country:sierra leone

  • Where Cuba leads, Sierra Leone should follow
    http://africasacountry.com/2017/09/where-cuba-leads-sierra-leone-should-follow

    Mudslides in Freetown, Sierra Leone on August 14 killed 1,000 people, mostly inhabitants of the urban slums in the hills above the capital. Despite its portrayal as a natural disaster caused by days of heavy rain, “the tragedy was entirely man-made,” as writer Lansana Gberie states bluntly. The result of environmental degradation, lack of disaster…

  • Mémoire interdite en Algérie
    Au milieu de la « décennie noire » des années 1990 — particulièrement durant l’été 1997 —, plusieurs massacres de population ont endeuillé l’Algérie, déjà dévastée par les affrontements entre forces de l’ordre et groupes islamistes armés. Les lois d’amnistie et la volonté des autorités d’étouffer le souvenir de ces épisodes sanglants empêchent aujourd’hui tout un peuple de panser ses plaies.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/DAUM/57773
    @mdiplo

    Une investigation honnête sur cette période devrait nous faire comprendre pourquoi et comment un #terrorisme « sous contrôle » a permis d’une part de mettre fin à l’ère démocratique ouverte par les événements d’Octobre 1988 en programmant la mort de l’intelligence et d’autre part d’organiser le transfert massif de rentes publiques vers des rentes privées, finissant par enfanter nos oligarques , symboles obscènes d’un libéralisme sans nom et sans règles.

    http://www.huffpostmaghreb.com/bachir-dahak/une-guerre-contre-les-civils-nest-pas-une-guerre-civile_b_17709556.

    Source :
    http://www.algerieinfos-saoudi.com/2017/08/controverse.une-guerre-contre-les-civils-n-est-pas-une-guerre-c

    Dans son article paru dans le #Monde_Diplomatique d’Août 2017, Pierre Daum parle, sans honte et sans scrupule, de « la guerre civile algérienne » comme si, pendant toute la période incriminée, deux ou des groupes sociaux ou ethniques nettement différenciés, territorialement identifiés, s’étaient affrontés massivement à l’instar de ce qui a pu se produire au Burundi, en ex-Yougoslavie, au Liban, en Angola, en Espagne , en Côte d’Ivoire, en Colombie , au Sri Lanka , au Sierra Leone ou en Somalie.
    Il n’est pas le premier à faire preuve de paresse intellectuelle en désignant par guerre civile des évènements, certes très graves, qui ne ressemblent en rien aux contours des guerres civiles que l’histoire récente ou plus ancienne retient.

    #guerre_contre_les_civils #GIA #Algérie #mémoire
    La source provient de la page de @salim

    crédit photographique : Hocine Zaourar
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Madone_de_Bentalha

  • Migrants subsahariens/ Début des expulsions aujourd’hui

    Après des semaines d’expectative, le gouvernement passe à l’acte. Il a décidé d’expulser les migrants subsahariens qui se trouvent de « manière irrégulière » en Algérie. La décision entré en application à partir d’aujourd’hui.


    http://www.algerie-focus.com/2017/08/migrants-subsahariens-debut-expulsions-a-partir-daujourdhui
    #Algérie #migrations #asile #réfugiés #migrants_sub-sahariens #expulsions #renvois

    • A Alger, les nouveaux migrants fragilisés par le départ des anciens

      Alors que de nombreux Subsahariens ont rallié l’Italie via la Libye, les derniers arrivés se retrouvent sans réseau.

      Par Zahra Chenaoui (Alger, correspondance) LE MONDE Le 31.10.2017 à 15h05 • Mis à jour le 31.10.2017 à 19h10

      Sur la photo, elles posent près d’une belle fontaine au cœur d’un jardin. Désirée, Hélène et Grace sont en Italie et elles le font savoir sur les réseaux sociaux. Ces Camerounaises ont vécu entre deux et six ans en Algérie, dans le même quartier. « Presque tous ceux qu’on connaissait dans le quartier sont en Europe désormais », affirme Josiane, une de leurs amies, Camerounaise elle aussi (à sa demande, son prénom a été changé).

      Depuis deux ans, la route de la Libye « passe ». Les migrants installés en Algérie qui souhaitaient aller en Europe ont, en très large majorité, réussi à le faire. Ceux qui hésitaient ont fini par être convaincus par les photos publiées par leurs amis. Résultat : en Algérie, les nouveaux arrivants se retrouvent seuls ou presque, sans réseau communautaire pour les soutenir ou les conseiller, et ce, alors même que l’attitude des autorités à leur égard s’est durcie.

      « Les anciens sont partis »

      Alger, périphérie ouest. Dans son logement, Luc, Camerounais, a fait de la place. Une cousine de sa compagne doit arriver dans la journée avec son fils de 10 ans. « Elle a de la famille en France qui est passée l’année dernière », explique le jeune homme.

      Assis sur le bord d’un matelas, un adolescent regarde des vidéos des manifestations au Cameroun anglophone sur son téléphone portable. « Je suis venu pour prendre la mer, dit-il. Là-bas, ce sera mieux pour moi, l’école est meilleure. » Son père, installé en Europe depuis un an après plusieurs années passées en Algérie, a payé le voyage pour qu’il quitte Douala. L’adolescent, arrivé seul il y a six mois, devait prendre la route de la Libye, mais les combats à Sabratha ont suspendu les départs. Luc résume : « Les anciens sont partis. Et de petits jeunes arrivent. Comme on ne peut plus partir, ils attendent là. »

      Alger toujours, mais banlieue sud. Le long des trottoirs d’une série d’immeubles en construction, des matelas jonchent le sol. De jeunes hommes sont en train de se teindre les cheveux. Ils viennent de Guinée. « Je suis arrivé il y a trois mois », explique le premier.

      Ce jour-là, aucun d’entre eux n’a trouvé de travail, alors ils patientent. « Je ne savais pas que ce serait difficile de travailler en Algérie », regrette Mohamed, 17 ans. Chaque matin, ils sont des dizaines, comme lui, postés sur le bord de la route en espérant qu’un particulier vienne leur proposer une tâche à la journée. Mais, sans réseau ni connaissance de quelques mots d’arabe, ces migrants sont dans une situation précaire. Mohamed et ses amis dorment dans la rue. « Est-ce qu’il y a des associations qui peuvent nous aider ? », interroge l’un. « Vous savez comment je peux retourner chez moi ? Je suis fatigué », ajoute un autre.

      « Les Guinéens sont de plus en plus nombreux à Alger, explique Kader, un Ivoirien installé en Algérie depuis six ans. Ils ne connaissent pas le pays et réagissent très mal dès qu’un Algérien leur parle mal ou les insulte. Ça finit en bagarre et il y a des blessés. »

      « J’ai peur des arrestations »

      La précarité touche aussi les femmes. Dans la ville d’Oran, à 400 km à l’ouest d’Alger, Adamo, un Camerounais, a rendez-vous à l’hôpital. Il fait les cent pas devant le mur d’enceinte en tentant d’expliquer où il se trouve. Une jeune femme, fine, le ventre arrondi, finit par le rejoindre. « Elle est arrivée de Tamanrasset [dans le sud du pays] il y a quelques jours. Elle est enceinte de cinq mois, elle n’a pas vu de médecin depuis le début de sa grossesse », explique Adamo.

      La jeune femme était hébergée par un autre migrant. Elle partageait quelques mètres carrés, sous un toit de tôle, avec trois autres personnes, sans sortir. « Il faut du temps aux femmes pour connaître la ville, apprendre à se déplacer. Celles qui viennent d’arriver sont très vulnérables face aux plus anciens, qui tentent de les effrayer sur le contexte algérien pour mieux les contrôler », soupire Adamo.

      Dans la ville, les quelques acteurs associatifs qui travaillent avec les migrants savent qu’ils risquent d’avoir moins d’impact s’ils ne reprennent pas le travail de sensibilisation qu’ils pensaient acquis. « On travaillait avec une quinzaine de femmes, elles sont toutes parties », explique une militante qui demande à rester anonyme.

      Parallèlement, la présence de migrants nigériens organisés en filière de mendicité dans les grandes villes du pays a sensibilisé une partie de l’opinion publique. Un collectif de jeunes étudiants a organisé un repas de solidarité pendant le mois de ramadan, le chanteur Sadek Bouzinou a réalisé un clip pour appeler à la tolérance.

      Mais ces initiatives, limitées, ont peu d’impact sur le quotidien des migrants. Et, depuis quelques semaines, l’opération d’arrestation lancée à Alger a tendu l’atmosphère. « Je connais un migrant qui s’est fait arrêter dans le bus, en allant au travail le matin. Ma voisine a été arrêtée en sortant de l’hôpital avec son nouveau-né. J’ai peur des arrestations, alors je dis à ma femme de ne pas sortir », raconte Amara, un Libérien qui vit en Algérie depuis deux ans.

      Selon Amnesty International, les forces de l’ordre ont arrêté plus de 2 000 migrants subsahariens depuis le 22 septembre. Une fois interpellés, ils ont été envoyés à Tamanrasset puis expulsés au Niger ou au Mali. Deux amis d’Amara ont été arrêtés alors qu’ils étaient en train de travailler sur un chantier. Il soupire : « J’ai choisi l’Algérie pour pouvoir travailler. Ici, je gagne mieux ma vie comme manœuvre que si j’étais employé dans mon pays. Alors je serre les dents et j’attends que ça passe. »

      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/31/quand-l-europe-renvoie-la-crise-migratoire-de-l-autre-cote-de-la-mediterrane

    • Algeria: Illegal Arrests, Detention and Forced Removal of Hundreds of Migrants

      Several hundred people of sub-Saharan origin were arbitrarily arrested in Algiers between late September and early October 2017 by the police and the National Gendarmerie. Without any regard for procedural safeguards and their fundamental rights, these people were arbitrarily detained at the centre in #Zeralda (a western suburb of Algiers) and forcibly collectively transported to #Tamanrasset where they were confined to a detention centre.

      https://euromedrights.org/publication/algeria-illegal-arrests-detention-forced-removal-hundreds-migrants

    • “They put us on a truck and left us there, in the middle of nowhere. We were in the desert for the next 45 days.”

      “I left Sierra Leone because I wanted to go to Italy. My friend told me to pass through Algeria first so we could make some money. On the way there, the driver sold us to some Arab men and took all of our valuables, including phones and personal documents.

      As soon as we reached Tamanrasset in Algeria, they put us in some sort of prison. The worst thing was that the prison was managed by fellow Africans who had bought us from Arabs. I was there for 15 days with no food or water, and there were more than 70 other people in the same room. The captors gave me a phone and wanted me to call my family, but my mother lives in a very small village - she doesn’t even own a phone.

      One day, they brought in another group of migrants and among them was a man from Sierra Leone so we became friends. He had a friend that had been helped by IOM to go back to Sierra Leone, so he suggested we got in touch with them.

      It was the youth vigilantes in Algeria that rescued us. They had heard about the human trafficking situation in the region; they found us and set us free. They took us to the police station and told us to call our families so they could help us get back home. At the police station, there was a huge group of migrants, including plenty of women and children.

      We asked the police to call IOM, but they said we should do that once in Niger. We asked for a human rights volunteer to assist us, but the police officers said there was no such thing. They put us in a truck, took us past Assamaka, Niger and left us in the middle of nowhere. There were more than 200 people there from all over West Africa. A big group of Nigerians decided to head back to Assamaka, but we stayed. We were in the desert for the next 45 days.

      While there, I asked a soldier to let me make a phone call so I managed to get in touch with IOM. However, soon after, the authorities moved us to another area so we feared that IOM staff wouldn’t be able to find us anymore. We walked and walked for days until we reached #Assamaka again but once we got there, we saw the IOM staff. They had come to assist us. We told them everything that had happened and they took us to their centre in #Arlit. After a week there, we came here, to the centre in #Agadez. There are now more than 50 migrants here from that group. We couldn’t be more grateful for the help.”

      http://iamamigrant.org/stories/niger/mohamed

  • Spark of Science : Pardis Sabeti - Issue 44 : Luck
    http://nautil.us/issue/44/luck/spark-of-science-pardis-sabeti

    During the outbreak of the Ebola virus in West Africa in 2014, Pardis Sabeti led a team that sequenced virus genomes from infected patients, determining that the disease had most likely diverged from a strain in central Africa a decade earlier, and was transmitted through human contact, this time from a funeral in Guinea to Sierra Leone. Since then, Sabeti, a computational geneticist at Harvard University and the Broad Institute, has continued studying the genomes and evolution of a range of other microbes, looking for factors that play a role in epidemics in order to develop methods of intervention. “What an amazing and fulfilling life the life of a scientist can be,” she says. Sabeti was born in Tehran, Iran. Her family fled the coming 1979 Iranian Revolution when she was 2 years old (...)

  • Un vaccin contre le virus Ebola 100% efficace
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2988

    Confirmé efficace récemment en Guinée, pays d’Afrique de l’Ouest, où Ebola a causé des ravages, alors qu’aucun traitement n’a montré des avantages curatifs, un vaccin est maintenant réalisé contre cette redoutable maladie. Les communautés de Conakry ainsi que huit préfectures environnantes, dans la région Basse-Guinée, et en Tomkolili et Bombali en Sierra Leone, ont obtenu des injections intramusculaires, le résultat est réjouissant, aucun cas de maladie du virus Ebola n’a eu lieu après 10 jours et plus (...)

    Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

    / #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, médecine, sciences, technologie, ADN, vaccin, médicaments, (...)

    #Actualité,_événement,_opinion,_intérêt_général,_information,_scoop,_primauté #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes

  • « Partir du petit bout de la lutte »
    Entretien avec Julie, membre de ReAct-Paris

    par Alexane Brochard & Ferdinand Cazalis, illustré par Benoit Guillaume
    paru dans CQFD n°149 (décembre 2016)
    http://cqfd-journal.org/Partir-du-petit-bout-de-la-lutte

    Qu’est-ce que le ReAct ?
    C’est une petite association qui s’est créée à Grenoble en 2011 autour de quelques militants, avec l’idée que beaucoup d’injustices sociales et environnementales reposent sur le pouvoir excessif et croissant des multinationales. D’où l’envie d’un réseau transnational d’intervention, en développant des réseaux militants en vue d’actions directes coordonnées contre des multinationales ciblées. L’association s’est alors mise en route autour d’un projet en particulier : une rencontre en 2011 avec des paysans camerounais qui se sont fait voler leur terre par les entreprises de Bolloré, très implantées sur le continent africain. Ils étaient complètement démunis face à une entreprise basée en France, mais qui a ses plantations d’huile de palme au Cameroun. Le travail du ReAct a été alors de mettre en lien les riverains camerounais de Bolloré avec ceux du Libéria, de Sierra Leone, ou du Cambodge, victimes des mêmes exactions.
    En 2013-14, en même temps que des actions coordonnées dans plusieurs pays, des membres des diasporas camerounaises, ivoiriennes, cambodgiennes vivant en France se sont invités à la tour Bolloré, le jour de l’AG du groupe. Munis de bêches, de râteaux, de pioches, ils ont jardiné la pelouse en disant : « On n’a plus de terres disponibles dans notre pays, alors on vient planter le manioc sur votre pelouse, M. Bolloré. » Au même moment, ils étaient des centaines à occuper les terres et bloquer les usines au Cameroun, au Liberia, au Cambodge et en Côte d’Ivoire. Vincent Bolloré a finalement accepté une négociation internationale avec des représentants de chaque pays en novembre 2014. Des engagements ont été pris, les avancées sur le terrain sont notables (rétrocession de parcelles, compensations pour les terres accaparées, arrêt des pollutions des eaux), mais la lutte est encore loin d’être gagnée et les actions se sont multipliées en 2015-16 pour pousser la multinationale à aller plus loin.
    Dans notre jargon, les militants du ReAct ne sont pas les « leaders » de la mobilisation, mais les « organisateurs ». La différence est importante. Les organisateurs ne portent pas la colère : ils sont plus distants de l’objet de la lutte, ont le temps de faire ce travail d’organisation, et sont parfois payés comme permanents. Les leaders, eux, subissent la domination. Ils vont partir de leur colère pour construire leurs revendications, avec toutes les personnes concernées et prêtes à s’engager.

    #Community_Organizing #React #Organisation

  • 1839 ou l’odyssée de la liberté
    http://www.laviedesidees.fr/1839-ou-l-odyssee-de-la-liberte.html

    Raflés en #Afrique, détenus à Cuba, les esclaves de l’Amistad se révoltent en 1839, avant de rallier les États-Unis où ils sont incarcérés. Les survivants seront finalement rapatriés au Sierra Leone, après une longue tournée publicitaire destinée à payer leur voyage.

    Livres & études

    / #esclavage, Afrique, #révolte

    #Livres_&_études

  • « Aucun ménagement à garder » : pour une autre histoire de la Mission Congo-Nil | Olivier Favier
    http://dormirajamais.org/marchand

    Entre juillet 1896 et mai 1899, la mission Congo-Nil a mené le capitaine Marchand, treize militaires français ainsi que cent-cinquante tirailleurs africains, de Loango sur la côte Atlantique à Djibouti au bord de la Mer Rouge. Pour appréhender la violence coloniale et son acceptation, la mission Marchand s’avère un terrain doublement pertinent : célèbre, elle n’a pas donné lieu à une dénonciation de grande ampleur sur ce plan, richement documentée, elle offre des données précises sur la nature et l’ampleur des exactions. Source : Dormira jamais

    • [LDH-Toulon] la colonne infernale de Voulet-Chanoine
      http://ldh-toulon.net/la-colonne-infernale-de-Voulet.html

      Y a-t-il eu d’autres affaires Voulet-Chanoine oubliées par la suite ?

      Il y en a "un paquet". Au traité de Versailles (1919), les Allemands ont été jugés indignes de coloniser : on les a privés de colonies. Mais les autres nations aussi ont été très dures. Côté français, durant l’époque terrible de la colonisation (1890-1905), il y eut au Congo, qui était exploité en "concessions", l’affaire Gaud et Toqué. Ces deux administrateurs s’étaient amusés, un 14 juillet, à mettre des grenades au cou d’un Noir et à le faire sauter. Ce fut un énorme scandale. De telles violences étaient constitutives du système colonial. C’est vrai, on était ou on pouvait devenir "fou" en Afrique (la "soudanite"), mais le système encourageait les dérives.

      – La colonne Voulet-Chanoine ne compte que huit Blancs...

      C’est le même schéma partout. Il y a une division du travail. Aux officiers blancs, la "gloire" de la conquête. On dit, en France, "nos" soldats mais 90 % à 99 % d’entre eux sont africains, recrutés au départ au Sénégal comme "tirailleurs", puis sur place au fur et à mesure que la conquête avance, et chargés du "sale boulot" (pillage, destruction de récoltes). C’est pourquoi l’intégration africaine pose des problèmes encore aujourd’hui. De la colonisation, nous avons hérité la balkanisation territoriale, mais aussi psychologique : l’ennemi, c’est aussi, et même plus, l’autre Africain.

      Existe-t-il des textes exterminatoires ?

      Pas dans la colonisation française, ni léopoldienne, à ma connaissance. Mais dans l’Allemagne de Guillaume II, il y a des discours enflammés qui évoquent la destruction d’une race : nous sommes dans la problématique du génocide.

      – Aimé Césaire parle de la violence coloniale comme d’un "poison instillé dans les veines de l’Europe". Est-elle à la source des totalitarismes du XXe siècle ?

      Une école historique, au temps de la RDA, s’est penchée sur les origines des hauts gradés de l’armée nazie. Elle a constaté que certains de ces hommes, issus des milieux prussiens, avaient eu un père, un oncle, directement associés à des crimes commis dans le Sud-Ouest africain et au Tanganyika. » En Afrique même, nous n’avons pas fini de payer le prix des violences coloniales. Une culture de l’armée s’est installée. Idi Amin Dada a été soldat de l’armée anglaise qui écrasa la révolte des Mau Mau dans les années 50. Et, dans l’armée qui réprime à Madagascar en 1947, puis en Indochine, il y a peu d’officiers français et beaucoup de troupes coloniales. Des hommes comme Bokassa ou Eyadema ont ensuite développé dans leur pays un instinct de mort. L’horreur actuelle au Sierra Leone, au Liberia, les mains et les bras coupés, rappellent 1890. Le système dans lequel on tue les gens en les faisant souffrir découle de ces années terribles de la colonisation, époque appelée au Congo le "temps des exterminations".

      – Pourquoi cette violence extrême du colonisateur ?

      Les idées racialistes ont forcément joué. Un théoricien disait : il faut expulser [de la métropole] la violence des classes "dangereuses" et lui permettre de se débrider ailleurs. Là-bas, l’individu, livré à lui-même, transgresse tous les interdits. C’est le thème d’ Au coeur des ténèbres de Conrad (1899). En Europe, au XXe siècle, on osera transgresser parce qu’on l’a déjà fait en Afrique. »

    • « En 1884-1885, à la conférence de Berlin, quatorze puissances ont répondu à l’appel du chancelier allemand Otto von Bismarck, pour décider du partage de l’Afrique. Sept sont destinées à en devenir les propriétaires effectifs dans un avenir proche. » http://dormirajamais.org/voulet

      –-
      « La conférence de Berlin marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage et la division de l’Afrique. Aussi connue comme la conférence de l’Afrique de l’Ouest1, elle commença le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février 1885. À l’initiative du Portugal et organisée par Bismarck, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège ainsi que les États-Unis y participèrent. Une conférence antérieure2 fit commencer le débat sur la conquête des Congo3 et amorça ainsi le début des luttes coloniales. La conférence de Berlin aboutit donc à édicter les règles officielles de colonisation. L’impact direct sur les colonies fut une vague européenne de signature de traités. »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Berlin

      Ressources GALICA :

      « Compte rendu de la XXVe conférence tenue à Berlin du 23 au 28 août 1928 / publié par le bureau interparlementaire - 1928 » http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54482074.r=Conference%20de%20Berlin%20%281884%20%201885%29?rk=21459

      « L’Afrique noire depuis la conférence de Berlin-extraits »
      http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3324908h.r=Conference%20de%20Berlin%20%281884%20%201885%29?rk=42918

      « L’Occupation des territoires sans maître » http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5629483f.r=Conference%20de%20Berlin%20%281884%20%201885%29?rk=64378

  • Sierra Leone’s farmers continue to fight multinational land grabs - Equal Times
    http://www.equaltimes.org/sierra-leone-s-farmers-continue-to?lang=en
    http://www.equaltimes.org/local/cache-gd2/c2/3ca3bcce02d84cb2e688128e9125dc.jpg?1475054785

    In 2011, Socfin Agricultural Company #Sierra_Leone Ltd. (#Socfin SL, a subsidiary of the Luxembourg-based multinational Socfin, or Société Financière des Caoutchoucs) secured a 50-year lease for 6,500 hectares of prime farmland for rubber and oil palm plantations in the Malen Chiefdom in the Pujehun district of southern Sierra Leone.

    Activists say the deal took place between Malen’s Paramount Chief Victor Brima Kebbie, government officials and Socfin, without the proper consultation of the area’s 30 communities, which are home to almost 50,000 inhabitants.

    “The project promised local populations full compensation for lost land, development investments, and jobs,” according to the Environmental Justice Atlas.

  • Réfugiés : la #Croatie et la #Slovénie se préparent à rouvrir les #camps

    Face à une arrivée croissante de réfugiés depuis la Grèce et la Macédoine, et face au blocage de la frontière serbo-hongroise, la Croatie et la Slovénie se préparent à une éventuelle réouverture de la « route des Balkans » cet automne.

    Six mois après la fermeture officielle de la « route migratoire des Balkans », les autorités macédoniennes font état d’un nombre croissant de tentatives de passages illégaux de la frontière sud avec la Grèce. En juillet, les autorités ont renforcé la présence de la police et de l’armée dans la zone frontalière. Selon la police, le 16 août, pas moins de 120 tentatives de franchissement clandestin de la frontière ont été enregistrées, tandis que 49 personnes ont été arrêtées.

    La plupart des migrants et réfugiés fuient les camps du nord de la Grèce, où les conditions de vie sont déplorables. En Macédoine, quelque 200 personnes se trouvent toujours dans des camps, 130 à Gevgelija (sud) et 80 à Tabanovce (nord). Ceux qui parviennent à franchir la frontière entre la Grèce et la Macédoine font ensuite route vers la Serbie et l’Europe occidentale.

    Dans le nord de la Serbie, à la frontière hongroise, dans les campements informels à l’entrée des « zones de transit » de Horgoš et Kelebija, au pied de la clôture frontalière, des centaines de familles attendent de pouvoir passer en Hongrie. La durée moyenne d’attente est d’une quarantaine de jours, alors que les autorités hongroises ne laissent entrer que 30 personnes quotidiennement.

    Vers la Croatie et la Slovénie

    Face au blocage de la « route hongroise », de plus en plus de migrants et réfugiés se dirigent vers la Croatie et la Slovénie. La semaine dernière, le ministère croate de l’Intérieur a publié les premières photos du nouveau centre de Tovarnik, non loin de la frontière serbe, où les migrants clandestins seront conduits à l’avenir, avant d’être transférés à Zagreb ou repoussés en Serbie.

    Lundi 15 août, la police croate a arrêté un groupe de quatre trafiquants serbes près du village de Lisac, à la frontière croato-slovène. Selon la police, 26 Turcs, six Irakiens, trois Pakistanais, trois Syriens et deux Indiens se trouvaient dans la remorque d’un camion. Quelques jours plus tôt, douze personnes originaires d’Algérie, du Maroc, de Libye, de Sierra Leone et de Syrie ont été arrêtées dans les villages de Šapjane et Pasjak, également proches de la frontière entre la Croatie et la Slovénie.

    La Slovénie a annoncé qu’elle allait renforcer sa clôture frontalière. Ces dernières semaines, des migrants et réfugiés ont été renvoyés en Croatie par la police slovène, tandis que d’autres ont demandé l’asile en Slovénie.

    Selon la police slovène, la semaine dernière, 311 migrants et réfugiés se trouvaient dans les centres d’accueil et de détention. Les autorités ont annoncé qu’elle se préparaient à un éventuel scénario d’une réouverture de la « route des Balkans », si la Turquie ne respecte pas l’accord avec l’Union européenne. Les centres de réception de Dobova, Lendava et Šentilj, fermés en mars, sont prêts à accueillir de nouveaux arrivants. La Slovénie envisage « dix scénarios possibles, incluant la réouverture de la route ». Les autorités ont demandé aux volontaires de se préparer pour l’automne.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/refugies-la-croatie-et-la-slovenie-se-preparent-a-rouvrir-les-cam
    #camps_de_réfugiés #asile #Balkans #migrations #réfugiés

  • British MP Jo Cox shot and killed — FT.com
    https://next.ft.com/content/53ac09fe-33c3-11e6-ad39-3fee5ffe5b5b

    Hithem Ben Abdallah, 56, was in the café next door to the library shortly after 1pm when he heard screaming and went outside. He told the Press Association: “There was a guy who was being very brave and another guy with a white baseball cap who he was trying to control, and the man in the baseball cap suddenly pulled a gun from his bag.”

    After a brief scuffle, he said the man stepped back and the MP became involved.

    He added: “He was fighting with her and wrestling with her and then the gun went off twice and then she fell between two cars and I came and saw her bleeding on the floor.”

    15 minutes, the shop owner said emergency services arrived and tended to her with a drip.

    The Manchester Evening News reported that the attacker had shouted “Britain first” before the attack, according to a witness. The man then walked away slowly. Britain First said it was looking into the reports.

    Ms Cox grew up in the area, before becoming the first person in her family to graduate from university.

    Labour leader Jeremy Corbyn said the country would be “in shock at the horrific murder” of MP Jo Cox, who was a “much loved colleague”.

    Boris Johnson, the former London mayor and leader of the Leave campaign, said: “Just heard the absolutely horrific news about the attack on Jo Cox MP. My thoughts are with Jo and her family.”

    Ms Cox, who was married with two children, also worked as an adviser to Sarah Brown, the wife of former prime minister Gordon Brown. She was one of 36 MPs to nominate Jeremy Corbyn for the party leadership in mid-2015, but later voted for Liz Kendall. In recent weeks she had campaigned for the Remain camp.

    Her husband, Brendan, was one of a number of Remain campaigners involved in a light-hearted clash with their Leave counterparts on the river Thames on Wednesday.

    About Jo | Jo Cox MP
    http://www.jocox.org.uk/about-jo

    Jo Cox – The Labour Party
    http://www.labour.org.uk/people/detail/jo-cox

    Jo grew up in Batley and Spen, attended Heckmondwike Grammar School and became the first in her family to graduate from university finishing her degree at Cambridge University in 1995.

    Jo’s career has involved working all over the world for charities fighting to tackle poverty, suffering and discrimination. She has worked with Oxfam, Save the Children and the NSPCC both here in the UK and in some of the world’s poorest and most war-torn regions.

    Jo Cox is national chair of Labour Women’s Network and a senior advisor to the anti-slavery charity, the Freedom Fund.

    A dedicated campaigner nationally and locally, Jo focuses heavily on fighting for our public services, particularly against the decision to downgrade Dewsbury and District Hospital. She is also involved with efforts to strengthen our manufacturing base in Yorkshire and in campaigns and initiatives to tackle poverty and the cost of living crisis, such as Batley Food Bank.

    Jo is married to Brendan and they have two young children. She enjoys climbing mountains, boats and running.

    Jo Cox MP - UK Parliament
    http://www.parliament.uk/biographies/commons/jo-cox/4375

    403 - Error: 403
    http://www.daviesandpartners.com/our-people/jo-cox

    Jo Cox - Wikipedia, the free encyclopedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Jo_Cox

    With Regret, I Feel I Have No Other Option But to Abstain on Syria
    http://www.huffingtonpost.co.uk/jo-cox/syria-vote_b_8698242.html

    02/12/2015 15:49
    Jo Cox, Labour MP for Batley & Spen

    The Syria debate has been unhelpfully framed by two extremes.

    The ’something must be done’ brigade who understandably are desperate to respond to the fascism of Isis and the threat to the UK, but who are often less reflective on the type of action that might be needed, the danger of unintended consequences or the specific conflict dynamics in Syria. There’s a danger of them falling into the trap of the man with a hammer who thinks everything is a nail. We need a nuanced approach not a one tactic fits all plan.

    On the other hand there are the ’nothing can be done’ sect who see military action as an anathema in all circumstances, who view the role of Britain with suspicion and who trace back most if not all injustices in the world to UK imperialism. This depressing lack of sophistication airbrushes from history the role we played in cases such as Kosovo or Sierra Leone - where civilian protection was key - and fixates on Iraq as the sole frame. This group deny they are against action per se (we want a ’new diplomatic push’ goes the cry), they assert they are just against military action. Yet almost all of them have remained remarkably silent about Syria while hundreds of thousands have been killed, only now raising their voices to state what they are against rather than what they are for. It is best personified by the ’Stop the War’ coalition, a coalition who don’t seem to know or care that there is already a war in Syria and has been for many years. If they were really the ’Stop the War’ coalition they would have been actively campaigning for resolute international action to protect civilians and end the war in Syria for many years.

    Both extremes are completely unhelpful to the debate.

    Jeremy Corbyn, these election results mean it’s time to show us that you are a leader
    http://www.mirror.co.uk/news/uk-news/jeremy-corbyn-election-results-mean-7920830

    Jo Cox: Brexit is no answer to real concerns on immigration - Yorkshire Post
    http://www.yorkshirepost.co.uk/news/opinion/jo-cox-brexit-is-no-answer-to-real-concerns-on-immigration-1-795682

    Kirklees MP Jo Cox apologises after aide claims she “knifed” Corbyn - Huddersfield Examiner
    http://www.examiner.co.uk/news/west-yorkshire-news/kirklees-mp-jo-cox-apologises-11305865

    #Royaume_Uni #Labour #Brexit #assassinat

  • L’épidémie de viols provoquée par Ebola | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/117047/ebola-epidemie-viols

    « Cela ne devrait surprendre personne si on envisageait les épidémies comme n’importe quelle autre catastrophe, explique Monica Onyango, chercheuse en santé mondiale à l’Université de Boston. Les épidémies sont identiques à des situations de conflit. Vous avez une lacune de gouvernance, vous avez du chaos et de l’instabilité. Autant de facteurs qui fragilisent les femmes face à la violence sexo-spécifique. » (...)

    (...) les victimes n’ont pas été correctement prises en charge et que les services qui pouvaient exister ont été entravés par l’épidémie et les mesures déployées pour y faire face. 
    Un phénomène qui s’explique notamment par la formation des équipes chargées de la lutte contre les épidémies : elles arrivent, œuvrent à stopper la propagation de la maladie et repartent le plus vite possible. « Nous n’avions tout simplement pas les moyens de voir au-delà de l’épidémie, confirme Kaci Hickox, infirmière de Médecins Sans Frontières (MSF), présente en 2014 au Sierra Leone. Nous n’étions absolument pas formés pour nous occuper des viols et de la violence sexuelle, l’ampleur de l’épidémie était trop importante. Tous les humanitaires ont été plus que débordés. »

    (je ne recommande pas ce site trash qu’est Slate, mais cette traduction est intéressante)
    #viol #ebola #MSF #humanitaire #urgence

  • Une entreprise britannique « a recruté des enfants-soldats de Sierra Leone en tant que mercenaires en Irak » - Guardian

    http://www.theguardian.com/global-development/2016/apr/17/uk-firm-employed-former-child-soldiers-as-mercenaries-in-iraq?CMP=twt_g

    A former senior director at a British firm says that it employed mercenaries from Sierra Leone to work in Iraq because they were cheaper than Europeans and did not check if they were former child soldiers.

    James Ellery, who was a director of Aegis Defence Services between 2005 and 2015, said that contractors had a “duty” to recruit from countries such as Sierra Leone, “where there’s high unemployment and a decent workforce”, in order to reduce costs for the US presence in Iraq.

  • UK firm ’employed former child soldiers’ as mercenaries in Iraq | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/2016/apr/17/uk-firm-employed-former-child-soldiers-as-mercenaries-in-iraq?CMP=twt_g

    A former senior director at a British firm says that it employed mercenaries from Sierra Leone to work in Iraq because they were cheaper than Europeans and did not check if they were former child soldiers.

    James Ellery, who was a director of Aegis Defence Services between 2005 and 2015, said that contractors had a “duty” to recruit from countries such as Sierra Leone, “where there’s high unemployment and a decent workforce”, in order to reduce costs for the US presence in Iraq.

    “You probably would have a better force if you recruited entirely from the Midlands of England,” Ellery, a former brigadier in the British army, told the Guardian. “But it can’t be afforded. So you go from the Midlands of England to Nepalese etc etc, Asians, and then at some point you say I’m afraid all we can afford now is Africans.” He said the company had not asked recruits if they were former child soldiers.

    #mercenaires #Irak #enfants_soldats #c'est_moins_cher déjà que la guerre c’est à gerber...

  • Bringing Affordable, Renewable Lighting to Sierra Leone | Data Science Institute

    http://datascience.columbia.edu/bringing-affordable-renewable-lighting-sierra-leone

    The West Africa nation of Sierra Leone has one of the lowest electrification rates on the planet. When night falls, most of the country turns to battery-powered flashlights or kerosene lamps to cook and read.

    Amid these challenging conditions, social entrepreneurs at Columbia Univesrity see opportunity. A team of students is developing plans to bring low-cost, solar-powered energy to Sierra Leone. Through their startup, Azimuth Solar, they hope to offer solar-powered lamps, payable in installments on a mobile phone, to millions of people with no access to credit or a conventional grid.

    #sierra_leone #énergie

  • Une caravane de la société civile ouest-africaine s’imprègne du litige foncier du Wassadou | SEN360.FR
    http://www.sen360.fr/politique/une-caravane-de-la-societe-civile-ouest-africaine-s-039-impregne-du-litige-fo

    Le litige foncier du Wassadou a été largement évoqué lors d’un forum sur l’accaparement des terres, lundi, au centre culturel de Tambacounda (est), où a été reçue la caravane de la Convergence des luttes pour la terre et l’eau en Afrique de l’Ouest.

    Au moins 300 caravaniers venus de plusieurs pays de la sous-région - dont le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Guinée et la Sierra Leone - sont arrivés dimanche à Tambacounda. Ils sont partis de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, depuis le 4 mars, a indiqué Alassane Guissé, le président du comité scientifique de cette manifestation.

    L’idée d’organiser cette caravane découle des éditions du Forum social africain en octobre 2014 à Dakar, et en mars 2015 à Tunis.

    Les mouvements sociaux organisateurs à l’origine de cette initiative ont fait état de la nécessité d’"une solidarité globale" pour la préservation des ressources naturelles, dont l’eau et la terre.

    A Tambacounda, un mémorandum soumis aux autorités locales et gouvernementales par les organisateurs de la caravane a été présenté au public, lors du passage de Tambacounda.

    Le public a suivi un documentaire sur la #délocalisation des villages du Wassadou (région de Tambacounda) et « le drame socioéconomique » qu’elle a provoqué, surtout depuis 2009.

    Pour dérouler un projet d’agrandissement du Parc national du Niokolo-Koba, en 19972, l’Etat du Sénégal avait déplacé trois villages, Badi, Gnongani et Damantan, pour les installer à Wassadou, à 60 km de Tambacounda, sur la route entre cette ville et Kédougou. Par la suite, le nombre de villages à déplacer est passé de trois à 14.

    #résistance #terres #foncier

  • Action contre Socfin (groupe Bolloré) : stop aux accaparements de terres
    http://www.farmlandgrab.org/post/view/25811-action-contre-socfin-groupe-bollore-stop-aux-accaparements-de-te

    Ce mercredi 24/02/2016, des dizaines de citoyens et des représentants d’ONG belges ont labouré les parterres du groupe #SOCFIN, munis de bêches et de râteaux. Une action symbolique pour dénoncer la politique d’expansion agressive pratiquée par SOCFIN aux quatre coins du globe. Des milliers de paysans, réunis au sein d’une alliance internationale, tentent de faire respecter leurs droits par la voie du dialogue, sans succès à ce jour. Au contraire les défenseurs des communautés font régulièrement l’objet d’intimidation et de répression, comme c’est le cas en Sierra Leone où 6 leaders locaux viennent d’être condamnés et emprisonnés. D’autres actions de solidarité avec les condamnés ont eu lieu dans différents pays.

    #terres #militer #Bolloré

  • Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ?
    http://www.bastamag.net/Est-il-encore-permis-d-informer-sur-les-activites-du-groupe-Bollore

    L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique.

    Le groupe Bolloré estime diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié par Bastamag en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie.

    S’appuyant sur des rapports des Nations unies et d’organisations internationales, cet article dressait un état des lieux du mouvement d’accaparement de terres en Afrique, en Amérique latine et en Asie, et des grandes entreprises françaises qui y sont impliquées. L’article mentionne ainsi les activités du groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin, dans lequel le groupe possède de fortes participations. La Socfin possède de multiples filiales qui gèrent des plantations d’hévéas et d’huile de palme en Afrique et en Asie.

    >>>>> L’article en question dans le procès pour diffamation : "Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres", par Nadia Djabali (2012)
    http://www.bastamag.net/Bollore-Credit-agricole-Louis

    Alors que 868 millions de personnes souffrent de sous-alimentation, selon l’Onu, l’accaparement de terres agricoles par des multinationales de l’agrobusiness ou des fonds spéculatifs se poursuit. L’équivalent de trois fois l’Allemagne a ainsi été extorqué aux paysans africains, sud-américains ou asiatiques. Les plantations destinées à l’industrie remplacent l’agriculture locale. Plusieurs grandes entreprises françaises participent à cet accaparement, avec la bénédiction des institutions financières.

    Egalement sur le site Bastamag :

    >>>> Liberté de la presse : Bolloré porte de nouveau plainte contre Basta ! 2015
    http://www.bastamag.net/Liberte-de-la-presse-Bollore-porte-de-nouveau-plainte-contre-Bastamag

    >>>> Basta ! et Rue 89 mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré. 2013
    http://www.bastamag.net/Basta-et-Rue-89-mis-en-examen

    >>>> Deux autres journalistes de Basta ! mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré
    http://www.bastamag.net/Deux-autres-journalistes-de-Basta

    >>>> Voir aussi les articles au sujet de Bolloré par l’association Survie
    http://survie.org/mot/bollore

    Sierra Leone : Emprisonnement de Shiaka Sama, procès de journalistes en France, les voix critiques contre Bolloré réduites au silence . FIDH Mouvement mondial des droits humains
    https://www.fidh.org/fr/themes/mondialisation-droits-humains/sierra-leone-emprisonnement-de-shiaka-sama-proces-de-journalistes-en

    A la veille d’un nouveau procès intenté par Bolloré contre des journalistes de médias français, des organisations dénoncent l’emprisonnement le 5 février de 6 leaders des communautés locales affectées par les investissements de la SAC, une filiale de Socfin, société liée au groupe Bolloré.

    Comprendre les investissements fonciers en Afrique - Le projet SOCFIN en Sierra Leone - 2012 Oakland Institute

    http://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/rapportOISocfinAvril2012enfrancais.pdf

    En 2011, Socfin Agricultural Company Sierra Leone Ltd. (Socfin SL) a pris le contrôle de 6.500 hectares (ha) de terres agricoles pour établir des plantations de palmiers à huile et d’hévéas dans la chefferie de Malen, district de Pujehun, au sud de la Sierra Leone. L’entreprise cherche maintenant à acquérir 5.000 ha supplémentaires dans la région de Malen ou des chefferies voisines.

    Promettant création d’emplois, compensation pour les exploitations agricoles perdues et la construction d’infrastructures, l’investissement initial, estimé à 100 millions de dollars, a bénéficié d’un soutien au plus haut niveau du gouvernement Sierra Léonais.

    Le bail de 50 ans a été signé par le Ministre de l’Agriculture, des Forêts et de la Sécurité Alimentaire, le Dr Sam Sesay, lui-même.Malgré ce soutien politique, le projet de Socfin SL se heurte à une forte résistance de la population locale. En octobre 2011, 40 manifestants ont été arrêtés, suite aux tensions entre les villageois et l’entreprise. Les manifestants protestaient contre le projet d’investissement, le manque de transparence de la société, l’absence de consultation des populations locales, et le manque d’information sur les perspectives de réinstallation. Ils se plaignaient également des faibles rémunérations, de la corruption d’élites locales, et de la pression exercée sur les propriétaires de terres et les chefs de villages pour la signature des accords.

    Socfin SL, est une filiale de Socfin (Société Financière des Caoutchoucs), une société holding, qui opère dans divers secteurs, dont les plantations, l’agroalimentaire, l’immobilier et la finance. Le principal actionnaire est la société Bolloré Investissement SA (Groupe Bolloré), détenue par l’homme d’affaires français Vincent Bolloré.

    L’empire Bolloré s’est développé de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies. En achetant des anciennes entreprises coloniales, et profitant de la vague de privatisations issue des “ajustements structurels” imposés par le Fonds Monétaire International, Bolloré est devenu un acteur clé dans la structure économique et la vie politique de nombreux pays africains.

    Le Groupe est désormais présent dans 92 pays dans le monde, dont 43 en Afrique. Il contrôle des plantations mais est aussi présent dans d’autres secteurs, comme la logistique, la manutention, les infrastructures de transport, la production de pétrole et surtout les ports africains (13 en 2012). L’emprise de Bolloré sur le continent atteint aujourd’hui de nouvelles dimensions avec l’accroissement des investissements dansles plantations d’huile de palme et d’hévéas.

    Les griefs des agriculteurs de Sierra Leone vis-à-vis des plantations de Socfin font écho à ceux de communautés rurales de plusieurs pays du Sud concernant d’autres filiales de Socfin. Des critiques similaires sont ainsi apparues ces dernières années au Libéria, au Cameroun et au Cambodge.
    Des agriculteurs et petits propriétaires sont poursuivis en Sierra Leone pour leur opposition à Socfin. Leur lutte est bien celle de David contre Goliath, Socfin étant aux mains de puissantes élites économiques et financières internationales, Vincent Bolloré et ses associés.

    >>>> Affaires, médias et humanitaire : Les guerres africaines de Vincent Bolloré, par Thomas Deltombe (2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/DELTOMBE/16970

    >>>> Port, rail, plantations : le triste bilan de Bolloré au Cameroun par Thomas Deltombe (2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/DELTOMBE/17037

    >>>> Bolloré : monopoles services compris. Tentacules africaines (2000) - Survie
    http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/bollore-monopoles-services-compris-170

    Vincent Bolloré contre Basta ! : à bas la presse libre, vive les paradis fiscaux - Attac
    https://attac.org/l/5m1

    Ce jeudi 11 février s’ouvre le procès en diffamation contre le site d’info indépendant Bastamag sur plainte de Vincent Bolloré. Après avoir normalisé Canal +, M. Bolloré veut étouffer le scandale… Bolloré en faisant taire Basta !, un site d’info qui dérange. Il devrait plutôt se méfier de la publicité : la société Socfin, épinglée par Basta ! au vu des enquêtes de terrain menées par plusieurs ONG sur l’accaparement de terres en Afrique, est aussi lourdement impliquée dans deux paradis fiscaux particulièrement nocifs, Liechtenstein et Luxembourg

    .
    #Vincent_Bolloré #Socfin #Bastamag #Nadia_Djabali #attac #fidh #Oakland_Institute #Thomas_Deltombe #procès #paradis_fiscaux #Sierra-Leone #Afrique #Multinationales #Information #survie.org

  • #Ebola illustre le manque de #recherche sur les #maladies des plus #pauvres | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/aide-au-developpement/ebola-illustre-le-manque-de-recherche-sur-les-maladies-des-plus

    L’#épidémie d’Ebola a cependant mis en lumière certains dysfonctionnements du système de recherche sur les maladies touchant les populations pauvres.

    En effet, les premières étapes de développement d’un vaccin contre Ebola ont été franchies il y a plus de dix ans. Mais les épidémies ont généralement affecté des zones rurales des pays en développement et ont systématiquement été maitrisées, rendant ainsi le vaccin non prioritaire pour les #laboratoires.

    « Gavi joue un rôle crucial pour la santé publique en s’assurant que personne ne manque de vaccin suite à un dysfonctionnement du marché, » a reconnu le Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Président du Conseil de Direction de Gavi. « Notre devoir nous impose de faire en sorte que personne ne soit exclu de la vaccination sous prétexte qu’il n’est pas né au bon endroit, ou qu’il ne peut pas payer. »

    L’exemple d’Ebola n’est pas isolé. « La tuberculose est un autre exemple de l’échec de ce modèle de recherche qui laisse de côté les maladies de la pauvreté », explique Bruno Rivallan de Global Health Advocate. « En 40 ans, seules deux nouvelles molécules ont été mises sur le #marché par les laboratoires. Donc les traitements de cette maladie très présente dans les pays en développement n’évoluent pas, alors qu’on voit l’apparition de tuberculoses multi résistantes » déplore-t-il.

    C’est d’autant plus ballot que :

    Le développement d’un vaccin contre Ebola s’annonce d’autant plus urgent qu’au lendemain de la fin de l’épidémie d’Ebola, annoncée par l’Organisation mondiale de la Santé, un nouveau cas a été confirmé en Sierra Leone le 15 janvier.

  • Daily chart: Ebola in Africa: the end of a tragedy | The Economist

    http://www.economist.com/blogs/graphicdetail/2016/01/daily-chart-12?fsrc=scn%2Ftw%2Fte%2Fbl%2Fed%2Febolainafricatheendofatrage

    AS OF January 14th 2016, the World Health Organisation (WHO) has declared the west African country of Liberia free of Ebola. Along with it, Africa as a whole is now clear of the killer virus. The outbreak that ravaged the region over the course of the last two years was the worst the world has ever seen. The first reported case dates back to December 2013, in Guéckédou, a forested area of Guinea near the border with Liberia and Sierra Leone. Travellers took it across the borders: by late March 2014, Liberia had reported eight suspected cases and Sierra Leone six. By the end of June that same year 759 people had been infected and 467 people had died from the disease. To date, 28,637 cases and 11,315 deaths have been reported worldwide, the vast majority of them in these same three countries.

    #ébola #santé

  • How a project with good aims delivered bitter outcomes in Sierra Leone
    https://theconversation.com/how-a-project-with-good-aims-delivered-bitter-outcomes-in-sierra-le

    This project leased 40,000 hectares of land and relocated the farms of thousands of people to grow sugar cane and export ethanol to Europe. The project is primarily owned and managed by a private corporation, but is funded by a consortium of development banks and bilateral development organisations in Europe. The funding exceeds €250 million.

    My findings indicate that the project has had a number of negative effects on local communities. These include restructuring of local power dynamics, the marginalisation of women and increased economic inequality.

    #canne_à_sucre #agrocarburant #terres #évictions_forcées #Sierra_Leone