• Damien Saez - Ana Moreau : Enlève ton masque que je t’embrasse
    NDR Eux, ils ont enlevé leur !

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=GchQtltVFrI

    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Tant pis si c’est la fin du monde
    Y’a qu’à l’remettre si on se lasse
    Tous les deux sous la pluie qui tombe Tu m’dis qu’tu m’aimes ça sert à quoi ?
    Y’a que d’la haine autour du monde
    Moi j’voudrais m’barrer loin d’chez moi
    Autant qu’ma chanson sur les ondes Enlève ton masque
    Enlève ton masque
    Enlève ton masque
    Enlève ton masque J’voudrais partir un autre monde

    Loin de leur monde oublier tout
    Où y’aurait qu’moi et puis ma blonde
    Je crois qu’le monde est devenu fou J’préfère encore m’barrer dans l’sud
    Me faire ma plage abandonnée
    Avec mes chiens pour compagnie
    Et qui voudra bien m’enlacer Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque

    Cheveux au vent cœur liberté
    Moi j’veux faire le tour de la Terre
    Puisque vivre c’est transgresser
    L’horizon sera nos frontières Ils nous ont pris nos 18 ans
    Ils nous ont pris nos libertés
    Mais la vie c’est suivre le vent
    Même quand le coeur est prisonnier Je marche habillée de nos rêves
    Moi j’voudrais juste vivre nue
    Regarder le jour qui se lève
    Perdue dans un monde perdu Faut s’barrer à l’autre bout du monde
    Faut faire l’amour sans s’arrêter

    S’embrasser sous la pluie qui tombe
    Se perdre pour se retrouver J’ai pas la thune mais c’est pas grave
    Je dormirai en boîte de nuit
    Ou j’me ferai un feu sur une plage
    Avec mes chiens pour compagnie On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque) On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque)

    On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque) On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque)

    #chanson Leur #Haine #Libération #covid-19 #violence inutiles #coronavirus #france #masques #santé #travail #confinement #masque #sante #pandémie #politique #crise_sanitaire #LREM #emmanuel_macon

    • En chanson avec Klorokine : « Confinement » À la suivante, Au suivant )

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=EuaLBdXxg28

      Au suivant, au suivant, au suivant
      Ruiné, sans mon salaire
      
Qui m’suffisait à peine

      J’avais le rouge au front

      Et le #test à la main

      Au suivant, au suivant

      J’avais juste un p’tit rhume

      Et nous étions 120

      A être le faux #cas
      Qu’ils pouvaient ajouter

      Au suivant, au suivant

      C’était juste un éternuement

      Et j’ai été compté

      Au bordel environnant
      
D’une armée de #médias
      Confinement, on nous ment !

      Moi j’aurais bien aimé

      Un peu plus de tendresse

      Ou alors un toubib

      Ou bien un vrai traitement

      Mais #Doliprane, c’est suffisant

      Ce n’fut pas sous Sarko non
      
Ni même sous Flamby

      Ce fut l’heure où l’on r’grette

      D’avoir voté l’Guignol
      
Confinement, Re-confinement

      Mais je jure que d’entendre

      Ce #président qui nous les presse
      
C’est des coups à vous faire

      Des armées de #dissidents
      Confinement, confinement

      Je jure sur la tête 
De ma première vérole

      Que cette voix depuis je l’entends

      Tout le temps

      #Confinement, Re-confinement

      Cette voix qui sent le #fake
      Et la mauvaise foi

      C’est la #manipulation
      
Et c’est la voix des #tout-puissants
      Confinement, Re-confinement

      Et depuis chaque chaîne

      A l’heure du grand JT

      Avec leurs chiffres obscènes

      Pour nous culpabiliser

      Confinement, Re-confinement …

      Tous les dupés du monde

      Devraient s’donner la main
      
Voilà ce que la nuit,
Je crie dans mon délire

      Confinement, déconfinement

      Et quand je n’délire pas

      J’en arrive à me dire

      Qu’il est bien plus flippant leur #couvre_feu
      Que leur confinement

      Confinement, Re-re confinement

      Un jour, plus de resto

      Plus de #culture, plus de plaisir

      Même après l’vaccin

      Qui nous rendra tous stériles

      Confinement, Re-confinement

      #Jacques_Brel

    • Effet de bord du #pass_vaccinal : Le Forum littoral de l’emploi saisonnier du Grau-du-Roi se prend un râteau
      https://www.lefigaro.fr/societes/en-languedoc-le-forum-littoral-de-l-emploi-saisonnier-fait-un-flop-20220217

      Aussi vide que la plage un jour de pluie ! L’absence de candidats au Forum littoral de l’emploi saisonnier, organisé en début de semaine dans la station balnéaire du Grau-du-Roi, illustre les difficultés que les professionnels de la restauration auront à recruter cet été. Les entreprises du Gard et de l’Hérault avaient pourtant joué le jeu : 145 recruteurs étaient présents, avec 1655 offres d’emplois à pourvoir pour la saison à venir… Las, beaucoup ont perdu leur matinée puisque quelques dizaines de candidats seulement se sont rendus sur place !


      « Il n’y avait pas un chat. C’est catastrophique pour la profession », se désole Jacques Mestre, président du syndicat professionnel Umih 34 et patron du restaurant Le Clipper’s à La Grande-Motte. Pour ce professionnel, qui emploie 17 salariés en saison, la restauration paie les pots cassés des fermetures liées au Covid. « Quand on a tiré la sonnette d’alarme en préfecture il y a presque deux ans, on nous a dit que nous n’étions que des râleurs… Voilà aujourd’hui le résultat ! Même en proposant un salaire net de 2000 euros en salle, et de la formation, on n’a pas de candidat », renchérit-il, avec la crainte de voir les établissements contraints de baisser en gamme par manque de personnel.

      Ce forum aura également mis en exergue le décalage de certains avec les obligations sanitaires actuelles. « Le passe vaccinal était demandé à l’entrée. Du coup, beaucoup de gens n’ont pas pu y accéder et sont venus déposer leur CV à l’accueil » , explique-t-on au Camping du Boucanet, où travaillent environ 70 saisonniers.

      #Travail #covid-19 #vaccination #en_vedette #coronavirus #pandémie #covid #santé_publique #pass_sanitaire #vaccins #crise_sanitaire #actualités_françaises #vaccin #sars-cov-2 #france #surveillance

    • Mince alors... En plus j’étais encore rêveur que la majeur (meilleure) partie de la population française était multi vaccinées et autorisées à sortir comme iels veulent.

      😏

    • Pass, pas pass, forum, pas forum, quoi qu’ils fassent, les employeurs peinent à recruter des saisonniers par ici. Ainsi, l’été dernier, une bonne partie des restaurants ont été contraints de réduire leur période d’ouverture, ne pouvant recruter la main d’œuvre pour assurer les services. Et ça ne s’annonce pas mieux pour l’été prochain.

      Les saisonniers se permettent dorénavant d’avoir des exigences et, en premier, l’été dernier, la multiplication de celles et ceux qui refusent de travailler deux mois de suite et souhaitent, après l’année éprouvante qu’iels ont subie, bénéficier d’un mois de vacances. Parallèlement, l’envolée du foncier et l’explosion de la location de courte durée ont pratiquement asséché les possibilités d’hébergement de saisonniers qui n’acceptent plus des conditions précaires en camping (sur 2 mois…) Loger les saisonniers est devenu pour les employeurs la condition sine qua non pour pouvoir en recruter…

      Certainement, des contre-coups de la crise sanitaire, mais le pass n’y est pour pas grand chose.

    • La tête de ces 145 recruteurs, j’aurai bien voulu la voir.
      Celles et ceux qu’ils doivent recruter, ne croient plus à leurs #fables.

      « La vie s’écoule » Fanchon Daemers - Paroles Raoul Vaneigem - Musique : Francis Lemonnier

      https://www.dailymotion.com/video/x15bmlw

      La vie s’écoule, la vie s’enfuit
      Les jours défilent au pas de l’ennui
      Parti des rouges, parti des gris
      Nos révolutions sont trahies

      Le travail tue, le travail paie
      Le temps s’achète au supermarché
      Le temps payé ne revient plus
      La jeunesse meurt de temps perdu

      Les yeux faits pour l’amour d’aimer
      Sont le reflet d’un monde d’objets
      Sans rêve et sans réalité
      Aux images nous sommes condamnés

      Les fusillés, les affamés
      Viennent vers nous du fond du passé
      Rien n’a changé mais tout commence
      Et va mûrir dans la violence

      Brûlez, repaires de curés,
      Nids de marchands, de policiers
      Au vent qui sème la tempête
      Se récoltent les jours de fête

      Les fusils sur nous dirigés
      Contre les chefs vont se retourner
      Plus de dirigeants, plus d’Etat
      Pour profiter de nos combats

      Pour information, Raoul Vaneigem, en ce moment est en Catalogne.

  • Marche de nuit dans un Paris vide - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181020/marche-de-nuit-dans-un-paris-vide?onglet=full

    Le couvre-feu a posé sa chape de plomb sur l’Est parisien, traditionnellement animé le samedi soir. Au hasard des rencontres, il n’y avait pas vraiment de quoi rompre la solitude.

    Paywall hélas, c’est camille poloni qui se balade la nuit pendant le #couvre_feu à Paris.

    • Vassili refuse de garer son scooter deux minutes. Il vient de se faire contrôler sans attestation, a réussi à passer entre les gouttes et ne veut pas tenter le sort. Il est bientôt minuit, près de la place du Colonel-Fabien. D’accord pour discuter, mais en roulant, le Cityscoot à l’aplomb du Vélib’.

      C’est lui qui a engagé la conversation dans une côte, avec l’arrogance de ses 19 ans : « Madame, ils contrôlent, vous pouvez pas vous promener. » Vassili, lui, « change de soirée ». La première était « tranquille, à six ». Là, il va « à une fête où il y aura plus de monde, dans le XIXe ». « J’ai dit aux policiers que je rentrais chez ma mère. C’est le premier soir, c’est bon, il faut juste faire le miskine » (en gros, faire le misérable, inspirer la pitié).

      Au fil de cette première soirée de couvre-feu, Paris s’est calfeutré. Il n’y a plus beaucoup de fier-à-bras comme Vassili ou comme ces deux types jeunes et sapés qui cheminaient vers chez leurs potes, pack de 1664 à la main, à 20 h 55.

      Aux alentours de la place de la République, cinq minutes avant le coup de sifflet, les restos ont déjà empilé les chaises les unes sur les autres et, pour beaucoup, baissé le rideau. À l’intérieur, des serveurs passent le balai ou se préparent à activer le mode « vente à emporter ». Trois employés discutent en arabe devant une épicerie de nuit qui ferme. Des jeunes femmes éméchées enfourchent leurs vélos, sous le regard d’un ami qui les encourage depuis son balcon : « Vous avez le temps, cinq minutes, c’est large. » À une autre fenêtre, c’est l’heure d’une blague tenable pendant quatre à six semaines : crier « Police, halte-là ! » aux passants.

      Le couvre-feu oblige à tester une forme inédite de micro-trottoir, consistant à raccompagner chez eux des interviewés pressés. Marie-Ange, 24 ans, stagiaire dans un cabinet d’architecte, est « contente de rentrer avec quelqu’un ». « Je trouve que c’est moins “safe” pour les femmes de marcher dans la rue dans ces conditions, je suis pas à l’aise. »

      La veille, elle a fait la fermeture des restaurants dans le XIe, à minuit, étonnée de constater que « comme il y avait beaucoup de flics les gens ont commencé à courir ». Ah oui, Marie-Ange est suisse. Sans vouloir se prononcer sur la France, où elle n’habite que pour six mois, elle préférerait que « le gouvernement mette les gens de son côté plutôt que de restreindre ». Mais puisque couvre-feu il y a, elle s’en accommode. « J’habite seule, c’est un peu triste. Même à 15 ans, je rentrais plus tard de soirée. » La porte de son immeuble est défoncée en bas, depuis que « des SDF fument du crack dans la cour ». La jeune femme s’inquiète un peu pour eux. « Je sais pas comment ils vont faire. » À 21 h 2, elle s’engouffre dans son immeuble.

      Sur la place de la République, la file d’attente pour la soupe populaire, qui s’allongeait encore une heure plus tôt, a disparu. Il n’en reste que quelques silhouettes immobiles sur les bancs, entre les retardataires qui pressent le pas et les petits groupes qui font durer le plaisir.

      Rue Jean-Pierre-Timbaud, dans un quartier d’habitude noir de monde et de terrasses le samedi soir, Alice patiente seule devant une pizzeria transformée en guichet. Elle rigole. « J’attends ma pizza et j’ai pas le droit d’être là. Quand ma pizza arrive, je pars. » Il est 21 h 30. Cette travailleuse sociale de 31 ans a passé la journée à déménager et la tâche a débordé l’horaire. Plus confiante dans « les scientifiques » que dans « les politiciens », Alice reconnaît que « c’est dur de prendre des décisions, j’aimerais pas être à leur place ». Elle ne promet pas de respecter le couvre-feu à la lettre et envisage de « dormir chez des amis pour pouvoir sortir ». « Ça dépend du temps que ça dure. Sur la fin du confinement, je fraudais un peu. »

      Au métro Parmentier, un livreur Deliveroo à Vélib’ électrique croise un livreur Stuart à vélo mécanique. Ils font déjà partie des derniers dehors. Forts de leur légitimité professionnelle, ils roulent au milieu de la chaussée ou forment des grappes décomplexées sur les trottoirs, tandis que les retardataires commencent à se cacher. Un jeune homme à lunettes décline en trombe toute question, son appartement du bout de la rue en ligne de mire : « Je préfère éviter parce que ça contrôle pas mal. » Les propriétaires de chiens, eux, gardent la tête haute. Ils ont le droit avec eux.

      Juché sur sa moto à l’arrêt, casque sur la tête, Anis, 23 ans, attend son cousin qui habite à côté. Ce soir, il dormira chez lui. « D’habitude, un samedi soir, on boit des verres et on fait la fête, là on va juste manger et regarder un film. » Mais Anis comprend. Il bosse dans la brasserie de son père, dans le 9e arrondissement, désormais fermée le soir. « À partir d’une certaine heure, les gens sont bêtes, ils mettent pas de masque quand ils se déplacent, ils se rapprochent. Les gestes barrières ne sont pas toujours respectés, même si on leur dit. »

      22 heures, boulevard de Belleville. Six personnes discutent sur un balcon, mais impossible de jurer que c’est une fête. Il y a de moins en moins de femmes dans la rue, de plus en plus de livreurs. De grands espaces sans voitures, sans piétons, sans rien, s’ouvrent à une promenade sans promeneurs. Température ressentie : 3 heures du matin. Sur la ligne 11, la rame s’obstine à passer mais reste vide. Une ou deux personnes par station, dont des SDF qui dorment.

      Le silence plane sur la place de l’Hôtel-de-Ville et la rue de Rivoli, comme un mardi soir dans une ville moyenne (ne dites pas non, j’y ai grandi). Le moindre claquement résonne, des marmonnements sortent d’une cabane de fortune. Des agents de sécurité de la Ville de Paris sortent de leur voiture et se glissent dans la mairie du 4e arrondissement. « Bonsoir, madame, c’est le livreur, j’ai pas les codes » retentit dans la nuit.

      À cette heure-ci, les rares passants ont tendance à faire un pas de recul, de crainte que la silhouette qui s’avance vers eux ne soit un mendiant, la BAC ou l’émissaire d’un institut de sondages. Sauf un homme, dans l’embrasure de sa porte d’entrée, un pied dedans et un pied dehors, qui fixe l’horizon avec un air de défi. Et sauf Léa, 25 ans, qui traîne sa valise à roulettes depuis la gare de Lyon. Directrice artistique, elle revient du Festival international de mode et de photographie de Hyères, « dans un train plein », et profite de son billet comme d’un laissez-passer jusque chez elle.

      « Je trouve ça mieux qu’un reconfinement, mais je suis plutôt pour le soutien aux hôpitaux que pour priver les gens. On a déjà été assez privés en 2020. » La jeune femme se dit « super consciente de ce qui se passe » et ne s’imagine pas aller « à une fête ou en boîte de nuit ». Mais elle ne voit pas le problème de « se réunir à deux ou trois, alors qu’on est tout le temps agglutinés dans les transports en commun ».

      Juste avant Bastille, un homme attend le bus avec des lunettes de soleil, alors qu’il fait nuit. Des gyrophares luisent dans les coins sans s’approcher. Le calme permet de mieux entendre les gens qui parlent tout seuls. Devant le Burger King de la rue de la Roquette, quatre ou cinq livreurs tuent le temps sur leur téléphone. Parmi eux, Faris, 25 ans, qui attend sa neuvième commande depuis 19 heures. « Ça fait longtemps que j’ai pas travaillé, je m’y suis remis ce soir parce que les applis disent qu’il y a beaucoup plus de boulot que d’habitude. C’est vrai que ça bosse bien. » En parallèle, il est « autoentrepreneur ». Comme il porte son masque sous le menton, on voit bien qu’il prononce le terme avec un sourire coupable et les yeux plissés.

      La rue de Lappe aux bars fermés © CP / Mediapart
      La rue de Lappe aux bars fermés © CP / Mediapart
      Rue de Lappe, le camion de la gendarmerie a une vision panoramique sur l’enfilade de bars de nuits fermés. Cédric fume à la fenêtre de son fast-food. « Je suis fermé au public, mais, de toute façon, y a pas de public. » Il en profite pour partager ses théories toutes personnelles à qui veut bien les entendre. « Pour moi, c’est de la connerie, le corona, un virus qui s’échappe d’un labo où bossent des Français et des Américains… Et puis, en Chine, y a plus rien, alors qu’ils sont plus nombreux que nous. » Le fatalisme succède au complotisme. « Si j’avais dû mourir du corona, je serais déjà mort. On prive 95 % des gens de liberté, alors que c’est juste 5 % des gens, les personnes à risque, qui devraient rester chez eux. C’est la sélection naturelle, de toute façon on est trop nombreux sur Terre. »

      Dans le métro, on ne l’est pas assez. « Mesdames et messieurs, je vous rappelle qu’un couvre-feu est en vigueur de 21 heures à 6 heures du matin », dit la voix enregistrée. Il est plus de 23 heures. Un type me dévisage en buvant sa bière. Plus tard, dans le bus, un autre insistera au-delà du raisonnable pour connaître mon prénom et mon âge. À la gare de Lyon, où les trains arrivent encore, une dizaine de personnes attendent ou dorment dans le hall, autant dehors. Deux chauffeurs s’embrouillent devant une longue file de voitures. Les voyants des taxis vides sont tous au vert.

      #couvre-feu #Paris

  • Erdoğan Cancels Weekend Curfew Declared by Ministry - Bianet English

    President and Justice and Development Party (AKP) Chair Recep Tayyip Erdoğan has canceled the weekend curfew in 15 provinces, which was declared by the Ministry of Interior at midnight.

    On Twitter, Erdoğan said: “We were not planning to implement this measure again, but case numbers were up to a thousand. That is why we initially planned the weekend curfew.”

    #Covid-19#Turquie#Crise_politique#Déconfinement#Couvre_feu#Épidémie#santé#réfugiés#migrant#migration

    https://bianet.org/english/politics/225292-erdogan-cancels-weekend-curfew-declared-by-ministry

  • Weekend Curfews in Larger Cities to Continue - Bianet English

    Turkey imposed a two-day curfew in 15 provinces beginning midnight Friday in an effort to stem the spread of the novel coronavirus that has claimed nearly 4,500 lives in the country.

    The curfew will be in effect in Ankara as well as İstanbul, İzmir, Balıkesir, Bursa, Eskişehir, Gaziantep, Kayseri, Kocaeli, Konya, Manisa, Sakarya, Samsun, Van and Zonguldak.

    #Covid-19#Turquie#Déconfinement#Couvre_feu#Épidémie#santé#réfugiés#migrant#migration

    https://bianet.org/english/health/224914-weekend-curfews-in-larger-cities-to-continue

  • #Covid19 : le privilège des intégristes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet #fachosphère #catholibans – Journal d’un #antifa (parmi d’autres)
    https://gauchedecombat.net/2020/04/12/covid19-le-privilege-des-integristes-de-saint-nicolas-du-chardonnet-

    Cette nuit vers minuit, les policiers […]sont intervenus à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet où de nombreux fidèles assistaient à une messe pascale. Un office qui se tenait clandestinement malgré l’épidémie de Covid-19 et les règles strictes de confinement prises par les autorités.

    […]Un fidèle en sortant, leur a indiqué qu’une quarantaine de personnes se trouvait à l’intérieur. Les policiers ont pris contact avec le prêtre qui a été verbalisé pour non-respect des règles de confinement.

    Selon différentes sources policières issues de la sécurité publique, les participants, contrevenant également aux règles du confinement, n’ont fait l’objet d’aucune contravention de 135 euros. Ils ont pu regagner leur domicile sans être contrôlés. (!!!)

    https://www.lepoint.fr/societe/info-le-point-messe-pascale-et-clandestine-en-l-eglise-saint-nicolas-du-char

    • Au mois de mars dans la région de Bourgoin-Jallieu dans l’Isère, une messe avait été organisée dans un camping. Là, ce sont les fidèles qui avaient écopé d’une amende pour non-respect du confinement. Le curé avait de son côté fait l’objet d’un rappel à la loi sans condamnation pécuniaire.

      Ça se passe beaucoup quand tu appelles au non-respect du confinement pour la bonne cause.

      À mettre en regard avec les violences policières dans les quartiers populaires. Qu’un mec qui organise un rassemblement illégal écope de la même peine qu’un autre qui n’a acheté que deux paquets de biscuits, que les imbéciles qui le suivent ne soient pas même verbalisés, voilà qui signifie bien un confinement à deux vitesses.

    • D’accord avec toi @touti, c’est une véritable protection (et tant mieux, ça rend plus visible cette action policière dure dans les quartiers pauvres mais vous comprenez ils ne sont pas civiques). Mais il en ressort avec l’affaire iséroise surtout une grande improvisation, un grand #arbitraire, la bride sur le col de la gendarmesque et de la police concernant le respect du confinement...