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  • Première injection en juin 2021, deuxième demain : je suis vaccinée. Écoutez l’audio du magnifique texte solidaire de Nadia Meziane, dont le lien est en description
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    Vaccinée, troisième dose de solidarité offensive à la rentrée.

    Chronique de Nadia Meziane
    Publié le 18 juillet 2021 chez Lignes de crêtes

    Cher gouvernement

    Vos insultes sous couvert de féliciter les vaccinés, ça commence à me fatiguer. Pas d’amalgame s’il vous plaît, j’ai pris le Pfizer, pas la carte d’En Marche, la France qui travaille pour vous, ce sera sans moi.

    Je me suis pas vaccinée pour retourner bosser pour huit balles de l’heure et une amende à 135 balles si je rentre trop tard et que j’avais pas d’attestation pour l’apéro dinatoire d’En Marche.

    Je suis vaccinée pour le Chaos vivant contre votre Ordre qui sent la Mort.

    Je suis vaccinée pour ne contaminer personne dans les manifs /.../

    À lire entier et diffuser depuis la source :
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    Première injection. Nantes, juin 2021.

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  • Hypothèse d’une fuite de labo : les États-Unis au cœur de l’enquête sur l’origine du Covid-19 - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150721/hypothese-d-une-fuite-de-laboratoire-les-etats-unis-se-retrouvent-coeur-de

    D’abord caricaturée comme complotiste, la thèse de la fuite de laboratoire est désormais creusée sérieusement. Mediapart raconte l’enquête scientifique internationale qui a mis au jour l’opacité chinoise et l’implication des États-Unis dans des recherches controversées.

    La pandémie de Covid-19 a nourri de nombreuses controverses scientifiques. L’une d’entre elles, au lieu de s’apaiser, gagne en intensité. Elle tient à l’origine du virus, un puzzle aux pièces patiemment rassemblées, mais toujours éparses et incomplètes.

    Aux prémices de la pandémie, le 19 février 2020, 27 experts en santé publique de renommée mondiale ont voulu imposer une seule explication possible, celle de la zoonose, l’émergence naturelle d’un coronavirus passé de la chauve-souris à l’homme. « Ensemble, nous condamnons fermement les théories complotistes suggérant que le Covid-19 n’est pas d’origine naturelle », ont-ils écrit dans une lettre ouverte publiée par The Lancet, un journal scientifique de référence.

    « Une partie de la communauté scientifique a voulu fermer le débat sur l’origine du virus avec des arguments d’autorité, c’est un dysfonctionnement majeur », explique José Halloy. Physicien à l’université de Paris, ce spécialiste des « systèmes complexes » du vivant étudie les crises globales, qu’elles soient climatiques ou liées à la soutenabilité des technologies modernes. Au début des années 2010, il a travaillé sur la prolifération des laboratoires de biologie BSL-4 (ou P4, selon la dénomination européenne) dans le monde, susceptibles d’abriter les agents pathogènes les plus infectieux, souvent situés dans des grands centres urbains.

    « Nous écrivions alors que cette prolifération de laboratoires BSL-4, mais aussi de laboratoires BSL-3 moins sécurisés où sont manipulés les virus de la grippe et des coronavirus, augmentait le risque de voir survenir une épidémie d’origine accidentelle, capable de toucher l’ensemble de la population mondiale, raconte-t-il aujourd’hui. Pour éviter de nouvelles catastrophes, il est crucial de connaître l’origine de ce virus, en étudiant toutes les hypothèses, que ce soit un accident de recherche ou une zoonose, qui peut être aussi une conséquence des activités humaines. »

    La ville de Wuhan, 11 millions d’habitants, est une place forte de la virologie mondiale. Y est installé le laboratoire BSL-4 de haute sécurité construit avec l’aide de la France (lire notre précédent article ici), ainsi qu’une dizaine de laboratoires de virologie BSL-2 et BSL-3 de moindre sécurité, au sein de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), de l’hôpital central, de l’université de Wuhan, de l’université agricole de Huazhong, de l’Institut de technologie de Wuhan ou du Centre de contrôle des maladies (CDC) de la province du Hubei. « On sait que les coronavirus ont été manipulés à Wuhan dans des laboratoires BSL-2 et BSL-3, explique José Halloy. C’est très lourd, très cher de travailler dans les BSL-4. Ils sont réservés aux virus directement pathogènes pour les humains. »

    Cette recension des laboratoires de la ville chinoise a été illustrée par le collectif de scientifiques DRASTIC – pour « Decentralized Radical Autonomous Search Team Investigating Covid-19 » –, qui s’est très vite constitué, sur le réseau social Twitter, pour enquêter sur l’origine de la pandémie. Il comprend des biologistes, des généticiens, des ingénieurs, des spécialistes de l’open data, des sinologues, certains anonymes et d’autres non.

    Les doutes sur l’origine accidentelle du virus se fondent bien sur les données de la science. Aux prémices de la pandémie, en février 2020, les virologues français Bruno Coutard et Étienne Decroly publient une étude qui fait aujourd’hui référence sur le Sars-CoV-2. Ils constatent que le nouveau coronavirus est un nouveau lignage proche du Sars-CoV, le coronavirus à l’origine de l’épidémie de Sras de 2002. Mais les chercheurs constatent qu’il diffère de ses cousins en raison d’un site de clivage à la furine, une enzyme cellulaire, sur sa protéine Spike.

    La furine coupe en deux la protéine Spike, ce qui « décuple sa capacité de reconnaissance des récepteurs ACE2 des cellules humaines et accroît très fortement la transmission interhumaine du virus », explique Étienne Decroly. L’origine de ce site de clivage par la furine reste mystérieuse et laisse ouvertes deux hypothèses : « Les virologues sont capables d’introduire en laboratoire des sites furine sur la protéine Spike, c’est une manipulation courante en virologie. Mais l’apparition de ce type de clivage peut aussi être un processus naturel, comme l’atteste la présence de sites sensibles à la furine chez d’autres coronavirus humains », tempère le virologue.

    Leurs travaux intéressent « des physiciens, des virologues, des biologistes, des spécialistes de la phylogénie [la généalogie des virus – ndlr], nous nous connaissions pour la plupart. Nous avons partagé le même étonnement sur le discours dominant d’une origine naturelle du virus. Nous avons commencé à creuser la question », raconte Jean Halloy, membre de ce groupe informel baptisé par les journalistes « groupe de Paris ». « Notre groupe s’est ensuite élargi : il est désormais international, pluridisciplinaire », poursuit le physicien. Via les réseaux sociaux, le lien a été vite fait avec le groupe DRASTIC.

    Les membres des deux groupes ont publié des études, en ont rassemblé d’autres, parfois exhumées des profondeurs d’Internet. « La Chine a créé une sorte de forteresse sur le sujet depuis l’émergence de la pandémie. Nous avons ouvert une brèche », explique Gilles Demaneuf, un centralien, expert en mathématiques appliquées et animateur depuis la Nouvelle-Zélande de DRASTIC.

    « Nous tirons beaucoup d’informations de la consultation de bases de données, y compris chinoises, parfois en nous lançant dans de véritables jeux de piste pour déjouer la censure, mais sans recourir au hacking », précise-t-il. Ils exploitent aussi les « Web archives » – dont les animateurs procèdent à l’archivage systématique du Web dans une perspective de conservation du patrimoine, notamment lorsque la consultation publique est menacée par des États totalitaires. Des informateurs chinois leur ont aussi transmis des documents.
    Les scénarios de l’accident de laboratoire

    Tous les éléments accumulés ne constituent pas des preuves directes d’une fuite de laboratoire. Mais cette thèse a suffisamment gagné en crédibilité ces derniers mois pour qu’un nombre de plus en plus grand de scientifiques exige une véritable enquête sur le sujet. Ils se sont exprimés dans quatre lettres ouvertes publiées dans différents journaux internationaux.

    En France, la quatrième est parue dans Le Figaro le 28 juin, signée notamment par José Halloy, Gilles Demaneuf et François Graner. Elle décrit plusieurs « scénarios d’infection accidentelle » : un chercheur infecté dans la nature, au cours d’un échantillonnage, qui aurait transporté le virus à Wuhan ; une personne infectée à l’intérieur d’un laboratoire qui conserve des coronavirus ; une personne infectée à l’extérieur d’un laboratoire, par un agent pathogène qui s’en est échappé. Ils excluent donc la création intentionnelle du Sars-CoV-2.

    Cette 4e lettre ouverte est surtout plus politique, pressante envers la communauté internationale. Pour les scientifiques, il y a désormais « deux options » pour avancer sur la piste des origines du virus. La première est d’obtenir « dans les deux mois » la coopération de la Chine, qui doit accepter le principe d’une enquête indépendante, notamment en permettant un accès aux « données brutes ».

    Ce scénario est peu probable, car la Chine a jusqu’ici pris des « mesures notables […] pour dissimuler les traces et empêcher les experts chinois de partager certaines informations essentielles », estiment les auteurs. Ils proposent donc une « enquête alternative » qui se penche, notamment, sur les données dont disposent en particulier les « partenaires américains » de l’Institut de virologie de Wuhan – l’organisation non gouvernementale (ONG) EcoHealth Alliance et l’Agence américaine pour le développement international (USAID) –, mais aussi ses « partenaires européens », à savoir la Commission européenne et les « institutions de recherche françaises (Inserm, Institut Pasteur, Fondation Mérieux) ». Il y a cependant beaucoup moins à chercher de ce côté-ci de l’Atlantique (lire le 2e volet de notre enquête ici).

    Cette lettre ouverte met aussi en pièces le rapport de la mission conjointe entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Chine qui a enquêté durant trois semaines, début 2021, sur les origines du coronavirus. Dans leurs conclusions rendues le 31 mars, ils rappellent que les termes de la mission ont été « négociés à huis clos entre la Chine et l’OMS », que la Chine a obtenu « un droit de veto » sur les experts choisis pour conduire la mission, ou encore que « la probabilité de chaque scénario a été déterminée par un vote à main levée devant des représentants du gouvernement chinois ». Dans ces conditions, ces experts ont jugé « hautement improbable » la thèse de l’accident de laboratoire, ne lui consacrant que 2 des 120 pages de leur rapport.

    Le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a pris ses distances le jour même avec ces conclusions en réclamant des « études supplémentaires », en soulignant que, « du point de vue de l’OMS, toutes les hypothèses restent sur la table ». Il a aussi critiqué « le manque d’accès aux données brutes autorisé par les autorités chinoises ».

    Dans une interview accordée à Science le 18 juin, il se démarque un peu plus encore : « Le groupe (d’enquêteurs) venait de différentes institutions et de différents pays, ils étaient indépendants. Parmi eux, il n’y avait que deux membres de l’OMS. »
    Les dissimulations de la Chine

    Des scientifiques de plus en plus nombreux rejoignent le camp des sceptiques, comme le biologiste américain Jesse Bloom. Il a pré-publié une étude le 22 juin dernier qui est une nouvelle preuve de la dissimulation chinoise. Il a retrouvé, dans une sauvegarde automatique par Google de la base de données sur les virus du Centre américain pour les informations biotechnologiques (National Center for Biotechnology Information, NCBI), des séquences d’un Sars-CoV-2 dont la phylogénie – l’arbre généalogique des virus – révèle qu’il est plus ancien que celles prélevées, au mois de décembre 2019, sur le marché aux poissons de Wuhan, d’abord présenté comme le lieu d’émergence du virus.

    Ces séquences ont été publiées par des chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan en mai 2020 dans une revue confidentielle et sont passées inaperçues. Puis les chercheurs ont effacé ces séquences de la base de données américaine, sur simple demande, ce qui est leur droit. Or ces séquences montrent que le virus a bien évolué avant d’être identifié sur le marché de Wuhan en décembre.

    Jesse Bloom reconnaît que cette nouvelle information ne permet pas de trancher sur l’origine du virus. Mais face à l’opacité chinoise, il encourage la communauté scientifique à « penser différemment », à chercher d’autres sources, notamment dans les bases de données sauvegardées, pour retrouver des traces de l’origine de la pandémie.

    C’est exactement le travail que mène DRASTIC depuis des mois. Ils ont exhumé sur Internet des études médicales et scientifiques chinoises qui ont battu en brèche le discours dominant sur la zoonose. En février 2020, Shi Zhengli, virologue et numéro 2 du Wuhan Institute of Virology, publiait dans la revue Nature l’identification du nouveau coronavirus et indiquait qu’il était semblable à plus de 96 % à un virus de chauve-souris prélevé par le laboratoire dans la région chinoise du Yunnan, à 1 500 kilomètres de Wuhan. Ce coronavirus, plus proche cousin du Sars-CoV-2, a été baptisé RaTG13.

    Le coronavirus le plus proche du Sars-CoV-2 est à l’origine de pneumonies mortelles qui ont frappé six ouvriers contaminés au contact de fientes de chauve-souris en 2012

    Les recherches de DRASTIC vont révéler que ce virus a été prélevé dans une mine désaffectée du village du district de Mojiang, dans le Yunnan, où vivent des colonies de chauves-souris. Les chercheurs ont déniché une thèse réalisée à l’université de médecine de Kunming, capitale du Yunnan, qui décrit les sévères pneumonies qui ont frappé, en 2012, des ouvriers qui ramassaient dans la mine de la fiente de chauve-souris. Trois d’entre eux sont décédés. Les radiographies des poumons de ces ouvriers ressemblent à celles des malades du Covid-19. Le médecin a identifié des anticorps chez les mineurs qui reconnaissent les virus de la famille du Sars-CoV. Il conclut donc à une maladie apparentée. Cette information capitale n’a pas été communiquée par les Chinois.

    À la suite de cet épisode de pneumonies d’origine inconnue, l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) est allé prélever de nombreux coronavirus dans les fientes de chauve-souris de l’ancienne mine afin de les séquencer, d’étudier leurs caractéristiques et leurs capacités à contaminer les hommes. Le sujet est d’importance en Chine : depuis l’émergence du Sars en 2002, un programme spécifique (2013FY11350) du WIV est dédié aux seuls coronavirus.

    Les séquences des virus ainsi collectées sont normalement stockées sur des bases de données à travers le monde, pour être partagées entre scientifiques. Cette bibliothèque de virus est fondamentale en cas d’émergence d’un nouveau virus : les virologues y cherchent les plus proches parents, les mécanismes communs. Le WIV en possède une, particulièrement fournie en coronavirus, mais elle a été déconnectée le 12 septembre 2019 à 3 heures du matin, comme le prouve cette capture de « l’état de la base de données des agents pathogènes viraux portés par des animaux sauvages », dénichée par le collectif DRASTIC sur l’Internet chinois.

    À la BBC en décembre 2020, la virologue Shi Zhengli a confirmé la mise hors ligne de la base de données et expliqué que la décision a été prise à la suite d’une cyberattaque visant l’institut. Mais elle n’a pas expliqué pourquoi la base de données reste depuis inaccessible.

    L’Institut de virologie de Wuhan a ce jour-là rompu les amarres avec la communauté scientifique internationale, ce qui tranche avec son ouverture passée. Le WIV a en effet construit son laboratoire en collaboration avec l’Inserm. Il a aussi bénéficié d’importants financements de recherche de la part d’Instituts nationaux de la santé américains (NIH).
    Les recherches sino-américaines sur les coronavirus

    Au cœur de cette collaboration sino-américaine sur les coronavirus se trouvent l’organisation non gouvernementale américaine EcoHealth Alliance et son président Peter Daszak. Ce zoologue d’origine britannique, installé de longue date aux États-Unis, est un spécialiste des zoonoses. Depuis le début de la pandémie, il est au cœur de la recherche sur l’origine du virus, participant notamment à l’enquête conjointe entre la Chine et l’OMS.

    Au cœur des soupçons, une ONG américaine, financée par une agence fédérale pour collecter des virus à travers le monde, les étudier, afin de protéger l’humanité des pandémies

    Lorsque sont dénoncés les « conflits d’intérêts » au sein de la mission, c’est en premier lieu Peter Daszak qui est visé. EcoHealth Alliance est une ONG qui veut « prévenir les prochaines pandémies », notamment en collectant les virus dans la faune sauvage. Elle participe notamment au programme PREDICT de l’Agence d’aide au développement des États-Unis (USAID), doté de 80 millions de dollars, pour identifier à travers le monde les virus qui pourraient menacer l’humanité. EcoHealth développe des programmes en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en partenariat avec les chercheurs locaux. La collaboration est ancienne avec l’Institut de virologie de Wuhan : à la BBC, en décembre, Peter Daszak a expliqué « travailler avec le WIV depuis plus d’une décennie ».

    Aux journalistes britanniques, dans cette même interview, il a également indiqué le nombre exact de coronavirus collectés par le WIV dans la mine désaffectée du Yunnan, où a été identifié le plus proche parent du Sars-CoV-2 : « Ces trois dernières années, il y a eu de multiples visites des chercheurs du WIV dans la mine, qui ont permis de détecter 293 coronavirus. »

    De nombreux chercheurs brûlent de consulter les séquences de ces coronavirus, qui devraient être accessibles sur la base de données du WIV, pour les comparer au Sars-CoV-2. Or la mission d’enquête qui s’est rendue à Wuhan début 2021 n’a pas « pas demandé à voir les données, a expliqué Peter Daszak le 10 mars. Comme vous le savez, une grande partie de ce travail a été faite avec EcoHealth Alliance. Nous savons ce qu’il y a dans ces bases de données. Il n’y a aucune trace d’un virus plus proche du Sars-CoV-2 que le RaTG13, c’est aussi simple que ça ». Le zoologue exige donc d’être cru sur parole.

    L’organisation US Right To Know, dédiée à la transparence en matière de santé publique, a obtenu des mails de Peter Daszak qui montrent qu’il est l’initiateur de la tribune de février 2020 dans The Lancet qualifiant de « conspirationniste » la thèse de la fuite de laboratoire, qu’il a cherché à occulter son rôle et à imposer le récit d’une communauté scientifique unanime. Il était aussi membre de la commission du Lancet sur l’origine du virus. Mais le vent tourne pour Peter Daszak : The Lancet a publié le 21 juin dernier un addendum à la tribune de février 2020, indiquant que de nombreux lecteurs s’étonnaient qu’il n’y signale aucun conflit d’intérêts. Le prestigieux journal scientifique l’a ensuite récusé de sa commission sur l’origine du virus.

    Selon la journaliste d’investigation Katherine Eban, autrice d’une longue enquête publiée en juin dans Vanity Fair, au moins jusqu’en 2018, EcoHealth Alliance a reçu jusqu’à 15 millions de dollars par an de diverses agences fédérales américaines, dont le département de la défense ou le département de la sécurité intérieure, ou de l’Agence américaine pour le développement international, selon des documents fiscaux déposés auprès des autorités de New York, où est basée l’ONG.

    Les publications associant Peter Daszak et Shi Zhengli, la numéro 2 du WIV, sont nombreuses. En 2013, ils sont par exemple les coauteurs, aux côtés d’autres chercheurs du WIV, d’une étude dans la revue Nature qui décrit des coronavirus dont les protéines Spike sont capables de reconnaître les récepteurs ACE2 des cellules humaines.

    Ces chercheurs ne sont pas que des chasseurs de virus. Ils veulent aussi comprendre les mécanismes qui leur permettent de franchir la barrière des espèces. EcoHealth Alliance a par exemple été financée à hauteur de 600 000 dollars par an en 2014, 2015 et 2017 par les Instituts nationaux de la santé américains pour un projet de recherche visant à « comprendre le risque de l’émergence de coronavirus de chauve-souris » en Chine. Ce projet prévoit de tester « la transmission interespèces des coronavirus » par l’infection virale de cellules de différentes espèces et de souris humanisées.

    Auditionné par les sénateurs américains le 11 mai, l’immunologue Anthony Fauci a affirmé que « le NIH n’a jamais, dans le passé ou aujourd’hui, financé des recherches de gain de fonction [qui cherchent à rendre un virus plus dangereux — ndlr] à l’Institut de virologie de Wuhan ». Conseiller spécial des présidents Trump puis Biden pour faire face au Covid-19, Anthony Fauci est également directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses, l’un des 27 Instituts nationaux de la santé.

    Est-ce que les travaux de recherche financés par les Américains sont des expériences qui visent à rendre un virus plus pathogène pour l’homme ?

    Pour le physicien José Halloy, du groupe de Paris, « Anthony Fauci joue sur la définition du gain de fonction, qui est floue. Les Américains considèrent que si l’expérience ne vise pas à rendre le virus plus pathogène pour les humains, ce n’est pas du gain de fonction. Nous considérons qu’à partir du moment où on cherche à modifier l’infectiosité d’un virus vivant ou son adaptation aux cellules humaines, on prend un risque ».

    La sécurité de ce type de recherches est un sujet de polémiques depuis 2011, quand le virologue hollandais Ron Fouchier a manipulé le virus de la grippe aviaire H5N1 pour le rendre plus transmissible pour des furets. « Ron Fouchier a fait ces manipulations dans un laboratoire P3, au cœur de Rotterdam, rappelle le physicien José Halloy. Cela a fait scandale. À partir de 2014, l’administration Obama a décidé d’un moratoire sur ces expériences aux États-Unis. Mais une partie du monde scientifique considère que ces expériences sont importantes, c’est le cas d’Anthony Fauci. Le moratoire a été levé en 2017 par l’administration Trump. »

    Les scientifiques du groupe de Paris et le collectif DRASTIC en sont convaincus : les chercheurs américains qui pratiquent le gain de fonction ont contourné le moratoire sur ces expériences dans leur pays en les menant à l’étranger, notamment à Wuhan. Peter Daszak et son ONG EcoHealth ont fait le lien avec les Chinois.

    Le transfert de technologie est confirmé par une étude parue en 2015 dans Nature Medicine : elle est cosignée par la numéro deux du WIV, Shi Zhengli, et le virologue américain Ralph Baric, l’un des meilleurs spécialistes du gain de fonction. Elle consiste à créer un « virus chimérique en remplaçant la protéine Spike d’un coronavirus adapté aux souris par la protéine Spike d’un coronavirus de chauve-souris, avant de l’inoculer à des souris, explique Étienne Decroly. L’étude de Baric et de Shi constate que leur virus chimérique se réplique bien mieux que le virus originel et induit une pathogénie chez les souris ». Les poumons des souris sont atteints par le virus.

    L’étude a été financée par les NIH, par l’intermédiaire d’EcoHealth Alliance, et a été réalisée à Wuhan, au sein du WIV. « Une dizaine de nouveaux virus chimériques ont été publiés en 2017 dans la revue PLOS Pathogens, poursuit Étienne Decroly. Et nous savons que des projets de recherche du WIV, qui n’ont pas obtenu de financements américains, prévoyaient l’infection par des coronavirus de souris transgéniques “humanisées”, dont les cellules expriment le récepteur ACE2 humain à la place du récepteur naturel. Ces souris sont utilisées afin de démontrer la possibilité que les virus s’adaptent à l’homme. »

    Ce type de coopération sino-américaine a été soutenu à partir de 2017 par deux agences du Pentagone, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) et la Defense Threat Reduction Agency, selon les recherches de l’association américaine US Right To Know, qui a obtenu des mails et documents de l’administration américaine. Objectif officiel : développer un programme global d’études biologiques sur les chauves-souris, le « global bat alliance ».

    Il s’agissait sans doute aussi de savoir ce que fabriquaient les biologistes chinois dans leurs laboratoires. L’échéance correspond en tout cas très précisément à la date de mise en service du laboratoire BSL-4 d’origine française à Wuhan. Un transfert de technologie qui avait affolé les autorités américaines, du fait de risques de prolifération.

    Selon des mémos confidentiels consultés par Vanity Fair, une partie de l’administration américaine craint les conséquences d’une enquête sur l’origine du Sars-CoV-2 : un haut responsable du département d’État y demande « de ne pas pousser » trop loin l’enquête « parce qu’elle ouvrirait une boîte de Pandore ».

    L’organisation EcoHealth s’abrite, elle, derrière sa politique de confidentialité pour refuser de transmettre à ceux qui la sollicitent, à commencer par le « groupe de Paris », mais également de nombreux journalistes, les informations sur les recherches financées par Ecohealth.

    Le 30 juin, Peter Daszak était l’invité d’une conférence en visioconférence de l’Institut de recherche et de développement (IRD), basé à Marseille. Il y a répété sa vision de l’émergence du Sars-CoV-2 : « Il existe des dizaines, peut-être des centaines de milliers de coronavirus qui existent dans la vie sauvage. Il est possible que ce coronavirus ait débuté son parcours dans la province du Yunnan, en passant de la chauve-souris aux humains, puis en se diffusant à travers les marchés qui vendent des animaux sauvages », jusqu’au marché de Wuhan.

    Peter Daszak est une figure centrale depuis une vingtaine d’années de la prévention des zoonoses.

    Nous avons tenté de le questionner sur la nature des expériences sur les coronavirus réalisées par EcoHealth et le WIV, mais l’IRD n’a pas retenu notre question. L’institut français se défend de toute « censure : nous avons retenu des questions plus en lien avec le thème de la conférence », explique le directeur de recherche de l’IRD Benjamin Roche. La conférence portait sur le concept de santé publique « One Health », qui « cherche à développer des stratégies de prévention des zoonoses en étudiant les interactions entre la santé animale et humaine, et l’impact des activités humaines lorsqu’elles dégradent l’environnement, explique Benjamin Roche. Peter Daszak est une figure centrale, depuis une vingtaine d’années, de cette approche. Il a obtenu des financements très importants pour mener ces recherches ».

    Cet écologue spécialiste des agents pathogènes explique être gêné par la mise en cause de son confrère : « Dans la mission sur l’origine du virus, il n’était pas le seul à avoir des liens avec la Chine. On a l’impression qu’il faut trouver un coupable, autre que notre mode de vie. Depuis des années, nous alertons sur les risques de zoonose, en raison de la dégradation de l’environnement. »

    Dans une interview à Mediapart en décembre dernier, Benjamin Roche expliquait à quel point la préservation des écosystèmes est cruciale pour prévenir de prochaines pandémies. Il reste aujourd’hui « convaincu » que le Sars-CoV-2 « est dû à une zoonose, les données génétiques dont nous disposons sont compatibles. Seulement, nous n’en avons pas la preuve, car le coronavirus connu le plus proche prélevé sur une chauve-souris, lui, est encore trop éloigné. Tant que nous n’aurons pas plus de données, on ne pourra pas conclure ». Il reconnaît cependant qu’il existe « des éléments indirects, qui ne sont pas des preuves, mais qui créent une atmosphère de suspicion sur un accident de laboratoire ».

    Pour le physicien José Halloy, « cette communauté scientifique ne parvient pas à envisager que leurs pratiques puissent être à l’origine d’un tel cataclysme. Elle se tait dans toutes les langues. Et ceux qui osent contester le discours dominant risquent gros ». Le virologue Étienne Decroly confirme : « Le financement de nos recherches dépend de l’évaluation de nos travaux par nos pairs. Nous prenons un risque significatif pour nos financements futurs en nous mettant en marge de la doxa. »

    #sars-cov-2 #covid19 #coronavirus #accident_de_laboratoire #virologie

  • Covid-19 : que sait-on du variant Delta (et des autres) ?
    https://theconversation.com/covid-19-que-sait-on-du-variant-delta-et-des-autres-163611

    Comme tous les êtres vivants, le virus SARS-CoV-2 évolue. Au cours de chaque infection sont produits des milliards de nouvelles particules virales. Parmi ces nouveaux virus, certains sont porteurs de mutations.

    Ce processus d’évolution et cette génération de mutants ont été étudiés en détail. On sait aujourd’hui que dans la majorité des cas, ces virus SARS-CoV-2 mutants sont soit non transmis à de nouveaux hôtes, soit « neutres », c’est-à-dire que les infections qu’ils causent sont semblables à celles causées par les virus non mutants (aussi appelé « sauvages » ou « historiques »).

    Mais parfois certains de ces mutants se propagent et prennent le pas sur les virus existants. Les exemples les plus récents ont pour noms variants Alpha, Bêta, Gamma, et maintenant Delta. Ils ont émergé pour la première fois respectivement au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Brésil ou en Inde. Pourquoi ? Que sait-on de leurs propriétés ? Que sait-on de leurs capacités à échapper à la vaccination ?

    #virus #variants #SARS_Cov2 #pandémie #covid19

  • Allocution d’Emmanuel Macron en direct : le passe sanitaire va être étendu début août aux trains, cafés, restaurants, centres commerciaux…
    https://www.lemonde.fr/politique/live/2021/07/12/covid-19-l-allocution-d-emmanuel-macron-a-20-heures-en-direct_6088045_823448

    Le président a aussi annoncé que la réforme des retraites sera engagée « dès que les conditions sanitaires seront réunies ».

    Ah ben du coup je suppose que c’est le meilleur argument contre la vaccination, ça… (moi c’est trop tard, j’ai eu mes deux doses, mais p’têt que les autres gens pourraient faire un effort pour ainsi freiner ladite réforme… :-)

    • Il est question aussi d’imposé la réforme du chômage dès le 1er octobre alors qu’elle a ete jugé inégalitaire par le conseil d’etat, du coup je comprend pas comment c’est possible de l’imposer encore. Est-ce que le conseil d’état n’emmet qu’un avis consultatif dont on peu se passé ?
      Autre chose que je comprend pas vraiment, les test pcr seront payants dès octobre, or si le vaccin n’arrete pas les contamination, et encore moins celles du Delta, est-ce que rendre les tests payants ne serait pas contrproductif ?

    • Merci pour la précision @fil
      Je n’avais pas vu que ca s’appliquait seulement aux non assuré·es et non résident·es... ca sera surement idéal pour faire d’elleux les responsables des contaminations d’ici quelques mois et justifié des mesures encore plus hard contre ces groupes.

  • « Le CCNE s’est penché à deux reprises sur la question de la vaccination depuis le début de la crise sanitaire. Le premier texte rendu le 18 décembre 2020 constituait une réponse à une saisine du ministre des Solidarités et de la Santé et s’inscrivait dans un contexte d’incertitude en matière de vaccins (disponibilité, risques, possibilité de réduire la transmission) et d’identification des groupes de population à risque. Ce texte posait les bases d’un cadre éthique devant déboucher sur une stratégie vaccinale chez l’adulte et mettait en exergue la nécessité du recueil du consentement et donc de l’information des personnes. Il éliminait de facto une obligation vaccinale pour les personnes adultes.

    Le second texte, publié le 29 mars 2021, a été élaboré avec la Conférence nationale des espaces de réflexion éthique régionaux et portait notamment sur la vaccination des professionnels de santé. Il rappelait que la vaccination pour tous les professionnels de santé et les professionnels médico-sociaux représentait un enjeu éthique et déontologique fondamental, et souhaitait que la dynamique positive de vaccination constatée se poursuive et s’accélère chez ces professionnels (ce geste s’appuyant sur une éthique de la responsabilité et de la solidarité, ainsi que sur le principe de non-malfaisance).

    La question se pose donc d’ouvrir la vaccination à une partie de la population plus jeune qui n’est que peu affectée par des formes sévères de la Covid-19. Il s’agit là d’une question soulevant des enjeux éthiques pour laquelle le ministère des Solidarités et de la Santé a souhaité recueillir l’avis du CCNE le 27 avril 2021.

    Il s’agit d’une question complexe compte tenu tant des connaissances que l’on a du virus, que des différentes stratégies envisageables pour en contrer la propagation, ainsi que les conséquences de ces vaccins sur la santé globale de la population. L’ouverture de la vaccination aux mineurs pose aussi la question de leur consentement libre et éclairé.

    Toutefois, le CCNE regrette que l’annonce gouvernementale d’ouverture de la vaccination aux adolescents ait été faite avant que son avis ait été rendu. »

    #covid19 #vaccination #vaccinationdesmineurs #ethique

    https://www.ccne-ethique.fr/fr/actualites/enjeux-ethiques-relatifs-la-vaccination-contre-la-covid-19-des-enfants-

  • L’OIM intensifie sa réponse sanitaire alors que la deuxième vague de COVID-19 frappe Cox’s Bazar | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-intensifie-sa-reponse-sanitaire-alors-que-la-deuxieme-vague-de-covid-19-fr
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/pbn_15_06_2021_edited_0.jpg?itok=Q6-zVDru

    Cox’s Bazar - Tandis qu’une deuxième vague de COVID-19 ravage l’Asie du Sud, dont le Bangladesh, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) travaille en étroite collaboration avec le gouvernement et la communauté humanitaire afin d’accélérer la fourniture d’un large éventail de services d’aide aux réfugiés rohingyas et aux communautés d’accueil.
    Suite à une recrudescence des cas de COVID-19 en mai, les autorités locales ont imposé un confinement strict dans cinq camps de réfugiés rohingyas dans les sous-districts de Teknaf et Ukhiya, à Cox’s Bazar. La campagne de vaccination des plus de 900 000 réfugiés rohingyas vivant dans ces camps est en préparation, mais la date de lancement n’a pas encore été confirmée.
    Afin de renforcer la surveillance et la détection précoce, l’OIM gère, depuis début 2020, deux centres de traitement des infections respiratoires aiguës sévères à l’intérieur des camps de réfugiés. Suite aux recommandations du gouvernement et du secteur de la santé en mai dernier, l’OIM a rapidement augmenté sa capacité de 120 lits à 173. Les deux centres de santé, ainsi que 10 autres établissements de santé, collectent des échantillons de cas suspects de COVID-19 et fournissent des conseils sur la prévention et le traitement. Les échantillons sont transportés pour être testés au laboratoire officiel de Cox’s Bazar au sein de l’Institut de recherche en épidémiologie et contrôle des maladies (IEDCR). Les résultats sont attendus dans les 48 heures.
    Pour le seul mois de mai, 2 293 échantillons ont été prélevés dans ces établissements et transportés pour être analysés  : 133 patients dont les tests étaient positifs ont été admis par la suite et 73 contacts ont été placés en quarantaine. Depuis le début de l’intervention, ces établissements ont admis près de 900 patients. Pour améliorer le diagnostic précoce et la surveillance, l’OIM a récemment ouvert six sites supplémentaires de collecte d’échantillons sentinelles de COVID-19, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé. A cette fin, 15 travailleurs sanitaires, dont six médecins, sept assistants médicaux, une sage-femme et un infirmier ont reçu une formation approfondie sur la collecte, le transport et la biosécurité des échantillons de COVID-19. L’OIM fait partie de l’équipe d’investigation et de réponse rapide mise en place par le secteur de la santé pour suivre l’identification des cas de COVID-19 et la recherche des contacts dans les camps. Depuis le début de la pandémie, ces équipes ont mis en œuvre la campagne de sensibilisation «  No Mask, No Entry  » (pas de masque, pas d’entrée) mobilisant tous les prestataires de services pour s’assurer que les mesures de prévention de la COVID-19 sont respectées dans les points de services humanitaires.
    Dans le cadre de ses mesures de prévention et de contrôle des infections, l’OIM gère également trois installations de décontamination ambulatoires afin de réduire le risque de transmission au sein du personnel et des bénéficiaires. En outre, des équipes distribuent régulièrement des équipements de protection individuelle aux établissements de santé soutenus par l’OIM. Un centre de quarantaine comprenant 93 abris pour les contacts des cas de COVID-19 a également été récemment établi dans les camps. Ce centre, qui offre de la nourriture, des examens de santé et une orientation vers d’autres services de soutien, a jusqu’à présent placé 114 contacts en quarantaine.
    Dans le cadre des activités de communication des risques et de participation communautaire de l’OIM, 350 travailleurs sanitaires communautaires organisent régulièrement des séances de promotion de la santé par le biais de visites à domicile et de séances dans les cours intérieures. En outre, une unité de transport et d’orientation dédiée est chargée de transporter les cas suspects et confirmés de COVID-19, les personnes décédées et celles qui sont sorties de l’hôpital. Afin d’atténuer la détresse et les inquiétudes des patients, les équipes de santé mentale et de soutien psychosocial de l’OIM, basées dans les établissements de santé, viennent en aide tous les patients atteints de COVID-19 en leur donnant des conseils individuels axés sur l’impact de la pandémie, le bien-être psychosocial et les stratégies d’adaptation. Le soutien à la réponse de l’OIM à la COVID-19 à Cox’s Bazar est fourni par le Service de l’UE à la protection civile et opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO), le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain, le Département des affaires étrangères et du commerce de l’Australie (DFAT), le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) et la Banque mondiale.

    #Covid19#migrant#migration#bangladesh#rohingyas#coxsbazaar#sante#santementale#despitage#OIM#refugie#OMS#psychosocial#bienetre

  • Mon immersion dans les réseaux de #désinformation - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=JajaQy8PWQs

    Julien Pain, journaliste, a passé une journée dans une "université citoyenne" près d’Avignon : "On m’avait dit que s’y trouveraient les têtes d’affiche de la désinformation et du complotisme en France. Et ils étaient presque tous là. Richard Boutry, un ancien journaliste qui pense aujourd’hui que le monde est dirigé par des élites satanistes. Francis Lalanne, chanteur qui dénonce une dictature installée en France. Ou Louis Fouché, un médecin qui fait campagne contre les vaccins et prend des positions dénoncées par la plupart de ses confrères." — Permalien

    #covid19

  • Laurent FIGNON♦️😷💉💉🦠 sur Twitter : "#COVID19 #COVIDisAirborne 1/8 AVIS D’EXPERT - Pr Marc Van Ranst « La #Belgique pourrait devenir le premier pays au monde où les mesures de CO2 dans les espaces intérieurs accessibles au public (tels que la restauration, le fitness, les cinémas, les théâtres) seront obligatoires, afin qu’une ventilation adéquate puisse être surveillée ».

    Il y a un peu plus d’un an les autorités sanitaires sud-coréennes évoquaient déjà tous ces travaux d’aéroventilation indispensables pour sécuriser les espaces clos.‘’❞

  • Precieux.
    #COVID19 & #AÉROSOLISATION : explications, démonstrations et préconisations !
    Comment déterminer le risque de transmission aéroportée de SARS-CoV-2 ? Quel est le surcroit de risque à courte distance d’une personne porteuse du virus, à l’intérieur et à l’extérieur ? Comment réduire les transmissions ? (Et vivement une adaptation en français et simplifiée !)
    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03213146

  • « Le généticien Axel Kahn n’avait pas de PCR de moins de 72h en revenant de Bruxelles à Paris comme c’est la loi, selon le Canard. "Je m’en fous", a lancé le professeur au policier qui l’a laissé passer. Les règles, c’est pour les autres ! »
    #COVID19france #PCR

    Toujours la même chose "Faites ce que je dis pas ce que je fais"

    « La caste. Elle vous méprise, elle vous malmène, elle vous exploite. Elle est l’ennemie. »
    https://twitter.com/MFrippon/status/1387113509306224640

    • « c’est plus des casseroles, c’est une batterie de cuisine... »
      https://twitter.com/paul_denton/status/1387113300589154308
      Don de corps à la science : un charnier au coeur de Paris : qui savait ?

      https://www.franceinter.fr/scandale-du-centre-du-don-des-corps-de-paris-qui-savait

      Axel Kahn

      Généticien de renom, ancien membre éminent du Conseil national d’éthique, Axel Kahn a présidé l’université Paris-Descartes entre 2007 et 2011.

      Le professeur Alexandre Mignon, qui a cofondé avec le Pr Tesnière le laboratoire de simulation chirurgicale Ilumens dans les locaux du Centre du don des corps en 2012, certifie à la cellule investigation de Radio France avoir prévenu Axel Kahn, dont il est proche, de dysfonctionnements majeurs qu’il avait constatés au CDC au cours de l’année 2011. « J’ai dit à Axel Kahn que j’avais vu des corps conservés dans des conditions catastrophiques, déplorables. Et que j’avais été témoin de sorties de corps à l’extérieur de l’université [pour du trafic], ce qui est extrêmement choquant », affirme Alexandre Mignon.

      Au sujet des déclarations du Pr Mignon, Axel Kahn est formel et nous répond par mail, le 12 mars 2020 : « Tel n’est pas le cas, dans mon souvenir. Alexandre Mignon m’a longuement téléphoné le 8 mars. Je lui ai confirmé que je n’avais eu aucune information, même de sa part, sur ce sujet. Compte tenu de ma sensibilité aux problèmes éthiques (…), il apparaît invraisemblable que j’ai ’oublié’ une telle info. »

      Quelques jours plus tôt, le 27 février, #Axel_Kahn nous avait affirmé au téléphone n’avoir jamais été alerté sur la situation du Centre du don des corps si ce n’est une fois, pour « un problème d’émanations de formol ». Par ailleurs, Axel Kahn soutient n’avoir jamais visité le CDC durant son mandat de président de Paris-Descartes. « L’Université s’étend sur 275 000 m², je ne suis pas allé partout », dit-il. Le généticien nous a expliqué que le Centre du don des corps n’avait « pas un grand intérêt pour l’enseignement (…). C’est assez ésotérique pour moi qu’il y ait de la recherche anatomique. L’anatomie n’a plus vraiment d’intérêt. Je regardais ça de loin… ».

      https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/don-de-corps-a-la-science-un-charnier-au-coeur-de-paris_2108389.html

    • Après la découverte de la conservation indigne des dépouilles à l’université Paris-Descartes, une enquête administrative a été diligentée. « Libération » a pu consulter le rapport de 90 pages dans son intégralité, dévoilant les entorses à l’éthique des préparateurs et une guerre de pouvoir au sein de la faculté.

      Dans les lieux désormais déserts, les stigmates d’un passé maudit se nichent dans chaque recoin : les carreaux fêlés, quelques traces rougeâtres sur le sol usé, des coulées qui suintent le long d’une canalisation ou l’usure qui grignote les murs. Les tables de dissection sont recouvertes de linceuls bleus. Un squelette hante toujours le débarras et des os sont stockés dans de vieilles boîtes en carton. Le Centre du don des corps (CDC) de Paris-Descartes, dans le VIe arrondissement de la capitale, a fermé ses portes en novembre 2019 après que l’Express a révélé « un charnier » entre les murs : des dépouilles entremêlées sur des chariots, des têtes moisies, des membres putréfiés et d’autres abîmés par des rongeurs… Ces descriptions ont mis fin à des années d’omerta dans le « temple de l’anatomie…

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/scandale-du-don-des-corps-autopsie-des-responsabilites-20210428_FH5OS5A56

  • Quelle place pour le Covid dans le monde des images ?
    André Gunthert – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/9714

    Inversion des nécessités sanitaires et pédagogiques en plateaux médiatiques, mais aussi dans les productions artistiques où la fable d’un monde sans #COVID19 ressemble de plus en plus à une nostalgie... problématique.

    Plus d’un an après le début de la pandémie, la visibilité problématique de ses effets éclaire notre rapport aux images (voir ma récente chronique pour Arrêt sur images). Dans l’espace audiovisuel, un écart sépare désormais les images d’enregistrement et les adaptations filtrées que sont les fictions ou, de manière encore plus nette, les talk-shows et autres émissions d’information. Alors que les premières restituent logiquement les contraintes qui s’imposent au quotidien, soit les mesures de distanciation et particulièrement le masque, les secondes tendent à en effacer ou à en minorer la trace.

    #représentation #médias #déni

  • B.1.617, le variant « double mutant » qui effraie l’Inde et se propage déjà dans le monde | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/207503/b1617-variant-double-mutant-covid-19-inde

    Ce drôle de nom sorti tout droit d’un film de science-fiction, le B.1.617 le doit à une caractéristique particulière. « Ce variant contient deux mutations spécifiques, appelées E484Q et L452R », décrit dans The Wire Gautam I. Menon, professeur à l’Université Ashoka de Sonipat et à l’Institut des sciences mathématiques de Chennai. Ce sont donc deux mutations du virus qui se rejoignent en une, pour former un nouveau variant du coronavirus. Et ce n’est pas une bonne nouvelle.

    D’un côté, la mutation L452R, détectée dans le variant californien, rend le virus plus transmissible tout en étant davantage résistant aux #vaccins. De l’autre, la mutation E484Q, qui serait similaire à la mutation E484K observée dans les variants sud-africain et brésilien et qui pourrait également réduire l’efficacité des vaccins (des études sont en cours). D’après le ministère de la Santé indien, ces mutations réunies pour la première fois confèrent au variant B.1.617 « un échappement immunitaire et une infectivité accrue ». Bref, c’est du costaud.

    Autre inquiétude sur la détectabilité de ce recombinant : selon L’Obs, un grand nombre de cas ne sont plus décelés par les tests PCR et nécessitent des scans. Le saignement du nez serait un signe d’infection.

    Responsable de la seconde vague ?

    Le terme de seconde vague est presque un euphémisme : c’est un véritable tsunami qui s’abat sur l’#Inde en ce moment. Les cas de Covid-19 flambent dans presque tous les États du pays et plus de 150.000 nouveaux cas par jour en moyenne ont été recensés cette dernière semaine. À titre de comparaison, au pic de la première vague, le pays comptabilisait un peu moins de 100.000 nouveaux cas par jour. Avec un total de près de 13,9 millions d’infections au Covid-19, l’Inde compte désormais le deuxième plus grand nombre de cas au monde, devant le Brésil.

    De multiples facteurs expliquent cette résurgence du virus en Inde depuis le mois de janvier. Outre un relâchement notable des gestes barrières combiné à la réouverture de tous les magasins et lieux publics, les nouveaux variants seraient les principaux fautifs. « Que la circulation des nouveaux variants potentiellement plus infectieux soit responsable du pic de cas après janvier 2021 semble de plus en plus incontournable », estime le professeur Gautam I. Menon.

    Le « double mutant » serait en cause. Le 24 mars, le ministère de la Santé du pays rapportait que 15 à 20% des PCR réalisés dans l’État du Maharashtra concernent le variant indien, B.1.617. Ce dernier serait ainsi responsable de l’augmentation de 55% des cas dans cet État où se trouve la ville de Mumbai, qui vient tout juste de se confiner pour quinze jours.
    En plus du « double mutant », plusieurs nouvelles souches du virus se propagent sur le territoire, notamment le variant du Kent. Le « scénario catastrophe » qu’a exposé Gautam I. Menon il y a quelques jours, soit « la combinaison de réinfections étendues avec une ou plusieurs nouvelles souches se propageant plus rapidement », semble peu à peu se profiler.

    #covid-19 #B.1.617 #B1617

  • Ultra vénère de lire ce témoignage de Bruno Andreotti : #Covid19, #aerosolisation et responsabilité criminelle gouvernementale...

    Il y a un mois, je reçois un mail un dimanche après-midi de l’ANSES me demandant si je souhaite faire partie d’un comité groupe d’expertise collective en urgence (GECU) sur les risques de transmission par voie aérienne de la Covid 19, sujet sur lequel je travaille.

    Les questions posées au groupe de travail correspondent en tout point à un rapport de sécurisation sanitaire remis la veille —travaillant sur la dynamique des gouttes en aérosol dans les brumes et les nuages, me rendre utile à la société en travaillant sur la Covid était naturel.
    La lettre d’invitation me demandait une liste de noms pour compléter le comité de travail… Après avoir rempli un formulaire en ligne qui m’a pris 2h, je n’ai plus eu aucune nouvelle avant d’en demander ce soir.
    J’ai appris par retour de mail mon éviction de ce comité. Je ne crois pas que nous soyons nombreux en France à travailler sur le risque de transmission aéroportée.

    Au delà de l’incorrection, je ne comprends pas ce à quoi joue le ministère commanditaire du rapport de l’ANSES.

    J’ai passé mes jours et mes nuits à éplucher toute la littérature scientifique sur les courbes dose-réponse, les courbes de charge virale, la dynamique des aérosols qui portent les particules virales et j’aurais aimé discuté avec les virologues sur les données manquantes.
    Je suis très déçu ; travailler un mois dans un groupe multi-disciplinaire, cela m’enthousiasmait ; avoir enfin une ouverture vers l’appareil d’Etat, plutôt que les collectivités locales et les agents économiques non étatiques, cela m’enthousiasmait.
    Que le ministère ait changé le contour du groupe de travail sur le risque de contamination aéroportée en en supprimant… le risque ET la contamination aéroportée, pour le réduire aux données virologiques (dose réponse sur modèle animal et tissus cellulaires)…
    Bref.

    Pour bien apprécier la chose :
    • le milieu de la virologie a nié, partout dans le monde, la possibilité d’une transmission par voie d’aérosol.
    • le monde politique, les comités hospitaliers et les agences sanitaires ont 8 mois de retard sur l’état de l’art scientifique.
    • le milieu de la santé est très mal formé aux questions d’aérosol et d’hydrodynamique (ainsi, la responsable Covid de mon université a soutenu pendant des mois qu’ouvrir les fenêtres allait concentrer le virus…)

    On m’a fuité la composition du groupe : on n’y trouve personne qui ait travaillé sur la transmission aéroportée de Sars-Cov-2, personne qui connaisse la physico-chimie des aérosols, et nombre de collègues venus des domaines qui ont nié pendant un an la transmission aéroportée.

    Ce n’est pas comme lanceur d’alerte pénible qu’il me semblait avoir ma place, mais parce qu’objectivement, nous sommes peu à avoir, depuis une certaine discipline, avalé les centaines d’articles dans trois disciplines différentes permettant de construire.
    Les personnes qui m’ont fait évincer depuis le ministère (probablement comme lanceur d’alerte pénible) n’ont même pas conscience que le rapport sera décortiqué dès sa parution et mis en pièce s’il n’est pas à la hauteur (scientifique) des enjeux graves du moment.

    Quel type de conséquences dans le verrouillage de la composition de groupe de travail ANSES de ce type ? Par exemple de produire un rapport sur les purificateurs d’air intérieur qui… ignore les purificateurs d’air à filtre Hépa.
    –> https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2012SA0236Ra.pdf

    Le rapport ne dit rien de faux, bien sûr, mais passer à côté d’un système éprouvé en usage dans tous les trains, dans tous les avions, dans tous les immeubles modernes, cela conduit le politique à faire des erreurs aux conséquences très graves.
    –> extrait du 7/9 sur France Inter le 2 novembre 2020 avec J.M. Blanquer : "On a fait une étude sur les purificateurs d’air et ça n’est absolument pas probant. Mais chaque fois qu’on peut ouvrir les fenêtres, il faut le faire" : https://twitter.com/franceinter/status/1323171923203969026

    Je tiens pour vrai que la science repose sur des faits objectivés et des méthodes explicites, mais surtout sur l’invention de cadres régulés pour la confrontation critique. Plus un groupe de travail présente de diversité, et plus il a de chance de démêler savoirs et croyances.

    S’engueuler scientifiquement n’est jamais un problème et ne laisse aucune trace (autre qu’égotique) : quand on a tort, on a tort ; on en convient et on passe.

    Le contrôle politique de « l’expertise », je trouve que c’est l’abomination.

    Source https://twitter.com/Andreotti_B/status/1383116127652491265

  • Pfizer profite de la pandémie pour augmenter le prix de son vaccin (et s’en vante) | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/vaccin-covid-19-pfizer-profite-pandemie-augmenter-prix-vaccin-bourse-pro

    Initialement négocié à 12 euros la dose en novembre 2020, le #vaccin #Pfizer avait finalement été acheté à 15,50 euros par l’Union européenne. Selon Borissov, la dose devrait nous coûter à l’avenir 19,50 euros.

    La facture finale risque donc d’être salée. « 19,50 euros pour 900 millions (de doses) coûteront près de 18 milliards d’euros à l’UE », calcule-t-il, avertissant les gouvernements européens qu’il leur faudra réviser à la hausse leur budget vaccination.

    Et encore, il ne s’agit peut-être que d’un début, les négociations n’étant pas terminées, souligne le site Business AM. Par comparaison, AstraZeneca s’est engagé à délivrer son vaccin à prix coûtant, soit 1,78 euro la dose, comme l’avait fait fuiter en décembre dernier la secrétaire d’État au Budget belge Eva De Bleeker. Le vaccin de Pfizer va donc revenir 11 fois plus cher que celui de son concurrent anglo-suédois.

    #spéculation #covid19 #santé #big_pharma

  • Dr Zoë Hyde sur Twitter : “(1/12) The Brazilian #COVID19 #variant is up to 2 times more transmissible, more likely to cause serious illness in young people, and may evade immunity. Worryingly, it’s starting to spread rapidly in British Columbia, Canada. 🇨🇦 A thread summarising the latest evidence. 🧵” / Twitter
    https://twitter.com/DrZoeHyde/status/1379081837532749824

    (12/12) These findings also reinforce the importance of trying to suppress #transmission as much as possible, rather than trying to “learn to live” with the virus.

    Don’t think the tragedy unfolding in Brazil can’t also happen to your country.

    #variants #suppression