country:sénégal

  • Sudan and Eritrea crackdown on migrants amid reports of EU incentives

    Authorities in Sudan have launched a crackdown on Eritrean migrants - arresting those living in the capital, Khartoum, and intercepting hundreds travelling north through the country towards Libya, the launching point for smugglers’ boats heading for Europe.

    https://www.irinnews.org/fr/node/256247
    #asile #migrations #réfugiés #externalisation #Soudan #Ethiopie #contrôles_frontaliers

    • L’UE prête à sous-traiter la « gestion » des migrants aux régimes soudanais, érythréen et éthiopien

      Dévoilé le 13 juin, le nouveau volet des plans européens pour la migration comporte un chapitre qui intrigue : à côté de projets censés favoriser l’intégration des immigrants, mieux cibler les aides de l’Union ou entrouvrir le marché de l’emploi à davantage de travailleurs spécialisés, il évoque « une coopération renforcée avec les pays tiers pour mieux gérer la migration ».

      « Nous devons repenser la manière dont l’UE et ses Etats membres unissent leurs efforts pour coopérer avec les pays tiers », soulignait Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission européenne. Il ajoutait que les partenaires qui coopéreraient dans la lutte contre « les causes profondes » de la migration seraient récompensés mais que les autres risquaient de faire les frais d’une révision de l’aide financière des Vingt-Huit. La haute représentante Federica Mogherini se contentait, elle, d’évoquer la nécessité de « partenariats solides avec des pays clés ».

      8 milliards d’euros sur cinq ans

      Au-delà des mots, le projet a des ambitions évidentes : certes, sauver des vies humaines en évitant les traversées périlleuses, mais aussi faire en sorte que les migrants et les demandeurs d’asile restent près de chez eux, ainsi qu’augmenter le nombre de réadmissions dans les pays de départ. Le tout à l’aide d’« incitants », dits positifs – diverses formes d’aides, pour l’emploi, l’investissement, la protection des réfugiés mais aussi pour un meilleur contrôle des frontières –, et négatifs – faute de définition précise de ceux-ci, le projet évoque seulement des « conséquences » pour ceux qui refuseraient des « pactes sur mesure », avec, à la clé, 8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.

      Dans ses premières communications, la Commission évoque des actions ciblées sur quelques pays : Jordanie, Liban, Niger, Nigéria, Sénégal, Mali, Ethiopie. Une coopération renforcée avec la Tunisie et la Libye est évoquée, mais de manière plus prudente pour ce dernier pays. Amnesty International vient de souligner le risque d’une telle coopération alors que réfugiés et migrants, souvent détenus illégalement, sont l’objet de « terribles violations des droits humains » de la part, notamment, des gardes-côtes.

      Difficile coopération avec le Soudan

      Qu’en sera-t-il d’autres pays ? « Que peut-on espérer faire avec le Pakistan ou l’Afghanistan, voire avec l’Egypte ou la Tunisie, qui réadmettent difficilement leurs ressortissants ? » répond une source diplomatique. Compliqué à envisager, aussi, un projet de coopération avec le Soudan, dont le président, Omar Al-Bachir, fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, ou de l’Erythrée, qui, début juin, était accusée par une commission d’enquête de l’ONU d’avoir commis des « crimes contre l’humanité » depuis 1991. Ou encore avec l’Ethiopie, qui poursuit une violente politique de répression à l’égard de ses opposants.

      Le cas du Soudan semble emblématique. « Les généraux qui tiennent le pouvoir ont bien compris que la lutte contre les migrations était un moyen de redorer leur image et de renforcer la relation avec l’UE. Le problème est que le processus engagé depuis plus d’un an est bidon. L’Europe arrive avec des valises d’argent pour des gens qui font partie du problème, car ce sont eux qui structurent les réseaux de passeurs », s’indigne un officiel français. En mai, Khartoum a renvoyé dans leur pays au moins 442 Erythréens parmi lesquels figuraient six demandeurs d’asile, selon Human Rights Watch. Ils ont, d’après le président de la commission d’enquête de l’ONU, été immédiatement arrêtés.

      Rashid Saeed Yagoub, un journaliste d’origine soudanaise qui préside en France l’association Espoir, affirme que les services secrets soudanais sont liés aux réseaux de passeurs. Et que c’est notamment dans le but d’obtenir la levée de l’inculpation du président que le régime fait mine de vouloir coopérer avec les Européens. Dont certains – l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne – ont fourni des millions d’euros à Khartoum pour qu’il bloque les départs.

      C’est aussi dans l’espoir de juguler l’exode de milliers d’Erythréens que des Etats européens se sont rapprochés ces derniers mois d’Asmara. « Les relations vont dans le bon sens, se félicite Hanna Simon, l’ambassadrice d’Erythrée en France. Nous sommes en train d’appliquer les recommandations de l’UE et nous consolidons notre système judiciaire. Les Allemands, les Italiens, les Britanniques, les Scandinaves, les Suisses se rapprochent de nous. Malheureusement, avec la France cela reste difficile, même si nous collaborons régulièrement avec la police française pour confirmer l’identité d’un migrant se disant Erythréen. »

      Bruxelles rejette toute idée d’un soutien à des régimes qui bafouent les droits de l’homme, promettant que les aides fournies seront affectées à des personnes ou des groupes œuvrant à des projets concrets d’aide aux populations. L’usage de cet argent serait régulièrement contrôlé et la Commission veillerait à ce que les dirigeants n’en tirent aucun profit. Elle prône une approche européenne pour éviter que ces dirigeants jouent un Etat membre contre un autre.

      « Les députés européens devraient insister pour obtenir des rapports publics, démontrant que les projets de la Commission visant à endiguer les flux migratoires ne violent pas le droit d’asile ou ne servent pas à soutenir d’autres abus contre les réfugiés », indique toutefois Gerry Simpson, de Human Rights Watch. « Il faut trouver des voyous qui se chargent de dissuader les candidats au départ, tout ce qui compte est que cela ne se voie pas trop. Alors les dirigeants européens, sous pression de l’extrême droite, trouvent une feuille de vigne qui rend cette politique acceptable », conclut Gérard Prunier, chercheur et spécialiste de la corne de l’Afrique.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/06/15/l-ue-prete-a-sous-traiter-la-gestion-des-migrants-aux-regimes-soudanais-eryt
      #Ethiopie

    • La UE dará los fondos de cooperación a los ejércitos de Sudán y Eritrea para que frenen a los migrantes

      MADRID.- La Unión Europea podría desviar cien millones de euros, que en un principio iban a ser destinados a cooperación para el desarrollo, a los ejércitos de Sudán y Eritrea, ha denunciado la Coordinadora de ONG para el Desarrollo, de la que forman parte unas cuatrocientas entidades. El objetivo del acuerdo con ambas dictaduras sería frenar los flujos migratorios en origen, en la línea de los pactos de Bruselas con Turquía.

      http://www.publico.es/internacional/ue-dara-fondos-cooperacion-ejercitos.html

    • In Sudan l’Europa si affida ai terroristi per bloccare l’immigrazione

      Per arginare il flusso migratorio dall’Africa, alla fine di luglio, in una conferenza stampa congiunta, la Commissione UE e Federica Mogherini, alto rappresentante dell’Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza, hanno proposto misure atte ad assistere gli Stati partner, compreso il Sudan, nell’attività della gestione delle frontiere e dei migranti. In breve, sono previsti finanziamenti per migliorare la sicurezza. Eccezionalmente si prevede anche di sostenere le forze armate negli Stati partner dell’UE.

      http://www.africa-express.info/2016/09/10/finanziamenti-dellue-agli-amici-dittatori-africani

    • Migration Deals Are Normalizing Pariah States

      The sudden push for deals to halt migration with African autocracies such as Sudan will stain Britain’s reputation and do little to slow the flow of refugees, argues Maddy Crowther from Waging Peace.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2016/12/16/migration-deals-are-normalizing-pariah-states

    • Il risultato del viaggio di Gentiloni in Africa: contro i migranti finanziamo governi corrotti

      Dieci giorni fa il nostro ministro degli affari esteri Paolo Gentiloni ha visitato il Niger, il Mali e il Senegal per colloqui con i suoi omologhi ed altri alti funzionari. A seguito del nostro ministro, anche il commissario dell’Unione Europea con delega alle migrazioni, Dimitris Avramopoulos, Domenico Manzione, sottosegretario del Ministero dell’Interno e un folto gruppo di collaboratori.

      http://www.africa-express.info/2016/11/20/nigermalisenegalgentilonielue-firmano-assegni-per-fermare-il-flusso

    • Le Soudan ferme sa frontière avec l’Erythrée, celle que les migrants traversent pour rejoindre la Méditerranée

      Le Soudan a fermé sa frontière avec l’Erythrée quelques jours après l’instauration par Khartoum de l’#état_d'urgence dans une région frontalière de ce pays, a rapporté samedi l’agence officielle SUNA. Il y une semaine, le président Omar el-Béchir a décrété pour une durée de six mois l’état d’urgence dans l’Etat soudanais de #Kassala (est) frontalier de l’Erythrée, ainsi que dans celui du #Kordofan-Nord (centre).

      http://www.lalibre.be/actu/international/le-soudan-ferme-sa-frontiere-avec-l-erythree-celle-que-les-migrants-traverse

  • Migration Maps

    In 2013, Group 484 invited several artists to work with asylum seekers in an asylum centre near the village of
    #Bogovadja, near Valjevo. At that time, the number of migrants in Serbia was not nearly as large as it is today.
    The issue of migration, except in the narrow circles of activists and individual organisations, was neither
    visible nor topical. In Bogovadja we met people from Afghanistan, Pakistan, Somalia, Eritrea, Guinea, Senegal,
    Syria while they were spending days in the centre, reporting to the police station upon entering Serbia
    illegally and expressing their intention to seek asylum.

    We did not want to frame people as victims, avoiding the prism of humanitarian paternalism which is often the
    basis of art projects, but as courageous people who, by the very fact that they had decided to set out on such
    a journey, made a radical change in their life – fleeing war, conflicts and poverty. We were interested when,
    how and where they had been travelling before we met them. We asked why they had embarked on such a
    journey, what troubles they had survived, how they had crossed borders, what their experiences were
    with police and people in the countries they had passed through.

    Together we sketched maps, piecing together their routes, which in some cases had taken up to 7 years.
    Sometimes the maps lack detail or are unclear, and sometimes they would skip parts of the journey.
    We wanted to show their routes factually, and thus draw attention to Europe’s inhumane
    asylum policy


    http://theoccupiedtimes.org/?p=14229

    #cartographie #visualisation #asile #migrations #réfugiés #dessins #esquisses #parcours_migratoires #itinéraires_migratoires
    cc @reka

  • Kosmos Energy annonce une découverte importante de gaz au large des cotes du Sénégal
    http://atlasinfo.info/fr/index.php/component/content/article/690-2016-05-10-09-04-28.html

    Kosmos Energy (NYSE : KOS) a annoncé lundi dernier que son puits d’exploration Teranga-1, situé dans la zone offshore du Sénégal, a réalisé une découverte significative de gaz. Situé dans le Bloc Cayar Offshore Profond, à environ 65 kilomètres au Nord-Ouest de Dakar, dans presque 1 800 mètres d’eau, le puits Teranga-1
    a été foré jusqu’à une profondeur totale de 4 485 mètres. Le puits a rencontré 31 mètres (102 pieds) de zone productrice nette gazéifère dans un réservoir de haute qualité, dans le cible du Cénomanien inférieur.

    Les résultats du puits confirment qu’une zone utile gazéifère prolifique « in-board » s’étend approximativement 200 kilomètres, du puits Marsouin-1 en Mauritanie, jusqu’à la zone de Grand Tortue sur la frontière maritime, au puits Teranga-1 au Sénégal. Kosmos a maintenant foré cinq puits fructueux consécutifs d’exploration et d’évaluation dans cette zone utile, avec un taux de succès de 100 pour cent.
    Au cours de ces cinq forages, au Sénégal et en Mauritanie, la société a découvert une ressource brute d’environ 25 billions de pieds cubes, valeur moyenne espérée (« P Mean »), et estime que la zone utile pourrait contenir plus de 50 billions de pieds cubes de ressources potentielles.

    • La première annonce de janvier 2016 et la carte.

      Senegal : Kosmos Energy announces significant gas discovery offshore Senegal
      http://www.energy-pedia.com/news/senegal/kosmos-energy-announces-significant-gas-discovery-offshore-senegal-166

      Kosmos Energy has announced that its Guembeul-1 exploration well, located in the northern part of the St. Louis Offshore Profond license area in Senegal, has made a significant gas discovery.

      Located approx. 5 kms south of the basin-opening Tortue-1 gas discovery (renamed Ahmeyim) in approx. 2,700 meters of water, Guembeul-1 was drilled to a total depth of 5,245 meters. The well encountered 101 meters (331 feet) of net gas pay in two excellent quality reservoirs, including 56 meters (184 feet) in the Lower Cenomanian and 45 meters (148 feet) in the underlying Albian, with no water encountered. Importantly, Guembeul-1 has demonstrated reservoir continuity as well as static pressure communication with the Tortue-1 well in the Lower Cenomanian, suggesting a single, large gas accumulation. Moreover, the well has significantly de-risked adjacent prospectivity, including proving the existence of excellent quality reservoirs in the Albian. Furthermore, it has provided additional calibration of our seismic attribute exploration tool, confirming its reservoir and fluid predicative capability for these primary exploration targets.

      Based on the integration of the Guembeul-1 well results, the Pmean gross resource estimate for the Tortue West structure has increased to 11 Tcf from 8 Tcf as a result of greater reservoir (net to gross) confidence in the Cenomanian, as well as the inclusion of volumes in the Albian. Accordingly, the Pmean gross resource estimate for the Greater Tortue Complex has increased to 17 Tcf from 14 Tcf.

  • Dans son nouveau rapport « Droits humains à la frontière sud », l’association pro-droits humains d’Andalousie (APDHA) déplore le fait que l’Europe importe le « modèle » espagnol de ’contrôle et de #répression de l’immigration". Le nombre de migrant-e-s arrivé-e-s en #Espagne par l’Andalousie, Ceuta, Melilla, le Levant, les Baléares ou les Canaries (16111) est le plus élevé depuis 2008. L’immigration en Espagne reste synonyme de violations des #droits_humains, de souffrance et de mort en 2015" considère l’association dans son rapport annuel d’analyse des mouvements migratoires et de gestion de cette frontière sud de l’Europe et de ses conséquences : en 2015, les morts à la frontière sud ont augmenté de près de 50%...

    #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés
    Lien vers le rapport (en espagnol) :
    http://www.apdha.org/media/informe-frontera-sur-2016-web.pdf

    • Reçu via la mailing-list Migreurop:

      L’Associacion Pro Derechos Humanos d’Andalousie (APDHA) a présenté hier son rapport annuel “Informe Derechos Humanos en la Frontera Sur 2016”, où elle met en évidence la recrudescence des arrivées en Espagne depuis le continent africain et du nombre de morts.

      Durant l’année 2015, au moins 16 111 personnes sont arrivées sur les côtes espagnoles (34 % de plus que l’année précédente), et la route des Canaries s’est réactivée (triplement des arrivées). Et ce, alors qu’en parallèle le gouvernement espagnol a investi 22 000 euros journaliers entre 2005 et 2013 pour l’installation et la maintenance de barbelés aux frontières de Ceuta et Melilla, selon le dernier rapport d’Amnesty « Peur et barbelés. La stratégie de l’Europe pour tenir les réfugiés à distance ».

      Le rapport souligne également que le nombre de personnes ayant perdu la vie en tentant d’atteindre l’Espagne l’année dernière a augmenté de 50 %. A ces 195 personnes s’ajoutent les 3770 personnes ayant péri en Méditerranée centrale et en Mer Egée, une « réalité sanglante, conséquence des politiques de l’UE qui a assumé le modèle espagnol comme pionner en matière de non-respect des droits humains aux frontières ».

      Les « refoulements à chaud » ou immédiats à la frontière hispano-marocaine ont été pleinement intégrés dans l’accord UE/Turquie en vue du refoulement "massif" de milliers de réfugiés parvenus sur les côtes grecques : « en plus d’exhiber une commercialisation méprisable des êtres humains, cet accord a dynamité le droit d’asile, le principe de non refoulement et l’interdiction des expulsions collectives ».

      L’accord UE/Turquie a ses antécédents en Espagne en 1992, avec l’accord de réadmission signé avec le Maroc, et en 2006 avec le Plan Afrique - lors de la dite « crise des cayucos » (pirogues) - lorsque l’Espagne a signé des accords de coopération avec le Nigeria, la Guinée Bissau, le Sénégal et la Mauritanie, conditionnés au contrôle de leurs frontières.

      L’Espagne est à ce point devenu un modèle dans la répression des migrations pour l’Europe qu’une part importante des barbelés s’installant sur le territoire de l’UE provient d’une entreprise espagnole…

  • Abandoned Tanker Mysteriously Washes Ashore in Liberia - gCaptain
    https://gcaptain.com/abandoned-tanker-mysteriously-washes-ashore-in-liberia


    Tamaya 1 washed up along the coast of Liberia near Robersport.

    An abandoned oil tanker has mysteriously washed ashore in Liberia leaving officials scratching their heads as to how it got there and what exactly happened to its crew.

    According to local reports the vessel emblazoned with the name Tamaya 1 was discovered washed up on a beach in Robertsport, Liberia on Wednesday with no sign of any crew. 

    AIS data from MarineTraffic.com shows the Tamaya 1 is a 63-meter oil products tanker flagged in Panama. It’s last known position was recorded back on April 22 as the ship was steaming southward at just .7 knots after leaving the port of Dakar in Senegal.

    Speculation over the ship has ranged from abandonment to piracy, although the vessel’s last known position was well north of active Gulf of Guinea pirate groups who typically stick to the waters off Nigeria.

    Adding to the confusion, the Liberian government is being slammed in the media for being unaware of the ship until two days after it washed ashore, sparking criticism over safety and security in Liberian waters. Other reports have said that a fire was discovered in captain’s quarters.

  • Le #Sénégal donne son accord pour une « présence permanente » militaire américaine
    http://www.voaafrique.com/a/le-senegal-donne-son-accord-pour-une-presence-permanente-militaire-americaine/3311974.html

    Le Sénégal et les #Etats-Unis ont signé à Dakar un accord de #défense permettant « la présence permanente » de militaires américains dans le pays, pour notamment lutter contre « la menace terroriste » en Afrique de l’Ouest.

    #est_ce_bien_raisonnable

  • Un futur plus vert pour le Sahel
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-futur-plus-vert-pour-le-sahel

    Rencontre avec la chercheuse Deborah Goffner, à l’origine de l’ambitieux projet «  Future Sahel  ». Ce projet, débuté en février par une traversée d’ouest en est du Sénégal, s’inscrit dans le cadre de la Grande Muraille verte, qui a pour vocation de lutter contre la désertification de la zone saharo-sahélienne.

  • Le jeu trouble d’Orange au Sénégal - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/La-strategie-d-Orange-au-Senegal-de-plus-en-plus-contestee

    Pour se développer en Afrique, Orange chercherait-elle à démanteler et à faire de l’ombre à l’une de ses propres filiales ? Les salariés de la Sonatel, opérateur public de télécommunications du Sénégal, sont en conflit ouvert depuis plusieurs mois avec le groupe français, leur actionnaire principal. En cause, un projet d’externalisation qui pourrait fragiliser la Sonatel et affecter l’emploi. Orange fait de plus en plus directement concurrence à sa propre filiale en Afrique de l’ouest, au lieu de l’aider à s’étendre dans les pays voisins comme elle s’y était engagée.

    #monopole #orange #afrique #sénégal

  • Le jeu trouble d’Orange au #Sénégal
    http://multinationales.org/La-strategie-d-Orange-au-Senegal-de-plus-en-plus-contestee

    Pour se développer en Afrique, Orange chercherait-elle à démanteler et à faire de l’ombre à l’une de ses propres filiales ? Les salariés de la #Sonatel, opérateur public de #Télécommunications du Sénégal, sont en conflit ouvert depuis plusieurs mois avec le groupe français, leur actionnaire principal. En cause, un projet d’externalisation qui pourrait fragiliser la Sonatel et affecter l’emploi. Orange fait de plus en plus directement concurrence à sa propre filiale en Afrique de l’ouest, au lieu de l’aider à (...)

    Actualités

    / Télécommunications, #Mediapart, Sénégal, Orange (France Télécom), #Privatisations, #privatisation, #services_publics, #restructuration, #société_mère, (...)

    #Orange_France_Télécom_
    « https://www.mediapart.fr/journal/international/060416/au-senegal-orange-est-accuse-de-colonialisme »

  • Portraits de Femmes
    http://lenumerozero.lautre.net/article3067.html

    L’association Regards sur les Cultures d’Afrique vous propose une journée dédiée à des portraits de Femmes au travers de 3 films africains : Virgem Margarida de Licinio Azevedo (2012, Mozambique), Sarraounia de Med Hondo (1986, Mauritanie) et Mossane de Safi Faye (1990, Sénégal). 15h30 : VIRGEM (...) — Culture, EXPRESSION - CONTRE-CULTURE

  • La #Grande_Muraille_verte trace doucement son chemin au #Sénégal
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/19/la-grande-muraille-verte-trace-doucement-son-chemin-au-senegal_4904682_3212.

    Lancé en 2008 sous l’égide de l’#Union_africaine, le projet a pour objectif de restaurer les écosystèmes sahéliens menacés par la désertification. Il se résume le plus souvent en une bande de #reboisement de 15 km de large traversant le continent d’est en ouest, de Djibouti à Dakar.

    « Le terme “Grande Muraille”, c’est pour frapper les esprits. Ici, ça ne ressemble pas à ça », explique le sergent Ndiaye, du service des eaux et forêts sénégalaises, superviseur du projet dans le Kooyah. « Ce sont des parcelles éparses d’environ 600 hectares chacune pour laisser circuler le bétail, mais entourées de fils de fer barbelés pour protéger les jeunes plants. »

    Débutée il y a huit ans dans le nord du Sénégal, l’installation des parcelles s’est accompagnée d’un long travail de sensibilisation. Le but était de faire adhérer les populations au projet. « Eleveurs transhumants, les Peuls sont moins attachés à la terre qu’à leur bétail », résume Abdou Ka, sociologue pour les Observatoires hommes-milieux Tessékéré (OHMI), fruit d’une coopération entre le CNRS et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    #agriculture_vivrière #coopératives #élevage #désertification #changement_climatique #adaptation #démographie

  • Ils m’ont dit : « Si ton équipe perd, tu vas gagner 7 000 euros » - Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2016/04/12/ils-m-ont-dit-si-ton-equipe-perd-tu-vas-gagner-7-000-euros_1445668

    Licencié par son club, suspendu à vie par la Fédération suisse, Pape Omar Faye disparaît au Vietnam, où la Fifa finit par le retrouver et le suspendre au niveau mondial. Le joueur, devenu paria, se réfugie chez lui, au Sénégal. La honte, les pensées suicidaires, le sentiment d’avoir « tout foutu en l’air » le hantent. D’abord, Pape Omar Faye se cache ; puis il parle. Il n’a plus rien à perdre. Le voici détaillant le monde obscur des manipulations. Un témoignage rare qui intéressera la Fifa comme Interpol. Fin 2014, les autorités du football lui accordent in fine une grâce. Un geste exceptionnel.

    Depuis, Pape Omar Faye a renoué avec les terrains, à Thanh Hoa, au Vietnam. Soldat du ballon rond dans une caserne coloniale décrépite, où toute l’équipe loge et mange ensemble, Pape Omar Faye tente d’y oublier ses fantômes.

    #HorsJeu #Autopromo #presse #foot

  • « CROIRE EN UNE CONSCIENCE FÉMINISTE UNIQUE EST DÉPASSÉ »

    Aurélie Leroy 4 avril 2016

    Thèmes : Genre Inégalités Mouvements sociaux Source : Ballast
    Une frange du mouvement féministe occidental continue de penser que ses mots d’ordre et ses méthodes d’action valent, sans distinctions ni nuances, pour l’ensemble des continents — au point que la notion même de « féminisme » soit parfois perçue, dans « le Sud », comme une énième tentative d’intrusion du « Nord ». A paru à la fin de l’année 2015 l’ouvrage collectif État des résistances dans le Sud — Mouvements de femmes, coédité par le Centre Tricontinental et Syllepses. L’historienne Aurélie Leroy en est la coordinatrice. « Les féminismes s’inventent, se pratiquent, mais ne se ressemblent pas », avance cet ouvrage qui conduit ses lecteurs du Sénégal au Sri Lanka, en passant par le Chili, l’Irak, le Mexique et la Chine. De quelle manière ces pensées et ces pratiques, peu connues dans nos pays, permettent-elles de secouer les angles morts, de sortir des pistes dominantes et d’œuvrer, au final, à l’émancipation de toutes les femmes ?

    Un fil rouge paraît traverser cet ouvrage : il n’y a pas de féminisme unique et monolithique. Est-ce une réalité entendue, désormais, ou faut-il encore lutter pour la faire accepter ?

    #euh #féminisme

  • Deux anciens prisonniers de #Guantanamo transférés au Sénégal

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/05/deux-anciens-prisonniers-de-guantanamo-transferes-au-senegal_4895832_3212.ht

    Deux Libyens détenus sans procès à la prison américaine de Guantanamo depuis quatorze ans ont été transférés au Sénégal lundi 4 avril. Aujourd’hui âgés de 55 et 43 ou 44 ans, ils avaient été incarcérés peu de temps après l’ouverture de la prison.

    Y a pas que l’Arabie saoudite et le Qatar qui font tâche dans nos amitiés diplomatiques ...

  • Netherlands: the expanding list of safe countries of origin

    Ghana, India, Mongolia, Senegal and Morocco have been designated as “safe countries of origin” by the Dutch Minister for Immigration, according to a letter addressed to the Parliament on 12 February 2016. The letter clarifies that Morocco and Senegal are designated as safe for all persons except LGBT individuals, while the same assessment concluded that Egypt cannot be included in the list.

    http://rightsinexile.tumblr.com/post/142066553402/netherlands-the-expanding-list-of-safe-countries
    #Pays-Bas #asile #migrations #réfugiés #pays_sûrs #renvoi #expulsion

  • BALLAST Aurélie Leroy : « Croire en une conscience féministe unique est dépassé »
    http://www.revue-ballast.fr/aurelie-leroy

    Une frange du mouvement féministe occidental continue de penser que ses mots d’ordre et ses méthodes d’action valent, sans distinctions ni nuances, pour l’ensemble des continents — au point que la notion même de « féminisme » soit parfois perçue, dans « le Sud », comme une énième tentative d’intrusion du « Nord ». A paru à la fin de l’année 2015 l’ouvrage collectif État des résistances dans le Sud — Mouvements de femmes, coédité par le Centre Tricontinental et Syllepses. L’historienne Aurélie Leroy en est la coordinatrice. « Les féminismes s’inventent, se pratiquent, mais ne se ressemblent pas », avance cet ouvrage qui conduit ses lecteurs du Sénégal au Sri Lanka, en passant par le Chili, l’Irak, le Mexique et la Chine. De quelle manière ces pensées et ces pratiques, peu connues dans nos pays, permettent-elles de secouer les angles morts, de sortir des pistes dominantes et d’œuvrer, au final, à l’émancipation de toutes les femmes ?

    #féminismes

  • D’ici d’ailleurs , l’émission de Zoe Varier
    Fatou Diome : Niodior-Strasbourg / France Inter
    http://www.franceinter.fr/emission-dici-dailleurs-fatou-diome-niodior-strasbourg-0


    l’émission du vendredi 25 mars 2016, Rediffusion du jeudi 2 juillet 2015

    Ce soir, il sera question de Niodior, une petite île au large du Sénégal, d’une enfant illégitime dont personne ne voulait, l’insoumission, d’affranchissement, d’une volonté acharnée d’apprendre et d’aller à l’école, d’une jeune fille fleur bleue qui débarque à Strasbourg pour les beaux yeux d’un Français et qui découvre le racisme ordinaire. Ce soir il sera question de la femme la plus libre de la Terre.

    http://rf.proxycast.org/1144991041363910657/14326-25.03.2016-ITEMA_20945499-0.mp3

  • Les Cafés Géo » Le mythe de la disparition du lac Tchad

    http://cafe-geo.net/le-mythe-de-la-disparition-du-lac-tchad

    Superbe et très complet compte-rendu sur la situation du lac Tchad et de son environnement régional. Signalé, si je ne me trompe pas par Bénédicte Tratnjek qu’on attend toujours sur Seenthis !

    Le mythe de la disparition du lac Tchad
    Publié par Les Cafés Géo, le 17 mars 2016 à 9:56 | Rubrique : Chambéry - Annecy, Les comptes rendus | Imprimer Imprimer

    Professeur de géographie à Paris 1, longtemps chercheur au CIRAD, Géraud Magrin a fait de l’Afrique subsaharienne, du Sénégal au Tchad principalement, son terrain de recherche. Par ces temps d’alarmisme environnemental, le lac Tchad présente des enjeux particuliers : sa disparition est régulièrement annoncée, et depuis 2010, sur fond de terrorisme montant (Boko Haram), le lac Tchad devient un sujet central. Autour de ce lac, on peut étudier particulièrement les aspects politiques et institutionnels d’un jeu d’acteurs complexe entre Etats, bailleurs de fonds internationaux, ONG et médias.

    La COP 21, en raison des messages et des discours contradictoires qui y sont tenus sur le lac Tchad, constitue une excellente entrée en matière. Trois événements récents emblématiques du type de discours qui peut être tenu sur ce lac :

  • Après Grand-Bassam, le #Sénégal craint une attaque terroriste
    https://www.mediapart.fr/journal/international/170316/apres-grand-bassam-le-senegal-craint-une-attaque-terroriste

    Avec l’attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à Grand-Bassam en #Côte_d'Ivoire, ce sont désormais cinq pays d’Afrique de l’Ouest qui ont subi des attaques terroristes ou des enlèvements ces dernières années. Au Sénégal, beaucoup pensent que le pays sera le prochain sur la liste. Les forces de l’ordre conviennent que la menace existe.

    #International #Afrique #attentats #Boko_Haram #Daech #islam #soufisme #terrorisme

  • Une caravane de la société civile ouest-africaine s’imprègne du litige foncier du Wassadou | SEN360.FR
    http://www.sen360.fr/politique/une-caravane-de-la-societe-civile-ouest-africaine-s-039-impregne-du-litige-fo

    Le litige foncier du Wassadou a été largement évoqué lors d’un forum sur l’accaparement des terres, lundi, au centre culturel de Tambacounda (est), où a été reçue la caravane de la Convergence des luttes pour la terre et l’eau en Afrique de l’Ouest.

    Au moins 300 caravaniers venus de plusieurs pays de la sous-région - dont le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Guinée et la Sierra Leone - sont arrivés dimanche à Tambacounda. Ils sont partis de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, depuis le 4 mars, a indiqué Alassane Guissé, le président du comité scientifique de cette manifestation.

    L’idée d’organiser cette caravane découle des éditions du Forum social africain en octobre 2014 à Dakar, et en mars 2015 à Tunis.

    Les mouvements sociaux organisateurs à l’origine de cette initiative ont fait état de la nécessité d’"une solidarité globale" pour la préservation des ressources naturelles, dont l’eau et la terre.

    A Tambacounda, un mémorandum soumis aux autorités locales et gouvernementales par les organisateurs de la caravane a été présenté au public, lors du passage de Tambacounda.

    Le public a suivi un documentaire sur la #délocalisation des villages du Wassadou (région de Tambacounda) et « le drame socioéconomique » qu’elle a provoqué, surtout depuis 2009.

    Pour dérouler un projet d’agrandissement du Parc national du Niokolo-Koba, en 19972, l’Etat du Sénégal avait déplacé trois villages, Badi, Gnongani et Damantan, pour les installer à Wassadou, à 60 km de Tambacounda, sur la route entre cette ville et Kédougou. Par la suite, le nombre de villages à déplacer est passé de trois à 14.

    #résistance #terres #foncier

    • Du vide intersidéral, mais il faut toujours contourner la frustration des #PayWall

      Face à l’Iran, l’Arabie saoudite et ses alliés exhibent leur puissance militaire

      Le Monde | 12.03.2016 à 07h36 • Mis à jour le 12.03.2016 à 11h02 | Par Benjamin Barthe (Hafar Al-Batin (Arabie saoudite), envoyé spécial)
      Exercices militaires "tonnerre du Nord" à Hafar Al-Batin, en Arabie saoudite, le 10 mars 2016.

      Avec « Tonnerre du Nord », l’Arabie saoudite a voulu frapper fort. Cet exercice militaire de grande ampleur, organisé depuis un mois dans le nord-est du royaume, s’est achevé vendredi 11 mars dans le fracas des F-15 saoudiens. Les aéronefs ont fait hurler leurs réacteurs au-dessus du stade de Hafar Al-Batin, une ville de garnison, où des troupes et des colonnes de blindés appartenant à vingt nations différentes ont défilé sous le regard du roi Salman. Une démonstration de force adressée à l’Iran, le grand voisin honni, avec lequel l’Arabie saoudite est à couteaux tirés.

      Lire aussi : Les Iraniens unis face à la guerre en Syrie

      Présentées comme le plus grand rassemblement de forces armées dans le Golfe depuis l’opération « Tempête du désert », lancée en 1991, à la suite de l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein, ces manœuvres ont réuni des dizaines de milliers de soldats. Des militaires venus principalement du Proche-Orient (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman, Bahreïn, Jordanie, Egypte), mais aussi du Maghreb (Maroc, Tunisie), d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Tchad, Djibouti, Soudan, Mauritanie, Comores, île Maurice) et d’Asie (Malaisie, Maldives, Pakistan).

      De la presse locale, jamais à court de superlatifs, aux journalistes étrangers, conviés en nombre, en passant par la cérémonie de clôture, réglée au millimètre, et la débauche de munitions utilisées dans les simulations de combat, tout a été fait pour donner à ces manœuvres un retentissement exceptionnel. Quitte à gonfler les chiffres : les médias saoudiens ont d’abord parlé de 150 000 soldats, avant de passer, de manière inexpliquée, à 350 000. Des annonces jugées fantaisistes par le site britannique Jane’s, spécialisé dans les questions de défense, selon lequel l’exercice « Brightstar », qui a rassemblé en Egypte, en 1999, 73 000 soldats de 11 pays, était plus important que « Tonnerre du Nord ».
      Des Saoudiens prennent des photos des exercices militaires à Hafar Al-Batin, le 10 mars 2016.
      Coalition d’Etats sunnites

      A défaut de battre des records, le pays hôte a soigné le spectacle. Les dignitaires étrangers, conviés jeudi sous un chapiteau blanc dressé dans le désert, comme le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, ont assisté à une reconstitution de bataille particulièrement saisissante. Avec libération d’otages par des forces héliportées, attaques en piqué de chasseurs-bombardiers Typhoon, passage en rase-mottes d’hélicoptères Apache, arrosant les dunes d’un déluge de roquettes, barrage d’artillerie…

      A la fin de cette superproduction de trois heures, l’horizon était barré d’un immense rideau de fumée grise. « J’ai déjà assisté à des manœuvres de l’OTAN, mais je n’ai jamais vu autant de projectiles tirés en aussi peu de temps, faisait remarquer un attaché militaire occidental. Ils nous en ont mis plein les yeux. » « C’était impressionnant, mais l’important, c’est ce qui se passe avant le show de clôture, pendant les exercices à proprement parler, et là-dessus nous n’avons aucune information », nuançait un autre expert.

      L’objectif officiel consistait à tester l’interopérabilité des vingt armées participantes, qui figurent pour la plupart dans l’alliance islamique contre le terrorisme, annoncée en décembre par Mohammed Ben Salman, le fils du roi et ministre de la défense. Cette coalition d’Etats sunnites, qui ressemblait alors à une coquille vide, a trouvé, à la faveur de ces exercices, un début de concrétisation. Ses 34 membres ont prévu de se réunir pour la première fois, dans le royaume, d’ici à la fin du mois. L’organisation Etat islamique (EI) a perpétré plusieurs attentats sanglants sur le territoire saoudien, le dernier en date contre une mosquée chiite, remontant à la fin janvier.

      Lire aussi : La légion d’honneur en cachette pour le prince héritier saoudien

      Mais le message envoyé par « Tonnerre du Nord » était surtout destiné à l’Iran. La maison des Saoud est en situation de guerre indirecte avec la République islamique d’Iran dans deux pays de la région : en Syrie, où Riyad combat par alliés interposés le régime de Bachar Al-Assad, soutenu par des milices chiites pro-Téhéran, dont le Hezbollah libanais ; et au Yémen, où l’aviation saoudienne bombarde depuis un an les houthistes, une rébellion de confession zaïdite (une branche du chiisme), épaulée politiquement par l’Iran.
      « Posture plus offensive »

      Depuis le début de l’année, marquée par le saccage de l’ambassade saoudienne à Téhéran, en représailles à l’exécution d’un célèbre dissident chiite saoudien, la tension entre les deux rivaux est montée en flèche. Vendredi, à l’instigation de Riyad, la Ligue arabe a désigné le Hezbollah comme une organisation terroriste.

      Au même moment, le haut gradé saoudien faisant office de Monsieur Loyal durant la parade de Hafar Al-Batin s’époumonait contre « les Iraniens de Téhéran et les membres du Hezbollah qui s’attaquent à [nos] terres ». Des propos révélateurs de l’état d’esprit des dirigeants saoudiens malgré les dénégations du porte-parole de l’armée, qui, trois jours plus tôt, assurait, sans convaincre, que « Tonnerre du Nord ne visait pas l’Iran ».
      « C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens »

      « L’exercice de cette année s’inscrit dans la posture plus offensive adoptée par Salman et son fils, analyse Jean-Marc Rickli, professeur au King’s College de Londres et spécialiste des questions de sécurité dans le Golfe. C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens, au moment où ils lâchent du lest sur Bachar Al-Assad et alors que ce dernier, avec l’aide des Russes, regagne de plus en plus de terrain. »

      Lire aussi : Le fils du roi Salman, un héritier pressé et ambitieux en Arabie saoudite

      Début février, Riyad s’était dit prêt à envoyer des forces spéciales en Syrie. Dans le cadre, officiellement, de la coalition anti-EI sous égide américaine, mais dans l’espoir, implicite, qu’un tel déploiement profite aux rebelles. Bien que saluée par Washington, l’initiative n’a guère de chances d’aboutir, la Maison-Blanche donnant la priorité aux négociations intersyriennes, qui doivent reprendre lundi 14 mars. C’est pour les préparer que le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’est rendu vendredi soir dans le royaume.

  • Caravane ouest-africaine sur l’eau, la terre, les semences
    http://www.farmlandgrab.org/post/view/25845-caravane-ouest-africaine-sur-l-eau-la-terre-les-semences


    Mes pensées vous accompagnent

    Du 3 au 20 mars 2016, une « #Caravane pour la #terre,l’#eau et les #semences » sillonne l’#Afrique_de_l’Ouest, pour faire entendre la voix des paysans de toute la sous-région, mis à mal par des politiques agricoles qui privilégient l’agrobusiness, l’agriculture industrielle, au détriment des exploitations familiales. Ce sont pourtant ces dernières qui nourrissent les populations, et non pas les plantations kilométriques d’huile de palme, d’anacarde ou d’hévéa.

    Cette caravane, qui regroupe des représentants des communautés paysannes de tous les pays de la CEDEAO, veut sensibiliser les population et attirer l’attention des autorités nationales et sous-régionales sur les dangers que représentent, pour des milliers de paysans, l’accaparement de leurs terres, de l’eau, ainsi que de leurs semences, par des consortiums, sociétés privées et autres « alliances » et multinationales, parties à l’assaut du continent africain, et qui font main basse sur ses ressources naturelles.

    Le lancement de la caravane a eu lieu à la fin de la semaine dernière à Ouagadougou, avec la participation de représentants de plusieurs pays de la sous-région – Togo, Bénin, Niger, Nigeria - qui l’ont rejointe. Dans la capitale burkinabé, puis à Hounde et à Bobo-Dioulasso, des témoignages, des débats et des activités sont prévues, sur les OGM, les semences paysannes, l’agroécologie, ainsi que sur les lois très préoccupantes en train de se mettre en place au niveau de la sous-région. La caravane fera ensuite cap sur le Mali – Sikasso, Bamako, Kayes – pour arriver au Sénégal le 14 mars, à Tambacounda, puis à Dakar le 16 mars, avec remise, le 18 mars, du Livret Vert de la Convergence sur les droits à l’eau et à la terre aux autorités de la CEDEAO.

    #foncier #agriculture

  • « Les migrations sont irrépressibles »

    LE MONDE | 05.08.2015 à 10h56 • Mis à jour le 05.08.2015 à 16h15 | Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon

    Je reproduis cet entretien avec Michel Foucher parce que je suis curieux de savoir ce vous pensez de son approche

    #réfugiés #migrations #asile #europe #eu #calais #douvres

    Caché sous la remorque d’un camion, un migrant tente de passer la frontière avec le Royaume-Uni, le 24 juin, à Calais.

    Géographe, ancien ambassadeur, Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels L’Obsession des frontières (éd. Tempus Perrin, 2012).

    Face à la crise des migrants à Calais, un député du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) a suggéré que l’Angleterre reprenne la ville, tandis que des élus français ont souhaité que les contrôles à l’entrée du Royaume-Uni soient déplacés à Douvres… Que vous inspire cette « bataille » autour d’une frontière intra-européenne ?

    Si une « bataille » s’annonçait, les « bourgeois de Calais » sauraient cette fois résister à un siège… Nos capacités stratégiques ont progressé depuis la guerre de Cent Ans ! Que ce scénario de reconquête soit énoncé par un député eurosceptique est amusant et a le mérite, si l’on peut dire, d’exhumer une vieille carte mentale : la Manche fut, jusqu’au XIXe siècle, une mer pour deux royaumes, donc une aire d’affrontement. Devenue mer intérieure européenne, c’est la seule dotée d’un double toponyme sur les cartes officielles : Manche et English Channel. Dans la tradition militaire anglaise, la mer sépare et fait frontière ; en France, c’est la côte fortifiée.

    Lire le reportage « J’essaie tous les jours de passer en Angleterre »

    Où est la frontière franco-britannique ?

    Elle se situe là où s’effectuent les contrôles de douane et de police : à la gare du Nord et à Saint-Pancras, à Roissy et Heathrow, à Douvres, Calais, comme dans une douzaine d’autres ports. La frontière juridique est maritime, à mi-distance des côtes des Etats riverains, et terrestre, au milieu du tunnel sous la Manche selon le traité signé à la cathédrale de Canterbury en février 1986, en présence de la reine Elisabeth et du président Mitterrand. Ces limites fixent l’aire d’extension de la convention de Schengen, que Londres a refusée tout en ouvrant ses portes aux migrants des Etats ayant adhéré à l’Union européenne en 2004, surtout Polonais et Baltes.

    Que recouvre sur notre continent la notion de frontière ?

    Les limites de la souveraineté et de l’identité nationales demeurent. En passant de Strasbourg à Kehl, en Allemagne, sur le pont de l’Europe, l’absence de contrôle douanier n’efface en rien les traits propres aux deux nations. L’espace de l’Europe instituée est plus fluide. La liberté de circulation est saluée par les opinions européennes, quand elle s’applique à elles-mêmes.

    Mais la mise en commun d’attributs de souveraineté suppose de bâtir à chaque instant des accords collectifs, comme on l’a vu lors de la crise grecque. L’Etat-nation, doté de son enveloppe frontalière – limite, pas barrière – est le noyau de base mais, dans le monde tel qu’il a l’inconvénient d’être, il doit se développer de concert avec les autres pour peser.

    Le coût humain et financier des migrations va-t-il engendrer un renforcement des frontières ou les remettre en cause ?

    Le calcul du coût suppose une typologie fine, selon les trajectoires migratoires. De qui parle-t-on ? Des Français de Londres ? Des Kurdes de Berlin ? Des Maliens d’Ile-de-France ? Des Syriens de Stockholm ? Les études sérieuses montrent que les bénéfices, individuels et collectifs, sont nettement supérieurs aux coûts : travail fourni, compétences importées et acquises, envoi de salaires aux familles des lieux d’origine. A l’âge global, chacun, dans l’ancien tiers-monde comme en Moldavie, sait qu’ailleurs l’herbe est plus verte. Les migrations sont irrépressibles. La prospérité et la sécurité de l’Europe la rendent attractive. Il faut renforcer la concertation dans la gestion des régimes frontaliers, au-delà des circonstances exceptionnelles.

    Après les drames autour des Canaries, Madrid a réalisé qu’il était aussi important d’aider la Mauritanie ou le Sénégal que les pays andins hispanophones. L’accès légal à l’espace européen pour étudier ou exercer une activité suppose une démarche cogérée avec les pays de départ. La convention de Schengen n’avait qu’un objectif interne, de libre circulation réservée aux ressortissants des pays signataires. Les crises et drames actuels posent la question d’une action à l’extérieur de l’Union européenne : aide ciblée au développement, programmes cogérés de migration circulaire et surtout de mobilité dans les zones d’interaction migratoire et, parfois, interventions dans les zones de crise.

    Lire le compte-rendu Plus de 2 000 hommes, femmes et enfants sont morts « aux portes de l’Europe » en 2015

    Des chercheurs étudient les conséquences d’une éventuelle ouverture de toutes les frontières. Que vous inspire cette piste de travail ?

    L’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme en effet le droit à quitter son pays. Cette liberté n’est pas encore acquise partout. Mais le droit d’émigrer ne trouve pas son corollaire dans celui d’immigrer. La disparité dans le régime des visas est grande : il est plus facile à un Danois d’aller en Indonésie que l’inverse. Les visas pour entrer dans l’espace Schengen sont exigés dans 134 Etats. Il n’est pas certain que l’asymétrie de traitement soit durable, au nom de l’égalité des droits des Etats. Le Sénégal a rétabli les visas pour les Français, et se rendre en Algérie n’est pas simple – message de réciprocité, en quelque sorte. Toutes les pistes méritent d’être expérimentées, d’abord celles traitant de la mobilité, depuis et vers l’Europe instituée.

    Lire sur Les Décodeurs Comment fonctionne la politique migratoire entre le Royaume-Uni et la France ?

    Quel jugement portez-vous sur la façon dont les politiques français abordent cette question des frontières et des migrations ?

    La frontière civilisée est une interface et une ressource. Sa fonction de barrière ne s’impose qu’en cas de menace directe sur notre sécurité. Un changement de discours politique sur ces questions serait salutaire, avec la reconnaissance publique de la réalité durable des mobilités et la nécessaire construction de dispositifs les encadrant : visas de travail de longue durée, cogestion des mobilités entre pays de départ et pays d’arrivée, mise en place de règles pour détruire le régime illégal des passeurs…

    Ce qui est en jeu est également notre choix d’un rapport au monde. L’image positive du Royaume-Uni, projetée au loin par le message des Jeux olympiques de Londres, en 2012, cette image d’un pays moderne et multiculturel, ouvert et globalisé, nourrit une attraction irrésistible, même au fin fond du Soudan. D’où l’afflux vers Calais. Les Français – opinion et dirigeants –, qui candidatent pour des JO en 2024 et une Exposition universelle en 2025, seraient bien inspirés d’y réfléchir et d’assumer enfin toutes les composantes d’une politique d’ouverture, dans un monde de communication instantanée, loin d’un illusoire repli sur soi.

  • Dans les coulisses de Roissy : l’enfermement des étrangers en aérogare
    https://blogs.mediapart.fr/fini-de-rire/blog/020316/dans-les-coulisses-de-roissy-lenfermement-des-etrangers-en-aerogare
    La banalisation de l’enfermement des étrangers est un marqueur fort de la politique sécuritaire à l’égard des étrangers. Aux frontières extérieures du pays, les zones d’attente sont des lieux privatifs de liberté peu connus et le théâtre d’abus récurrents et de violations des droits fondamentaux des personnes qui y sont maintenues.