country:rwanda

  • It was bizarre to watch #Samantha_Power at the UN conveniently forget to mention all the massacres done in America’s name
    http://www.independent.co.uk/voices/samantha-power-un-us-ambassador-america-syria-aleppo-massacres-srebre

    So there was Samantha Power doing her “shame” bit in the UN. “Is there no act of barbarism against civilians, no execution of a child that gets under your skin, that just creeps you out a little bit?”, America’s ambassador to the UN asked the Russians and Syrians and Iranians. She spoke of Halabja, Rwanda, Srebrenica “and, now, Aleppo”.

    Odd, that. For when Samantha talked about “barbarism against civilians” in Aleppo, I remembered climbing over the dead Palestinian civilians massacred at the Sabra and Chatila refugee camps in Beirut in 1982, slaughtered by Israel’s Lebanese militia friends while the Israeli army – Washington’s most powerful ally in the Middle East – watched. But Samantha didn’t mention them. Not enough dead Palestinians, perhaps? Only 1,700 killed, including women and children. Halabja was up to 5,000 dead. But Sabra and Chatila certainly “creeped me out” at the time.

    And then I recalled the monstrous American invasion of Iraq. Perhaps half a million dead. It’s one of the statistics for Rwanda’s dead. Certainly far more than Srebrenica’s 9,000 dead. And I can tell you that Iraq’s half million dead “creeped me out” rather a lot, not to mention the torture and murders in the CIA’s interrogation centres in Afghanistan as well as in Iraq. It also “creeped me out” to learn that the US president used to send innocent prisoners off to be interrogated in... Assad’s Syria! Yes, they were sent by Washington to be questioned in what Samantha now calls Syria’s “Gulags”.

    #amnésie #Etats-Unis

  • IRIN | The Fall of Aleppo par Aron Lund
    https://www.irinnews.org/analysis/2016/12/13/fall-aleppo

    Nevertheless, as the rebel pocket finally collapsed on Monday and Tuesday, opposition media filled up with references to Srebrenica 1995 and Rwanda 1994, even to the Holocaust. These claims were not backed up by reporting and even overtly pro-rebel media channels had, at the time of writing, produced no evidence of anything remotely similar to these atrocities. According to a spokesperson, the UN had received reports about the killing of 82 civilians at the hands of pro-al-Assad forces on Tuesday. As horrifying as that is, it is no genocide.
    That said, the fears of opposition sympathisers in the city are real. Other deaths may have gone unreported and at this point no one is quite sure whether the evacuation deal will hold or what the future will bring. With no outside monitoring of the situation or of the conduct of al-Assad’s forces, there are great and legitimate concerns about the mistreatment of prisoners and vulnerable civilian populations. This gruesome chapter in Syria’s history is still being written.

    * A note on the population statistics: Throughout the conflict, the number of civilians in rebel-held eastern Aleppo has been hotly disputed. Until the rebel stronghold finally collapsed, the United Nations had put the number of people in the east city at 250,000-275,000. After the attack began, most UN estimates seemed to add up to around 140,000 civilians. On 9 December, I was told by UN OCHA spokesperson Russell Geekie that in the absence of definite information it would be premature to conclude that the UN number had been too high, though Geekie acknowledged that preliminary figures did seem to point in that direction. During my most recent visit to Damascus in October and November, Syrian officials provided wildly varying estimates that ranged from 97,000 people (according to Foreign Minister Walid al-Moallem) to 200,000 people (according to al-Assad). On December 11, a Damascus-based source close to the Syrian government insisted, in an email interview, that the UN has allowed itself to be misled by opposition activists and told me that in a final count the total number of civilians in eastern Aleppo “will not exceed 100,000.”

  • Hadi Abdullah, ami du terroriste ciblé d’al-Qaïda nommé Muhaysini, vient de recevoir le Prix de la Liberté de la Presse de 2016 Reporters sans frontières ! - Ça n’empêche pas Nicolas
    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/11/hadi-abdullah-ami-du-terroriste-cible-d-al-qaida-nom

    Hadi Abdullah, ami du terroriste ciblé d’al-Qaïda nommé Muhaysini, vient de recevoir le Prix de la Liberté de la Presse de 2016 Reporters sans frontières, un agent des opérations de « changement de régime » financées par la CIA et Soros.

    Il se trouve en effet que Al-Muhaysini, est un clerc saoudien qui vient d’être désigné désormais comme cible (pour la CIA) à la suite du revirement d’Obama au lendemain de l’élection de Trump et qui est le principal idéologue de Nusra en Syrie.

    Certains le considèrent comme le nouveau Osama Bin-Laden. On le voit sur l’image, à gauche, bras dessus bras dessous avec le chef d’Al-Qaeda en Syrie, le propagandiste et « journaliste » Hadi Abdullah.

     

     

     

    Un autre éminent et courageux journaliste du "monde libre" vient d’être distingué cette fois par Jean-Claude Guillebaud et son "prix Bayeux" des correspondants de guerre. Une distinction bien méritée comme l’explique ici J-M. Bourget (article publié sur le site oumma.com, peu soupçonnable d’islamophobie), du moins si dans cette guerre on est du coté des jihadistes égorgeurs et des terroristes.

    La France remet un Prix de journalisme à un adorateur d’Al Qaida.
    par Jacques-Marie Bourget
    http://oumma.com/223911/france-remet-un-prix-de-journalisme-a-un-adorateur-da

    Tare professionnelle, les journalistes sont trop modestes. Ce qui compte pour eux ce n’est rien d’autre que le combat pour que la vérité aboutisse, et arrive à temps pour le « 20 heures ».

    Ainsi la presse a trop peu évoqué le palmarès du dernier Prix Bayeux, des récompenses attribuées aux « correspondants de guerre ».

    Un vocable désuet qui désignait jadis des journalistes qui tuaient le temps sur les champs de bataille. Je ne comprends pas la pudeur de mes confrères ?

    Pourtant cette année le jury s’est distingué en récompensant, sans hésiter, un compagnon de route du Djihad mondial. Un choix qui aurait mérité plus de lignes, plus de mots.

    L’heureux confrère, primé pour un reportage signé en commun avec Clarissa Ward de CNN, porte le nom de Bilal Abdul Kareem. Et ce n’est pas n’importe qui. Né en 1970 à New York, Bilal se rêve d’abord acteur. Plutôt que l’écran, il crève la faim. Dans sa pérégrination, en 1997, il déménage à Brooklyn, par hasard près d’une mosquée, et c’est la révélation. Bilal devient un fou de Dieu. Tant même que certains lui accordent le titre d’imam…

    Il passe ses jours et ses nuits entre le Coran et la grammaire arabe. L’envie de mieux vivre sa vocation le pousse à s’installer au Soudan, à Khartoum, ville alors bénite où le Congrès Islamique Mondial a son rond de serviette. Un peu mieux nourri de religion, Bilal part alors pour l’Egypte. A force de pratiquer le Tafsïr, c’est-à-dire l’exégèse du Livre, il poursuit son chemin vers la sainteté. D’une sacristie l’autre, le voilà en contact avec les gardiens des Lieux saints. Une télé saoudienne lui propose un job, il va sans dire dans une chaine très halal qui vit au rythme de la prière. Hélas, sans doute sur un désaccord de doctrine, notre confrère quitte la télé et part au Rwanda (?) pour y tourner un documentaire. Le maniement de la vidéo ne fait pas oublier les voies du Seigneur au converti. Le 5 novembre 2009 quand, à l’intérieur du camp de Fort Hodd au Texas, l’officier Nidal Malick Hasan flingue 13 de ses propres collègues, le vidéaste Bilal -par le biais du site « Révolution Islamique »- poste une auto interview signée AIM Films. Le contenu est simple : il approuve la tuerie texane. Pour Bilal le geste de Hasan est « un acte de guerre et non une action terroriste ou criminelle ». Dans la foulée de son aspiration à un Djihad mondialisé, il soutient les rebelles tchétchènes au point que son nom est cité lors d’un procès lié à un marché d’armes.

    En 2012, la guerre en Syrie arrive à temps puisque Bilal se sent pousser, à lui seul, les ailes d’une brigade internationale. Il s’installe sur le champ de bataille, et assez vite à Alep. Inutile de se laisser pousser la barbe, il l’a longue depuis des mois. Là, sa maison devient une rédaction tenue par un seul homme-orchestre, notre courageux confrère photographie, écrit, blogue, filme. Bilal a la chance d’être le seul « correspondant » accrédité, supporté par les djihadistes, il a le monopole. Médusé par cet homme protée le monde des médias occidentaux lui passe parfois commande. Avoir des nouvelles fraîches de ces rebelles –forcément modérés – est une chose utile.
    En novembre 2015, après les massacres de Paris, en tant que phare de la pensée islamique, Bilal rend son jugement : « Je ne condamne les crimes de Paris que si l’on condamne les crimes commis par les tueurs français contre des musulmans innocents ». Un propos venu du front, assez cohérent, mais peu fait pour enthousiasmer les rescapés du Bataclan ou les actionnaires de CNN. Et c’est ainsi que le Prix Bayeux a été décerné à un compagnon de route de tous les salafistes, sauf ceux de Daech. Amnesty International, l’organisation humanitaire qui patronnait ce « Deuxième Prix catégorie TV », doit être enchantée d’avoir porté des lauriers au front de ce magnifique filleul.

    Décidément l’automne est la période de grande forme pour notre « correspondant de guerre »… Ne voilà-t-il pas, il y a un an, que Bilal Abdul Kareem, sur Facebook relié en forum, répond à 29 questions posées par le web planétaire. Nous nageons là en pleine onction, les mots sont ponctués de références au Coran et au Prophète. De la rude pensée de Bilal, j’ai extrait le bonus qui va suivre.

    Nous attaquons par une spéculation sur la composition du futur gouvernement de la Syrie, celui qui sera mis en place par les rebelles qui prendront Damas. Le lauréat du Prix Bayeux répond : « Le danger serait alors l’installation d’un nouveau pouvoir qui ne représenterait pas toutes les forces islamiques ».

    Pas une syllabe pour les mécréants qui, nous dit-on, se battent pour l’avènement d’une démocratie sans Allah. A propos du comportement du groupe Ahrar Asham -une chapelle composée de barbares dont les chefs sont issus d’Al-Qaïda- notre confrère constate que ses frères-là « ont fait couler plus de sang que ce que l’on peut imaginer ». Mais que, sans eux la Révolution « ne serait pas où elle en est. Sans eux elle serait morte ». Bilal Abdul Kareem, le collaborateur de CNN, apprécie vraiment ces sympathiques guerriers qui forment « un groupe très influent qui a fait beaucoup pour le peuple syrien ».

     A la question posée sur ceux qu’il considère comme de « vrais moudjahidin », Bilal répond : « Tous les groupes islamiques sauf ISIS (Daech) ont plus de vertus que de torts. Je ne peux en distinguer un seul ».

     A un internaute qui s’étonne de ce que les rebelles de Jaish al islam exposent sur les places publiques des familles enfermées dans des cages, le compréhensif confrère répond : « Je ne suis pas d’accord avec eux mais je sais pourquoi ils ont fait ça. Les bombardements d’Assad et de la Russie transformant leurs familles en pudding, ils utilisent comme boucliers humains ceux qu’ils considèrent comme des supporters du régime. Je n’approuve pas mais je comprends. » Vous avez noté je « n’approuve pas ».

     Et Al-Nosra, autre succursale d’Al-Qaïda n’est pas absente dans le cœur de Abdul Kareem : « Quand ils réussissent, c’est l’ensemble des factions rebelles qui réussit ». L’avenir ? Bilal le voit en vert : « La Syrie est un pays musulman qui doit être gouverné par des musulmans. Ici la démocratie est une notion étrangère qui ne peut fonctionner. »…

    Pourtant, en place de Bachar, Hollande, Obama et Cameron nous ont promis la mise en place d’hommes libres et démocrates… Au terme de la Révolution, ce sera donc Allah. Allah, et la charia, bien sûr. Une sainte charia qui n’est pas l’horreur décrite par les Croisés d’Occident. Mais « qui est d’abord le moyen de faire adhérer toute la Oumma, le monde islamique, au futur régime de Damas. Oui les rebelles adoptent et adopteront la charia dès qu’ils auront repris toute la Syrie ».

    Sur l’organisation des groupes islamistes, notre journaliste-généralissime s’exprime en guerrier. C’est normal. Il se réjouit de la création d’un comité militaire commun sous l’enseigne de Jaysh Al Fateh, un parapluie qui n’accueille que des unités ayant prêté allégeance à Al-Qaïda « c’est beaucoup plus efficace ». Comment les Syriens vivent-ils l’action et la présence de ces groupes armés ? Très bien : « Les Syriens qui vivent avec Ahrar (milice sponsorisée par l’Arabie et le Qatar) supportent Ahrar, les autres, s’ils sont dans un secteur pris en main par Al-Nosra (Al-Qaïda), se comportent de la même façon ».

    Ainsi, selon le pigiste de CNN, vivre la guerre à Alep, sous la douce et clairvoyante férule des salafistes, c’est un temps de bonheur. Œcuménique, amis de tout barbu, Abdul Kareem a quand même sa préférence. A lui. C’est Al- Nosra, donc le groupe vassal d’Al-Qaïda. Pour Abdul Kareem ces gens sont, si l’on peut dire, des types au poil. « Il gouverne de larges zones de Syrie… Pour différentes raisons il y a des gens qui n’aiment pas Al-Nosra, mais la réalité est que cette organisation est une part importante dans le conflit et qu’elle a rendu un grand service au peuple syrien ». Dommage que Ben Laden ne soit plus là pour lire un entretien aussi revigorant.

    « Correspondant de guerre », à contre temps, essentiellement quand les canons grondent moins, le vénéré Jean-Claude Guillebaud, prince de la conscience bonne, président du jury de Bayeux versus 2016, a donc eu la main heureuse en distinguant un journaliste qui est un modèle : engagement total, courage, abnégation, publication sur supports multiples, notes de frais ridicules. Finalement ce dont rêve Bolloré (et autres) pour « I Télé ».

    Jacques-Marie Bourget

     Jacques-Marie Bourget a travaillé pour les plus grands journaux français dont 22 années à Paris-Match. Grand reporter spécialiste du Moyen-Orient a également obtenu le Prix Scoop 1986 pour avoir révélé l’affaire Greenpeace. Auteur de plusieurs livres dont Des affaires très spéciales (Plon) et Sabra Chatila au cœur du massacre(Erick Bonnier).

  • Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :
    http://www.revue-quasimodo.org/Index.htm


    La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.
    Description
    La revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). Il s’agit d’étudier comment s’effectue l’incorporation des normes, valeurs et idéologies dominantes ; les inégalités corporelles (face à la santé, à la mort, au sexe, etc.) ; l’étude des institutions et des rites de modelage du corps.

    "A propos de Quasimodo

    Sylvain marcelli, L’interdit

    Comment percevons-nous notre propre corps ? Le corps de l’autre est-il fondamentalement différent ? Ces questions, d’ordre esthétique, ont une dimension excessivement politique : le corps de l’autre renvoyé à une étrangeté fondamentale est souvent prétexte à la discrimination et au rejet. Or, la perception de cette différence n’est pas un phénomène aussi naturel qu’on voudrait le penser. Le bizarre, c’est toujours l’autre, le normal c’est toujours soi. Et pourtant nous sommes aussi différents de lui que lui de nous… Donc bizarre nous le sommes aussi pour l’autre.

    La bien nommée revue Quasimodo s’intéresse depuis octobre 1996 à ces questions. « L’Autre corporellement différent, écrivent ses promoteurs, porteur d’une différence anatomique réelle ou imaginaire, est un Quasimodo potentiel. Il fait affront au corps légitime et engendre des entreprises visant à le remettre d’aplomb, à le rendre conforme, ou encore à le contenir, l’écarter ou l’éradiquer. Et c’est ainsi que s’exerce sur les corps un pouvoir invisible ou, pour le dire autrement, que fonctionne le désir de conformité. » Dans ses premières livraisons (toujours denses et passionnantes, à raison d’un numéro par an), Quasimodo s’est plus particulièrement intéressé aux représentations et aux pratiques des corps dans le milieu sportif (distingué pour son « virilisme »), dans la prison (« corps incarcérés »), dans un art subversif (« art à contre corps »). Le dernier numéro, particulièrement consistant (près de 250 pages), est consacré aux « fictions de l’étranger ». Il s’ouvre sur une histoire de la représentation des corps hutus et tutsis au Rwanda, avant et pendant le génocide. Il se referme tout aussi judicieusement sur « quelques remarques à propos de la représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH »."

    Textes à télécharger
    http://www.revue-quasimodo.org/Quasimodo%20-%20Textes-PDF.htm
    Textes sur le corps :

    Frédéric Baillette, « Figures de l’âme et anatomie politique du corps » (1,3Mo)
    « La reconnaissance de l’intimité de l’homme, des profondeurs de sa personnalité, de son épaisseur, de ses élucubrations internes, s’est très longtemps appuyée, et s’appuie encore, sur le décryptage de son apparence physique. Empiriquement, puis "scientifiquement", s’est ainsi constituée une grille de lecture des reliefs du corps, de ses équilibres, de ses dysharmonies, des défectuosités physiques, des marques et des traces (tatouages, blessures, couleurs de peau, etc.) capable de repérer, en surface, les signes de la normalité (conformité) de l’âme ou de sa monstruosité (déviance). […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 1 (« Transversalités »), avril 1992, p. 48-56.

    Frédéric Baillette, « Chronique des années glabres » (1,2Mo)
    « Un mouvement de fond bannit les poils de la sphère sportive. La plupart des champions optent désormais pour la coupe militaire. Aujourd’hui, le corps du sportif se veut arme de guerre. Le montage musculaire doit être impeccablement aiguisé, profilé, affûté pour "la gagne". Lorsque les victoires se jouent au cheveu près, le poil n’est plus compétitif. […] »
    Publié dans la revue Sport et Vie (n° 87, novembre-décembre 2004, Bruxelles, p. 46-53), ce texte s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les sportifs avec leurs pilosités.

    Textes sur le sport :

    Frédéric Baillette, « Malleus athleticorum. Transes, extases et possessions sportives » (800Ko)
    « "D’ailleurs un stade, c’est une église. Il y a des correspondances, des rites semblables", constate Monseigneur Gaillot, expert en liturgies ecclésiastiques, […] ; une église, avec ses milliards de fidèles, son catéchisme, ses lieux de prières, ses temples, ses chemins de croix, ses calvaires ; une religion avec ses miracles, ses superstitions et sa pensée magique, ses hérétiques (les anti-sportifs), avec ses Dieux, ou ses demi-dieux, ses mystiques, ses croisés (les "Athlètes du Christ"), ses pénitents (les "durs au mal" !), et aussi, semble-t-il, ses possédés. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 4-5 (« Possessions. Fantasmes, mythes et ravissements »), août 1993, p. 98-105. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 205-219.

    Frédéric Baillette, « L’entraînement sportif et ses efficacités meurtrières » (260Ko)
    « Selon une étude réalisée en 1985-1986 et portant sur 1043 sportifs victimes d’un accident, traumatismes francs ou microtraumatismes, lors de leur pratique sportive (football, rugby, tennis, athlétisme, cyclisme), 51% des lésions se produisent à l’entraînement. Un pourcentage qui atteint 74% chez les sportifs de haut niveau. Ainsi, chez cette population à risques, « 2 fois sur 3 l’accident survient à l’entraînement » ! Ces blessures, hors des compétitions proprement dites, vont de la « banale » tendinite jusqu’à l’accident meurtrier. […] »
    Ce texte a été publié sous le titre « À la vie, à la mort », dans la revue Autrement, Série « Sciences en société », n° 4 ( Le corps surnaturé. Les sports entre science et conscience »), avril 1992, p. 123-135.

    Frédéric Baillette, « Mourir in extremis » (490Ko)
    « Qu’elle survienne au coeur ou en marge de l’exploit, la mort de "l’explorateur de l’extrême", du "sportif de l’impensable", ce "nouvel aventurier", défricheur de l’impossible, est toujours prématurée, injuste, choquante, voire hérétique. Elle jette un froid dans le feu de l’action, elle gâche le spectacle, dérange en rompant brutalement une trajectoire de vie pleine, intense, en brisant une asymptote de jeunesse. […] La course à l’extrême, au dépassement de la limite de la limite, est une injonction à la vie, une vie rapide, exubérante, exemplaire, écumante de santé. La mort sportive est donc toujours incongrue, paradoxale. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Quel Corps ?, n° 38-39 (« Une Galaxie Anthropologique »), octobre 1989, p. 288-295. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 321-331.

    Frédéric Baillette, « Le sport de compétition devrait être banni des pays civilisés » (2,1Mo)
    « En 1983, The Journal of American Medical Association publiait plusieurs articles et études sur les violences et les traumatismes liés à la pratique de la boxe. L’un des auteurs, G.D. Lundberg intitulait sa contribution : "Boxing should be banned in civilized countries". Il estimait que la boxe devait être interdite dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques et médicales. Si j’ai paraphrasé ce titre, provocateur mais juste, c’est que pour ces mêmes raisons - auxquelles s’ajoutent des motifs économiques et politiques - je dénonce le sport de compétition, ses méfaits et ses tares congénitales. […] »
    Ce texte a été publié dans Jean-Pierre De Modenard, Drogues et dopages, Paris, Éditions Chiron, 1987, p. 277-312.

    Frédéric Baillette, « Larmes de crocodile et épanchements d’hémoglobine » (1,4Mo)
    « Dimanche 9 mars 1986, la télévision s’est (une fois de plus) repue des spectaculaires "gamelles" de deux sauteurs à ski à Bad Mitterndorf (Autriche) : pantins désarticulés se fracassant au sol, corps disloqués, glissant évanouis, gisant inertes en bout de piste, puis évacués sans ménagement, à la manière des taureaux mortellement touchés. Catapultés à près de 110 km/h, avec pour aire de réception un sol glacé, le grand saut ne pardonne pas la "faute technique". Peu de journaux se sont fait l’écho de ces sportifs abattus en plein vol pour le seul plaisir de battre un record et de dépasser les limites humaines. […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Quel Corps ?, n° 30-31 (« Sociologies du sport »), juin 1986, p. 84-105.

    Frédéric Baillette, « Révoltes sociales et orthopédie sportive (sport et normalisation de la déviance) » (800Ko)
    « Dans ses premières réglementations, l’exercice physique a été envisagé comme moyen d’enrayer, puis de contrôler, les débordements d’hostilité au pouvoir. […] La première tâche de l’institution sportive est d’assurer la protection de la jeunesse, tout en organisant son "épanouissement". Le sport doit répondre au besoin de liberté, de récréation, de mouvement et d’émancipation de l’adolescent au sein de structures contrôlées, policées : les clubs sportifs, permettant ainsi d’échapper aux "nocivités" de la rue. […] »
    Ce texte a été publié dans Quel Corps ?, n° 28-29 ("Sport et modernité"), décembre 1985, p. 83-95.

    Textes critiques sur l’Éducation Physique et Sportive :

    Frédéric Baillette, « Les dix commandements de la critique radicale ! » (820Ko)
    « La critique radicale est le fer de lance de la pensée subversive, elle est l’aiguillon qui ranime les intelligences anesthésiées, les esprits moribonds. Elle est le cocktail Molotov des empêcheurs de penser en rond, le "missile théorique" (Marx) de ceux qui s’attaquent à la pensée en circuit fermé, cette pensée qui se décompose dans la tiédeur des laboratoires "labellisés", estampillés "habilités" et des colloques pasteurisés. La critique radicale combat les hygiénistes de la pensée, tous les eugénistes de la bonne parole et autres "orthoépistes" de la pensée calibrée. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 10-18.

    Frédéric Baillette, « Les agrégés au pays des merveilles. Imaginaires et croyances en Magic Didactic » (740Ko)
    « Il était une fois un pays fantastique, composé de territoires bien réels, de provinces imaginaires et d’étendues fantasmatiques. Ce pays constituait une bien étrange mosaïque avec des contrées grouillantes de zombies, des oasis enchanteresses, des parcs d’attractions et bon nombre de zones cauchemardesques. On y devinait des domaines totalement inexplorés, des dimensions négligées, des expériences complètement passées sous silence. Dans ce pays, il y avait des bâtisses délabrées et lugubres, et quelques opulentes cavernes. Il y avait aussi beaucoup de mirages, d’illusions et d’épouvante […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 129-137.

    Frédéric Baillette, « La vampirisation sportive de l’EPS : morsures pestilentielles et flétrissures indélébiles » (1,5Mo)
    « L’Éducation Physique et Sportive est aujourd’hui entrée dans une phase intensive de culturisme didactique. Le "traitement didactique" est devenu le doping, le stimulant de choix d’une profession qui cherche à se renforcer et à se cuirasser […] pour mieux imposer et défendre sa présence dans l’institution scolaire. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 155-171.

    Philippe Liotard, « Comment on écrit l’histoire de l’EPS... Ou comment on la raconte aux profs de gym ! » 840Ko)
    « Lors d’un récent stage de préparation aux épreuves écrites de l’agrégation interne d’Éducation Physique et Sportive (EPS), nous avons été confronté à une curieuse uniformisation des références et des discours par les candidats dans leur devoir. Ce constat pourrait ne pas présenter de réelle surprise, compte tenu de la régularité avec laquelle nous avons déjà enregistré ce phénomène. Pourtant, pour la première fois, l’uniformisation provenait d’une référence quasi exclusive aux écrits de Claude Pineau, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Doyen du groupe EPS . […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 93-101.

    Frédéric Baillette, « On ne civilisera jamais les yétis » (350Ko)
    Texte publié dans Dossiers EPS, n° 15 (« L’éducation physique au XXème siècle en France », sous la direction de Bernard Xavier René), Paris, Éditions revue EPS, 1992, p. 200-212.
    « Les commanditaires de cet ouvrage attendaient de nous une sorte de généalogie de la critique du sport, ils demandaient d’en repérer les prémisses, d’en identifier les ancêtres les précurseurs) et d’en saisir les filiations. Comme si ceux qui aujourd’hui dénoncent les méfaits et exactions de l’institution sportive étaient les mieux placés pour faire l’archéologie des différentes "critiques" qui ont jalonné l’histoire du sport. On ne pouvait interpréter cette demande d’exhumation de cadavres autrement que comme une manière déguisée de dire (ou pire de faire dire) que depuis fort longtemps (bien avant la théorie marxiste critique du sport), les méfaits impérialistes du sport avaient déclenché de très vives réactions et suscité de violentes dénonciations. Finalement "les Brohm" n’auraient rien inventé, ils ne serviraient que du réchauffé. […] »

    Textes publiés dans et par la revue Quasimodo :

    Quasimodo n° 1 – « Sport et nationalisme » - (épuisé)

    Esméralda « Quasimodo, mon amour... » (120Ko)
    Philippe Liotard « Questions pour des champions. Projet d’étude des symboliques sportives » (80Ko)
    Gunter Gebauer « Le nouveau nationalisme sportif » (110Ko)
    Frédéric Baillette « Les arrières-pensées réactionnaires du sport » (130Ko)
    Slavko Mihaljcek « Le football comme vecteur de violence, comme support de symbolique xénophobe » (20Ko)
    Ignacio Ramonet « Passions nationales » (80Ko)

    Quasimodo n° 2 – « Corps incarcérés » - Acheter ce numéro

    Philippe Liotard « L’envol du Hibou » (60Ko)
    Esméralda « Libérez Quasimodo ! » (250Ko)
    Daniel Welzer-Lang « Penser les sexualités en Prison » (80Ko)
    Daniel Welzer-Lang, Lilian Mathieu, Michaël Faure « Effets de l’incarcération sur le corps et l’estime de soi » (80Ko)
    Catherine Erhel « Alerte au suicide dans les prisons » (50Ko)
    Charles Benqué « La prison, la fiole » (30Ko)
    Raphaël de Gubernatis « La Danse s’ouvre aux prisons » (70Ko)
    Frédéric Baillette « Corps reclus, corps torturés » (260Ko)
    Serge Hefez « La lutte contre le SIDA n’entre pas en prison » (60Ko)
    Michel Foucault « Vous êtes dangereux » (60Ko)

    Quasimodo n° 3-4 – « Nationalismes sportifs » - Acheter ce numéro (15 €)

    Quasimodo « Cocoricoteries » (introduction au numéro) (180Ko)
    Philippe Liotard « Le sport aux secours des imaginaires nationaux » (290Ko)
    Yves Le Pogam « Passions sportives, identité et modernité » (280Ko)
    Daniel Denis « La revanche des dominés. Le sport allégorie des nations en mouvement » (350Ko)
    Marc Perelman « La fureur du spectacle sportif » (340Ko)
    Lionel et Pierre Arnaud « Les premiers boycottages de l’histoire du sport » (350Ko)
    Sorin Antohi « De l’État-nation à l’État-parti roumain. Le sport instrument de conscience nationale » (240Ko)
    Bernadette Deville-Danthu « Le sport support de l’idée de nation » (140Ko)
    Serge Govaert « L’hymne national belge fait-il encore frissonner ? » (140Ko)
    Youssef Fatès « Les marqueurs du nationalisme des clubs sportifs musulmans dans l’Algérie coloniale » (180Ko)
    Frédéric Baillette « Racisme et nationalismes sportifs. Le Front National et le sport » (200Ko)
    Patrick Tort « Une argumentation efficace contre le racisme » (90Ko)
    Philippe Liotard « Éducation physique et imaginaire de décadence » (80Ko)
    Fabrice Auger « Sport, culture physique et fascisme » (160Ko)
    Jean-Michel Barreau « Les "nationaux" et l’école dans l’entre-deux guerres. Le "Vichy d’avant Vichy" » (150Ko)

    Quasimodo n° 5 – « Art à contre-corps » - (épuisé)

    Frédéric Baillette « À contre-corps » (300Ko)
    Vincent Breye « Corps mutilés, société dévastée. Témoignages picturaux » (460Ko)
    Didier Herlem « Polarité des sexes, racialité des corps » (260Ko)
    Frédéric Baillette et Philippe Liotard « Résistances artistiques » (770Ko)
    Ian Geay « Montrez ce corps que je ne saurais voir » (280Ko)
    Otto Mühl (entretien de Daniele Roussel) « L’objet de l’action » (520Ko)
    Michel Onfray (entretien de Daniele Roussel) « La Révolution viennoise. L’actionnisme radical » (870Ko)
    François Py « Les pièges du corps » (380Ko)
    Quasimodo « Dénicher l’imposture » (740Ko)
    Emmanuel Grez « Mon oeil. regard masculin sur quelques liens entre art et féminisme » (780Ko)
    Sylvie Léonard « Le corps du délit » (250Ko)
    Esméralda « Orlan et l’élucidation de la chair » (800Ko)
    Orlan « Surtout pas sage comme une image... » (640Ko)
    Jérôme Maigret et Cécile Perchet « Oh Chris, my hero !... L’expérimentation du corps par Chris Burden » (520Ko)
    Made in Éric (entretien de Laurent Goumarre) « Le corps-objet, ou la victoire de la pensée » (30Ko)
    Stelarc (entretien de Jacques Donguy) « Le corps obsolète » (180Ko)
    Teresa Macri « Les rictus de l’homme-machine. Marcel.li Antùnez Roca » (200Ko)
    Philippe Liotard « Bob Flanagan : ça fait du bien où ça fait mal » (890Ko)
    Bob Flanagan « Why » (80Ko)
    Esméralda et Quasimodo « Croquer la mort, saisir le vif » (1,1Mo)
    Stéphane Napoli « Pouvoirs de La Morgue » (160Ko)
    Pierre Gringoire « Culture-fiction » (520Ko)

    Quasimodo n° 6 – « Fictions de l’étranger » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Figures du corps, ethnicité et génocide au Rwanda » (770Ko)
    Jean-Paul Gouteux « Les soutiens européens à l’ethnisme » (430Ko)
    David Le Breton « Notes sur les imaginaires racistes du corps » (390Ko)
    Philippe Liotard « Fictions de l’étranger : le corps soupçonné » (860Ko)
    Sander L. Gilman « Les Juifs sont-ils des Blancs ? De la chirurgie nasale » (670Ko)
    Fethi Benslama « Le naturel et l’étranger » (370Ko)
    Emmanuel Grez « L’intolérable alibi culturel. L’excision et ses bonnes excuses » (420Ko)
    Sarah D’Haeyer « États d’âme d’une blanche au Mexique » (350Ko)
    Esmeralda « United colors of "France qui gagne" » (980Ko)
    Guy Hocquenghem « Passion de l’étranger » (80Ko)
    Gilles Boëtsch « Le morphotype de l’altérité. La construction du corps de l’indigène dans l’illustration populaire » (650Ko)
    Pascal Blanchard et Éric Deroo « Du Sauvage au Bon Noir » (360Ko)
    Sylvie Léonard « Le désir cannibale » (390Ko)
    Lydie Pearl « Économie sans frontière et monnaie de sang » (Michel Journiac) (660Ko)
    Ian Geay « Dracula, l’exclusion sanglante » (490Ko)
    Didier Herlem « Homme et femme, étrangers l’un à l’autre ? » (530Ko)
    Christelle Taraud « La prostituée indigène à l’époque coloniale » (460Ko)
    Manuela Vicente « Du rejet à la fascination. Variation contemporaine sur le thème de l’ "étranger" gitan » (520Mo)
    Séverine Mathieu « Ce corps étranger. Représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH » (300Ko)

    Quasimodo n° 7 – « Modifications corporelles » - (épuisé)

    Philippe Liotard « Corps en kit » (590Ko)
    Philippe Liotard « Le poinçon, la lame et le feu : la chair ciselée » (620Ko)
    Rachel Reckinger « Automutilation révoltée ou expression culturelle ? Le cas du body piercing à Rome » (950Ko)
    Frédéric Baillette « Inscriptions tégumentaires de la loi » (800Ko)
    David Le Breton « L’incision dans la chair : marques et douleurs pour exister » (970Ko)
    Prune Chanay « Becker le marqué » (450Ko)
    Ron Athey (entretien avec Philippe Liotard) « L’encre et le métal » (440Ko)
    Frédéric Baillette « Organisations pileuses et positions politiques » (750Ko)
    Ian Geay « Voyous de velours. Dégaine et masculinité chez les skinheads à la fin des années soixante » (240Ko)
    Loïc Wacquant « Chicago fade. Le corps du sociologue en scène » (320Ko)
    Loïc Wacquant « La fabrique de la cogne. Capital corporel et travail corporel chez les boxeurs professionnels » (930Ko)
    Stéphane Proïa « Destin du corps dans la cité : Narcisse aux deux visages » (540Ko)
    Maxence Grugier « L’utopie cyborg. Réinvention de l’humain dans un futur sur-technologique » (750Ko)
    Esméralda et Maxence Grugier « Modifications corporelles technologiques. Petit panorama de la recherche contemporaine » (600Ko)
    Stelarc « La troisième oreille » (150Ko)
    Bruno Rouers « Une vision chimérique du corps : la xénogreffe » (700Ko)
    Anne Marcellini « Réparation des corps "anormaux" et des handicaps. Nouvelles biotechnologies et vieux débats ? » (720Ko)
    Txiki « Size acceptance. Pour l’acceptation des "gros" » (300Mo)
    Marie Jean-Bernard Moles « La fluctuation des genres plutôt que la bifurcation des sexes » (770Ko)
    Philippe Liotard « Sexe à la carte. De l’embellissement à l’effacement » (800Ko)
    Roland Villeneuve « Autour du corps asservi » (490Ko)
    Véronique Poutrain « Modifications corporelles et sadomasochisme » (450Ko)
    La Esméralda « Emplette bibliographiques » (320Ko)

    Quasimodo n°8– « Corps en guerre. tome 1 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Du traitement des objectifs mous dans l’art de la guerre » (1,2Mo)
    Philippe Mesnard « Les victimes en partage. Approche du sens de la violence contemporaine à partir de la représentation des victimes » (960Ko)
    Laurent Gervereau « La guerre n’est pas faite pour les images » (730Ko)
    Frédéric Baillette « Incursions chez les petits tueurs infatigables » (1,3Mo)
    Olivier Grojean « Les formes ultimes d’engagement du corps » (530Ko)
    Renan Larue « Guerrier traqué, guerrier sacrifié. Aperçu sur les représentations de la mise à mort des bêtes dans l’imaginaire guerrier des Anciens » (420Ko)
    Catherine Coquio « Violence sacrificielle et violence génocidaire » (930Ko)
    La Esméralda « Bestialisation et déshumanisation des ennemis » (600Ko)
    Jean-yves Le Naour « La "Honte noire". La haine raciale des Allemands à l’encontre des troupes coloniales de l’armée française (1914-1940) » (450Ko)
    Jean-Yves Le Naour « "Bouffer du Boche". Animalisation, scatologie et cannibalisme dans la carricature française de la Grande Guerre » (500Ko)

    Quasimodo n°9– « Corps en guerre. tome 2 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Stratégies de la cruauté. Figures de la mort qui rôde » (1,5Mo)
    Luc Capdevillla et Danièle Voldman « Les dépouilles de l’ennemi entre hommage et outrage » (730Ko)
    Thierry Hardier et Jean-François Jagielski « Le corps des disparus durant la Grande Guerre : l’impossible deuil » (1Mo)
    Martine Lefeuvre-Déotte « La mort dissoute. Un cas : l’Argentine » (550Ko)
    Georges Yoram Federmann « L’horreur de la médecine nazie. Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel ? » (500Ko)
    Didier Herlem « Ein gesunder Volkskörper. L’obsession d’un "corps social sain" comme condition préalable et permanente de la guerre totale sous le IIIème Reich (1933-1945) » (1,1Mo)
    Sidi Mohammed Barkat « Corps et État. Nouvelles notes sur le 17 octobre 1961 » (330Ko)
    Pierre Tévanian « Le "corps d’exception" et ses métamorphoses. Réflexions sur le construction et la destruction de "l’immigré" et du "jeune" issu de l’immigration coloniale et post-coloniale » (550Ko)
    Stéphanie Latte Abdallah « Notes sur quelques figures récurrentes du corps et du genre dans les guerres de Palestine (460Ko)
    Karima Guenivet « Femmes, les nouveaux champs de bataille » (590Ko)
    La Esméralda « Emplettes bibliographiques » (300Ko)

    Quasimodo hors-série - Sport et virilisme - Acheter cet ouvrage (10 €)

    Sommaire
    « Sport et virilisme » (introduction) (90Ko)
    1ère Partie : Le corps sportif ou le devenir mâle
    Frédéric Bailllette « Les femmes au service du sport » (200Ko)
    Frédéric Baillette « Éloge de la masculinité » (240Ko)
    Frédéric Baillette « La mâle donne » (190Ko)
    2ème Partie : Violences sexuelles et emprise sportive
    Philippe Liotard « Un procès fondateur » (120Ko)
    Philippe Liotard « Des violences sexuelles dans le sport » (250Ko)
    Richard Montaignac « Les vaches qui rient » (140Ko)
    Marie-Victoire Louis « Violences sexuelles et sexistes : tout reste à faire » (240Ko)
    Clémence « Un entraîneur très attentionné » (130Ko)
    Philippe Liotard « L’entraîneur, l’emprise » (200Ko)
    Julia Voznescenskaya « Le Décameron des femmes » (140Ko)
    Catherine Moyon de Baecque « Témoignage » (100Ko)
    Frédéric Baillette & Philippe Liotard « Construction sportive de la domination » (130Ko)

  • Survie partie civile dans le procès en appel de Simbikangwa : contre l’impunité des auteurs du génocide des Tutsi
    http://survie.org/genocide/nos-actions-en-justice/article/survie-partie-civile-dans-le-5174

    En mars 2014, le premier procès d’un Rwandais accusé de génocide, Pascal Simbikangwa dit Safari, avait lieu à Paris. L’association Survie y était partie civile aux côtés d’autres associations (CPCR, FIDH, LDH, LICRA). Le génocide des Tutsi au Rwanda a eu un profond impact sur notre association et l’a orientée vers une dénonciation sans équivoque du soutien criminel qu’apportent les autorités françaises aux dictatures africaines. En 1993, un an avant le génocide, une commission internationale à laquelle (...)

    #Nos_actions_en_justice

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, Une, Une campagne (...)

    #Une_campagne_Rwanda

  • Egalité des chances pour les filles : l’Algérie devant les États-Unis | Actualite Algerie
    http://www.actualite-algerie.com/2016/10/11/egalite-des-chances-pour-les-filles-lalgerie-devant-les-etats-uni

    Il serait meilleur d’être une fille en Algérie qu’aux États-Unis, selon le rapport intitulé Every Last Girl publié par l’organisation internationale Save the Children ce mardi 11 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de la fille.

    Basée sur des chiffres de 2015, cette deuxième édition du rapport évalue les opportunités offertes aux filles dans 144 pays en fonction des obstacles qu’elles rencontrent, et propose un classement en fonction de cinq critères : le nombre de mariages d’enfants, le nombre de grossesses chez les adolescentes, le taux de mortalité maternelle, la proportion de femmes au Parlement et le taux d’achèvement des études secondaires de premier cycle.

    L’Algérie est à la 31e place du classement, avec 2,5% de mariages avant l’âge de 18 ans, 10,8 grossesses adolescentes pour mille naissances, 87,2% d’études jusqu’à l’âge de seize ans, 140 morts maternelles pour cent mille naissances et 31,6% de femmes parlementaires.

    Derrière l’Algérie, les États-Unis, à la 32e place, ont été pénalisés par un pourcentage élevé de grossesses chez les adolescentes (24,1 pour mille naissances) et de représentation des femmes au Parlement (19,4%).

    La Suède est en tête du classement, avec 5,6 grossesses adolescentes pour mille naissances, seulement 4 morts maternelles pour cent mille naissances et 43,6% de femmes parlementaires.

    En deuxième et troisième position, on retrouve la Finlande et la Norvège, dont les chiffres sont proches de ceux de leur voisin suédois. Le Royaume-Uni et la France sont respectivement 15e et 18e, et la Tunisie est à la 32e place. Les derniers de ce classement sont le Tchad et le Niger, qui figurent parmi les pays les plus défavorisés au monde en termes de revenus, de sécurité et de climat.

    L’organisation explique que le mariage des enfants “déclenche et exacerbe un cycle de désavantages”, les petites épouses voyant le plus souvent leurs perspectives d’avenir réduites en termes d’éducation et de revenus, tandis que leur santé est mise en danger.

    Les grossesses chez les adolescentes sont également des facteurs clés, la mortalité maternelle étant la deuxième cause de mortalité chez les filles de 15 à 19 ans (après le suicide), et le risque de mort du nouveau né étant supérieur de 50% chez ces jeunes filles que chez des femmes de 20 à 35 ans. Le rapport met l’accent sur la nécessité de garantir l’accès à une bonne qualité de services de santé reproductive.

    Le rapport évalue aussi la liberté des femmes à faire entendre leur voix, à avoir un pouvoir d’influence et à participer à la vie politique de leur pays. En moyenne, 23% des sièges parlementaires sont occupés par des femmes à travers les pays étudiés. Le Qatar, classé 53e, n’a aucune femme parlementaire, tandis que L’Égypte, classé 83e, en a 2%.

    Le rapport fait remarquer que le changement est possible, citant le cas du Rwanda, où la proportion de femmes au Parlement est la plus élevée (63,8%), ce qui lui permet de se placer en 47e position du classement, tandis que ses voisins le Burundi et la Tanzanie sont respectivement à la 107e et à la 118e place.

    TAGSACTUALITÉ

  • Une interview terrifiante (en anglais) du journaliste Anjan Sundaram sur la situation au Rwanda d’après le génocide, sur la dictature de Paul Kagame, sur la narration du génocide lui même, sur la censure, et avec un petit détour sur la collaboration avec israel :

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    http://www.pambazuka.org/democracy-governance/rwanda-world-doesnt-know

    #Rwanda #Anjan_Sundaram #Paul_Kagame #génocide #journalisme #censure #israel #israfrique

  • Cocktail meurtrier en Afrique centrale, par Gérard Prunier (février 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/PRUNIER/54746 #st

    Longue et dévastatrice, la guerre des années 1996-2002 en #RDC ne s’est jamais complètement terminée. Les provinces du Nord- et du Sud-Kivu restent des poudrières. Ayant officiellement retiré ses troupes de la RDC, le Rwanda manipule des milices tribales qui l’aident à exploiter illégalement des ressources minières et qui surveillent les guérillas du Front démocratique de libération du Rwanda (FDLR), issu de l’ancien gouvernement génocidaire hutu de 1994 et qui a survécu en territoire congolais. Kigali dispose de sa propre milice « congolaise », le M23, aujourd’hui replié au Soudan du Sud, pays lui-même en pleine décomposition. Sa frontière avec la République centrafricaine, mal contrôlée, voit rôder des éléments de multiples origines, y compris ceux de l’Armée de résistance du Seigneur, un groupe d’illuminés criminels.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/38693 via Le Monde diplomatique

  • La guerre d’extermination en Syrie et la fin du sens commun

    https://theconversation.com/la-guerre-dextermination-en-syrie-et-la-fin-du-sens-commun-66342

    Cela, tout le monde le sait, ou devrait le savoir. Innombrables sont les écrits où cela fut exposé depuis plus de cinq ans. Tout est parfaitement documenté.

    Tous ont dit et répété à l’envi que le « plus jamais cela » – proféré à nouveau après Auschwitz, Srebrenica, le Cambodge, le Rwanda, etc. – était devenu pitoyable.

    Tous ont dit, convoquant les auteurs classiques, que l’indifférence était le pire péché, que le silence était crime, que l’inaction était complicité.

    Tous ont dit et répété encore, moi comme tant d’autres, qu’il fallait sauver Alep et la Syrie, appliquer les principes de la « responsabilité de protéger », faire respecter militairement une zone de non-survol, qui reste encore une option possible, intervenir en somme.

    Tous ont dit et redit que seuls les États-Unis, avec leurs alliés, en étaient capables et que c’était leur responsabilité première. Et ses plus fidèles soutiens, par ailleurs, ont dénoncé la pleutrerie de Barack Obama, son irresponsabilité, son cynisme, parfois sa stupidité et, pour tout dire, sa responsabilité devant l’histoire. À la faillite morale des États-Unis s’ajoute ainsi sa déroute stratégique.

  • « Déclassifier en catimini »
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/259-juillet-aout-2016/article/declassifier-en-catimini-5157

    On se serait attendu à l’apprendre par un communiqué de presse, mis en ligne sur les sites des ministères. Au contraire, c’est uniquement dans des réponses individuelles à des personnes pri­vées qu’on a appris, récemment, que des archives sur l’intervention de la France au Rwanda de 1990 à 1994 qui se trouvent dans le fonds de la présidence Mitterrand ont été déclassifiées. Le ministère de la Défense, le 12 novembre 2015, a déclassifié 13 notes des services secrets : la Direction générale de la sécurité (...)

    #259_-_juillet-août_2016

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, #Salves, #Secret_défense, Rwanda, il y a 20 (...)

    #Rwanda,_il_y_a_20_ans

  • Un verdict lourd de sens
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/259-juillet-aout-2016/article/un-verdict-lourd-de-sens-5158

    Maître Safya Akorri et Me Jean Simon étaient les avocats de Survie, partie civile dans le procès intenté à Octavien Ngenzi et Tito Barahira. Ils reviennent sur huit semaines de débats lors desquels il a été aussi question du négationnisme et des responsabilités françaises. Billets : En quoi ce procès est­-il un mo­ment important selon vous ? Me SIMON­ Tout d’abord, la Cour d’Assises de Paris a réaffirmé que le génocide des Tutsi au Rwanda perpétré d’avril à juillet 1994 est une réalité incontestable : (...)

    #259_-_juillet-août_2016

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, #Justice, #Rwanda,_il_y_a_20_ans, (...)

    #Entretien

  • Calendrier des crimes de la France outre-mer-Jacques Morel
    Version 0.51
    14 avril 2005

    http://jacques.morel67.pagesperso-orange.fr/ccfo/crimcol.pdf
    http://jacques.morel67.pagesperso-orange.fr/ccfo/crimcol/node7.html


    "L’idée d’un calendrier des crimes coloniaux de la France est née lors d’une discussion à l’assemblée générale de l’association Survie au printemps 1997.

    Le besoin de remémorer ces faits peu honorables pour une conscience française est apparu en 1994. Nombre de membres de cette association, ont été indignés de découvrir que la France s’était rendue complice des organisateurs du génocide qui, au Rwanda, avaient ordonné l’extermination des personnes dites Tutsi et des personnes dites Hutu ne partageant pas la haine raciale prêchée par la fraction « Hutu Power », sinistres disciples de Vacher de Lapouge .

    Plus généralement, ces militants condamnent l’attitude de la France qui, sous couvert de coopération ou d’aide au développement, mène une action nuisible : derrière la volonté affichée d’aider se cache celle de poursuivre une politique d’exploitation et de domination. Autant d’objectifs qui ont été ceux de la colonisation.

    Cette colonisation, pour s’imposer et se perpétuer, a eu recours à de nombreux actes criminels restés impunis. Cette impunité autorise actuellement la France à poursuivre sa politique inavouable en Afrique, sans que les défenseurs français des Droits de l’Homme s’en insurgent. Et pour cause : c’est la propagation de la civilisation, du christianisme ou des droits de l’homme

    qui ont servi de prétexte honorable à la conquête coloniale et permis la dissimulation de ces crimes. Toutes les justifications de la colonisation reposaient en réalité, au XIXème siècle, sur la notion de race supérieure exprimée en 1853 par le marquis de Gobineau dans son Essai sur l’inégalité des races, puis systématisée dans le darwinisme social. Ces théories étaient les héritières du christianisme qui se disait seule véritable religion, s’autorisait de Dieu pour réduire les récalcitrants, niait ses origines sémites en perpétuant le mépris des Juifs et, après s’être demandé si les habitants du Nouveau Monde avaient une âme, considérait les hommes de couleur noire comme marqués par la malédiction prononcée par Noé sur son fils Cham.

    Trouver un début à cette remémoration, c’est remonter à la source du mépris de l’homme blanc pour l’homme de couleur, tel que nous le montraient nos livres de géographie. C’est remonter loin. S’agissant de la France, nous avons choisi de commencer en 1099, date de la prise de Jérusalem par les Croisés : ces derniers sont des Francs issus pour une grande part de ce qui sera la France ; les rois de France participeront aux Croisades suivantes ; la Croisade est une guerre prêchée par l’Église. L’esprit de la Croisade se perpétue jusqu’à nos jours et la coopération entre le missionnaire catholique et l’armée française a été l’un des moteurs principaux de la colonisation française.

    Un autre fait primordial est la promulgation du Code Noir, qui selon Louis Sala-Molins , « règle le génocide utilitariste le plus glacé de la modernité ». C’est l’État qui légifère sur le droit du non-droit, le statut de sous-homme auquel est réduit l’homme noir, victime de la traite et de l’esclavage. C’est l’origine légale de la bestialisation du Noir, la naissance d’un racisme d’État.

    Promulgué en 1685, abrogé en 1793, rétabli en 1802, abrogé en 1848, on peut en voir un prolongement dans le Code de l’Indigénat qui institue le travail forcé et perdure jusqu’en 1948. Il y a continuité.

    Il y a continuité dans la législation qui définit un statut de sous-hommes, il y a continuité dans le mépris subséquent et, par là, dans le crime. C’est l’originalité de ce calendrier qui classe les faits par mois et jour, omettant l’année, donc les montrant pêle-mêle : constater qu’avec le temps, hélas, rien ne change."

  • #MindYourOwnBusiness
    http://africasacountry.com/2016/09/mindyourownbusiness

    I shook #Paul_Kagame’s hand yesterday. A colleague and I were discussing the difference between historical and anthropological approaches to politics, there was a bit of hush, and there he was – a person of world historical importance, hand outstretched. I am historian of 20th century Africa; I teach and work at #Yale University and […]

    #ESSAYS #Academy #Rwanda

  • « Tourisme noir » : un photographe lève le voile…
    http://voyage.tv5monde.com/fr/tourisme-noir-un-photographe-leve-le-voile

    Le photographe Ambroise Thézenas publie chez Actes Sud le recueil photographique « Tourisme de la désolation ». Durant 5 ans, il s’est inscrit aux visites de tour-opérateurs proposant à leurs clients des lieux de mémoire tels qu’Auschwitz, mais également des circuits plus douteux du style « Rwanda : gorilles & génocides ». Entretien autour de l’attraction morbide exercée par l’obscur sur l’humain ; depuis toujours. Et le business que commencent à en faire certains voyagistes… depuis peu. Source : TV5 Monde

  • Poorest countries hit hardest as world lags behind on global education goals | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2016/sep/06/poorest-countries-hit-hardest-world-lags-behind-global-education-goals-

    The international community has not only failed to meet the education targets set out in the millennium development goals, it is also highly unlikely to meet the 2030 deadline for education laid out in the sustainable development agenda, with the poorest countries the hardest hit, according to the UN Educational, Scientific and Cultural Organisation.

    Unesco’s global education monitoring report 2016 shows that just 64 countries of the 157 tracked by the report met MDG 2, which called for every child in the world to receive a full course of primary school education by 2015. Not a single low-income country met the target, which was achieved by a number of high-income countries before the MDGs were introduced. Niger, Rwanda and Central African Republic are among 11 countries not expected to achieve universal primary education until 2100.

    #édcation #scolarité #pauvreté #enfant #enfance #visualisation

  • Congolese Refugees in Rwanda Battle Hunger

    Congolese refugees in Rwanda’s #Gihembe camp have complained for years that U.N. food rations are making them sick. Emily Lynch, an anthropologist at Marquette University, describes how the refugees cope with hunger and sickness in the first of a two-part story.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/op-eds/2016/08/22/congolese-refugees-in-rwanda-battle-hunger
    #réfugiés #asile #migrations #faim #Rwanda #Congo #RDC #République_démocratique_du_congo #réfugiés_congolais #camps_de_réfugiés

  • I piloti disobbediscono ai rimpatri forzati

    La disobbedienza civile di alcuni comandanti di #Lufthansa, #Air_Berlin e #Germanwings. Sono oltre 330 le deportazioni fallite nel 2016 perché il personale di volo ha preferito seguire le regole sulla libertà del «passeggero»

    http://www.osservatoriorepressione.info/piloti-disobbediscono-ai-rimpatri-forzati
    #désobéissance #résistance #pilotes #avions #asile #migrations #renvois #réfugiés #renvois_forcés #désobéissance_civile
    cc @reka @albertocampiphoto

  • #Rwanda : retour sur une histoire tragique (1/2)

    Le Rwanda n’est de loin pas un pays d’Afrique ordinaire. Il possède une géographie physique particulière, avec un climat humide et tempéré. On le surnomme d’ailleurs le « pays des mille collines », du fait de son relief très spécifique. De plus, il se situe au sein de l’« Afrique des Grands Lacs »1, ce qui l’amène à être au cœur des enjeux internationaux, en raison notamment de sa proximité avec la richissime République Démocratique du Congo. Outre ces particularités géographiques, l’histoire du Rwanda est également singulière. Il y a plus de vingt ans, entre avril et juillet 19942, ce petit pays fut le théâtre de massacres ethniques dans lesquels près d’un million de Tutsis et des Hutus jugés modérés périrent. La logique ayant conduit à ce génocide trouve son origine dans les théories racistes en vogue au XIXème siècle. Une analyse de cette tragédie humaine n’est donc pas possible sans un retour sur l’histoire du Rwanda et de l’implantation de l’idéologie ayant permis de tels massacres. Ce devoir d’histoire est primordial non seulement pour avoir une meilleure compréhension de ces événements, mais aussi afin d’éviter qu’ils se répètent, surtout à l’heure où le Burundi sombre dans une crise dans laquelle des responsables gouvernementaux commencent à sciemment agiter le spectre ethnique3.


    http://www.jetdencre.ch/rwanda-retour-sur-une-histoire-tragique-12-11261
    #conflit #guerre #histoire

    • Rwanda : retour sur une histoire tragique (2/2)

      Entre 1990 et 1994, le Rwanda est en guerre. Ce conflit revêt d’abord un caractère national qui oppose le Front patriotique rwandais (FPR), essentiellement composé de réfugiés tutsis, au gouvernement en place. Ce n’est toutefois pas l’unique dimension de ces quatre années de violences. Selon Jean-Pierre Chrétien, la situation au Rwanda ne peut être comprise sans un regard sur la situation internationale1. La crise rwandaise implique en effet les voisins directs de Kigali (l’Ouganda et le Zaïre), mais aussi la communauté internationale et son institution principale, les Nations unies. Le conflit relève par conséquent de plusieurs lectures qui s’entremêlent et deviennent dès lors difficilement séparables. Il s’agit donc, après avoir brièvement présenté dans la première partie les préjugés idéologiques cachés derrière l’extermination des Tutsis, de s’arrêter sur le théâtre des événements ayant permis le basculement du pays dans une terreur indicible.

      http://www.jetdencre.ch/rwanda-retour-sur-une-histoire-tragique-22-11317

  • L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan -
    par Itai Mack & Idan Landau – 30 mai 2015 – +972 Mag – Traduction : Lalla Fadhma N’Soumer
    http://chroniquepalestine.com/lhistoire-cachee-exportations-militaires-israeliennes-vers-sud-s

    Depuis l’indépendance du Sud-Soudan, les Israéliens n’ont pas cessé de lui vendre leurs armes, de la formation militaire, de la sécurité intérieure et de la technologie de surveillance. Le problème ? Tout cela est utilisé pour commettre de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    Nous savons aujourd’hui qu’Israël a vendu des armes au Rwanda dans les années 1990 alors qu’un génocide était perpétré dans tout le pays. Les détails concernant ces accords sont encore gardés secrets et une demande pour les rendre publiques est actuellement examinée par la Haute Court de Justice. Il semble qu’aucune leçon n’ait été apprise de cette affaire.

    Durant les derniers 18 mois, une sanglante guerre civile a fait rage dans un autre pays africain, au Sud du Soudan, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité documentés ont été commis. Les médias internationaux couvrent quotidiennement cette guerre. Les médias israéliens ont couvert cette guerre les quelques premiers mois mais depuis, sont restés silencieux, même si des atrocités sont encore perpétrées.

    Ce silence a probablement une bonne raison : des hauts responsables du gouvernement et de l’industrie sécuritaire vendent des armes, la formation militaire, la sécurité intérieure et la technologie de surveillance à des factions du Sud-Soudan. Toute publication concernant ces activités pourrait sérieusement les gêner.

    Depuis les années soixante, Israël se bat dans une guerre secrète dans le sud du Soudan en soutenant les rebelles qui luttent contre la tyrannie de Khartoum pour obtenir leur liberté. Ce soutien offert par Israël ne reflète nullement ses valeurs humanitaires ni une quelconque solidarité avec un combat juste et légitime pour la liberté, il s’agit plutôt d’intérêts stratégiques divers dans la région.

  • ProjectSauron, le logiciel-espion d’Etat dissimulé depuis cinq ans

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/08/10/projectsauron-le-logiciel-espion-d-etat-dissimule-depuis-cinq-ans_4980807_44

    C’est un logiciel malveillant très sophistiqué qu’ont détecté les entreprises de sécurité informatique Symantec et Kaspersky. Dans des rapports publiés respectivement dimanche 7 et lundi 8 août, elles font chacune de leur côté état d’une découverte hors du commun : celle d’un logiciel-espion présent dans des systèmes informatiques sensibles d’une trentaine d’institutions dans plusieurs pays du monde, depuis au moins cinq ans. Des institutions gouvernementales, scientifiques, militaires, télécoms et financières ont été touchées, dans des pays comme la Belgique, la Russie, l’Iran, la Chine, le Rwanda ou encore la Suède. « Mais nous sommes certains que ce n’est que le sommet de l’iceberg », soulignent les chercheurs de Kaspersky dans leur rapport.

    S’il a pu passer inaperçu aussi longtemps, c’est que ce « malware », dissimulé dans des fichiers à l’apparence banale, est conçu de façon très différente des autres logiciels de ce type. « Les pirates ont clairement compris que nous, les chercheurs en sécurité informatique, sommes toujours à la recherche de comportements répétitifs, indique Kaspersky. Supprimez-les et l’opération sera bien plus difficile à découvrir. » Les créateurs de ce logiciel ont en fait « personnalisé son infrastructure pour chaque cible », ce qui fait que les traces et les indices laissés par ProjectSauron diffèrent d’un système à l’autre.

    Qui est à l’origine de ce malware ? Pour Kaspersky, cela ne fait aucun doute :

    « Le coût, la complexité, la persistance et l’objectif de l’opération, à savoir voler des données confidentielles et secrètes d’institutions publiques sensibles, suggère l’implication ou le soutien d’un Etat. »
    Même analyse du côté de Symantec, qui estime que « ses cibles ont été principalement des organisations ou des invidus qui pourraient intéresser des services de renseigement ».

    Aucune des deux entreprises ne se risque toutefois à suggérer de quel Etat il pourrait s’agir.

    • ’Project Sauron’ malware hidden for five years - BBC News
      http://www.bbc.com/news/technology-37021957

      In September last year, Kaspersky first detected the malware on an unspecified “government organisation” network.
      Since then, the firm claims to have found evidence of Project Sauron at more than 30 organisations in Russia, Iran and Rwanda.
      These were generally government, scientific, military, telecoms and financial organisations, according to Kaspersky.
      Separately, Symantec said it had found the malware in other countries, including at an airline in China and an embassy in Belgium.
      […]
      Mr Raiu also pointed out that two of the malware’s victims had been infected with other highly sophisticated malicious programs. One victim was found to have Regin spyware on their systems, for example.
      This would suggest that the actor behind Project Sauron is perhaps different,” suggested Mr Raiu.
      […]
      One aspect of Project Sauron that demonstrates the malware’s sophistication is its ability to steal sensitive data - such as encryption keys - from computers that are not actually connected to the internet.
      This is known as “jumping the air-gap”.
      For this, Project Sauron relies on an infected USB drive being inserted into the target computer.

      Project Sauron may have been used to steal confidential files at more than 30 organisations, claims Kaspersky Lab
      It is not yet clear how the attackers would have used this method to control an air-gapped computer, but they believe it might have been via a “zero day” - previously undetected - exploit that they have not yet found.
      We believe it was probably deployed in rare, hard-to-catch instances,” notes the Kaspersky report.

  • Fin de partie et prolongations
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/259-juillet-aout-2016/article/fin-de-partie-et-prolongations-5143

    Vingt-six ans après son renversement par ses ex-alliés, Hissène Habré a été reconnu coupable de quelques uns au moins de ses crimes. Ses complices français ne sont toujours pas inquiétés. Vingt-deux ans après le génocide des Tutsi du Rwanda, le (seulement !) deuxième procès à Paris a condamné deux génocidaires. Les complices français de l’extermination continuent leur brillante carrière militaire ou politique. Vingt-et-un ans après avoir renoncé pour de bon à briguer le trône élyséen, Michel Rocard est mort (...)

    #259_-_juillet-août_2016

  • Canal alpha | Série d’été : Révérien Rurangwa à la Maison d’Ailleurs
    http://asile.ch/2016/07/20/canal-alpha-serie-dete-reverien-rurangwa-a-maison-dailleurs

    Révérien Rurangwa a vécu l’enfer il y a 22 ans. Il fait partie des rares survivants du génocide des Tutsis au Rwanda. Aujourd’hui, il est établi à La Chaux-de-Fonds, et s’efforce de vivre, pour lui, mais aussi pour les membres de sa famille, tous assassinés. Pour cette série d’été, il a choisi de prendre du […]

  • Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad | 13-07-2016
    http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/4/132/16684/Isra%C3%ABl-et-l%E2%80%99Afrique.aspx

    Pour la première fois depuis 29 ans, un pre­mier ministre israélien se rend en Afrique. Benyamin Netanyahu vient d’effectuer, du 4 au 8 juillet, sa première tournée dans quatre Etats de l’Afrique de l’Est : l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et l’Ethiopie. Il a également rencontré à Kampala, la capitale ougandaise, trois autres chefs d’Etat africains, ceux de Tanzanie, du Soudan du Sud et de Zambie.
    (...)
    La tournée de Netanyahu avait deux objectifs majeurs : Obtenir le statut d’observateur au sein de l’Union Africaine (UA) et gagner un soutien diplomatique afin de limiter les condamnations régulières d’Israël, liées à la question palesti­nienne, aux Nations-Unies et dans les forums internationaux. Pour y parvenir, la formule propo­sée par Netanyahu aux Etats africains est simple : Israël apportera aux gouvernements concernés de multiples formes d’assistance et d’aide dont ils ont besoin. En contrepartie, ces derniers promet­tent de soutenir Israël dans les organisations internationales et d’appuyer sa quête d’accéder au statut d’observateur à l’UA, comme c’est le cas de la Palestine. Pour le moment, seuls Addis-Abeba et Nairobi ont annoncé publiquement, lors de la visite de Netanyahu, leur soutien à un statut d’observateur pour Israël. Celui-ci avait bénéficié de ce statut au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), le prédécesseur de l’UA. Mais il l’avait perdu au moment de la création de cette dernière en juillet 2002, sous la pression de l’ex-dirigeant libyen, Muammar Kadhafi, qui était le principal financier de l’organisation naissante.

    Etre observateur permet à Israël de participer à des réunions de l’UA et de rencontrer régulière­ment ses membres, dans le but évident de contrer les positions défendues par l’Autorité palesti­nienne au sein d’une organisation régionale forte de 54 Etats. Ceux-ci forment plus que le quart des membres de l’Onu. Un poids politique non négli­geable lorsqu’il s’agit notamment de voter une résolution liée au conflit palestino-israélien ou aux autres contentieux arabo-israéliens. En décembre 2014, l’abstention du Nigeria et du Rwanda a contribué à mettre en échec une résolu­tion du Conseil de sécurité de l’Onu appelant Israël à se retirer des territoires palestiniens dans un délai de trois ans et à conclure un accord de paix avec les Palestiniens dans un an. En sep­tembre dernier, le vote de pays africains a contri­bué à l’échec de l’adoption d’une résolution par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) appelant Israël à ouvrir ses installations nucléaires aux inspections de l’AIEA. Quatre Etats africains (Kenya, Rwanda, Burundi et Togo) ont voté contre, 17 se sont abstenus et 8 étaient absents. Seuls sept Etats d’Afrique subsaharienne ont soutenu la résolution.

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    Le discours approximatif du président Ougandais Yoweri Museveni face à Benyamin Nétanyahou :
    http://www.lemonde.fr/afrique/video/2016/07/18/le-discours-absurde-du-president-ougandais-face-a-benyamin-netanyahou_497145