• Vague après vague | jef klak
    https://www.jefklak.org/vague-apres-vague

    Au début de la pandémie de Covid-19, les initiatives autonomes pour préserver la santé des un·es et des autres ont foisonné : brigades de solidarité populaire pour distribuer des repas aux plus pauvres pendant le confinement, fabrication artisanale de masques, auto-organisation à l’échelle des quartiers. Des paroles et des réflexions ont accompagné ces actions.
    Elles venaient des militant·es de la lutte contre le VIH/Sida (Gwen Fauchois) ; du milieu écolo (Aude Vidal) ; de groupes antivalidistes (le Collectif Luttes et handicaps pour l’égalité et l’émancipation) ; de personnes venues des luttes anticarcérales, antiautoritaires ou antifascistes (Acta.zone).

    Au sortir du confinement, des collectifs ont continué à prendre des mesures pour éviter d’occasionner des clusters, avec des tests, des masques, de l’aération. Mais, en parallèle, les intérêts économiques pesaient de tout leur poids pour inciter à un retour rapide au business as usual, puis l’arrivée des vaccins dans les pays industrialisés a changé la donne. L’attention portée au Covid est peu à peu retombée, même dans les espaces qui y étaient les plus sensibles. Au fur et à mesure que la pandémie se banalisait, avec ses vagues à répétitions, le Covid a cessé d’être perçu comme un problème social urgent dont il fallait s’emparer et les gestes de protection collectives sont tombés en déshérence.

    Je voudrais raconter un bout de l’histoire de ces quatre années de pandémie, celui dont j’ai été témoin, depuis la petite partie du champ politique où je m’inscris, où les gens valorisent le fait de s’auto-organiser, critiquent depuis toujours l’État et ses institutions répressives, sont hostiles au capitalisme et aux destructions qu’il engendre et attentif·ves aux relations de pouvoir qui structurent la société. Depuis 2020, dans ce camp des luttes et du mouvement social, une position a éclos, revendiquant l’importance de se prémunir collectivement de la contagion, indépendamment des directives gouvernementales, pour des raisons politiques.

    #covid_19 #santé #politique #RDR #masque #autodéfense_sanitaire #minorité_de_la_minorité #Cabrioles #darwinisme_social

  • Les universités d’été du confusionnisme – Juives et Juifs Révolutionnaires
    https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/09/02/les-universites-dete-du-confusionnisme

    Viktor Dedaj, invité par #LFI, dirige le média conspirationniste et confusionniste Le Grand Soir. En 2009, c’est ce site qui a annoncé notamment la création du Parti Anti Sioniste de Yahia Gouasmi, tête de la liste du même nom avec Alain #Soral et #Dieudonné. Pour prendre des exemples plus récents, rien que pour le mois d’août 2023 nous avons trouvé un article vantant « le succès massif de l’éradication de l’opium par les talibans » ; un saluant la « décision courageuse de la Russie de rejeter la tentative de l’OTAN de faire de l’Ukraine un avant-poste atlantique » ; et un autre qualifiant de « canular » les massacres de la place Tian’anmen et niant, entres autres, la politique génocidaire du gouvernement chinois à l’encontre des Ouïghours. Viktor Dedaj est également annoncé pour débattre à la prochaine fête de l’Humanité.

    #Alexis_Poulin, également invité par LFI, bénéficiait d’une émission hebdomadaire sur la chaîne gouvernementale russe en français Russia Today. C’est également un habitué de nombreux médias d’extrême-droite, notamment de la matinale de Radio Courtoisie (radio dirigée de 2007 à 2017 par le suprémaciste blanc Henri de Lesquen) et de Boulevard Voltaire (site internet fondé par le maire de Béziers Robert Ménard). Il a déclaré lors de l’université d’été « Il y a des gens qui ont le droit d’être racistes dans les grands médias. Antisémites non mais racistes, oui ! » Venant de quelqu’un avec un tel passif, nous y voyons un appel à la division du camp antiraciste, en faisant sortir les Juifs et Juives de celui-ci.

    De la même manière, la présence prévue aux universités du PCF d’#Hubert_Védrine ne semble pas provoquer plus de vagues. Rappelons que ce dernier est régulièrement mis en cause pour le rôle clé qu’il a joué en tant que secrétaire général de l’Élysée dans la décision française d’armer et de soutenir au Rwanda les génocidaires hutus. Le génocide des Tutsis a fait huit-cent mille mort·e·s, les deux guerres du Congo qui sont en partie les conséquences de l’opération Turquoise, intervention militaire française ayant pour but de protéger les tueurs en déroute et de leur permettre de reconstituer des forces au Zaïre voisin, en ont fait plusieurs millions.

    Du fait de la progression des idées d’#extrême-droite dans la société, une partie de la #gauche semble de plus en plus tentée de sortir de son impasse électorale par la multiplication d’appels du pied envers les réactionnaires. On l’a constaté ces dernières années à de multiples sujets, notamment concernant la vaccination contre le #Covid_19 ou la manifestation policière du 19 mai 2021 contre l’État de droit. C’est également la stratégie du « populisme de gauche » défendue par une partie de LFI, de l’alliance « beaufs et barbares » des bouteldjistes, et de la gauche barbecue de Fabien Roussel. Cette stratégie pousse sur une pente dangereuse, on le voit aujourd’hui où des conspirationnistes, des négationnistes, des campistes, etc. sont invités et applaudis à des universités d’été. Ajoutons que la droite semble n’y voir un sujet à polémique que quand l’invité est un rappeur musulman.

    #confusionisme

  • Un long fil [de @Themislv_vls] sur les différentes prises de positions de B. STIEGLER ces dernières années, « puisque certains semblent étonnés du partage de ce tweet antisémite »
    https://threadreaderapp.com/thread/1678894070767206407.html

    (...) dès le 22 octobre 2020, en réponse à l’éditorial de Horton, Emily Mendenhall, à l’origine [du concept de syndémie],

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32218-2/fulltext
    🧵explique qu’il est erroné de qualifier le COVID-19 de "syndémie" de façon générale, que le contexte compte et qu’une telle erreur passe complètement à côté de l’intérêt même du concept.
    🧵E. Mendenhall explique ainsi que “la syndémie nous permet de reconnaître comment les facteurs politiques et sociaux favorisent, perpétuent ou aggravent l’émergence et le regroupement des maladies”, citant la Nouvelle Zélande où le leadership politique en réponse à la crise
    🧵a été exemplaire, de telle sorte que le Covid n’y est pas syndémique.
    Le concept n’est donc en aucun cas utilisé pour nier la réalité de la pandémie ni la nécessité d’une prévention.


    cet excellent fil recense les trucages de cette bonimenteuse et bon nombre des membres cultivés des sections d’assaut de l’obscurantisme. n’hésitons pas à le communiquer aux gens de gauche, syndicalistes, révolutionnaires éventuellement intéressés par cette extension de la gauche de droite. ping @rezo

    edit en plus d’inspirer les orientations de LFI, Stiegler siège au comité de surveillance de l’#ARS Aquitaine et est vice-présidente du comité d’#éthique du #CHU de Bordeaux
    .

    #toctoc #pandémie #mensonge #obscurantisme_cultivé #santé_publique #philosophie #Barbara_Stiegler #confusionisme #GBD #protection_ciblée #syndémie (dévoyée) #enfants #minimisers #prévention #Alt_Right #covid_19 #gauche #gauchededroite #antivax #Aude_Lancelin

    • La perspective de B. Stiegler et F. Alla, appliquée au Covid19, combine à la fois une conception particulière de la santé publique et de la prévention, une négligence des droits fondamentaux à la vie et à la santé et une ignorance de l’état des connaissances scientifiques.
      Tout cela participe à l’adoption de positions contraires à l’éthique et à une dérive frôlant l’eugénisme.
      […]
      Enfermée dans un cadre d’analyse bancale rejetant la prévention réduite à un acte médical quand elle relève avant tout de la santé publique, collective, enfermée dans un cadre ouvrant la voie aux idées délétères, contraires à l’éthique, validistes et frôlant l’eugénisme, B. Stiegler continue donc d’ignorer les victimes d’un néolibéralisme qui a porté l’absence de prévention au rang de normes pour la préservation des profits, quoi qu’il en coûte pour la population.
      […]
      On peut sérieusement se demander, et avec inquiétude, pourquoi cette philosophe enfermée dans son récit, étanche à l’éthique et aux faits, tenant un discours si délétère, est encore associée aux luttes de la gauche et aux institutions & autorités sanitaires.

    • tenant un discours si délétère, est encore associée aux luttes de la gauche

      Parce qu’à « gauche » il y a un paquet de gens qui ont les mêmes opinions moisies que cette « philosophe » et qui sont bien contents d’intellectualiser leur connerie en citant Stiegler.

    • Trois ans déjà. L’un des effets politiques parmi les plus décisifs de la pandémie, c’est d’avoir conduit à l’émergence d’une nouvelle gauche de droite. Non gouvernementale cette fois, elle s’est créée « par le bas ». Ce qui la rend autrement dangereuse. Pour ma part, c’est par elle que l’irrespirable domine.
      « Critique » du « système » elle est excrément - le correcteur m’a suggéré un lapsus signifiant, je le garde ! - [extrêmement] composite, elle inclue tout aussi bien politiciens et gauchistes extra-parlementaires, écologistes qu’anarchistes, intellectuels et Gilets jaunes, insiders et outsiders. Terreau d’une fascisation qui n’en porte pas le nom, on la voit et la rencontre partout.
      Headshot. Le taf de snipper réalisé par @Themislv_vls suffira pas. Mais on peut imaginer que d’autres s’en saisiront, pour déciller, pour réouvrir à une position critique, une pensée et des actes qui ne reposeraient pas sur la falsification, la confusion plus ou moins délibérée.

  • Alors ? Le COVID c’est fini ? L’OMS a levé l’alerte maximale, mais qu’en dit le virus lui-même ? Et qu’en est-il dans les pays voisins qui n’ont pas achevé d’invisibiliser la pandémie ?

    Un thread qui vous fait voyager dans les égouts des pays frontaliers (miam
    https://threadreaderapp.com/thread/1656362032780771328.html

    Mais au contraire de France 🏅 tous les pays frontaliers ont maintenu une surveillance du Sars-Cov-2 dans les eaux usées. Allons faire un petit tour des villes frontalières et en profiter pour apprendre à dire « eaux usées » dans différentes langues.
    Pas de test, pas de virus ?

  • On sait enfin combien de temps on est immunisé contre le covid - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/1276912-on-sait-enfin-combien-de-temps-on-est-immunise-contre-le-covid.htm

    Combien de temps perdure l’immunité contre le coronavirus SARS-CoV-2, après une infection ? Plus de 3 ans après le début de la pandémie, une méta-analyse de temps long livre de précieuses données, à partir de plusieurs études.

    Après une infection virale, le corps humain développe généralement une immunité : s’il est de nouveau confronté au virus, il saura s’en protéger. Les vaccins s’inspirent de ce système. Le covid n’y échappe pas, mais celui-ci est apparu fin 2019, déclenchant une pandémie début 2020 : en l’absence de recul, la durée de l’immunité est longtemps restée complexe à évaluer.

    Plus de trois ans après, les études au long cours commencent à être publiées, avec davantage d’acuité qu’au début. C’est le cas d’une nouvelle publication, dans The Lancet, datant du 16 février 2023. Elle prend la forme d’une méta-analyse, regroupant 65 études provenant de 19 pays.

    • Past SARS-CoV-2 infection protection against re-infection: a systematic review and meta-analysis - The Lancet
      https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(22)02465-5/abstract


      Figure 3Estimates of protection by time since infection for ancestral, alpha, delta, omicron BA.1, and omicron BA.2 variants

      Summary
      Background
      Understanding the level and characteristics of protection from past SARS-CoV-2 infection against subsequent re-infection, symptomatic COVID-19 disease, and severe disease is essential for predicting future potential disease burden, for designing policies that restrict travel or access to venues where there is a high risk of transmission, and for informing choices about when to receive vaccine doses. We aimed to systematically synthesise studies to estimate protection from past infection by variant, and where data allow, by time since infection.

      Methods
      In this systematic review and meta-analysis, we identified, reviewed, and extracted from the scientific literature retrospective and prospective cohort studies and test-negative case-control studies published from inception up to Sept 31, 2022, that estimated the reduction in risk of COVID-19 among individuals with a past SARS-CoV-2 infection in comparison to those without a previous infection. We meta-analysed the effectiveness of past infection by outcome (infection, symptomatic disease, and severe disease), variant, and time since infection. We ran a Bayesian meta-regression to estimate the pooled estimates of protection. Risk-of-bias assessment was evaluated using the National Institutes of Health quality-assessment tools. The systematic review was PRISMA compliant and was registered with PROSPERO (number CRD42022303850).

      Findings
      We identified a total of 65 studies from 19 different countries. Our meta-analyses showed that protection from past infection and any symptomatic disease was high for ancestral, alpha, beta, and delta variants, but was substantially lower for the omicron BA.1 variant. Pooled effectiveness against re-infection by the omicron BA.1 variant was 45·3% (95% uncertainty interval [UI] 17·3–76·1) and 44·0% (26·5–65·0) against omicron BA.1 symptomatic disease. Mean pooled effectiveness was greater than 78% against severe disease (hospitalisation and death) for all variants, including omicron BA.1. Protection from re-infection from ancestral, alpha, and delta variants declined over time but remained at 78·6% (49·8–93·6) at 40 weeks. Protection against re-infection by the omicron BA.1 variant declined more rapidly and was estimated at 36·1% (24·4–51·3) at 40 weeks. On the other hand, protection against severe disease remained high for all variants, with 90·2% (69·7–97·5) for ancestral, alpha, and delta variants, and 88·9% (84·7–90·9) for omicron BA.1 at 40 weeks.

    • le faux (la grippette-trotinette) deviend(rai)t vrai ? avec une protection (actuellement ?) durable contre les formes graves, le discours rassuriste sur l’immunité acquise a peut-être trouvé une base matérielle. surtout si on imagine que la question qui a du mal a émerger des effets de long terme se résoudre en extrapolant le constat (pas question des post covid ou de covid long dans cet article, semble-t-il).

      c’est le moment d’écrire l’histoire des vainqueurs

      le virus n’existait plus, voire n’avait jamais existé.

      https://seenthis.net/messages/991625

      #covid_19 #immunité

  • la pandémi eléfini de manière très officielle le masque est interdit de manière très officieuse qu’st ce qu’on peut faire maintenant ? attendre le prochain virus
    Ellen Queen Of The Bouse sur Twitter

    lapandémi eléfini de manière très officielle le masque est interdit de manière très officieuse qu’st ce qu’on peut faire maintenant ? attendre le prochain virus

    et encore, avec ce qu’ils ont fait, y’a des chances que ni le prochain ni celui d’après ne donnent lieu à quoi que ce soit de particulier. le problème c’est que les dirigeants ont appris.

    c’est un peu comme quand tu foires ta grève et que tu retournes au taf. ils analysent, ils apprennent, il tirent un pattern, ils le reproduisent. là ils ont appris comment rendre les populations insensibles aux morts et aux invalides en pandémie.

    ils ont appris à quels stimuli la population répond le plus fort. ils ont joué sur beaucoup de choses et noté celles qui fonctionnent. depuis ils ne font que des rappels. même plus besoin de se fatiguer. des millions de bénévoles se chargent de la communication. hands clean.

    ils ont volontairement nourri le complotisme comme ils avaient naguère nourri les casseurs de grève. efficace. ça permet de fausser le jeu. c’est comme quand papa crie que maman est folle. après ça, tout ce qui ressemble à quelque chose que maman aurait pu dire ou faire est fou.

    ça verrouille le pattern. tu savais bien que quelque chose était vrai dans le bordel. mais puisque ce sont les mêmes qui ont fini par vriller complètement et devenir de braves bénévoles du pouvoir à leur insu, tu ne peux pas t’approprier quoi que ce soit qui leur ressemble.

    tu ne peux pas dire que les gouvernements font exprès. qu’ils se foutent totalement que leur population crève parce que de toute manière ils en ont trop et dans leur logiciel de pensée trop de population oui ça existe. si tu le dis tu passes de l’autre côté. tu es baisé.

    ce qui est le plus génial (ya des génies pas bien intentionnés) dans l’affaire c’est que comme tu ne peux plus rien faire pour critiquer le pouvoir NI rien faire pour t’opposer à ses ordres implicites auxquels ses bénévoles stupides te contraignent, tu es devenu le problème.

    tu ne peux plus rien. ni dire ni faire. tu es totalement annihilé. tu ne peux pas dire qu’ils interdisent le masque mais tu ne peux pas le porter non plus. tu ne peux pas dire qu’ils empêchent la vaccination mais tu ne peux pas y accéder non plus. tu deviens le problème.

    tu deviens une personne sans masque qui ne se battra pas pour un5eme rappel si déjà tu as accédé au 4e. tu deviens un parent qui scolarise un enfant malade de 4 ans sans aucune forme de protection. tu deviens ta propre victime personne ne t’a jamais physiquement contraint.

    tout comme personne n’a physiquement contraint à la reprise du travail les grévistes mais ils le font toujours. de plus en plus tôt. chaque événement a donné lieu à un apprentissage. chaque méthode de gestion est devenue une science développée pour s’adapter à d’autres usines.

    chaque gestion de crise fait l’objet d’une étude approfondie, de dizaines de réunions, de prospectives diverses pour préparer les suivantes, et chaque défaite t’en garanti 100 autres derrière elle, alors oui, tu as perdu , tout simplement, ton droit à la santé.

    ce ne sont pas des batailles que tu perds à chaque fois, ce sont des droits de l’Homme.

    #Stratégie_du_choc

  • Cabrioles #AutodéfenseSanitaire sur Twitter : « Bonsoir à tous·tes, Le temps est venu pour nous de vous dire aurevoir » / Twitter
    https://twitter.com/CabriolesDouze/status/1591559146452688896

    La négation/minimisation du Covid, de par la hiérarchisation de la valeur des vies qu’elle implique s’inscrit dans un positionnement éthico-politique profondément réactionnaire.Parler du « complotisme » est confortable pour tous, pour les fascistes qui se posent en contestataires, les libéraux qui jouent aux rationnels et cachent leur rôle dans la fascisation, et même pour les camarades égaré·es qui s’en servent pr minimiser leur alliances réactionnaires.Mais en ce qui concerne la négation de la pandémie à gauche, le fait de naturaliser que le Covid devienne la 3eme cause de mortalité en France, que les handi·es peuvent bien crever et que 2 millions de personnes souffrent de séquelles invalidantes, il ne s’agit pas de complotismeIl s’agit d’un phénomène socio-politique d’ampleur qui a été intensément porté et légitimé par les organes intellectuels de gauche/autonomes. Organes qui sont tenus par des gens qui ne font pas partie des catégories de la pop° les + en danger face au Covid.
    Nous l’avons dit et répété, il n’y a pas que chez les macronistes que les digues ont sautées. Tout corps plongé dans l’eau se mouille, et nul ne peut prétendre être indemne de l’ascencion continue de la boue fascisante.

  • Nécropolitique
    https://cabrioles.substack.com/p/12-aout-2022-necropolitique


    En mars 2020 des camions militaires sont réquisitionnés pour évacuer les milliers de morts du Covid-19 à Bergame dans le nord de l’Italie.

    Bonjour,

    Il y a un an un large spectre des milieux intellectuels français, de l’autonomie “destituante” à la nouvelle droite écofasciste, nous enjoignait à rejoindre les manifestations “contre le pass sanitaire” pour, disaient-ils, lutter contre la “#biopolitique ” gouvernementale. C’est par ce concept, popularisé par Michel Foucault pour analyser entre autres la maximisation des forces biologiques d’une population en vue de la production capitaliste, qu’ils désignaient la #politique_sanitaire d’Emmanuel Macron, qui selon eux sacralisait la vie pour déployer son controle technologique. Cette soi-disant “politique sanitaire” venait pourtant de faire plus de 300 mort·es par jour, pendant 5 mois, de décembre 2020 à avril 2021.

    Nous qui sommes du côté de celleux qui pensent que le contenu d’une lutte réside dans les pratiques qu’elle adopte, et non dans les finalités qu’elle proclame, nous avons constaté que loin de s’en prendre aux dispositifs de controle qui parsèment la métropole, le mouvement contre le pass sanitaire “affublait des médecins de moustaches d’Hitler, agressait et menaçait de mort des soignant·es, attaquait des pharmacies, envahissait des hôpitaux et brûlait des centres de vaccination”.

    Nous pensons que ces deux dynamiques - l’abandon de la population par le gouvernement et les mouvements anti-prévention fascisant - sont les deux faces d’une même politique covidonégationniste que d’autres ont désigné avec un concept élaboré par un penseur - Achille Mbembe - moins occidentalo-centré : la #Nécropolitique.
    C’est cette notion et ces deux dynamiques - gouvernementale et populaire - que les les deux articles que nous vous livrons aujourd’hui se proposent d’explorer. Nous tenons à préciser que nous pensons qu’il serait une erreur de les mettre à distance du fait qu’ils se concentrent sur le Brésil et les États-Unis, car il se pourrait bien qu’il s’agisse d’une différence de degré et non de nature comme le dit Rodrigo Nunes.

    Très bonne lecture et
    prenons soin de nos luttes,

    #Cabrioles (abonnement :https://cabrioles.substack.com/subscribe
    Carnet de recherche pour l’Autodéfense Sanitaire face au Covid19

    « Donnez-moi la liberté ou donnez-moi le Covid ! » : Les manifestations anti-prévention comme déssurrection nécropopuliste | Jack Bratich
    https://cabrioles.substack.com/p/-donnez-moi-la-liberte-ou-donnez

    Sommes-nous encore le pays de l’avenir ? D’un avenir qui se dégrade | Rodrigo Nunes
    https://cabrioles.substack.com/p/sommes-nous-encore-le-pays-de-lavenir

    #covid_19

  • « Ce que l’épidémie a changé, ce sont les gens », par Fang Fang (Le Monde diplomatique, août 2022)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2022/08/FANG/64957

    Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, que devient Wuhan, qui fut la première ville du monde à être confinée ? Comment vivent ses quatorze millions d’habitants — dont l’écrivaine Fang Fang, qui avait alors tenu un journal de bord ? L’auteure s’interroge sur la fuite du temps et témoigne des bouleversements au quotidien. Hier célébrée en Chine, elle est devenue persona non grata dans son propre pays.

    • « Ce que l’épidémie a changé, ce sont les gens »

      Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, que devient Wuhan, qui fut la première ville du monde à être confinée ? Comment vivent ses quatorze millions d’habitants — dont l’écrivaine Fang Fang, qui avait alors tenu un journal de bord ? L’auteure s’interroge sur la fuite du temps et témoigne des bouleversements au quotidien. Hier célébrée en Chine, elle est devenue persona non grata dans son propre pays.

      Le 23 janvier 2020, les autorités annonçaient la mise en #quarantaine de #Wuhan en raison d’une « épidémie de pneumonie à coronavirus ».

      Résidant dans cette mégapole du centre de la #Chine, je m’y suis retrouvée enfermée, tout comme des millions d’autres personnes. Très vite, la peur et l’affolement se sont emparés de nous. L’ombre de la mort planait sur la ville. Des informations faisaient état d’hôpitaux au bord de la rupture. D’un seul coup, notre vie a basculé dans l’incertitude la plus totale. Étais-je contaminée ? Mes proches l’étaient-ils ? Et s’il s’avérait que nous l’étions, pourrions-nous être admis à l’hôpital ? Se pouvait-il que la ville soit livrée à elle-même (selon la rumeur, Wuhan était alors encerclée par des unités militaires de défense biochimique) ? Quand il a surgi, ce virus était inconnu. Féroce. Terrifiant. Dans l’esprit de tous, l’attraper, c’était être condamné à mourir, presque assurément. Piégés dans la ville, nous étions à sa merci, saisis d’effroi.

      C’est alors qu’une revue [de Shanghaï] m’a contactée pour me suggérer d’écrire un « journal de confinement ». Dès le troisième jour de la quarantaine, j’ai ainsi commencé à relater sur Internet la progression de l’épidémie et la vie des habitants de Wuhan. On était le 25 janvier, jour du Nouvel An chinois.

      J’ai posté ces textes sur Weibo (1)… De petits récits écrits au fil de la plume, des sortes de comptes rendus. Sans m’astreindre à aucun travail de construction ni à soigner le style. Je les voyais comme de la matière première, que je pourrais reprendre plus tard. Au départ, je n’avais pas prévu d’en écrire un chaque jour. Je n’avais pas imaginé que nous serions confinés si longtemps, et moins encore que cette épidémie allait se répandre dans le monde entier. Je considérais les choses très simplement, sans doute par déformation professionnelle : j’étais sur place, j’allais m’informer en interrogeant les gens autour de moi et rapporter le plus fidèlement possible le cours des événements.

      Sans l’avoir prémédité le moins du monde, j’ai finalement écrit soixante de ces récits, avant d’arrêter une fois l’épidémie maîtrisée [le 24 mars 2020]. Deux semaines plus tard, la quarantaine de Wuhan était officiellement levée. Elle avait duré soixante-seize jours. Un événement sans précédent dans l’histoire de la ville.

      Que le temps file. Deux ans ont passé en un clin d’œil. Au printemps, cette année, je me suis replongée dans mon « Journal de Wuhan (2) », ayant décidé d’en réviser de nouveau le texte. Page après page, tout m’est revenu à l’esprit : ces moments de tension, de lutte sans répit ; l’atmosphère pesante, la confusion, la désolation ; les cris, les appels à l’aide ; les noms et les visages ; l’amour et la colère ; le sang et les larmes. Comme je suis heureuse d’avoir témoigné de tout cela jour après jour ! Sans ces récits, sans tous les détails qu’ils comportent, beaucoup de choses auraient été définitivement oubliées. Et en voyant aujourd’hui les rues de Wuhan illuminées la nuit, ses habitants en train de lire le journal ou de surfer sur Internet à toute heure, on pourrait avoir l’impression que rien ne s’est passé. Pourtant, c’était il y a seulement deux ans.

      Selon un fameux adage de la Chine antique, « le Maître, se trouvant au bord d’une rivière, dit : “Tout passe comme cette eau ! Rien ne s’arrête ni le jour ni la nuit” (3) ». Il évoque avec mélancolie le temps qui s’écoule, auquel rien n’a jamais pu faire obstacle. Que l’on baigne ou qu’on se noie dans la joie ou la tristesse, dans les plaisirs ou la souffrance, que l’on ait le cœur léger ou affligé de douleur, que l’on soit accablé de misères ou comblé de bonheur, le temps nous ignore. Il nous surpasse. Comme l’eau, il polit les souvenirs jusqu’à les faire disparaître. Comme le vent, il efface jusqu’à ce qui est gravé dans la pierre.

      Alors à chaque fois qu’on me demande si Wuhan a changé, je réponds que tout y est plus ou moins comme avant. Oui, plus ou moins. Une ville n’est qu’un espace où vivent les gens, qui s’insère dans le temps à sa façon, y suivant son propre chemin. Catastrophe ou pas, ce qui est voué en elle à changer change, et le reste demeure inchangé. Alors oui, il se peut qu’un peu moins d’immeubles soient sortis de terre, que quelques commerces aient fait faillite, ou tout aussi bien qu’une rue ou l’autre ait été rénovée… Mais ces choses seraient arrivées de toute façon, même s’il n’y avait pas eu d’épidémie. Sauf ravages d’une guerre, les transformations qui affectent une ville sont peu visibles ; souvent on n’y prête même pas attention. Il n’y a alors pas grand-chose à en dire, comme d’une journée ordinaire.

      Ce que l’épidémie a changé, en revanche, ce sont les gens. Ceux qui vivaient là et qu’elle a tant fait souffrir.
      Tyrannie du QR code

      Je me souviens d’une femme dont le pseudonyme sur Internet était « Âme en pleurs ». Une mère. Pendant le confinement, sa fille unique, contaminée, est morte. Pour cette femme, c’est comme si le ciel s’était effondré. Sur son compte Weibo, elle n’arrêtait pas d’exhorter les responsables à répondre de leurs actes, leur criant que le décès de sa fille ne pouvait pas rester sans explications. Mais la censure, avec son arsenal d’interdictions et les suspensions de comptes des contrevenants, rend à peine audibles les voix qui s’élèvent comme la sienne. Et les lamentations de cette femme ne sont plus jamais parvenues à mes oreilles.

      Combien y a-t-il d’« âmes en pleurs », à Wuhan, qu’il s’agisse de mères ou d’enfants ? Sans parler de toutes ces familles dont plusieurs membres ont été emportés en l’espace de quelques jours. Je pense que la profonde douleur laissée par l’année 2020 dans le cœur des survivants de ces foyers brisés sera toujours là, que la ville change ou non.

      À Wuhan aujourd’hui, le virus ne sème plus la mort autour de lui comme au début, et pourtant les mesures de prévention restent au cœur de l’existence des habitants. Elles ont modifié notre mode de vie, nos habitudes et l’état d’esprit de chacun. Ainsi tout le monde doit avoir un portable, pouvoir présenter un QR code vert, porter un masque. On doit aller faire la queue pour passer un test de dépistage PCR, parfois deux, trois jours de suite. Si on ne le fait pas, de vert le QR code passe immédiatement au gris — ce qui vous bloque l’accès à tous les lieux publics. Bus, métro, écoles, centres commerciaux, banques, bureaux de poste, tous ces endroits qui font partie de la vie quotidienne sont inaccessibles sans un QR code vert. Sans ce sésame, on ne peut même pas prendre l’autoroute. Jamais autant qu’aujourd’hui la vie ne nous a conduits à nous sentir si désemparés.

      Mon destin a lui aussi changé à cause de cette épidémie. Le jour même où la quarantaine de Wuhan a été levée, le 8 avril 2020, la traduction de mon journal a été mise en prévente sur Internet aux États-Unis et en Allemagne. En Chine, la nouvelle a aussitôt mis le feu aux poudres. Je suis devenue la cible d’un flot d’insultes. On m’a brusquement accusée de tous les maux. Alors que ce « Journal » m’avait été commandé par une revue chinoise, on me soupçonnait soudain de l’avoir écrit à l’instigation des États-Unis. Sa publication à l’étranger, on ne peut plus ordinaire pour une écrivaine, fut cette fois-ci jugée « anormalement rapide ».

      Tout cela parce que j’y témoignais de la vie au quotidien et de l’état d’esprit de la population pendant la quarantaine, parce que j’y critiquais les autorités pour avoir dissimulé la vérité et tardé à agir dans les premiers jours de l’épidémie, parce que j’y faisais part de ma compassion pour ceux qui avaient succombé au virus, plus encore parce que j’y appelais sans cesse les responsables à répondre de leurs actes. Or traduire et publier cette réalité dans d’autres langues, c’était la rendre intelligible hors de nos frontières. Je devins celle qui avait « donné le couteau » aux forces antichinoises d’Occident, une « vendue », une « traître à la patrie ».

      J’ai été attaquée avec violence sur Internet pendant plus d’un an. C’étaient calomnies et injures, partout sur la Toile. Des gens ont vociféré qu’ils allaient venir en bande m’assassiner à Wuhan, d’autres ont lancé un appel aux cercles d’arts martiaux pour qu’ils envoient leurs membres me passer à tabac. Quelqu’un a collé des affichettes insultantes sur les murs de la ville. On a suggéré de me représenter sous forme d’une sculpture humiliante. On a même fait courir le bruit que je m’étais enfuie aux États-Unis et que, arrivée là-bas, j’aurais été expulsée par le gouvernement américain, ou qu’un mandat d’arrêt y aurait été lancé contre moi, me forçant à fuir de nouveau.

      Tout cela sans compter les innombrables vidéos, chansons et dessins visant à me démolir. Face à cette déferlante, je n’ai eu la possibilité ni de répliquer ni de contre-attaquer. J’ai été totalement censurée : la moindre interview, le moindre début d’explication étaient supprimés à peine parus. Dans les médias, mon nom est devenu tabou : aujourd’hui encore, on le remplace par des astérisques.

      Quant aux autorités, loin de formuler un jugement rationnel, fondé sur ce que j’avais écrit dans Wuhan, ville close, elles ont préféré se fier aux interprétations biaisées d’internautes malveillants reposant sur de simples extraits et lancer contre moi une répression aveugle. Les sanctions prises à mon égard n’ont pas de sens : il m’est interdit de publier quoi que ce soit en Chine et de participer à toute manifestation littéraire ou d’utilité publique. Non seulement les médias doivent taire mon nom, mais il est strictement interdit aux chercheurs d’entreprendre le moindre travail universitaire sur mes œuvres (4). Et, lorsqu’un média indépendant prend malgré tout l’initiative de me donner la parole, l’article est immédiatement censuré, quand le site n’est pas carrément bloqué. Cela va plus loin encore : je reçois, sans arrêt, des appels de personnes occupant des postes officiels haut placés qui me mettent en gardent, me rappelant qu’il m’est interdit d’accepter les interviews de médias étrangers. Je suis sur écoute, sous surveillance… Et pourtant, dès que je sors de chez moi, on m’appelle pour savoir où je suis, au prétexte qu’on « s’inquiète » pour moi.

      L’an dernier, en juin, quelques amis m’ont proposé d’aller faire un tour avec eux à Lizhuang [réputé pour sa vieille ville], dans le Sichuan. Nous nous y sommes rendus en voiture. À mi-trajet, ils ont reçu des appels urgents de leurs unités de travail respectives leur intimant de rentrer le soir même, puis la police les a convoqués à plusieurs reprises pour les interroger. De son côté, l’hôtel où j’avais prévu de loger à Lizhuang a été contraint de refuser de me recevoir. Ce n’était qu’un petit voyage entre amis…

      Vivre ainsi vous emplit d’un grand sentiment d’impuissance. Je nomme cette oppression des autorités envers moi « violence froide d’État ». Dès lors que le pouvoir et certaines forces malfaisantes au sein de la population sont parvenus à un consensus et qu’ils agissent de concert, qu’ils se sont unis et coopèrent, il ne me reste que le silence. Une triste réalité, mais d’une tristesse qui ne me concerne pas !

      Beaucoup de choses ne seront plus jamais comme avant. La liberté à laquelle nous aspirons, l’ouverture que nous désirons tant, la vie que nous voudrions s’éloignent de nous. Devant ce constat, je ne trouve aucune raison d’être optimiste, mais j’ai malgré tout le courage et la force de choisir de faire face, sereinement.

      Fang Fang
      Écrivaine. Derniers livres parus : Wuhan, ville close, Stock, Paris, 2020, et Funérailles molles, L’Asiathèque, Paris, 2019. Cet article est traduit du mandarin par Frédéric Dalléas.

      (1) NDLR. L’équivalent chinois du réseau social Facebook.

      (2) Publié en français sous le titre Wuhan, ville close, Stock, Paris, 2020. Lire Martine Bulard « Fang Fang, une accusatrice à la chinoise », Planète Asie, 6 novembre 2020.

      (3) Confucius. Entretiens, IX-16.

      (4) NDLR. Fang Fang a écrit plus de quatre-vingts romans et essais — tous publiés en Chine et certains distingués par des prix littéraires.

      #pandémie

    • Covid-19 : une France sans cap ni boussole face à la septième vague

      *Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie souffre de la lassitude des Français, mais aussi de la concurrence d’autres crises, alors que le nombre de cas quotidiens s’élève à 100 000 en moyenne au 1er juillet.

      Nul ne sait précisément jusqu’où elle montera. Depuis début juin, la septième vague se déploie en France et les variants d’Omicron BA.4 et BA.5 se diffusent rapidement dans la population. Les conséquences en matière de mortalité et sur le système de santé sont encore limitées, mais les chiffres flambent et l’hôpital est plus fragile que jamais. En fin de semaine dernière, le président du conseil scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy, estimait, sur l’antenne de RTL, que des tensions pourraient se faire jour dans le système hospitalier vers la fin juillet. Selon les dernières données du gouvernement, en date du 1er juillet, 960 personnes atteintes du Covid-19 se trouvent en soins critiques, avec une reprise amorcée depuis le 20 juin. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees Plus de 16 000 personnes sont hospitalisées, avec désormais près d’un millier d’admissions quotidiennes. Soit une progression de 31 % au cours des sept derniers jours par rapport à la semaine précédente. Au 1er juillet, près de 100 000 nouveaux cas quotidiens étaient relevés en moyenne, en hausse de près de 60% par rapport à la semaine précédente. L’augmentation ne faiblit pas.

      L’évolution de l’épidémie

      Au seuil de l’été, cette nouvelle vague survient aussi dans une atmosphère de vacance scientifique et politique. Le conseil scientifique, qui devrait cesser ses activités le 31 juillet, a rendu, le 23 juin, un avis minimaliste de cinq pages au gouvernement, mis en ligne lundi 4 juillet. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_23_juin_2022.pdf?TSPD_101_R0=087dc2 Ce dernier, deux fois remanié en six semaines, n’a guère été proactif dans la gestion de la situation sanitaire. Celle-ci semble être tombée dans un puits de désintérêt, dévaluée par la lassitude, mais aussi par la concurrence d’autres crises : la guerre en Ukraine, l’inflation et le pouvoir d’achat, la sécheresse, la recomposition du paysage politique. Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie a basculé dans un grand flou.

      Un brouillard épidémiologique

      Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, aucune équipe de chercheurs en épidémiologie n’a rendu publiques des projections pour la vague en cours, septième du nom. En cause, la difficulté de l’exercice. « Il y a maintenant beaucoup de profils d’immunité différents avec des effets différents qui rendent la modélisation de cette vague plus difficile que celle des vagues précédentes, explique-t-on du côté de l’Institut Pasteur. Si on cherche à modéliser tous les effets, étant donné l’incertitude sur certains paramètres, le système est instable. »

      Une nouvelle génération de modèles est en cours de développement, mais l’aboutissement n’est pas pour tout de suite, selon l’Institut. « Cela explique pourquoi l’Institut Pasteur n’a pas publié de projections pour BA.4/BA.5 pour le moyen terme. Nous espérons pouvoir de nouveau proposer prochainement des projections à court terme pour ce qui concerne la charge hospitalière. »

      L’équipe de l’épidémiologiste Mircea Sofonea (université de Montpellier) n’a pas, elle non plus, publié de projections. Le scientifique montpelliérain pointe, lui aussi, la difficulté de l’exercice, ainsi que le désengagement de l’Etat dans le financement de ses travaux. https://seenthis.net/messages/966203#message966207 « Au printemps 2021, les appels à projets sur le Covid-19 de l’Agence nationale de la recherche se sont arrêtés, et quatre des cinq projets que nous avons soumis auprès de différents organismes de financement ont été rejetés, parfois sans raison scientifique solide, explique M. Sofonea. Via notre seul projet retenu, nous n’aurons de quoi payer l’unique poste supplémentaire par rapport à notre composition prépandémique que jusqu’en octobre 2023. Finalement, nous ne sommes dans mon équipe que deux permanents à travailler sur le Covid. C’est absolument décourageant. »

      Le découragement le dispute à l’amertume. « J’ai travaillé près de six mois sur le rapport de l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] sur la transmission du nouveau coronavirus par aérosols, raconte l’épidémiologiste. Aucune conséquence n’a été tirée de ce travail, qui m’a tout juste valu une indemnité de 242 euros. » Les chercheurs ne sont pas plus immunisés contre la frustration et la lassitude.

      Une vague sur un hôpital en crise

      « Il est difficile de dire quel sera, en France, le retentissement en décès et hospitalisations de la vague épidémique BA.4/BA.5 qui débute. » Dans son avis rendu public lundi, le conseil scientifique ne fait pas mystère des incertitudes de la nouvelle vague. Une chose est sûre : alors que les indicateurs épidémiques grimpent, les hospitalisations pour Covid-19 augmentent à leur tour dans les services de médecine et désormais en soins critiques. « Cela continue de remonter doucement », résume le professeur Rémi Salomon, à la tête de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement (CME) de CHU.

      « Il est probable que les hospitalisations vont continuer à augmenter, puisque le nombre de cas progresse toujours, rappelle l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. Au vu des tendances actuelles, on devrait arriver à 2 000 entrées par jour, c’est un peu supérieur à la sixième vague, ce serait moins que la cinquième… On voit qu’on bénéficie encore de l’immunité acquise grâce à la vaccination. » Par rapport à la dernière vague estivale – la quatrième –, qui a touché principalement les régions touristiques et du littoral, au premier rang Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette septième vague apparaît pour l’instant « plus diffuse », se déployant de manière relativement « homogène » dans l’ensemble des régions, l’Ile-de-France en tête.

      « Si le sujet se limitait au Covid-19 pour l’hôpital, l’impact serait important mais modéré, mais on craint surtout que cela précipite la rupture », reprend le professeur de santé publique à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Car les chiffres ont beau être encore fort éloignés des rebonds épidémiques qui ont saturé les services hospitaliers, impossible d’être serein dans un hôpital en crise. L’été constitue toujours une période tendue en matière de ressources humaines, en raison des congés des soignants, mais encore plus cette année, avec un manque de personnels qui oblige de nombreux services à fermer plus de lits que d’habitude. Sans oublier les services d’urgence, qui fonctionnent déjà de manière dégradée dans plusieurs établissements, comme à Bordeaux ou à Grenoble.

      « Il faut tout faire pour limiter la diffusion épidémique, notamment avec le masque dans les lieux confinés, quand bien même ce n’est plus une question de “vie ou de mort” pour cause de Covid et que l’impact hospitalier demeure relativement faible, car c’est la santé de tout le monde qui est jeu », pointe le docteur Thierry Godeau, de la Conférence des présidents de CME de CHU, rappelant « les difficultés qui existent déjà pour soigner ceux qui en ont besoin ». « Nous voyons une remontée de l’absentéisme [autrement appelée arrêts maladie..., ndc] chez les personnels pour cause de Covid-19 depuis une quinzaine de jours, cela nous inquiète beaucoup, abonde Rémi Salomon, à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Nous avons aussi de plus en plus de patients dont nous devons déprogrammer l’opération, car ils sont positifs au Covid-19. »

      La réponse minimaliste du gouvernement

      Face à la septième vague de Covid-19, le gouvernement entend n’agir que façon minimaliste. Sans contraintes ni répression [et surtout sans information ni prévention, ndc].A l’heure de prendre ses nouvelles fonctions de ministre de la santé, lundi 4 juillet, François Braun a beau avoir décrit « un système de santé à bout de souffle », celui-ci devra résister, bon an mal an, à la montée attendue des hospitalisations liées à la propagation du variant BA.5. Le premier texte de loi que doit examiner le Parlement cette semaine est lié à l’« urgence sanitaire ». Mais il ne comporte que deux articles. Le premier entend assurer la continuité du suivi de l’épidémie, notamment par l’intermédiaire des tests, et le second doit permettre d’instaurer un contrôle sanitaire aux frontières de l’Hexagone, y compris avec la Corse et les territoires d’outre-mer, si la situation l’exigeait. Un régime transitoire après la fin programmée de l’état d’urgence sanitaire, le 31 juillet.

      Après plus de deux ans de pandémie, le gouvernement a d’ores et déjà écarté l’idée d’imposer des mesures trop coercitives, difficilement acceptées par une population lasse. Sans majorité absolue au sein d’un Parlement qui compte désormais de nouveaux opposants au passe sanitaire, le gouvernement semble résigné à faire profil bas. Une attitude qui s’est d’ores et déjà traduite sur la question du port du masque dans les transports : une recommandation qui n’est, pour l’heure, assortie d’aucune obligation. « Le gouvernement répond modestement parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet », estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      Aucune campagne de communication ambitieuse n’a été lancée en direction des personnes les plus à risque, afin de promouvoir le deuxième rappel (quatrième dose), dont l’efficacité contre les formes graves est avérée. « La proportion des plus de 80 ans l’ayant effectué n’est que de 22,2 % au 20 juin, relève le conseil scientifique dans son avis du 23 juin. Il est important de pratiquer ce rappel au plus vite, ainsi que pour les personnes sévèrement immunodéprimées ou à très haut risque de formes sévères. »

      La ruée sur les tests

      Au minimalisme gouvernemental répond le retour à une forme de fébrilité dans la rue. Le nombre de tests antigéniques et PCR en est un bon indicateur. Il franchit désormais de nouveau la barre des 2 millions par semaine, pour friser avec les 2,5 millions la semaine du 27 juin. Très loin, certes, des records à plus d’un million de tests quotidiens de la fin d’année 2021, quand le variant Omicron du SARS-CoV-2 déferlait sur la France, mais similaire au niveau de juillet 2021, quand l’extension du passe sanitaire déclenchait une ruée vers les laboratoires et les pharmacies. Cette fois, avec une hausse de plus de 25 % des PCR ces deux dernières semaines, les laboratoires ne sont « pas encore sous tension », tempère Jean-Claude Azoulay, vice-président du Syndicat national des médecins biologistes.

      Avec une augmentation de plus de 50 % des tests antigéniques, ce sont les pharmacies qui sont encore en première ligne. « Certaines personnes vont jusqu’à se faire tester deux à trois fois dans la même journée, en changeant de pharmacies, pour être certaines de ne pas être des faux positifs » [eh oui, il ya de gens qui ont compris, ndc], témoigne le docteur Azoulay. Devant les officines ou les barnums installés sur les trottoirs, les files d’attente commencent à se reformer et à s’allonger. « Tous les quatre à cinq mois, nous nous retrouvons sous pression », explique-t-on à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. L’organisation syndicale attend une « impulsion » du nouveau ministre de la santé pour « relancer la vaccination » à un moment où la protection vaccinale arrive en fin de cycle.

      Les entreprises sans boussole

      Si les levées de restriction liées à la pandémie de Covid-19 permettent aux salariés de partir en vacances à l’étranger, ceux qui restent redécouvrent les joies du port du masque au bureau. Le nombre de nouveaux cas est reparti à la hausse en juin, avec la fin de l’obligation de travailler masqué. Et les entreprises le constatent chaque jour.

      Le 28 juin, la première ministre, Elisabeth Borne, a bien encouragé la population à respecter la distanciation physique et le port du masque dans « les lieux de promiscuité », « les espaces clos » et en particulier « les transports en commun ». Mais les employeurs n’ayant pas reçu de nouvelles consignes du ministère du travail, le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie n’a pas été réactivé.

      La réaction des salariés est plutôt modérée : la demande de télétravail n’a pas augmenté. « Ils ont appris à gérer. On en voit qui remettent le masque dans la journée par prudence. D’autres nous demandent si on peut organiser la vaccination. Sans nouvelles consignes des pouvoirs publics, on recommande juste de faire la troisième dose, si ce n’est pas déjà fait », explique Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH [ de merde, ndc], qui réunit quelque 5 000 entreprises issues de tous les secteurs.

      Mais les DRH communiquent du bout des lèvres : « On a juste rappelé les règles en cas de contamination et de cas contact, car les salariés ne savaient plus ce qu’il fallait faire, commente Benoît Serre. Les employeurs ne veulent pas être à l’origine d’un mouvement de panique. » Tenus responsables de la santé de leurs salariés, ils avaient intégré les règles de distanciation dans leur usage de « prévention des risques » [ben voyons, ndc]. Ils ne les ont pas supprimées avec la fin de l’application du protocole sanitaire, le 14 mars. https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/protocole-national-sante-securite-salaries#:~:text=À%20compter%2. *

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/05/covid-19-le-grand-flou-de-la-septieme-vague_6133348_3244.html

      #covid_long, #aération, #PCR, jamais cités, #masques, aucune précision

      #Covid-19 #BA.5 #santé_publique #aérosols #hôpital #salopards

    • on notera les propos parfaitement politicards de #LFI
      qui zappe lorsqu’on lui cause covid et s’empresse de blablater assemblée nationale.

      « Le gouvernement répond modestement [sic] parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet » estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      faut vivre et mourir sans « contraintes » ni « restrictions », ni masques, ni bouclier (politique). À quoi sert la Nupes ?

    • Tout comme les troufions russes qui ne veulent pas mourir à la guerre en Ukraine, il nous faudra peut-être nous suicider pour échapper au virus. (ping @arno )

      Vendredi dernier, au bled, Madame la Maire convie ses administrés pour des « retrouvailles post covid » dans la « nouvelle salle des fêtes ». Sur une centaine de personnes présentes, trois portaient un masques (dont madame et moi). Après les discours, pour ne pas se faire contaminer autour du « verre de l’amitié » dans un « moment de convivialité », on s’est cassé fissa.
      C’t’aprèm, courses dans l’église du coin : aucune personne (sauf madame et moi) ne portait le masque. Même les caissières ont découvert leur museau alors qu’il y a une semaine encore, la plupart d’entre elles était masquée).
      Ça me fatigue, mais d’une force ...

    • ValK 💫 #InactionDirecte @ValKphotos
      https://twitter.com/ValKphotos/status/1544409242639155201

      #AN : première audition du nouveau ministre de la santé #Braun par la commission des lois.
      Sur les 7 questions posées par les député-es LFI, au moins 2 se font sans masque et flirtent avec les revendications antivax #Covid_19. Une cata.
      Merci @Deputee_Obono de relever le niveau.

      mais qu’est- ce qu’elle fait Obono ? elle se croit au NPA ? que quelqu’un la prévienne qu’elle est l’assemblée nationale !

    • @colporteur y a pas que LFI qui flirte avec l’antivax, selon comment on interprète ce qui est dit ; voilà ce que dit l’article de Slate :

      Notre emmental se réduit essentiellement au vaccin (dont on rappelle qu’il n’a pas grande efficacité sur la transmission) et donc à une seule couche non pharmacologique : le port du masque.

      et à la fin :

      Enfin, et c’est une des pistes avancées par le gouvernement, nous questionnons la pertinence de la mise en place d’un pass sanitaire aux frontières cet été, sachant l’inefficacité des vaccins à réduire la transmission des sous-variants d’Omicron, les seuls qui circulent désormais dans le monde.

      ok, c’est spécifiquement relatif à l’inefficacité sur la transmission mais c’est assez facilement interprétable comme du « ça sert à rien » glissant vers l’antivax non ? :-)

      et en même temps, ils recommandent clairement et fortement la 4eme dose pour les >60 ans et immunodéprimés, cf section "4eme dose et fissa" :

      Ces dernières nouvelles redoublent l’importance d’administrer fissa la quatrième dose aux plus de 60 ans et aux personnes les plus vulnérables. Mais pour tous les autres, s’ils veulent limiter les risques de Covid sévères, trois doses vaccinales les protègeront. Et s’ils veulent éviter les Covid longs, des mesures non pharmaceutiques complémentaires simples pourraient s’avérer être le meilleur rempart, même imparfait.

      et là aussi, on peut interpréter la partie "mais pour tous les autres" comme de la minimisation de l’utilité de la 4eme sur la « population générale », voire, de la non-incitation ;

      à ce sujet, vous avez des infos ou retour d’expérience sur la « durée de protection » de la 3ème dose ? Ptet une étude sur la pop portugaise, p.ex. les <70, vaxed cet hiver, qui a vu passer le BA.5 ces 3 derniers mois ?

    • le passage de l’article de Slate sur les « maigres » efforts de comm [du gouv - qui s’en lave les mains] :

      Ne dispersons pas nos maigres efforts en matière de communication : voir le gouvernement continuer à promouvoir le lavage des mains ne relève-t-il pas de la preuve d’un manque de classement des priorités dans les messages à diffuser pour prévenir le Covid ? Au mieux, ce sera peut-être efficace pour limiter la propagation des salmonelles dans les campings cet été…

      Pas d’avancée sur la qualité de l’air. La seule couche qui n’est quasiment pas abordée par la communication officielle –ou sinon de manière accessoire–, alors qu’elle est fondamentale dans la gestion de cette pandémie, c’est l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. L’aération, la ventilation, la filtration et la purification de l’air des lieux clos qui reçoivent du public ne sont pas des sujets qui intéressent et mobilisent un tant soit peu nos autorités. Il est pourtant plus que jamais nécessaire que les lieux collectifs soient sécurisés concernant la qualité de l’air qu’on y respire.

      MDR ? la suite, a propos des écoles, est encore plus marrante :-)

    • On espère au moins que les vacances d’été permettront aux établissements scolaires de se mettre aux normes.

      (ptdr)

      Pas de rentrée en septembre : ça vaudrait aussi (et surtout) pour les élèves car, comme le dit le proverbe, « Pas de rentrée en septembre, pas de covid en décembre » ...

    • A propos des retrouvailles post-covid organisée par la mairie du bled l’autre soir, une des conseillères municipales était en train d’incuber son petit variant. Elle a été déclarée positive trois jours plus tard. Étonnant, non ?

    • N’empêche sur Twitter, t’as un type un peu populaire pour autre chose que le covid et qui d’un coup dévoile qu’il est positif et que bon, « faisez gaffe les potos », il se prend l’avalanche de tordus qui lui répondent qu’il est complètement stupide, que le vaccin sert à rien, que eux, ils vont bien, ils l’ont eu, et rien ne s’est passé, et que eux, ils savent que le monde tourne et que le covid est une grippette. Cf. F. Malaussena cet après-midi.
      https://twitter.com/malopedia/status/1544944022740951040

  • Origine des hépatites aiguës infantiles : données manquantes et hypothèses prudentes – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/origine-des-hepatites-aigues-infantiles-donnees-manquantes-et-hypotheses-prudentes-20220514_C45REY6WNFHRHKAYCOHRSDFHSU/?redirected=1
    https://www.liberation.fr/resizer/YSZtpoiBDhiVr1IlOgZV47FAjSo=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/BRAXNWHDEVH6HC7FXTASWNQAYE.jpg

    Lundi, le masque ne sera plus obligatoire dans les transports, après avoir été abandonné dans les lieux clos. Lundi, la campagne vaccinale des enfants sera toujours au point mort, avec la fermeture programmée des derniers grands centres vaccinaux. Lundi, le Covid sera toujours invisibilisé, comme si la crise était dernière nous. Pourtant, cette volonté sur le passé de faire table rase se heurte à un épineux problème : celui de l’incidence anormalement élevée d’hépatites infantiles de cause indéterminée, dans les suites (corrélation n’est certes pas causalité…) d’une vague omicron ayant particulièrement touché les enfants. La publication de nouveaux rapports épidémiologiques est l’occasion de faire le point sur la situation avec Claude-Alexandre Gustave, biologiste médical :

    #paywall

    • Protocole français biaisé

      Les enquêtes se poursuivent, mais après s’être distinguée à l’international avec son incapacité à mettre fin au délire national autour de l’hydroxychloroquine, la France reste une nouvelle fois en marge de la communauté internationale puisque la Direction générale de la santé (dont le directeur Jérôme Salomon est porté disparu depuis juillet 2021, en pleine pandémie) n’a toujours pas corrigé son protocole d’enquête épidémiologique publié le 3 mai suite à la définition de cas recherchés publiée par Santé publique France le 28 avril 2022. Pour faire court, le protocole français est biaisé. Il impose l’inclusion sélective des cas positifs pour l’adénovirus, et exclue du recensement de ces hépatites infantiles tout autre virus sauf en cas de co-infection adénovirale. Ceci conduit à une cohorte artificiellement 100% positive pour l’adénovirus. A l’opposé, les enquêtes internationales sont alignées sur un protocole « inclusif » qui n’exclut que les virus des hépatites A à E et reste « ouvert » à toutes les autres hypothèses sans a priori.

      Notre protocole reste donc incompatible avec les protocoles communs à l’UKHSA, ECDC et OMS. Les données épidémiologiques françaises ne pourront donc pas contribuer à l’enquête internationale. C’est pourtant un enjeu crucial, car l’identification correcte de l’étiologie de ces hépatites conditionnera leur prise en charge et déterminera donc le pronostic des enfants atteints. A moins que cette épidémie dans l’épidémie ne s’arrête, génie français oblige, à nos frontières.

      https://justpaste.it/318bj

      #covid_19 #post_covid #hépatites_aiguës_infantiles #enfants #Pays_desLumières

  • Nécessité de me nourrir en ville. Chaine de boulangerie/patisserie. Les plexy sont toujours là. Les employés n’ont ni gant ni masque. Ils peuvent donc postillonner sur la nourriture, et la toucher, c’est normal.

    C’est partout comme cela. Plus de masques nul part. Les gamins que j’ai pris en stage depuis quelques semaines, c’est du même niveau. Pas de masque, même pas l’idée que ça pourrait être utile.

    Comment peut-on espérer sauver l’humanité quand le port du masque dans les situations qui le justifient est jugé comme une atteinte à l’intégrité physique par l’essentiel de ce qui la compose ?

    • Aujourd’hui, ça passe la tondeuse autour du bureau. Puis le soufflant à moteur thermique. Ces deux objets sont en eux mêmes une cause de désespoir. Mais je reste dans mon sujet. Les stagiaires, quand ça fait du bruit alentour, ils ferment les fenêtres en oscillobattant. Et j’ai une fois de plus envie de désespérer. Tout comme l’autre matin, où il y avait un peu de vent du nord, et où le réflexe, ça a été, évidemment, de fermer la fenêtre. « il fait froid ». Dans quel monde ces jeunes vivent-ils ?

    • J’ai pris l’avion, c’était il y a un mois. Maintenant c’est pire, ou presque pareil, à vous de voir. Vol Air France, de 14h à 15h, une heure de vol, partout dès l’entrée dans l’aéroport, port du masque obligatoire, dans l’avion aussi et il est plein sans plus une place de libre. Et puis, d’un coup, au-dessus des nuages, tout le monde est invité à retirer son masque en même temps et à postillonner sur ses voisin·es. Pourquoi ? Pour boire le sacro saint café offert par la compagnie. Tu n’as plus le livret touristique dispo, mais le covid gratuit.
      Donc, une semaine après, c’est gagné, j’ai chopé le covid …

    • merci @biggrizzly, j’avais le cerveau béchamel et une grande fatigue qui passe doucement, ajoute à cela ma dépression politique et tu as une vague idée… On fait croire que personne ne veut perdre ses habitudes pour des raisons de santé publique. Cependant quelle nécessité de boire un café et bouffer des biscuits dégueux sur un trajet d’une heure sinon maintenir le personnel de bord dans une activité rodée industriellement et faire croire à un service au must alors que ce n’est plus du champagne. Est-ce qu’on sert une boisson gratuite aux voyageurs dans le train ou le RER ?
      J’avoue avoir gueulé dans l’avion « Et voila l’heure de la distribution gratuite de covid ».

    • Un oncle et ma mère, ils sont allés à la vente aux enchères dont je cause ailleurs, la vente avait lieu à Paris. Ils ont tous les deux chopé la maladie honteuse (dans leur monde). Pas certain que ce soit lié. Ce qui est certain c’est qu’elle l’a chopé au contact de son frère. Ils sont tous les deux non-vaccinés, par conviction que c’est au moins aussi pire que la maladie. On croise les doigts, malgré tout.
      Tout le monde fait comme si ça n’existait plus. hé ben naaaaaan ! Mais maintenant, enfin !, tout le monde s’en contrefout : on peut continuer à vivre, sans être emmerdé par les faibles.

  • Controverse dans la communauté scientifique autour de la mystérieuse hépatite des enfants – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/controverse-dans-la-communaute-scientifique-autour-de-la-mysterieuse-hepa
    https://www.liberation.fr/resizer/7-jZIGlTM4aSnn3um-cVrPzGnxY=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3168x1276:3178x1286)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/PPCMQJS43FFGHLD6B6CGTZP64E.jpg

    Début avril, le Royaume-Uni a émis une alerte sanitaire auprès de l’OMS en signalant une incidence inhabituellement élevée d’hépatites infantiles d’étiologie inconnue, avec fièvre, jaunisse, selles décolorées et urines foncées. Outre la fréquence inhabituelle de cette pathologie dans des classes d’âges aussi jeunes (moins de 10 ans), ces hépatites présentent deux particularités : elles sont précédées d’un syndrome digestif associant nausées, vomissements, diarrhées, et surviennent chez des enfants sans comorbidité ni antécédents médicaux notables.

  • L’OMS suggère à Kiev de détruire des agents pathogènes de ses labos (afp/kaa)
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/loms-suggere-a-kiev-de-detruire-des-agents-pathogenes-de-ses-labos-780781

    L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la sécurité des laboratoires travaillant avec des agents pathogènes à haut risque et d’une potentielle fuite de ces derniers, en cas de destructions de ces installations.

    L’Ukraine fait partie des pays qui possèdent des laboratoires de santé publique où sont menées des recherches scientifiques sur les maladies infectieuses. On y étudie par exemple comment atténuer les menaces de zoonoses, des maladies dangereuses affectant à la fois les animaux et les humains, y compris, plus récemment, le Covid-19. 

    Avec la guerre en Ukraine, l’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la sécurité de ces installations et d’une potentielle fuite d’agents pathogènes en cas de destructions. C’est pourquoi l’agence des Nations unies a déclaré à l’agence de presse « Reuters », le 10 mars, qu’elle a « fortement recommandé au ministère ukrainien de la Santé et à d’autres organismes responsables de détruire les agents pathogènes à haut risque pour prévenir tout déversement potentiel » qui propagerait une maladie au sein de la population.

    Consciente de l’inquiétude que cette recommandation peut créer après les menaces sur les installations nucléaires civiles, l’Organisation l’a replacée dans le contexte plus large de sa coopération depuis de nombreuses années avec les autorités ukrainiennes pour améliorer la sécurité dans ces installations.

    Evaluation des risques
    L’OMS – qui travaille depuis des années avec ces laboratoires, également soutenus par les États-Unis et l’Union européenne dans ses recommandations générales sur la sécurité de ces installations « insiste toujours sur une approche basée sur l’évaluation des risques », a souligné Tarik Jasarevic, un porte-parole de l’OMS, interrogé au cours d’un point de presse de l’ONU, à Genève. Et de compléter : « Les laboratoires devraient toujours tenir compte de la situation dans laquelle ils se trouvent et s’assurer qu’en cas de menace il y a moyen d’éliminer, en toute sécurité, les pathogènes qui se trouvent normalement dans tous ces pays pour des raisons de santé publique, et ainsi éviter une fuite accidentelle. »

    Interrogée par l’AFP à Genève, l’OMS n’a pas fourni de liste des laboratoires en Ukraine, ni indiqué leur niveau de sécurité ou encore expliqué quels agents pathogènes pouvaient s’y trouver. Le porte-parole n’a pas non plus été en mesure de dire si un laboratoire concerné par ces recommandations se trouvait dans une des zones activement bombardées ou occupées par l’armée russe.

    #guerre_bactériologique #OMS #agents_pathogènes #maladies_infectieuses #covid #covid_19 #pathogènes #zoonoses #guerre #ukraine #P4 #Wuhan

    • Le président des États-Unis la Maison Blanche essayent de faire oublier leur responsabilité à propos de ces laboratoires destinés à produire des armes biologiques qu’ils financent
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/poutinevoitdesavanceespositives-758494613614

      . . . . .
      La Russie « paiera le prix fort si elle utilise des armes chimiques » dans sa guerre contre l’Ukraine, a déclaré le président des États-Unis lors d’un discours à la Maison Blanche. Il a refusé d’évoquer toute information dont les services de renseignement américains disposeraient à ce sujet.

      Les Occidentaux s’inquiètent d’une possible utilisation d’armes chimiques par Moscou en Ukraine. De son côté, la Russie accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques dans le pays, ce qui a été démenti par les deux capitales. Les Américains disent soupçonner les Russes de propager des « mensonges » pour « accuser les autres de ce qu’ils envisagent de faire eux-mêmes ».
      . . . . .

  • EA, CD Projekt Red and ESL: Ukraine invasion prompts outcry, action from games industry - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/03/03/russia-ukraine-video-games-stalker-metro-cyberpunk-esl

    Alexander Molodkin, one half of the Kyiv-based game developer Weasel Token, was never a political person. He didn’t follow the news. When the Russian troop buildup at Ukraine’s border began, he was optimistic — within reason.

    “Something will definitely happen,” he recalled thinking, though he anticipated a more local conflict. Perhaps, he thought, Russia would take the Donbas region of eastern Ukraine and stop there. Then, he heard Russian President Vladimir Putin’s Feb. 21 speech promising “true decommunization,” and his hope dwindled. On Feb. 24, Russia launched its attack on Ukraine.

    The timing has been professionally unlucky, to say the least. Recently, “Puzzles for Clef,” the 2D puzzle adventure game Molodkin and his partner, Tay Kuznetsova, are working on, released a demo as part of a festival on the game distribution platform Steam. This led to an influx of attention and engagement in the team’s Discord server, which Molodkin and his partner moderate. He doesn’t proactively mention the invasion, but when people ask, he’s frank about it.

    “It’s pretty much impossible to work at all,” said Molodkin, who spends most of his waking hours monitoring news about the war via Telegram, a popular social platform. “The moment you try concentrating on something not related to war, your mind just keeps trailing off and your thoughts get back to it. More than half an hour or work is just impossible.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ukraine #russie #biélorussie #kyiv #kiev #guerre #vladimir_poutine #alexander_molodkin #weasel_token #jeu_vidéo_puzzles_for_clef #tay_kuznetsova #steam #discord #telegram #jeu_vidéo_stalker #jeu_vidéo_s.t.a.l.k.e.r #gsc_game_world #jeu_vidéo_metro #4a_games #embracer_group #frogwares #vostok_games #ubisoft #croix_rouge #cd_projekt_red #jeu_vidéo_the_witcher #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #people_can_fly #11_bit_studios #jeu_vidéo_this_war_of_mine #raw_fury #bungie #pete_parsons #necrosoft_games #brandon_sheffield #ea_sports #jeu_vidéo_nhl #jeu_vidéo_fifa #iihf #esport #gambit_esports #virtus.pro #mobile_telesystems #vladimir_yevtushenkov #sogaz #sanctions #union_européenne #esl_gaming #pologne #portugal #covid_19 #pandémie #épidémie #crise

  • Faisons front pour construire l’autodéfense sanitaire et exiger des mesures solidaires, collectif Zero Covid Solidaire
    https://zero-covid.wixsite.com/accueil/post/faisons-front-pour-construire-l-autod%C3%A9fense-sanitaire-et-ex

    Il y a un an, nous faisions partie des initiateurs/trices de cette tribune « Pour une stratégie zéro covid solidaire » publiée sur Bastamag et Médiapart. Elle s’inspirait d’une campagne de nos ami.e.s allemand.e.s du collectif Zéro Covid [voir ici et ici] qui eux-mêmes avaient rebondi sur un appel paneuropéen de scientifiques paru dans The Lancet le 18 décembre 2020.

    Entre temps la situation a changé. Il y a eu les vaccins, les multiples variants, les manifestations dites « anti-pass » et la continuité de la politique du gouvernement qui nous enfonce dans le « vivre avec le virus » et les conséquences néfastes qui vont avec...

    Ces derniers temps nous avons eu l’agréable surprise de lire des textes qui rejoignent grandement ce que nous disons peu ou prou depuis quasiment deux ans.
    • un appel à ce que le camp des luttes sorte du déni
    • un texte contre le laisser-faire sanitaire, pour montrer que nous devons “ nous organiser ensemble et nous protéger tou·tes.”
    • une critique de certains discours et pratiques de déni que nous avons pu aussi observer dans des milieux militants
    • nous nous sentons également très proche politiquement de l’analyse de nos ami.e.s grecs ou zapatistes.

    #covid_19 #réduction_des_risques

    • Plein de bonnes intentions qui arrivent un peu #trop_tard semble-t’il.

      Le 1er mars 2021, Mireille Delmas-Marty alertait : "Après les discours musclés annonçant l’éradication du terrorisme, voici les discours savants sur le « #Zéro_Covid ». Et toujours la même obsession sécuritaire, le même rêve d’un monde sans risque, sans crime et sans maladie. On s’en réjouirait si l’on ne savait avec quelle facilité le rêve d’un monde parfait peut tourner au cauchemar des sociétés de la peur."

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/01/mireille-delmas-marty-le-reve-de-perfection-transforme-nos-etats-de-droit-en

    • tiens, j’ai trouvé l’article de Delmas-Marty https://justpaste.it/9por9

      elle ne dit rien sur la pandémie, si ce n’est qu’elle permet - à qui est-ce que ça aurait échappé ?- de multiplier les dispositifs sécuritaires, et conclue "on suggérera qu’une riposte plus démocratique et plus transparente à la pandémie serait possible s’il revenait au Parlement et à la société civile d’expliciter, outre les critères de gravité médicale, les critères d’acceptabilité sociale des différents risques." sans s’interroger sur le « risque » du masque ? le « risque » des vaccins ?
      elle se gausse du "rêve d’un monde sans risque" mais, la pandémie en tant que telle étant opportunément mise de côté, ne dit rien dit des pratiques de réduction des risques

      elle ne pouvait pas évoquer en mars 2021 un « passe sanitaire » instauré en mai 2021 dont l’une des dispositions, radicalement anti-sanitaire, prévoyait que leur détenteurs auraient le droit de fréquenter des lieux publics clos sans masque.

      on trouve toujours des cadavres à enrôler

    • Préjugés bien français

      En ces temps de coronavirus, le port du masque, assimilé à un choix personnel permettant de lutter contre la maladie, traduit aussi une forme de défiance envers les responsables politiques, les médias ou les experts sanitaires. « En Corée du Sud, la défiance est la plus élevée parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques. En portant le masque, les gens ont le sentiment de vraiment prendre leur protection en main », analyse le Pr Hyun.

      Covid-19 : porter le masque, une pratique ancrée en Asie de l’Est. Et chez nous demain ?https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/02/14/covid-deux-ans-porter-le-masque-une-pratique-ancree-en-asie-de-l-est-et-chez

  • Critiques de la gestion dite sanitaire et libéralisme militant - suivie de la - Tribune du collectif RogueESR : « Un arsenal sanitaire large pour en finir avec la pandémie et prévenir les suivantes »
    https://archive.org/details/critique-gestion-sanitaire_tribune_rogue-esr

    Critiques de la gestion dite sanitaire et libéralisme militant
    Publié le 15 janvier 2022 sur Paris-luttes.info

    "Derrière les critiques les plus « radicales » de la gestion de la crise sanitaire, faut-il entendre que « la société, ça n’existe pas » ou la simple expression d’un déni ? Contre le laisser-faire sanitaire, avec ou sans vaccin, nous avons montré notre capacité à nous organiser ensemble et à nous protéger tou·tes.
    /.../ Car l’idée contre laquelle luttent désormais beaucoup de personnes qui furent des camarades, c’est celle de notre interdépendance. Du fait que nous ne pouvons pas faire des choix de vie sans les imposer à nos proches et moins proches. Et ça n’est pas ce mythe bien commode de la responsabilité de tuer un ours polaire quand on laisse la lumière allumée, c’est très concrètement que nous risquons d’infecter tel·le ami·e ou parent, tel·le inconnu·e avec qui nous n’avons partagé qu’un moment anonyme. /.../
    Lire la suite : https://paris-luttes.info/critiques-de-la-gestion-dite-15618 / archive

    [Tribune & appel à signature] Un arsenal sanitaire large pour en finir avec la pandémie et prévenir les suivantes
    Le texte de cette tribune a été publié dans le quotidien Libération le 11 janvier 2022.
    Vous pouvez vous associer aux 1836 signataires en complétant le formulaire en bas du texte

    "Après deux ans de pandémie, il convient d’adopter la stratégie qui a fait ses preuves là où elle a été suivie, en se révélant plus efficace, moins favorable à l’apparition de souches mutantes, moins défavorable à l’économie et plus respectueuse de l’exercice des libertés. Cette stratégie se décline en six volets. /.../ Après bientôt deux ans de pandémie et à l’approche d’échéances électorales importantes, il est difficile de croire qu’un programme politique qui ne s’élèverait pas à la hauteur de ces constats en incluant des propositions sanitaires et scientifiques solides puisse avoir quoi que ce soit à dire sur l’avenir de notre société."
    Lire la suite et signer la tribune : https://rogueesr.fr/en_finir_et_prevenir

    #audio/opensource_audio #Covid #Covid_19 #prevention #sante #vaccin #masque

  • #COVID and the brain: researchers zero in on how damage occurs
    https://www.nature.com/articles/d41586-021-01693-6

    How COVID-19 damages the brain is becoming clearer. New evidence suggests that the coronavirus’s assault on the brain could be multipronged: it might attack certain brain cells directly, reduce blood flow to brain tissue or trigger production of immune molecules that can harm brain cells.

    Infection with the coronavirus SARS-CoV-2 can cause memory loss, strokes and other effects on the brain. The question, says Serena Spudich, a neurologist at Yale University in New Haven, Connecticut, is: “Can we intervene early to address these abnormalities so that people don’t have long-term problems?”

    With so many people affected — neurological symptoms appeared in 80% of the people hospitalized with COVID-19 who were surveyed in one study1 — researchers hope that the growing evidence base will point the way to better treatments.

  • Le choix de ne pas opter pour l’obligation vaccinale est perçu, par beaucoup de réfractaires à la vaccination, comme le signe que le gouvernement lui-même n’a pas confiance dans ces vaccins. C’est interprété comme : le gouvernement ne veut pas le rendre obligatoire, parce que s’il y a des effets secondaires graves, il pourrait être tenu pour responsable.

    (Le pire, c’est que je ne pourrais pas jurer que ces abrutis qui nous gouvernent n’ont pas ce genre d’arrière-pensée – syndrome « sang contaminé ».)

    Donc encore une fois, je pense que si on considère que la vaccination est indispensable, si en plus ce gouvernement en fait la seule réponse à l’épidémie, alors il faut une obligation vaccinale. C’est notamment le signal très clair qu’on a confiance et qu’on juge réellement indispensable de vacciner tout le monde. (De la même façon que la ceinture de sécurité en voiture n’est pas une option, et qu’on déciderait d’« emmerder » ceux qui ne font pas le choix de la mettre volontairement en leur interdisant les autres d’autoroute où les parkings des centres commerciaux : la ceinture est obligatoire, c’est tout. Vu le nombre de morts, il me semble encore plus légitime de considérer la vaccination contre le Covid comme obligatoire que d’obliger les gens à porter la ceinture à l’arrière des voitures… ouin ouin les enfants dans la voiture, la ceinture ça perturbe leur croissance et ça les empêche de respirer).

    • Je suis d’accord et je pense que le gouv instrumentalise aussi les antivax et antipass et cette confusion pour occupé l’opinion. Ca marche très bien manifestement, on discute de la citoyenneté des personnes dites « irresponsables » et pendant ce temps Macron dirige les débats et la vindicte ailleur que sur sa personne et sur son action. La reprise de l’épidémie c’est la faute aux anti-vax et pas les décisions prises en secret au conseil sécurité de Macron.

    • oui, si la question était réellement d’aller vers les non vaccinés, on activerait davantage diverses catégories pros en ce sens (toubibs, infirmières, pharmaciens) et les fichier CPAM et autres données de santé seraient utilisées pour des prises de contact, irl en cas de besoin, en s’attachant particulièrement aux non vaccinés les plus à risques (âge, commorbidités) et à qui n’a pas de médecin traitant, voire à qui n’a pas consulté de toubib depuis x ou x année, etc. mais on préfère Napoléon et doctolib à Pasteur et aux qualités de la relation de soin.

    • En Italie, obligation pour les + de 50 ans. Je ne serais pas étonné qu’on finisse par y arriver aussi en France, le pouvoir finit par prendre plus ou moins de bonnes décisions, contraint par la pandémie, mais avec beaucoup de retard (par exemple sur le télétravail plus ou moins obligatoire), à chaque fois après avoir perdu du temps en faisant des choix souvent stupides (coucou le masque en extérieur) censés « protéger l’économie » (non).

    • Je conçois « qu’en ville », ce soit une protection, enfin surtout dans des rues bondées. Par contre, la préfecture de mon bled (53) qui te remet l’obligation du port en extérieur en agglomération (d’une pancarte d’entrée à une pancarte de sortie), c’est ... comment dire ... Parce que dans un village de 600 habitants, même au centre du bourg, tu croises surtout des bagnoles. A moins que les pots d’échappement n’émettent du virus :-))
      Après, faut pas s’étonner qu’il y ait des « réfractaires ».

      https://www.mayenne.gouv.fr/content/download/45284/312407/file/2022%2001%2003%20-%20AP%20fixant%20les%20modalit%C3%A9s%20du%20port%20d

    • Et encore même en ville j’ai quelques doutes, même si je le porte volontiers dans les rues bondées, marchés etc., je ne sais pas si on a déjà identifié des contaminations massives en extérieur (j’ai peut-être loupé les études là dessus). Quand je parle d’extérieur je ne parle pas de terrasses de bar/resto (parce qu’il y a des contaminations qui peuvent avoir lieu quand on va à l’intérieur ponctuellement pour aller aux toilettes ou commander, sans compter sur le fait que ça parle beaucoup et de façon rapprochée dans ces endroits donc émissions d’aérosols++).

    • je ne sais si il y a des éléments factuels sont venus confirmer les dires d’épidémiologues/virologues (?) qui faisaient l’hypothèse de la nécessité de renforcer la #réduction_des_risques à l’extérieur lors de l’arrivée d’Omicron en Angleterre.

      la mesure à pour effet de permettre le contrôle policier le plus arbitraire possible et d’inculquer l’habitude des #masques en bridant l’appropriation collective raisonnée de leur usage, as usual.

      à la Bogdanoff, montrer l’exemple

      Costaglia rappelle qu’un praticien hospitalier universitaire a longuement bougé la langue sur le #covid_19 à la tribune de l’assemblée nationale, le chirurgical sous le nez.

      cétrétrétréduràporter on vous dit.

  • Quand un médecin (Jérôme Barrière, oncologue médical) donne des conseils pour les patients sous chimiothérapie, les seuls messages sous ses recommandations sont ceux des mange-merde anti-tout.
    https://twitter.com/barriere_dr/status/1461323916367081484

    👉 Patients sous chimiothérapie.
    Ce que l’on conseille contre #Covid_19 🧵
    1️⃣ vaccinez vous, aucun effet indésirable inattendu constaté
    2️⃣ dosage du taux d’anticorps anti S : guider un rappel précoce (dose 3 voire 4 !)
    3️⃣ vaccination des proches : en se vaccinant ils vous protègent !
    4️⃣ Port de masques FFP2 : merci de les rembourser @Sante_Gouv
    5️⃣ Si taux d’anticorps bas malgré la vaccination => vous êtes éligibles à des anticorps protecteurs préventifs en particulier si cas contact ou pcr + : contactez rapidement votre médecin si nécessaire ‼️
    6️⃣ en complément ! : on peut aussi préconiser une dose 3 à 6 mois à tout proche de patients immunodeprimés !
    Même si moins de 50 ans !!

  • « Que n’ont-ils pas fait pour nous contraindre ? S’arroger tous les pouvoirs en créant un état d’urgence sanitaire dès le début de la pandémie afin de passer au dessus des lois. Amplifier les chiffres du Covid et les aligner tous les jours sans remise à zéro annuelle du « compteur » (avec une prime en cas de décès Covid pour les hôpitaux ou de consultation pour les médecins de ville). Interdiction des traitements précoces par les médecins de ville. Administration du Rivotril à nos anciens en EHPAD afin qu’ils partent plus vite et n’encombrent pas les urgences… Obligation du port du masque en extérieur et même sur la plage allant même jusqu’à poursuivre quelques malheureux randonneurs par hélicoptère ou personnes isolées dans le bois d’un petit village. Aucune augmentation du nombre de lits de réanimation, de personnels soignants, de matériel médical. Verrouillage de tous les médias : journaux, TV. Censure de toutes les voix qui ne sont pas dans la droite ligne du discours unique officiel avec l’aide des Facebook, YouTube et autres. Pourchasser et démettre de leur fonction les médecins et scientifiques récalcitrants même nos plus grands, reconnus dans le monde entier. Organiser la délation en favorisant les appels anonymes pour les fêtes privées à plus de six personnes. Invention du mot « complotiste », « conspirationniste », « antivax », etc. Levée du secret médical afin d’aller chercher nominativement chacun qui ne sera pas encore vacciné. »

    #passe_sanitaire #pass_sanitaire #vaccination #coronavirus #obligation_vaccinale #Covid19 #Covid_19

    https://appelantigone.over-blog.com/2021/08/que-n-ont-ils-pas-fait-pour-nous-contraindre.html