country:tchad

  • Visionscarto.net publie ce matin « Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières », texte dans lequel Philippe Leymarie fait l’état de lieux de ce qui se passe aujourd’hui au Sahel.

    http://visionscarto.net/sahel-la-guerre-des-sables

    Ce texte est accompagné d’une grande carte de synthèse que je mets au pot bien qu’elle ne soit pas (encore) optimale.

    C’est une carte à lire plutôt qu’un carte à voir (comme aurait dit Jacques Bertin). Elle est très touffue. Je me suis demandé s’il fallait l’élaguer un peu, supprimer des éléments (comme les routes migratoires ou les opérations Frontex qui ne sont pas directement « dans » le sujet), mais finalement, j’ai pensé que tous les éléments pouvaient être utiles pour ceux à qui est destinée la carte, pour les laisser faire leur choix en cas d’utilisation en classe ou en conférence.

    Pour les routes migratoires par exemple, il aurait fallu représenter - en plus des grandes routes - transcontinentales, les déplacements régionaux rendus compliqués par les accords d’externalisation de surveillance des frontières signés avec les pays européens.

    On peut donc dire que cette carte très complexe est un premier jet, et qu’on en fera plus tard - éventuellement sur vos suggestions - des visualisations dérivées ou simplifiées.

    Enfin, je mettrai en ligne (en lien avec ce billet et cette carte) les archives cartographiques de cette « Afrique géopolitique et des interventions étrangères » depuis le début des années 1990.

    Cette carte existe :

    En français : http://visionscarto.net/sahel-djihadisme-interventions-etrangeres

    En anglais : http://visionscarto.net/sahel-djihadism-foreign-intervention

    #sahel #armée #france #djihadisme #guerre #conflits

    • Comment l’Etat islamique est parti à l’assaut de l’Afrique
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/22/comment-l-etat-islamique-est-parti-a-l-assaut-de-l-afrique_4852085_3212.html

      ... seconde vague djihadiste en Afrique. Petit rappel : pendant une grosse décennie, des groupes armés de cette mouvance se sont enracinés dans trois zones du continent africain : dans la Corne, avec un berceau en Somalie, où est apparu le mouvement Chabab (Harakat Al-Chabab Al-Moudjahidin, « le mouvement des moudjahidin de la jeunesse »), né vers 2006 dans la continuité de formations salafistes passées à la guerre, avant d’être affiliées à Al-Qaida puis de développer des extensions dans les pays voisins (Kenya mais aussi Tanzanie) ; dans la bande entre Sahara et pays du Sahel (depuis la Mauritanie jusqu’à Djibouti) ; et, enfin, dans le bassin du lac Tchad, où le groupe Boko Haram a essaimé depuis le nord du Nigeria vers le Tchad, le Niger et le Cameroun.

      (...)« Au-delà de leur détermination commune à faire le djihad, les liens qui unissent ces mouvements sont complexes, pas nécessairement coopératifs et sûrement pas figés », note Yvan Guichaoua, maître de conférences travaillant sur les conflits internationaux à l’université de Kent, dans « L’impasse du contre-terrorisme au Sahel », article paru sur le site The Conversation le 16 décembre. Le spécialiste de la région du Sahara tire, au sujet de cette dernière, une conclusion qui pourrait s’appliquer ailleurs sur le continent : « Les composantes de la nébuleuse djihadiste ne répondent pas au même commandement et ne sont pas à l’abri de dysfonctionnements organisationnels. Le nombre de leurs combattants, puisés à des viviers distincts, est faible et leur niveau d’équipement variable. (…) Les ériger en machine de guerre uniforme et irrépressible satisferait probablement leur appétit de reconnaissance mais ne correspondrait pas à la réalité. »
      L’irruption de l’Etat islamique dans cette galaxie fractionnée menace-t-elle d’unifier les troupes dispersées au point de changer la nature du djihadisme en Afrique ?

      L’impasse du contre-terrorisme au Sahel
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/21/l-impasse-du-contre-terrorisme-au-sahel_4836093_3212.html

      Yvan Guichaoua, maître de conférences sur les conflits internationaux, constate que l’armée française traque les djihadistes dans le Sahel, mais qu’ils étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l’inanité d’une approche purement militaire. Ce texte a d’abord été publié par The Conversation.

  • Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières
    http://visionscarto.net/sahel-la-guerre-des-sables

    Mali, Niger, Burkina, Tchad, Mauritanie : les confins semi-désertiques de ces pays de la « bande sahélo-saharienne » connaissent des problèmes majeurs de sécurité, de transport, de ravitaillement et d’emploi, dans un contexte de forte croissance démographique. L’enracinement d’un courant musulman d’inspiration wahhabite, qui se combine dans certains cas avec une culture du trafic, débouche sur la formation de groupes armés ultra-minoritaires mais très offensifs, se réclamant d’Al-Qaïda ou de L’État (...)

    #Billets

  • Tchad : les paysans en lutte | Interview de la semaine | DW.COM | 09.12.2015
    http://www.dw.com/fr/tchad-les-paysans-en-lutte/a-18903242?maca=fr-Twitter-sharing

    La lutte contre l’#accaparement des surfaces agricoles par les pouvoirs publics ou les multinationales reste vivace, au Tchad. Rencontre avec une figure du mouvement pour les droits fonciers, Djeralar Miankeol.
    Écouter l’audio 05:16

    Il y a quelques mois, Djeralar Miankeol, a été acquitté par la cour d’appel de Moundou, la capitale économique du Tchad. Il avait été condamné à 2 ans de prison ferme pour “outrage à magistrat” après avoir dénoncé - sur la radio FM liberté, la radio partenaire de la Deutsche Welle - la corruption des juges, notamment dans les affaires d’expropriations et d’accaparement des terres. Djeralar Miankeol était récemment de passage en Allemagne. Écoutez ci-dessus son interview, au micro de Sandrine Blanchard.

    #terres

    • _ Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps _

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.


      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      Examen par le HCR

      De son côté, le HCR « va regarder de près le rapport anti-incendie » évoqué par les autorités zurichoises, a écrit un porte-parole, Adrian Edwards, dans un courrier électronique.
      Ces petites maisons, facilement montables et peu onéreuses, ont déjà été déployées par centaines dans des camps de réfugiés au Tchad, en Ethiopie et en Irak, selon le site internet de « Better Shelter ». Depuis cet été, quelque 1200 maisonnettes ont aussi été montées en #Grèce pour accueillir le flux croissant de migrants.

      Les autorités cantonales suisses avaient demandé une vérification du respect des normes anti-incendie après qu’une étude allemande a mis en doute cette semaine la fiabilité des informations données par le HCR et des experts suédois.

      Première en Argovie

      Fin octobre, les cabanes Ikea avaient été présentées en première suisse en Argovie pour servir de centre d’urgence pour requérants d’asile. Le canton prévoyait d’en acquérir 200 pour héberger des réfugiés dans des halles industrielles.
      Il avait choisi un premier site : les halles des ateliers d’entretien de l’autoroute A3 à Frick (AG). Trois cents personnes devaient y séjourner dès le printemps 2016.
      Le Département argovien des affaires sociales a indiqué vendredi soir qu’il renonçait à ce projet, suite aux résultats négatifs du test anti-incendie réalisé à Zurich.

      Cabanes démontées

      Dans la métropole alémanique, les cabanes qui ont déjà été installées seront donc démontées. L’organisation AOZ, qui devait gérer l’hébergement de 250 réfugiés dès le 4 janvier prochain dans une halle de la Foire de Zurich, doit désormais trouver une alternative pour loger les personnes concernées.

      D’une capacité de cinq personnes chacune, les cabanes de 17,5 m2 ne disposent pas de fenêtres, mais de plusieurs bouches d’aération. Ces installations donnent accès à la lumière du jour, contrairement aux abris de la protection civile. Montées en une demi-journée, elles sont en outre peu coûteuses : 1200 francs suisses par abri et 500 francs suisses par lit et armoire.

      Source : http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837
      +
      Le fondateur d’Ikea rattrapé par ses relations avec les nazis - L’Express

      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-fondateur-d-ikea-rattrape-par-ses-relations-avec-les-nazis_10

      Proche d’un leader nazi
      Même après la guerre, #Ingvar_Kamprad est resté ami avec Per Engdahl (décédé en 1994). Elisabeth Aasbrink a rappelé notamment qu’il avait invité le leader #nazi à son premier mariage en 1950 - épisode admis par Ingvar Kamprad dans la biographie autorisée qui lui est consacrée. Elisabeth Aasbrink a également découvert que le jeune Kamprad, qui a admis avoir rejoint le Nouveau mouvement suédois de Per Engdahl, avait auparavant été membre d’un groupuscule plus extrémiste, le Rassemblement socialiste suédois (SSS). Sa carte de membre portait le numéro 4014. 

      Autre élément nouveau dans le livre, la police de sécurité suédoise, la Saepo, avait ouvert un dossier intitulé "nazi" sur le compte d’Ingvar Kamprad en 1943, l’année où il avait fondé, à 17 ans, une petite entreprise, Ikea, dans un village du sud de la Suède. Elisabeth Aasbrink a précisé ne pas avoir pu consulter ce dossier au-delà de l’année 1949. Dans la partie du document à laquelle elle a eu accès, la journaliste a lu qu’Ingvar Kamprad affirmait à l’époque "avoir recruté des membres (...) et ne semblait pas manquer une occasion de servir le parti", le SSS. 

      Ni le Suédois, domicilié en Suisse depuis 1978, ni son porte-parole ne pouvait être joint pour un commentaire jeudi soir. Sur son site Internet, Ikea a souligné que "ce qui s’est passé il y a 70 ans est quelque chose pour laquelle Ingvar a présenté ses excuses à de nombreuses reprises (...) et cela n’a rien à voir avec les activités d’Ikea". "Ingvar a dédié sa vie d’adulte à Ikea et aux valeurs démocratiques que représente Ikea", est-il ajouté. 

      #administration_du_désastre

    • Zurich a changé d’avis...
      Zurich : les réfugiés n’emménageront pas dans des cabanes Ikea

      Asile - Les réfugiés accueillis à Zurich seront finalement logés dans des installations en bois aggloméré. Ces dernières remplacent les cabanes Ikea initialement envisagées.

      http://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/zurich-les-refugies-n-emmenageront-pas-dans-des-cabanes-ikea-477132

  • Guerre et guerre - Making-of
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/Guerre-et-guerre

    Mais ce n’est pas la #guerre. […] La guerre, comme celle que j’ai couverte au Liban, au Tchad, ou beaucoup plus récemment dans l’est de l’Ukraine, c’est vivre dans une peur quotidienne de la mort, avoir sans cesse l’impression d’être en sursis, n’être en sécurité nulle part. […] contrairement à ce qui se produit dans une vraie guerre, la police et les services de secours peuvent ici faire leur travail, établir des périmètres de sécurité, protéger les passants, soigner les blessés, évacuer les morts sans qu’ils restent à l’abandon des jours durant dans la rue. […] Deux jours après le drame, la vie a repris son cours. […] Alors non, aussi tragiques que soient les attentats de Paris, je n’aime pas parler de guerre.

  • Guerre et guerre - Making-of
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/Guerre-et-guerre

    La guerre, comme celle que j’ai couverte au Liban, au Tchad, ou beaucoup plus récemment dans l’est de l’Ukraine, c’est vivre dans une peur quotidienne de la mort, avoir sans cesse l’impression d’être en sursis, n’être en sécurité nulle part. C’est voir chaque jour des gens tomber autour de soi, sous les balles et les obus qui pleuvent sur des villes entières, et les cadavres joncher les trottoirs sans que personne n’ose les ramasser. La guerre, c’est quand on risque à chaque instant de se retrouver à la merci d’un tireur isolé, d’un fou, ou d’un de ces innombrables voyous armés qui sillonnent sans contrôle la plupart des zones de conflit du monde. C’est quand on ne peut pas compter sur la police pour assurer sa sécurité, quand des milliers de réfugiés se lancent sur les routes. La médecine de guerre, c’est quand on doit amputer à la hâte un membre qu’on aurait pu sauver dans des circonstances normales.

  • Oh que c’est beau... un beau #coup_de_gueule comme il le faut ! J’adore !

    Le mois dernier, face aux événements qui ont bousculé l’actualité, une majorité de publications portaient sur la question de l’immigration. Beaucoup ont alors communiqué leur avis sur la question, mais c’est cette jeune femme qui a su particulièrement attirer l’attention.

    Suite à de nombreux messages racistes qui pullulent sur ma timeline facebook, un grand nettoyage s’impose, mais avant je vais quand même me permettre de dire le fond de ma pensée avant de vous dire au revoir définitivement. vous qui semblez découvrir soudainement la question des réfugiés et qui déplorez qu’ « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », imaginez-vous un instant, la guerre qui survient dans votre petite vie confortable. Imaginez-vous, presque du jour au lendemain, les bombes, les snipers dans les rues, votre maison rasée. Les milices et autres organisations terroristes qui se greffent là-dessus et les exactions qui commencent. Vos amis qui disparaissent et que vous ne revoyez plus. Et puis vous entendez parler des viols. Vous pensez à votre mère, à votre soeur, à votre femme. D’un coup, votre position sociale, votre métier ou votre argent, personne n’en a plus rien à foutre. Vous n’avez plus qu’une manière d’être protégé : fuir. Eh bien je peux te dire que même toi, trouduc que tu es derrière ton PC, tu fuirais, avec ta grognasse et tes chiards. Tu fuirais car l’once d’humanité que tu as en toi te ferais avoir cet instinct primitif de survie.

    Tu te retrouverais à supplier des pays environnants ou lointains de t’ouvrir leurs portes pour vivre, tout simplement. D’ailleurs pour ceux d’entre vous qui ont des ascendances immigrées italiennes ou espagnoles, vos grands-parents et arrière-grands-parents aussi fuyaient le fascisme et la mort dans les années 30 et vous seriez pas là pour ouvrir votre bouche si tout le monde en France avait réagi comme vous. Alors essayez deux minutes de sortir de vos assertions et vous verrez que ces gens ne sont pas si différents de vous, comme vous, ils ont un instinct de survie et comme vous, ils feraient tout pour sauver la peau de leurs gosses.

    À ceux qui soudainement se préoccupent des SDF : tu peux souscrire à l’année au secours populaire, à la fondation Abbé Pierre ou aux Restos du cœur. Si t’as pas de flouz, tu peux aussi donner de ton temps, c’est facile d’être bénévole dans ces structures. et si t’as ni thunes ni temps, tu peux toujours au moins te préoccuper du clodo en bas de chez toi, en lui amenant des couvertures, des bouillottes et des repas chauds, et en prenant régulièrement de ses nouvelles. Je t’assure que ça l’aidera plus que de cracher sur les réfugiés qui sont moins responsables de son malheur que nous tous qui par notre accoutumance avons TOUS une responsabilité passive dans ce phénomène. Oui toi petit Français moyen, quoique tu fasses pour soulager ta conscience, tu resteras toujours plus responsable de tous ces jeunes de 18 piges qui crèvent dehors que le Syrien qui vient de débouler.

    A ceux qui se la jouent économistes et nous expliquent que « on ne peut pas se permettre », si vous aviez pris la peine de vous intéresser un minimum à la question vous sauriez que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte et que l’accueil de réfugiés à long terme rapporte un bénéfice bien supérieur aux frais d’accueil avancés dans les premières années. C’est d’ailleurs pour ça que l’Allemagne, ce grand pays de gauchistes, s’apprête à en accueillir 800 000 dans les années qui viennent. Alors détendez votre string et arrêtez de penser que 24 000 réfugiés étalés sur toute la France vont avoir un quelconque impact sur votre niveau de vie ou votre salaire, niveau de vie et salaire qu’on ne vous entend jamais défendre autrement que pour taper sur l’immigration, d’ailleurs vous êtes les premiers à gueuler contre les grévistes et les syndicats à la première occas’. 24 000, c’est moins d’un vingtième du nombre de gens qui clamsent chaque année en France. Je pense que c’est dans nos cordes.

    Bref, à vous tous qui jouez les nostalgiques d’une France que vous n’avez même pas connue, qui avez peur de perdre votre « identité » parce que submergés par une culture dont vous ne connaissez rien, ouvrez grand vos oreilles : oui votre France va disparaître. celle que vous fantasmez, la France blanche, catholaïque, hétéro et patriarcale, elle est en train de crever la gueule ouverte, et c’est tant mieux. dans les 30 ans qui viennent, quand tu sortiras dans ta rue, y aura de plus en plus de femmes voilées, de Noirs, d’Asiats, de pédés qui se cacheront même plus. C’est pas grave. Le monde change, les hommes migrent, les choses bougent, c’est normal. Y a que les morts qui ne changent pas.

    Sérieux, réglez vos problèmes perso, vos frustrations inavouées, faites une psychothérapie, parce que nourrir autant de haine pour des gens que vous ne connaissez même pas, ça fait pitié et ça donne juste l’impression vous cherchez absolument des responsables à vos frustrations perso. Mais coco, si t’as une vie de merde, un taff de chien ou un ŒDipe pas réglé, t’auras beau cracher ton venin pour te convaincre que le problème vient d’ailleurs, ça le réglera pas. Sur ce, je vous souhaite sincèrement de trouver la paix, parce que votre rancœur permanente de gros frustrés, ça fait pas envie. Je vous souhaite de voyager, d’ouvrir vos yeux, vos oreilles et vos coeurs au monde et de vous rendre compte qu’il y a une vie et une humanité en-dehors de ce pays et qu’on peut apprendre d’elles. En attendant, bon vent...

    http://nr.news-republic.com/Web/ArticleWeb.aspx?regionid=2&articleid=49777418
    cc @reka
    #xénophobie #racisme #migrations #asile #réfugiés

    • Il y a un mois :
      http://seenthis.net/messages/410773

      PAULINE A SES « AMIS » FACEBOOK
      Pauline Lytom, Bellaciao, le 16 septembre 2015
      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article147323

      #Syrie #Guerre #France #Réfugiés #Migrants #Racisme #Coup_de_gueule

      Il y a trois jour :
      http://seenthis.net/messages/417818

      Coup de gueule sur l’immigration : la lettre « cash » d’une jeune femme à ses amis Facebook
      http://buzzly.fr/coup-de-gueule-immigration-lettre-amis-facebook.html

    • @sinehebdo faut pas nous en vouloir ;)
      c’est aussi ça l’avantage avec seenthis, c’est que si tu veux faire un signalement, tu peux donner envie (mal choisi il se fait tard) et mettre des citations même très longues et des images etc aussi. Parce qu’il se trouve que Pauline et facebbok, perso ça me parle juste pas du tout si j’ai pas un extrait. ++

    • J’en veux à personne et tu as raison de dire que je devrais mettre plus d’extraits. C’était aussi pour signaler que le texte a été publié ailleurs (et avant) et montrer l’histoire et l’aventure de ces textes, qui vont de facebook à bellaciao et ailleurs... (en passant par seenthis !)...

    • N’empêche que ça fait du bien de lire ça :

      oui votre France va disparaître. celle que vous fantasmez, la France blanche, catholaïque, hétéro et patriarcale, elle est en train de crever la gueule ouverte, et c’est tant mieux. dans les 30 ans qui viennent, quand tu sortiras dans ta rue, y aura de plus en plus de femmes voilées, de Noirs, d’Asiats, de pédés qui se cacheront même plus. C’est pas grave. Le monde change, les hommes migrent, les choses bougent, c’est normal. Y a que les morts qui ne changent pas.

    • Et c’est vrai que les coups de gueule comme cela, ça fait du bien à l’auteur, mais je pense que les lecteurs les apprécient aussi... c’est un « se faire du bien collectivement ».
      Je me rappelle quand j’ai écrit ce coup de gueule sur et pour #Ayop :

      Ayop est un lève-tôt, dit son avocat. Heureusement pour lui. Car ce n’est que grâce à cela que la police ne l’a pas trouvé, quand elle est venue le chercher tôt ce matin du 26 mars 2015.

      http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/03/27/ayop-se-leve-tot-heureusement

      Il y a eu des personnes qui m’arrêtaient dans la rue pour me dire merci d’avoir écrit cela. Et il y a eu un nombre incroyable de visites sur le site de Vivre Ensemble...
      J’ai pu exprimer, je pense, ce que beaucoup pensaient tout bas. Je l’ai écrit en un jet, à la fin, ma rage c’était un peu calmée. L’indignation restait, mais je me disais qu’au moins elle n’est pas restée muette.

    • 3 ans après...
      [Vidéo] 200 personnes se réunissent pour Ayop

      Ce vendredi 19 octobre, 200 personnes manifestaient leur soutien à Ayop Aziz, victime de l’incendie des Tattes et actuellement détenu au centre de détention administrative de Frambois. La mobilisation continue.

      Victime de l’incendie du foyer des Tattes de 2014 durant lequel une personne perdait la vie, Ayop Aziz est aujourd’hui enfermé à Frambois en vue de son renvoi vers le Nigeria, alors même qu’il est originaire du Tchad. A l’époque il se défenestrait pour échapper aux flammes et chutait du 3ème étage. Si la responsabilité de l’Hospice Générale et de l’Etat dans ce drame ont largement été démontré, Ayop en garde encore aujourd’hui les séquelles sans aucune reconnaissance ni indemnisation.

      En 2015 déjà, les autorités tentaient de renvoyer Ayop. Après plusieurs manifestations, Pierre Maudet avait alors suspendu la procédure afin que ce dernier puisse bénéficier des soins nécessaires. Mais le 9 octobre dernier, Ayop est arrêté, jugé et condamné 6 mois de détention administrative en vue de son renvoi (plus d’information ici).

      Les soutiens d’alors ne semblent néanmoins pas avoir oublié puisque ce vendredi, 200 personnes se réunissaient devant l’Hôtel de Ville pour demander la liberation immédiate d’Ayop Aziz, sa régularisation ainsi que celle des autres victimes de l’incendie des Tattes. Aux cris de « Ayop restera ! » les manifestants ont rappellé aux autorités leurs responsablités dans cet affaire. « Alors que la procédure pénale est toujours en cours, alors qu’Ayop souffre encore des séquelles de cet incendie et n’a reçu aucune indemnisation, la seule réponse des autorités suisses est l’incarcération et le renvoi ». La mobilisation continue et un prochain rendez-vous est déjà fixé au 17 novembre, 14h dans la cours du foyer des Tattes pour un repas, en hommage aux victimes, quatre ans après l’incendie.

      https://renverse.co/Video-200-personnes-se-reunissent-pour-Ayop-1762

    • Rassemblement contre la détention et le renvoi d’Ayop

      Ayop Aziz, l’une des victimes de l’incendie meurtrier des Tattes de 2014 a été arrêté dimanche 7 octobre et condamné dans la foulée à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi au Nigeria. Les autorités genevoises sont donc prêtes à éliminer les derniers témoins de cette tragédie dont ils portent la responsabilité, et cela alors même que l’enquête traîne depuis 5 ans et que les victimes n’ont jamais reçu la moindre reconnaissance ni indemnisation.

      Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014, un incendie se déclare au foyer des Tattes, le plus grand lieu d’hébergement pour requérant.e.s d’asile de Suisse. Une personne y trouve la mort et des dizaines d’autres, sont gravement blessées, et en garderont les séquelles à vie.
      https://renverse.co/home/chroot_ml/ml-geneve/ml-geneve/public_html/local/cache-vignettes/L1200xH697/capture_d_e_cran_2018-10-15_a_23.31.04-9ea9f.png?1539724616
      Ayop Aziz est l’une de ces victimes. En se défenestrant pour échapper aux flammes, il s’est fracturé le crâne et en garde une longue cicatrice sur le front. Les conséquences de cette blessure sont notamment des céphalées très graves qui exigent un suivi médical important et l’empêchent encore totalement de travailler.
      https://renverse.co/home/chroot_ml/ml-geneve/ml-geneve/public_html/local/cache-vignettes/L1200xH802/capture_d_e_cran_2018-10-15_a_23.32.05-cc0f1.png?1539724616
      À l’automne 2015, une première tentative de renvoi avait été évitée grâce à une forte mobilisation. Après plusieurs rassemblement en ville et à l’aéroport, Pierre Maudet avait suspendu la procédure afin qu’Ayop puisse poursuivre ses soins. Dimanche 9 octobre, Ayop a de nouveau été arrêté puis jugé jeudi, et condamé à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi au Nigeria, alors qu’il est originaire du Tchad. Il est enfermé au centre de détention de Frambois.

      La machine à expulser prend dans ce cas un visage stratégique. Quatre ans après l’incendie, l’enquête du Ministère public n’est toujours pas parvenue à son terme, et aucune des victimes, dont de nombreuses ont déjà été expulsées, n’a reçu la moindre reconnaissance ni indemnisation. La responsabilité de l’Hospice général et de l’État a été pourtant largement démontrée.

      L’état de délabrement du foyer comme des structures d’hébergement en général ainsi que la surpopulation virant à l’entassement des habitant.e.s est largement en cause. Suite à une expertise indépendante, un rapport a été publié en mai 2017 qui confirmait la défaillance du système de protection incendie du bâtiment. Il pointait également le verrouillage des voies de secours qui ont contraint les personnes piégées par les flammes à sauter de leurs fenêtres en même temps qu’elles empêchaient l’intervention des pompiers.

      Le renvoi d’Ayop s’inscrit donc dans la suite d’un long déni de responsabilité des autorités genevoises face à cette tragédie et à ses conséquences mortelles, d’un déni de justice à l’égard des victimes, et d’un déni d’humanité dans les moyens qu’elles mettent en œuvre pour éliminer les derniers témoins du drame. Mauro Poggia, qui était en charge de l’Hospice général au moment de l’incendie et dont la responsabilité est donc directement engagée est aujourd’hui chef de la police. Il aura donc la lourde responsabilité de mettre en œuvre un renvoi ordonné par l’OCPM, toujours aux mains de Pierre Maudet, et de porter le poids de cette abjection. Seule une forte mobilisation peut maintenant faire plier les autorités, et nous sommes déterminé.e.s à la mener !
      https://renverse.co/home/chroot_ml/ml-geneve/ml-geneve/public_html/local/cache-vignettes/L1200xH670/capture_d_e_cran_2018-10-15_a_23.30.47-14020.png?1539724616

      https://renverse.co/home/chroot_ml/ml-geneve/ml-geneve/public_html/local/cache-gd2/13/2c168f8672eb5f5abc0dfae5fb850a.png?1539724616
      https://renverse.co/Rassemblement-contre-la-detention-et-le-renvoi-d-Ayop-1752

    • Ayop, sinistré de l’incendie des Tattes, a été libéré !

      Aujourd’hui, 2 novembre 2018 14h30, nous apprenons qu’Ayop Aziz va être libéré dans l’heure. Le recours déposé par son avocat a eu son effet et notre soutien solidaire aussi sans doute. Ayop n’était pas seul lors de sa comparution au Tribunal, il a entendu nos encouragements lors de la manifestation devant l’hôtel-de-ville le 19 octobre, il a reçu des coups de téléphone de ses amis pendant son incarcération pénible à Frambois (les détenus sont enfermés dans leur chambre de 21h à 8h le lendemain matin !).

      Nous ne lâcherons pas Ayop, comme nous ne lâcherons pas les 40 autres victimes de l’incendie des Tattes : indemnisation et permis de séjour pour les sinistrés des Tattes !

      Reçu via la mailing-list Solidarité Tattes

    • Lettre ouverte au Conseil d’Etat genevois

      Mesdames les conseillères et Messieurs les conseillers d’état,

      Est-ce que vous vous souvenez de cette nuit de novembre 2014 où un incendie au Foyer des Tattes a coûté la vie d’un jeune Erythréen et causé 40 blessés graves ? Nous, oui ! La lenteur des secours et une porte bloquée ont obligé les personnes à se défenestrer pour échapper aux flammes. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cette catastrophe. Mais en parallèle de l’enquête, les requérants qui logeaient dans le bâtiment qui a brûlé ont continué d’être soumis à des arrestations et des renvois.

      Dès janvier 2015, la solidarité envers les sinistrés des Tattes s’organise : rassemblement dans la cour du Foyer, création d’un collectif qui se donne le nom de « Solidarité Tattes », pétition destinée aux élus cantonaux afin d’empêcher les renvois des victimes, large mobilisation contre le renvoi d’Ayop Aziz, qui s’est fracturé le crâne et qui souffre de stress post-traumatique après avoir sauté par la fenêtre pendant l’incendie.

      4 ans après cette tragédie, l’enquête en est où ?

      En avril 2018, la population genevoise a appris par voie de presse que les résultats de l’enquête effectuée par 2 experts judiciaires vaudois étaient accablants pour l’état de Genève. En effet, c’est plus de 10 manquements à la sécurité qui sont répertoriés dans le rapport des experts vaudois. A quoi l’Hospice Général a immédiatement rétorqué que le Foyer des Tattes est à considérer comme « habitation » et non pas comme « structure d’hébergement », selon la classification de la police du feu genevoise. Ce changement de classification invaliderait les manquements dénoncés. Pourtant, pour M. Poggia, conseiller d’état, la classification des Tattes est conforme à la loi : c’est une « habitation » et pas une « structure d’hébergement ». « Même si tous les hébergements collectifs comportent des risques », conclut M. Poggia. Alors : habitation ou hébergement collectif ?!

      Quelle que soit la définition retenue, nous voulons savoir : Pourquoi les secours ont tellement tardé à venir ? Pourquoi la porte d’entrée du bâtiment était bloquée ? Pourquoi les personnes ont dû se jeter par la fenêtre pour échapper aux flammes ?

      Les sinistrés sont où ?

      Pendant ce temps, tout ce temps, entre 2014 et 2018, comment les droits des sinistrés ont-ils été respectés, alors que certains ont fui la Suisse, d’autres se sont faits renvoyer et d’autres encore tremblent toujours de savoir si leur renvoi est pour demain, en général à 4h du matin et encadré de policiers ? Comment l’état peut garantir qu’un jugement « juste » sera rendu, alors que plusieurs victimes ne sont plus sur le sol helvétique pour témoigner ? Comment l’état peut garantir que les sinistrés seront indemnisés, alors qu’ils se font arrêter et renvoyer ?

      Nous voulons savoir !

      L’enquête avance normalement, selon le Ministère Public. Cela signifie que le rythme de la justice est toujours effrayant de lenteur et que c’est normal. Par contre, le rythme des renvois et des arrestations ne fait quant à lui que s’accélérer. Dans le cas particulier, la justice ne peut pas être lente, car elle concerne une population de victimes complètement instable, justement à cause des menaces et des renvois de le la part de l’état à leur encontre. C’est pourquoi nous n’attendrons pas 10 ans pour nous énerver.

      Nous, membres du collectif « Solidarité Tattes », demandons au Conseil d’Etat genevois de répondre aux questions suivantes lors d’une assemblée publique ouverte à TOUTES et TOUS, habitant-e-s des foyers et de Genève :

      Où en est l’enquête aujourd’hui ?
      Quels manquements à la sécurité sont établis par cette enquête ?
      Où sont les sinistrés aujourd’hui ?
      Quelles mesures sont prévues pour que chaque sinistré de l’incendie puisse toucher l’indemnité à laquelle il a droit ?
      Quelles démarches le Conseil d’Etat a-t-il entrepris pour que les victimes puissent rester en Suisse, du moins jusqu’à leur indemnisation ?
      D’ici là, nous espérons que vous, Mesdames les conseillères et Messieurs les conseillers d’état, ferez tout pour garantir un jugement « juste », en veillant à ce que les victimes de cet incendie ne soit ni arrêtées, ni renvoyées.

      –-> Plus de 2’000 soutiens à Ayop !
      Vous êtes plus de 2’000 personnes a avoir signé la pétition demandant la liberté et des papiers pour Ayop.

      Il est libre. Nous demandons toujours des papiers pour Ayop comme pour l’ensemble des sinistrés de l’incendie des Tattes.

      Remise de la pétition au Grand Conseil : vendredi 16 novembre à 12h. aux canons (rue de l’Hôtel-de-Ville)

      Reçu via la mailing list de Solidarité Tattes, le 12.11.2018

      Vous êtes plus de 2’000 personnes a avoir signé la pétition demandant la liberté et des papiers pour Ayop.

      Il est libre. Nous demandons toujours des papiers pour Ayop comme pour l’ensemble des sinistrés de l’incendie des Tattes.

      Remise de la pétition au Grand Conseil : vendredi 16 novembre à 12h. aux canons (rue de l’Hôtel-de-Ville)

    • Quel avenir pour Ayop Aziz ?

      Demain nous commémorons l’incendie du Foyer des Tattes du 16 novembre 2014, il y a quatre ans jour pour jour. Cet incendie a causé un décès et quarante blessés graves. Une porte d’accès sur l’extérieur ne s’ouvrait pas, les secours sont arrivés trop tard, plusieurs personnes ont dû sauter dans le vide pour échapper aux flammes. L’association Solidarité Tattes attire notre attention sur la lenteur de l’enquête du Ministère public genevois. Après avoir adressé une Lettre ouverte au Conseil d’Etat, l’association remettra demain vendredi 16 novembre 2018 une pétition au Grand Conseil en faveur de l’une des victimes, Ayop Aziz, pour demander sa liberté et la légalisation de son séjour en Suisse.

      Ayop Aziz

      Malgré tout ce qu’a enduré Ayop Aziz depuis son arrivée en Suisse, ce jeune homme de 23 ans qui se dit originaire du Tchad, garde le sourire, une certaine douceur et beaucoup d’espoir pour un avenir meilleur, en Suisse si possible. Il ne s’oppose pas d’emblée à un retour au pays s’il pouvait y recevoir les soins médicaux nécessaires à la continuité d’une vie plus ou moins “normale”. Rencontré mercredi, nous avons discuté de son passé, de son avenir et de sa santé.

      En juillet 2014, Ayop Aziz dépose une demande d’asile à Vallorbe, puis il est transféré à Genève au Foyer des Tattes. En Suisse les autorités d’asile le considèrent, à juste titre, comme un cas Dublin qui doit faire sa procédure en Espagne. Le 16 novembre 2014, un immeuble du Foyer des Tattes prend feu et plusieurs personnes, dont Ayop doivent sauter dans le vide car la porte menant à la sortie, est bloquée. Soigné aux HUG pour une fracture du crâne et plusieurs blessures, Ayop a, depuis cette chute du troisième étage, de multiples douleurs à la tête, aux cervicales et au dos et souffre selon ses médecins du syndrome de stress post-traumatique.

      Pourtant en mars 2015 les autorités cantonales ordonnent sa détention administrative en vue d’un transfert vers l’Espagne, lequel sera annulé in extremis par le Conseiller d’Etat Pierre Maudet. Peu après Ayop part en Espagne de lui-même, mais il peine à obtenir l’assistance et les soins médicaux nécessaires et revient en Suisse en mars 2018 pour y déposer une nouvelle demande d’asile, ignorée.

      Victime d’un acharnement policier et judiciaire

      Et depuis, Ayop est véritablement victime d’un acharnement policier et judiciaire alors qu’il n’a jamais rien fait de malhonnête. A son égard et à l’égard d’autres victimes de l’incendie, les autorités suisses et genevoises se sont transformées en machine à broyer.

      Ainsi en octobre dernier, Ayop est arrêté dans un train puis placé en détention administrative pour une durée de six mois en vue d’un renvoi vers le Tchad ou le Nigeria (3). Après recours, sa détention est raccourcie à un mois (4). Il vient d’être libéré mais les autorités l’assigne à territoire, limitant sans raison le périmètre de ses mouvements. Un recours encore une fois lève cette assignation ridicule. Mais la levée prendra effet dans 10 jours seulement et Ayop ne pourra pas se joindre au Foyer des Tattes pour un grand goûter de commémoration ce samedi 17 novembre 14 heures. Ayop a la chance d’être représenté par Maître Pierre Bayenet et d’être entouré et soutenu par l’association Solidarité Tattes et la personne qui l’héberge.

      Notez bien que depuis son arrivée en Europe, Ayop n’a jamais pu exprimer les motifs qui l’ont poussé à fuir son pays. Il n’y a pas eu de procédure d’asile ni en Suisse, ni en Espagne. Même s’il remet son avenir entre les mains des autorités suisses, presque résigné après tant d’acharnement, Viviane Luisier de Solidarité Tattes insiste sur le fait qu’Ayop (comme les autres) ne doit pas être considéré comme un requérant d’asile mais comme une victime qui mérite un permis de séjour pour ne plus être harcelé par les autorités.

      “Aujourd’hui Ayop est le symbole des sinistrés des Tattes. C’est probablement pour cela que l’on s’acharne sur lui. Il mérite comme les autres de connaître les résultats de l’enquête sur les bavures qui ont provoqué son accident et ses problèmes de santé aujourd’hui”.

      Ayop n’a jamais eu de geste malhonnête et frappe ses interlocuteurs par sa douceur et une sérénité résignée. J’ai aimé et vous aimeriez le rencontrer. Le bon sens commande de suivre les recommandations de Solidarité Tattes.

      https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2018/11/15/quel-avenir-pour-ayop-aziz

  • Extension (discrète) du domaine de la lutte antiterroriste
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/250-octobre-2015-716/article/extension-discrete-du-domaine-de-5024

    Officiellement, les 3500 soldats de l’opération Barkhane sont déployés sur cinq pays : Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Niger et Mali. Pourtant, le blog Lignes de Défense (03/10/2015) nous apprend qu’un arrêté du 25 septembre 2015, valable pour deux ans et concernant les risques encourus par les soldats de l’opération Barkhane s’applique aussi aux militaires en Opex au Sénégal, en Algérie, en Côte d’Ivoire, en Libye (où il n’y a officiellement pas de soldats français…), au Nigéria, au Cameroun et en (...)

    #250_-_octobre_2015

    / #Armée_française, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • De Habré à Déby, constance du soutien français
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/249-septembre-2015/article/de-habre-a-deby-constance-du-5018

    Depuis l’indépendance, la France entretient des relations fortes avec le #Tchad, d’un régime à l’autre, qui se caractérisent par leur dimension militaire et font de ce pays l’un des piliers de la Françafrique. Lorsque Hissène Habré prend le pouvoir en 1982, le Tchad est en proie depuis 1979 aux différentes factions rebelles du Frolinat qui se caractérisent par la complexité des jeux d’alliances et des soutiens étrangers. Face à une autre rébellion, le GUNT de Goukouni Weddeye soutenu par la Libye, Habré (...)

    #249_-_septembre_2015

    / Tchad, #Idriss_Déby, #Salves, Une

  • #Tchad - Entre insécurité intérieure et « lutte contre le terrorisme »
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/245-avril-2015/article/tchad-entre-insecurite-interieure-5011

    Alors que le Tchad se positionne sur la scène africaine et internationale comme un agent principal de la sécurité sur le continent, sa population subit la violence du régime. Ces derniers mois, plusieurs vagues de protestations à Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad (journée ville morte en octobre, manifestations de lycéens dans plusieurs villes du pays en novembre et en janvier, pétition contre un probable 5ème mandat de Déby en septembre..) semblent créer une émulation, malgré une violente (...)

    #245_-_avril_2015

    / Tchad, #Répression, #Idriss_Déby, #Salves

  • Déby et le CFA, les vérités du faussaire
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/249-septembre-2015/article/deby-et-le-cfa-les-verites-du-4996

    Provocation ? Menace en direction d’autorités françaises qui ne le soutiendraient pas suffisamment diplomatiquement dans la perspective de la présidentielle tchadienne de 2016 ? Sentiment de puissance lié à son nouveau statut régional, qui l’autoriserait à ne plus s’embarrasser de langue de bois ? On peut se demander quelle mouche a piqué #Idriss_Déby le 11 août dernier à N’Djamena à la cérémonie commémorant le 55 ème anniversaire de l’indépendance du #Tchad, au cours de laquelle il a prononcé un discours sur (...)

    #249_septembre_2015

    / Tchad, Idriss Déby, #Franc_CFA, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • #Hissène_Habré : l’obsession sécuritaire

    C’est le 20 juillet 2015 que démarre, à Dakar, le #procès d’Hissène Habré. Un procès historique : pour la première fois, un ancien dirigeant d’un Etat africain va être jugé en Afrique, dans un autre État, pour des violations des droits de l’homme commises quand il était au pouvoir. Mais, que reproche-ton précisément à Habré ? RFI revient aujourd’hui (20 juillet) et demain (21 juillet) sur le système qui a gouverné le #Tchad à l’époque… et la place que le président y occupait. Premier volet de cette enquête.

    http://www.rfi.fr/emission/20150720-senegal-hissene-habre-proces-obsession-securitaire

  • A la Une : Cameroun, carnage dans le Nord - RFI

    http://www.rfi.fr/emission/20150904-une-cameroun-carnage-le-nord/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_afrique&ns_campaign=email&

    Dix-neuf morts, 141 blessés dans la localité de Kerawa, dans les parages des frontières avec le Nigeria et le Tchad, dans septentrion camerounais. L’Etat islamique pour l’Afrique de l’ouest est pointé du doigt, mais la presse africaine continue d’utiliser l’appellation Boko Haram. Comme Le Journal du Cameroun, qui rappelle que, depuis deux ans, l’Extrême-Nord du pays est la cible « régulière » de raids meurtriers, d’enlèvements et désormais d’attentats-suicide, « jusque-là inédits dans ce pays, menés par Boko Haram ». Ou comme Afrik.com, qui remarque que, bien qu’affaibli, ce groupe terroriste « n’a pas abdiqué ».

    #boko_haram #état_islamique #isis #ei #cameroun #nigeria #mots #terminologie #sémiologie

  • « قناة سلمان » : 950 كلم بـ80 مليار دولار | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/241556

    La carte suffit pour comprendre l’importance pour les royaumes pétroliers du Golfe du projet d’un canal de "mer à mer" reliant le golfe "arabo-persique" et la mer Rouge en passant par le Yémen. L’étude d’un tel projet d’un canal de 950 km vient d’être rendue publique en Arabie saoudite.

    #arabie_saoudite #yémen #canal

  • Centre d’actualités de l’ONU - Tchad : l’ONU s’inquiète de la réintroduction de la peine de mort dans le pays

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=35476

    2 septembre 2015 – Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé sa profonde préoccupation face à la reprise de la peine de mort au Tchad, qui n’avait pas été utilisée dans le pays depuis 2003.

    Selon le HCDH, 10 personnes ont été fusillées par un peloton d’exécution samedi dernier au Tchad, après avoir été condamnées à mort en vertu de la nouvelle loi antiterroriste adoptée la veille par le pays. Il s’agit de la première fois que le Tchad utilise la peine capitale depuis 2003.

    #droits_humains #peine_de_mort

  • Chronologie de la lutte en cours des migrant-es de La Chapelle à Paris, par quelques personnes solidaires [mai à aout 2015]
    http://paris-luttes.info/chronologie-de-la-lutte-en-cours-3714

    À plusieurs endroits d’Europe, migrant-es et personnes solidaires s’organisent pour résister aux politiques migratoires meurtrières des États et de l’Union européenne et à la pression policière.

    En région parisienne, des campements de migrant-es se sont installés en plusieurs places, là où ils/elles pouvaient, là où on les laissait plus ou moins tranquilles. À La Chapelle, 400 personnes, principalement venues du Soudan, d’Érythrée, du Tchad, de Libye et de Tunisie, vivaient sous le pont du métro aérien, certain-es depuis des mois, d’autres quelques jours en attendant de gagner d’autres régions d’Europe. Plusieurs fois expulsé, ce campement avait réussi à se reconstituer à chaque fois.

  • #Niger : « Les autorités ne veulent pas qu’on parle des exactions sur le terrain »
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/248-juillet-aout-2015/article/niger-les-autorites-ne-veulent-pas-4990

    Le Niger connaît un inquiétant durcissement sécuritaire sous couvert de lutte contre le #Terrorisme. Entretien avec le militant Moussa Tchangari, de l’ONG Alternative Espaces Citoyens, arrêté et détenu 10 jours en garde à vue après un rapport critique sur l’évacuation forcée de populations des îles du lac Tchad dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Le contexte Moussa Tchangari est l’un des principaux animateurs des mouvements de défense des droits humains au Niger depuis plus de 20 ans. Porteur (...)

    #248_juillet-août_2015

    / #Répression, Niger, #Salves, Terrorisme, #Armée_française, Une

  • Libye du sud, carrefour de tous les trafics
    http://www.lemonde.fr/international/visuel/2015/08/24/libye-du-sud-carrefour-de-tous-les-trafics_4735309_3210.html

    C’est un « trou noir » géopolitique qui inquiète les puissances régionales et bien au-delà. Le Sud Libyen est devenu la grosse affaire stratégique de l’Afrique du nord. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi à l’automne 2011, la région fourmille d’une multitude de forces centrifuges approfondissant la fragmentation de cet espace saharien situé aux confins de l’Algérie, du Niger, du Tchad, du Soudan et de l’Egypte. Les enjeux y sont aigus : humanitaires avec les victimes de conflits ethniques, migratoires avec les routes des trafics d’êtres humains, terroristes avec la circulation d’armes, économiques avec la bataille autour du pétrole et des réseaux de contrebande...

    #libye #reportagephoto #trafics #frontières

  • Boko Haram est « décapité », assure le président tchadien Idriss Déby - Afrique - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20150812-tchad-idriss-deby-president-vaincre-boko-haram-etat-islamique-afrique-ouest/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_afrique&ns_campaign=email&

    Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que Monsieur Déby devrait être un peu plus prudent dans ses déclarations :)

    Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Boko Haram) pourra être vaincu avant la fin de l’année, assure le président tchadien au micro de RFI. Idriss Déby s’est exprimé mardi 11 août devant les médias à l’occasion des célébrations du 55e anniversaire de l’indépendance du Tchad. ‎Idriss Déby se félicite de la « décapitation » du mouvement islamiste et déconseille au gouvernement nigérian de répondre à la demande de négociation qui lui a été adressée.

    #nigeria #boko_haram

  • Hollande au #Cameroun
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/248-juillet-aout-2015/article/hollande-au-cameroun-4978

    Le président français fait escale à Yaoundé le 3 juillet, après Cotonou et Luanda. Cette visite, après celle de l’année dernière au Tchad, confirme le renoncement de #François_Hollande à la moindre rupture dans la politique françafricaine. Pourtant le Cameroun ne brille pas par son respect de la démocratie. Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, s’est arrogé la présidence à vie lors de la dernière réforme constitutionnelle en 2008, qui entraîna des émeutes dont la répression fit plus de 150 morts. Il ne brille (...)

    #248_juillet-août_2015

    / Cameroun, #Françafrique, #Idriss_Déby, #Édito, François Hollande

  • Explanatory note on the “#Hotspot” approach

    The aim of the Hotspot approach is to provide a platform for the agencies to intervene, rapidly and in an integrated manner, in frontline Member States when there is a crisis due to specific and disproportionate migratory pressure at their external borders, consisting of mixed migratory flows and the Member State concerned might request support and assistance to better cope with that pressure. The support offered and the duration of assistance to the Member State concerned would depend on its needsand the development of the situation. This is intended to be a flexible tool that can be applied in a tailored manner.

    http://www.statewatch.org/news/2015/jul/eu-com-hotsposts.pdf
    #migration #asile #réfugiés #Politique_d'asile #UE #Europe #Frontex #EASO #Europol #Eurojust

    Est-ce la nouvelle configuration des #RABIT ?
    cc @reka

    • Avec les « hotspots », l’UE renforce sa politique de refoulement des boat people

      Depuis le printemps dernier, devant la médiatisation des milliers de naufrages de migrants en Méditerranée, l’Union européenne (UE) a tenté d’apporter des réponses qui masquent ses responsabilités en matière de non sauvetage en mer et de non respect du droit à demander l’asile. Elle use pour cela d’un jargon spécifique qui vient de s’enrichir d’un nouveau terme : les hotspots.La novlangue européenne, riche d’un lexique conçu pour suggérer que le « problème migratoire » est pris en compte dans le respect des « principes fondamentaux » dont l’UE se gargarise, s’est ainsi enrichie d’un nouveau terme : les hotspots. La signification de cette expression n’étant pas évidente, la Commission européenne en a même proposé une explication dans un des glossaires rédigés afin d’aider au décryptage de son jargon. De fait, ce lexique obscurcit plus qu’il n’éclaircit (« The proposal would allow establishing dedicated hotspot teams from all the Agencies concerned to provide comprehensive support in dealing with mixed migratory flows ») et tel est sans doute son véritable objectif. Comprendre ce que recouvre un tel mot-valise implique à la fois de rappeler le contexte de son apparition et de pointer quelles significations et quels usages ont conduit à ce nouveau signifié. Il s’agit surtout de replacer ce qui est présenté comme une innovation (pas seulement sémantique) dans la longue durée des politiques européennes de contrôle des frontières externes (dans le glossaire précédemment cité, l’expression hotspots est présentée dans la section « Save lives and secure the external borders »).

      http://blogs.mediapart.fr/blog/migreurop/210715/avec-les-hotspots-l-ue-renforce-sa-politique-de-refoulement-des-boat

    • International Meeting “Hotspots” and “processing centres” : The new forms of the European policy of externalisation, encampment and sorting of exiles, #Calais (12/12/2015)

      In spring 2015, after the arrival and shipwrecks of thousands peoples on its coasts, the European Union (EU) adopted the “hotspot approach” and “processing centres”,“new” tools and terminology supposedly able to address the poorly named “migration crisis”.

      http://www.migreurop.org/article2759.html?lang=en

      #Emmanuel_Blanchard #Philippe_Wannesson #Agadez #Amadou_M’Bow #Nazli_Bilgekay #Turquie #Efi_Latsoudi #Grèce #Sara_Prestianni #Italie

    • Migrants : Agadez sous pression des hotspots de Macron

      « #Hotspots », « #missions_de_protection », voilà deux mots avec lesquels il va falloir s’habituer à chaque fois qu’il sera question de parler des migrants notamment africains. Dans le dessein d’éviter que ceux-ci arrivent en Europe en prenant des risques inconsidérés dans le désert du Sahara, mais aussi en mer Méditerranée, le président français, Emmanuel Macron, a émis l’idée de recevoir les candidats à une migration vers l’Europe dans des centres installés en Afrique. Autrement dit, faire en sorte que la décision de recevoir un migrant au titre de l’asile soit prise dans ces centres appelés « hotspots » par les uns et « missions de protection » par les autres. Ville située au nord du Niger, aux portes du désert, Agadez est devenue au fil des ans un carrefour de migrants. Autant dire donc qu’elle est en première ligne dans le dispositif que la France veut mettre en place pour contenir les migrants en terre africaine. Il n’y a bien sûr pas qu’Agadez qui est concernée. Nombre d’autres villes au Tchad et ailleurs ne manqueront pas de servir de hotspots. Sur place, au-delà de la question de souveraineté qui est posée avec une sorte de police des frontières françaises et Européennes installées au cœur de pays africains, il y a la crainte des conséquences économiques, sociales et politiques qu’ils ne manqueront pas d’entraîner. Le président français s’est engagé à accueillir 3 000 personnes parmi celles identifiées comme pouvant bénéficier de l’asile d’ici 2019. À Agadez, on sait que beaucoup de migrants ne seront pas acceptés à ce titre. De quoi alimenter bien des interrogations sur ce qui va advenir demain.

      http://afrique.lepoint.fr/actualites/migrants-agadez-sous-pression-des-hotspots-de-macron-18-10-2017-2165

  • Chasseurs de #dictateurs

    De 1982 à 1990, le peuple tchadien a connu des années de sang et de terreur sous la férule du président #Hissène_Habré. Renversé en 1990, il s’est réfugié au Sénégal. Milosevic, Pinochet… l’#impunité n’est plus de mise pour les dictateurs qui ont employé la torture et le crime pour asseoir leur pouvoir. Mais si la #justice_internationale est en marche, elle se heurte souvent aux réticences de tel ou tel gouvernement, ou au cynisme de la communauté internationale. Une poignée d’hommes, dont #Reed_Brody, l’un des dirigeants de Human Rights Watch, traquent ces dictateurs en rassemblant les témoignages des victimes, en coordonnant le travail des ONG et en menant le lobbying politique nécessaire. New York, Genève, Dakar, N’Djmena, Bruxelles… ce reportage suit Reed Brody dans sa longue traque d’Hissène Habré. Enfin récompensée, puisque le dictateur a été conduit le 15 novembre 2005 devant une cour de justice sénégalaise. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international de la justice belge qui demande son #extradition.

    http://pierrehazan.com/2014/03/chasseurs-de-dictateurs
    #film #documentaire

  • #Boko_Haram. Le #Tchad dans l’œil du cyclone

    Alors que le pays est encore sous le choc du double attentat suicide du 15 juin contre le commissariat et l’école de police de N’Djamena (au moins 38 morts et plus de 100 blessés), le groupe terroriste a perpétré, le 29 juin, une nouvelle attaque. L’analyse du quotidien burkinabé L’Observateur Paalga.


    http://www.courrierinternational.com/article/boko-haram-le-tchad-dans-loeil-du-cyclone
    #ISIS #EI #Etat_islamique #djihadisme

  • La #Suisse veut faire peur aux migrants à coups de #vidéos

    La Suisse projette de financer une mini-série au #Nigeria sur la réalité de l’immigration. La Confédération n’en est pas à son coup d’essai.

    http://www.tdg.ch/suisse/suisse-veut-peur-migrants-coups-videos/story/23327518
    #dissuasion #film #migration #asile #Nigeria #propagande #clip #SEM

    Informationsclip für Balkanstaaten BFM (Englisch)

    4245 persons from Serbia, Macedonia, Albania, Montenegro, Bosnia-Herzegovina and Kosovo sought asylum in Switzerland in the year 2012. Only 11 persons were granted asylum.

    Switzerland provides protection for people, who are seriously prosecuted. No asylum will be granted persons coming from safe countries with no threat to life or physical condition.

    The Swiss government as well as the European Union (EU) consider Serbia, Macedonia, Albania, Montenegro, Bosnia and Herzegovina and Kosovo as safe states.

    Asylum request from persons originating from these states will be processed immediately in Switzerland. The asylum-seeker must reckon with a return to their home within days.

    Whoever does not voluntarily leave, after receiving a negative adjudication, will be repatriated by the authority to their state of origin and may no more enter Switzerland for 3 years. This entry prohibition as a general rule is valid for the entire Schengen states. Persons from safe states will basically receive no return assistance and no travel money for returning as well.

    We need the rooms in our accommodation facilities for people who are genuinely threatened, coming from crisis regions und pressingly needing our protection. Prosecution free countries of the West Balkans do not belong to it. ( Mario Gattiker, Director of Swiss Immigration Authority)

    Asylum-seekers from these countries, are losing not only a lot of money with their journey to Switzerland, they also risk losing their travel freedom in the entire EU.

    “We want to inform people from these countries truly about our principle, so that they understand, that the expensive and troublesome journey to Switzerland is not worth it.” (Mario Gattiker, Director of Swiss Immigration Authority)

    https://www.youtube.com/watch?v=vi9anup5QSw


    #Balkans

    • Bund finanziert afrikanische Soap gegen Einwanderung

      Im Kampf gegen den Flüchtlingsstrom setzt Europa auch auf Aufklärung vor Ort, um Wirtschaftsmigranten die geringen Chancen auf Asyl aufzuzeigen. Amnesty International hält die dafür produzierten Filme zwar für nutzlos. Dennoch finanziert die Schweiz nun eine neue Fernsehserie für Westafrika.

      http://www.srf.ch/news/schweiz/bund-finanziert-afrikanische-soap-gegen-einwanderung
      #soap #Afrique_de_l'Ouest

    • La Suisse finance une série TV nigériane pour dissuader les migrants

      Casser le mythe de l’eldorado suisse et informer les candidats africains à l’immigration sur les risques du voyage vers l’Europe : c’est l’objectif d’une série TV nigériane, financée par la Suisse. Mais l’impact de ce projet à 450’000 francs est loin d’être évident.


      http://www.swissinfo.ch/fre/asile_la-suisse-finance-une-s%C3%A9rie-tv-nig%C3%A9riane-pour-dissuader-les-migrants/42977618
      #série_tv #film
      par @stesummi

    • Berne veut rendre le retour au Kosovo plus attractif

      Le Secrétariat d’Etat aux migrations finance des films illustrant des succès de Kosovars rentrés vivre dans leur pays. Le projet ne plaît pas à tout le monde.

      Près de 200’000 ressortissants kosovars vivent actuellement en Suisse. Venus dans les années 90 pour fuir la guerre, ils font désormais partie intégrante de la population helvétique. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui ont obtenu, au fil des ans, le passeport à croix blanche.

      Selon « SonntagsBlick », la Confédération cherche désormais à les motiver à rentrer chez eux. Le dominical révèle en effet que le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) finance un projet de films de la plate-forme albano-suisse, albinfo.ch, visant à rendre le retour de Kosovars de Suisse au Kosovo plus attractif.

      « Faire apparaître les aspects positifs »

      Berne a contribué à hauteur de 158’000 francs à la production de huit documentaires illustrant des succès de Kosovars rentrés dans leur pays. Ils seront diffusés sur une chaîne de la télévision publique kosovare. « Les films doivent faire apparaître les aspects positifs d’un retour à la maison », a expliqué le SEM au journal.

      Série télé pour dissuader les départs vers la Suisse

      L’an dernier, on apprenait que la Confédération a financé un feuilleton à succès, qui raconte les désillusions d’un jeune exilé, de Lagos à Berne. Treize épisodes de 45 minutes de « The Missing Steps » ont été vus par des millions de spectateurs au Nigeria, à la fin de 2017. Le but de cette série, tournée dans la pure tradition de Nollywood (la très populaire industrie du cinéma nigérian) : dissuader les candidats à l’émigration. Berne a investi 450’000francs pour le tournage, qui s’est déroulé au Nigéria et en Suisse. « Cette série est destinée à fournir des infos objectives sur la migration », avait expliqué à l’époque Lukas Rieder, porte-­parole du Secrétariat d’Etat aux migrations.

      L’Organisation internationale des migrations avait approuvé la démarche suisse, une des stratégies de la lutte contre l’immigration clandestine. Beaucoup de Nigérians savent ce qui les attend s’ils entreprennent le périple, estime le responsable adjoint de l’OIM à Lagos, Frantz Celestin, « mais le plus grand moteur de l’émigration, c’est l’ambition, et elle est souvent plus forte que la peur ».

      « SonntagsBlick » critique cependant que les clips n’abordent pas la réalité du Kosovo, c’est-à-dire une corruption qui paralyse le pays, et le chômage massif qui touche un tiers de la population. Le SEM, lui, se défend et assure que le but principal du projet n’est pas d’inciter les Kosovars à quitter la Suisse, mais de montrer le potentiel du pays balkanique tout en rappelant qu’un avenir là-bas est possible. Cela permet aussi d’« endiguer la migration irrégulière ».

      Un intérêt « discutable »

      Muriel Trummer d’Amnesty International se dit sceptique. Les personnes ne possédant pas le passeport suisse et retournant vivre dans leur pays d’origine risquent de perdre leur droit d’établissement si elles ne parviennent pas à se construire une nouvelle vie au Kosovo. Tout retour en Suisse serait alors impossible. Peter Meier de l’organisation suisse d’aide aux réfugiés va encore plus loin. L’intérêt de tels projets est très discutable. « Rien ne prouve qu’ils ont une influence sur la migration ». Selon lui, il serait plus utile d’investir cet argent dans des projets permettant d’améliorer à long terme les conditions sur place.

      https://m.20min.ch/ro/news/suisse/story/berne-veut-rendre-le-retour-au-kosovo-plus-attractif-17291594

    • En 2007 déjà...
      Campagne de sensibilisation en Afrique sur la migration irrégulière

      L’Office fédéral des migrations mène au Cameroun et au Nigéria une campagne d’information destinée à la population locale. Le but de cette campagne consiste à attirer l’attention des migrants potentiels sur les conséquences né-gatives de la migration irrégulière. L’Union européenne a également décidé de se joindre à ce projet pilote.

      Qui ne connaît pas ces images de bateaux surchargés, d’êtres humains jetés par-dessus bord par des passeurs sans scrupules ? Des images d’embarcations qui chavirent et de victimes qui meurent avant l’arrivée des secours. Le manque de perspectives économiques pousse bon nombre d’Africains à tenter leur chance en Suisse et en Europe.

      Or, ceux-ci nourrissent des espoirs illusoires, qui n’ont rien à voir avec la réalité quotidienne d’un clandestin dans le pays de destination.

      Afin de faire connaître les conséquences négatives et les dangers de la migration irrégulière, l’Office fédéral des migrations a lancé au début de l’année 2006 des campagnes d’information au Cameroun et au Nigéria. Ces séances d’information ont été accueillies avec un grand intérêt, particulièrement au niveau local. L’Union européenne participe désormais également au projet pilote lancé par la Suisse.

      Les campagnes d’information de l’ODM sont menées dans des pays où le potentiel de migration est élevé à cause de la situation économique instable. Elles s’adressent à des personnes qui veulent quitter leur pays pour des raisons économiques et non pour des motifs liés à l’asile. Les œuvres d’entraide ont salué cette initiative. L’ODM peut en outre s’appuyer sur l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), un partenaire de renommée internationale qui dispose depuis des années d’antennes sur place et entretient un excellent réseau de contacts.

      https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-15982.html
      #Cameroun #Nigeria

    • La Suisse, productrice de série télévisée nigériane pour dissuader les migrants de venir en Europe

      La série, intitulée « #Missing_Steps », chapeautée par l’acteur et réalisateur nigérian #Charles_Okafor, très célèbre dans son pays, raconte l’histoire d’un personnage de 20 ans éduqué mais criblé de dettes et qui décide de fuir vers un Etat européen. Arrivé sur place, il tente de résoudre ses problèmes financiers par tous les moyens et s’engage dans des affaires avec des trafiquants.


      https://francais.rt.com/international/34391-pas-paradis-suisse-finance-series-tele-nigeria-pour-dissuader-mig

    • La Suisse finance un projet au Cameroun pour freiner la migration clandestine

      Programme. Berne soutient pour la première fois des campagnes de sensibilisation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur le continent africain. L’une est en cours au Cameroun, une autre s’est terminée au Nigeria

      Les jeunes Africains rêvent souvent d’Europe. Ils sont prêts à emprunter des voies dangereuses, à embarquer dans des pirogues ou encore à se cacher dans des trains d’atterrissage d’avions pour assouvir ce rêve. Avec, souvent, des drames à la clé. C’est précisément ce que veut éviter l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Au Cameroun, elle dirige actuellement un programme pour sensibiliser les jeunes aux risques de la migration illégale. Et ce projet est entièrement financé par le gouvernement suisse, a appris Le Temp s.

      Le nom de la campagne ? « A la mémoire de Fodé et Yaguine : plus jamais ça ! ». Fodé et Yaguine sont deux Guinéens qui ont été retrouvés morts, le 2 août 1999, dans le train d’atterrissage d’un appareil belge qui quittait la Guinée-Conakry. Une lettre touchante, adressée à « Messieurs les membres responsables d’Europe », avait été retrouvée sur eux. Elle a rapidement fait le tour de la planète.

      Agir à la source

      Berne a déjà financé des campagnes de l’OIM, notamment en Albanie et en Roumanie ; elle le fait maintenant aussi en Afrique. Mais en toute discrétion.

      « Notre but n’est pas de dire aux migrants de rester chez eux, mais bien de les sensibiliser aux risques qu’ils encourent en choisissant la voie de la migration illégale », explique Laurentiu Ciobanica, porte-parole de l’OIM. « Ceux qui veulent partir du Cameroun doivent aussi être informés de ce qui les attend en Europe si leur départ n’a pas été bien préparé. » En clair, la campagne vise à contribuer à la réduction des flux migratoires irréguliers, via une information ciblée. En 2006, plusieurs dizaines de milliers d’Africains ont tenté de gagner les îles Canaries à bord de bateaux surchargés. 600 corps ont été retrouvés au large. Mais selon les autorités espagnoles, le nombre total des migrants qui ont péri durant la traversée était en réalité dix fois plus élevé.

      Pour la Suisse, il est important d’identifier, dans les dix provinces du Cameroun concernées, les secteurs où la population est la plus encline à la migration irrégulière vers l’Europe, et la Suisse en particulier. Si Berne applique depuis plusieurs années une politique d’« aide au retour », elle veut désormais aussi agir à la source des flux migratoires. Et encourager les pays concernés à organiser des campagnes d’information sur les dangers de la migration clandestine et de la traite des personnes.

      Eduard Gnesa, patron de l’Office fédéral des migrations (ODM) s’est rendu en mai à Yaoundé pour lancer la campagne. Il a également profité de son séjour en Afrique pour se rendre en République démocratique du Congo (RDC) et plaider le retour « volontaire » de quelque 800 Congolais en phase de renvoi en Suisse. A son retour, il n’a cependant pas souhaité donner de détails sur le projet.

      Aussi bien l’ODM que l’OIM refusent de révéler les coûts de la campagne, qui durera jusqu’à fin septembre. En revanche, il apparaît que l’ODM a aussi financé un programme identique au Nigeria, plus particulièrement dans l’Edo, le Delta et l’Anambra, régions d’où partent beaucoup de jeunes « aventuriers ».

      Partenariat avec l’UE ?

      « Notre office a effectivement mandaté en 2006 l’OIM afin de mettre en place deux campagnes d’information de masse, l’une au Nigeria et l’autre au Cameroun », confirme Dominique Boillat, porte-parole de l’ODM. « Le financement entre dans le budget normal de l’office », précise-t-il.

      La discrétion de la Suisse s’explique notamment par l’aspect pionner de ces campagnes d’information. Leurs effets sont encore difficiles à évaluer. « La Suisse aimerait surtout que l’UE entreprenne la même démarche, pour que de nouvelles campagnes de ce type voient le jour et soient menées en partenariat », observe un connaisseur du dossier. « Et certains pays européens ont fait savoir qu’ils étaient très intéressés. »

      Berne collabore déjà avec Bruxelles dans le cadre du projet pilote « Return ». Il s’agit de vols communs organisés par l’UE pour rapatrier de force des clandestins récalcitrants. La Suisse, qui a déjà expulsé des étrangers par ce biais, y trouve un avantage pécuniaire certain : le coût de chacun de ses propres « vols sous la contrainte » avoisine souvent les 100 000 francs.

      U Micheline Calmy-Rey entame lundi un déplacement de dix jours en Afrique. La présidente de la Confédération se rendra au total dans sept pays (Bénin, Ghana, Sénégal, Tchad, République démocratique du Congo, Burundi et Rwanda). La coopération au développement et la promotion de la paix figureront au menu des discussions. (ATS)

      Des migrants africains entassés dans un port des Canaries après une traversée éprouvante. Pour la Suisse, il importe d’agir sur place pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la migration illégale.

      https://www.letemps.ch/suisse/suisse-finance-un-projet-cameroun-freiner-migration-clandestine

      Nom de la campagne : « #A_la_mémoire_de_Fodé_et_Yaguine : plus jamais ça ! »

      #Fodé #Yaguine

    • Tiré de cet article :
      Politiques migratoires et cinéma. Entretien

      Dans le cadre de sa stratégie de prévention de la migration irrégulière, l’ODM vient de mandater le réalisateur László I. Kish pour réaliser un film documentaire à l’attention du Mali intitulé #Là_où_coulent_le_lait_et_le_miel, qui puisse désamorcer l’idéalisation des représentations courantes au Mali au sujet de la Suisse, aborder les conséquences réelles d’une émigration en montrant les difficultés rencontrées par des Maliens vivant en Suisse, enfin évoquer les chances et les obstacles du retour dans leur pays d’origine. Ce #film accompagne une pièce de #théâtre intitulée #Le_pays_où_on_fabrique_l’argent qui est jouée au #Mali depuis décembre 2008 et qui présente la même ligne narrative tout en insistant sur le vécu émotionnel du migrant qui éprouve solitude, mal du pays, honte et aliénation. L’idée de base de ces deux projets peut se traduire ainsi : « les personnes qui veulent quitter leur patrie ont le droit de savoir ce qui les attend ». La sortie de ce film est prévue pour l’été  2009, c’est donc une affaire à suivre…

      https://journals.openedition.org/decadrages/329#ftn6