country:suède

  • (1) #Perturbateurs_endocriniens : le Parlement européen invalide la définition de la Commission - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/10/04/perturbateurs-endocriniens-le-parlement-europeen-invalide-la-definition-d
    http://md1.libe.com/photo/998013-les-perturbateurs-endocriniens-infographie-big.png?modified_at=1507

    Le 4 juillet, après un an de blocage, la France, qui menait l’opposition au côté notamment du Danemark et de la Suède, avait cédé et accepté cette définition des critères des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques omniprésentes dans les produits du quotidien (pesticides, plastiques, cosmétiques, conditionnements alimentaires…), et suspectées d’être à l’origine de diverses maladies. Plusieurs ONG environnementales avaient alors dénoncé cette définition comme insuffisante pour prévenir les risques de #santé publique que représentent ces produits. Elles dénonçaient notamment un niveau de preuve exigé trop élevé.

  • De drôles de machines moléculaires
    https://lejournal.cnrs.fr/videos/de-droles-de-machines-moleculaires

    Il y a un an, le prix Nobel de chimie était attribué à Jean-Pierre Sauvage pour ses travaux sur les machines moléculaires. Alors que l’Académie royale de Suède s’apprête à dévoiler le nom des lauréats 2017, retour en animation sur l’aventure de ces machines révolutionnaires qui ouvrent de nombreuses perspectives scientifiques.

  • #Viol d’un #enfant : « notre loi protège les agresseurs »
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/23019-Viol-d-un-enfant-notre-loi-protege-agresseurs/amp

    Un enfant ne veut pas d’un acte sexuel. Les gens n’ont pas le courage de se représenter une fillette de 11 ans avec un pénis d’adulte dans la bouche. Ils ne veulent pas imaginer ce qu’est le vagin d’une petite fille, pénétré par celui d’un adulte de 28 ans. Il y a un déficit de la représentation. Pourtant, dit comme ça, c’est assez clair ?

    Toute l’attention est fixée sur le consentement de cette fillette. On ne met pas le projecteur sur l’adulte de 28 ans, père de deux enfants. Lui savait parfaitement ce qu’il faisait. Il s’agit ni plus ni moins de #pédocriminalité.

  • En suède à Gävle, la découverte probable d’une épave de sous-marin [peut-être russe...]

    Une histoire avec des airs de Guerre froide qui va sans doute plaire à l’ami @simplicissimus (entre autre !)

    –---

    Les autorités suédoises viennent de faire, lors d’une inspection de routine dans le bassin portuaire de Gävle (Suède) une série de sondages au sonar, et ont indiqué avoir identifier une forme qui ressemble beaucoup à un « véhicule sous-marin » non-identifié

    Selon le journal suédois Dagens Nyheter les autorités suédoises - sur la fois d’un rapport d’experts (Nils-Ove Jansson et Nils Engström) - pensent que un ou des sous-marins (sans doute russes) ont fait une petite promenade de santé dans les eaux territoriales suédoises. C’est le journal SVT (https://www.svt.se/nyheter/lokalt/gavleborg/om-det-ar-en-ubat-ar-det-valdig-allvarligt) qui a publié le premier les images des sondages, lesquelles semblent montrer un sous-marin Triton NN d’origine russe d’environ 12 mètres de long et 3 mètres de hauteur :


    Source : https://www.nrk.no/urix/svenske-eksperter-tror-de-fant-fremmed-undervannsfartoy-1.13705490

    https://www.svtstatic.se/image-cms/svtse/1506337174/svts/article14437400.svt/alternates/large/ubat3-jpg
    Source : https://www.svt.se/nyheter/lokalt/gavleborg/misstanker-grov-krankning-av-frammande-dykfarkost


    Source : https://oplatsen.wordpress.com/2012/02/11/dykbat-for-specialforbanden

    https://cached-images.bonnier.news/cms30/UploadedImages/2017/9/25/d67dc722-4239-4b49-91b8-824b95a955e7/bigOriginal.jpg?interpolation=lanczos-none&downsize=*:568&ou
    Source : https://corporalfrisk.com/tag/triton-nn


    Source : https://corporalfrisk.com/tag/triton-nn

    Il semble que cet objet ressemble beaucoup au "véhicule sous-marin Triton-NN utilisé par l’armée russe qui les utilisent en particulier depuis une base militaire située à Kaliningrad (sur la côte Est de la Mer baltique, en face de la Suède).

    Ce n’est pas la première fois que l’on soupçonne que des sous-marins se ballade dans les eaux suédoises. Un ancien officier de la marine suédoise, Göran Frisk, qui a participé acivement à la « chasse au sous-marin » dans les années 80, explique qu’il faut prendre très au sérieux ces intrusions.

    En 2014, les autorités suédoises ont reçu trois signalements indépendants sur l’éventuelle présence d’un « véhicule sous-marin dans les eaux suédoises » (https://www.nrk.no/urix/_-kan-vaere-triton-nn-1.11995547).

    Après une semaine de recherche, l’armée a finalement conclue qu’en effet, un petit sous-marin [de nationalité inconnue] avait violé les eaux suédoises, peut-être un « triton NN ».

    Lire aussi en anglais sur le site bien documenté « Corporal Frisk »

    Return to Gävle
    https://corporalfrisk.com/tag/triton-nn

    An SDV goes Gävle
    https://corporalfrisk.com/2017/07/11/an-sdv-goes-gavle

    Guest Post : A Picture in Moscow
    https://corporalfrisk.com/2017/05/21/guest-post-a-picture-in-moscow

    –-------

    En norvégien :

    Försvarsmakten til NRK : – Bildet ble tatt søndag formiddag
    https://www.nrk.no/urix/tok-bilde-av-undervannsaktivitet-1.11995236

    Så 6000 slike tilfeller under den kalde krigen – nå er han bekymret
    https://www.nrk.no/urix/sa-6000-tilfeller-under-den-kalde-krigen-1.11995191

    #suède #russie #sous-marins #espionnage #guerre_froide

  • LE CAPITALISME C’EST LA CRISE ET LA GUERRE
    seul le prolétariat international peut s’y opposer en le détruisant

    (...)
    Pour s’ouvrir la voie à la guerre généralisée “au mieux de ses intérêts”, le capitalisme doit redoubler ses agressions contre le prolétariat, non seulement au plan économique mais aussi au plan politique, afin de pouvoir lui imposer une défaite historique sanglante. Car seul le prolétariat international, en tant que classe exploitée et révolutionnaire à la fois, peut abattre le capitalisme. En ce sens, le bouleversement de l’appareil politique traditionnel de la bourgeoisie française qui est advenu avec l’élection de Macron signifie en premier lieu la mise en place d’un dispositif directement anti-ouvrier des forces politiques bourgeoises. En effet, la mise en avant d’une nouvelle gauche dite “ radicale ” autour de Mélenchon et de la France Insoumise est l’autre fait marquant de ce bouleversement. Loin de se limiter à une opposition sur le seul terrain démocratique bourgeois, à l’instar des oppositions anti-Trump et anti-racistes (et autres “antifa”) aux États-Unis, Mélenchon se positionne directement sur le terrain social, celui-là même de la lutte ouvrière, “contre le coup d’État social” mené par le gouvernement. Ce faisant, il essaie de baliser et cadenasser à l’avance le champs des réactions ouvrières sur le terrain bourgeois, pour la défense de la “République sociale” dit-il ; et ainsi de les saboter “de l’intérieur” au côté des syndicats. Nul doute que le modèle sera repris ailleurs, Die Linke, Podemos, Democratic Socialists for America, etc.
    (...)

    --
    Mélenchon et la gauche radicale se préparent à paralyser les réactions ouvrières face aux attaques du futur gouvernement
    (...)

    Mélenchon et la mystification démocratique radicale “Nuit debout”

    De manière plus générale et à terme, il faut relever – et avertir – que Mélenchon n’appelle pas à constituer un parti, mais un mouvement qui fonctionnerait un peu comme les syndicats dit-il, qui savent comment regrouper des positions différentes en restant unis : l’appel aux adhérents à se prononcer sur le vote Macron ou non permettant d’éviter une pratique de “ parti ” donnant des mots d’ordre ou des consignes. Ainsi il a mis en avant le sujet mystificateur de la démocratie directe, déjà largement défendu au cours de la campagne par les deux candidats trotskistes appelant à “ pouvoir révoquer les élus ”, comme la Commune de Paris disaient-ils. C’est-à-dire qu’outre le terrain de l’abstention, Mélenchon et la France Insoumise occupent d’ores et déjà le terrain de la démocratie “ directe ” et des assemblées générales…, c’est-à-dire le terrain de “ l’auto-organisation ”, afin d’être en capacité le moment venu de vider les assemblées ouvrières et les comités de grève et de lutte de leur contenu politique de classe, à savoir l’organisation de l’extension et de l’unification réelle des luttes ouvrières. Exactement ce à quoi l’idéologie démocratique de Nuit Debout a su si bien participer au printemps 2016.

    Mélenchon : affirmation d’une gauche radicale en Europe

    Avec France Insoumise et la reconfiguration politique en cours à l’issue du 1er tour, la bourgeoisie a trouvé la formule politique correspondant aux pays du centre historique du capitalisme, pour faire face à la nouvelle situation dans laquelle celui-ci précipite le monde. S’il reste encore à voir quel sera précisément le dispositif politique final lors des élections législatives de juin prochain, la formule reste la même pour les principales bourgeoisies européennes, voire au niveau international comme en Amérique du Nord : Mélenchon n’est-il pas souvent présenté comme le Bernie Sanders français ? Les prochaines élections européennes, en particulier allemandes, vérifieront le degré de la validité internationale de cette formule aujourd’hui qui doit évidemment s’adapter et se définir en relation aux caractéristiques nationales de chaque pays.

    D’ores et déjà, les principales gauches européennes dites radicales, Die Linke en Allemagne, Podemos en Espagne, Bloco de Esquerda au Portugal, le Red-Green Alliance du Danemark, le Vansterpartied de Suède, la Sinistra Italia et Altra Europa d’Italie, des démissionnaires de Syriza en Grèce se sont réunies les 11 et 12 mars dernier pour « offrir aux peuples européens une alternative (...) : protéger notre peuple, notre démocratie et la nature contre des zones de libre-échange et un marché intérieur servant uniquement le profit des banques et des multinationales et la richesse des oligarchies. Nous devons nous débarrasser d’une Union européenne qui est une machine de guerre contre le travail et au seul service du capital financier. » (Déclaration adoptée à l’issue du sommet du plan B de Rome les 11-12 mars 2017 ). Inutile de souligner ici le caractère nationaliste et pro-étatique, c’est-à-dire anti-ouvrier et contre-révolutionnaire, de l’alternative présentée ici.

    Aussi brutale et massive sera-t-elle, la répression seule ne pourra contenir les révoltes dans la rue et les entreprises que le capital va provoquer dans tous les pays. Chaque classe dominante a obligation de mettre en place et de développer de “ nouvelles ” forces politiques qui puissent saboter “ de l’intérieur ”, au “ nom du peuple ”, et si nécessaire “ au nom de la classe ouvrière ”, les luttes inévitables et le processus de prise de conscience qui peut les accompagner parmi les prolétaires. Les syndicats n’y suffiront pas. Pour dévoyer et saboter le combat prolétarien, la classe dominante doit aussi être capable “ d’offrir ” des pseudo alternatives politiques bourgeoises de “ gauche radicale ”. Surtout lorsque « la contestation de sa [celle de Macron] politique sociale-libérale (flexibilité du marché du travail, poursuite des efforts de compétitivité, acceptation des contraintes budgétaires européennes…) dans la rue s’annonce probable » (le journal suisse Le Temps). Voilà le rôle auquel se préparent Mélenchon et la France Insoumise.

    La bourgeoisie française se prépare à affronter massivement le prolétariat

    Face à ces enjeux historiques, à savoir celui de confrontations massives entre les classes provoquées par les classes dominantes, la capacité de la bourgeoisie française pour se préparer à celles-ci, et cela y compris pour les mois à venir, est un exemple pour l’ensemble des classes dominantes, particulièrement européennes.
    Voilà pourquoi le fait marquant de ces élections du point de vue du prolétariat est la confirmation et la préparation politique accrue d’une gauche capitaliste radicale autour de Mélenchon. Comme ce fut déjà le cas au cours des mobilisations du printemps 2016 contre la loi travail, la France Insoumise autour de son leader et toutes les forces politiques et syndicales tournant, ou s’articulant autour, Nuit debout, les groupes trostkistes, staliniens, anarchistes, se préparent à saboter les combats ouvriers qui viennent en adoptant un langage des plus radical et en occupant pour les travestir tous les champs du combat de classe. (...)

    Groupe International de la Gauche Communiste,
    Révolution ou Guerre N° 8 (extrait) septembre 2017.
    http://igcl.org/-Revolution-ou-Guerre-

  • Cartographie et images de rues : Mapillary et OpenStreetCam - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/news/cartographie-et-images-de-rues-mapillary-et-openstreetcam

    Vous connaissez probablement déjà OpenStreetMap, la base de données cartographique libre. Mais vous connaissez sans doute aussi des concurrents qui proposent en plus des cartes d’autres services comme les images aériennes, et depuis une dizaine d’années vous avez peut-être pris l’habitude des images prises directement dans les rues : StreetView chez Google, StreetSide chez Microsoft, …

    Des alternatives libres se mettent en place, et c’est ce dont nous allons parler : OpenStreetCam né en 2013, et Mapillary. Les deux initiatives sont ouvertes, tout le monde peut participer facilement via une application sur smartphone.

    Ces solutions permettent une alternative libre pour les utilisateurs, et sont une aide très précieuse pour les contributeurs d’OpenStreetMap.

    • Mapillary : https://www.mapillary.com
      => l’appli OsmAnd (https://seenthis.net/messages/590457) intègre ses données
      OpenStreetCam : http://openstreetcam.org

      Des statuts pas tout à fait équivalents en terme de licence et droits d’utilisation :

      Est-ce vraiment libre ?
      On lit ça et là sur le web des controverses comme quoi l’une des solutions est commerciale et l’autre libre. En réalité, les deux solutions sont supportées par des entités commerciales (Mapillary AB est une entreprise basée en Suède centrée sur le service mapillary.com, et OpenStreetCam est mené par l’entreprise Telenav qui vend des systèmes de navigation pour voitures qui utilisent OpenStreetMap), et les deux solutions sont « en grande partie libre ».
      Les deux services distribuent les images sous licence CC BY-SA, et dans les deux cas les contributeurs donnent au service une licence qui lui permet d’utiliser les images sans restrictions.

      ...et le problème qui semble le plus crucial pour ces 2 initiatives :

      Et la pérennité ?
      L’ouverture est souvent citée comme gage de pérennité. Si l’auteur d’un logiciel libre décide de passer à autre chose, quelqu’un d’autre peut au moins en théorie reprendre le relai.
      Pour OpenStreetCam et Mapillary, la situation est un peu plus compliquée. Le scénario catastrophe où l’un des deux arrête son activité ou se fait racheter par une entreprise qui décide d’arrêter de diffuser les images sous licence libre est tout à fait possible. Pour qu’une autre entité puisse reprendre la suite, il faut que deux conditions soient réunies : que les images soient réutilisables (c’est le cas avec la licence CC BY-SA), et que quelqu’un ait gardé les images avant qu’elles ne disparaissent. C’est le deuxième point qui est problématique : les bases d’images sont colossales (plus de 500 Téraoctets pour Mapillary, un peu moins pour OpenStreetCam, mais fort taux de croissance dans les deux cas) donc maintenir un stockage correctement fiabilisé pour un miroir aurait un coût de l’ordre de la centaine de milliers d’euros par an (en calcul de coin de table …). Ajouté à la limite de téléchargement pour Mapillary, maintenir un miroir n’est clairement pas à la porté du premier venu (même si en comparaison une fondation comme celle de Wikipedia gère un budget autrement plus élevé). Côté OpenStreetCam, certains en ont discuté mais toujours pas de miroir non plus.

      #openstreetcam #mapillary #streetview #image #archivage

  • La Suède refuse l’asile à une réfugiée afghane de 106 ans

    http://www.20minutes.fr/monde/2126915-20170905-suede-refuse-asile-refugiee-afghane-106-ans

    Aujourd’hui menacée d’expulsion, la vieille dame a déposé un premier recours...

    Bibihal Uzbekin pensait que son calvaire était terminé. Cette réfugiée afghane de 106 ans, qui a traversé l’Europe en 2015 sur le dos de son fils et de son petit-fils pour rejoindre la Suède, vient de se voir refuser l’asile par les autorités suédoises, a rapporté l’agence Associated Press.
    La famille de la vieille dame, gravement handicapée et qui peut à peine parler, a décidé de faire appel de cette décision de justice.

    « Un âge avancé n’est pas une condition en soi pour obtenir l’asile »
    « L’Afghanistan n’est pas un pays suffisamment dangereux », a expliqué Sanna Vestin, du Swedish Network of Refugee Support Groups. « En règle générale, un âge avancé n’est pas une condition en soi pour obtenir l’asile », ont par ailleurs expliqué les autorités suédoises.

  • En Suède, le chantier tortueux d’un « urbanisme féministe » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/09/14/en-suede-le-chantier-tortueux-d-un-urbanisme-feministe_1594700

    Deux adolescentes rieuses flânent dans le rayon fruits et légumes du supermarché du centre d’Husby, petite banlieue dans le nord de Stockholm. Pour venir jusqu’ici, elles sont passées par derrière et ont longé une route, où elles peuvent arrêter les voitures. Elles ont évité le centre du quartier. Au cas où. « On a peur de sortir quand il fait noir, et même en plein jour on doit faire attention à ce qu’on porte, pour ne pas attirer les regards », explique l’une d’elles, Elissa, 14 ans.

    A lire aussiLa ville encore trop mâle famée

    Des sondages menés dans le quartier par la municipalité de Stockholm montrent que de nombreuses femmes se sentent en danger dans le centre d’Husby, qu’elles décrivent souvent comme dominé par les hommes. De ce constat est né le premier projet d’« urbanisme féministe » en Suède, qui a commencé à prendre forme cet été. « Il faut des espaces publics pour tous, et il faut vraiment laisser les femmes décider de ce qui est important pour qu’elles aient envie d’en faire partie », explique la commissaire au logement de la ville de Stockholm, Ann-Margarethe Livh. « Les femmes se sentent plus en danger que les hommes, la problématique de la sécurité est donc liée à la problématique du genre », explique Nurcan Gültekin, en charge du projet au sein de l’entreprise municipale de logements Svenska Bostäder. Cet effort d’intégrer davantage les femmes dans l’espace public est aligné sur la politique de l’autoproclamé « premier gouvernement féministe du monde ».

    Mais le projet a également soulevé des questions d’inégalités sociales et de racisme dans un quartier où environ 65 % des habitants sont nés à l’étranger. Husby était par ailleurs l’épicentre des émeutes qui ont secoué Stockholm en 2013 et ont exposé au monde les faiblesses d’un pays souvent considéré comme un paradis social-démocrate. La police suédoise a décrit Husby comme un des quinze quartiers les plus « vulnérables » du pays en raison du trafic de drogue, de cambriolages et de quelques crimes par armes à feu. Depuis, le quartier a été régulièrement, et à tort, qualifié de « no-go zone » par les médias conservateurs internationaux.

    • Arrivée directement d’Afrique du Sud à Husby il y a huit ans, Michelle Tchetty ne se rend dans le centre du quartier qu’en cas d’extrême nécessité. « Je suis un genre de recluse », explique la professeure de maternelle, qui se dit particulièrement intimidée par les groupes de jeunes hommes qui occupent la zone. « Les femmes n’ont pas la même vie sociale que les hommes, ici. » En réponse à ces appréhensions, le projet consiste d’abord à rendre l’endroit plus rassurant. Un accès direct a par exemple été aménagé entre le supermarché et le parking, où les femmes se sentent particulièrement vulnérables. L’initiative prévoit également d’améliorer l’éclairage des rues entre le métro et les habitations.

      Au-delà de la sécurité, le centre du quartier doit aussi devenir plus hospitalier pour les femmes. Une auto-école va s’installer, pour que les femmes aient plus facilement accès à des leçons de conduite. Un salon de beauté va ouvrir ses portes, pour attirer davantage d’entre elles dans le centre. Un nouveau restaurant, Anatolia, a employé deux femmes cet été et cherche à en embaucher d’autres pour le reste de l’année. Nurcan Gültekin envisage aussi de construire à Husby une aire de jeux pour les enfants.

      « Plutôt que de dire que les hommes dominent l’espace public et que les femmes ont trop peur de s’y rendre, il faudrait peut-être retourner le problème et se demander comment rendre les espaces publics à nouveau nécessaires pour les femmes », explique l’architecte à l’Institut royal de technologie à Stockholm Elin Strand Ruin. Selon elle, l’urbanisme féministe peut notamment passer par la création d’espaces à double emploi, pour attirer les familles : un restaurant-aire de jeux ou un café-laverie, par exemple. « Il n’y a pas de réelle définition, et cela requiert un grand niveau de citoyenneté », explique-t-elle.

      L’idée d’inclure l’opinion des femmes dans les projets d’aménagement urbain, à Husby et dans les banlieues du même district au nord de Stockholm, a germé avant la naissance du projet d’urbanisme féministe. Le centre d’Husby, deux petites places bétonnées encadrées par des barres d’immeubles, a été construit dans les années 70 dans le cadre du « programme million », qui a permis la construction d’un million de nouveaux logements pour la classe ouvrière en dix ans. Dès 2009, la ville de Stockholm commence à entreprendre un programme de rénovation de ces habitations, à Husby et dans plusieurs banlieues alentours. De nombreuses réunions de quartier sont organisées afin d’informer les habitants. « Au début, il n’y avait que des hommes », se souvient Nurcan Gutelkin. Pour attirer plus de femmes, Svenska Bostader décide d’envoyer des lettres d’invitations deux semaines avant les réunions, qui ont désormais aussi lieu plus près des habitations. La technique fonctionne : de plus en plus de femmes sont présentes, et font part de leurs inquiétudes. En même temps, à Husby, Svenska Bostader et d’autres associations recueillent l’opinion des femmes sur l’espace public et la sécurité. Plus de 15000 femmes participent. Elles sont invitées à coller des pastilles de couleur sur une carte : jaune, où elles habitent, verte, où elles se sentent en sécurité, et rouge, où elles se sentent en danger. Le centre d’Husby n’est plus qu’un océan de pastilles rouges.

      Il faudra un certain temps pour que ce constat se mue en solutions concrètes. « Svenska Bostader travaille pour intégrer les femmes depuis 2009, mais cela devient une décision politique dédiée au centre d’Husby à partir de 2015 », explique Nurcan Gutelkin. La commissaire au logement fraichement nommée Ann-Margarethe Livh et cinq autres femmes se réunissent en février 2015 dans la petite bibliothèque municipale d’Husby. Parmi elles, des habitantes du quartier, la précédente directrice du projet au sein de Svenska Bostader Helen Larsson, et la présidente de l’époque de l’organisation pour femmes de banlieues Meufs de la rue, Banar Sabet. « Je voulais vraiment créer une méthode positive, la méthode Husby pour la démocratisation de la prise de décision », se souvient Banar Sabet.

      Aujourd’hui, Banar Sabet est déçue. Selon elle, le projet est vite passé des mains des habitantes à celles d’experts venus de la ville, dont les opinions ont été davantage valorisées. Elle remet notamment en cause l’implication de l’architecte de l’Institut royal de technologie Elin Strand Ruin, invitée à animer six ateliers dans le quartier. « D’un point de vue égalitaire, ce projet est une catastrophe », déplore Banar Sabet. La théorie universitaire aurait selon elle dû être mise à niveau égal avec la pratique des habitants, et cela n’a pas été le cas. Elin Strand Ruin a conscience de ces critiques : « Je suis blanche, chrétienne, et de classe moyenne. Je peux motiver mes raisons de participer, mais il faut bien sûr avoir conscience des inégalités de pouvoir. »

    • Ni Elin Strand Ruin, ni Banar Sabet ne sont plus impliquées dans le projet, mis concrètement en oeuvre depuis avril, et qui a peu à peu été happé dans un tourbillon médiatique et politique. L’attention s’est déplacé rapidement de l’égalité des genres dans l’espace public à une polémique sur l’islam et la place des femmes. Une activiste féministe et résidente d’Husby, Zeliha Dagli, publie un éditorial en juin 2015 dans le journal Aftonbladet qui pointe l’extrémisme religieux à Husby. « Je ne peux rien faire quand mes droits sont restreints et contrôlés dans ma zone résidentielle. Toutes les « ombres barbues » me font peur », écrit-elle dans cet article en forme d’appel au secours.
      Les Meufs de la rue publient une réponse, arguant que l’expérience de Zeliha Dagli ne représente pas toute la vérité, et que l’oppression des femmes n’est pas limitée aux confins du quartier. « Que certains hommes veuillent forcer les femmes à porter le voile et d’autres à l’enlever est le symbole d’une société où les femmes n’ont pas toutes leurs libertés » , écrivent-elles.

      Ce glissement du débat de féminisme à islam n’est que trop commun, selon Victoria Kawesa, la nouvelle leader du parti Initiative féministe. « La société dominante explique tout ce qu’il se passe dans ces quartiers par l’envahissement des islamistes, estime-t-elle. Sauver des femmes à la peau noire et foncée d’hommes à la peau noire et foncée devient un projet féministe, et c’est partout pareil. »
      Quartier oublié

      Arrivée d’Ouganda à neuf ans, Victoria Kawesa a grandi dans la banlieue nord de Stockholm. Elle concentre son action politique sur l’intersection entre féminisme et racisme. « On ne peut pas avoir de féminisme en banlieue si on a toujours du racisme, les deux vont de pair », explique-t-elle. Comme elle, Girmay Fisehatsion, propriétaire d’un magasin d’informatique à Husby depuis 2007, pense que le problème est systémique. Ce réfugié érythréen dit se faire cambrioler deux fois par mois en moyenne. Il connaît souvent les auteurs de ces crimes depuis qu’ils sont enfants, soupire-t-il, en soulignant le manque de débouchés dans le quartier. À Husby, le chômage est de 8,9% en moyenne, contre 1,7% dans le centre de Stockholm et 3,7% en moyenne pour l’ensemble de la ville, dont la périphérie.

      « Nous soutenons le mouvement féministe, mais ça ne suffit pas, assène Salam Kurda, président de l’association des commerces d’Husby, qui attend des résultats concrets. Tous ces problèmes viennent du fait que la société a trop longtemps oublié l’existence de ce quartier. » Un sentiment partagé par Nurcan Gutelkin. « Le problème est structurel, soutient-elle. En tant qu’entreprise de logement, on fait ce qu’on peut. » Au-delà du projet d’urbanisme féministe, la ville de Stockholm a prévu de construire deux tours de 600 habitations à Husby, sur d’anciens parkings prisés pour le trafic de drogues. Ce doit être le plus gros investissement dans le quartier depuis sa création, il y a plus de quarante ans. Elissa et son amie sont optimistes. « Je m’amuse bien ici, je ne veux pas déménager, dit Elissa. J’espère qu’Husby peut faire figure d’exemple, pour montrer que les choses peuvent changer. »

  • Environnement : l’accès universel à l’eau potable, « on y arrivera »
    http://www.rfi.fr/science/20170828-environnement-acces-universel-eau-potable-planete-agriculture-developpe

    <b>Malgré de nombreuses avancées ces dernières années, l’accès à une eau potable reste difficile pour près de 900 millions de personnes dans le monde. C’est, entre autres, le sujet de la semaine mondiale de l’eau qui se tient du 27 août au 1er septembre 2017 à Stockholm, en Suède. C’est aussi et</b> …

  • Roses d’Afrique, roses du monde — Géoconfluences

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/afrique-dynamiques-regionales/articles-scientifiques/roses-afrique-mondialisation

    Impeccables, orthogonales, alignées, ces serres plastifiées devant lesquelles broutent tranquillement des zèbres dans la lumière matinale du Rift africain contredisent l’image habituelle de l’agriculture africaine. Cet insolite oblige à s’interroger sur l’activité qui y règne, les raisons de ces investissements coûteux à cet endroit – en l’occurrence les rives du lac Naïvasha, au Kenya, à 1800 m. d’altitude, sur l’équateur exactement – et les enjeux géographiques, c’est-à-dire sociaux-spatiaux, de cette agriculture.

    #fleurs #roses #géographie_des_roses
    En écho, à 7 000 km de Nairobi, en Suède (ce qui explique que le prix soit indiqué en couronnes, qui équivaut à 20 €), ces bottes présentées chez un fleuriste (et dont l’origine est indiquée, chose rare), par –18°C en plein février rappellent que la production horticole kenyane est une production de contre-saison, destinée principalement aux marchés européens, ce qui insère les bassins de production africains dans une circulation mondiale.

  • Le livre historique que devraient lire les journalistes français avant d’écrire sur les pays Baltes :

    1940-1991 : La Lettonie sous la domination de l’Union Soviétique et de l’Allemagne National-Socialiste

    Livre en français édité par le Musée de l’occupation de la Lettonie


    L’histoire du peuple letton et de son pays au vingtième siècle.

    « La Lettonie émergea de la ruine des empires après la Première Guerre mondiale puis connut une période d’indépendance, brève mais florissante, avant de devenir la victime de l’appétit de puissance de deux empires totalitaires.

    Voici l’histoire de la trahison de l’Union soviétique communiste et de l’Allemagne nazie, l’histoire de trois occupations successives par ces deux puissances qui, en un demi-siècle, amenèrent le peuple letton à l’extrême limite de l’extinction physique et morale.

    Voici l’histoire de l’oppression, de la terreur et des violences infligées pour l’insoumission, la résistance et les actes de bravoure, mais aussi pour la faiblesse, la peur, la lâcheté, la trahison.

    Mais surtout, voici l’histoire de la ténacité et de la force morale qui permirent au peuple de survivre, de restaurer l’indépendance de son pays et de le ramener au sein des États indépendants de l’Europe et du monde ... »

    UN RAYON DE LUMIÈRE ENTRE DEUX OMBRES

    "En couverture, les débris du violon confectionné par Voldemars Sprogis (né en 1921) à l’aide de fines planches et d’os de bouillon, alors qu’il était interné à la prison des invalides de Vorkouta en 1952 ou en 1953."

    "Latvija zem Padomju Savienības un nacionālsociālistikās Vācijas varas"
    Auteur : Valters Nollendorfs, Traduit du letton par Velta Skujina,

    Cette Histoire du peuple letton et de son pays au vingtième siècle, est accompagnée de nombreuses illustrations, documents, cartes, photographies, et témoignages. Le texte letton est traduit en français par Velta Skujina, qui demeure aujourd’hui dans un village du sud de la France.

    Mes pieds ont oublié la Liberté,
    Combien d’années pour effacer
    Les stigmates de la honte sur mon front
    Et de mon âme ?
    Combien d’années pour que le vent des fleurs
    Et la lumière des Trois étoiles
    Dispersent les exhalaisons des peurs ?
    Ma Lettonie, comment t’approcher, te dire quels mots
    Toi qui est enchaînée de nouveau ?
    Le cœur ne se doute pas et tombe dans les chardons
    Se brûle dans les champs d’orties qui entourent
    la maison natale
    Le cœur ne se doute pas et parle
    A haute voix avec la liberté.

    Anda Lice

    ... / ...

    Plus de précisions : [Lettonie - Francija] https://www.lettonie-francija.fr/Livre-Lettonie-sous-domination-Union-Sovietique-Allemagne-National

    #Histoire, #Lettonie, #Latvija, #URSS, #Allemagne_National-Socialiste, #kgb, #oppression, #terreur, #violences, #insoumission, #résistance, #indépendance, #LV100

    • Jusqu’au XVIe siècle, la Lettonie était Prussienne.
      Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et de la Suède
      Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l’Empire russe par le traité de Nystad
      Malheureusement (pour les Lettons), les bolcheviks, par le traité de Brest-Litovsk, ont du laisser ce pays à l’Empire allemand.
      Combien de soldats Lettons morts dans les rangs de l’armée Allemande sur le front Français ?
      Mais la défaite allemande du 11 novembre 1918 lui permet de déclarer pour la première fois son indépendance, reconnue internationalement en 1919.
      Quelques années d’indépendance, et puis la Russie est revenue, elle savait que les Allemands allaient attaquer Léningrad.
      En 1941, la Lettonie est occupée par la Wehrmacht . . . .

      Que de massacres en effet !

      Question : « Les Etats Européens indépendants, qui sont ils ? »
      L’Angleterre ?

  • Rohingyas, Ouïghours... : la carte des musulmans persécutés dans le monde
    https://www.franceculture.fr/religion-et-spiritualite/rohingyas-ouighours-la-carte-des-musulmans-persecutes-dans-le-monde

    Cette semaine en Indonésie, en Malaisie, au Pakistan, ou en Tchétchénie, des manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre le traitement infligé aux Rohingyas. Avec le massacre de la minorité musulmane en Birmanie, ressurgit le spectre d’une oppression des populations musulmanes présente également dans d’autres pays, et depuis longtemps. En voici la cartographie actuelle, qui se fonde sur les conclusions du rapport 2017 de la Commission américaine sur la liberté religieuse (United States Commission International Religious Freedom), « un panorama extrêmement complet des dynamiques religieuses dans le monde qui, cependant, représente une vision dictée par les enjeux stratégiques de la diplomatie américaine », concernant la Russie ou Israël, selon Nicolas Kazarian, en charge de l’Observatoire géopolitique du religieux à l’IRIS, ainsi que sur l’expertise de Bernard Godard, ancien chargé de mission au Bureau Central des Cultes du Ministère de l’Intérieur, fin connaisseur de l’islam.

    #islam #monde_musulman #persécutions #birmanie #centrafrique #chine

  • Un #fugu à la criée des Sables d’Olonne (lu dans Le Marin de ce jour, pas de lien sur la toile)

    Ce fugu de 1,2 kg pêché par le Mitch, de l’armement Acav, a été vendu à la criée des Sables-d’Olonne, le 7 août, à un mareyeur de Saint-Gilles. Une première ! Ce poisson est très prisé au Japon, où seuls certains chefs peuvent le cuisiner, car il contient des toxines, à retirer.

  • Assurance chômage : l’Unedic s’interroge sur la future réforme Macron
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/08/08/97002-20170808FILWWW00116-assurance-chomage-l-unedic-s-interroge-sur-la-fut

    L’Unedic s’interroge, dans une série de documents consultés mardi par l’AFP, sur les contours et les potentiels effets pervers de la future réforme de l’assurance chômage, qu’Emmanuel Macron veut étendre aux indépendants et aux démissionnaires.

    L’extension aux indépendants se heurte, juridiquement, à « l’absence de définition unique de la notion d’indépendant » et de ses revenus, selon l’un des documents, remis aux partenaires sociaux le 12 juillet. Le gestionnaire de l’assurance chômage s’interroge notamment sur le sort réservé aux « indépendants économiquement dépendants » des plateformes collaboratives, aux « loueurs de locaux d’habitation meublés », au « conjoint collaborateur du chef d’entreprise » ou encore aux « micro-entrepreneurs déclarant un chiffre d’affaires nul ». Selon le champ choisi par le gouvernement, plusieurs millions de non-salariés pourraient être couverts : 3,33 millions de personnes cotisent aujourd’hui au régime social des indépendants (RSI) et à la sécurité sociale des agriculteurs (MSA).

    En Europe, des régimes obligatoires pour les non-salariés existent déjà en Finlande, au Luxembourg, au Portugal et en Suède. Concernant les démissionnaires, auxquels Emmanuel Macron veut accorder un droit à indemnisation une fois tous les cinq ans, l’Unedic s’inquiète de potentiels effets pervers pouvant faire « courir un risque financier à l’assurance chômage », dans un deuxième document, révélé par Les Echos. L’indemnisation pourrait par exemple entraîner une « augmentation » de la « durée entre la démission et la reprise d’un nouvel emploi » ou du « nombre de démissions », notamment « à l’approche du départ en retraite ».
    Aujourd’hui, les démissionnaires peuvent déjà bénéficier d’une indemnisation lorsque le motif de la démission est « légitime » (déménagement pour suivre son conjoint, non-paiement de salaires...) ou si Pôle emploi estime, au bout de quatre mois au chômage, que le demandeur d’emploi a accompli des efforts de reclassement. Selon l’Unedic, environ un million de démissions ont été enregistrées en 2016, parmi lesquelles 210.000 ont donné lieu à une inscription à Pôle emploi. Entre 45.000 et 55.000 démissionnaires ont obtenu une indemnisation.
    Dernier point : la réforme de la gouvernance et du financement du régime. L’assurance chômage, aujourd’hui gérée par les partenaires sociaux, basculerait dans une gestion tripartite avec un pilotage de l’Etat. Les cotisations patronales d’assurance chômage subsisteraient mais les cotisations salariales (2,4% du salaire brut) seraient remplacées par une hausse de 1,7 point de la CSG, dont la base est plus large. Cette hausse n’affecterait pas les chômeurs et les retraités modestes.
    Selon un troisième document de l’Unedic, l’Etat tirerait, selon le champ de la hausse de CSG, entre 20 et 22 milliards d’euros de recettes supplémentaires. La suppression des cotisations salariales coûterait, elle, 12,8 milliards. La hausse de CSG doit aussi compenser une suppression de cotisations maladie. Mais selon l’Unedic le basculement de la cotisation vers la CSG soulève une question de constitutionnalité. La Constitution permet-elle d’affecter des recettes de CSG à un régime qui ne couvrira pas toutes les personnes qui s’en acquittent ? « La doctrine du Conseil constitutionnel ne semble pas totalement établie sur ce point », estime l’Unedic, qui s’interroge aussi sur la latitude donnée aux partenaires sociaux dans la nouvelle gouvernance. Une concertation entre gouvernement et partenaires sociaux doit s’engager à l’automne en amont de la réforme.

  • Torrent 411 renaît de ses cendres !
    https://www.dsfc.net/internet/torrent-411-renait-de-ses-cendres

    Suite à l’arrestation de deux de ses administrateurs ukrainiens en Suède, le site Torrent 411 avait disparu des écrans radars le dimanche 25 juin. Depuis quelques jours, une nouvelle copie du site T411 a fait son apparition. Les efforts de la justice française et des gendarmes de Rennes, aussi louables soient-ils, sont aujourd’hui parfaitement vains

  • Les puissances de l’espace
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-puissances-de-lespace

    Alors que de nouveaux pays, comme la Chine, l’Inde ou la Suède, investissent dans l’espace et ses technologies, où en sommes-nous des rapports entre les puissances mondiales ? La géographe Isabelle Sourbès-Verger fait le point sur la géopolitique spatiale actuelle dans cet entretien publié dans le deuxième numéro de la revue Carnets de science.

    • Entre les activités civiles et militaires, [les USA] dépense chaque année plus de 40 milliards de dollars. L’Europe y consacre 7 milliards et la Russie 5 milliards. D’accord, on fabrique pour moins cher en Russie, mais tout de même… Plus de la moitié du budget spatial nord-américain est militaire : grâce au spatial, l’armée dispose de constellations de satellites sans équivalent qui lui assurent sa supériorité à l’échelle mondiale. Et dans le domaine civil, les retombées d’un système comme le GPS montrent bien le degré de dépendance technologique des autres pays depuis les années 1980. Voilà moins de dix ans que les Russes ont réussi à reconstituer leur propre système Glonass, et c’est bien pour afficher leur indépendance que les Européens ont voulu créer Galileo, tandis que les Chinois développent Beidou. Les Indiens envisagent un système régional et les Japonais cherchent à se doter d’un moyen de ne pas totalement dépendre des États-Unis… Sur le plan militaire, la deuxième puissance spatiale, c’est la Russie. Mais la comparer aux États-Unis, c’est un peu comme comparer une 2 CV et une Rolls Royce !

      (…)

      Pour les États-Unis, l’espace est un lieu de dépassement technologique, qui permet d’autres innovations garantissant une avance significative. Le X-37B et le vaisseau Orion, qui constituent de vraies ruptures technologiques, sont dans cette logique. Exactement l’inverse de la mentalité russe, qui préfère améliorer ce qu’elle maîtrise.

    • J’ai lu un article sur le sujet récemment, et c’est une question que je me posais justement à propos de l’info sur la conquête/exploitation économique/minière de l’espace
      https://seenthis.net/messages/619223

      S’il y a exploitation économique, il y aura forcément un volet stratégique/militaire.

      En tout cas, dans #StarCraft, tu n’envoies pas un mineur sans une escouade de Space Marines...

  • Les déchets, des biens qui s’échangent (presque) comme les autres RTBF - AFP - 29 Juillet 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-dechets-des-biens-qui-s-echangent-presque-comme-les-autres?id=967142

    De la poubelle d’un ménage européen ou américain à une usine à l’autre bout de la planète : des millions de tonnes de déchets sont exportées dans le monde chaque année, dans un marché mondialisé aux règles strictes mais parfois détournées.

    En 2015, les exportations de déchets de matières premières ont atteint environ 180 millions de tonnes, selon des chiffres des Nations Unies, compilés par l’ISRI, l’association des industriels américains de recyclage.

    Déchets réutilisables 


    Cela ne représente qu’une petite partie de la production mondiale de déchets, qui dépasse le milliard de tonnes pour les seuls déchets ménagers, mais ces exportations ont représenté une valeur 86 milliards de dollars.

    Le commerce international des déchets concerne surtout les déchets valorisables, c’est-à-dire réutilisables comme matière première.
    Les ferrailles constituent ainsi l’essentiel des exportations (87 millions de tonnes en 2015), devant le papier (57,5 millions de tonnes), les métaux non ferreux (16,3 millions de tonnes) et les plastiques (11,8 millions de tonnes).

    Ces déchets sont exportés, soit à leur état brut, soit après une première phase de tri et de traitement dans leur pays d’origine permettant notamment d’isoler les différents matériaux (papiers, plastiques, métaux, etc.) ?

    Les Etats-Unis, premier exportateur de déchets
    Comme de nombreux autres produits, les volumes de déchets exportés ont considérablement augmenté ces dernières années. Ils ont plus que doublé entre le début des années 2000 et aujourd’hui.

    Les Etats-Unis sont le premier exportateur de déchets, avec 42,8 millions de tonnes qui ont quitté le pays en 2015, pour une valeur totale de 23,7 milliards de dollars, selon l’ISRI.

    La Chine, dont l’industrie est extrêmement gourmande en matière première, recyclées ou non, est le premier pays importateur de déchets. Le gouvernement chinois évaluait les importations chinoises à 49,6 millions de tonnes en 2015.

    Les échanges transfrontaliers sont motivés par les besoins en matières premières de certains pays et, en amont, par le manque de capacités de traitement ou de débouchés pour les matières recyclées dans les pays d’origine.

    Il est aussi influencé par les coûts d’élimination des déchets, qui peuvent être très différents d’un pays à l’autre, en fonction de la fiscalité et des normes en place.

    En Europe, l’Allemagne s’est spécialisée dans le traitement des déchets toxiques qui affluent donc de nombreux autres pays.
    La Suède importe par exemple d’importantes quantités de déchets venus de ses voisins européens, notamment du Royaume-Uni, dont l’incinération permet d’alimenter en énergie les réseaux de chaleur du pays.

    Commerce illégal
    L’Europe exporte beaucoup de films plastiques ou de papiers et cartons, notamment en Asie, où ils sont utilisés pour fabriquer des emballages.

    Les associations environnementales sont très critiques vis-à-vis de ces échanges, estimant que l’économie circulaire doit se développer sur une base locale et nationale, mettant notamment en avant la pollution liée au transport des déchets mais aussi au traitement lui-même.

    Le commerce mondial des déchets est très réglementé, notamment depuis les années 90 avec l’entrée en vigueur de la Convention de Bâle qui vise à mieux contrôler les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux pour tenter de limiter les exportations vers des pays en développement où la réglementation environnementale est moins contraignante.
    Les Etats-Unis sont un des rares pays à ne pas l’avoir ratifiée.

    Les pays de l’Union européenne n’ont eux pas le droit d’exporter des déchets dangereux dans un pays non membre de l’OCDE. Les exportations en vue d’une mise en décharge dans un pays hors de l’UE sont également interdites.

    Toutefois, le commerce illégal de déchets reste un phénomène important. Plusieurs études estiment qu’il pourrait représenter au moins 20% du commerce mondial des déchets. Cela concerne notamment les déchets électroniques, comme le montrait en 2014 le documentaire « La tragédie électronique » , ou encore les véhicules usagés.

    #exportations de #déchets #Chine #Allemagne #Suède #Royaume-Uni #europe #Convention_de_Bâle

  • Préparer l’agrégation interne en histoire et géographie : GÉOGRAPHIE DES MERS ET DES OCÉANS

    Les notes de synthèse de l’Isemar (Institut supérieur d’économie maritime) constituent une importante ressource pour travailler sur la question de la « Géographie des mers et des océans ». Principalement centrées sur les enjeux économiques et géopolitiques, ces ressources présentent l’avantage de présenter des synthèses efficaces sur les points abordés, et certaines sont rédigées par les géographes de l’Isemar, ce qui permet de lire des notes de synthèse où la dimension spatiale est mise en avant (bien que l’approche reste principalement économique). Une note étant publiée tous les mois, elles permettent aussi une très importante actualisation des données chiffrées. Enfin, certaines sont accompagnées de cartes de synthèse (dont l’une a même été posée dans un sujet de Capes, c’est dire si le jury connaît cette source et s’attend à ce qu’il en soit de même pour les candidats). Parmi les notes les plus récentes, on peut privilégier quelques lectures qui mettent en avant des enjeux géographiques.

    À PROPOS DES TRANSPORTS ET ROUTES MARITIMES :
    « 20 ans de mutation des routes maritimes » (Paul Tourret, note n°190, mai 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/05/ISEMAR-note-de-synthese-190-20-ans-de-mutations-des-routes-maritimes.pdf
    et la carte qui l’accompagne : « Les routes maritimes »
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/05/Routes-maritimes-isemar-190.pdf

    « 20 ans de transport maritime. Analyse des grandes mutations » (Paul Tourret, note n°187, février 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/02/note-de-synthèse-isemar-187.pdf

    « CMA CGM, fleuron français de la conteneurisation » (Paul Tourret, note n°173, mai 2015)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2015/05/note-de-synthese-isemar-173.pdf
    À ce propos, on notera la thèse de géographie d’Antoine Frémont en 1995, et la parution plus récente du même auteur d’un ouvrage issu de sa thèse d’HDR : Le monde en boîtes. Conteneurisation et mondialisation (Accueil, collection Synthèse INRETS, n°53, 2007, 145 p.)

    « Roro et ferry : bouleversements et recompositions » (Anne Gallais Bouchet et Paul Tourret, note n°148, octobre 2012)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-148.pdf

    À PROPOS DES PORTS
    « Maurice, La Réunion. Quelles rivalités portuaires ? » (Marie-Annick Lammy, note n°186, janvier 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/01/note-de-synthèse-isemar-186.pdf
    À compléter par l’article publié dans Géoconfluences de la même auteur : « Port-Louis et Port Réunion, ports majeurs du sud-ouest de l’océan Indien » (octobre 20006) http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/transv/Mobil/MobilScient5.htm
    notamment pour réaliser des croquis :

    « Le Havre et Rouen. Décryptage d’une dynamique portuaire » (Paul Tourret, note n°185, décembre 2016)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/12/note-de-synthèse-isemar-185.pdf

    À compléter avec des articles sur Le Havre :
    – un entretien avec Pierre Thorez pour la revue Urbanités : http://www.revue-urbanites.fr/entretien-le-havre-et-les-modeles-portuaires-trajectoire-du-premier-


    – le dossier des étudiants de l’ENS : http://www.geographie.ens.fr/Le-port-du-Havre-une-interface.html

    – un article de Bruno Lecoquierre, Laurent Lévêque et Benjamin Steck pour la revue Belgeo : https://belgeo.revues.org/6705

    – le dossier Edugéo consacré au Havre : https://www.edugeo.fr/uploads/teaching-book/file/0192df66e05a10fe8e646f51a7905db8.pdf

    « Les ports de l’Inde, reflets de l’émergence » (Salima Nekrouf, note n°152, février 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-152.pdf
    et la carte permettant de localiser les données de l’article : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/carte-isemar-69-1.pdf
    À propos des ports indiens, on pourra prolonger la réflexion avec deux articles de la même auteur :
    – « La gouvernance bi-scalaire des ports en Inde face aux défis de la mondialisation » (Géotransports, n°4, 2014) : http://www.cnfg.fr/Transport/images/stories/Revue/n04/pp55-70-Gouvernance-des-ports.pdf
    – « Le port de Calcutta : son rôle dans le développement de la ville et son rayonnement régional » (Géotransports, n°3, 2014) : http://www.cnfg.fr/Transport/images/stories/Revue/n03/pp_115_132_Port_de_Calctta_S.Nekrouf.pdf

    À PROPOS DES RESSOURCES MARINES
    « Les ports français à l’heure des énergies marines renouvelables » (Caroline Watripont et Paul Tourret, note n°188, mars 2017)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2017/03/EMR-France-portuaire-note-188.pdf

    « Les exploitations des espaces maritimes » (Paul Tourret et Anne Gallais Bouchet, note n°168, octobre 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/10/note-de-synthèse-isemar-168.pdf

    POUR PRÉPARER DES ÉTUDES DE CAS
    « Enjeux maritimes et portuaires du Canada » (Paul Tourret, note n°184, novembre 2016)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthèse-isemar-184.pdf

    « Les ports de la mer Adriatique. Entre ambitions et contraintes » (Anne Gallais Bouchet, n°167, septembre 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/09/note-de-synthèse-isemar-167.pdf
    et la carte qui accompagne cette note : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/carte-isemar-75.pdf

    « Arctique / Antarctique. Les enjeux des usages polaires » (Anne Gallais Bouchet, note n°164, avril 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2014/04/note-de-synthèse-isemar-164.pdf

    « La Méditerranée sous le regard de la conteneurisation » (Nora Mareï, note n°163, mars 2014)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-163.pdf

    « Le transport maritime chinois, puissance et limites ? » (Paul Tourret, n°160, décembre 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-160.pdf

    « Le secteur maritime en Suède et au Danemark » (Paul Tourret, note n°157, septembre 2013)
    http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2013/09/note-de-synthèse-isemar-157.pdf
    et la carte pour se situer dans la lecture de la note : http://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2013/09/Carte-Ports-Suede-Danemark-ISEMAR-Note157.pdf

    #Géographie #AgregInterneHG #Agreg_Interne_HG #Agrégation_Interne_Histoire_Géographie #Agrégation_Interne #Agreg_Interne #Géographie_des_Mers_et_des_Océans #Mers_et_Océans #Géographie_des_Mers_et_Océans #Transport #Transport_Maritime #Géographie_Maritime #Géographie_des_Transports #Ressources #Ressources_Maritimes #Énergies #Énergies_Marines #Énergies_Marines_Renouvelables #Ports #Villes_Portuaires

  • “The List” | Quand la réalité dépasse la fiction…

    Certaines personnes participent à des jeux télévisés dans lesquels elles mettent leur vie en danger, essayant de vivre des aventures, des parcours du combattant qui… pimenteront leur vie ? Les rendront plus nobles ? Plus viriles ? Plus célèbres ? D’autres n’ont pas le choix. Elles traversent des épreuves qu’aucun scénariste n’oserait mettre en avant comme réalité, de peur que son film ne paraisse pas crédible. Salim, lui, a vécu l’improbable pour sauver sa vie et celle de sa famille. Une histoire comme beaucoup d’autres que nos systèmes administratifs ne peuvent entendre puisque les numéros de dossiers déshumanisés n’ont pas d’histoire. Des histoires pourtant importantes à rappeler, encore et encore. Car elles nous rappellent que dans tout système, il existe toujours des alternatives, des voies de contournement.

    Quand je rencontre Salim au Service d’Aide Juridique aux Exilés-s (SAJE) à Vallorbe, en hiver 2008, il a déjà à son actif trois passages dans des centres de rétention -en Turquie, en Grèce et en France- et plusieurs passage à tabac très violents de la part de policiers. Il est épuisé par son trajet d’Irak à l’Europe : la Turquie qui voulait le repousser à sa frontière, la Grèce à l’Irak, la Suède à la Grèce et la Suisse à la Suède. Salim a laissé sa femme et ses deux filles cachées en Irak le temps qu’il trouve une solution en Europe. L’Irak, il l’a fui pour avoir « collaboré » avec les forces étasuniennes – celles-ci l’avaient engagé comme interprète.

    https://asile.ch/2014/02/13/quand-la-realite-depasse-la-fiction
    Article qui date de 2013, mais qui explique bien ce qui se cache derrière le mot #migrerrance...
    #asile #migrations #réfugiés #Irak #réfugié_irakien #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire

  • Revoir depuis Riga l’Eurovision des Choeurs du Samedi 22 juillet 2017

    [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija] https://www.lettonie-francija.fr/direct-live-depuis-riga-eurovision-des-choeurs-1367?lang=fr

    Lettonie : Le pays qui a du Cœur à chanter : Revoir depuis Riga l’Eurovision des Chœurs du Samedi 22 juillet 2017

    Le Chœur gagnant l’Eurovision des voix est la Chorale féminine « Carmen Manet » de Slovénie & son chef Primož Kerštanj.

    Carmen Manet est une chorale de chambre féminine fondée en 2011 et composée des meilleures chanteuses des générations passées et présentes du Chœur de filles Gimnazija Kranj. Carmen Manet est conduite par Primož Kerštanj depuis le début.

    Les membres de Carmen Manet ont obtenu des résultats exceptionnels lors de plusieurs compétitions chorales. Les anciennes élèves sélectionnées de Gimnazija Kranj, dont beaucoup ont été formées comme solistes dans des écoles de musique, se sont réunies pour la célébration du 200e anniversaire de leur alma mater. Leur première performance a été si réussie que ces jeunes femmes ont décidé de continuer à chanter ensemble après et Carmen Manet est née.

    https://www.youtube.com/watch?v=yAQJrtpK-0s

    Le nom, Carmen Manet - « la chanson reste » en latin, signifie que les chanteurs restent ensemble même après leur lycée.

    Malgré son jeune âge, la chorale a déjà obtenu d’excellents résultats lors de plusieurs compétitions internationales, y compris l’In Canto sul Garda (Italie 2011), la 50e Concours Chorale Internationale de Montreux (Suisse 2014) ainsi que le Concours Choral International du Prix Xinghai en Chine en 2012 .

    Chorale féminine « Carmen Manet » de Slovénie

    En septembre 2013, la chorale a publié son premier CD. La chanson du vent du Nord est une collection de compositions pour les chœurs féminins, rédigée par des compositeurs originaires d’Europe du Nord - la région située au-dessus de la ligne latitudinale à 50 degrés - spécifiquement de la Grande-Bretagne, de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de l’Estonie.

    Les chansons sont basées sur les œuvres littéraires et les traditions folkloriques. À la fin de 2014, un autre concert à thème suivait, Voice Dance, avec des œuvres de genres populaires. Le chœur participe également régulièrement aux compétitions nationales, le dernier en avril 2016, leur a amené une plaque d’or de la ville de Maribor.

    Vous pouvez trouver les vidéos de « Carmen Manet » sur YouTube, les suivre sur Facebook ou les écouter sur soundcloud.

    À propos du chef de choeur Primož Kerštanj

    Primož Kerštanj est né à Jesenice, en Slovénie, où il a commencé son éducation musicale à l’école de musique élémentaire de Jesenice. Il est diplômé du Conservatoire de musique de Ljubljana puis a étudié à l’Académie de musique de l’Université de Ljubljana. Il participe régulièrement aux ateliers de jeunes conducteurs EUROPA CANTAT (dirigé par Heltay, Erdei, Dan Olaf Stenlund). Primož a également assisté à des symposiums de chorales européennes et mondiales à Ljubljana, en Australie et aux États-Unis. Sa position professionnelle actuelle est d’enseigner le piano et le solfège au Willems Music Center DoReMi Bled, où il mène également un chœur d’enfants performant.

    Primož a dirigé plusieurs chœurs dans sa carrière ; La chorale féminine de Milko Škoberne Jesenice, Vox Carniolus et de 2000 à 2010, Akademski pevski zbor France Prešeren Kranj. Sous sa direction, ce dernier a remporté plusieurs prix lors de compétitions internationales. Son chœur le plus réussi est Dekliški pevski zbor Gimnazije Kranj, qu’il a dirigé de 2006 à 2014. La chorale a reçu deux diplômes d’argent et douze d’or dans des compétitions slovènes et internationales. Primož est également compositeur et arrangeur musical et a participé en tant que juré à la compétition chorale internationale de Linz en juillet 2015 et à une compétition à Calella en 2016.

    Primož Kerštanj

    Cliquer ci-dessous pour revoir la totalité du spectacle de l’Eurovision des chorales :

    https://www.lettonie-francija.fr/direct-live-depuis-riga-eurovision-des-choeurs-1367 ?

    Le chœur de l’année de l’Eurovision fut diffusé en direct à partir de l’arène de Riga le 22 juillet à 20h par les chaînes des 9 pays participants.

    #Lettonie #chorales #Eurovision #chœurs #Carmen_Manet #Riga #chanter

  • « Je me suis sentie honteuse » : En #Suède, une policière condamne la #politique_migratoire de son pays dans un post devenu viral - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-histoire-du-soir/20170715.OBS2143/je-me-suis-sentie-honteuse-en-suede-une-policiere-condamne-la-politique-d-immigration-de-son-pays-dans-un-post-devenu-viral.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com

    « Je me suis sentie honteuse de faire partie de cet Etat qui a décidé de renvoyer une jeune fille de 17 ans en Ethiopie, après quatre années passées en Suède, sous prétexte que son pays d’origine n’est pas jugé suffisamment dangereux ou pauvre »

    La policière explique alors qu’en tant que « représentante des forces de #police », elle a du lui annoncer la nouvelle. « Toutes les portes lui sont maintenant fermées. Elle sera mis hors du pays avant le début de la rentrée scolaire ». Pourtant la jeune femme « a terminé sa première année de lycée » et « parle couramment le suédois ». « Son travail d’été ici en Suède est son unique source de revenus. Maintenant elle devra se débrouiller toute seule », ajoute la policière dans son post.

    #honte #enfant #déportation

  • Perturbateurs endocriniens : la France capitule
    http://abonnes.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/04/perturbateurs-endocriniens-la-france-cede-a-l-allemagne_5155485_1652

    Après des mois de discussion, nous avançons vers le premier système réglementaire au monde pourvu de critères légalement contraignant, définissant ce qu’est un perturbateur endocrinien, s’est félicité Vytenis Andriukaitis, le commissaire européen à la santé. C’est un grand succès. Une fois mis en œuvre, ce texte assurera que toute substance utilisée dans les pesticides et identifiée comme perturbateur endocrinien pour les humains ou les animaux pourra être évaluée et retirée du marché. »

    Ce n’est pas l’avis du Danemark, qui a voté contre la proposition. « Le niveau de preuves requis pour identifier les substances chimiques comme perturbateurs endocriniens est bien trop élevé », a déclaré le ministère danois de l’environnement au Monde.

    « Nous regrettons que la Commission n’ait pas écouté la grande inquiétude du Danemark, de la Suède et d’autres, soulignant que les critères proposés exigent, pour pouvoir identifier un perturbateur endocrinien, un niveau de preuve jamais exigé jusqu’à présent pour d’autres substances problématiques comme les cancérogènes, les mutagènes et les reprotoxiques, précise au Monde Karolina Skog, la ministre suédoise de l’environnement. Cela ne reflète pas l’état actuel du savoir scientifique. Au total, ces critères ne remplissent pas le niveau de protection attendu par les co-législateurs. »

    Au total, M. Hulot a néanmoins salué l’adoption de ces critères comme « une avancée considérable », ouvrant « une brèche qui ne va pas se refermer ». Cruelle ironie, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, elle, évoque « une définition au goût amer », à l’unisson de plus de 70 ONG européennes, qui « regrettent le caractère insuffisant des critères » et appellent le Parlement européen à les rejeter.

    #Environnement #Agriculture #Perturbateurs_endocriniens

  • L’Europe s’accorde sur une définition des #perturbateurs_endocriniens : avancée ou repli ? - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l-europe-s-accorde-sur-une-definition-des-perturbateurs-endocrinien

    Alors, que comprendre ? D’abord, cet accord intervient après des années de #lobbying des industriels et après douze mois de blocage et de discussions politiques tendues. L’Europe sera la première entité politique au monde à réglementer les PE, même si sa définition ne satisfait totalement ni les industriels, ni les ONG. Ensuite, il y a bien une avancée. Par rapport au premier projet proposé en juin 2016, la définition adoptée concerne aussi les perturbateurs endocriniens « présumés » et non plus seulement « avérés ».

    En revanche, elle ne prend pas toujours en compte les perturbateurs endocriniens « suspectés », contrairement à ce que recommandait l’Anses, l’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Cette dernière catégorie devait permettre de réglementer les PE potentiellement inquiétants mais pour lesquels on ne dispose le moins d’études scientifiques.

    Autre point positif, la Commission européenne a accepté de ne plus attendre des preuves scientifiques d’un effet sur l’homme pour légiférer. Il convient désormais, selon elle, « d’identifier un perturbateur endocrinien en prenant en considération toutes les données scientifiques pertinentes, y compris les études menées sur les animaux et les études in vitro ou in silico, et en recourant à une démarche fondée sur la force probante ». Un point crucial, alors que le gros des études qui inquiètent les scientifiques a été mené chez l’animal. Rappelons que pour classer un produits cancérogène ou autoriser un pesticide, on mène les tests... sur des rongeurs. La définition a donc bien été élargie, par rapport à la première mouture du texte, sous la pression de pays comme la France, la Suède, mais aussi de scientifiques comme ceux de l’Endocrine society, d’associations de consommateurs ou d’ONG.

    « Une fois mis en œuvre, ce texte garantira que toute substance active utilisée dans des pesticides et reconnue comme un perturbateur endocrinien pour les humains et les animaux pourra être évaluée et retirée du marché » commente Vytenis Andriukaitis, commissaire pour la santé et la sécurité alimentaire. Nous comptons à présent sur le soutien du Parlement européen et du Conseil, qui sont associés au processus décisionnel, pour une adoption et une entrée en vigueur rapides des critères"

    Ces critères s’appliqueront dans le domaine des produits phytopharmaceutiques (#pesticides, #fertilisants), à l’exception des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber pour les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Cette exemption, très critiquée par les ONG, a été arrachée par l’Allemagne, qui veut protéger son industrie en permettant le maintien de ces produits le plus longtemps possible. Mais Nicolas Hulot a garanti que le experts français plancheraient sur ces pesticide et qu’ils seraient « sortis » unilatéralement du marché, « si leur dangerosité [pour l’homme ou d’autres animaux, NDLR ] était avérée », rapporte le journal Le Monde.

    La réglementation sera également étendue aux biocides (désinfectants ménagers, produits anti-salissures), promet la Commission européenne. Les autres perturbateurs endocriniens, #bisphénols A, #phtalates, #parabens, #perfluroés font ou feront l’objet d’autres procédures.Toutefois, il semble acquis que la nouvelle définition servira justement de base à la régulation des produits des autres secteurs industriels, comme les #cosmétiques, l’#agroalimentaire et les #jouets. Rappelons que la France a été le premier pays à interdire le #bisphénol_A dans les contenants alimentaires, mais que la #législation est plus souple-limitée aux #biberons ou aux jouets- dans d’autres pays européens.

  • Définition des perturbateurs endocriniens : la France cède à l’Allemagne

    http://abonnes.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/04/perturbateurs-endocriniens-la-france-cede-a-l-allemagne_5155485_1652

    La majorité qualifiée a été obtenue à la Commission européenne grâce à un revirement de la France. Elle s’opposait pourtant depuis plus d’un an, aux côtés du Danemark et de la Suède, à un texte jugé trop peu protecteur de la santé publique et de l’environnement par les sociétés savantes et les organisations non gouvernementales. Berlin, favorable à une réglementation peu contraignante pour l’industrie, a eu gain de cause.

    Les scientifiques demandaient qu’une échelle graduée soit mise en place, distinguant les perturbateurs endocriniens « suspectés », « présumés » et « avérés » – à la manière de la classification des substances cancérogènes. Cette échelle, qui aurait permis une réponse réglementaire graduée, en fonction du niveau de preuve disponible pour chaque substance, n’a pas été incluse dans les critères adoptés. En l’état, selon les scientifiques, le niveau de preuve requis pour identifier une substance comme perturbateur endocrinien est trop élevé pour garantir au texte son efficacité.

    En outre, le texte adopté conserve une clause, ajoutée à la demande expresse de Berlin, permettant, en contravention avec les objectifs du texte, d’empêcher un retrait des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Et ce, alors qu’ils sont aussi susceptibles d’atteindre ceux d’autres espèces animales, dont les humains.

    Cruelle ironie, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, elle, évoque « une définition au goût amer », à l’unisson de plus de 70 ONG européennes, qui appellent le Parlement européen à rejeter les critères adoptés.

  • Révision du règlement #bio : le Parlement européen et les Etats trouvent un accord
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/revision-reglement-bio-importations-controles-pesticides-semence

    Alors que la Commission souhaitait assouplir les contrôles, les eurodéputés ont eu gain de cause : des contrôles seront réalisés chaque année sur toute la chaîne d’approvisionnement et auprès de tous les opérateurs. Si aucune fraude n’a été découverte pendant une période de trois ans, les contrôles pourront cependant n’être réalisés qu’une fois tous les deux ans.

    Pour les importations, les règles deviennent plus strictes. Alors que, jusque-là, l’Union européenne établissait des règles d’équivalence avec les pays tiers (64 équivalences sont reconnues aujourd’hui), à partir de 2025, ces pays devront respecter le règlement bio européen pour pouvoir vendre leurs produits sur le marché communautaire. « Les règles d’équivalence seront supprimées progressivement dans un délai de cinq ans ; afin d’éviter une perturbation soudaine de l’approvisionnement, la Commission pourrait, pendant une période renouvelable de deux ans, autoriser les importations de produits spécifiques, même s’ils ne respectent pas pleinement les normes européennes (par exemple en raison de conditions climatiques spécifiques) », explique le communiqué de presse du Parlement européen. « C’est un grand pas en avant », s’est félicité Martin Häusling, expliquant que cela mettrait fin au dumping lié aux importations en provenance des pays de l’Est notamment.

    [...]

    Les pays qui [..] ont mis en place [de[s] seuils pour les substances non-autorisées dans les denrées alimentaires biologiques, telles que des #pesticides], comme l’Italie ou la Belgique, pourront les maintenir à condition de ne pas fermer leur marché aux produits bio provenant d’autres pays européens.

    [...]

    Le texte final prévoit une augmentation de l’approvisionnement en #semences biologiques et en animaux adaptés à la production biologique. Pour cela, les Etats membres devront mettre en place des bases de données sur la disponibilité de semences biologiques. Pour les animaux, cette mesure est facultative. « Les dérogations autorisant l’utilisation de semences et d’animaux conventionnels dans la production biologique expireraient en 2035, mais cette date butoir pourrait être repoussée ou avancée en fonction de la disponibilité des semences et animaux adaptés à la production biologique », indique le Parlement. L’objectif est d’atteindre à cette date la sécurité d’approvisionnement en semences bio.

    • Enfin un accord européen sur l’#agriculture biologique
      http://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/enfin-un-accord-europeen-sur-l-agriculture-biologique-5101309

      Pour parvenir à un accord, les négociateurs ont toutefois mis de côté les points qui posent encore problème (bio hors sol et résidus de pesticides). Les seuils de pesticides (au-delà duquel le produit est déclassé) seraient laissés à l’appréciation de chaque État (mais au bout de 4 ans, la législation pourrait être harmonisée). Les productions sous serre, dans des bacs, comme au Danemark, en Suède et en Finlande pourraient être maintenues pendant dix ans. En lançant le chantier d’une réforme dès 2014, l’objectif de la Commission était d’harmoniser les règles de production au sein de l’Union. Des dérogations vont subsister comme les exploitations mixtes (à la fois bio et conventionnelle). Mais l’Europe met fin au système d’équivalence (par des organismes de contrôle privé) pour le bio d’importation (comme la banane dominicaine).

      Du bio « accessible »

      Les contrôles seront simplifiés (tous les deux ans au lieu d’un an). « La baisse des contrôles pourrait abîmer la confiance des consommateurs », dit-on chez Synadis Bio, les distributeurs spécialisés. En effet, 82 % des consommateurs citent le contrôle annuel systématique (et inopiné, NDLR) comme garantie forte du label. » Stéphanie Pageot, la présidente de la FNAB (fédération nationale de l’agriculture biologique) qui se félicite des avancées (sur les semences fermières notamment) s’interroge : « c’est bien de s’entendre sur un socle européen mais il faudra peut-être aller plus loin en France. Comme sur une taille maximale des élevages bio. »

      Yannick Loubet, responsable de la section bio de la Coordination rurale, va plus loin. « L’agriculture biologique est très convoitée par les industriels et les grandes surfaces qui veulent des prix bas. Mais c’est par une forte exigence du cahier des charges que le bio a su séduire un public de plus en plus important. » Le #marché de la bio est juteux. Il a progressé de 20 % l’an dernier en France, à près de 7 milliards d’euros.