country:viêtnam

  • [Tuto Printemps] Réussissez vos photos dans la prairie, 7 erreurs à éviter)
    http://www.photo-tuto.fr/apprendre-la-photographie-2/photo-de-fleurs-des-champs

    Champs de blé, de coquelicots ou autres fleurs des champs, au début du Printemps la nature est en fête. C’est le moment d’en profiter pour offrir à vos clichés des décors des plus bucoliques encore plus kitchounes que tous les épisodes (réunis) des aventures de Laura Ingalls gambadant dans sa prairie (ne me remerciez pas, [...]

    #Apprendre_la_photo #apprendre_la_photo #guide_photo #Hanoi #Les_Blogueuses_Préparent #tutoriel_photo #Vietnam

  • Human rights group sues British government over export of spying technology used in Bahrain - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/business/technology/human-rights-group-sues-british-govt-over-export-of-spying-technology-used-in-bahrain/2013/04/15/b67a899c-a63c-11e2-9e1c-bb0fb0c2edd9_story.html

    « Privacy International » a déposé [aujourd’hui] une plainte devant la Haute Cour de Londres contre le gouvernement britannique sur le fait que ce dernier refuse de dire s’il mène une enquête sur Gamma International, basé à Londres, dont le logiciel FinFisher a été utilisé dans plus de deux douzaines de pays, dont le Bahreïn, l’Egypte, l’Ethiopie, le Turkménistan et le Vietnam.

    #Bahreïn

  • Vietnam : ouverture du procès d’un fermier qui s’est opposé à son #expropriation
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/04/02/vietnam-ouverture-du-proces-d-un-fermier-qui-s-est-oppose-a-son-expropriatio

    Les expropriations de terres sont sources de tensions depuis des décennies au #Vietnam, mais la température est montée d’un cran avec l’affaire Doan Van Vuon. Le régime a entamé à la fin des années 1980 une difficile transition vers l’économie de marché. Et depuis 1993, les Vietnamiens ont le droit d’acquérir pour vingt ans un « droit d’usage de la #terre », laquelle demeure de facto propriété de l’Etat.

    Des millions de paysans sont à la merci des responsables locaux, qui peuvent récupérer des terrains au nom du très vague « intérêt public », puissant terreau pour la distribution d’enveloppes bien remplies.

    Le dossier de Doan Van Vuon constitue le « paradigme de tout ce qui ne va pas avec le système foncier » vietnamien, estimait en 2012 David Brown, diplomate américain à la retraite et spécialiste de la région. Plus de 70 % des plaintes déposées contre les pouvoirs locaux dans le pays sont liées à des litiges #fonciers, et la crise ne peut qu’empirer en 2013, lorsque des millions de baux vont arriver à terme.

    #corruption

  • A soldier’s eye: rediscovered pictures from Vietnam
    http://www.boston.com/bigpicture/2013/03/a_soldiers_eye_rediscovered_pi.html

    Charlie Haughey was drafted into the US Army in October of 1967. He was 24, and had been in college in Michigan before running out of money and quitting school to work in a sheet metal factory. The draft notice meant that he was to serve a tour of duty in Vietnam, designated a rifleman, the basic field position in the Army. After 63 days in Vietnam, he was made a photographer, shooting photographs for the Army and US newspapers, with these instructions from the Colonel: “You are not a combat photographer. This is a morale operation. If I see pictures of my guys in papers, doing their jobs with honor, then you can do what you like in Vietnam.”


    An unidentified soldier pauses for a cigarette. Name, date, and location unknown. photo Charlie Haughey
    #photographie #propagande #viet-nam #guerre

  • Punishment Park, #film de Peter Watkins, 1971 : un pseudo-documentaire qui décrit le traitement réservé aux déviants dans une Amérique devenue totalement fasciste (mais, évidemment, de manière crédible et inquiétante, genre prière à l’école, détestation des « communistes » et des pédés… pas le genre « le retour des nazis de l’espace »). Indispensable avant d’aller faire un stage à Notre-Dame-des-Landes.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=suh2r2ojP3I

    De ce que je m’en souviens, le film gagne largement à être connu des jeunjénérations, il m’avait fait une sacrée impression.

    #cinéma_barré (barré mais sérieux, hein, dans le genre truc politique soixante-huitard)

    • On en cause chez Kikipédia:
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Watkins

      En 1970, installé aux États-Unis, il réalise, toujours dans un style documentaire, Punishment Park, sur la politique répressive que Richard Nixon mène aussi bien au Vietnam qu’à l’intérieur du pays : le 4 mai de la même année, 4 étudiants manifestant contre l’invasion du Cambodge sont tués par la Garde Nationale de l’Ohio, épisode connu sous le nom de Kent State shootings.

      Le film se situe dans un vaste camp du gouvernement américain au sud ouest de la Californie, où les activistes interpellés comme dangereux pour la sécurité intérieure (pacifistes, militants noirs, étudiants) sont jugés sommairement et ont le choix entre une longue peine de prison ou une mise à l’épreuve morbide : ils sont libérés s’ils atteignent, en moins de trois jours, sans eau ni nourriture, et sans être attrapés par les policiers qui les poursuivent, le drapeau américain situé en plein désert.

      Les images du Groupe 638, en cours de « jugement » devant le tribunal civil, s’entremêlent à celles du Groupe 637, en plein désert du Bear Mountain National Punishment Park. Pendant que les inculpés du Groupe 638 argumentent chacun sur leur opposition à la Guerre du Vietnam ou leurs engagements militants, le Groupe 637 se subdivise entre ceux qui veulent tenter une évasion du Parc, ceux qui abandonnent, et ceux qui sont déterminés à atteindre le drapeau.

      Filmé en août 1970 dans le désert de San Bernadino, à 100 km de Los Angeles, Punishment Park est de nouveau joué par des acteurs amateurs ou de jeunes comédiens professionnels des environs de Los Angeles. Les rôles des membres du tribunal civil sont tous tenus par des citoyens de la ville (dentiste, femme au foyer, syndicaliste...), qui donnent dans le film leur opinion réelle.

      La critique se déchaîne contre le film à sa sortie, au point qu’il est enlevé de l’affiche après 4 jours de projection à New York.

    • Il est génial ce film, très violent dans mon souvenir mais la violence n’est pas gratuite elle sert un discours d’utilité publique.
      Pour la critique Peter Watkins est toujours conspuée par les chiens de garde à la sortie de ses films. Son dernier film « la commune » était une commande d’arte et une fois le film réalisé, arte n’en a pas voulu. Il est passé confintiellement a 3h du mat une seule fois et sinon on le trouve facilement en torrent.

    • On en cause ici ...

      http://www.arkepix.com/kinok/CRITIQUES/WATKINS_Peter/critique_punishment.html

      Et si le plus violent brûlot anti-Bush n’avait pas été réalisé par Michael Moore, mais par un cinéaste anglais en… 1971 ! La dimension prophétique de Punishment Park de Peter Watkins apparaît en effet aujourd’hui dans toute son ampleur, à la faveur d’une ressortie française qui arrive à point nommé, le 4 juillet (1) ! Le film s’avère tout aussi pertinent dans l’Amérique de Bush que dans celle de Nixon et reste même, au-delà de son engagement politique, une fascinante réflexion sur le pouvoir des images, que ne manquera pas de poursuivre tout spectateur intellectuellement actif.

      ... et là aussi :

      http://www.dvdclassik.com/critique/punishment-park-watkins

      Watkins utilise le langage du film documentaire au sein d’une pure fiction afin de proposer une critique de la monoforme. Tout le passage dans le Punishment Park est un survival, récit de chasseurs et de chassés qui se situe dans la longue lignée initiée par The Most Dangerous Game en 1932. Mais lorsqu’un embryon de fiction commence à naître, Watkins interrompt sciemment le processus d’identification du spectateur en faisant une transition sur des interviews des protagonistes. Pour rappeler au spectateur qu’il est devant un film, il emploie également les regards caméras, procédé banni par le cinéma classique. En effet, il est totalement interdit de rompre le contrat avec le spectateur : celui-ci doit croire au film, doit s’y fondre et tout rappel qu’il est devant une œuvre de fiction est prohibé. Bien sûr, Watkins n’est pas le seul cinéaste à utiliser ce procédé, d’autres l’ont fait avant lui comme Bergman, Antonioni, Hellman, Godard ou encore Marker. Provoquer la distanciation, c’est empêcher le spectateur d’être happé par l’écran, c’est un moyen de le faire réfléchir sur ce qu’il voit et sur la manière dont le film lui est raconté.

    • Tu le croiras ou pas mais j’ai vu ce film au ciné-club du collège (comme 2001, comme La chasse au lion de Rouch et d’autres), le militaire rapatrié prof de techno qui le tenait ne savait pas du tout ce qu’il passait... Revu 2 fois depuis, c’est tout bonnement un chef-d’œuvre !

  • http://www.annamedia.org/#!tribunal-russel-2/c12e2

    Tribunal Russel : Faire respecter le droit international

    Annamédia - Par No Cha

    Le 17 mars dernier s’est tenu à Bruxelles, la session finale du Tribunal Russell sur la Palestine. Pour la petite histoire, ce tribunal d’opinion constitué de citoyens du monde trouve son modèle dans celui qu’avait initié Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre et qui recueillait les témoignages et analyses sur la guerre au Vietnam .

  • Rapport RSF sur la surveillance, avec un focus sur 5 pays et 5 entreprises « ennemis d’Internet »

    http://fr.rsf.org/reporters-sans-frontieres-publie-11-03-2013,44196.html

    La Syrie, la Chine, l’Iran, le Bahreïn et le Vietnam, sont considérés par l’organisation comme les pires États “espions” dont les efforts de surveillance sont dirigés contre les voix dissidentes et se sont renforcés ces derniers mois.

  • Le siècle de Hobsbawm , par Enzo Traverso (2009)

    http://www.revuedeslivres.fr/le-siecle-de-hobsbawm-par-enzo-traverso-2

    Le « long XIXe siècle » peint par Hobsbawm est le théâtre d’une transformation du monde dont l’Europe, grâce à l’essor de l’impérialisme, a été le centre et le moteur à la fois. Tous les courants politiques s’identifient à sa mission civilisatrice, incarnée par une race et une culture « supérieures ». L’idée de progrès – un progrès moral et matériel illustré par les conquêtes de la science, l’augmentation incessante de la production et l’essor des chemins de fer qui relient toutes les grandes métropoles du continent, ainsi que les deux côtes américaines – devient une croyance inébranlable, non plus inscrite dans les potentialités de la raison, mais portée par les forces objectives et irrésistibles de la société. Les pages les plus puissantes de L’Âge des extrêmes sont celles du premier chapitre, où Hobsbawm décrit l’ouverture du XXe siècle dans un climat apocalyptique qui renverse littéralement toutes les certitudes d’une ère antérieure de paix et de prospérité. Le nouveau siècle commence comme une « ère de la catastrophe » (1914-1945) encadrée par deux guerres totales destructrices et meurtrières : trois décennies pendant lesquelles l’Europe assiste à l’effondrement de son économie et de ses institutions politiques. Défié par la révolution bolchevique, le capitalisme semble avoir fait son temps, tandis que les institutions libérales apparaissent comme les vestiges d’un âge révolu lorsqu’elles se décomposent, parfois sans offrir la moindre résistance, face à l’essor des fascismes et des dictatures militaires en Italie, Allemagne, Autriche, Portugal, Espagne et dans plusieurs pays d’Europe centrale. Le progrès s’est révélé illusoire et l’Europe a cessé d’être le centre du monde. La Société des Nations, son nouveau gérant, est immobile et impuissante. Face à ces trois décennies cataclysmiques, celles d’après-guerre – « l’âge d’or » (1945-1973) et « la débâcle » (1973-1991) – semblent deux moments distincts d’une seule et même époque qui coïncide avec l’histoire de la guerre froide. L’« âge d’or » est celui des Trente Glorieuses, avec la diffusion du fordisme, l’élargissement de la consommation de masse et l’avènement d’une prospérité généralisée apparemment inépuisable. La « débâcle » (landslide) commence avec la crise du pétrole de 1973 qui met fin au boom économique et se prolonge par une longue onde récessive. À l’Est, elle s’annonce par la guerre d’Afghanistan (1978) qui amorce la crise du système soviétique et l’accompagne jusqu’à sa décomposition. La « débâcle » fait suite à la décolonisation – entre l’indépendance de l’Inde (1947) et la guerre du Vietnam (1960-1975) – pendant laquelle l’essor des mouvements de libération nationale et des révolutions anti-impérialistes se mêle au conflit entre les grandes puissances.

    Eurocentrisme

    La périodisation proposée par Hobsbawm fait la force de sa tétralogie et, en même temps, en indique les limites. Le tome consacré aux « révolutions bourgeoises » évoque à peine les guerres de libération dans l’Amérique latine des années 1820, tandis que les suivants décrivent la guerre civile américaine, mais ne s’attardent que superficiellement sur la révolte des Taiping, le plus vaste mouvement social du XIXe siècle, qui a profondément secoué la Chine entre 1851 et 1864. C’est précisément le dernier volume qui, en restituant le profil d’un siècle mondialisé, montre le caractère problématique de l’eurocentrisme, ou tout au moins de l’occidentalo-centrisme, qui inspire l’oeuvre dans son ensemble. Les découpages historiques choisis par Hobsbawm ne sont pas généralisables. Est-il légitime de considérer 1789 ou 1914 comme des grands tournants pour l’histoire de l’Afrique ? Le congrès de Berlin (1884) et les années de la décolonisation (1960) seraient à coup sûr des clivages plus pertinents. Vues d’Asie, les grandes ruptures du XXe siècle – l’indépendance de l’Inde (1947), la Révolution chinoise (1949), la guerre de Corée (1950-1953), la guerre du Vietnam (1960-1975) – ne coïncident pas forcément avec celles de l’histoire européenne. La Révolution chinoise de 1949 a transformé en profondeur les structures sociales et les conditions de vie d’une portion d’humanité bien plus vaste que l’Europe, mais les décennies comprises entre 1945 et 1973 – marquées par la guerre civile, le « Grand bond en avant » et la Révolution culturelle – n’ont pas été un « âge d’or » pour les habitants de cet immense pays. Pendant cette période, les Vietnamiens et les Cambodgiens ont subi des bombardements plus étendus que ceux qui ont dévasté l’Europe pendant la seconde guerre mondiale, les Coréens ont connu les affres d’une guerre civile et de deux dictatures militaires, tandis que les Indonésiens ont subi un coup d’État anticommuniste aux dimensions littéralement exterminatrices (500 000 victimes). Seul le Japon vécut une époque de liberté et de prospérité comparable à l’« âge d’or » du monde occidental. L’Amérique latine, quant à elle, a certes subi l’impact de 1789 – Toussaint Louverture et Simon Bolivar en ont été les fils dans le continent – mais elle est restée en dehors des guerres mondiales du XXe siècle. Elle a connu deux grandes révolutions – la mexicaine (1910-1917) et la cubaine (1959) – et son ère de la catastrophe se situe plutôt entre le début des années 1970 et la fin des années 1980, lorsque le continent est dominé par des dictatures militaires sanglantes, non plus populistes et desarrollistas(développementiste), mais néolibérales et terriblement répressives.

    Bien qu’il récuse toute attitude condescendante et ethnocentrique à l’égard des pays « retardataires et pauvres », Hobsbawm postule leur subalternité comme un truisme qui évoque par moments la thèse classique d’Engels (d’origine hégélienne) sur les « peuples sans histoire 11 ». À ses yeux, ces pays ont connu une dynamique « dérivée, non originale ». Leur histoire se réduirait essentiellement aux tentatives de leurs élites « pour imiter le modèle dont l’Occident fut le pionnier », c’est-à-dire le développement industriel et technico-scientifique, « dans une variante capitaliste ou socialiste » (p. 266). Avec un argument similaire, Hobsbawm semble justifier le culte de la personnalité instauré par Staline en URSS, en le considérant bien adapté à une population paysanne dont la mentalité correspondait à celle des plèbes occidentales du XIe siècle (p. 504). Ces passages relativisent considérablement la portée des révolutions coloniales qu’il décrit comme des ruptures éphémères et limitées. Au fond, L’Âge des extrêmes ne perçoit pas dans la révolte des peuples colonisés et leur transformation en sujet politique sur la scène mondiale un aspect central de l’histoire du XXe siècle.

    Ce constat renvoie à l’écart souligné plus haut entre deux Hobsbawm : d’une part l’historien social qui s’intéresse à ceux « d’en bas » en restituant leur voix et, de l’autre, l’auteur des grandes synthèses historiques où les classes subalternes redeviennent une masse anonyme. L’auteur de L’Âge des extrêmes est pourtant le même qui a écrit Les Primitifs de la révolte(1959) et Bandits (1969), pour lequel l’acquisition d’une conscience politique chez les paysans du monde colonial « a fait de notre siècle le plus révolutionnaire de l’histoire12 ». Les représentants des subaltern studies, notamment Ranajit Guha, ont reproché à leur collègue britannique de considérer les luttes paysannes comme essentiellement « prépolitiques » à cause de leur caractère « improvisé, archaïque et spontané », et d’être incapable d’en saisir la dimension profondément politique, quoiqu’irréductible aux codes idéologiques du monde occidental13. Cette critique vaut certes davantage pour sa tétralogie que pour ses études d’histoire sociale. Selon Edward Said, cette représentation des sociétés non occidentales comme lieux d’une histoire « dérivée, non originale », est un « point aveugle » (blindspot) tout à fait surprenant chez un chercheur qui s’est distingué pour avoir critiqué l’eurocentrisme de l’historiographie traditionnelle et étudié les « traditions inventées14 ».

    Dans une réponse à ses critiques, Hobsbawm a reconnu l’approche eurocentrique de son livre, tout en affirmant que sa tentative de « représenter un siècle compliqué » n’est pas incompatible avec d’autres interprétations et d’autres découpages historiques15. Les exemples ne manquent pas. En 1994, Giovanni Arrighi publiait The Long Twentieth Century, un ouvrage qui, s’inspirant à la fois de Marx et Braudel, propose une nouvelle périodisation de l’histoire du capitalisme. Il repère quatre siècles « longs » s’étalant sur six cents ans et correspondant à différents « cycles systémiques d’accumulation », bien que susceptibles de se superposer les uns aux autres : un siècle génois (1340-1630), un siècle hollandais (1560-1780), un siècle britannique (1740-1930) et, enfin, un siècle américain (1870-1990). Amorcé au lendemain de la guerre civile, ce dernier connaît son essor avec l’industrialisation du Nouveau Monde et s’essouffle autour des années 1980, lorsque le fordisme est remplacé par une économie globalisée et financiarisée. Selon Arrighi, nous sommes entrés aujourd’hui dans un XXIe siècle « chinois », c’est-à-dire dans un nouveau cycle systémique d’accumulation dont le centre de gravité se situe tendanciellement en Extrême-Orient.

    Michael Hardt et Toni Negri, quant à eux, théorisent l’avènement de l’« Empire » : un nouveau système de pouvoir sans centre territorial, qualitativement différent des anciens impérialismes fondés sur l’expansionnisme des États au-delà de leurs frontières. Alors que l’impérialisme classique s’enracinait dans un capitalisme fordiste (la production industrielle) et prônait des formes de domination de type disciplinaire (la prison, le camp, l’usine), l’Empire développe des réseaux de communication auxquels correspond une « société de contrôle », c’est-à-dire une forme de « biopouvoir », au sens foucaldien, parfaitement compatible avec l’idéologie des droits de l’Homme et les formes extérieures de la démocratie représentative. Reste à savoir si cet « Empire » est une tendance ou un système déjà consolidé qui aurait fait des États nationaux des pièces de musée. Plusieurs auteurs semblent en douter et le débat est loin d’être tranché16. Dans son dernier ouvrage, L’Empire, la démocratie, le terrorisme, Hobsbawm revient sur l’histoire des empires pour conclure que leur âge est définitivement révolu. Les États-Unis disposent d’une force militaire écrasante, mais ne sont pas en mesure d’imposer leur domination sur le reste de la planète. Ils ne représentent pas le noyau d’un nouvel ordre mondial comparable à la Pax Britannica du XIXe siècle, et nous sommes entrés dans « une forme profondément instable de désordre global aussi bien à l’échelle international qu’à l’intérieur des États 17 ».

    Adoptant une perspective contemporaine, le XXe siècle pourrait aussi apparaître comme un « siècle-monde ». L’historien italien Marcello Flores en date le début en 1900, année qui marque symboliquement une triple mutation. À Vienne, Freud publie L’Interprétation des rêves, ouvrage inaugural de la psychanalyse : à l’aube du capitalisme fordiste, le monde bourgeois opère un repli vers son intériorité analogue à l’« ascèse intramondaine » que, selon Weber, la Réforme protestante avait mise au service du capitalisme naissant. En Afrique du Sud, la guerre des Boers engendre les premières formes de camps de concentration, avec barbelés et baraques pour l’internement des civils. Ce dispositif d’organisation et de gestion de la violence va projeter son ombre sur tout le XXe siècle. En Chine, finalement, la révolte des Boxers est matée par la première intervention internationale des grandes puissances coalisées (Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Autriche-Hongrie, Russie, États-Unis et Japon). Bien d’autres expéditions (punitives, « humanitaires », « pacificatrices », etc.) suivront. Selon Flores, le XXe siècle est l’âge de l’occidentalisme, qui voit l’extension à l’échelle planétaire du système de valeurs, des codes culturels et des modèles de vie occidentaux. De ce point de vue, le XXe siècle n’est pas mort, même s’il est confronté aujourd’hui à de nouveaux défis.

    Dans un passage saisissant de L’Âge des extrêmes, Hobsbawm écrit que, pour 80 % de l’humanité, le Moyen Âge s’arrêta subitement dans les années 1950 (p. 380). Depuis ce tournant, nous vivons dans un monde où le développement des moyens de communication a éliminé les distances, l’agriculture n’est plus la source principale des richesses et la majorité de la population est désormais urbanisée. Cela constitue une véritable révolution, écrit-il, qui a soudainement clôturé dix mille ans d’histoire : le cycle ouvert avec l’avènement de l’agriculture sédentaire18. Si l’on traduit cette remarque en termes historiographiques, cela signifie que, en choisissant l’histoire de la consommation au lieu de l’histoire politique comme ligne de partage fondamentale, le XXe siècle pourrait prendre une coloration bien différente. Entre 1910 et 1950, les conditions de vie des Européens demeurèrent substantiellement inchangées. La grande majorité d’entre eux vivait dans des habitations qui ne disposaient pas de salle de bain et dépensait la plupart de ses revenus pour se nourrir. En 1970, en revanche, il était devenu normal de vivre dans un appartement doté de chauffage central, du téléphone, d’un frigo, d’une machine à laver et d’une télévision, sans oublier une voiture dans le garage (ce qui constituait le lot commun des ouvriers des usines Ford de Detroit dès les années 193019). Bref, d’autres découpages historiques sont possibles. Cela ne remet pas en cause la perspective choisie par Hobsbawm, mais indique que sa périodisation n’a rien de normatif.

    #Hobsbawm
    #histoire
    #19e_siècle
    #20e_siècle

    • Oui, avec Hobsbawm, nous ne sommes plus dans un monde où « le capitalisme » se serait installé et imposé une fois pour toutes. Il n’a jamais cessé d’évoluer et de se métamorphoser, au gré (à la fois cause et conséquence) des rapports de force les + divers et des conjonctures politiques. Cela rend très compliquée, peut-être insoluble, la question classique des « phases » du capitalisme (combien y en a-t-il ? ; où commencent-elles et où s’arrêtent-elles ?). Tout devient instable, multidimensionnel, et Traverso montre très très bien qu’on ne peut plus les distinguer de la question des lignes d’évolution historiques du 20e siècle en général.

  • En opposition à un article du (planqué) va-t-en guerre Charles Krauthammer qui soutient l’assassinat « préventif » par drones.

    On Drones, Contra Krauthammer http://www.nationalreview.com/corner/340813/drones-contra-krauthammer-kevin-d-williamson

    If sympathizing with our enemies and propagandizing on their behalf is the equivalent of making war on the country, then the Johnson and Nixon administrations should have bombed every elite college campus in the country during the 1960s.

    And as satisfying as putting Jane Fonda on a kill list might have been, I do not think that our understanding of the law of war would encourage such a thing, even though she did give priceless aid to the Communist aggressors in Vietnam. Students in Ann Arbor, Mich., were actively and openly raising funds for the Viet Cong throughout the war. Would it have been proper to put them on kill lists? I do not think that it would. There is a difference between sympathizing with our enemies and taking up arms against the country; there is even a difference between actively aiding our enemies and taking up arms against the country, which is why we have treason trials rather than summary execution.

  • Le Vietnam applique le modèle chinois pour réprimer blogueurs et internautes
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/02/13/le-vietnam-applique-le-modele-chinois-pour-reprimer-blogueurs-et-internautes

    Face à la multiplication des blogs et la popularité des réseaux sociaux, le régime communiste vietnamien s’inspire du puissant voisin chinois pour réprimer les voix dissidentes dans un pays où plus du tiers de la population est connectée (31 millions d’internautes). Dans un rapport publié mercredi 13 février, le Comité vietnamien pour les droits de l’homme dénonce la répression croissante envers les blogueurs depuis 2010 sous le prétexte de « violations de la sécurité nationale ». Au total, au moins 33 personnes ont été condamnées ou sont dans l’attente de leurs procès, sous l’accusation d’avoir utilisé la Toile pour mettre en cause le parti communiste vietnamien. Selon Reporters sans frontières, le Vietnam est « la deuxième prison du monde pour les net-citoyens, derrière la Chine ».

    #censure #internet #Vietnam

  • Pères Vietnamiens… Enfants de Công Binh / France Inter

    http://www.franceinter.fr/emission-un-temps-de-pauchon-peres-vietnamiens-enfants-de-cong-binh

    Bah j’ai encore appris un truc cette semaine...

    Monsieur Kiem Nguyen-Van, 93 ans aujourd’hui, n’a raconté que très récemment à sa fille les conditions de son départ du Vietnam, colonie française à l’époque.
    Cet homme discret a longtemps tu son histoire, celle qu’il partage avec des milliers de compagnons indochinois réquisitionnés avant la défaite de 1940, de gré ou de force, comme « ouvriers soldats » par la France occupée. Encadrés par des officiers et des fonctionnaires coloniaux, ces « Công Binh » ont fourni pendant l’occupation une main d’œuvre à bon prix.

  • Le très réjouissant article de Glenn Greenwald: Cameron’s attack on George Galloway reflects the west’s self-delusions
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jan/31/cameron-galloway-saudis-bahrain-dictators

    As usual, anyone who questions the militarism of western governments is instantly smeared as a sympathizer or even supporter of tyrants. Thus, those who opposed the aggressive attack on Iraq were pro-Saddam; those who now oppose bombing Iran love the mullahs; those who oppose Nato intervention in Syria or Libya harbor affection for Assad and Ghadaffi - just as those who opposed the Vietnam War fifty years ago or Reagan’s brutal covert wars in Latin America thirty years ago were Communist sympathizers, etc. etc. Cameron’s outburst was just the standard smear tactic used for decades by western leaders to try to discredit anyone who opposes their wars.

    The more important point here is that of all the people on the planet, there is nobody with less authority to accuse others of supporting “brutal Arab dictators in the world” than David Cameron and his Nato allies, including those in the Obama administration. Supporting “brutal Arab dictators in the world” is a perfect summary of the west’s approach to the Arab world for the last five decades, and it continues to be.

  • Donc, {blague à part}, on a une une « campagne » drone,

    – qui n’existe pas officiellement,

    – dont les officiels étasuniens parlent abondamment mais officieusement,

    – qui ne saurait faire de victimes civiles puisque les terroristes sont définis comme « tous les hommes d’âge militaire dans une zone de frappes » (1),

    – qui « carbonise » les corps de sorte qu’il est impossible de connaitre leur sexe et leur age ante mortem (2),

    – dont les éventuelles victimes civiles peuvent porter plainte post mortem (1),

    – qui est maintenant régie par des « règles rigoureuses » dont est cependant dispensée la CIA au Pakistan (3) - soit le principal exécutant et la cible principale-, et qui doivent rester secrètes puisque ladite campagne, qu’on devrait redoubler puisque désormais légale, n’existe pas officiellement (4).

    (1) http://www.nytimes.com/2012/05/29/world/obamas-leadership-in-war-on-al-qaeda.html?_r=2&pagewanted=1&pagewanted=all

    (2) http://www.yobserver.com/front-page/10022343.html

    (3) http://www.washingtonpost.com/world/national-security/cia-drone-strikes-will-get-pass-in-counterterrorism-playbook-officials-say/2013/01/19/ca169a20-618d-11e2-9940-6fc488f3fecd_print.html

    (4) http://www.ipsnews.net/2013/01/drones-provoke-growing-controversy-in-u-s

    • Les « règles rigoureuses » partiellement dévoilées dans un "livre blanc" (un résumé de 16 pages) que la NBC s’est procurée et dans lequel on apprend que la notion d’"imminence" (d’une attaque contre les Etats-Unis- justifiant un assassinat ciblé) (page 7) et celle de la priorité donnée a la capture plutôt qu’a l’assassinat (page 8) sont très relatives.
      http://msnbcmedia.msn.com/i/msnbc/sections/news/020413_DOJ_White_Paper.pdf

      Commentaire de Alice Ristroph (professor of constitutional and criminal law at Seton Hall University School of Law.)
      http://www.nytimes.com/roomfordebate/2013/02/05/what-standards-must-be-met-for-the-us-to-kill-an-american-citizen/the-justice-department-thinks-uncertainty-is-grounds-for-violence

      The more we learn about the Obama administration’s internal justifications for its targeted killing program, the more obvious it is that words like “imminence” or “due process” can and will be stretched beyond normal usage to accommodate whatever uses of force the president chooses.

    • Le « livre blanc » de Obama a été écrit à la va-vite, dit Marie Dudziak, un professeur de droit de l’Université Emory.
      http://www.nytimes.com/2013/03/22/opinion/obamas-nixonian-precedent.html?ref=opinion&_r=1&

      À la page 4 du « livre blanc » non classifié de 16 pages, les avocats du ministère de la justice ont essayé de réfuter l’argument selon lequel le droit international ne soutient pas l’extension des conflits armés en dehors d’un champ de bataille. Ils ont cité comme autorité historique un discours prononcé le 28 mai 1970, par John R. Stevenson, le grand avocat du département d’Etat, après l’invasion du Cambodge par les Etats-Unis.

      Depuis 1965, "le territoire du Cambodge a été utilisé par le Vietnam du Nord comme base d’opérations militaires," a-t-il déclaré au New York City Bar Association. "Cela a depuis longtemps atteint un niveau qui aurait justifié que nous prenions des mesures appropriées d’auto-défense sur le territoire du Cambodge. Toutefois, à l’exception de cas épars de ripostes à travers la frontière, nous nous sommes abstenus jusqu’à Avril de prendre de telles mesures au Cambodge. "

      En fait, Nixon avait commencé son bombardement secret du Cambodge plus d’un an plus tôt. (Que cela ait été connu ou pas de M. Stevenson n’est pas clair.) Donc, les avocats de l’administration Obama ont cité une déclaration qui était manifestement fausse.

    • Politics, Power, and Preventive Action » Targeted Killings and Signature Strikes
      http://blogs.cfr.org/zenko/2012/07/16/targeted-killings-and-signature-strikes

      L’origine de l’expression étasunienne "mâle d’age militaire" ou MAM,

      In his memoir My American Journey, Colin Powell recollects his tours in Vietnam, first as a U.S. Army captain in 1962 and 1963, and later as a major in 1968 and 1969. Due to the length of the war, Powell notes that many officers and noncommissioned officers deployed to Vietnam were wholly unprepared, leading to a “breakdown in morale, discipline, and professional judgment.”

      I recall a phrase we used in the field, MAM, for military-age male. If a helo spotted a peasant in black pajamas who looked remotely suspicious, a possible MAM, the pilot would circle and fire in front of him. If he moved, his movement was judged evidence of hostile intent, and the next burst was not in front but at him. Brutal? Maybe so.

      (...)

      More recently, military-age male reentered the lexicon of American warfare with a New York Times passage describing the Obama administration’s methodology for “signature strikes” by drones against unnamed individuals

  • “So many people died” (Le Monde diplomatique)
    http://mondediplo.com/openpage/so-many-people-died

    Pham To told me that the planes began their bombing runs in 1965 and that periodic artillery shelling started about the same time. Nobody will ever know just how many civilians were killed in the years after that. “The number is uncountable,” he said one spring day a few years ago in a village in the mountains of rural central Vietnam. “So many people died.” And it only got worse. Chemical defoliants came next, ravaging the land. (...) Source: Le Monde diplomatique

  • Occuper Wall Street, un mouvement tombé amoureux de lui-même, par Thomas Frank (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/FRANK/48630

    De la #critique en l’absence de #révolution
    De la #contestation au temps du #néolibéralisme

    Toutes ces calamités tirent leur origine de la dérégulation et des baisses d’impôts - autrement dit, d’une #philosophie de l’émancipation individuelle qui, au moins dans sa rhétorique, n’est pas contraire aux pratiques libertaires d’OWS.

    En s’interdisant d’exiger quoi que ce soit, OWS s’est enfermé dans ce que Christopher Lasch appelait - en 1973 - le « culte de la participation ». Autant dire dans une protestation dont le contenu se résume à la satisfaction d’avoir protesté.

    Il est vrai qu’au temps du Vietnam le pays fourmillait de militants de gauche, surtout dans les universités. Mais depuis, étudier la « résistance » a constitué un moyen éprouvé d’améliorer ses perspectives de carrière, quand ce n’est pas la matière même de certaines disciplines annexes.
    [Cf. http://www.monde-diplomatique.fr/2011/01/RIMBERT/20013]
    Toutefois, aussi érudite soit-elle, la #gauche continue d’aller de défaite en défaite.

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-01-09-Occupy

    #occupy #politique #ayn_rand et une même #idéologie « libertaire » de l’ #individu (apparemment) une même appréhension de l’ #espace_public (apparemment)

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 17.12.12

    #USA : pénalités confirmées contre des éoliennes de Chine et du #Vietnam

    Les Etats-Unis ont confirmé mardi avoir imposé des #pénalités #douanières à certaines tours d’ #éoliennes #fabriquées en Chine et au Vietnam et qui étaient vendues à perte sur leur territoire.

    Par contre, la Chine qui fait pareil, ça ne choque personne...

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00485975-usa-penalites-confirmees-contre-des-eoliennes-de-chine-et-du-v

  • Un « antisémite » à la tête du Pentagone ? |Richard Hétu
    http://blogues.lapresse.ca/hetu/2012/12/19/un-%c2%abantisemite%c2%bb-a-la-tete-du-pentagone

    « Envoyez-nous Hagel et nous allons nous assurer que chaque Américain sache qu’il est antisémite. » Cette déclaration anonyme est attribuée dans cet article de l’hebdomadaire The Weekly Standard à un conseiller d’un sénateur républicain influent. Elle a fait surface la semaine dernière, peu après que Bloomberg eut annoncé que le nom de l’ancien sénateur républicain du Nebraska, Chuck Hagel, était en tête des candidats à la succession de Leon Panetta au poste de secrétaire à la Défense.

    Le commentateur Bill Kristol n’a pas tardé à faire sa part pour illustrer l’« hostilité » du vétéran du Vietnam et supporteur de Barack Obama (dès 2008) à l’égard d’Israël. Dans un article publié dans le Weekly Standard, il rappelle notamment que le républicain rebelle a accusé l’État juif en 2006 de « destruction systématique d’un ami américain – le pays et le peuple du Liban ».

    Kristol évoque également cette déclaration de Hagel remontant à 2008 : « La réalité politique… est que le lobby juif intimide les gens ici (au Congrès). » Plus loin dans la même interview, Hagel parle du lobby pro-Israël, une expression moins problématique.

    Comme le souligne le chroniqueur du Washington Post Dana Milbank dans cet article, l’ancien sénateur s’est également mis à dos les « néoconservateurs » en refusant notamment de signer une lettre d’appui à Israël lors de la deuxième intifada et en défendant l’idée de négociations avec le Hamas.

    Dans l’interview de 2008, Hagel a expliqué ainsi son refus de signer toutes les lettres soumises au Congrès par l’AIPAC, l’influent lobby pro-Israël, dont certaines sont à son avis « stupides » :

    « Je suis un sénateur des États-Unis. Je soutiens Israël. Mais j’ai prêté serment à la constitution des États-Unis. Pas à un président. Pas à un parti. Pas à Israël. »

    Ça se saurait si l’armée israélienne avait bombardé le peuple libanais .
    Ça se saurait aussi si le lobby pro-Israël avait de l’influence sur le congrès US

    • Et oui, John Mc Cain ne sait pas....

      http://www.dedefensa.org/article-mccain_grand_comic_2012_and_i_know_of_no_jewish_lobby__19_12_2012

      …Eh bien, c’est à cette occasion que le sénateur John McCain, l’homme qui interpréta “Bomb, bomb, bomb… Iran” sur l’air de Papa Doo Run Run des Beach Boys, a réussi cette fois à décrocher l’incontestable première place du concours Grand Comic, année 2012. (Le concours Grand Comic pourrait être après tout, qui sait, une initiative secrète et complotiste de dedefensa.org pour récompenser les traits d’esprit-humour-décapant-Système qui nous sont dispensés dans cet Âge d’Or de la contre-civilisation BAO.) L’intervention de McCain qui lui vaut cette distinction est la phrase, surtout dans sa partie soulignée en gras « Of course I strongly disagree with such comments, and I know of no, “Jewish lobby…” » Une telle affirmation, à Washington D.C., en décembre 2012, conduit McCain au niveau des plus grands, au moins des cinq Marx Brothers additionnés, de Buster Keaton, de Jerry Lewis et sans oublier the Master of Nonsense, Raymond Devos Sr.

  • Hommage au Maître par Momo Brücke
    http://cqfd-journal.org/Hommage-au-Maitre

    Alexandre Grothendieck est un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, dit-on. Moissonneur de nombreux prix académiques – il revendra aux enchères sa médaille Fields (1966) pour soutenir le Vietnam dans sa lutte contre l’impérialisme. Ou encore il refusera le prix Crafoord en 1988 : il soutient qu’accepter ce jeu des prix et des récompenses serait cautionner « un esprit et une évolution, du milieu scientifique, qu’[il] reconnaît comme profondément malsains. » Quand il est invité au Collège de France, Grothendieck y propose un cours intitulé : « Allons-nous continuer la recherche scientifique ? » De 1973 à sa retraite en 1988, il enseigne à l’université de Montpellier, avant de se replier dans les Pyrénées. À Montpellier, il a laissé des cartons de notes, écrites ces vingt dernières années. Vingt mille pages, qui en font saliver plus d’un. Car il y aurait des trésors à déchiffrer dans ces pattes de mouche. Mais Grothendieck, que son exil montagnard n’a pas réconcilié avec le monde de la recherche, ne lâche pas le morceau : il fait paraître en 2010 « une déclaration de non-publication ». Il y interdit tout usage de ses textes sous quelque forme que ce soit. Le responsable du patrimoine de l’université de Montpellier cherche à passer outre. Il veut prouver la valeur scientifique de ces écrits, afin de les classer comme « trésor national », et ainsi s’asseoir sur les intentions de l’auteur. Si aujourd’hui, remettre en cause la recherche scientifique est un blasphème, la critique, lorsqu’elle est émise par un éminent chercheur, ne peut que relever de la folie. Pour bon nombre de scientistes, Grothendieck est atteint d’une « paranoïa autodestructrice ». Faut-il vraiment être parano, aujourd’hui, pour vouloir foutre le feu à un tas de vieux papiers, qui pourraient conduire à de funestes applications scientifiques ? Tant pis pour les puristes, Grothendieck ne vendra pas son âme au diable.

  • Vietnamese children killed by mortar shell | World news | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/world/2012/dec/03/vietnamese-children-killed-mortar-shell

    A mortar shell left from the Vietnam war has exploded in a village in the south, killing four children and seriously injuring five other people.

    Le Van Giang, an official from the village of Hieu Nghia, said three children aged four to 11 died at the scene on Sunday afternoon and a six-year-old boy died later at hospital. The blast seriously injured two other children and three men.

    Giang said the children found the shell in a bamboo brush then dragged it out and were playing with it when it exploded. A villager had originally found the shell five years ago when dredging a canal.

    The village in Vinh Long province was a communist stronghold during the war.

    Vietnamese government figures show that unexploded bombs have killed more than 42,000 people since the war ended in 1975.

    ben voyons, c’est la faute à pas de chance #arme #Vietnam

  • États-Unis : Les « objecteurs de créances » de Strike Debt organisent la résistance (CADTM)
    http://cadtm.org/Etats-Unis-Les-objecteurs-de

    Sur les bords de l’East River à Brooklyn, le 9 septembre dernier, des personnes se relaient au centre d’un cercle et prennent la parole pour expliquer comment leurs dettes leur sont devenues insupportables, par les paiements qu’elles supposent chaque mois et, plus fondamentalement, par les choix qu’elles les obligent à faire, ou plutôt l’absence de choix dans laquelle elles les enferment. Certaines disent la honte qu’elles ont ressenties, d’autres leur dégoût, leur incompréhension, le puissant sentiment d’injustice. Puis, dans un geste libérateur, elles mettent le feu à ce courrier leur rappelant le montant qu’elles doivent encore rembourser, ce relevé bancaire faisant état de crédits impayés... Cet acte rappelle celui des militants qui, pour protester contre la guerre du Vietnam, brûlaient leur carte d’incorporation dans l’armée. Mais le geste n’est pas seulement symbolique, il a une fonction cathartique (...) Source : CADTM

  • Etre étudiant au #Vietnam | Xavier Monthéard
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/MONTHEARD/47602

    Face a une crise qui n’a pas épargné le Vietnam, l’espoir d’ascension sociale passe plus que jamais par une meilleure instruction, voire par l’accès à l’enseignement supérieur. / Vietnam, #Finance, Fonction publique, #Jeunes, Protection sociale, Service public - (...) / Vietnam, Finance, Fonction publique, Jeunes, Protection sociale, Service public - 2012/04

    #Fonction_publique #Protection_sociale #Service_public #2012/04

  • Les conséquences inattendues de Fukushima - #Nucléaire - Energies - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,nucleaire,les_consequences_inattendues_fukushima,138393.j

    Quand le Japon exporte son « savoir faire » brrr

    Car le #Japon exporte des centrales nucléaires vers des pays en voie de développement (Vietnam, Indonésie, Philippines, Turquie, Lituanie), y compris dans des zones à risques sismiques similaires à celles de Fukushima. “Aux Philippines, les constructeurs japonais réhabilitent l’ancienne centrale nucléaire de Bataan, construite durant les années 1970 par Westinghouse, dans une zone fortement sismique qui jouxte le Mont Pinatubo. Au Vietnam, ils vont construire la première tranche du site de Ninh Thuan, situé au bord de la mer de Chine, dans une région côtière particulièrement exposée aux inondations, aux typhons et à des raz-de-marée ayant déjà atteint des hauteurs de 18 métres” précise Thierry Ribault, économiste à la Maison franco-japonaise, menant un projet de recherche dans le cadre du programme NEEDS (“Nucléaire : Énergie, Environnement, Déchets et Société ») .

    Par ailleurs, le Japon détient 157 tonnes de plutonium, dont une centaine sur les sites de ses centrales nucléaires, le reste étant parti dans les centres de retraitement : sur les 45 tonnes de plutonium séparé que possède le Japon (prêt à être utilisé soit comme nouveau combustible une fois réenrichi, soit dans la fabrication du MOX, soit dans celle des armes nucléaires), 17 tonnes sont au Royaume Uni, 18 tonnes en France, et 10 tonnes au Japon. Or le 1er juin, des officiels de l’industrie nucléaire japonaise ont annoncé vouloir dans les prochains mois produire une demi-tonne de plutonium supplémentaire. Commentaire du professeur Frank von Hippel de l’Université de Princeton, une autorité mondiale en matière de non prolifération nucléaire : « C’est de la folie, il n’y a aucune raison de faire cela ». Si ce n’est de vouloir légitimer l’existence du site de Rokkasho, dans le Nord du Japon. Ce dernier, monté en partenariat il y a 20 ans avec Areva, n’a pour l’instant pas fonctionné plus de deux mois. « Et coûterait trop cher à démanteler, précise Thierry Ribault. Or à pleine capacité, le site peut produire chaque année 8 tonnes de plutonium. De quoi faire 1000 bombes atomiques. » Et devenir exportateur d’armes.

    #armement

  • Etre étudiant au Vietnam | Xavier Monthéard (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/MONTHEARD/47602

    Comme l’ensemble de ses voisins, le Vietnam a connu un ralentissement de sa croissance en 2011. Il est en outre aux prises avec une inflation à 20 %, et la chute du pouvoir d’achat a provoqué un millier de grèves, notamment de travailleurs non qualifiés. Plus que jamais, l’espoir d’ascension sociale passe par une meilleure instruction, voire par l’accès à l’enseignement supérieur. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • Le “modèle de propagande” d’Herman et Chomsky (La Fabrique du consentement)
    http://danielquerry.wordpress.com/2012/09/12/modele-de-propagande

    L’un comme l’autre, politisés très jeunes par leur environnement familial et leur fréquentation des milieux radicaux, sont assez naturellement amenés à se rencontrer lors de leur engagement commun contre la guerre du Vietnam à la fin des années 60. De leur collaboration qui débute alors sont nés, au cours de la décennie suivante, plusieurs épais ouvrages, précis et très documentés sur diverses questions de politique étrangère [1]. Ces études de cas leur ont donné l’occasion de mettre en évidence une orientation quasi-systématique de l’information diffusée par les grands médias dans le sens des intérêts des pouvoirs politiques et financiers dominants. (...) Source : La Fabrique du consentement

  • #Vietnam Agent Orange Victims Get Scientology Treatment - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/09/06/world/asia/agent-orange-victims-in-vietnam-get-scientology-treatment.html

    The Vietnamese government is treating some people exposed to Agent Orange, the defoliant sprayed by American troops during the Vietnam War, using a detoxification method developed by the founder of the Church of Scientology, according to doctors involved in the program

    #chimie #religion #wtf #santé