country:viêtnam

    • George A. Romero s’efface derrière ses zombies

      Le réalisateur de « La Nuit des morts-vivants », qui a influencé toute la pop-culture, est mort le 16 juillet.

      Il y a peu de cinéastes dont on peut dire qu’ils ont révolutionné non seulement le cinéma, mais aussi la culture populaire dans son ensemble. George A. Romero fut de ceux-là, de ceux qui engendrèrent non seulement une figure cinématographique nouvelle, de ceux qui allaient bouleverser la manière même de faire un film d’action à Hollywood, mais aussi influencer une génération de créateurs de séries télévisées, de jeux vidéo, de bandes dessinées. George ­Andrew Romero est mort dimanche 16 juillet à Los Angeles, des suites d’un cancer du poumon.
      Né le 4 février 1940 à New York, George Romero effectue ses études à l’université de Pittsburgh (Pennsylvanie). Après avoir obtenu ses diplômes, il tourne des courts-métrages ainsi que des films publicitaires. Avec quelques amis, il crée une société de production et se lance dans la réalisation d’un long-métrage. Tout semble possible alors, même tourner, avec des copains, un film d’horreur en noir et blanc avec un budget minuscule – moins de 100 000 dollars, dit-on. C’est ainsi que naît La Nuit des morts-vivants, en 1968.

      Critique sociale

      L’époque est au bouillonnement idéologique, mais aussi au recul des censures. Elle offre des perspectives et permet un déchaînement graphique au cinéma. Romero déclarera bien plus tard, dans une interview au Monde : « Nous étions les enfants des années 1960. On vivait dans une ferme, comme une petite communauté. On se retrouvait tous les soirs, en discutant à perte de vue des perspectives de changements de la société, de la désintégration de la cellule familiale. Au départ, on voulait surtout faire un film très choquant, pousser le bouchon un peu plus loin, ne pas couper au moment où les gens se font dévorer par les monstres. On s’intéressait surtout à la manière d’être le plus effrayant. »

      Le scénario de La Nuit des morts-vivants, signé John Russo, imagine qu’une cause inconnue ­redonne vie aux morts et que ceux-ci, devenus des monstres anthropophages, se mettent à attaquer les vivants pour les dévorer, selon le principe d’une contagion sans frein. Le film décrit les efforts d’une poignée de survivants, réfugiés dans une maison isolée, pour repousser les assauts de ces créatures.

      Ce point de départ, proche des récits racontés dans les bandes dessinées d’horreur pour adolescents du type EC Comics, a été considéré par les détracteurs du film – mais aussi par les premiers spectateurs, sceptiques – comme un appauvrissement des mythes du cinéma fantastique. Le zombie romérien est en effet bien éloigné de ceux issus de la tradition vaudoue et déjà mis en images par Victor Halperin en 1932 (White Zombie), Jacques Tourneur en 1943 (Vaudou) ou John Gilling en 1965 (L’Invasion des morts-vivants), pour citer trois chefs-d’œuvre du genre. Son monstre à lui est dépourvu de toute aura romantique, bien loin de la mélancolie du vampire, du loup-garou ou de la créature de Frankenstein, nostalgiques ou avides d’une humanité perdue ou hors d’atteinte. C’est une silhouette sans conscience, guidée par un pur appétit, totalement absurde et irrémédiablement déterminée. Une créature insensible et quasi invincible (il faut lui détruire le cerveau pour empêcher sa progression). Truffé de scènes de terreur et d’action jamais vues (comment tuer ce qui est déjà mort ?), le film est aussi une tentative de critique sociale. Le goût américain pour la violence y est clairement mis en avant.
      La Nuit des morts-vivants remporte un succès immédiat, permettant à Romero de tourner ­ensuite d’autres films, qui ne ­rencontreront pourtant pas le succès : There’s Always Vanilla, en 1971, Season of the Witch, en 1972, The Crazies (où il reprend le principe de son premier long-métrage, remplaçant les morts-vivants par des personnes devenues folles à la suite d’une contamination mystérieuse), en 1973 ou Martin, curieux film de vampires, en 1978.

      Variations sur le zombie

      La même année, il reprend la figure du zombie avec Dawn of the Dead. Le film, tourné avec 500 000 dollars, en rapportera 500 millions. Il sera imité, copié, parodié dans le monde entier. En décrivant le combat de quelques personnages réfugiés dans un centre commercial pour se pro­téger des attaques des morts-vivants, Romero réalise non seulement un grand film d’action, mais surtout une œuvre critique radicale. La vie au sein de la ­société de consommation y est remise en question : celle-ci ne fait-elle pas des humains l’inverse exact des morts encore vivants, c’est-à-dire des vivants déjà morts ?

      https://www.youtube.com/watch?v=GyjhfoEW_Ik

      Le zombie deviendra une figure sur laquelle Romero va continuer de travailler, chaque nouvelle ­variation sur ce qui semble une mythologie assez pauvre étant pour lui une manière de parler de l’Amérique contemporaine. Le Jour des morts-vivants, en 1985, met en scène un conflit entre l’armée et les savants, entre la force et la science. Le Territoire des morts, en 2005, renvoie une image sombre de l’Amérique post-11-Septembre, rongée par les inégalités de classe. Diary of the Dead, en 2007, prend acte de la transformation d’une société ­devenue totalement transparente, quadrillée par l’hypercommunicabilité des réseaux sociaux. Enfin, Survival of the Dead, en 2008, ramène le spectateur aux sources du cinéma d’action hollywoodien, le western. Bien que recyclant perpétuellement le même thème, les films de Romero témoignent d’une inépuisable inventivité dans la mise en scène de l’action et de la violence.

      Métaphores de l’époque

      Le zombie, grâce à Romero, est ­devenu entre-temps une des figures les plus familières du divertissement contemporain. Le jeu ­vidéo Resident Evil ou la série The Walking Dead, par exemple, sont de purs dérivés des trouvailles de l’auteur de La Nuit des morts-vivants. Il serait injuste, pourtant, de réduire le cinéma de Romero à la seule figure du zombie. Il a aussi réalisé des films éloignés de ce thème, tel Knightriders, en 1981, qui raconte le périple d’une troupe de motards montant des spectacles au cœur de l’Amérique profonde, recréant les joutes médiévales. Une œuvre imprégnée de l’héritage de la contre-culture. Le sensible et terrifiant Incidents de parcours, en 1988, décrit la relation d’un jeune tétraplégique avec le singe capucin qu’il a adopté. Celui-ci, qui est censé l’assister, deviendra de plus en plus menaçant jusqu’à vouloir le tuer.
      Il est aujourd’hui généralement admis que le cinéma d’horreur américain des années 1970 et 1980 a constitué une étape essentielle de l’histoire d’Hollywood. L’épouvante y a été le moyen le plus frontal de faire non seulement progresser la technologie, mais surtout d’inventer figures et métaphores décrivant le monde contemporain. Le cinéma d’horreur a porté les armes d’une critique radicale de la société. Si toute une génération de réalisateurs talentueux a représenté ce mouvement, qui d’autre que George Romero l’a mieux incarné ?

    • Comment l’industrie du jeu vidéo a vampirisé l’œuvre de George Romero

      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/17/comment-l-industrie-du-jeu-video-a-vampirise-l-uvre-de-george-romero_5161655

      George Romero, l’inventeur du film de zombies moderne, mort à l’âge de 77 ans, dimanche 16 juillet, a marqué de son empreinte l’imaginaire du jeu vidéo. De manière indirecte, en influençant certains de ses plus grands créateurs ; et de manière plus ambiguë, en y trouvant autant de raisons de rebondir au cinéma que de pester contre le vol de ses univers.


    • https://gonzomusic.fr/george-a-romero-mort-du-maitre-des-morts-vivants.html

      Lorsque l’on m’a proposé le script de « Land Of The Dead ( Le Territoire des Morts), le quatrième film de la saga des #morts-vivants, pour l’adapter en français en 2005, j’étais ultra-fier d’accomplir cette mission. Pour moi Romero était un, héros, un précurseur, le maitre incontesté de tous les #zombies. Inspiré par les #légendes_vaudoues, sa « Night of the Living Dead ( La Nuit des Morts-Vivants) » sort en #1968 sur les écrans. Immédiatement, ce film kitch devient une #légende_du_cinéma. Tourné pour la somme dérisoire de 120.000$- le film générera finalement plus de CINQUANTE MILLIONS de dollars -, joyeux bordel cinématographique bricolé, son film de #série_Z va non seulement traverser l’Histoire, mais servira également de mètre étalon à tant et tant de longs-métrages post-apocalyptiques, où les morts sortis de terre courent après les vivants pour les boulotter…suivis par toutes ces séries télé, de WALKING DEAD à Z NATION en passant par IZOMBIE. Romero inspirera également des générations de réalisateurs aussi inventifs que débrouillards, sachant si souvent nous faire rêver avec trois bouts de ficelle…humaine et un budget famélique, tous les Tobe Hooper et John Carpenter qui ont su si bien marcher dans ses pas, sans oublier également son brillant collègue italien Dario Argento. Son « Night of the Living Dead » inaugural n’était pas seulement polémique par ses bouffeurs de chair humaine aux yeux hagards, Romero avait aussi su aiguillonner positivement la société américaine des 60’s si figée, et en oeuvrant ainsi pour les droits civiques, « castant » un acteur black dans le rôle principal, juste avant l’assassinat de Martin Luther King.

      https://www.ecranlarge.com/films/news/993380-george-a-romero-le-papa-des-zombies-est-decede

    • Bon.
      Déjà, rapprocher les zombies de Romero du vaudou, c’est assez cocasse, mais affirmer que Night of the Living Dead est un film kitsch et « un joyeux bordel », « bricolé »...

      Je me passe très bien de ce genre de torchons putàclic et incultes.

    • Pour rendre hommage à George A. Romero, décédé le 16 juillet à l’âge de 77 ans, ARTE bouleverse sa grille des programmes et diffuse le premier et plus fameux film du cinéaste américain lundi 24 juillet à 23h45 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead, 1968). Le film sera également disponible en télévision de rattrapage pendant sept jours sur #ARTE+7.

      http://www.arte.tv/fr/videos/002682-000-A/la-nuit-des-morts-vivants

      #George_A.Romero n’a pas inventé le cinéma « gore », il ne l’a pas non plus utilisé ou détourné de sa fonction primordiale – choquer le spectateur. Mais il est sans doute le premier à l’avoir pris cinématographiquement au sérieux, à dépasser le Grand-Guignol de fête foraine des films de Herschell Gordon Lewis, dans un souci inédit de réalisme et d’allégorie. On a beaucoup parlé de film séminal à propos de La Nuit des morts-vivants, même si Les Oiseaux et Psychose de Hitchcock ont eu une influence beaucoup plus grande et durable sur tout le cinéma de genre moderne. Mais c’est sans nul doute vrai du point de vue économique, puisque ce cauchemar en noir et blanc a sorti le #cinéma_gore fauché du ghetto des circuits d’exploitation régionaux pour inventer l’équation magique : film d’horreur + petit budget = rentabilité assurée et ventes dans le monde entier. Halloween, Evil Dead, Le Projet Blair Witch ou les récentes productions Blumhouse, pour ne citer que les exemples les plus célèbres, s’en souviendront. Sur le plan formel, Romero a raccroché l’horreur cinématographique et ses monstres archaïques, goules et vampires poussiéreux, au wagon des images télévisées traumatisantes sur la guerre du Vietnam, atrocités trop réelles diffusées en direct dans les foyers américains.

      http://www.arte.tv/sites/olivierpere/2017/07/21/nuit-morts-vivants-de-george-a-romero


  • Les trois petits pays constituant l’ancienne Indochine française, (Viêt Nam, Laos et Cambodge) virent se déverser sur eux 6 fois le tonnage de bombes utilisé durant toute la seconde guerre mondiale, le Viêt Nam recevant à lui seul 3,5 fois ce tonnage. Parallèlement des agents chimiques y furent épandus entre 1961 et 1971 ( dates officielles de l’opération Ranch Hand "ouvrier agricole" ) mais dans la réalité, ils furent utilisés jusqu’en 1974 par l’armée U.S. Ces agents chimiques (herbicides et défoliants) étaient utilisés à des dosages qui en firent la pire des armes de destruction massive chimique.
    André Bouny ( Le Sarkophage )
    #Viêt_Nam #agent_orange #Mosanto #écocide #guerre_chimique #USA
    https://www.agent-orange-vietnam.org/documents/le-livre-agent-orange-apocalypse-viet-nam

  • Do supporters of #Nobel winner Liu Xiaobo really know what he stands for? | Barry Sautman and Yan Hairong | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2010/dec/15/nobel-winner-liu-xiaobo-chinese-dissident

    Article de 2010, via angry Arab

    Imprisoning Liu was entirely unnecessary. If Liu’s politics were well-known, most people would not favour him for a prize, because he is a champion of war, not peace. He has endorsed the invasions of Iraq and Afghanistan, and he applauded the Vietnam and Korean wars retrospectively in a 2001 essay. All these conflicts have entailed massive violations of human rights. Yet in his article Lessons from the Cold War, Liu argues that “The free world led by the US fought almost all regimes that trampled on human rights … The major wars that the US became involved in are all ethically defensible.” During the 2004 US presidential election, Liu warmly praised George Bush for his war effort against Iraq and condemned Democratic party candidate John Kerry for not sufficiently supporting the US’s wars:

    [T]he outstanding achievement made by Bush in anti-terrorism absolutely cannot be erased by Kerry’s slandering … However much risk must be endured in striking down Saddam Hussein, know that no action would lead to a greater risk. This has been proven by the second world war and September 11! No matter what, the war against Saddam Hussein is just! The decision by President Bush is right!

    Liu has also one-sidedly praised Israel’s stance in the Middle East conflict. He places the blame for the Israel/Palestine conflict on Palestinians, who he regards as “often the provocateurs”.

    Liu has also advocated the total westernisation of China. In a 1988 interview he stated that “to choose westernisation is to choose to be human”. He also faulted a television documentary, He Shang, or River Elegy, for not thoroughly criticising Chinese culture and not advocating westernisation enthusiastically enough: “If I were to make this I would show just how wimpy, spineless and fucked-up [weisuo, ruanruo, caodan] the Chinese really are”. Liu considered it most unfortunate that his monolingualism bound him in a dialogue with something “very benighted [yumei] and philistine [yongsu],” the Chinese cultural sphere. Harvard researcher Lin Tongqi noted that an early 1990s book by Liu contains “pungent attacks on the Chinese national character”. In a well-known statement of 1988, Liu said:

    It took Hong Kong 100 years to become what it is. Given the size of China, certainly it would need 300 years of colonisation for it to become like what Hong Kong is today. I even doubt whether 300 years would be enough.

    Affirming this sentiment in Open magazine in 2006, he added that progress in China depends on westernisation and the more westernisation, the more progress. While his supporters excuse Liu’s pro-colonialism as a provocation, it logically aligns with his support for total westernisation and US-led regime changing wars.

  • In 2016, drug overdoses likely killed more Americans than the entire wars in Vietnam and Iraq
    https://www.vox.com/policy-and-politics/2017/7/7/15925488/opioid-epidemic-deaths-2016

    “Every year for the past few years, we’ve gotten even more horrible statistics showing the harrowing impact of the opioid epidemic on America. In 2015, overall drug overdose deaths, largely as a result of the opioid crisis, reached a new historic record — topping deaths from guns or cars that year, and even the toll from HIV/AIDS at the height of that epidemic’s peak in 1995.

    In 2016, we got another awful statistic: Drug overdose deaths reached another record — and, based on the highest estimate by a New York Times analysis of state data, topped total US casualties from the entire wars in Vietnam and Iraq.

    The Times’s analysis calculated that 59,000 to 65,000 people died of overdoses in 2016, with a harder, but likely imprecise, number of 62,497. (We’ll get the official numbers later in 2017.) In comparison, more than 58,200 US troops died in the Vietnam War between 1955 and 1975, and more than 4,500 have died so far in the Iraq War since 2003 — which adds up to more than 62,700.

    Although it’s hard to say for certain, the Times suggested “the [opioid] problem has continued to worsen in 2017.” In short, the opioid epidemic was already the deadliest drug crisis in American history in 2015. It got much deadlier in 2016, and is likely even worse so far in 2017.

    It can be hard to conceptualize the numbers we’re talking about here. So Bella Lucy from Vox’s graphics team put together the following chart. It requires a bit of scrolling.” @fil

  • https://rightcopyright.eu/?lang=fr

    RIGHTCOPYRIGHT is a campaign to fix copyright law for education.

    Chers enseignants,

    Partout en Europe, vous travaillez à élaborer un nouveau système éducatif. Un système qui est collaboratif, ouvert et qui vous invite à utiliser toutes les possibilités des outils et des technologies qui vous entourent. Malheureusement, les lois sur le copyright n’ont pas changé depuis plus de quinze ans et cela vous affecte au quotidien.

    Rejoignez-nous dès maintenant dans notre mission pour élaborer le futur de l’éducation.
    Nous voulons avoir la liberté d’enseigner sans enfreindre la loi
    +
    Avant d’enseigner à ses étudiants comment les représentations de Roméo et Juliette ont changé au fil du temps, il se peut qu’un professeur doive demander la permission aux détenteurs de droits de chaque film qu’il veut projeter en classe. Nous voulons soulager les enseignants de cette tâche impossible.

    Nous voulons que vous soyez capable d’employer du matériel qui raconte des histoires, de manière tout à fait impartiale
    +
    Quand un enseignant veut enseigner la guerre du Vietnam dans son cours d’histoire, la majorité des images est partiale. Nous avons besoin d’une loi qui autorise les enseignants à faire un choix parmi une sélection plus large de matériel vidéo, qui ne soit pas limitée aux images disponibles dans les manuels.

    Nous voulons les mêmes libertés pour tous les enseignants dans l’UE
    +
    Si un professeur de musique portugais veut jour un morceau de musique contemporaine en ligne à ses élèves, il se peut qu’il ne puisse pas jouer la pièce dans son intégralité. Un enseignant aux Pays-Bas ne doit cependant pas faire face à la même restriction. Nous croyons que les enseignants au sein de l’UE doivent partager desdroits identiques.

    Nous voulons une loi qui vous permette d’accueillir les opportunités digitales disponibles aujourd’hui
    +
    Quand un professeur de politique veut fournir à ses étudiants, par e-mail, une vidéo d’une conférence de presse donnée par le président Drumpf, l’école risque de se voir infliger une amende. Nous devons veiller à ce que les enseignants puissent utiliser les outils de communication digitale à des fins éducatives.

    Nous voulons une loi qui reconnaisse les musées, les bibliothèques et les ONG comme ayant une fonction éducative
    +
    Quand un enseignant dans une bibliothèque organise un cours d’art moderne, il fait face à des problèmes s’il utilise la collection d’art protégée par un copyright dans ses locaux, sans en demander la permission, au préalable, au détenteur des droits. Nous croyons que les musées, les bibliothèques et les ONG devraient avoir la même reconnaissance que celle dont les écoles bénéficient pour leur fonction éducative ; ils pourraient dès lors organiser des

    Corrigeons le copyright, maintenant. Êtes-vous avec nous ?
    #copyright_madness #copyright #repair_author_rights

  • EXCLUSIVE: Documents expose how Hollywood promotes war on behalf of the Pentagon, CIA and NSA
    US military intelligence agencies have influenced over 1,800 movies and TV shows
    https://medium.com/insurge-intelligence/exclusive-documents-expose-direct-us-military-intelligence-influence-on-1-80

    We have recently acquired 4,000 new pages of documents from the #Pentagon and CIA through the Freedom of Information Act. For us, these documents were the final nail in the coffin.

    These documents for the first time demonstrate that the US government has worked behind the scenes on over 800 major #movies and more than 1,000 TV titles.

    The previous best estimate, in a dull-as-dishwater academic book way back in 2005, was that the Pentagon had worked on less than 600 #films and an unspecified handful of television shows.

    The CIA’s role was assumed to be just a dozen or so productions, until very good books by Tricia Jenkins and Simon Willmetts were published in 2016. But even then, they missed or underplayed important cases, including Charlie Wilson’s War and Meet the Parents.

    [...]

    #Vietnam is evidently another sore topic for the US military, which also removed a reference to the war from the screenplay for Hulk (2003). While the military are not credited at the end of the film, on IMDB or in the DOD’s own database of supported movies, we acquired a dossier from the US Marine Corps detailing their ‘radical’ changes to the script.

    This included making the laboratory where the #Hulk is accidentally created into a non-military facility, making the director of the lab an ex-military character, and changing the code name of the military operation to capture the Hulk from ‘ #Ranch_Hand ’ to ‘Angry Man’.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Ranch_Hand

    ‘Ranch Hand’ is the name of a real military operation that saw the #US_Air_Force dump millions of gallons of pesticides and other poisons onto the Vietnamese countryside, rendering millions of acres of farmland poisoned and infertile.

    They also removed dialogue referring to ‘all those boys, guinea pigs, dying from radiation, and germ warfare’, an apparent reference to covert military experiments on human subjects.

    [...]

    The #CIA has also managed to #censor scripts, removing or changing sequences that they didn’t want the public to see. On #Zero_Dark_Thirty screenwriter Mark Boal ‘verbally shared’ his script with CIA officers, and they removed a scene where a drunk CIA officer fires an AK-47 into the air from a rooftop in #Islamabad, and removed the use of dogs from the #torture scenes.

    [...]

    While very little is known about the NSA’s activities in the entertainment industry we did find indications that they are adopting similar tactics to the CIA and DOD.

    Internal #NSA emails show that the producers of #Enemy_of_the_State were invited on multiple tours of NSA headquarters. When they used a helicopter to film aerial footage of Fort Meade, the NSA did not prevent them from using it in the movie.

    According to a 1998 interview with producer Jerry Bruckheimer, they changed the script at the NSA’s request so that the wrongdoings were the actions of one bad apple NSA official, and not the agency in general.

    Bruckheimer said:

    ‘I think the NSA people will be pleased. They certainly won’t come out as bad as they could have. NSA’s not the villain.’

    This idea of using cinema to pin the blame for problems on isolated rogue agents or bad apples, thus avoiding any notion of systemic, institutional or criminal responsibility, is right out of the CIA/DOD’s playbook.

    #Censure #Propagande #censorship

  • Pour une micro-géopolitique des espaces publics ordinaires à #Ho_Chi_Minh_Ville

    Lieux de brassage et d’interactions sociales dans la ville, les espaces publics se trouvent dans une position paradoxale au Vietnam aujourd’hui. Alors que le pays cherche à s’insérer dans les flux concurrentiels de la mondialisation, les autorités de Hồ Chí Minh Ville plébiscitent la production de nouveaux marqueurs métropolitains, principalement sous la forme de grands projets emblématiques : l’aménagement de vastes espaces publics doit incarner la modernisation du pays et l’entrée de la ville dans le cercle tant convoité des métropoles émergentes. Mais, dans le même temps, le foisonnement ancien de formes ordinaires d’espaces publics, d’envergure beaucoup plus modeste – les « #espaces_publics_de_poche » (traduction de #pocket_public_spaces) –, est de plus en plus directement menacé. Les menaces sont de deux ordres. Sur le plan de l’urbanisme opérationnel, la mise en œuvre de grandes opérations immobilières et la construction d’infrastructures lourdes – dont la construction du métro est la forme la plus visible – justifient la disparition progressive des petits espaces ouverts, parcs, placettes et ruelles en particulier. Sur le plan de l’#urbanisme réglementaire par ailleurs, de vastes programmes étatiques de « nettoyage » des espaces publics menacent directement, et de plus en plus ouvertement, la polyfonctionnalité de ces espaces publics hérités et le foisonnement historique de leurs usages.

    http://www.gis-reseau-asie.org/les-articles-du-mois/pour-une-micro-geopolitique-des-espaces-publics-ordinaires-chi-minh
    #espace_public #Vietnam #Saïgon #cartographie #visualisation #urban_matter #villes

    via @ville_en

  • U.S. warship sails near disputed island in South China Sea | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-southchinasea-navy-idUSKBN19N0O0


    SASEBO, Japan (Nov. 13, 2015)
    U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 1st Class Joshua Hammond/Released

    A U.S. warship sailed near a disputed island in the South China Sea claimed by China, Taiwan and Vietnam on Sunday in an operation meant to challenge the competing claims of all three nations, a U.S. Defense Department official said.

    The USS Stethem, a guided-missile destroyer, sailed within 12 nautical miles of Triton Island, part of the #Paracel Islands in the South China Sea, the official said.

    The operation was first reported by Fox News on Sunday.

    It was the second “#freedom-of-navigation operation,” or “#fonop,” conducted during the presidency of Donald Trump, following a drill in late May in which a U.S. warship sailed within 12 nautical miles of an artificial island built up by China in the South China Sea.

    Quand ils ne jouent pas à se faire éperonner en mer du Japon (USS Fitzgerald, DDG62) les destroyers de la classe Arleigh Burke vont jouer les provocateurs en mer de Chine méridionale (USS Stethem, DDG63)

    – fin mai 2017 (précédent évoqué dans le texte), le même bâtiment avec 2 petits camarades
    https://seenthis.net/messages/601383

    – en octobre 2016 (sous le précédent président), déjà à #Triton_Island
    https://seenthis.net/messages/535620

    etc.

  • Roy Jones Jr.’s Long Goodbye
    http://thelab.bleacherreport.com/roy-jones-jr-s-br-long-goodbye

    Roy Jones Jr. started boxing at five and was competing at the age of 10 in 1979. Between then and being the youngest member on the American Olympic team, his grueling roadwork over Pensacola highways, train tracks or back trails carried him somewhere close to the distance around the circumference of the earth.

    Nearly every afternoon, he sparred under an angry sky until exhaustion in Big Roy’s backyard against bigger, older kids. His father was ruthlessly abusive, beating him with “anything he could get his hands on.” That included a PVC pipe, broom handle, switch, bungee cord and old gym equipment. Big Roy never hit him with a closed fist, but, according to Little Roy, “That was only because he’d caused brain damage to a guy fightin’ when he was young. Otherwise I’m sure he would have.”

    #boxe

    • “Given all the stories about how afraid you were of your dad,” I began. “It’s quite something to see just how much your kids adore you.”

      “I never wanted my kids to feel about me the way I felt about him,” he said.

      “How do you separate the killer you were in the ring with the man you are with your family?”

      “Battling the fighter in me and the other guy with this life here has been a struggle every day of my life.”

      “How long did it take from when you started for boxing to stop being fun?”

      “A week,” he said.

      “Was there ever an opponent who scared you as much as your dad?”

      "never,” he says under his breath.

      “You never wanted to get away from him and Pensacola?”

      “I’m gonna leave my home? For what? That gonna make me happy?”

    • “That backyard is where you and your dad first started training?”

      “Yup,” he said, staring off. “And every single goddamned day I ran from right here all the way out to that traffic light and back. You seen how my knees give me trouble? Wonder why? And I wasn’t out there running alone when I was a kid. My dad had older kids from the neighborhood out there with me, and if they beat me, then you know I had a good beatin’ waiting for me when I got home.”

      “He had you out here running 10 miles every day?”

      “And sparring until I drop. Nothing but training. On my way up as a pro, they used to say I was the most gifted or talented athlete ever to fight. Bullshit! Most talented or gifted?” he glares at me, eyes burning. “Try hardest worker. No fighter in history ever worked harder to achieve their dream than me. Early days? Shit. I worked harder than any fighter in history. Period. End of story.”

      “And he’d still beat you anyway?”

      “Kill ’em, you gonna go to jail,” he said, without a trace of emotion in his voice. “You don’t kill him, he’s gonna end up tryin’ to kill you. I grew up always knowing sooner or later I was gonna have to go all the way. When I got old enough—when he killed my dog—by that time, I knew the time had come.”

      “You ever wonder if your dad had post-traumatic stress disorder from what he saw in Vietnam?”

      “Bullshit,” Jones Jr. scoffed. “Bullshit. If he had PTSD, why was I the only one he inflicted that on? You tell me that. Why not nobody else?”

      “He never hit your mom?”

      “It happened, but nothing like what he laid into me with practically every day.”

      I ask him if I can take a few photos of him in front of the house where he grew up. “Sure,” he says, getting out and inspecting some of the changes.

      “You brought up my daddy fighting over in the jungle," Roy said. "My daddy went to Vietnam and then made sure I did too growing up. He made damn sure.”

      "How did you survive this shit, Roy?”

      “I thought about killing myself all the time. It wasn’t like I didn’t have access to guns. As I got older, when more people came around to the gym and see us train, he couldn’t be as bad as he wanted to be. He had to be more careful in case somebody saw and reported that he was abusing kids. He couldn’t be as open back when nobody could see.

      “This is a big piece to what made me who I am.

    • Roy Jones Jr. has never minced words when talking about the open wound of his childhood in Pensacola and the “torture chamber” passageway out in the sticks to becoming a man: kill or be killed. Beyond the sanctuary of the ring and raising his beloved roosters, the constant companion of Jones Jr.’s journey was death—his own or his father’s. The switchblade he carried throughout his youth was for protection against his own blood and driven into his father’s heart in endless bitter fantasies.

  • Cambodian female workers in Nike, Asics and Puma factories suffer mass faintings | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/business/2017/jun/25/female-cambodian-garment-workers-mass-fainting

    Over the past year more than 500 workers in four factories supplying to Nike, Puma, Asics and VF Corporation were hospitalised. The most serious episode, recorded over three days in November, saw 360 workers collapse. The brands confirmed the incidents, part of a pattern of faintings that has dogged the 600,000-strong mostly female garment workforce for years.

    The women who collapsed worked 10 hour days, six days a week and reported feeling exhausted and hungry. Excessive heat was also an issue in three factories, with temperatures of 37C. Unlike in neighbouring Vietnam, where factory temperatures must not exceed 32C, Cambodia sets no limit, though if temperatures reach a “very high level” causing difficulties for workers, employers must install fans or air conditioning.

    According to unions, short-term contracts – common for workers in three of the factories – were also a key source of stress and exhaustion.

    #chaleur #femmes #ouvrières #exploitation #chaussures

  • These striking color photos of the Long Hot Summer riots show the full spectrum of the violence “In 1967, newspapers only ran black-and-white pictures”
    https://timeline.com/these-striking-color-photos-of-the-long-hot-summer-riots-show-the-full-spe

    “The riots of 1967 are a black-and-white story in our minds. In the most common photos from the time, the fires, the blood, and the faces are all in gray scale. That’s because until fairly recently newspapers only ran black-and-white photos. The New York Times, for instance, didn’t introduce color pictures until 1993. So, that is the way we remember and learn about the past. Looking back from the 21st century, such photographs often have the peculiar effect of compartmentalizing history as something distant and settled.
    But the Long Hot Summer happened in full spectrum.
    The riots in Newark and Detroit, in particular, attracted international media attention, including that of the big picture magazines. Stunning color images of the conflicts and their aftermath created for Life by photojournalists like Lee Balterman and Declan Haun would be seen days after the news first broke in the black-and-white dailies. But while they may have appeared after the fact, color pictures would lend deeper context to the story for millions of readers. They carried an impact that black-and-white could no longer deliver — a visual impact not unlike the saturated hellscapes photographers like Larry Burrows and Horst Faas were bringing back from Vietnam. If the story of that summer was superficially one of embattled black Americans raging against the white status quo, it is these color images which deliver a more complicated, nuanced representation of the violence.”

  • Augmentation record des #décès par #overdose aux États-Unis
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/ovrd-j14.shtml

    Les principales drogues responsables des décès dans les dernières années, pour plus de la moitié d’entre eux, sont les opiacés. Plus d’Américains sont décédés d’overdose d’opiacé dans les deux dernières années que dans l’entièreté de la guerre du Vietnam. Les opiacés incluent des #drogues illégales comme l’héroïne et des drogues qui sont souvent légalement prescrites pour la douleur, tels que l’hydrocodone et l’oxycodone (connus respectivement sous le nom de marque Vicodin et OxyContin).

    Le fentanyl, un antidouleur synthétique, est l’opioïde le plus meurtrier et le médicament que plusieurs pointent du doigt pour la hausse du bilan de décès. Depuis 2014, le fentanyl et son cousin, le carfentanil, ont proliféré considérablement. Ces drogues sont extrêmement létales. Moins d’une demi-cuillère à thé de fentanyl pur est assez pour tuer 10 personnes. Le carfentanil, lequel est utilisé comme un tranquillisant à éléphant est 5000 fois plus fort que l’héroïne. Pour un humain, une quantité de carfentanil égale à quelques grains de sel peut être une dose mortelle.

    Les opiacés, comme plusieurs autres drogues hautement addictives, s’étendent souvent à travers des villes et des régions entières. En Ohio, les overdoses fatales ont plus que quadruplé dans la dernière décennie, selon les données analysées par le Times. À Dayton en Ohio, le nombre de décès par overdose rapportés dans les 33 premiers jours de cette année est déjà supérieur à la moitié du total annuel des deux dernières années. Le bureau du coroner pour le comté, n’ayant plus de place pour les corps, a été forcé d’utiliser à trois reprises des camions réfrigérés pour entreposer des corps jusqu’à une semaine.

  • Un ex-responsable nord-coréen témoigne : « Kim Jong-un sait que son système est en crise »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010617/un-ex-responsable-nord-coreen-temoigne-kim-jong-un-sait-que-son-systeme-es

    Kim Jong-un observant à la jumelle la Corée du Sud. © Reuters Il est l’un des plus hauts responsables nord-coréens à avoir fait défection. À l’été 2016, le diplomate #Thae_Yong-ho est passé au Sud. Dans cet entretien exclusif, il explique pourquoi la #Corée_du_Nord ne renoncera jamais à son programme #nucléaire et balistique. Désormais basé à Séoul, ce dissident milite pour un effondrement du régime de l’intérieur.

    #International #Kim_Jong-Un #missiles_balistiques

    • Pourquoi les Nord-Coréens nous haïssent-ils ? C’est simple, ils se souviennent de la Guerre de Corée. Par Mehdi Hasan
      https://www.les-crises.fr/pourquoi-les-nord-coreens-nous-haissent-ils-cest-simple-ils-se-souviennen

      « Pourquoi nous haïssent-ils ?
      C’est une question qui, en pensant au monde arabo-musulman, a rendu les Américains inlassablement perplexes à la suite des événements du 11 septembre. Actuellement, toutefois, c’est une question qui est de plus en plus posée à propos des Nord-Coréens repliés sur eux-même. . . . . . . . .

      Oui, la guerre de Corée, vous vous rappelez ? Celle qui est coincée entre la deuxième guerre mondiale et la guerre du Vietnam ? La première guerre « chaude » de la Guerre Froide, qui a eu lieu entre 1950 et 1953, et qui depuis a été commodément évacuée de la plupart des discussions et des débats à propos du régime « cinglé » et « dément » de Pyongyang. Oubliée bien que cette guerre particulière ne soit même pas terminée – elle a été suspendue par un accord d’armistice et non par un traité de paix – et bien que ce conflit ait vu les États-Unis commettre de nombreux crimes de guerre, ce qui continue de façonner, peut-être ne faut-il pas en être surpris, la manière dont les Nord-Coréens voient les États-Unis, même si les habitants des États-Unis ignorent béatement le passé de belligérant de leur pays.

      Pour l’histoire, ce sont les Nord-Coréens, et non les Américains ou leurs alliés Sud-Coréens qui ont débuté la guerre en juin 1950, lorsqu’ils ont franchi le 38ème parallèle et envahi le sud. Néanmoins, « ce que les Américains ignorent ou se rappellent à peine, c’est que nous avons tapissé de bombes le Nord pendant trois ans sans trop nous préoccuper des pertes civiles » écrit dans son livre « La guerre de Corée : une histoire » Bruce Cummings, historien de l’Université de Chicago.

      Combien d’Américains, par exemple, sont conscients du fait que les avions américains ont lâché, sur la péninsule coréenne, plus de bombes – 635 000 tonnes, et de napalm – 32 557 tonnes – que pendant toute la campagne du Pacifique contre les Japonais au cours de la seconde guerre mondiale ?
      Combien d’Américains savent que « sur une période de trois ans ou à peu près », pour citer Curtis LeMay, Général de l’Armée de l’Air et chef du Commandement Stratégique Aérien pendant la guerre de Corée, nous avons assassiné… 20% de la population » ?

      Vingt. Pour cent. Par comparaison, les Nazis ont exterminé 20% de la population polonaise présente avant la seconde guerre mondiale. Selon LeMay, « nous sommes allés là-bas pour faire la guerre et nous avons fini par incendier et détruire chaque ville de Corée du Nord. »

      Chaque. Ville. On estime que plus de 3 millions de civils, dont la majorité habitaient le Nord, ont été tués dans les combats.

      Combien d’Américains connaissent les déclarations du secrétaire d’État Dean Rusk ou le représentant de la Cour Suprême William O. Douglas ? Rusk, qui était fonctionnaire au département d’État en charge des Affaires de l’Extrême-Orient pendant la guerre de Corée, a plus tard admis que les États-Unis avaient bombardé « chaque brique posée sur une autre , tout ce qui bougeait ». Il a souligné que les pilotes américains « bombardaient juste cette putain de Corée du Nord. »
      Douglas a visité la Corée au cours de l’été 1952 et a été pétrifié par la « misère, la maladie, la souffrance et la famine, aggravées » par les bombardements des avions de guerre américains qui, à court de cibles militaires, avaient bombardé les fermes, les barrages, les usines et les hôpitaux. « J’ai vu les villes d’Europe meurtries par la guerre, a confessé le représentant de la Cour Suprême, mais je n’avais pas vu la dévastation avant de voir la Corée. » . . . . . . . . .

      Source : https://theintercept.com/2017/05/03/why-do-north-koreans-hate-us-one-reason-they-remember-the-korean-war

    • #Welt_Bio to see pepper harvests in 2018

      South Korean-owned Welt Bio Co Ltd.’s $40-million pepper plantation in Mondulkiri province is expected to see its first harvest next year from what it claims to be the largest pepper farm in the world.

      “About 200 hectares of the 350-hectare cultivated land have been planted with pepper,” said Song Kheang, director of Mondulkiri’s provincial agriculture department, yesterday.

      “A team from the provincial agriculture department had just visited the plantation and according to our assessment they could start harvesting next year,” he added.

      According to Hean Vanhan, director-general of the general directorate of agriculture at the Ministry of Agriculture, Welt Bio Co plants pepper using seeds from Cambodia and Malaysia.

      “If the company is successful in planting pepper on the total 1,000 hectares of land, it will be the largest pepper plantation in the world,” said Mr Vanhan.

      According to Kim Yuong Jun, CEO of Welt Bio Co, pepper from its Mondulkiri plantation would be exported around the globe.

      Pepper is planted in 19 provinces across the country and Tbong Khmom province, located in the east of the country, contributes to about 75 percent of total production.

      Due to lack of pepper processing factories, most of Cambodia’s black pepper is exported to Vietnam, the world’s biggest pepper producing country.

      Pepper growers are now urging the government to set up processing factories in the country, so that they can bypass the Vietnamese middlemen, and export their products directly overseas.

      “The government should encourage investors to put funds into pepper processing plants so that we wean ourselves away from the Vietnamese traders,” Chan Sophal, a pepper farm owner in Preah Vihear province, told Khmer Times recently.

      Last year, Cambodia’s pepper production was 11,800 tonnes and is predicted to increase by 70 percent, to 20,000 tonnes by the end of 2017, according to the Ministry of Agriculture.

      https://www.khmertimeskh.com/5078377/welt-bio-see-pepper-harvests-2018
      #Corée_du_Sud

  • Mais qu’est donc ce si fier monsieur Mélenchon ? (première partie) | Planète sans visa
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2648

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    Mais qu’est donc ce si fier monsieur Mélenchon ? (première partie)*
    29 mai 2017Morale, Mouvement écologiste, Politique, Pouvoir et démocratie

    Je sais bien que les mélenchonistes les plus mélenchoniens me détestent, mais cela ne m’a jamais empêché d’écrire sur leur héros ce que je voulais. Et je compte bien continuer ici, malgré leurs inévitables protestations. Je compte rappeler ici quelques points déjà abordés, puis ajouter une pincée de poudre noire dans la (si petite) blessure que je leur ai infligée. Avis à l’univers : il faut, il faudrait lire le texte qui suit en compagnie de celui qui le suivra. Où l’on verra, peut-être, les raisons profondes, les racines politiques, historiques et personnelles qui sont au commencement de mes lourdes critiques contre Mélenchon. Avis donc : il n’y a pas un article sur lui, mais deux.

    Et ça commence par un préambule. Je comprends en partie l’engouement de tant de gens pour La France Insoumise. Les proclamations de ce regroupement contiennent quelques belles idées qu’il serait pénible – et même stupide – de rejeter. Il est vrai que, et tout à mes critiques, je ne l’ai pas assez fait, grâce à ce mouvement et à Mélenchon, certaines questions sont sorties du réduit mental où elles étaient. Grâce à Mélenchon ? Vous avez bien lu : grâce à lui. Malgré tout ce que je peux lui reprocher, il a ouvert une porte, libérant des énergies qui s’épuisaient en vain à défendre des causes subalternes. Je me permets de faire un rapprochement avec le grand texte du pape François, Laudato Si, même si cela n’est pas de même nature, ni de signification et de puissance comparables. Je précise que François m’impressionne.

    Les si tristes funérailles d’Hugo Rafael Chávez Frías

    Je salue donc ceux des Insoumis qui ont placé la question écologique au centre de leur monde, même si c’est d’une manière qui ne me convient pas vraiment. Et Mélenchon itou, qui est parvenu à secouer sa tête chenue pour y faire entrer un peu d’air et de lumière. Sommes-nous d’accord ? Je l’espère, car cela ne va pas durer. D’abord, Mélenchon nous a bassinés je ne sais combien de dizaines de fois avec ce géant qui n’était qu’un nain, Hugo Rafael Chávez Frías, défunt président du Venezuela. L’apothéose de cette séquence a été la veillée funèbre, à l’annonce de la mort del Jefe au début de l’année 2013. Citation de Mélenchon : « Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution ». Autre citation : « Il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie ». On sentait le pleur tout près de sortir.

    Et là-dessus, silence total. Aucune explication n’est fournie de l’abominable descente aux enfers de ce grand pays. Le successeur, Maduro, fait endurer à son propre peuple la pire crise sociale qu’a connue le pays depuis son indépendance pour le coup bolivarienne de 1811. La camarilla militaire chaviste a copieusement pillé le pays et son immense rente pétrolière, distribuant des prébendes qui n’auront servi qu’à doper une consommation de biens importés. Rien de fondamental n’aura changé, alors que le chavisme au pouvoir a vingt ans d’âge. Les corrompus du sommet ont eu le temps de planquer les trésors volés à Miami, et je suis bien certain qu’ils ne paieront pas le prix de leur vilenie. Il ne restera bientôt plus rien du chavisme. Cela, une révolution ? J’aimerais presque croire que c’est une blague. Sur le sujet, j’ai écrit ici même, en 2009, un article qui peut se relire. On y découvre celui que Chávez décrivait comme un grand ami. Norberto Ceresole, fasciste et négationniste argentin, car c’est de lui qu’il s’agit, a fort contribué à la formation politique de Chávez, qui s’appuie comme chacun devrait le savoir sur le triptyque El Caudillo (Jefe), el ejército, el pueblo. Le chef, l’armée, le peuple. Une insupportable vision verticaliste du pouvoir, revendiquée pourtant. On peut aussi lire ceci ou encore cela.

    L’économie chinoise, chance pour l’humanité

    J’ai entendu Mélenchon oser face à Jean-Jacques Bourdin une phrase du genre : « Mais enfin, vous savez que Castro et Chávez sont morts ? », sous-entendant par là qu’il n’y avait pas lieu d’y revenir. Mais quelle audace ! Venant d’un homme qui se croit incarner l’Histoire en marche, et ne cesse de vanter telle ou telle figure de la Révolution française, c’est réellement gonflé. Et surtout ridicule pour qui se réclame encore du matérialisme et du marxisme. On pourrait donc faire parler les morts, mais pas tous. Seulement ceux qui arrangent la ligne politique du moment. Comme c’est commode.

    En 2012, j’ai remis le couvert et abordé une dimension proprement infâme du personnage Mélenchon en évoquant le sort fait au journaliste d’origine argentine Paulo Paranagua : c’est là. Un peu plus tard, toujours cette année 2012, j’ai commencé à parler d’autres pays de cette Amérique latine que j’ai bien connue, et pour lesquels Mélenchon avait les yeux de Chimène. Ainsi de l’Équateur et de sa si fameuse « révolution citoyenne ». Vous verrez ici le sort fait aux Indiens de Sarayaku, et l’ode de Mélenchon à la destruction du monde par l’économie chinoise (« Je considère que le développement de la Chine est une chance pour l’humanité », octobre 2012). Ainsi du Pérou, ici cette fois. Et encore deux fois sur l’Équateur : en septembre 2013 et en novembre 2016.

    Quant au Mélenchon « écologiste », il y a pléthore d’articles sur Planète sans visa. Je me permets d’en citer celui-ci, cet autre, celui-là et deux derniers, ici et là. Ils ont au moins trois ans, et depuis, je n’ai pas changé d’avis. Un seul exemple éclairera mon propos : le fameux meeting de l’hologramme, en février 2017. Lui à Lyon, son ombre portée à Auber. Eh bien, la totalité de la prestation était un show profondément anti-écologiste, articulé autour de trois frontières humaines à repousser plus loin : la mer, l’espace, le numérique. Rendez-vous compte un peu ! Si l’écologie a un sens, c’est bien celui d’avoir découvert puis admis les limites de l’action humaine. Simplement parce qu’un mur physique infranchissable empêche d’aller au-delà. Quand il n’y a plus de sol, on ne cultive plus rien. Quand il n’y a plus de poissons, on n’en pêche plus. Quand l’eau vient à manquer parce que nappes et rivières ont été surexploitées, les êtres vivants meurent un à un.

    Or à Lyon, il s’agissait d’aller encore plus loin. La mer ? Il faudrait lancer un vaste programme d’industrialisation à coup d’hydroliennes géantes, d’éoliennes off shore, d’usines aquacoles destinées à fabriquer des algues. Je n’invente rien. Et voyez comme Mélenchon parlait de nos pauvres océans sur son propre blog, le 26 mars 2012 : « Ne sommes-nous pas la nation d’Europe qui a su s’immiscer dans l’espace et qui occupe aujourd’hui la moitié du marché mondial des tirs de satellites ? N’avons-nous pas mis au point le navire de transport spatial le plus abouti pour alimenter la station internationale de l’espace ? Rien n’est hors de portée pour nous, sitôt que l’État et le collectif s’en mêlent ! La mer est notre nouvel espace de réussite et d’exploits scientifiques et techniques ! C’est ma proposition ! ».

    La si fabuleuse chienne Laïka

    Vous avez noté : « Rien n’est hors de portée ». Ou encore, dans une interview pathétique donnée à Match : « L’idée de l’expansion humaine en mer s’est présentée à moi comme une espèce d’antidote à la déprime générale. Et comme un fait d’évidence totalement occulté ! (…) Quand j’étais gamin, je découpais et je collectionnais les articles sur la conquête de l’espace. Je crois que j’ai encore dans ma cave un cahier où j’avais collé fiévreusement les exploits de la chienne Laïka et de Youri Gagarine ». L’expansion humaine, comme si elle n’avait pas assez détruit comme cela sur terre ! Et cette imagerie de pacotille sur l’espace, qui lui a fait acclamer à Lyon le savoir-faire des ingénieurs et l’excellence de la base de Kourou, oubliant l’essentiel, qui est de conquête, de conquête militaire, même si elle est pour l’heure pacifique encore. Dieu ! mais un écologiste commencerait évidemment, parlant de la mer, par parler de la dévastation des océans. Et réclamerait, c’est en tout cas mon point de vue, l’interdiction de la pêche industrielle. Or non, je le répète : aller plus loin encore, et ouvrir fatalement, compte tenu de ce qu’est l’économie réelle, la voie aux industries transnationales, seules à même d’investir massivement. Et je n’insiste pas, non, faute de place, sur le ridicule et plein accord avec le déferlement du numérique (et des jeux vidéos), qui pose pourtant des problèmes politiques de fond. Car quoi ? Qui ne sait que la démocratie est synonyme de lenteur, indispensable à la parole, à l’échange, à la coopération, à l’élaboration, à la décision ? La numérisation du monde pose des problèmes neufs, et graves. Mais pas pour Mélenchon.

    Je suis extrêmement long, mais je m’en excuse pas. Il s’agit en effet d’une affaire sérieuse. Sur un plan politique général, je reste stupéfait par la facilité avec laquelle des millions de gens semblent avoir oublié Mitterrand, à qui Mélenchon, ce n’est pas exagéré, voue un culte. L’ancien président a promis ce qu’on voulait bien croire, de manière à être élu, et puis s’est détourné sans explication de son plantureux programme. Certes, il ne fut coupable que de l’extrême faiblesse de ses suivants, croyants et courtisans. Mais tout de même ! Mélenchon ne se cache aucunement d’admirer au plus haut point un homme de droite qui a fait entrer le fric et le capitalisme le plus infect – Tapie, Berlusconi – dans l’imaginaire de la gauche française. Et cela n’aurait aucune signification particulière. Hier, des foules compactes ont acclamé les crapules staliniennes Thorez, Marty, Duclos, Aragon, Marchais. Et d’autres des politiciens « de gauche » soutenant les pires aventures coloniales, comme Guy Mollet, Robert Lacoste, Mitterrand déjà ou Gaston Defferre. Que veux-je dire ? Qu’il est au moins possible que la France dite insoumise repose sur le même rapport malsain à la politique et à l’autorité.

    Et si on parlait un peu de l’Internationale ?

    De vous à moi, ne voyez-vous pas que cette manière verticaliste – lui là-haut, nous en bas – tourne le dos aux rêves les plus anciens de l’émancipation ? Bien qu’ayant rompu avec beaucoup de l’imaginaire de ma jeunesse, je continue d’entendre L’Internationale avec davantage qu’un pincement au cœur. On y entend ces mots, que je revendiquerai pour ma part jusqu’à la fin : « Il n’est pas de sauveur suprême. Ni Dieu, ni César, ni Tribun ». Je crois sincèrement que Mélenchon se prend pour les trois.

    Avant d’achever ce qui, je vous le rappelle, est le premier volet d’une série de deux, je me sens contraint d’évoquer de graves mensonges de Mélenchon, qui n’ont attiré l’attention de personne. De personne en tout cas qui en ait parlé sur la place. Cela tombe donc sur moi, et je l’accepte comme le reste. Dans un livre d’entretiens paru il y a un an au Seuil (avec Marc Endeweld, Le Choix de l’Insoumission), Mélenchon y réécrit son histoire politique d’une manière qui m’a sidéré. Et offensé, car je continue à croire dans la vérité et la rectitude.

    Je n’en ferai pas la critique complète, qui serait pourtant méritée. Mais laissez-moi insister sur le Mélenchon lambertiste, dirigeant à Besançon de la secte appelée Organisation communiste internationaliste (OCI), celle-là même qui a fait de Jospin un espion de choix, membre du parti socialiste, jusqu’au poste de Premier secrétaire du PS après 1981, tandis qu’il était membre clandestin de l’OCI. Cette organisation a une histoire profondément noire, faite de graves violences contre les individus, et qui aura eu la grande originalité de soutenir des concurrents du FLN algérien – le MNA – manipulés par l’armée française ; puis de combattre toute participation aux luttes de la jeunesse contre la guerre américaine au Vietnam ; de refuser publiquement de participer aux barricades de mai 68 ; d’insulter sur tous les tons les combattants du Larzac, les antinucléaires des années 70, les militantes féministes, etc.

    Quand il soutenait Lip à l’insu de son plein gré

    Vous me direz qu’on s’en fout, mais vous me lisez, et je ne m’en fous pas. Mélenchon a été donc le chef – et chez eux, ce mot n’était pas à prendre à la légère – de l’OCI à Besançon pendant plusieurs années de l’après-68. Or dans son livre, il raconte de telles calembredaines qu’on ne peut les appeler autrement que des mensonges. Il raconte par exemple que la grève des travailleurs de Lip – elle débute au printemps 1973 – aurait suscité chez lui un énorme enthousiasme, ce qui est nécessairement faux. Toute personne ayant vécu cette époque sait que le courant lambertiste vomissait chaque semaine, dans sa feuille honteuse Informations ouvrières, les gens de Lip, au motif qu’ils avaient partie liée avec la CFDT honnie, très majoritaire dans l’entreprise. Et voilà que Mélenchon en rajoute, vantant le formidable curé de Lip, Jean Raguénès, que son mouvement, donc lui fatalement, exécrait publiquement et constamment.

    De même, il invente « une immense compassion » pour les Vietnamiens, qui aurait été la base de son engagement contre l’impérialisme américain. Pure bullshit. Les lambertistes comme lui maudissaient à ce point le Vietcong et le Nord-Vietnam qu’ils pourchassaient à coups de bâton ceux qui, dans les rues de Paris, défilaient pour la victoire du FNL vietnamien. J’en ai été le témoin direct, mais ce point ne saurait, de toute façon, être discuté.

    Enfin – il y a bien plus, mais je m’arrête là -, Mélenchon ose évoquer un soutien aux guérillas d’Amérique latine – cela cadre si bien avec son affection pour les nouveaux caudillos comme Chávez ou Correa – des années 70. On est là dans le grotesque, un grotesque nauséabond, car il y a derrière tout cela des morts. Je suis un témoin vivant de ces événements, et de cette époque, et quand Mélenchon affirme son adhésion à une « ligne d’action révolutionnaire de type insurrectionnel », j’ai un début de nausée. Ainsi que le clamait chaque semaine le journal de Mélenchon Informations Ouvrières, les lambertistes étaient VISCÉRALEMENT opposés à ces groupes, tels le MIR chilien, les Tupas d’Uruguay, le FSLN nicaraguayen qui avaient choisi l’affrontement armé.

    Je sais d’avance ce que diront certains lecteurs : il s’agit de vieilleries. Soit. Mais elles sont exprimées en 2016 par quelqu’un qui dit vénérer l’histoire des hommes, et qui combat officiellement toutes les cliques au nom d’un impérieux devoir d’honnêteté. La falsification, si elle n’est pas née avec le stalinisme, a atteint avec lui des sommets que nul n’est encore arrivé à dépasser. L’OCI et le passé de Mélenchon ont officiellement été antistaliniens, mais ils ont repris des méthodes qui étaient celles de leurs supposés adversaires. Je n’ai pas le temps de vous raconter l’affaire Michel Varga, très bien documentée. Et cela, figurez-vous, ne passe pas. Pour mieux comprendre pourquoi, il faudra attendre mon prochain rendez-vous, ici même. J’y parlerai de personnages beaucoup, beaucoup plus intéressants, comme par exemple Charles Fourier, Henry David Thoreau ou encore Nestor Ivanovitch Makhno et Élisée Reclus. Croyez-moi, l’air qu’ils ont bu ferait encore éclater plus d’un poumon.

  • Vietnam War Bombings Map - Cartographic Creations in ArcGIS Pro | Learn ArcGIS
    http://learn.arcgis.com/en/projects/cartographic-creations-in-arcgis-pro/?lg=en

    Between 1965 and 1975, the United States and its allies dropped over 7.5 million tons of bombs on Vietnam, Laos, and Cambodia.[1] In December 2016, the Department of Defense released digital records of bombing missions carried out during the Vietnam War. Because the records include the geographic coordinates of most strikes, they can be spatially visualized by the public for the first time

    #tutoriel #cartographie #arcgis #histoire #guerre #vietnam #armements #datasource

  • Five U.S. Presidents and First Ladies at the funeral of President Richard Nixon in 1994.
    http://historicaltimes.tumblr.com

    « L’armée et tout le #complexe_de_sécurité_US sont assujettis à un budget de 1000 milliards de dollars pompés sur les contribuables américains. En menaçant de normaliser les relations avec un ennemi créé uniquement pour justifier ce gigantesque budget, #Trump devenait la plus grosse menace pour le pouvoir et les intérêts des forces de l’American National Security State. »

    http://yetiblog.org/index.php?post/2454

    On pourrait rigoler devant ce piètre et grossier spectacle si ceux qui le donnaient étaient de simples rigolos. Mais rappelez-vous, s’écrit Paul Craig Roberts, quand en 2016 le président Obama tenta de négocier un accord de coopération militaire avec Poutine sur le problème syrien, le département de la Défense US refusa d’obtempérer et, quelques jours plus tard, tua sans façon quelques soldats syriens pour torpiller l’agreement conclu avec les Russes.

    Pire encore, rajoute Paul Craig Roberts, quand dans les années 60, le président Kennedy se mit en tête de bloquer un énième projet d’invasion de Cuba (“the Northwoods project”), refusa une attaque nucléaire “préventive” contre l’URSS, et évoqua l’idée de mettre fin à la Guerre froide, eh bien, ni une ni deux, le Deep State le liquida sans façon à Dallas.

    C’est dire si aujourd’hui la situation politique américaine est périlleuse, tendue à l’extrême, menacée d’embûches et de coups tordus. Mais ainsi va la fin de vie des empires finissants, qui passent inévitablement par des soubresauts aussi sanguinolents que ridicules. Carnage en vue !

    http://www.zerohedge.com/news/2017-05-19/paul-craig-roberts-laments-assault-trump

    In the 1970s President #Nixon was driven from office, because he thought he was in charge of foreign policy. Like Kennedy, Nixon was a threat to the national security state. Nixon pushed through SALT 1 and the anti-ABM Treaty, and he opened to China, defusing those tensions as well. The military/security complex saw its budget dwindling as the threat dwindled. Nixon also determined to withdraw from Vietnam, but was constrained by the national security state. Nixon, the most knowledgeable president about foreign affairs, was forced from office, because his efforts in behalf of peace constituted a threat to the power and profit of the military/security complex.

    #Presidents_US #FBI

  • Little Saigon. Mémoires de Viet Kieu
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/152/A/57339 #st

    De 1945 à la fin des années 1970, quelque deux millions de Vietnamiens ont quitté leur pays ravagé par les guerres successives. Dans sa série Mémoires de Viet Kieu, dont le 3e tome est paru en janvier 2017, Clément Baloup retrace l’histoire de cette diaspora qui a trouvé refuge en Amérique du Nord, en Europe ou en Australie. À partir de témoignages d’exilés en France — dont le père de l’auteur —, le premier volume (Quitter Saïgon) raconte les raisons de l’émigration, offrant une plongée dans l’histoire du Vietnam qui alterne descriptions des violences, récits du voyage et anecdotes de la vie quotidienne. Le deuxième tome emmène le lecteur au cœur des quartiers asiatiques des grandes villes américaines, où les Vietnamiens entretiennent la mémoire de l’exil. Dans cette scène, Clément Baloup rencontre Carl, qui a repris le restaurant de son père à La Nouvelle-Orléans, peu après le passage de l’ouragan Katrina.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/65896 via Le Monde diplomatique

  • The U.S. will never win the war in Afghanistan
    https://www.washingtonpost.com/opinions/the-us-will-never-win-the-war-in-afghanistan/2017/05/16/ac65a52e-39c0-11e7-8854-21f359183e8c_story.html

    “President Trump hasn’t decided whether to sign off on his generals’ request for more troops for Afghanistan. Ironically, this would be one instance in which Trump — and the country — would benefit from repudiating President Barack Obama’s example. Instead of yet another troop surge in America’s longest war, now heading toward its 16thbirthday, Trump should adopt the advice that then-Sen. George Aiken (R-Vt.) offered about Vietnam in 1966: “Declare victory and get out.”

    General John W. Nicholson testified that he wants an additional 5,000 soldiers to break the “stalemate” in Afghanistan. In the first months of his presidency, Obama signed off on a surge that ended with 100,000 U.S. soldiers in Afghanistan. His generals also promised to break the stalemate. Today, the Taliban controls more of the country than it has since 2001. A surge of 5,000 or even 10,000 troops won’t defeat the Taliban. It is simply a recipe for more war without end and without victory.

    Why are we still there? We went into Afghanistan after 9/11 to get Osama bin Laden and to punish the Taliban for harboring al-Qaeda. Now bin Laden is dead; al-Qaeda is dispersed; the Taliban has been battered. Afghan civilians have been killed, wounded or displaced in increasing numbers. The United Nations reports that there were more than 11,000 war-related civilian casualties last year, and 660,000 Afghans were displaced, adding to the country’s massive refugee crisis.”

  • Vietnam War Song Project - Rate Your Music

    https://rateyourmusic.com/list/JBrummer/vietnam-war-song-project-1

    Très impressionnant travail d’archivage et de référencement des chansons engagées contre la guerre du #Vietnam.

    An Encyclopaedia of Vietnam War Songs

    This project looks at Vietnam War songs and spoken-word records. The purpose is for those reading and listening to learn about the Vietnam War, and the music and artists associated with it. It also seeks to preserve the records for the future . The goal is to build a complete encyclopaedia of all relevant music and recorded audio, to analyse the music, discover information about the artists, and to categorize and identify themes . This is for educational purposes only - the project is not-for-profit, and raises no revenue. All adverts placed on this site belong to the host, RYM.

    Je ne pense pas que #Youtube soit la plateforme idéale ceci dit, pour préserver les enregistrements pour plus tard. l’ #Internet_Archive aurait été plus adapté.

    YouTube : Vietnam War Song Project - check out the songs. http://www.youtube.com/user/VietnamSongProject
    Photo Gallery : Vietnam Records - Artwork - check out images of the records. https://www.dropbox.com/sh/sj93o6rpxcrhyh6/ydgG53zVZG
    Twitter : VietnamWarSongs - follow for project updates. https://twitter.com/VietnamWarSongs

    About the author:

    I started compiling, writing, and editing this project in February 2007 to share the Vietnam War songs that I collect. I gained my PhD in history from University College London (UCL) in April 2012 on the subject of Anglo-American relations 1969-1974. I have also conducted research on “British policy, the Vietnam War and East of Suez (1964-1967)”, and “British policy towards Palestine (1914-1917)”. ~ Justin Brummer.

  •  ? Énorme #CyberAttack #Ransomware #Wannacry en cours.
    Les ordinateurs de plus de 70 pays bloqués (télécoms, hôpitaux, mais aussi des ministères...) avec une demande de rançon de 300 $ en Bitcoin

    NYT : https://www.nytimes.com/2017/05/12/world/europe/international-cyberattack-ransomware.html?_r=0

    Right Now Hospitals and other institutions across Europe, Asia and beyond were simultaneously struck on Friday by a cyberattack that locked their computer systems and demanded a ransom to restore access, leading to chaos in emergency rooms, in doctors’ offices and aboard ambulances.

    More than 45,000 attacks in as many as 74 countries, including Russia, Turkey, Vietnam, the Philippines and Japan, have recorded attacks on their systems, according to Kapersky Labs, a Russian cybersecurity firm.

    Hackers appear to have exploited a flaw in Microsoft’s Windows operating system first discovered by the U.S. National Security Agency. The flaw, and a tool to exploit it with malicious software, were made public in April by a hacker collective known as Shadow Brokers.

    + carte en live : https://intel.malwaretech.com/WannaCrypt.html

  • How Photography Shaped Our Narratives of the Vietnam War · Global Voices
    https://globalvoices.org/2017/05/11/how-photography-shaped-our-narratives-of-the-vietnam-war

    Meet Nick Út, one of the most internationally recognized photographers of the Vietnam War. The Pulitzer Prize-winning photojournalist just retired in March after 51 years of working for the Associated Press news agency.

    Út became famous for a photo of a young girl (Kim Phúc) nearly burned to death by a bomb dropped by a South Vietnamese plane, taken in a village being overtaken by North Vietnam forces. A photo that many credit or blame, depending on whom you ask, to have changed the tide of the Vietnam War. The black-and-white photo is loud and shocking. When viewing it, we first grapple with the naked, crying young girl in the foreground, her singed skin against the backdrop of napalm smoke. The cries from running villagers in the photo become nearly auditory.

    #photographie #icône #vietnam

  • Sri Lankan prime minister strengthens ties with US allies - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/05/11/wick-m11.html

    Sri Lankan prime minister strengthens ties with US allies
    By Vijith Samarasinghe
    11 May 2017

    Sri Lankan Prime Minister Ranil Wickremesinghe made official visits last month to Japan, Vietnam and India. In each country, Wickremesinghe pledged deeper economic ties and military cooperation on the pretext of ensuring the “security of the Indian Ocean region.”

    India, Japan and Vietnam all have strategic ties with the US as part of its war preparations against China. The trips took place amid concerns in New Delhi, Tokyo and Washington about Sri Lanka’s economic dependence on China.

    #sri_lanka #états-unis #géopolitique #alliance