledgeable president about foreign affairs, was forced from office, because his efforts in behalf of peace constituted a threat to the power and profit of the military/security complex.

    #Presidents_US #FBI

  • Russie : Fort de son accord de financement, le #gazoduc Nord Stream 2 cherche sa route - REGARD SUR L’EST
    http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1931

    Le 4 avril 2017, après bien des péripéties, #Nord_Stream 2 a signé un accord de financement du projet de doublement du gazoduc Nord Stream qui, depuis 2012, relie la #Russie à l’Allemagne via la mer Baltique, avec les entreprises Wintershall, Uniper (Allemagne), Royal Dutch Shell (Royaume-Uni/Pays-Bas), OMV (Autriche) et Engie (France). Les cinq compagnies européennes vont devoir apporter ensemble 50% du financement du projet, actuellement évalué à 9,5 milliards d’euros. Chaque entreprise fournira donc 950 millions d’euros, sachant que, suite à l’intervention de l’Autorité polonaise de la concurrence et l’éclatement du consortium qui a suivi durant ‘été 2016, l’unique actionnaire de Nord Stream 2 est désormais la compagnie russe #Gazprom.

    #gaz #énergie

  • États-Unis : Le « RussiaGate », un coup d’État en douce
    https://www.crashdebug.fr/international/13620-etats-unis-le-russiagate-un-coup-d-etat-en-douce

    Par Robert Parry – Le 13 mai 2017 – Source Consortium News

    L’hystérie qui entoure le RussiaGate a pris de l’ampleur après que le président Trump a renvoyé le directeur du FBI, Comey, mais la grande question est de savoir si un « coup d’État en douce » est en train de se dérouler ou pas aux États-Unis, rapporte Robert Parry.

    Où est Stanley Kubrick quand on a besoin de lui ? S’il n’était pas mort en 1999, il serait un parfait réalisateur pour transformer l’hystérie contemporaine à propos de la Russie en un théâtre de l’absurde reprenant son classique de la guerre froide, Dr Strangelove – Dr Folamour –, une satire très moqueuse sur la folie du nucléaire et la non moins folle idéologie qui la sous tend.

    Pour alimenter mon point de vue, le Washington Post a publié jeudi une longue histoire intitulée « Attention, un (...)

  • Youpi j’ai enfin planté mes #tomates \o/

    Qui qu’a planté des tomates par ici ? Combien, quelles variétés, quelles façon de les attacher, quel espacement ?

    Je suis toujours aussi surpris de voir la distance de plantation très serrée dans les jardins ouvriers de mon coin. Ils mettent des tomates déterminées, et je pense qu’ils doivent asperger assez souvent de bouillie bordelaise

    #jardinage #potager @koldobika @odilon @rastapopoulos et qui d’autre ?

    • Commencé à planter début mai et mis les pieds restant le we dernier : noire de Russie, noire de Crimée, cœur de bœuf et joie de la table et comme tomates cerises des black cherry :) Pareil pour les concombres, courges et courgettes. Semé aussi des haricots qui commencent à sortir.

    • Oh moi j’ai juste planté 3 pieds dans des pots sur ma terrasse là, et pour la première fois 2 pieds en pleine « terre » dans la partie terrain-vague-parties-communes (pas à moi quoi), sachant que c’est un mélange immonde de 50% de terre-poussière et 50% de gravats, en gros. Mais j’ai mélangé du terreau aussi et ça fait maintenant plusieurs années que j’y enterre les déchets végétaux, donc le ratio est un peu mieux. (J’y ai un avocatier de deux ans maintenant qui fait plus de 3m maintenant.)

      À la guerre comme à la guerre en milieu urbain, mais bon je pourrais faire beaucoup mieux si j’y passais vraiment du temps.

    • @rastapopoulos Il doit y avoir un sacré micro-climat pour que ton avocatier passe les hivers. Bon je veux pas être rabat-joie mais il faut deux variétés différentes pour la pollinisation il me semble.

      Si tu fais surtout dans des pots, il y a les nouvelles variétés de tomates naines qui peuvent être pas mal (pas testé, j’en ai une en godet pour le moment). En gros les pieds sont compacts, mais ça continu de produire toute la saison (pas comme les déterminées ou les anciennes naines qui sont compactes mais qui balancent toutes les tomates en une fois). Les variétés sont décrites ici : http://www.craiglehoullier.com/projectreleases sûrement moyen d’acheter des graines en Europe, mais je me suis pas trop penché dessus.

    • Moi je me suis pas pressé, j’avais envie d’avoir des plants le moins étiolés possible alors je les ai semés mi mars et je les ai rapidement laissés dehors jour et nuit pour qu’ils soient plus costauds. Le froid de la nuit faisant son effet ils sont moins grands que d’autres années où ils avaient grandi plus au chaud, du coup je les planterai d’ici 3-4 semaines je pense.
      On risque d’avoir un été orageux d’après plusieurs modèles, donc plus ils sont plantés tard mieux ils résisteront au mildiou.

    • Cette année je suis content mes plants sont assez jolis, faut que je prenne une photo de ceux qui me restent. Carole Deppe les commencent assez tard, 5 semaines avant de planter, elle dit que des petits plants reprennent mieux. En général les miens sont assez petits parce que je prends du retard pour les semer.

      Oui le panais j’y ai pensé, mais je suis pas assez préparé pour gérer la culture après le semi je crois. Peut être si je peux les semer en godet ou motte. Sinon je vais essayer de créer un chervis à grosses racines, ça sera plus simple :)

    • Les panais c’est vraiment pas compliqué, la phase critique c’est quand ils sont petits, après justement dès qu’ils atteignent 10-12 cm et que les racines accèdent à du frais ça demande quasiment zéro soin. Ici l’automne dernier très jolie récolte, malgré la sécheresse estivale qu’ils se sont bouffés. Dans du limon alluvial ça marcherait encore mieux. Et puis c’est une calorie crop qui a le bon goût de ne pas bouffer d’azote contrairement au poireau et à la patate.

  • INTERVIEW - Michaël Ayari : « Le système tunisien n’a pas changé depuis Ben Ali » | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/interview-micha-l-ayari-le-syst-me-tunisien-n-pas-chang-depuis-ben-al

    Middle East Eye : Votre rapport montre la persistance de pratiques déjà très ancrées sous Ben Ali. Pourquoi sept ans après la révolution, la corruption est-elle toujours présente en #Tunisie ?

    Michaël Ayari : La première chose à retenir, c’est que la #corruption n’est plus la même que sous l’ancien régime, dans le sens où elle n’est pas centralisée.

    Il y a eu une forme de rupture après la révolution, comme au moment de la chute de l’URSS : une disparition du centre qui canalisait les activités de corruption et limitait l’appétit des réseaux financiers.

    Ce centre, même s’il prend tout pour lui, peut réduire l’ampleur de la corruption et la rendre moindre diffuse dans la société.

  • La prochaine étape de la "guerre contre le terrorisme" visera le Hezbollah immédiatement après la fin, qui semble proche, de l’EI et de al-Nosra. Le scénario du Koweït sera repris à la lettre, mais avec des chances de réussite limitées.

    المرحلة الثانية من الحرب على “الارهاب” تبدأ ضد “حزب الله” وفور الانتهاء من القضاء على “الدولة الاسلامية” و”النصرة” الذي بات وشيكا.. وسيناريو الكويت يتكرر حرفيا.. ولكن فرص النجاح محدودة لهذه الاسباب | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=676223

    Un point de vue arabe, celui d’ABA, fort intéressant à connaître comme d’habitude avec lui. Je résume...

    Légitime pour certains, la guerre contre le terrorisme n’est qu’un écran de fumée pour une prochaine attque contre la résistance en général et le hezbollah en particulier. De la même manière que Hussein s’est fait piéger par les USA au Koweït en 1991, la guerre de Syrie visait à détruire ce pays, mais également le hezbollah et la popularité qu’il avait acquise au près de l’opinion arabe.

    Toutes les décisions de Trump concernant le Moyen-Orient visent ce t objectif : assécher les ressources financières du Hezbollah et le criminaliser. Les ambitions de l’Iran, y compris nucléaires, auraient pu être négociables s’il n’y avait eu son soutien au hezbollah, devenu un acteur militaire de tout premier plan, trop dangereux pour le laisser prospérer. A présent que la menace de l’EI et d’al-Nosra est presque éliminée, le tour du hezbollah (et du Liban) va venir, économiquement d’abvord, puis militairement.

    Le scénario koweitien de 91 et avant lui celui de la résistance palestinienne au Liban en 82 peuvent-ils se reproduire ? Difficile de répondre par oui ou non, les acteurs ont changé et le Hezbollah a le soutien aujourd’hui de l’Iran et en partie de l’Irak (sans compter la Russie qui s’est remise de son effondrement).

    Tout ce qui se passe dans la région n’a qu’un seul objectif, assurer la sécurité d’Israël. Comme par hasard, ce programme début un sècle après les accordds Sykes-Picot : il s’agit de démembrer les Etats nés de ces accords pour assurer, un siècle encore, la pérennité d’Israël.

    #aba

    • En complément : http://french.almanar.com.lb/402741

      Auraient participé à cette réunion quelques pays européens ainsi que certains pays arabes du golfe Persique dont l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et Bahreïn, mais aussi quelques pays de l’Amérique latine, toujours selon Al-Seyassah.

      Les participants auraient débattu d’un plan international commun focalisé sur une lutte conjointe contre le Hezbollah libanais et ses activités commerciales et financières. Ils auraient étudié des pressions possibles à exercer contre le Hezbollah parmi d’autres, imposer de nouvelles sanctions économiques contre les membres de ce mouvement et contrôler ses partisans et ses proches partout dans le monde.

    • Bilan humain

      Pour l’instant, les pays les plus touchés par WannaCry sont l’Espagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Italie et Taïwan. Des opérateurs de télécommunication, des fournisseurs d’électricité ou gaz naturel et même des hôpitaux ont été sérieusement affectés. Des procédures chirurgicales ont dû être reportées et certains patients ont dû être renvoyés chez eux.

      Messages d’interface propres, très pro.

  • Le meilleur agent de Staline | Actualités russes

    https://fr.rbth.com/art/culture/2017/05/09/le-meilleur-agent-de-staline_755841

    Le meilleur agent de Staline
    9 mai 2017 Artem Koureev
    En 1947 sortit dans les cinémas de l’Union soviétique un film qui allait devenir culte pour des générations de jeunes garçons : L’exploit d’un éclaireur. À l’époque, presque personne en URSS n’avait entendu parler de Nikolaï Kouznetsov, l’homme qui avait inspiré le héros du film. C’était d’ailleurs l’un de ces rares moments où la réalité a largement dépassé la fiction.

    #seconde_guerre_mondiale #soviétisme #espionage #urss #ex-urss #russie #union_soviétique

  • Amnesty | De nombreux réfugiés risquent d’être renvoyés dans un pays en guerre
    http://asile.ch/2017/05/09/amnesty-de-nombreux-refugies-risquent-detre-renvoyes-pays-guerre

    Lors des négociations de paix les 3 et 4 mai à Astana au Kazakhstan, la Russie et l’Iran qui soutiennent le régime de Bachal al-Assad, et la Turquie, favorable aux rebelles, se sont prononcées le 4 mai lors des négociations de paix à Astana, en faveur de la création de « zones de désescalade ».

  • « MacronLeaks » : ouverture d’une enquête judiciaire en France - Le Monde
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/05/06/macronleaks-debut-d-un-long-et-fastidieux-travail-d-enquete_5123577_4408996.

    Si la méthode est inconnue à ce stade, l’auteur l’est tout autant, a fortiori parce que le travail de recueil des preuves numériques, préalable à un long et fastidieux travail d’enquête, vient à peine de débuter. Les regards des experts, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’Etat, se tournent cependant vers la Russie, en partie car les modalités de cette fuite — de son apparition et sa circulation à son but vraisemblable — correspondent à la stratégie russe dans le cyberespace.

    « Les cyberattaques font partie d’une campagne pour instiller le doute et la confusion aux populations occidentales envers leurs institutions [et] embarrasser leurs gouvernements » expliquait par exemple au Monde Matthijs Veenendaal, du Cooperative Cyber Defence Centre of Excellence (CCDCOE), un organisme de recherche consacré à la cyberdéfense, patronné par l’OTAN.

    En l’occurrence, le moment choisi de cette fuite — si proche du second tour et quelques minutes avant le silence imposé aux médias sur les contenus politiques, empêchant toute réaction — ne laisse aucun doute sur la volonté du ou des pirates de peser d’une manière ou d’une autre sur le second tour de la présidentielle française. S’agit-il d’un ultime avertissement au vraisemblable futur locataire de l’Elysée ? De la première étape d’une série de publications ayant pour but le pourrissement du débat politique français, avec les législatives en ligne de mire ?

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Emmanuel Macron. Battre Le Pen, et ensuite ?
    5 mai 2017 Par La rédaction de Mediapart
    4. Environnement : le nucléaire, pourquoi ? International, les questions clés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/emmanuel-macron-battre-le-pen-et-ensuite-0

    17:03 Plénel : Pourquoi êtes-vous, d’après ce qu’on a compris, contre la reconnaissance unilatérale de la Palestine ? La Palestine est au coeur, vous le savez, d’une sorte de, comme l’a dit Edgar Morin, presque d’un cancer, qui est au coeur de la région. La Suède, symbole du libéralisme sur notre continent l’a reconnue, les BRICS qui sont au coeur de ce que vous rappeliez sur le climat, avec la Chine, le Brésil, la Russie, l’Inde, la chine, l’Afrique du Sud l’ont reconnue. Pourquoi vous, avez-vous cette position de retrait sur cette question ?
    Macron : parce que j’ai une position pragmatique. Quel est le problème aujourd’hui ? On a plutôt un dirigeant palestinien qui est plus modéré et a pris ses responsabilités. Et on a un durcissement de la position israélienne avec des vrais sujets d’insécurité, moi je respecte la démocratie israélienne . J’ai exprimé mes désaccords à plusieurs moments sur le non-respect des accords d’Oslo. Aller prendre une position nationale pour favoriser ou en tout cas pour dire : « Je reconnais de manière unilatérale la Palestine » Est-ce que ça sert l’avancée du débat sur place ? C’est totalement contre-productif. Ça fait que le jour d’après, je ne parle plus une seule seconde avec Israël.
    Plénel : ou bien cela vaut dire le principe d’égalité quand même,
    Macron : Non, je ne touche pas....
    Plénel : deux états … de droit...
    Macron : mais c’est très différent, je défends ce principe (18:21). Ministre, je suis allée en Israël, j’ai été m’exprimer devant le CRIF, j’ai défendu la théorie des deux états, l’engagement français pour les deux états, la condamnation de la colonisation et cætera. Je le fais, constamment, mais une autre chose est d’aller reconnaître unilatéralement la Palestine, qui dans le temps que nous vivons est un point de déséquilibre qui fait que vous perdez toute relation avec l’état d’Israël. J’assume là aussi une filiation avec l’histoire française qui n’est jamais tombée d’un côté ou de l’autre. Reconnaître l’état de Palestine aujourd’hui, de manière unilatérale dans le contexte, c’est faire le choix d’un camp et c’est complètement se couper avec l’autre. La force de la diplomatie française c’est d’avoir toujours tenu ce point d’équilibre qui fait que l’on est un des rares partenaires qui parle aux deux. Je veux préserver cela parce que si on veut être utile à l’humanité, à la région, à celles et ceux qui y vivent, c’est la capacité à parler aux deux qui nous rend efficace, pas d’aller s’amuser, nous à reconnaître unilatéralement, ce qui ne changera la vie de personne sur le terrain, y compris d’ailleurs des Palestiniens.
    (19:13)

    Plénel : Est-ce que ce pragmatisme diplomatique s’étant au cas de la Russie, vous êtes le seul candidat à ne pas vous être prononcé pendant la campagne sur le maintien ou non des sanctions économiques européennes...
    Macron : Je me suis prononcé sur le maintien du processus de Minsk, qu’il faut suivre dans son évolution, je l’ai dit à plusieurs reprises.
    Plénel : Vous êtes pour ou contre le maintien des sanctions ?
    Macron : Mais je suis pour le maintien des sanctions tant que le processus n’est pas respecté et l’évaluation de ce processus au plus vite possible. Je ne veux pas qu’on bloque le sujet avec le ... une espèce de ...de... en quelque sorte de situation de stérilisation où les deux parties ne respectent pas le processus. Or la vraie difficulté du processus de Minsk, c’est que l’Ukraine, elle-même est en train de dévier, et donc ce sujet est éminemment complexe. Vous me reconnaîtrez une faible complaisance à l’égard de la Russie. Un pragmatisme pour dire, on doit parler à la Russie sur le sujet syrien, parce qu’ils sont là, ils sont autour de la table et le problème, c’est même qu’ils sont autour de la table sans nous, quand on regarde Astana. Donc, évidemment qu’il faut parler avec la Russie, et évidemment que nous avons une histoire commune et que je distingue le peuple russe de son dirigeant mais nous n’avons pas les mêmes valeurs que Wladimir Poutine et en l’espèce quand il enfreint le droit international, il y a un processus mis en place, il faut le respecter. (20:30)
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1237&v=mwaJp3QKy9o


    #Macron #Palestine #Russie

    • Présidentielle française : à quoi ressemblerait la politique africaine d’Emmanuel Macron ?
      Publié le 05 mai 2017
      Par Marwane Ben Yahmed
      http://www.jeuneafrique.com/mag/433802/politique/presidentielle-francaise-a-quoi-ressemblerait-politique-africaine-demm

      Le dossier israélo-palestinien

      « (...) Le conflit israélo-palestinien doit être traité de manière spécifique. Raison pour laquelle je ne souhaite pas réactiver l’approche euro-méditerranéenne de l’UPM [Union pour la Méditerranée], qui justement n’a pas pu se concrétiser à cause de ce dossier.

      Notre rôle est de protéger Israël dans la région, mais aussi de nous tenir aux côtés du peuple palestinien et de faire aboutir l’objectif de deux États. Il faut une reconnaissance pleine et entière des deux pays pour envisager une véritable cohabitation entre eux.

      C’est pour cela que je condamne de la même manière la politique de colonisation menée par Israël, non conforme au droit international et aux accords d’Oslo, comme celle de boycott lancée à son encontre. La France parle aux deux parties et jouit d’une vraie légitimité. Nous avons donc un rôle important à jouer. Le cadre, selon moi, doit être onusien. » (...)

  • « MacronLeaks » : les questions qui se posent après le piratage d’En Marche !
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/05/06/piratage-d-en-marche-les-questions-qui-se-posent_5123507_4408996.html

    Alors que la campagne officielle prenait fin vendredi 5 mai au soir, des documents présentés comme des #MacronsLeaks ont été publiés en ligne et relayés sur les réseaux sociaux. En Marche ! a dénoncé peu après une « action de piratage massive et coordonnée » d’informations « internes de nature diverse » de sa campagne. Une opération qui soulève plusieurs questions.

    Ces documents, qui se comptent par milliers, ont été obtenus, selon En Marche !, « il y a plusieurs semaines grâce au hacking de boîtes mail personnelles et professionnelles de plusieurs responsables du mouvement ». On y trouve de nombreux e-mails issus des boîtes mail de quelques membres de la campagne, ainsi que des documents, sous forme de tableurs ou de pdf par exemple. Au total, neuf gigaoctets de documents ont été publiés dans la nuit, séparés en plusieurs lots.

    Que contiennent-ils ?
    L’analyse de ce nombre très important de documents prendra du temps : décompressés, les fichiers « pèsent » près de 15 gigaoctets. Il s’agit principalement du contenu de boîtes email personnelles de militants et de cadres d’En marche !, et mêlent donc des correspondances privées et des échanges concernant l’organisation de la campagne et du mouvement.
    […]
    Où sont-ils apparus, comment ont-ils été diffusés ?
    Les documents sont apparus sous la forme de liens publiés sur le site Pastebin, sorte de bloc-notes public en ligne prisé des informaticiens et des groupes de hackeurs parce qu’il permet de publier des documents de manière relativement anonyme.
    Un message sur un sous-forum de 4chan, le plus grand forum au monde et repère de sympathisants de l’extrême-droite américaine, a annoncé la présence de ces documents sur PasteBin. L’information a ensuite été relayée sur les réseaux sociaux, notamment par des comptes pro-Trump. WikiLeaks a également fait passer l’information, lui offrant une visibilité mondiale. Le mot-clé #MacronLeaks est devenu l’un des plus partagés au monde dans la nuit.

    Est-ce que la Russie est liée à ce piratage ?
    C’est impossible de l’affirmer pour le moment - l’attribution d’une attaque informatique est un processus long et complexe, qui nécessite plusieurs jours ou semaines d’enquête. Cette méthode ressemble toutefois à celle qui avait visé le Parti démocrate avant l’élection présidentielle américaine de novembre : le parti avait été piraté et ses e-mails internes publiés, cette fois par WikiLeaks. Cette opération a été attribuée par les Etats-Unis à la Russie.
    Il y a quelques semaines, Emmanuel Macron avait dénoncé des tentatives d’attaques informatiques à l’encontre d’En Marche !, mais le mouvement avait assuré « qu’aucune exfiltration » de données n’avait eu lieu. L’entreprise de sécurité informatique Trend Micro avait, dans un rapport publié le 25 avril, affirmé que le groupe de pirates Pawn Storm, également connu sous le nom de Fancy Bear ou APT28, s’était intéressé à la campagne d’Emmanuel Macron. Ce groupe lié au Kremlin est soupçonné d’être à l’origine du piratage du parti démocrate.

    Que rôle joue WikiLeaks dans cette affaire ?
    Contrairement aux documents internes du Parti démocrate américain, qui avaient été piratés durant la campagne présidentielle l’an dernier, les courriels rendus publics ce vendredi n’ont pas été publiés par WikiLeaks. Dans un premier temps, le site spécialisé dans les documents confidentiels avait d’ailleurs laissé entendre qu’il n’était pas certain de l’authenticité des documents, évoquant même pendant un temps « une possible blague du forum 4chan ».

    … impossible de l’affirmer pour le moment … #toutefois