country:yémen

  • Entendu par la DGSI sur ses révélations, Mathias Destal dénonce une « intimidation » (VIDEO)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16032-entendu-par-la-dgsi-sur-ses-revelations-mathias-destal-denonce-une-

    Soyons solidaire de Disclose, ces crimes sont faits en notre nom, les canons caesar présent au Yémen peuvent bombarder l’ensemble du Yémen, partagez !

    Mathias Destal, journaliste et co-fondateur de Disclose, revient sur sa convocation par la DGSI, suite à la publication d’une enquête sur les armes françaises utilisées au Yémen.

    « Cette convocation nous surprend beaucoup parce qu’elle se fait dans un cadre procédural qui n’est pas celui habituel pour des journalistes », a déclaré à RT France le journaliste et co-fondateur de Disclose Mathias Destal le 15 mai.

    La veille, lui et son collègue Geoffrey Livolsi ont en effet été interrogés le 14 mai par la Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) « à titre personnel et sous le régime de l’audition libre », suite à la publication (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Des #journalistes enquêtant sur les #armes françaises au #Yémen menacés inquiétés - Amnesty International #France
    https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/des-journalistes-francais-menaces-pour-avoir-enquetes

    Avec 16 autres ONG, nous dénonçons aujourd’hui les menaces qui pèsent sur la #liberté de la #presse après la convocation par les services de renseignement français de trois journalistes français ayant enquêté sur la présence d’armes françaises dans le conflit au Yémen.

  • L’Iran serait-il derrière les sabotages de pétroliers aux Émirats Arabes Unis ?
    https://www.ouest-france.fr/monde/iran/l-iran-serait-il-derriere-les-sabotages-de-petroliers-aux-emirats-arabe

    Ces attaques ont provoqué une montée des tensions dans le Golfe, au moment où Donald Trump mettait une nouvelle fois en garde l’Iran contre tout passage à l’acte contre les intérêts américains.

    L’Iran veut la guerre, et elle organise donc des sabotages sans intérêt stratégique particulier. Et comme nous, en Occident, sommes particulièrement bien équipés pour analyser les faits et gestes des pays inférieurs du reste du monde, nous titrons que l’Iran veut la guerre, et qu’elle organise des sabotages sans intérêt stratégique particulier.

    Ah. On raconte en conclusion que ce sont peut être les « alliés » de l’Iran, là, ceux qui se font zigouiller au Yémen avec des armes occidentales et françaises, qui seraient peut-être responsables de ces sabotages...

    Avertissement sans frais ou raid commando qui a en partie échoué ? Difficile à dire. Tout comme, il serait imprudent de blâmer Téhéran pour cette action pour le moins concertée. C’est pourtant ce que font des fonctionnaires US qui accusent les Iraniens « ou leurs alliés » d’être derrière ces attaques

  • Des attaques de drones revendiquées par les rebelles houthistes visent des installations pétrolières saoudiennes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/14/arabie-saoudite-des-installations-petrolieres-visees-par-une-attaque-de-dron

    Les rebelles houthistes, contre qui l’Arabie saoudite mène une guerre depuis 2015 au Yémen, ont revendiqué ces attaques, qui ont contraint Riyad à cesser ses opérations sur un oléoduc majeur.

    Des installations pétrolières ont été la cible d’attaques de drones, mardi 14 mai, en Arabie saoudite, contraignant Ryad à interrompre ses opérations sur un oléoduc majeur du royaume. Ces attaques ont été revendiquées par les rebelles houthistes pro-iraniens au Yémen voisin, où des forces saoudiennes aident le pouvoir dans sa guerre contre ces insurgés.

    Tôt mardi, deux stations de pompage ont été visées par des « drones armés », ce qui a provoqué un « incendie » et des « dégâts mineurs » sur une station, avant que le sinistre ne soit maîtrisé, a rapporté Khaled Al-Falih, le ministre de l’énergie de l’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole au monde. Le géant pétrolier Saudi Aramco « a interrompu temporairement les opérations sur l’oléoduc » est-ouest reliant la Province orientale au port de Yanbu sur la mer Rouge, a-t-il ajouté, tout en précisant que la production et les exportations n’avaient pas cessé.

    « Les derniers actes de terrorisme et de sabotage dans le Golfe visent non seulement le royaume mais aussi la sécurité des approvisionnements pétroliers dans le monde et l’économie mondiale, a averti M. Falih. Ces attaques prouvent une fois de plus qu’il est important pour nous de faire face aux entités terroristes, y compris les miliciens houthistes. »

    Au Yémen, la chaîne de télévision des houthistes a fait état d’une « opération militaire majeure » avec « l’utilisation de sept drones » contre des « installations vitales » saoudiennes. Il s’agit d’une « réponse aux crimes » de Ryad au Yémen, a déclaré Mohammed Abdel Salam, porte-parole des houthistes, soutenus par l’Iran qui dément leur fournir des armes. « Notre peuple n’a pas d’autre choix que de se défendre de toutes ses forces. »

    on cherchera vainement un quelconque élément de localisation.

    • quelques précisions sur l’emplacement de l’attaque et des commentaires de DT, dans son style inimitable.

      Saudi oil facilities attacked, U.S. sees threat in Iraq from Iran-backed forces - Reuters
      https://www.reuters.com/article/us-saudi-oil-usa-iran-idUSKCN1SK0YM

      Tuesday’s attacks on the pumping stations more than 200 miles (320 km) west of Riyadh and Sunday’s on four tankers off Fujairah emirate have raised concerns that the United States and Iran might inching toward military conflict.

      However, U.S. President Donald Trump denied a New York Times report that U.S. officials were discussing a military plan to send up to 120,000 troops to the Middle East to counter any attack or nuclear weapons acceleration by Iran.

      It’s fake news, OK? Now, would I do that? Absolutely. But we have not planned for that. Hopefully we’re not going to have to plan for that. And if we did that, we’d send a hell of a lot more troops than that,” Trump told reporters.

  • Global Report on Internal Displacement #2019

    KEY FINDINGS

    Internal displacement is a global challenge, but it is also heavily concentrated in a few countries and triggered by few events. 28 million new internal displacements associated with conflict and disasters across 148 countries and territories were recorded in 2018, with nine countries each accounting for more than a million.

    41.3 million people were estimated to be living in internal displacement as a result of conflict and violence in 55 countries as of the end of the year, the highest figure ever recorded. Three-quarters, or 30.9 million people, were located in only ten countries.

    Protracted crises, communal violence and unresolved governance challenges were the main factors behind 10.8 million new displacements associated with conflict and violence. Ethiopia, the Democratic Republic of the Congo (DRC) and Syria accounted for more than half of the global figure.

    Newly emerging crises forced millions to flee, from Cameroon’s anglophone conflict to waves of violence in Nigeria’s Middle Belt region and unprecedented conflict in Ethiopia. Displacement also continued despite peace efforts in the Central African Republic, South Sudan and Colombia.

    Many IDPs remain unaccounted for. Figures for DRC, Myanmar, Pakistan, Sudan and Yemen are considered underestimates, and data is scarce for Guatemala, El Salvador, Honduras, Russia, Turkey and Venezuela. This prevents an accurate assessment of the true scale of internal displacement in these countries. ||Estimating returns continues to be a major challenge.

    Large numbers of people reportedly returned to their areas of origin in Ethiopia, Iraq and Nigeria, to conditions which were not conducive to long-lasting reintegration. ||Urban conflict triggered large waves of displacement and has created obstacles to durable solutions. Airstrikes and shelling forced many thousands to flee in Hodeida in Yemen, Tripoli in Libya and Dara’a in Syria. In Mosul in Iraq and Marawi in the Philippines, widespread destruction and unexploded ordnance continued to prevent people from returning home.

    Heightened vulnerability and exposure to sudden-onset hazards, particularly storms, resulted in 17.2 million disaster displacements in 144 countries and territories. The number of people displaced by slow-onset disasters worldwide remains unknown as only drought-related displacement is captured in some countries, and only partially.

    The devastating power of extreme events highlighted again the impacts of climate change across the globe. Wildfires were a particularly visible expression of this in 2018, from the US and Australia to Greece and elsewhere in southern Europe, displacing hundreds of thousands of people, causing severe damage and preventing swift returns.

    Global risk of being displaced by floods is staggeringly high and concentrated in towns and cities: more than 17 million people are at risk of being displaced by floods each year. Of these, more than 80 per cent live in urban and peri-urban areas.

    An overlap of conflict and disasters repeatedly displaced people in a number of countries. Drought and conflict triggered similar numbers of displacements in Afghanistan, and extended rainy seasons displaced millions of people in areas of Nigeria and Somalia already affected by conflict. Most of the people displaced by disasters in Iraq and Syria were IDPs living in camps that were flooded.

    Promising policy developments in several regions show increased attention to displacement risk. Niger became the first country to domesticate the Kampala Convention by adopting a law on internal displacement, and Kosovo recognised the importance of supporting returning refugees and IDPs, updating its policy to that end. Vanuatu produced a policy on disaster and climate-related displacement, and Fiji showed foresight in adopting new guidelines on resettlement in the context of climate change impacts.

    https://reliefweb.int/report/world/global-report-internal-displacement-2019-grid-2019-0
    #IDPs #déplacés_internes #migrations #asile #statistiques #chiffres

    ping @reka @karine4

  • أربع جِهات من المُحتمل أن تكون خلف الهُجوم على ناقِلات النّفط في الفُجيرة الإماراتيّة.. من هِي؟ ولماذا لم يَصدُر حتّى الآن أيّ رد فِعل أمريكيّ؟ ومن الكاسِب ومن الخاسِر من وراء هذا الهُجوم حتّى الآن؟ | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a7%d8%b1%d8%a8%d8%b9-%d8%ac%d9%87%d8%a7%d8%aa-%d9%85%d9%86-%d8%a7%d9%

    Abdel-Bari Atwan, qui continue à penser « que les possibilités d’une guerre sont plus fortes ques celle de la paix »... Pour lui, 4 acteurs possibles des « sabotages » au port de Fujeirah. 1) Les Houthis du Yémen mais pourquoi auraient-ils annoncé qu’ils quittaient le port de Hodeida au même moment ? 2) Des hommes-grenouilles iraniens, justement en manoeuvres pas bien loin, mais pourquoi donner ce prétexte aux USA ? 3) un groupe terroriste genre al-Qaïda 4) une tierce partie qui cherche à faire porter le chapeau à l’Iran, et làà on pense à Israël...

    أوّلًا: أن تكون حركة “أنصار الله” الحوثيّة التي تخوض حربًا شرسةً ضد التدخّل العسكريّ السعوديّ والإماراتيّ في اليمن، هي التي نفّذت هذا الهُجوم، خاصّةً أنّها هدّدت أكثر من مرّةٍ بقصف مُدن إماراتيّة بصواريخ باليستيّة مِثل أبو ظبي ودبي، وهاجمت سُفنًا إماراتيّةً وسعوديّةً في باب المندب قصفًا أو بزوارق انتحاريّة سريعة، وهُناك من يُجادل بأنّها لو كانت خلف الهُجوم لما سحبت قوّاتها من ميناء الحديدة.
    ثانيًا: أن تكون وحدة من الضّفادع البشريّة الإيرانيّة تابعة للحرس الثوري هي التي نفّذت هذا الهُجوم خاصّةً أنّها تعرف المِنطقة جيّدًا، وأجرَت وحدات من الحرس مُناورات في مِنطقة كيش المُواجِهة لمضيق هرمز قبل بضعة أيّام، واتّخذتها قاعدةً لها، ولكن هذا الاحتمال شِبه مُستبعد لأنّ إيران لا يُمكن أن تُقدم على هذه الخُطوة لأنّها ستُوفّر الذّريعة للرئيس دونالد ترامب ومُستشاره للأمن القومي جون بولتون لشن عُدوان عليها.
    ثالثًا: أن تكون “مجموعة إرهابيّة” هي التي نفّذت هذا الهُجوم على غِرار الهُجوم على الفرقاطة العسكريّة الأمريكيّة في ميناء عدن، فتنظيم “القاعدة” الذي يعيش “صحوة” حاليًّا ربّما يكون من بين المُنفّذين، خاصّةً أنّه يتواجد حاليًّا بكثافةٍ في مناطق حضرموت وإبين اليمنيتين غير البعيدتين.
    رابِعًا: أن يكون المُنفّذ طرف ثالث يُريد إشعال فتيل الحرب في مِنطقة الخليج، وإلصاق التّهمة بإيران لتحريض الحُشود الأمريكيّة المُتزايدة بحريًّا وجويًّا على ردٍّ انتقاميّ، ومن غير المُستبعد أن يكون هذا الطّرف داخليّ أو خارجيّ، وتُشير أصابع الاتّهام إلى الموساد الإسرائيلي الذي ينشط في المِنطقة، وربّما يُفيد التّذكير بالخليّة الإسرائيليّة التي اغتالت القائد الحمساوي محمود المبحوح في دبي عام 2010، أيّ أنّ الموساد يعرف المِنطقة جيّدًا، وله تواجد قويّ فيها.

    #iran #golfe #ramadan_torride

    • Ben, vu « l’ampleur » des dégâts obtenus, et ce, pour QUATRE attaques distinctes, on peut légitimement se poser des questions sur le professionnalisme des opérateurs ou sur la réelle volonté de nuire des ill wishings persons !

      Quant aux «  explosions entendues dans le port  », il fallait avoir une excellente oreille, puisque le Al Marzoqah était à environ 10 km en mer et que l’explosion de l’éventuelle missile a tout juste éraflé la peinture de la coque.

      On peut aussi se dire que les relais prévus pour faire monter la mayonnaise médiatique (" Sauvage attaque de quatre pétroliers à l’ancre dans le détroit d’Ormuz ") n’ont pas enclenché. Ou encore que l’affaire est venue un poil trop tôt, par rapport à la planification de la «  riposte  » montée en réponse à cette «  ignoble attaque  ».

  • Du Yemen à Gaza : la responsabilité sociale des entreprises qui exportent des armes -
    Citoyen NADOT, Député.
    Ajoutée le 13 mai 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=0Vlpy-hc_4U&feature=share

    Le 17 juillet 2014 à Gaza, en Palestine : une petite fille de 8 ans, et deux garçons de 9 et 10 ans, sont tués. Deux autres garçons de 9 et 15 ans, sont également estropiés à vie, suite à un tir de missile. Il s’agit d’un crime de guerre documenté depuis par un groupe d’expert des nations unis. Au milieu de la mare de sang dans lequel baignait encore une poupée, un photographe a identifié du matériel de guerre signé d’Eurofarad, une société du groupe français Exxelia Technologie. Au total, 3 potentiomètres de fabrication française ont été retrouvés ce jour sinistre, dont un encore rattaché aux ailettes du missile. Les parents de ces enfants arrachés à la vie sont partis civiles aujourd’hui dans un procès contre Exxelia pour complicité de crime de guerre. Le procès vient de démarrer au Tribunal de Grande Instance de Paris.

    #Gaza #armementfrançais

  • Guerre au Yémen : le cargo saoudien qui devait charger des armes françaises ne fera finalement pas d’escale au Havre
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/10/le-cargo-saoudien-qui-devait-charger-des-armes-ne-fera-finalement-pas-d-esca


    Le cargo saoudien « Bahri-Yanbu », au large du Havre, le 10 mai.
    BENOIT TESSIER / REUTERS

    Le cargo saoudien Bahri-Yanbu, attendu depuis plusieurs jours au Havre où il devait procéder à un chargement d’armes, ne fera finalement pas escale dans le port français, a appris l’Agence France-Presse, vendredi 10 mai, de source portuaire.

    Attendu mercredi au port, le cargo mouillait depuis plusieurs jours au large du Havre. Mais la polémique n’a cessé d’enfler sur la destination des armes qu’il devait embarquer : plusieurs associations affirmaient qu’elles pourraient être utilisées « contre des civils » au Yémen. Emmanuel Macron a déclaré jeudi « assumer » la vente d’armes françaises à l’Arabie saoudite, et assuré avoir la « garantie » qu’elles « n’étaient pas utilisées contre des civils » au Yémen.

    Le tribunal administratif rejette des recours
    Le président français n’a pas précisé quelles armes devaient être chargées au Havre, ni à quelle destination elles devaient arriver. Mais le site d’investigation Disclose a avancé que le navire devait prendre livraison de « huit canons de type Caesar » et les amener à Djedda, en Arabie saoudite. Or, note Disclose, « le Caesar, monté sur un camion tout-terrain, fait feu sur des zones habitées par des centaines de milliers de civils au Yémen »
    […]
    Vendredi, la justice a rejeté celui déposé par l’ACAT, estimant dans sa décision que « l’autorisation de sortie douanière de ces armements ne crée pas un danger caractérisé et imminent pour la vie des personnes » exposées au conflit au Yémen.

  • Un cargo saoudien qui devait charger des armes au Havre renonce à sa cargaison
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100519/un-cargo-saoudien-qui-devait-charger-des-armes-au-havre-renonce-sa-cargais

    Les projecteurs braqués par plusieurs ONG sur une livraison d’armes françaises pouvant servir potentiellement à la guerre au Yémen empêchent l’accostage du navire dans le port du Havre. Le gouvernement, lui, assume d’honorer ses contrats.

    #Armement #Bahri_Yanbu,_Cargo,_Florence_Parly,_exportations_d’armes,_navire,_Arabie_Saoudite,_Yémen,_armes,_guerre

  • Saudis’ troubled ties in region threaten Trump’s anti-Iran agenda

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/05/saudi-arabia-ties-arab-world-washington-iran-policy.html

    As the United States ups the pressure on Iran, the Donald Trump administration is relying on Tehran’s archenemy and longtime US ally Saudi Arabia to shore up regional support for its policies. Yet, strains in Riyadh’s relations in the Arab world could complicate matters.

    Saudi Arabia’s relations with its Arab neighbors are more troubled than usual, largely due to the impetuousness of Crown Prince Mohammed bin Salman. While ties to a few neighbors are close, relations with many others are tense behind the scenes, with significant implications for the Trump administration’s policy in the region.

    The kingdom’s closest allies are Bahrain and the United Arab Emirates, its partners in the blockade of Qatar. Saudi Arabia has long regarded Bahrain as a de facto protectorate. The Saudis reinforced their dominance over their small island neighbor in 2011 when it deployment troops across the King Fahd Causeway to repress protests by the Shiite majority. The troops are still there. The UAE and the kingdom pursue many identical policies but often with different strategies, most notably in regard to the war in Yemen.

  • Macron « assume » la livraison d’armes à l’Arabie saoudite, malgré la guerre au Yémen
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/09/guerre-au-yemen-une-ong-fait-un-recours-en-urgence-contre-le-depart-de-franc

    « L’Etat français ne peut ignorer que ces armes peuvent servir à commettre des crimes de guerre au Yémen, où plus de 400 000 civils sont potentiellement sous le feu », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) l’avocat de l’ACAT, Joseph Breham. Plusieurs autres organisations — comme Human Rights Watch, Amnesty International ou l’Observatoire des armements — sont également vent debout contre ces ventes. Jeudi, une centaine de personnes étaient rassemblées au port du Havre, à l’appel de la Ligue des droits de l’homme et du Mouvement de la paix, pour dénoncer ces livraisons qui contribuent, selon eux, au « carnage en cours au Yémen ». « Interdire les ventes d’armes aux pays en guerre » ou « Au Yémen, un enfant est tué toutes les 5 minutes », pouvait-on lire sur leurs pancartes.

    Si le président français n’a pas précisé les armes qui devaient être chargées au Havre, le site d’investigation Disclose a avancé que le navire devait prendre livraison de « huit canons de type Caesar » que l’Arabie saoudite pourrait utiliser dans la guerre qu’elle livre au Yémen aux rebelles houthistes, minorité chiite soutenue par l’Iran, grand rival de Riyad. Paris a invariablement affirmé que ces armements ne sont utilisés que de manière défensive et pas sur la ligne de front.

    Mais, selon une note de la direction du renseignement militaire (DRM), révélée par Disclose mi-avril, 48 canons Caesar produits par l’industriel français Nexter « appuient les troupes loyalistes, épaulées par les forces armées saoudiennes, dans leur progression en territoire yéménite ». Une carte de la DRM estime que « 436 370 personnes » sont « potentiellement concernées par de possibles frappes d’artillerie », dont celles des canons français. « Il ne suffit pas de dire “j’ai des garanties”, il faut nous les montrer. De même, nous aimerions qu’on nous explique clairement, nettement, comment l’Arabie saoudite lutte contre le terrorisme au Yémen », a réagi Aymeric Elluin, d’Amnesty International France.

  • Crocs contre crocs - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Crocs-contre-crocs#nh1

    Le préfet de police de Paris a réquisitionné une dizaine de clébards dressés pour l’attaque, ordonnant de les démuseler. » Quand on a lu cette phrase dans le Canard enchaîné du 24 avril, notre sang de Chien rouge n’a fait qu’un tour. D’abord parce qu’on déplore qu’on utilise nos congénères canins pour de viles tâches policières. Ensuite parce que l’irruption de cabots à képi dans le paysage confirme que le fond de l’air est à la répression décomplexée.

    Semaine après semaine, l’attirail mobilisé ne cesse d’enfler, du retour des voltigeurs motorisés aux marqueurs chimiques dans le liquide des canons à eau, avatars d’une surenchère dont on suit les épisodes en flippant grave. Quand le pouvoir embauche un ultra-réac à mentalité « para » pour mater les manifestations parisiennes [1], faut pas s’étonner que les digues sautent. Aujourd’hui, les molosses enragés. Demain, quoi : des robots tueurs ? Des drones à Famas ?

    Quoi qu’il en soit, les témoignages s’empilent, dressant tous le même constat : ce samedi 20 avril, à Paris, pour l’acte XXIII, la police était plus que jamais là pour faire mal. Pour blesser [2]. Pour marquer les chairs de ceux qui s’entêtent à ne pas courber l’échine devant l’alliance matraque-goupillon-tête de con. Et comme ce pouvoir ne recule devant rien, bim !, il s’est payé une nouvelle dégringolade vers Orwell-land en embastillant des journalistes. À l’instar des street-medics, cela fait belle lurette que ces derniers sont cibles de tirs de LBD et de grenades. Mais les arrestations d’Alexis Kraland et de Gaspard Glanz pour des motifs aberrants [3] (tout comme la convocation par la DGSI de journalistes ayant publié un document confidentiel prouvant les mensonges gouvernementaux au sujet des armes françaises utilisées au Yémen), montrent clairement que la liberté de la presse est en danger. Idem pour la liberté d’expression : combien de Gilets jaunes poursuivis pour un commentaire anodin sur Facebook ? Après celle de manifester, ça commence à faire pléthore. Il est où le bouton stop ?

    Les chiens de guerre sont de sortie, donc, et avec eux une dérive policière liberticide qui ne se cache même plus - la justice étant là pour assurer l’impunité aux condés. Le message est clair : vous ne voulez pas communier devant un discours télévisé lacrymalo-débile et persistez à refuser notre projet politique mortifère ? Primo, vous allez déguster. Secundo, personne ne s’en offusquera, puisqu’il y a des choses tellement plus importantes, genre une charpente religieuse en flamme ou ce besoin irrépressible qu’aurait le peuple français de vouloir travailler plus et se faire sucrer des jours fériés.

    Face à ce pouvoir pyromane, on n’espère qu’une chose : que le joli mois de mai confirme son caractère agité et enfile le jaune de chauffe. Parce que sinon, bordel : animal, on est mal.
    #maintien_de_l'ordre

  • Tom Stevenson reviews ‘AngloArabia’ by David Wearing · LRB 9 May 2019
    https://www.lrb.co.uk/v41/n09/tom-stevenson/what-are-we-there-for

    It is a cliché that the United States and Britain are obsessed with Middle East oil, but the reason for the obsession is often misdiagnosed. Anglo-American interest in the enormous hydrocarbon reserves of the Persian Gulf does not derive from a need to fuel Western consumption . [...] Anglo-American involvement in the Middle East has always been principally about the strategic advantage gained from controlling Persian Gulf hydrocarbons, not Western oil needs. [...]

    Other parts of the world – the US, Russia, Canada – have large deposits of crude oil, and current estimates suggest Venezuela has more proven reserves than Saudi Arabia. But Gulf oil lies close to the surface, where it is easy to get at by drilling; it is cheap to extract, and is unusually ‘light’ and ‘sweet’ (industry terms for high purity and richness). It is also located near the middle of the Eurasian landmass, yet outside the territory of any global power. Western Middle East policy, as explained by Jimmy Carter’s national security adviser, Zbigniew Brzezinski, was to control the Gulf and stop any Soviet influence over ‘that vital energy resource upon which the economic and political stability both of Western Europe and of Japan depend’, or else the ‘geopolitical balance of power would be tipped’. In a piece for the Atlantic a few months after 9/11, Benjamin Schwarz and Christopher Layne explained that Washington ‘assumes responsibility for stabilising the region’ because China, Japan and Europe will be dependent on its resources for the foreseeable future: ‘America wants to discourage those powers from developing the means to protect that resource for themselves.’ Much of US power is built on the back of the most profitable protection #racket in modern history.

    [...]

    It is difficult to overstate the role of the Gulf in the way the world is currently run. In recent years, under both Obama and Trump, there has been talk of plans for a US withdrawal from the Middle East and a ‘#pivot’ to Asia. If there are indeed such plans, it would suggest that recent US administrations are ignorant of the way the system over which they preside works.

    The Arab Gulf states have proved well-suited to their status as US client states, in part because their populations are small and their subjugated working class comes from Egypt and South Asia. [...] There are occasional disagreements between Gulf rulers and their Western counterparts over oil prices, but they never become serious. [...] The extreme conservatism of the Gulf monarchies, in which there is in principle no consultation with the citizenry, means that the use of oil sales to prop up Western economies – rather than to finance, say, domestic development – is met with little objection. Wearing describes the modern relationship between Western governments and the Gulf monarchs as ‘asymmetric interdependence’, which makes clear that both get plenty from the bargain. Since the West installed the monarchs, and its behaviour is essentially extractive, I see no reason to avoid describing the continued Anglo-American domination of the Gulf as #colonial.

    Saudi Arabia and the other five members of the Gulf Co-operation Council are collectively the world’s largest buyer of military equipment by a big margin. [...]. The deals are highly profitable for Western arms companies (Middle East governments account for around half of all British arms sales), but the charge that Western governments are in thrall to the arms companies is based on a misconception. Arms sales are useful principally as a way of bonding the Gulf monarchies to the Anglo-American military. Proprietary systems – from fighter jets to tanks and surveillance equipment – ensure lasting dependence, because training, maintenance and spare parts can be supplied only by the source country. Western governments are at least as keen on these deals as the arms industry, and much keener than the Gulf states themselves. While speaking publicly of the importance of fiscal responsibility, the US, Britain and France have competed with each other to bribe Gulf officials into signing unnecessary arms deals.

    Control of the Gulf also yields less obvious benefits. [...] in 1974, the US Treasury secretary, William Simon, secretly travelled to Saudi Arabia to secure an agreement that remains to this day the foundation of the dollar’s global dominance. As David Spiro has documented in The Hidden Hand of American Hegemony (1999), the US made its guarantees of Saudi and Arab Gulf security conditional on the use of oil sales to shore up the #dollar. Under Simon’s deal, Saudi Arabia agreed to buy massive tranches of US Treasury bonds in secret off-market transactions. In addition, the US compelled Saudi Arabia and the other Opec countries to set oil prices in dollars, and for many years Gulf oil shipments could be paid for only in dollars. A de facto oil standard replaced gold, assuring the dollar’s value and pre-eminence.

    For the people of the region, the effects of a century of AngloArabia have been less satisfactory. Since the start of the war in Yemen in 2015 some 75,000 people have been killed, not counting those who have died of disease or starvation. In that time Britain has supplied arms worth nearly £5 billion to the Saudi coalition fighting the Yemeni Houthis. The British army has supplied and maintained aircraft throughout the campaign; British and American military personnel are stationed in the command rooms in Riyadh; British special forces have trained Saudi soldiers fighting inside Yemen; and Saudi pilots continue to be trained at RAF Valley on Anglesey. The US is even more deeply involved: the US air force has provided mid-air refuelling for Saudi and Emirati aircraft – at no cost, it emerged in November. Britain and the US have also funnelled weapons via the UAE to militias in Yemen. If the Western powers wished, they could stop the conflict overnight by ending their involvement. Instead the British government has committed to the Saudi position. As foreign secretary, Philip Hammond pledged that Britain would continue to ‘support the Saudis in every practical way short of engaging in combat’. This is not only complicity but direct participation in a war that is as much the West’s as it is Saudi Arabia’s.

    The Gulf monarchies are family dictatorships kept in power by external design, and it shows. [...] The main threat to Western interests is internal: a rising reminiscent of Iran’s in 1979. To forestall such an event, Britain equips and trains the Saudi police force, has military advisers permanently attached to the internal Saudi security forces, and operates a strategic communications programme for the Saudi National Guard (called Sangcom). [...]

    As Wearing argues, ‘Britain could choose to swap its support for Washington’s global hegemony for a more neutral and peaceful position.’ It would be more difficult for the US to extricate itself. Contrary to much of the commentary in Washington, the strategic importance of the Middle East is increasing, not decreasing. The US may now be exporting hydrocarbons again, thanks to state-subsidised shale, but this has no effect on the leverage it gains from control of the Gulf. And impending climate catastrophe shows no sign of weaning any nation from fossil fuels , least of all the developing East Asian states. US planners seem confused about their own intentions in the Middle East. In 2017, the National Intelligence Council described the sense of neglect felt by the Gulf monarchies when they heard talk of the phantasmagorical Asia pivot. The report’s authors were profoundly negative about the region’s future, predicting ‘large-scale violence, civil wars, authority vacuums and humanitarian crises persisting for many years’. The causes, in the authors’ view, were ‘entrenched elites’ and ‘low oil prices’. They didn’t mention that maintenance of both these things is US policy.

    #etats-unis #arabie_saoudite #pétrole #moyen_orient #contrôle

  • Gel des exportations d’armes vers Ryad : Berlin fait boire la tasse à Airbus
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/gel-des-exportations-d-armes-vers-ryad-berlin-fait-boire-la-tasse-a-airbus


    Crédits : FAISAL AL NASSER

    La suspension prolongée des licences d’exportation de matériels de défense à l’Arabie saoudite par Berlin s’est traduit par un impact financier de 297 millions d’euros sur les comptes d’Airbus au premier trimestre 2019. Paris compte arriver à un accord avec Berlin sur des principes partagés d’exportation au moment du lancement du SCAF (Système de combat aérien du futur).

    Pour Airbus, l’addition, qui s’élève à 297 millions d’euros, est sévère. La suspension prolongée des licences d’exportation de matériels de défense à l’Arabie saoudite par Berlin s’est très concrètement traduit par un impact financier sur les comptes du groupe européen au premier trimestre 2019. Cette décision du gouvernement allemand pèse sur l’EBIT du groupe à hauteur d’une provision de 190 millions, à laquelle se sont ajoutées des pertes de change, selon le nouveau directeur financier d’Airbus, Dominik Asam. Ces « ajustements » ont fait fondre le bénéfice net à seulement 40 millions d’euros. Soit 86% de moins que sur la même période il y a un an (283 millions d’euros).

    Actuellement, le constructeur européen ne peut plus livrer certains éléments du système de surveillance des frontières qu’il a vendu en 2009 à l’Arabie Saoudite pour 2,5 milliards d’euros environ. "Nous sommes pieds et poings liés et nous ne pouvons pas exécuté comme prévu le contrat export saoudien", a regretté Dominik Asam, ajoutant que les discussions se poursuivaient toutefois avec Ryad. "Nous devons maintenant regarder de près ce qui se passe dans l’environnement politique", a-t-il expliqué, précisant qu’il était « trop tôt pour faire un commentaire sur un éventuel impact » sur le contrat. « Nous devons évaluer la probabilité pour nous de vraiment assurer le contrat exactement tel que convenu » à la signature, a-t-il affirmé. Mais tout dépendra de

    Décidé après l’assassinat du journaliste Jamal Kashoggi le 3 octobre, le gel des ventes d’armes à l’Arabie saoudite suscite des crispations avec les principaux alliés de Berlin, en première ligne la France et la Grande-Bretagne. Le gel allemand est également lié à l’implication de l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2015. Des systèmes communs avec la France et le Royaume-Uni sont concernés en raison de la présence de composants allemands.

    Airbus est très affecté par ce gel, notamment dans le cadre du contrat de surveillance des frontières. Mais pas que... L’Allemagne bloque l’exportation de plusieurs grands programmes européens auxquels participe Airbus vers plusieurs pays, dont l’Arabie Saoudite : les avions de combat Eurofighter Typhoon et Tornado, le missiles air-air Meteor de MBDA (détenu à 37,5% par Airbus), l’avion de ravitaillement A330-MRTT ainsi que l’hélicoptère H145 et l’avion de transport CASA C295.

  • Le « secret défense » plus important que la liberté d’informer ?
    lundi 29 avril 2019 par Dorothée Barba
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-29-avril-2019

    Pour sa première enquête consacrée à l’usage des armes françaises au Yémen, le nouveau média d’investigation Disclose a été convoqué par la DGSI.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13938-29.04.2019-ITEMA_22047993-0.mp3
    #ArabieSaoudite #Yemen

  • Qu’a-t-il donc compris? - Le Courrier
    https://lecourrier.ch/2019/04/25/qua-t-il-donc-compris

    Annonce d’une baisse de l’impôt sur le revenu – mais pas le retour de l’impôt sur la fortune (ISF) – tout en promettant de renforcer les services publics, ce qui nécessitera une réduction de la dépense publique… Vous avez dit antinomique ? Aux Français qui souffrent des emplois précaires aboutissant à de maigres retraites, il répond allongement du travail. Emmanuel Macron a eu beau marteler qu’il fallait « réhumaniser [son] projet de transformation de la société », l’intention est de poursuivre au pas de charge des réformes ultralibérales qui ont mis le pays à feu et à sang.

    Littéralement. Car sa méthode pour calmer les foules réside dans la répression par les forces de l’ordre. Gardes à vue à la pelle, fichage des manifestants depuis les hôpitaux de Paris, violences policières y compris envers des personnes pacifiques. On répondra qu’il y avait des casseurs, des insultes racistes et antisémites dans les cortèges… La France en est arrivée à l’arbitraire, la punition collective, sans droit à un jugement équitable.

    • J’ai eu la malchance de pouvoir écouter la radio d’état entre 17h et 18h hier, sur la route. Des tas de gens importants commentaient la prochaine intervention du Président.

      A aucun moment il n’a été supposé sérieusement que ce régime n’en avait rien à carrer de répondre sérieusement à l’instant présent.

      En fait, personne n’a supposé sérieusement qu’en fait, le Président avait l’intention de faire un bras d’honneur, de mépriser sans l’ombre d’une hésitation, l’ensemble de cet exercice, qui est de parler à ceux qu’il gouverne. Pour la simple raison qu’il doit le pouvoir à d’autres que ceux-ci, et que ceux qui sont gouvernés sont là pour obéir... et pas pour qu’on leur rendre des comptes.

      La semaine dernière, j’ai eu la malchance d’écouter l’allocution du Président qui a eu lieu juste après l’incendie. J’ai été affligé par la vacuité des mots prononcés, par l’absence de recherche. Non pas que l’instant en réclamait de particuliers. Mais s’il pouvait seulement s’exprimer pour dire quelque chose. Mais non. C’est comme la première citation de cet article du Courrier. Tu te demandes comment il est possible que nous ayons désormais des gens à ce point incapables de s’exprimer d’une façon qui impose un minimum de respect.

      «Je crois que j’ai compris beaucoup de choses»

      Je crois que ce Monsieur se moque de nous.

      Hier soir, les journalistes de la radio d’état nous gratifiaient de quelques enregistrements de De Gaulle ou Pompidou... même pas les meilleurs. Mais malgré tout. Et quoiqu’on pense de ces deux là. Au moins, quand ils s’exprimaient, les mots venaient naturellement... et pas sous forme de jets discontinus, comme Hollande ou Sarkozy avant lui.

      Ils se foutent de nous. Et lui particulièrement visiblement.

    • Je découvre la seconde citation :

      « Je crois aux symboles et à l’esprit du temps »

      C’est clair. Il se fout de nous.

      Les symbôles dont il nous parle, même pas au second degré, ce sont bien ceux-là :
      – 48h de GAV pour Glanz et tous les autres dont on ne parle pas ;
      – LBD dans la tête, et lacrimos y compris pour les enfants ;
      – Mise au pas de toutes les voix dissonantes (Yémen, NDDP, ...)

    • Il a compris qu’il pouvait dire n’importe quoi, mentir comme un vendeur de voiture d’occasion, car il a compris qu’il n’y aura aucune conséquences pour lui et ses ami·es de LaREM, et que même peut-être ils arriveraient en tête aux prochaines européennes à défaut d’alternatives crédible.

    • Tout est dans ce mot « crédible » et ce que nous croyons lui donner comme sens. Nous sommes à un tel point de sidération que nous ne sommes plus capables de reconnaître ce qui est crédible et ce qui ne l’est définitivement pas. Quand on juge crédible des gens qui mentent et qui estropient, c’est qu’on est arrivé à un point franchement inquiétant.

      Notre génération (on peut ajouter celle d’avant et celle d’après, tiens, je suis généreux) est à un point d’apolitisme crétin, que... ça en est sidérant, tiens.

      Quand les seuls qui ont un discours et un projet politique - au semble noble du terme - sont désignés comme les seuls dangers... dans l’esprit de la majorité des citoyens... c’est qu’il y a un vrai problème de culture politique. Voire d’intelligence tout court.

      Je vous l’ai déjà dit que je ne peux plus causer politique avec les gens que je côtoie sans être affligé par ce que j’entends ?

      « oh je sais pas pour qui voter ils sont tous nuls »
      "oh non pas lui, il est trop agressif"
      « oh non pas elle, elle est pas crédible »
      "oh non pas lui, il a pas de doudou comme le mien"

    • J’ai commencé par le regarder à la tv, sa gueule ne me revenant décidément pas, je me suis allongé en l’écoutant à la radio. 10 mn plus tard je me suis assoupi (il aurait récité l’annuaire que c’était pareil) une heure après, il causait toujours. C’est quand même dingue, ces gens qui n’ont rien à dire et qui cause tout le temps. Et tous les médias de retranscrire la parole présidentielle et de nous traduire la parole du premier de cordée, des fois qu’on n’aurait pas compris qu’il nous prend pour des cons.

    • Whoua, je découvre via @rezo et @monolecte que comme d’habitude, je suis loin d’être le premier à avoir dit la même chose, mais en moins bien :
      https://seenthis.net/messages/776978

      Nous sommes à peine capables de penser. Usés par des décennies de bourrages de crâne en tous genres. S’il ne doit rester que quelques mots de Slavoj Zizek, c’est ce constat : Nous arrivons plus facilement à imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. On peut prolonger : Nous croyons plus au capitalisme qu’au monde. Nous croyons plus aux capitaux, aux cathédrales et aux machines, qu’aux êtres vivants, à nous et à nos enfants. Nous ne savons plus ce qui est important, ou alors si mal, si difficilement, si laborieusement. Wir sind die Roboter.

  • Leaked documents implicate French government in war crimes in Yemen - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2019/04/26/frye-a26.html

    Leaked documents implicate French government in war crimes in Yemen
    By Kumaran Ira
    26 April 2019

    Disclose, an independent investigative media, published on April 15 a devastating report exposing France’s role in the Saudi-led coalition’s war crimes in Yemen. The coalition has massacred thousands of civilians in operations using weapons supplied by France, Britain, the United States and other countries. Yet top French officials continued to deny this in public, issuing bald-faced lies contradicted by their own intelligence briefings.

    #france #yémen #scandale_d_état

  • Armes françaises au Yémen : solidarité avec nos confrères de « Disclose » et de Radio France
    https://www.rue89strasbourg.com/armes-francaises-au-yemen-solidarite-avec-nos-confreres-de-disclose

    Après avoir dévoilé un document confidentiel-défense contredisant la ministre des Armées, trois journalistes sont convoqués par la Sécurité intérieure et risquent une peine d’emprisonnement. (lire l’article complet : Armes françaises au Yémen : solidarité avec nos confrères de « Disclose » et de Radio France)

  • Trois journalistes convoqués par la DGSI pour avoir détaillé l’usage d’#armes françaises au #Yémen
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/24/armes-francaises-au-yemen-trois-journalistes-convoques-par-la-dgsi_5454482_3

    Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « compromission du #secret_défense nationale » après la transmission au média en ligne Disclose d’une note classée « #confidentiel-défense » évoquant l’utilisation d’armes françaises au Yémen, a appris l’Agence France-Presse (AFP), mercredi 24 avril, de sources concordantes.

    [...]

    Les trois journalistes convoqués par la #DGSI sont les deux fondateurs de #Disclose, Mathias Destal et Geoffrey Livolsi, ainsi que Benoît Collombat, de la cellule investigation de Radio France. Pour M. Livolsi, « cette enquête judiciaire n’a qu’un seul objectif : connaître les #sources qui nous ont permis de faire notre travail ». « C’est une #atteinte à la #liberté_de_la_presse et à la #protection_des_sources des #journalistes », a-t-il ajouté. « Nous serons très fermes sur la protection des sources de nos journalistes », a réagi l’avocate de Disclose, Me Virginie Marquet.

    Pour Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France, Paris « se cache trop derrière ce secret-défense. La transparence devrait être enfin de mise. » « Disclose a montré des preuves irréfutables (…) qui établissent qu’il y a bel et bien une complicité indirecte avec des crimes de guerre. L’argument du secret-défense ne peut plus suffire, a-t-elle déclaré à l’agence Reuters. Nous sommes pour la protection des lanceurs d’alerte quand l’intérêt général est en cause, et là, c’est largement le cas. »

  • Armes françaises au Yémen : des journalistes convoqués par la justice (Arte)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15954-armes-francaises-au-yemen-des-journalistes-convoques-par-la-justice

    Une bien belle démocratie...

    Des journalistes convoqués pour compromission du secret de la défense nationale

    Mercredi 24 avril 2019

    Nous avons pris connaissance qu’une enquête préliminaire pour "compromission du secret de la défense nationale" a été ouverte par le parquet de Paris. Suite à la publication, lundi 15 avril, de documents “confidentiel défense” relatifs à aux armes françaises utilisées par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis dans la guerre au Yémen, des journalistes sont convoqués par la Direction générale de la sécurité intérieur (DGSI).

    Aujourd’hui, alors que le pouvoir exécutif n’a toujours pas réagi aux informations dévoilées par Disclose, en partenariat avec ARTE info, la cellule investigation de Radio France, Konbini news, Mediapart et The Intercept, deux journalistes de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Armes françaises au Yémen : des journalistes convoqués par la justice | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/articles/armes-francaises-au-yemen-des-journalistes-convoques-par-la-justice

    Nous avons pris connaissance qu’une enquête préliminaire pour "compromission du secret de la défense nationale" a été ouverte par le parquet de Paris. Suite à la publication, lundi 15 avril, de documents “confidentiel défense” relatifs à aux armes françaises utilisées par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis dans la guerre au Yémen, des journalistes sont convoqués par la Direction générale de la sécurité intérieur (DGSI).

    Aujourd’hui, alors que le pouvoir exécutif n’a toujours pas réagi aux informations dévoilées par Disclose, en partenariat avec ARTE info, la cellule investigation de Radio France, Konbini news, Mediapart et The Intercept, deux journalistes de Disclose et un journaliste de Radio France vont être entendus par la police. L’infraction dont sont soupçonnés Geoffrey Livolsi, Mathias Destal et Benoît Collombat est “un délit puni d’une peine d’emprisonnement”, précise les convocations reçues mardi 23 et mercredi 24 avril. Les documents confidentiels révélés par Disclose et ses partenaires présentent un intérêt public majeur. Celui de porter à la connaissance des citoyens et de leurs représentants ce que le gouvernement a voulu dissimuler. A savoir des informations indispensables à la conduite d’un débat équilibré sur les contrats d’armement qui lient la France à des pays accusés de crimes de guerre.

  • Je pense que la phrase, niveau café-du-commerce-de-droite, que j’ai la plus entendue, et ça depuis que je suis gamin, c’est : « Le problème, en France, c’est qu’on n’y aime pas les riches ». Un temps, ça c’est vaguement affiné pour devenir « c’est qu’on n’y aime pas ceux qui réussissent ». Le moindre crétin de droite, avec un verre dans le pif, va te la sortir (et comme tu sais, ça sert de fondement philosophique à la longue complainte, qui va suivre, sur les impôts).

    Et donc on avait bien besoin du quotidien de révérence pour aborder ce sujet tabou : Les riches, ces mal-aimés
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2019/04/19/les-riches-ces-mal-aimes_5452586_4497916.html

    On les jalouse, on les envie, surtout on ne les aime pas. Même quand ils donnent leur argent pour la bonne cause. L’historien allemand Rainer Zitelmann a étudié dans plusieurs pays, dont la France, les mécanismes de cette détestation.