D’où nous vient cette habitude de fantasmer des relations entre des personnages de série ? | Slate.fr
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Depuis des dizaines d’années, les fans donnent vie aux couples platoniques qu’ils voudraient voir exister sur le petit écran. Une manière créative de consommer.
1993. X-Files et son iconique duo d’agents spéciaux Fox Mulder et Dana Scully, campés par David Duchovny et Gillian Anderson, débarque sur le petit écran. Il y a entre les deux personnages une alchimie et une tension sexuelle palpables, mais leur relation reste relayée au second plan durant six longues saisons. Impatients de voir cette attirance se concrétiser, les fans développent eux-mêmes l’histoire du couple « Sculder ». Le shipping, un terme qui désigne les relations fantasmées entre des personnages fictionnels, est né.
Avant l’apparition des imbrications de noms propres telles que Sculder (mélange de Scully et Mulder), les fans utilisaient le caractère slash pour parler des relations fictionnelles qu’ils imaginaient. On parlait alors de « fiction slash » : « Aux origines du shipping il y a la fiction slash, qui démarre traditionnellement dans les années 1970 et dont le couple le plus célèbre est celui de Kirk et Spock [deux personnages de Star Trek, ndlr]. C’est au départ une façon pour des téléspectateurs, majoritairement féminins ou gays, de s’approprier des récits de science-fiction dans lesquels les relations d’amitié masculines sont bien plus développées que les relations hommes-femmes », explique Marjolaine Boutet, historienne spécialiste des représentations médias et pop culture.
Grâce à la fiction slash, le public se réapproprie des bromances pour mieux s’y retrouver. « Dans les années 1970, c’était une façon de remettre de la romance et de l’égalité entre les personnages dans ce qui se présentait comme des films d’action avec des actions viriles. Ça manquait cruellement de sentiments », ajoute la spécialiste. Parmi ces duos fantasmés : Spock et Kirk (Star Trek), Starsky et Hutch, Maverick et Iceman (Top Gun)...
Fantasmer des relations platoniques
Au milieu des années 1990, avec le couple Sculder, les usages changent et le terme « ship » apparaît au sein de la communauté de fans de la série. Dans la continuité du slash, la pratique du shipping concerne surtout des œuvres pour ados et de science-fiction, et c’est un public principalement féminin qui y a recours.
Mais alors que le slash mettait surtout en scène des relations homosexuelles, ce n’est plus le cas avec le shipping : on peut imaginer n’importe quel couple, une relation incluant trois personnages ou plus, ou des membres d’une même famille (de manière non romantique, comme c’est le cas avec le couple Beltavia, pour Bellamy et Octavia Blake de The 100). On peut même se livrer à des « ship wars » (des « guerres des ships ») pour défendre la relation fantasmée que l’on estime être la meilleure : du côté des fans de The 100, les partisans du couple composé de Clarke Griffin et de Lexa (Clexa) s’opposaient ainsi aux supporters du couple Clarke Griffin-Bellamy Blake (Bellarke).
Là où les intrigues diffusées à l’écran laissent de côté la romance ou montrent des relations souvent prudes, en ne faisant que suggérer l’acte sexuel, des shippeurs s’affranchissent par ailleurs de la pudeur pour basculer dans l’érotisme ou la pornographie. C’est par exemple le cas d’une fan-fiction de l’internaute GoOasis726 dans laquelle Bella (de Twilight) organise un plan à quatre avec un couple d’amis pour l’anniversaire de Jacob.
Les fans pallient les manques des séries télévisées
Plus récemment, les fans ont prêté à Will Byers et Mike Wheeler une autre relation que celle qu’on leur connaissait dans Stranger Things. Si l’on a depuis appris que Will est amoureux de Mike, les shippeurs avaient déjà repéré « la relation qu’ils partagent et la manière dont ils se réconfortent mutuellement lorsqu’ils éprouvent des sentiments partagés ou face à leurs traumas personnels », détaille le site Shipping Wiki.
Une complicité établie qui leur a servi de point de départ pour pousser bien plus loin le couple Byler au travers de fan-fictions, parfois illustrées de dessins représentant les deux adolescents en train de se tenir la main ou de s’embrasser, les joues rouges de désir.
Plus inclusives par rapport aux années 1970 qui ont vu la fiction slash éclore, tant au niveau des personnages que des relations entre eux, les séries n’en restent pas moins un incroyable vivier pour des fans à l’imagination débordante.
« Les relations égalitaires ont quantitativement évolué, c’est certain, confirme Mélanie Bourdaa, docteure en sciences de l’information et de la communication spécialisée dans les pratiques culturelles des téléspectateurs. Mais qualitativement, il reste encore des progrès à faire dans les représentations et en particulier dans celles des minorités sexuelles, de genre et ethno-raciales. Le shipping permet aux fans de visibiliser ces groupes sociaux et il est toujours autant utilisé pour mettre en avant des couples qui ne sont pas canoniques à l’écran mais dont les fans aimeraient qu’ils le soient. »
De la fan-fiction à la fiction
Outil créatif et émancipateur, le shipping fait pleinement partie de la culture fan : ces récits alimentent les fandoms (communautés de fans) et leur imaginaire collectif. Les shippeurs développent ces relations sur des forums où ils postent des épisodes entiers qu’ils ont écrits, dans des illustrations (les fanarts), au travers de montages vidéos au fond sonore assurément kitsch. « Il y a une vraie dimension créative et le shipping, comme le cosplay d’ailleurs, permet aux gens de trouver du sens. Ça montre que les téléspectateurs ne sont pas passifs », note Marjolaine Boutet.
Plus que simplement stimulantes, ces fictions créent du lien entre les fans et viennent flouter la frontière entre producteurs et téléspectateurs. Dans son ouvrage Digital Fandom – New Media Studies, Paul Booth, professeur en études médiatiques à Chicago, qualifie ainsi de « produsers » ces fans impliqués dans la culture participative, qui créent et diffusent des contenus quasiment professionnels par le biais des nouvelles technologies.
Il arrive d’ailleurs que l’émulation 2.0 autour de deux personnages s’affranchisse des communautés de fans pour toucher l’ensemble des téléspectateurs : « Pour la série Xena, la guerrière, les producteurs ont repéré l’engouement des fans pour un couple à travers les nombreuses fan-fictions qui mettaient en avant une relation amoureuse entre les deux personnages, et ils ont décidé de leur faire des clins d’œil dans la série, puis d’officialiser la relation dans la saison 6 », retrace Mélanie Bourdaa. Qui sait, la relation platonique qui vous frustre à l’écran finira peut-être par dégager sueur et phéromones. Mais pour cela, il va falloir être productif.
]]>Termes nautiques
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petit #dictionnaire
Écrit par : Bénédicte Chalumeau
...
Pour naviguer il est nécessaire d’avoir une compréhension du vocabulaire de la navigation, de la mer et des bateaux. Nous vous présentons ici les termes techniques les plus courants, utilisés dans le monde maritime.
A
#Abattre :
Écarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s’appelle une abattée.
#Abord (en) :
Sur le côté du bâtiment.
#Accastillage :
Objets et accessoires divers équipant un navire.
#Accoster :
Placer un bâtiment le long d’un quai ou le long d’un autre navire.
#Acculée :
Mouvement en arrière d’un navire, il cule.
#Adonner :
Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c’est à dire quand il vient plus à l’arrière. Le contraire est refuser.
#Affaler :
Faire descendre, c’est le contraire de hâler. Affaler quelqu’un le long du bord, ou d’un mât, c’est le faire descendre au bout d’un filin.
#Aiguillots :
Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l’étambot et tournant dans les fémelots.
#Aileron :
Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l’abri de navigation.
#Ajut :
Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage.
#Allure :
Direction d’un navire par rapport à celle du vent.
#Amariner :
Amariner un équipage : l’habituer à la mer.
#Amarrage :
Action d’amarrer.
#Matelotage
: bout de lusin, merlin, ligne, etc... servant à relier ensemble deux cordages.
#Amarres :
Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.
#Amener :
abaisser, faire descendre.
#Amer :
Point de repère sur une côte.
#Amure :
Manoeuvre qui retient le point inférieur d’une voile du côté d’où vient le vent (voiles carrées). Par extension est synonyme d’allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu’ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.
#Anguillers :
Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l’écoulement de l’eau dans les fonds.
#Anspect :
Ou barre d’anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canons en direction.
#Aperçu :
Pavillon signal que l’on hisse pour indiquer que l’on a compris un signal.
#Apiquer :
Hisser l’une des extrémités d’un gui ou d’une vergue de manière à l’élever au-dessus de l’autre.
#Apparaux :
Ensemble des objets formant l’équipement d’un navire.
#Appel :
Direction d’un cordage, de la chaîne de l’ancre.
#Appuyer :
Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l’objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c’est l’accompagner d’un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l’attention. Appuyer la chasse : poursuivre obstinément.
#Araignée :
Patte d’oie à grand nombre de branches de menu filin qu’on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac : réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre : elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d’où partent les « rabans » de suspension.
#Arborer :
Arborer un pavillon, c’est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langue des galères, le mât s’appelait l’arbre.
#Ardent :
Un navire est ardent lorsqu’il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C’est le contraire du mou.
#Armement :
L’armement d’un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation ; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les « feuilles d’armement ». Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.
#Armer :
Armer un navire : le munir de son armement. / Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.
#Arraisonner :
Arraisonner un navire c’est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.
#Arrimage :
Répartition convenable dans le navire de tous les objets composants son armement et sa cargaison.
#Arrivée :
Mouvement que fait le navire quand il s’éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l’arrière. Synonyme : « abattée ». Contraire : « auloffée ».
#Arrondir :
Passer au large d’un cap pour éviter les dangers qui le débordent.
#Assiette :
Manière dont le navire est assis dans l’eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d’eau avant et arrière.
Assiette positive : T AV < T AR
Assiette négative : T AV > T AR
#Atterrir :
Faire route pour trouver une terre ou un port.
#Attrape :
Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l’amener à portée de main.
#Atterrissage :
Action d’atterrir.
#Auloffée :
Mouvement d’un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire : arrivée abattée (ou abattée).
#Aveugler :
Une voie d’eau, obstruer avec des moyens de fortune
B
#Bâbord :
Partie du navire située à gauche d’un observateur placé dans l’axe de ce navire en faisant face à l’avant.
#Baguer :
Faire un noeud coulant.
#Baille :
Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l’école Navale).
#Balancine :
Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d’une vergue ou l’extrémité d’un gui ou d’un tangon.
#Ballast :
Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.
#Ballon :
Défense sphérique que l’on met le long du bord.
#Bande :
Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gîte. Mettre l’équipage à la bande : l’aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.
#Barbotin :
Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d’une chaîne viennent s’engrener successivement.
#Base :
Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.
#Bastaque :
Hauban à itague employé sur les petits bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.
#Bastingage :
Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d’un navire, couronnée par une sorte d’encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l’équipage ; une toile peinte les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l’humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.
#Battant :
Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.
#Bau :
Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.
#Beaupré :
Mât situé à l’avant du bâtiment.
#Béquiller :
#Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.
#Berceau :
Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.
#Berne (en) :
Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.
#Bigue :
Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par une portugaise.
#Bittes :
Pièce de bois ou d’acier fixé verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.
#Bitture :
Partie d’une chaîne élongée sur le pont à l’avant et à l’arrière du guindeau, filant librement de l’écubier aussitôt qu’on fait tomber l’ancre (prendre une bitture).
#Bollard :
Point d’amarrage à terre constituée par un gros fût cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l’amarre.
#Bôme :
Vergue inférieure d’une voile aurique.
#Borde :
#Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d’un navire.
#Bordée :
– Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.
– Division : de l’équipage pour faire le quart.
#Border :
– ne voile : la raidir en embarquant l’écoute.
– La côte : la suivre de très près.
– Un navire : mettre en place le bordé.
#Bordure :
Côté inférieur d’une voile ; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.
#Bosco :
Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d’équipage (marine de commerce)
B#osse :
Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s’enroulant autour d’un cordage ou d’une chaîne sur lesquels s’exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.
#Bossoir :
– Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d’un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas ; par extension coté avant d’un navire. De capon - de traversières : sert à mettre l’ancre au poste de navigation ; d’embarcation ou portemanteau : sert à suspendre et à amener les embarcations.
– Homme de bossoir : homme de veille sur le gaillard avant.
#Bouge :
Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.
#Bouée :
Corps flottant.
#Bourlinguer :
Se dit d’un bateau qui lutte dans une forte mer et d’un marin qui navigue beaucoup.
#Braie :
Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l’on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d’un mât, d’une pompe, de la volée d’un canon afin d’empêcher l’infiltration de l’eau à l’intérieur du bateau.
#Branles :
Nom ancien des hamacs (d’où « branle-bas »).
#Brasse :
Mesure de longueur pour les cordages, 1m83, servant aussi à indiquer la profondeur de l’eau. Ce terme est en usage dans la plupart des nations maritimes mais la longueur en est différente : en France : 1m624, en Angleterre et en Amérique : 1m829 (six pieds anglais).
#Brasser :
Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré : placer les vergues à angle droit avec l’axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.
#Brider :
Étrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d’un autre cordage qui les serre en leur milieu ; ou augmente ainsi leur tension.
#Brigadier :
Matelot d’une embarcation placé à l’avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.
#Brin :
Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d’un cordage ; le meilleur est dit le premier brin. S’emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.
#Bulbe :
Renflement de la partie inférieure d’une étrave.
#Bulge :
Renflement des flancs du navire.
C
#Cabaner :
Chavirer sans dessus dessous en parlant d’une embarcation.
#Cabestan :
Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.
#Cabillot :
Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.
#Câblot :
Petit câble d’environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d’un grappin ou d’une petite ancre.
#Cabotage :
Navigation entre deux ports d’une même côte ou d’un même pays.
#Caillebotis :
treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l’eau.
#Calfatage :
Opération qui consiste à remplir d’étoupe, au moyen d’un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d’un navire afin de les rendre étanches. L’étoupe est ensuite recouverte de brai.
#Calier :
Homme employé spécialement à la distribution de l’eau douce.
#Caliorne :
Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.
#Cap de mouton :
Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...
#Cape (à la) :
On dit qu’un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.
#Capeler :
Capeler un mât, c’est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s’y trouver réunies.
#Capeyer :
Tenir la cape.
#Capon :
Palan qui servait à hisser l’ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).
#Carène :
Partie immergée de la coque d’un navire.
#Caréner (un navire) :
Nettoyer et peindre sa carène.
#Cartahu :
Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu’on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec ; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.
#Chadburn :
Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).
#Chambre (d’embarcation) :
Partie libre, à l’arrière de l’embarcation où peuvent s’asseoir les passagers.
#Chandeliers :
Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d’un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.
#Chapelle, #Faire_chapelle :
Se dit d’un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d’une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.
#Charnier :
Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d’un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l’équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d’eau potable.
#Chasser (sur son ancre) :
Entraîner l’ancre par suite d’une tenue insuffisante de fond.
#Château :
Superstructure établie sur la partie centrale d’un pont supérieur et qui s’étend d’un côté à l’autre du navire.
#Chatte :
Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.
#Chaumard :
Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d’user ou de couper les filins.
#Chèvre :
Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.
#Choquer :
Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.
#Claire :
Ancre haute et claire :
ancre entièrement sortie de l’eau, ni surpattée, ni surjalée. On dira de même :
manoeuvre claire, pavillon clair.
#Clan :
Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.
#Clapot :
Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.
#Clapotis :
Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.
#Clin :
Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d’un toit :
embarcation à clins.
#Clipper :
Nom donné à un
voilier
fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).
#Coaltar :
Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).
#Coffre :
Grosse bouée servant à l’amarrage des navires sur une rade.
#Connaissement :
Document où est consigné la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l’engagement de les remettre dans l’état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.
#Conserve, Naviguer de conserve :
Naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi « conserve » d’un autre).
#Contre-bord (navire à) :
Navire faisant une route de direction opposée à celle que l’on suit.
#Coque :
Boucle qui se forme dans les cordages.
#Coqueron :
Compartiment de la coque souvent voisine de l’étrave ou de l’étambot, servant e soute à matériel.
#Corde :
Ce mot n’est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.
#Cornaux :
W-C. de l’équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer ; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.
#Corps-morts :
Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part dès la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l’eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).
#Coupée :
Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l’entrée ou la sortie du bord.
#Couples :
Axes de charpente posés verticalement sur la quille.
#Coursive :
Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.
#Crachin :
Pluie très fine. Crachiner.
#Crapaud (d’amarrage) :
Forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.
#Crépine :
Tôle perforée placée à l’entrée d’un tuyautage pour arrêter les saletés.
#Croisillon :
Petite bitte en forme de croix.
#Croupiat :
Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l’arrière d’un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat :
appareiller le navire en s’aidant d’une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.
#Cul :
Fond, partie arrière, basse ou reculée, d’un objet.
– Cul d’une poulie :
Partie de la caisse opposée au collet.
– Cul de poule :
Arrière allongé et relevé.
– Cul de porc :
Sorte de noeud.
#Culer :
En parlant d’un navire : marche arrière en avant.
D
#Dalot :
Trous pratiqués dans les ponts et laissant s’écouler dans un tuyau placé au-dessous l’eau qui se trouve à la surface du pont.
#Dames :
Échancrures du plat-bord d’un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.
#Darse :
Bassin d’un port.
#Déborder :
Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.
#Débouquer :
Sortir d’un canal ou d’une passe pour gagner la mer libre.
#Décapeler :
Un mât, une vergue, c’est enlever les cordages qui y sont capelés ; un cordage, entourant un objet quelconque, c’est le dépasser par-dessus cet objet et l’enlever. De façon générale : ôter, décapeler un tricot, etc...
#Défense :
Tout objet suspendu contre le bord d’un navire ou d’une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.
#Déferler :
Larguer les rabans de ferlage qui tiennent une voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu’elle brise en s’enroulant sur elle-même ou en choquant une plage, une roche.
#Déferler_un_pavillon :
Peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.
#Déhaler :
Déplacer un navire au moyen de ses amarres.
Se déhaler :
S’éloigner d’une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.
#Dérader :
Quitter une rade.
#Déraper :
Une ancre : l’arracher du fond. Un navire dérape lorsqu’il enlève du fond sa dernière ancre.
#Dérive :
Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l’effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi « dérive » les surfaces que l’on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s’opposer à la pression latérale du vent ; on devrait dire dans ce cas « contre dérive ». Être en dérive : navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.
#Désaffourcher :
Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.
#Désarmé :
Un navire est désarmé lorsqu’il est amarré dans un port sans équipage et qu’il n’y a, en général, que des gardiens à bord.
#Détroit :
Ancre installée à la poupe d’un bâtiment.
#Déventer :
Une voile : la brasser en ralingue de façon à ce qu’elle fasseye.
#Dévers :
Inclinaison de l’étrave et courbure vers l’extérieur des couples de l’avant ayant pour avantage d’éviter l’embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.
#Délester :
Décharger le lest d’un navire, par exemple, alléger un navire.
#Démailler :
Séparer les maillons d’une chaîne, ou l’ancre de sa chaîne.
#Demande :
Filer à la demande un cordage qui fait effort, c’est le laisser (à la) filer en n’opposant qu’une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.
#Dépaler :
Être dépalé : être porté par les courants, en dehors de la route que l’on doit suivre.
#Déplacement :
Poids du volume d’eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s’exprime en tonnes de 1000 kg.
#Dévirer :
(Cabestan, treuil, etc...) : tourner en sens contraire.
#Dinghy :
Embarcation en caoutchouc. L’on dit aussi
zodiac quel que soit le modèle.
#Double :
Le double d’une manoeuvre : la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d’un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.
#Doubler :
– Au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
– Un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
– Un bâtiment : le gagner de vitesse.
– Les manoeuvres, cordages : les disposer en double en cas de mauvais temps ou autrefois à l’approche du combat.
#Draille :
Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d’un transfilage ou d’anneaux.
#Drisse :
Cordage ou palan servant à hisser une vergue, une corne, une voile.
– De flamme : cordage confectionné au moyen d’une machine spéciale, en une tresse ronde avec huit faisceaux, de trois fils à voile non goudronnés et destiné à hisser les signaux.
#Drome :
Ensemble des embarcations, des pièces de rechange : mâts, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d’un bâtiment.
– Des embarcations : rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d’un canot sur les bancs.
#Drosse :
Cordage en filin, en cuir, en fil d’acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.
#Drosser :
Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.
#Ducs d’albe :
Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d’un bassin ou d’une rivière afin d’y capeler des amarres quand on le déhale d’un navire.
E
#Echafaud :
Planches formant une plate-forme que l’on suspend le long de la coque pour travailler.
#Echouer :
Toucher le fond.
#Ecope :
Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l’eau à la mer pour en asperger la muraille d’un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations.
#Écoutille :
Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.
#Ecubier :
Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l’étrave pour le passage des chaînes de l’ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d’une ancre.
#Elingue :
Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu’une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d’un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.
#Embardée :
Abattée d’un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l’effet du vent ou du courant.
#Embarder :
Se dit d’un navire qui s’écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu’un navire, à l’ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l’effet du vent ou du courant.
#Embellie :
Amélioration momentanée de l’état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.
#Embosser :
Un navire : mouiller ou amarrer le bâtiment de l’AV et de l’AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.
#Embouquer :
S’engager dans un canal, un détroit ou une passe.
#Embraquer :
Tirer sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d’une aussière.
#Embrun :
L’embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.
#Emerillon :
Croc ou anneau rivé par une tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l’anneau.
#Empanner :
Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l’écoute de ses voiles.
#Encablure :
Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l’un de l’autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d’une glène d’aussière. Autre définition de l’encablure : un dixième de mille soit environ 185 mètres.
#Encalminé :
Voilier encalminé : quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu’il ne peut gouverner.
#Engager :
Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu’il ne peut se redresser. Cordage engagé : cordage qui bloque.
#En grand :
Tout à fait, sans retenue.
#Entremise :
Fil d’acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...
#Épauler :
La lame : prendre la mer à quelques quarts de l’AV pour mieux y résister.
#Epontille :
Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d’un pont ou d’une partie à consolider.
#Erre :
Vitesse conservée par un navire sur lequel n’agit plus le propulseur.
#Espars :
Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...
#Essarder :
Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.
#Etale :
– Sans vitesse.
– Étale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse
#Etaler :
Résister à.
#Étalingure :
Fixation de l’extrémité d’un câble, d’une chaîne sur l’organeau d’une ancre. - de cale : fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.
#Etambot :
Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s’élève à l’arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu’on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.
#Etamine :
Étoffe servant à la confection des pavillons.
#Etarquer :
Une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.
#Étrangler :
Une voile : l’étouffer au moyen de cordages.
#Etrangloir :
Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d’ancre.
#Evitage :
Mouvement de rotation d’un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l’ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.
F
#Fanal :
Lanterne d’embarcation.
#Fardage :
Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l’on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l’humidité.
#Fatiguer :
Un bâtiment fatigue lorsque, par l’effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.
#Faubert :
Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.
#Faux-bras :
Cordage installé le long du bord, pour faciliter l’accostage des embarcations.
#Femelots :
Pentures à deux branches embrassant l’étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.
#Ferler :
– Une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
– Un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.
#Filer :
– Une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
– La chaîne : augmenter la touée d’une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
– Par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l’eau.
#Filière :
Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps : cordage qu’on tend d’un bout à l’autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.
#Flux :
Marée montante.
#Forain :
Ouvert : Rade foraine : rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d’attente).
Forme :
– Bassin de radoub, ou cale sèche : bassin de radoub.
– Formes d’un navire : ses lignes.
#Fraîchir :
Se dit du vent qui augmente d’intensité.
#Frais :
Désigne la forme du vent : joli frais, bon frais, grand frais.
#Franc-bord :
Distance entre le niveau de l’eau à l’extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.
#Fret :
Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.
#Fuir :
Devant le temps ou devant la mer : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l’arrière.
#Fune :
Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d’un navire (mettre les tentes en fune).
G
#Galhauban :
Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l’arrière les mâts supérieurs.
#Gambier :
Changer la position d’une voile à antenne ou au tiers d’un côté à l’autre du navire en faisant passer la vergue de l’autre côté du mât. Synonyme : muder, trélucher.
#Galipot :
Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d’exposition à l’arrosage par l’eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l’enlève par grattage et lavage à l’huile. Galipoter (vieux).
#Gite :
Synonyme de bande : Giter.
#Glène :
De cordage : portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c’est à dire lové.
#Grain :
Vent violent qui s’élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.
#Gréement :
L’ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l’établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d’un navire.
#Guindeau :
Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d’un navire. Son axe de rotation est horizontal.
H
#Habitacle :
Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d’une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l’éclairent.
#Hale-bas :
Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.
#Haler :
Remorquer un navire dans un canal ou le long d’un quai au moyen d’un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d’un cordage sur lequel on fait un effort.
#Hanche :
Partie de la muraille d’un navire qui avoisine l’arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l’arrière du travers.
#Haut-fond :
Sommet sous-marin recouvert d’eau peu profonde et dangereux pour la navigation.
#Hauturière :
Navigation au large ; contrôlée par l’observation des astres. Long cours.
I
#Itague :
Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l’aide d’un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.
J
#Jambettes :
Montants, bouts d’allonges qui dépassent le plat-bord d’un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.
#Jarretière :
Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.
#Jauge :
Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.
#Jauge brute :
Volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.
#Jauge nette :
Volume des espaces utilisables commercialement.
#Jaumière :
Ouverture pratiquée dans la voûte d’un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.
#Joue :
Creux des formes de la coque à l’avant d’un navire. Synonyme : épaule. Face extérieure de la caisse d’une poulie.
#Joute :
Compétition d’embarcations à l’aviron.
#Jusant :
Marée descendante.
L
#Laisse :
– De marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.
#Laize :
Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.
#Lamanage :
Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d’importance. Dans la coutume d’Oléron, le pilote s’appelait loman, c’est à dire homme du lof (côté du vent) ; on en a fait laman, puis lamaneur.
#Larder :
Voir paillet.
#Latte :
– De hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.
#Lège :
Bâtiment lège : bâtiment vide.
#Lest :
Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.
#Libre pratique :
Permission donnée par les autorités sanitaires d’un port à un navire de communiquer librement avec la terre.
#Loch :
Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.
#Lumières :
Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Synonyme : anguillers
M
#Mahonne :
Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.
#Maille :
Intervalle entre deux couples voisins d’un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.
#Main_courante :
Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.
#Maistrance :
(Marine Nationale) - L’ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.
#Maître_bau :
Bau situé dans la plus grande largeur du navire.
#Maître_couple :
Couple situé de même.
#Maître_de_quart :
(Marine nationale) - Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l’officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l’arrivée et au départ des officiers.
#Maniable :
Modéré (vent) ; assez beau (temps).
#Manifeste :
Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d’un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.
#Marie-Salope :
Chaland à saletés.
#Marnage :
Synonyme : d’amplitude pour la marée.
#Maroquin :
Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.
#Mascaret :
Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d’un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.
#Mât_de_charge :
Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.
#Mâter :
Mettre un mât en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons : les dresser et le tenir dans une position verticale.
#Mégaphone :
Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.
#Membrure :
Pièce de bois ou de fer soutenant le bordé et les vaigres sur laquelle viennent se fixer les barrots (Synonyme : couple).
#Midship :
Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.
#Mole :
Construction en maçonnerie, destinée à protéger l’entrée d’un port et s’élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.
#Mollir :
Diminuer de violence (vent / mer).
#Mou :
Un cordage a du mou quand il n’est pas assez tendu. Donner du mou : choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.
#Moucheter_un_croc :
Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.
#Mouiller :
Jeter l’ancre et filer la touée de la chaîne convenable.
#Mousson :
Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l’année dans une direction et pendant l’autre moitié de l’année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).
#Musoir :
Pointe extrême d’une jetée ou d’un môle ; se dit aussi de l’extrémité d’un quai à l’entrée d’un bassin ou d’un sas.
N
#Nable :
Trou percé dans le fond d’une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n’est pas à flot. S’obture au moyen d’un bouchon de nable.
#Nage :
Mouvement imprimé par l’armement aux avirons d’une embarcation.
– Chef de nage : Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres.
– Nage à couple : Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc.
– Nage en pointe : 1 nageur par banc (baleinière).
#Natte :
Nom donné aux paillets et aux sangles qu’on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu’on veut garantir du frottement.
#Nid de pie :
Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l’homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt #nid_de_corbeau.
O
#Obéir :
Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l’action.
#Obstructions :
Défenses fixes, d’un port pour en interdire l’accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.
#Oeil :
Boucle formée à l’extrémité d’un filin.
#Oeil de la tempête :
Éclaircie dans le ciel au centre des ouragans.
#Oeuvres_mortes :
Partie émergée de la coque.
#Oeuvres_vives :
Partie immergée de la coque.
#Opercule :
Tape de hublot.
#Oreilles_d_âne :
Cuillers en tôle permettant d’augmenter le débit d’air entrant par les hublots.
P
#Paille de bitte :
Tige de fer traversant la tête d’une bitte pour empêcher la chaîne ou l’aussière de décapeler.
#Paillet :
Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.
#Palanquée :
Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.
#Palanquer :
Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.
#Panne (mettre en) :
Manoeuvre qui a pour objet d’arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.
#Pantoire :
Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d’une cosse.
#Pantoire_de_tangon :
Retient le tangon dans le plan vertical.
#Paravane (un) :
Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.
#Paré :
Prêt, libre, clair, hors de danger.
#Parer :
– Un cap : le doubler ; - un abordage : l’éviter.
– Une manoeuvre : la préparer.
– Manoeuvres : commandement pour tout remettre en ordre.
Faire parer un cordage : le dégager s’il est engagé ou empêcher de la faire.
#Passerelle :
Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit.
Aussière ou chaîne passée d’avance sous la coque d’un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d’un paillet makaroff.
#Pataras :
Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l’arrière.
#Patente de santé :
Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l’état sanitaire de ce port.
#Pavois :
Partie de coque au-dessus du pont formant garde corps.
#Grand_pavois :
Pavillon de signaux frappés le long des étais et de l’entremise dans un ordre déterminé.
#Petit_pavois :
Pavillons nationaux en tête de chacun des mâts. Au-dessus du pavois : Syn. « de montré » pour un signal par pavillon de 1 signe.
P#eneau (faire) :
Tenir l’ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.
#Perdant :
Synonyme : jusant.
#Perthuis :
Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.
Ouverture d’accès dans une cale sèche.
#Phare :
Construction en forme de tour portant un feu à son sommet.
Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. : phare de misaine, phare de l’avant, phare de l’arrière, phare d’artimon, phare carré.
#Phoscar :
Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d’un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.
#Pic (a pic) :
Position verticale de la chaîne de l’ancre au moment où celle-ci est sur le point d’être arrachée au fond. A long pic : laisser la chaîne de l’ancre un peu plus longue que pour être à pic.
#Pied :
Jeter un pied d’ancre : mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps.
Mesure de longueur égale à 0,305mètre.
#Pied_de_biche :
Pièce de fonte, dans un guindeau.
#Pied_de_pilote :
Quantité dont on augmente le tirant d’eau pour être sur de ne pas talonner.
#Pigoulière :
Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l’Arsenal.
#Piloter :
Assurer la conduite d’un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.
#Piquer_l_heure :
Sonner l’heure au moyen d’une cloche.
#Plat-bord :
– Dans un bâtiment en bois : ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet.
– Dans un navire en fer : ceinture en bois entourant les ponts.
#Plein :
Synonyme : pleine mer.
– Plus près bon plein : allure de 1 quart plus arrivée que le plus près.
– Mettre au plein : échouer un bateau à la côte.
#Poste (amarre de) :
Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l’amarrage des navires et éviter l’usure de leurs propres aussières d’amarrage.
#Pot_au_noir :
Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.
#Poulaine :
Partie extrême avant d’un navire : lieu d’aisance de l’équipage.
#Poupée_de_guindeau :
Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l’on veut virer au guindeau.
#Prélart :
Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d’une écoutille et empêcher l’accès de l’eau dans les entreponts ou la cale.
#Puisard :
Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.
#Pilot_chart :
Cartes périodiques publiées par l’Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.
Q
#Quart :
32ème partie du tour d’horizon, vaut 11 degrés 15 minutes.
Synonyme. : de rhumb de compas.
#Queue _de_rat :
– Cordage terminé en pointe.
– D’un grain : rafale violente et subite à la fin d’un grain.
– Aviron de queue : aviron servant de gouvernail.
#Quille_de_roulis :
Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l’eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.
R
#Raban :
Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d’un nombre impair de brins de bitord.
– De hamac : bout de quarantenier servant à suspendre le hamac.
– De ferlage : cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...
#Rabanter :
Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage.
– Une voile : la relever pli par pli sur la vergue et l’entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.
#Radier :
Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d’un bassin et d’une forme.
#Radoub :
Passage au bassin d’un navire pour entretien ou réparation de sa coque.
#Rafale :
Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.
#Rafiau ou #Rafiot :
Petite embarcation, mauvais navire.
#Rafraîchir :
Un câble, une amarre, c’est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.
#Raguer :
Un cordage rague lorsqu’il s’use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d’un bâtiment frottant contre un quai.
#Rail :
Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.
#Rambarde :
Garde-corps.
Synonyme : de main courante.
#Ras :
Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison.
Petits appontements flottants.
#Ratier :
Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l’entretien de la coque.
#Rattrapant :
Yacht rattrapant. Terme de régate : lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l’autre commence à être considéré comme « yacht rattrapant l’autre » aussitôt qu’il s’en approche assez près pour qu’il y ait « risque de collision » et continue à être tel jusqu’à ce qu’il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s’en soit écarté par le travers jusqu’à écarter le risque de collision.
#Raz :
Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.
#Reflux :
Mouvement rétrograde de l’eau après la marée haute.
Synonyme : jusant, ébe.
#Refuser :
Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l’avant. Contraire : adonner.
#Relâcher :
Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d’interrompre sa mission et d’entrer dans un port qui n’est pas son port de destination.
#Renard :
Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.
#Rencontrer :
La barre ou simplement rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d’abatée du navire.
#Rendre :
Un cordage rend lorsqu’il s’allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu’on l’a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d’un cordage : tenir le cordage à retour d’un bout tandis qu’on hale de l’autre bout. Rendre le quart : remettre le quart à son successeur.
#Renflouer :
Remettre à flot un navire échoué.
#Renverse :
Du courant : le changement cap pour cap de sa direction.
#Ressac :
Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu’elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.
#Retenue :
Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.
#Rider :
Une manoeuvre dormante : c’est la raidir fortement à l’aide de ridoirs ou de caps de mouton.
#Riper :
Faire glisser avec frottement.
#Risée :
Petite brise subite et passagère.
#Rocambeau :
Cercle en fer garni d’un croc, servant notamment à hisser la vergue d’une voile au tiers et à amurer le point d’amure du foc le long de son bout-dehors.
#Rôle :
Rôle de combat, rôle d’équipage, etc...
#Rondier :
Gradé ou matelot chargé d’une ronde.
#Roof :
Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s’étendant pas d’un côté à l’autre du navire.
#Roulis :
Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.
#Routier :
Carte marine à petite échelle comprenant
S
#Sabaye :
Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la côte.
##Sabord :
Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d’un navire.
Saborder :
Faire des brèches dans les oeuvres vives d’un navire pour le couler.
#Safran :
Surface du gouvernail sur laquelle s’exerce la pression de l’eau pour orienter le navire.
#Savate :
Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.
#Saisine :
Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.
#Sangle :
Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objets suspendus.
#Sas :
Partie d’un canal muni d’écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s’ouvrir que l’une après l’autre.
#Saute_de_vent :
Changement subit dans la direction du vent.
#Sauve-Garde :
Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d’être emporté s’il vient à être démonté. Ils sont fixés d’un bout sur le gouvernail, de l’autre sur les flancs du bâtiment.
#Sec (à) :
Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu’il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.
#Semonce :
Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin d’arrêter pour être visité.
#Coup (coup de) :
Coup de canon appuyant cet ordre.
#Servir :
Faire servir : manoeuvre d’un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.
#Seuil :
Élévation du fond de la mer s’étendant sur une longue distance.
#Sillage :
Trace qu’un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.
#Slip :
Plan incliné destiné à mettre à l’eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d’un chariot sur rails.
#Soufflage :
Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.
#Souille :
Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.
#Sous-venté :
Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d’un autre bâtiment, d’une terre qui le prive de vent.
#Spardeck :
Pont léger au-dessus du pont principal.
#Suceuse :
Drague travaillant par succion du fond.
#Superstructures :
Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.
#Surbau :
Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.
#Syndic :
Fonctionnaire de l’Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.
#Syzygie (marée des) :
Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. Synonyme : marée de vive-eau.
T
#Table_à_roulis :
Table percée de trous.
Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s’y trouvent.
#Tableau :
Partie de la poupe située au-dessus de la voûte.
Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l’embarcation.
#Talon_de_quille :
Extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l’étambot.
#Talonner :
Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.
#Tangon :
Poutre mobile établie horizontalement à l’extérieur d’un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l’ancre.
– De spinnaker ou de foc : espars servant à déborder le point d’écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.
#Tangage :
Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.
#Tanker :
Navire pétrolier.
#Tape :
Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.
#Taud :
Abri de grosse toile qu’on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l’équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.
#Teck :
Bois des Indes presque imputrescibles aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.
#Tenir :
Navire tenant la mer : se comportant bien dans le mauvais temps.
#Tenir le large :
Rester loin de la terre.
#Tenue :
Qualité du fond d’un mouillage. Les fonds de bonne tenue sont ceux dans lesquels les pattes des ancres pénètrent facilement et ne peuvent cependant en être arrachées qu’avec difficulté.
La tenue d’un mât est son assujettissement par les étais et les haubans.
#Teugue :
Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d’avant où les hommes de l’équipage peuvent s’abriter.
#Tiens-bon ! :
Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir « Tenir bon »).
#Tiers (voile au) :
Synonyme : de bourcet
Voiles des canots et chaloupes.
#Tillac :
Pont supérieur ou parfois plancher d’embarcation.
#Tins :
Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d’une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.
#Tire-veilles :
Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l’échelle de coupée d’un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre.
Bout amarré sur l’entremise des bossoirs d’embarcation et auxquels se tient l’armement d’une embarcation quand on la met à l’eau ou quand on la hisse.
#Tomber :
– Sous le vent : s’éloigner de l’origine du vent.
– Sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
– Le vent tombe, la mer tombe : le vent diminue d’intensité, les vagues de force.
#Tonnage :
Capacité cubique d’un navire ou de l’un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2,83 mètres cubes (c’est le tonneau de jauge) ; Le tonnage exprime toujours un volume.
#Tonne :
Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.
#Top :
Prendre un top : comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.
#Tosser :
Un navire tosse lorsque, amarré le long d’un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l’effet de la houle.
A la mer, le navire tosse quand l’AV retombe brutalement dans le creux des vagues.
#Touage :
Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.
#Toucher :
Être en contact avec le fond. Toucher terre : faire escale.
#Touée :
Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer.
Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension : longueur d’une certaine importance d’un câble filé ou d’un chemin à parcourir.
#Touline :
Petite remorque et plus généralement lance-amarre.
#Tourner :
Une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d’un point fixe pour l’empêcher de filer ou de lâcher.
#Traîne :
Tout objet que l’on file à l’arrière d’un navire à l’aide d’un bout de filin.
A la traîne : un objet est à la traîne lorsqu’il n’est pas placé à la place qui lui est assignée.
#Transfiler :
– Deux morceaux de toile : les rapprocher bord à bord au moyen d’un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l’un dans ceux pratiqués dans l’autre.
– Une voile : la fixer à sa vergue, gui ou corne au moyen d’un filin nommé transfilage et passant d’un oeillet à l’autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.
#Traversier :
Amarre appelant d’une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal.
Un vent traversier est un vent bon pour aller d’un port à un autre et pour un revenir.
#Trou_d_homme :
Ouverture elliptique d’un double fond ou d’un ballast.
#Tunnel :
Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d’un homme et à l’intérieur duquel se trouve une ligne d’arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.
V
#Va_et_vient :
Cordage en double servant à établir une communication entre deux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés.
#Vadrouille :
Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.
#Vague_satellite :
Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.
#Varangue :
La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d’un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d’un bouchain à l’autre pour consolider le petit fond du navire.
#Vase :
Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée ; elle présente généralement une bonne tenue.
#Veille (ancre de) :
Ancre prête à être mouillée.
#Veiller :
Faire attention, surveiller. Veiller l’écoute : se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain : l’observer, le suivre.
#Vélique :
Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.
#Ventre :
La partie centrale d’un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.
#Verine :
Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.
#Videlle :
Reprise faite à un accroc dans une toile.
#Virer :
Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan.
– Virer à pic : virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l’étrave du navire à la verticale de l’ancre.
– Virer à long pic : virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l’eau.
#Virer_de_l_avant :
faire avancer un navire en embraquant ses amarres de l’avant au cabestan ou au guindeau.
– Virer sur la chaîne : rentrer une partie de la chaîne en se servant du cabestan ou du guindeau.
– Virer de bord : changer les amures des voiles.
#Vit_de_nulet ou #Vi_de_mulet :
Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.
#Vitesse :
L’unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l’heure. Ne jamais dire un noeud à l’heure.
#Vive-eau :
Grande marée.
#Voie_d_eau :
Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.
W
#Wharf :
Littéralement quai, plus spécialement pour désigner un appontement qui s’avance dans la mer au-delà de la barre sur la côte occidentale d’Afrique.
Y
#Youyou :
Très petite embarcation de service à l’aviron et à la voile.
]]>Tous les autres s’appellent Ali
Dans l’Allemagne des années 1970, un immigré marocain et une veuve allemande d’un certain âge tombent amoureux l’un de l’autre. Ils vivent ensemble pendant quelque temps, puis finissent par se marier pour régulariser leur situation. Ils sont quand même victimes des jalousies de tous ceux qui les entourent et du racisme au quotidien dans une Allemagne hostile aux immigrés. Cette situation s’améliore malgré tout avec le temps, mais d’autres problèmes au sein même du couple les attendent.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Tous_les_autres_s%27appellent_Ali
#migrations #film #régularisation #amour #racisme #racisme_quotidien #couples_mixtes #Allemagne
Nintendo now provides benefits for Japanese employees in same-sex marriages
▻https://www.gamedeveloper.com/culture/nintendo-now-provides-benefits-for-japanese-employees-in-same-sex-mar
In March 2021, [Nintendo] began providing equal benefits for employees in domestic partnerships with a person of the same sex, meaning that said employees now receive the same support that are given to employees in heterosexual marriages.
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #nintendo #japon #homosexualité #hétérosexualité #égalité #couples #ressources_humaines #lgbt #shuntaro_furukawa
]]> À Lille-Vauban, des services sociaux fermés pour cause d’agents en souffrance Nadia Daki
▻https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/03/21/a-lille-vauban-des-services-sociaux-fermes-pour-cause-dagents-en-souffran
Les travailleurs sociaux de l’Unité territoriale de prévention et d’action sociale (UTPAS) de Lille-Vauban, service du Département du Nord, reprennent aujourd’hui leur poste après trois semaines d’arrêt. Le public sera accueilli uniquement sur rendez-vous durant cette semaine de reprise. Le libre accès devrait être peu à peu rétabli dans le courant de semaine prochaine. Certains salariés disent revenir dans leurs bureaux avec une boule au ventre, trois semaines après avoir exercé leur droit de retrait total. Tous ont en tête l’événement tragique qui est survenu au 4e étage de l’unité. Le 25 février dernier, une réunion se tient là entre une partie du personnel, des cadres et une responsable hiérarchique dépêchée expressément. Ordre du jour : tenter de trouver une solution aux problèmes d’encadrement pointés dans l’antenne.
Les salariés dénoncent des pratiques managériales brutales, un manque de considération voire du mépris, une surcharge de travail, un dysfonctionnement général du service. Le malaise est sensible et l’échange est vif. Brusquement, une des travailleuses sociales se lève. « Je l’ai vue ouvrir la fenêtre après qu’on lui a demandé sèchement de se taire, se souvient Nadège (Prénom modifié) , assistante sociale, présente ce jour-là. Je pensais qu’elle avait besoin de prendre un peu l’air. D’un coup, son regard s’est voilé et elle ne répondait plus aux sollicitations. Il s’en est fallu de peu qu’elle ne se défenestre. » La travailleuse sociale est rattrapée de justesse par un collègue.
« Nous étions tous bouleversés et choqués, poursuit Nadège. Mais ce qui est très grave, c’est que la hiérarchie nous a demandé de la calmer, de ne pas appeler les secours et de reprendre la réunion. » Les salariés alerteront quand même les pompiers ainsi que le Samu... Quelques jours plus tard, une cellule d’écoute est mise en place par le Département et la médecine du travail est sollicitée ; 38 travailleurs sociaux sur un effectif total de 54 personnes font valoir leur droit de retrait total. Pendant trois semaines, les habitants des quartiers de Bois-Blancs, de Wazemmes et de Vauban-Esquermes désirant solliciter les services de l’UTPAS (l’aide sociale à l’enfance, la protection maternelle et infantile et le service social départemental) ont donc trouvé portes closes. Seul un accueil téléphonique était assuré.
De multiples alertes
« On se sent tous coupables vis-à-vis de notre collègue, poursuit Nathalie(Prénom modifié) , également assistante sociale. Elle avait eu une altercation assez violente il y a quelques mois avec la hiérarchie. On aurait déjà dû réagir. Nous sommes tous dans le même état qu’elle, on aurait pu tous vriller à un moment ou un autre, d’une manière ou d’une autre. » Ce que regrettent les équipes, c’est que les alertes adressées à leur employeur n’aient pas été prises en compte. « Cela fait plus d’un an que nous faisons remonter les problèmes à la direction », souligne Olivier Treneul, porte-parole du syndicat Sud. Contacté, le Département nous a indiqué qu’il « ne communiquera pas sur ce dossier ».
Dans un rapport d’enquête du #CHSCT (Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail) rédigé par les représentants de Sud, que Mediacités a pu consulter, on apprend que plusieurs personnes sont en arrêt maladie ; certaines sont suivies par une psychologue du travail. Beaucoup témoignent du mépris et de l’isolement auxquels elles ont dû faire face. Stéphanie(Prénom modifié), assistante sociale, et ses collègues datent le début des difficultés à 2020 avec l’arrivée d’un nouveau chef de service, et leur amplification un an plus tard avec celle d’une nouvelle responsable. « Dès lors, l’organisation des services a été modifiée sans que nous soyons consultés au préalable, ni même informés des changements, explique-t-elle. Et des injonctions paradoxales ont compliqué notre travail quotidien. »
Le service au public directement affecté
Lorsque les familles sollicitent une aide financière par exemple, le travailleur social de l’UTPAS leur demande un certain nombre de pièces et accompagne le dossier d’une note à l’intention de sa hiérarchie. « Pour une même aide, les pièces exigées n’étaient pas les mêmes selon le bon vouloir des supérieurs, se désole Stéphanie. Parfois, on nous disait que telle pièce était nécessaire et parfois on nous reprochait d’avoir versé cette même pièce au dossier. Il arrivait aussi qu’on nous demande d’être très intrusifs dans la vie des gens sur des aspects qui n’étaient pas en lien direct avec la situation. Personne ne vient solliciter une aide avec fierté ou par gaité de cœur. Nous qui les recevons sommes convaincus du bien-fondé de leur demande. »
« Toutes nos préconisations étaient systématiquement remises en question »
Les travailleurs sociaux rapportent une autre pratique entravant leur travail : les multiples corrections de leurs notes par la direction. « Toutes nos préconisations étaient systématiquement remises en question, regrette Nadège. La responsable corrigeait nos écrits comme si nous étions à l’école, en pointant les fautes d’orthographe et de syntaxe. Elle avait toujours quelque chose à redire. Et ces allers-retours sur la forme retardaient de deux, voire trois semaines, la décision d’accorder une aide alors qu’avant, cela pouvait être réglé en quelques jours. »
Cécile (Prénom modifié), assistante sociale, a trouvé une parade. « Mes écrits étaient systématiquement retoqués. Je me sentais infantilisée. La responsable voulait qu’on écrive tous dans son style. Cela fait plus de dix ans que j’exerce ce métier, mes notes n’avaient jamais posé de problème auparavant. Même les juges qui les lisaient ne me faisaient jamais de remarques. Pour éviter de rallonger le délai de traitement, je sous-traitais, c’est-à-dire que dès que j’avais une famille qui sollicitait une aide, je l’envoyais à ma collègue dont les écrits passaient mieux. »
Un risque pour les populations les plus fragiles
Plus inquiétantes encore : les répercussions directes sur les enfants placés ou à placer, publics les plus fragiles. Car ces navettes syntaxiques étaient aussi la règle lors d’une demande de protection d’un mineur. « Les rapports de signalement sont susceptibles d’être lus par les familles ou les enfants. Lorsque je les rédigeais, je veillais à ce qu’ils soient accessibles et je choisissais des mots facilement compréhensibles. Ça ne convenait pas à la responsable », rage Nathalie. Les témoignages sont accablants quant à l’issue de ces rapports. « La hiérarchie allait jusqu’à nous demander de changer nos préconisations de mise à l’abri d’enfants arguant qu’elle n’était pas d’accord avec nos conclusions alors qu’elle n’avait jamais rencontré les familles. Cela faisait plusieurs mois qu’on se disait tous qu’il y allait avoir un drame, soit chez nous avec une collègue en souffrance, soit du côté des publics concernés par la #protection de l’enfance. »
Dans le rapport d’enquête que Sud a rédigé pour le CHSCT et qu’il a remis au Département, une travailleuse sociale raconte : « La hiérarchie nous demande de taire en audience des graves éléments de danger transmis par un partenaire et refuse d’assumer cette décision en audience. » Ou encore : « un rapport peut être retoqué jusqu’à 11 fois, certaines corrections de la responsable interviennent sur ses propres modifications. »
Face à ces situations, les salariés décrivent une perte du sens de leur travail. Sabine(Prénom modifié), également assistante sociale, a préféré se mettre en arrêt maladie. « Comment aider des gens qui ne vont pas bien quand soi-même on va mal, se demande-t-elle. On est obligé de se battre en permanence pour exercer notre métier. Et on doit rappeler sans cesse à l’institution les besoins des populations alors que c’est la raison d’être d’un service #médico-social. » Le personnel de l’antenne demandait une mesure d’éloignement des cadres qu’ils estiment responsables des dysfonctionnements. « Dans un premier temps, le Département a refusé arguant qu’il ne prendrait pas de décision en urgence. Mais finalement, jeudi 17 mars, il nous a indiqué que ces deux personnes ne remettraient plus les pieds dans la structure », précise Olivier Treneul, de Sud.
« Il y a une violence systémique et un vrai problème de management au sein du Département. »
Après trois semaines de fermeture, les travailleurs sociaux redoutent une surcharge de travail considérable. « Nous étions déjà en épuisement professionnel. Depuis le 25 février, nous sommes nombreuses à avoir des difficultés à dormir. Tout ce qu’on souhaite, c’est de reprendre le travail dans de meilleures conditions », espèrent Sabine et ses collègues. L’éloignement des deux cadres incriminés calme les tensions mais ne règle pas le problème, assure Olivier Treneul. « Le sentiment de soulagement des collègues ne fait pas disparaître leur colère car l’employeur ne reconnaît pas l’alerte #DGI [danger grave imminent, NDLR] ; il prend une mesure de mise à distance de ce danger. Il y a une violence systémique et un vrai problème de management au sein du Département. Depuis plusieurs années, ces violences se renouvellent et se multiplient. Et l’employeur minimise et nous inonde de discours bienveillants et idylliques. » On attend à présent une prise de position officielle du #département_du_Nord.
#59 #violence #hiérarchie #encadrement #harcèlement #travail #violence #surveillance #infantilisation #mépris
]]>#Covid-19 #migrant #migration #france #frontiere #couples
#loveisnottourism : séparés par le coronavirus, les couples binationaux se mobilisent pour se retrouver en France | CNEWS
▻https://www.cnews.fr/france/2020-08-04/loveisnottourism-separes-par-le-coronavirus-les-couples-binationaux-se-mobilis
#Sans-papiers, mais pas sans #droits
Sans-papiers, mais pas sans droits s’adresse aux sans-papiers et aux personnes qui les accompagnent.
Contrairement à ce que l’on croit trop souvent, les étrangers et étrangères en situation irrégulière ou précaire sur le territoire français ont des #droits_fondamentaux.
Cette note pratique recense et explicite ces droits.
Elle est constituée de #fiches_synthétiques et thématiques réunies par catégorie de droits ou de thèmes : #Citoyenneté (aide aux sans-papiers, contrôle d’identité, droit d’association et droit syndical), #Santé (assurance maladie, AME, dispositif soins urgents et vitaux, lieux de soins, IVG), #Vie_quotidienne (domiciliation, compte bancaire, services postaux, impôt, aide juridictionnelle, culture), #Couples (mariage, pacs, concubinage), #Enfants (naissance et reconnaissance, ASE, PMI, école, bourses scolaires, cantine et activités périscolaires), Aides diverses (collectivités locales, transports), #Hébergement, #Logement, #Travail (accident du travail, emploi illégal, régularisation, conseil de prud’hommes).
Sans-papiers, mais pas sans droits a aussi pour vocation d’inciter à faire valoir ces droits, notamment au moyen d’actions collectives, à ne pas s’arrêter aux éventuels risques encourus et, surtout, à ne pas céder aux abus commis, notamment par les autorités administratives.
Cette publication est une invitation à un #combat_citoyen.
A télécharger ici :
▻http://www.gisti.org/spip.php?article6247#tele
#manuel #guide #migrations #Le_Gisti #Gisti #France
ping @karine4
« Je suis devenu un pestiféré en l’espace d’un mois » : comment le confinement a précipité les séparations
▻https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/05/21/notre-mariage-a-explose-comment-le-confinement-a-precipite-les-separations_6
Par Cécile Bouanchau
En mettant fin à une certaine routine, le confinement a agi comme un puissant révélateur des insatisfactions au sein du couple – jusqu’à ce que la séparation apparaisse comme la seule solution.
Quand est-ce qu’une histoire bascule ? Pour Julien (les prénoms ont été modifiés), c’est lorsqu’il a confié à sa femme qu’il aimerait passer un week-end romantique avec elle plutôt que de s’occuper des enfants. Simon, lui, a exaspéré son amoureuse en prenant une douche trop longue. Pour Vincent, une dispute sans issue s’est déclenchée quand il a reproché à son épouse de laisser toutes les lumières allumées dans la maison – « C’est pas Versailles ici ! ». Tous se souviennent de la date de cette dispute anodine qui a fait chavirer leur couple. Tous se sont séparés pendant le confinement.
« Le confinement est un point de rupture. Cette période a un effet accélérateur, un effet grossissant, où l’on ne peut plus mettre nos problèmes sous le tapis, comme on le fait habituellement », constate Claire Marin, philosophe, autrice de Rupture(s) (L’Observatoire, 2019), qui décrit le confinement comme « une épreuve de vérité qui empêche de se mentir à soi-même ». La psychopraticienne Cécile Guéret abonde :
« Le confinement confronte les couples à ce qu’ils évitaient de voir avant, quand chacun travaillait, sortait avec des amis ou dînait en famille. »
Trois témoins, trois hommes (J., S. V.).
Trois analystes, trois femmes (C., C., C., journaliste, expertes)
est-ce que c’est aussi marqué derrière le #paywall ?
Mystère !
Hier soir, il n’y avait que 5 « raisons valables », mais c’était évident que la liste allait s’allonger, car on voit déjà des oublis :
►https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
- Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
– Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
– Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
– Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
– Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.
Déjà, il manquait « rentrer chez soi » après toutes ces activités autorisées, et ce n’est pas rien car s’il y a des contrôles, la moitié des fois on sera en train de rentrer chez soi, après le travail, après le médecin, après avoir déposé les courses chez mémé, en rentrant de voyage... Mais il y a aussi les cas où il y a plusieurs « chez soi », les enfants de parents séparés par exemple, les couples qui ne vivent pas ensemble et qui ont deux foyers...
Il manquait aussi « promener son chien ». En Italie, les gens se prêtent leurs chiens pour pouvoir sortir !
La nouvelle liste, ce matin, avec le fameux formulaire d’autodéclaration :
►https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire
En format pdf :
▻https://www.interieur.gouv.fr/content/download/121663/976885/file/Attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf
- déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés ;
– déplacements pour effectuer des achats de première nécessité dans des établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr) ;
– déplacements pour motif de santé ;
– déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ;
– déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie.
Ils ont rajouté la promenade du chien, mais dans une phrase incompréhensible...
Je crois aussi que la phrase incompréhensible sur la garde d’enfant recouvre l’idée d’enfants gardés par des parents séparés, mais « motif impérieux » c’est vague...
Ah, et comment je fais si je n’ai plus d’encre pour imprimer ce fameux formulaire ?!
Voir aussi :
100 000 policiers et gendarmes mobilisés, amendes... Castaner détaille les mesures de confinement
L.G., Le Parisien, le 16 mars 2020
▻https://seenthis.net/messages/831274
"En guerre" contre le coronavirus mais en faisant son footing ? Le confinement de Macron surprend
Huffington Post, le 17 mars 2020
▻https://seenthis.net/messages/831322
#coronavirus #fascistovirus #contrôle_social #confinement #enfants #parents #couples #chiens #flics
]]>Les oubliés d’#Indochine du Camp de #Saint-Livrade.
Cinquante ans après la chute de Dien Bien Phu, des Français rapatriés d’Indochine vivent toujours dans des baraquements.
Une route défoncée. Des dizaines de #baraquements délabrés, alignés les uns à côtés des autres, marqués d’une lettre ou d’un numéro, et surmontés d’un toit de tôle. A quelques kilomètres du coeur de Sainte-Livrade, un village d’un peu plus de 6.000 âmes, posé sur les berges du Lot, une simple pancarte indique l’entrée du « #Centre_d'accueil_des_Français_d'Indochine », le #CAFI.
C’est là, dans cet ancien camp militaire, que sont arrivés en avril 1956, 1.160 réfugiés, dont 740 enfants, rapatriés d’Indochine. Après les accords de Genève de 1954 et le retrait de la France du Sud-Vietnam, l’Etat français a pris en charge ces #couples_mixtes ou ces #veuves de Français (soldats ou fonctionnaires), qui fuyaient la guerre et le communisme. L’Etat les a hébergés « provisoirement » -selon les mots employés en 1956 par les autorités - dans ce #camp_de_transit. Puis les a oubliés. Cela fait cinquante ans qu’ils attendent, cinquante ans qu’ils vivent là.
« Nous sommes restés toutes ces années sans comprendre, sans rien dire », dit Jacqueline Le Crenn. Agée de 91 ans, cette vieille femme eurasienne vit dans le même baraquement depuis qu’elle a quitté le Tonkin de son enfance, il y a près d’un demi-siècle. Son appartement comprend une entrée-cuisine, une chambre-salon, et une pièce transformée en pagode, où elle voue son culte au Boudha. « Je me suis habituée au camp et à cette vie, poursuit-elle. Je veux mourir ici. »
Jacqueline fait partie des 48 « ayants-droits » encore en vie, sur les quelque 200 personnes hébérgés au CAFI. La plupart des enfants de rapatriés ont quitté le camp. Mais les plus fragiles sont restés : les veuves, qui n’ont jamais eu les moyens de s’installer ailleurs ; les enfants qui n’ont pas trouvé de travail ; les malades et les handicapés.
"La guerre est venue et nous avons tout perdu"
Selon l’association « Mémoire d’Indochine », une quinzaine de personnes handicapées vivent au CAFI, dans des conditions très précaires. Des silhouettes mal assurées hantent en effet le centre des rapatriés. Comme cet homme au teint sombre et aux yeux bridés, claudiquant le long des barraquements. Ou ce quadragénaire aux cheveux longs, qui erre dans le camp en parlant tout seul. « Certains enfants du centre ont fait des crises d’adolescence difficiles, explique le président de Mémoire d’Indochine, Georges Moll. Ils ont été conduits à l’hôpital psychiatrique, et en sont ressortis dans un état catastrophique. »
Jacqueline Le Crenn vit seule depuis le départ de ses six enfants. La mère de cette femme au physique sec était Vietnamienne et son père, mort à la guerre de 1914-18, Français. « Nous sommes pupilles de la nation », dit fièrement Jacqueline. La vieille femme voûtée, assise à côté d’un poêle à gaz, raconte sa vie d’avant, la « vie heureuse ». La construction d’une maison au Tonkin, où son mari et elle avaient projeté de s’installer, l’achat de rizières pour leurs vieux jours. « Et puis la guerre est venue et nous avons tout perdu. »
Après la chute de Dien Bien Phu, en 1954, la famille Le Crenn, comme la plupart des rapatriés d’Indochine, ont dû quitter le nord pour le sud du Vietnam. Ils ont ensuite attendu à Saigon, dans des camps, avant de prendre le bateau pour Marseille et d’être hébergés dans plusieurs centres de transit en France. Sainte-Livrade est l’un des deux seuls camps qui subsistent aujourd’hui, avec celui de Noyant, dans l’Allier. « C’était un déchirement, raconte encore Jacqueline. La traversée a duré un mois. Je me disais que ce n’était plus la vie. Les autres étaient sur le pont. Moi j’étais au fond du bateau et je pleurais. »
En arrivant au camp de Sainte-Livrade, alors entouré de barbelés, le fils de Jacqueline a demandé : « Maman, c’est ici la France ? » « Le plus dur, c’était le froid, précise Jacqueline. Ensuite, il a fallu tenir, tout reconstruire, trouver de quoi vivre. » Beaucoup de rapatriés ont été embauchés dans les usines d’agro-alimentaire de la région. Ou travaillaient dans les champs de haricots.
Claudine Cazes, 11ème de 16 enfants - et première à être née dans le CAFI, en 1957 -, se souvient des heures d’« équeutage ». « Des sacs de haricots arrivaient au camp le matin et devaient être prêts pour le soir, raconte cette aide-soignante de 47 ans, qui a quitté le camp en 1977. Tout le monde s’y mettait. » Sa mère, Vuong, âgée de 81 ans, vit toujours au CAFI. Son père, Paul, est mort l’année dernière. Français d’origine franco-chinoise, il avait fait de prestigieuses études en Indochine, et travaillait dans les forces de sécurité. Mais en arrivant en métropole, Paul Cazes n’a pas pu intégrer la police française, et a dû travailler à l’usine.
"L’Etat français sait ce qu’il nous doit. Moi, jamais je ne lui réclamerait rien"
Logé dans un autre barraquement du camp, Emile Lejeune, 84 ans, dit ne pas avoir de « nostalgie ». Pour sa mère et lui, le rapatriement de 1956 fut un soulagement. Militaire du corps expéditionnaire français en extrême orient (CEFEO), ce fils d’un magistrat français et d’une princesse vietnmienne a été fait prisonnier par le Vietminh en 1946, et est resté sept ans en captivité. « Là-bas, la vie et la mort étaient sur le même plan, témoigne Emile. Beaucoup de mes camarades sont morts de dysenterie, du palu, ou de malnutrition. Le pire, c’était le lavage de cerveau. On nous affaiblissait pour nous inculquer le communisme. » Sur près de 40.000 prisonniers du CEFEO, moins de 10.000 ont survécu aux camps du Vietminh.
Chez Emile, une photo de jonque, voguant dans la baie d’Halong, des statues de Boudha, et plusieurs couvre-chefs : le traditionnel chapeau conique des vietnamiens, un chapeau colonial usé et un képi de soldat français. Son vieux képi entre les mains, le vieil homme aux yeux bridés dit qu’il n’a « pas de haine en lui ». « Mais je suis attristé, ajoute-t-il. Parce que la France en laquelle nous croyions ne nous a pas accueillis. Nous n’avons jamais été considérés comme des Français, mais comme des étrangers. Parqués, surveillés, puis abandonnés. » Emile, lui, demande juste « un peu de reconnaissance ». Au nom de « ces dames du CAFI, trop humbles pour réclamer ». Au nom de ces « épouses ou mamans de combattants, pour certains morts au champ d’honneur, morts pour la France. »
D’abord rattachés au ministère des affaires étrangères, les rapatriés du CAFI ont ensuite été administrés par huit ministères successifs. Les directeurs du camp étaient des anciens administrateurs des colonies. « Ils reproduisaient avec nous leurs mauvaises habitudes de là-bas, se souvient Jacqueline Le Crenn. Ils nous traitaient comme des moins que rien. Nous devions respecter un couvre-feu et l’électricité était rationnée. »
Au début des années 1980, la commune de Sainte-Livrade a racheté les sept hectares de terrain à l’Etat pour 300.000 francs, avec le projet de réhabiliter le centre. Mais ces bâtiments, contruits avant-guerre pour abriter provisoirement des militaires, n’ont jamais été rénovés. Longtemps, il n’y a eu ni eau chaude, ni salle d’eau, et des WC communs. « Pas d’isolation, pas d’étanchéité, sans parler des problèmes d’amiante, et des réseaux d’électricité hors normes », énumère la première adjointe au maire, Marthe Geoffroy.
En 1999, la municipalité, aidée de l’Etat, a engagé un programme de réhabilitation d’urgence pour les logements ne bénéficiant pas du confort sanitaire minimal. Des travaux à « but humanitaire » dans l’attente d’une solution pour l’ensemble du CAFI. Mais depuis, rien. Le maire (UMP), Gérard Zuttion, se dit bien « un peu choqué » par cette « sorte d’abandon ». Mais il dit aussi que la commune n’a pas les moyens « d’assumer seule les déficiences de l’Etat vis-à-vis de cette population ». Le maire évoque des « projets de réhabilitation sérieux pour les prochains mois ». Puis il se ravise, parle plutôt « d’années ». « A cause de la lenteur de l’administration... »
« C’est trop tard, tranche Claudine. Tout ce que nous voulons, au nom de nos parents, c’est la reconnaissance. » Sa mère, Vuong, écoute sa fille sans rien dire, s’affaire dans la cuisine puis s’assoit dans un grand fauteuil d’osier. Au crépuscule de sa vie, cette femme jadis ravissante, des cheveux blancs tirés dans un chignon impeccable, n’attend plus rien. Tous les matins, elle apporte une tasse de café sur l’autel où repose une photo de son mari, disparu l’année dernière. Elle dépose d’autres offrandes et brûle un bâton d’encens. Avant de mourir, l’homme de sa vie répétait à ses seize enfants : « Ma seule richesse, c’est vous. L’Etat français sait ce qu’il nous doit. Moi, jamais je ne lui réclamerait rien. Nous vivons dans le camp des oubliés. »
▻http://www.rapatries-vietnam.org/oublies-indochine.php
#camps #France #histoire #rapatriés
Galerie photo :
▻http://www.rapatries-vietnam.org/photos/cafi1/galerie-cafi.htm
Afrique du Sud : les #unions #Noirs-Blancs restent rares
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/afrique-du-sud/afrique-du-sud-les-unions-noirs-blancs-restent-rares_3411175.html
Les #couples_mixtes ne font toujours pas partie du paysage sud-africain. On ne dispose pas de chiffres officiels sur la question. Mais un quart de siècle après son démantèlement, l’héritage du régime raciste de l’#apartheid reste toujours vivant dans les têtes.
]]>A Nice, la Manif pour tous accapare les débats sur la #PMA
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/010318/nice-la-manif-pour-tous-accapare-les-debats-sur-la-pma
© LF À Nice, le débat sur l’ouverture de la PMA à toutes les femmes s’est déroulé sans faire de place à la parole de couples de lesbiennes ou de femmes célibataires. Dans le cadre des #états_généraux_de_la_bioéthique, les associations LGBT ou regroupant des personnes infertiles s’alarment d’échanges biaisés par la présence massive de personnes proches de la Manif pour tous.
#France #Culture-Idées #Fil_d'actualités #couples_homosexuels
]]>Albane et Elise : « Une crainte permanente du regard social sur notre fils »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/290118/albane-et-elise-une-crainte-permanente-du-regard-social-sur-notre-fils
Libraires à Lyon, Albane et Élise ont un garçon de trois ans et demi, né à la suite d’une insémination artificielle au Danemark. Depuis son entrée à l’école maternelle, elles redoutent les remarques homophobes.
#France #couples_homosexuels #égalité #enfant #famille #homoparentalité #lesbiennes #PMA
]]>#PMA : « Il faut reposer la question de l’anonymat des dons de gamètes »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/270118/pma-il-faut-reposer-la-question-de-l-anonymat-des-dons-de-gametes
Julie, 37 ans, et Solène, 40 ans, ont deux enfants, âgés de 4 ans et de 10 mois, nés par PMA au Danemark. Elles ont choisi ce pays car il permettra à leurs enfants de connaître l’identité du donneur à leur majorité.
#France #Caroline_Mecary #couples_homosexuels #égalité #famille #lesbiennes
]]>« Je suis privée de mes filles »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/250118/je-suis-privee-de-mes-filles
Christel, 44 ans, séparée de sa compagne, ne peut plus voir leurs filles, âgées de 3 ans et demi, nées à la suite d’un transfert d’embryons effectué en Espagne. En #France, seule la mère qui a porté l’enfant figure sur l’acte de naissance.
#couples_homosexuels #égalité #états_généraux_de_la_bioéthique #famille #lesbiennes #PMA
]]>« Je vais devoir adopter mon propre enfant »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230118/je-vais-devoir-adopter-mon-propre-enfant
Élodie, doctorante en sociologie, et Amélie, salariée d’une ONG française, attendent un bébé conçu par insémination artificielle en Belgique. C’est Amélie qui porte l’enfant et Élodie devra l’adopter pour voir reconnue sa parentalité, ce qu’elles trouvent « très bizarre ».
#France #couples_homosexuels #égalité #famille #lesbiennes #PMA
]]>« On nous a dit que ce que souhaite un enfant, c’est un papa et une maman »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/210118/nous-dit-que-ce-que-souhaite-un-enfant-c-est-un-papa-et-une-maman
Marie et Caroline se sont tournées vers l’adoption, après plusieurs échecs d’insémination artificielle et de fécondation in vitro en Belgique.
#France #couples_d'homosexuels #égalité #états_généraux_de_la_bioéthique #famille #filiation #lesbiennes #LGBT #PMA
]]>« Ils sont en retard, nous on avance et on fait notre #famille »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/190118/ils-sont-en-retard-nous-avance-et-fait-notre-famille
Charlotte et Hélène, peu avant la naissance de leur deuxième fille, en octobre 2017. © LF Hélène, 39 ans, et Charlotte, 41 ans, ont eu deux petites filles nées à Marseille grâce à une insémination artisanale. L’un des donneurs de sperme est un ami, militant syndical. L’autre un inconnu rencontré grâce à une amie catholique. Tous deux ont déjà une famille et ont effectué ce choix avec leur compagne.
#France #couples_d'homosexuels #égalité #états_généraux_de_la_bioéthique #filiation #lesbiennes #LGBT #PMA
]]>Un Comité d’éthique moins dépendant des courants religieux
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/270617/un-comite-d-ethique-moins-dependant-des-courants-religieux
La décision d’ouvrir la PMA à toutes les femmes – une avancée, pas une révolution – est liée au renouvellement des membres du Comité d’éthique en 2013. Dès son arrivée à la tête de cette institution réputée conservatrice, Jean-François Delfraissy, a fait savoir qu’il voulait avancer dans cette direction.
#Culture-Idées #couples_homosexuels #procréation_médicalement_assistée
]]>La #Roumanie se divise autour du « mariage pour tous »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/221216/la-roumanie-se-divise-autour-du-mariage-pour-tous
Trois ans après la France, la Roumanie est traversée de vifs débats autour du #mariage homosexuel. Deux hommes tentent de faire reconnaître leur union scellée en Belgique, mais l’issue de leur combat est d’autant plus incertaine que l’Église occupe une place forte dans le pays.
#International #couples_de_même_sexe #europe #mariage_pour_tous
]]> #Affiches_contre_le_sida : une polémique sur le couple « acceptable »
Des #couples_homosexuels qui s’enlacent sur des affiches d’abribus. Et c’est l’hystérie. Des maires les font retirer, le camp Fillon est soupçonné d’homophobie. #Isabelle_Le_Callennec, députée LR de Vitré, dénonce une polémique « inutile et infondée ». Est-ce le retour de la « Manif Pour Tous » ?
▻http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/affiches-contre-sida-polemique-couple-acceptable-113951
Parution en ligne : Frontières affirmées, frontières contestées (_Polis e Psique, revue brésilienne)
▻http://seer.ufrgs.br/PolisePsique
▻http://frontieres.hypotheses.org/1424
SOMMAIRE :
– Les construits sociaux et les construits sociologiques : race et racisme
– Tensions et stratégies identitaires des enfants de couples mixtes
– De la stigmatisation raciale à l’identité ethnique : le cas du métissage Russo-Africain
– Love and Sexual Relationships in a Globalized World
– Du travail aux papiers et des papiers au travail. L’expérience du travail et de la régularisation des sans-papiers
– Binationalité en acte : une nouvelle condition politique
– Entre affirmation et contestation, la citoyenneté des sourds en question
– Faire et défaire les frontières indigènes : Terres et Corumbiara
– Dynamiques identitaires dans le cinéma cubain Le « Nous cubain » entre construction idéologique et appartenance culturelle
– Le tour des frontières. Identités bretonne et française
From Feuding Friends, Lovers. From Russia and #Ukraine
Oksana’s Yushko’s personal contribution to the long history of love stories started because of Facebook.
Des mariages mixtes rémunérés pour faire taire les Ouïghours
▻http://www.liberation.fr/monde/2014/09/03/des-mariages-mixtes-remuneres-pour-faire-taire-les-ouighours_1093171
Le district de Qiemo vient d’annoncer l’octroi d’une allocation d’un montant d’environ 1 250 euros annuels pendant cinq ans aux nouveaux époux de couples mixtes, si tant est que l’un d’eux est han (chinois de souche) et l’autre une « minorité ethnique ». Cette prime, destinée officiellement à promouvoir « l’intégration culturelle », représente plus que le revenu annuel moyen de ce district.
]]>Toi, moi, Facebook et les autres | Ze Rhubarbe Blog
▻http://rhubarbe.net/blog/2014/06/03/toi-moi-facebook-et-les-autres
Statistiquement, selon cet article du NouvelObs, les réseaux sociaux ne modifient pas le nombre de #couples, mais il accélère le mouvement : on trouve plus vite, on quitte plus vite. Les réseaux sociaux et notamment Facebook sont de plus en plus souvent cités dans les causes de séparation, mais aussi en tant que moyen d’estimation par les juges du niveau de vie réel des personnes en cours de #divorce : si vous prétendez à l’insolvabilité mais que votre compte Facebook regorge de photos de vous dans des paradis tropicaux, ça ne va pas le faire.
#contrôle #vie_privée
Ouais, on veut un bouton pour savoir qui fricote avec qui sur #seenthis !
La nouvelle #règle des « deux #enfants » sera mise en œuvre au début de 2014
Dès le début l’année prochaine, les #couples #chinois devraient être autorisés à avoir un deuxième enfant si le père ou la mère est un enfant unique, a déclaré samedi un haut responsable de la planification familiale.
Précision sur la mise en œuvre de l’une des réforme issue du dernier #Plénum
▻http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/8479471.html
Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 09/12/2013
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