Long COVID brain fog may be due to damaged blood vessels in the brain
▻https://www.sciencenews.org/article/long-covid-brain-fog-blood-brain-barrier-damage
The result suggests there is a biological basis for this symptom
Leakiness in the brain could explain the memory and concentration problems linked to long COVID.
In patients with brain fog, MRI scans revealed signs of damaged blood vessels in their brains, researchers reported February 22 in Nature Neuroscience. In these people, dye injected into the bloodstream leaked into their brains and pooled in regions that play roles in language, memory, mood and vision.
It’s the first time anyone’s shown that long #COVID patients can have leaky blood brain barriers, says study coauthor Matthew Campbell, a geneticist at Trinity College Dublin in Ireland. That barrier, tightly knit cells lining blood vessels, typically keeps riffraff out of the brain, like bouncers guarding a nightclub.
#maladie_vasculaire #covid_long #barrière_hémato-encéphalique #cerveau #neurologie
]]>Bonnes et mauvaises nouvelles de la Covid19 | Stéphane Korsia-Meffre
▻https://www.vidal.fr/actualites/30633-bonnes-et-mauvaises-nouvelles-de-la-covid-19.html
Ces deux derniers mois, plusieurs études intéressantes sont parues autour de la Covid-19. Le Covid long a notamment fait l’objet de nombreux travaux qui pourraient ouvrir de nouvelles pistes. Source : Le Vidal
]]>’The NHS sold out its staff’: Doctors whose lives were devastated by long COVID to sue health service | UK News | Sky News
▻https://news.sky.com/story/the-nhs-sold-out-its-staff-doctors-whose-lives-were-devastated-by-long-cov
A British Medical Association study of 600 doctors with long COVID last year revealed that 60% had suffered persistent ill health since contracting COVID, and around half (48%) had lost earnings.
Dr Fearnley co-founded Long COVID Doctors for Action (LCD4A), which is today pledging legal action against the NHS for negligent workplace exposure to coronavirus, resulting in injury and financial loss.
The group, which is being represented by the legal firm Bond Turner, claims the NHS decided to downgrade guidance as the virus took hold in March 2020, only requiring staff to wear blue surgical face masks, plastic aprons, and gloves when dealing with suspected or confirmed COVID cases.
This is in line with World Health Organisation (WHO) guidance, which says there is only strong evidence for more restrictive masks such as FFP3s, FFP2s, and N95s, being worn for “aerosol-generating procedures” - not general care of COVID patients.
#grande_bretagne #oms #médecins #masques #covid_long #post_covid
]]>Covid-19 : les séquelles du virus commenceraient à apparaître dans la mortalité française – Libération
▻https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-sequelles-du-virus-commenceraient-a-apparaitre-dans-la-morta
Troisième cause de mortalité en 2021, le coronavirus pourrait aussi être responsable de la hausse de la mortalité des maladies vasculaires, selon une étude publiée par la Drees ce mardi 19 décembre.
Mais à 20h, ils t’ont dit que la population française vivait de plus en plus vieux, et que ça justifiait toutes les atteintes aux retraites et aux assurances chômage !
]]>Travailler sur le Covid Long m’a appris à devenir un meilleur journaliste | Ed Yong
▻https://cabrioles.substack.com/p/travailler-sur-le-covid-long-ma-appris
Couvrir le Covid Long m’a conforté dans l’idée que la science n’est pas la force objective et neutre que l’on présente souvent de façon trompeuse. Il s’agit au contraire d’une entreprise humaine, sans cesse bousculée par notre culture, nos valeurs et nos politiques. En tant que maladies épuisant l’énergie et affectant les femmes de manière disproportionnée, le Covid Long et l’EM/SFC sont facilement dépréciés par une société sexiste qui banalise la douleur des femmes et par une société capitaliste qui valorise les personnes en fonction de leur productivité. Ce mépris social entraîne une négligence scientifique, et l’absence de recherche alimente un scepticisme encore plus grand. Je n’ai compris cette dynamique qu’après avoir interrogé des spécialistes des sciences sociales, des spécialistes du handicap et des patient·es elleux-mêmes, dont la voix est souvent absente ou minimisée dans les médias. À l’instar de la pandémie dans son ensemble, le Covid Long n’est pas seulement un problème de santé. Il s’agit d’un problème social, qui doit être compris comme tel.
· Note de Cabrioles : Si notre travail vous a été utile vous pouvez nous soutenir en suivant ce lien ▻https://ko-fi.com/cabrioles ?. Même les petits dons nous aident. Milles mercis pour votre soutien.
]]>La prise d’une association prébiotiques/probiotiques a amélioré les symptômes du #post-covid
A synbiotic preparation (SIM01) for post-acute #COVID-19 syndrome in Hong Kong (RECOVERY) : a randomised, double-blind, placebo-controlled trial - The Lancet Infectious Diseases
▻https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00685-0/abstract
Methods
In this randomised, double-blind, placebo-controlled trial at a tertiary referral centre in Hong Kong, patients with PACS according to the US Centers for Disease Control and Prevention criteria were randomly assigned (1:1) by random permuted blocks to receive SIM01 (10 billion colony-forming units in sachets twice daily) or placebo orally for 6 months. Inclusion criterion was the presence of at least one of 14 PACS symptoms for 4 weeks or more after confirmed #SARS-CoV-2 infection, including fatigue, memory loss, difficulty in concentration, insomnia, mood disturbance, hair loss, shortness of breath, coughing, inability to exercise, chest pain, muscle pain, joint pain, gastrointestinal upset, or general unwellness. Individuals were excluded if they were immunocompromised, were pregnant or breastfeeding, were unable to receive oral fluids, or if they had received gastrointestinal surgery in the 30 days before randomisation. Participants, care providers, and investigators were masked to group assignment. The primary outcome was alleviation of PACS symptoms by 6 months, assessed by an interviewer-administered 14-item questionnaire in the intention-to-treat population. Forward stepwise multivariable logistical regression was performed to identify predictors of symptom alleviation. The trial is registered with ClinicalTrials.gov, NCT04950803.
Findings
Between June 25, 2021, and Aug 12, 2022, 463 patients were randomly assigned to receive SIM01 (n=232) or placebo (n=231). At 6 months, significantly higher proportions of the SIM01 group had alleviation of fatigue (OR 2·273, 95% CI 1·520–3·397, p=0·0001), memory loss (1·967, 1·271–3·044, p=0·0024), difficulty in concentration (2·644, 1·687–4·143, p<0·0001), gastrointestinal upset (1·995, 1·304–3·051, p=0·0014), and general unwellness (2·360, 1·428–3·900, p=0·0008) compared with the placebo group. Adverse event rates were similar between groups during treatment (SIM01 22 [10%] of 232 vs placebo 25 [11%] of 231; p=0·63). Treatment with SIM01, infection with omicron variants, vaccination before COVID-19, and mild acute COVID-19, were predictors of symptom alleviation (p<0·0036).
Interpretation
Treatment with SIM01 alleviates multiple symptoms of PACS. Our findings have implications on the management of PACS through gut microbiome modulation. Further studies are warranted to explore the beneficial effects of SIM01 in other chronic or post-infection conditions.
]]>COVID-19 et dysrégulation immunitaire : Résumé et ressources | Andrew Ewing
▻https://cabrioles.substack.com/p/covid-19-et-dysregulation-immunitaire
L’infection par le COVID-19 a plusieurs effets très préoccupants sur le système immunitaire qui pourraient facilement conduire à favoriser d’autres agents pathogènes et à aggraver les conséquences des réinfections par le COVID-19. Ce dysfonctionnement ou vieillissement du système immunitaire est au moins l’un des scénarios les plus probables expliquant les récentes vagues de maladies comme le VRS, la grippe, le streptocoque A et d’autres infections.
Andrew Ewing est professeur de chimie et de biologie moléculaire à l’université de Göteborg, spécialisé dans la compréhension des bases de la communication entre les cellules du cerveau, et membre élu de l’Académie suédoise des sciences. Il est actif au sein du forum Vetenskaps en Suède, a cosigné/écrit des articles dans des périodiques suédois, norvégiens, français et américains, dont TIME, a fait partie de l’équipe qui a rédigé l’article du consensus Delphi sur le COVID-19 dans Nature, ainsi qu’un article dans Humanities and Social Sciences Communications.
#Covid #système_immunitaire (effondrement du) #immunodéficience
]]>Le sabotage des mitochondries
Le SRAS-CoV-2 parasite les centrales énergétiques des cellules pour se multiplier et peut les dérégler à long terme.
ET si la fatigue accablante de la COVID longue était liée à une fatigue… des cellules elles-mêmes ? Comme si chaque petite parcelle du corps était épuisée ? Que la batterie de chaque organe était à plat ? C’est essentiellement ce qu’indiquent plusieurs études qui montrent que le SRAS-CoV-2 s’en prend directement aux mitochondries, sortes de mini-organes qui assurent la production d’énergie au coeur des cellules.
« Le virus a besoin de reprogrammer le métabolisme énergétique des cellules hôtes pour se répliquer. Plusieurs protéines du SRAS-CoV-2 sont connues pour se lier à certaines protéines des mitochondries. Ces petits organes ne produisent pas uniquement de l’énergie, mais aussi plusieurs molécules telles que des acides aminés, des acides gras et des nucléotides, qui sont nécessaires à la réplication cellulaire et virale », explique Michaël
Shum, professeur au Département de médecine moléculaire de l’Université Laval. Chaque cellule peut compter plusieurs centaines de mitochondries, et celles-ci sont dotées de leur propre ADN.
Un consortium international de scientifiques a examiné l’expression des gènes mitochondriaux sur 700 prélèvements nasopharyngés, sur des organes prélevés chez 35 personnes décédées de la COVID-19 et dans des modèles animaux. Leur étude, publiée en août 2023 dans Science Translational Medicine, est claire : le virus inhibe à long terme les gènes mitochondriaux essentiels à la production d’énergie, et ce, dans plusieurs organes, dont le coeur, le foie, les reins et les ganglions lymphatiques. Même une fois que l’organisme s’est débarrassé du virus, cette dysfonction peut persister. Selon l’article, cette inhibition irréversible « pourrait contribuer aux symptômes multisystémiques de la COVID longue ». ▶
]]>Covid long : en finir avec « l’errance médicale »
▻https://www.estrepublicain.fr/sante/2023/11/11/covid-long-en-finir-avec-l-errance-medicale
8 octobre 2023 · Le Covid-19, une maladie vasculaire
▻https://cabrioles.substack.com/p/8-octobre-2023-le-covid-19-une-maladie
Bonjour,
Le Covid-19 a initialement été pensé sur le modèle de la grippe comme affectant essentiellement les poumons. Mais le #Covid-19 n’est pas la grippe, notamment parceque contrairement à la grippe, le Sars-Cov-2 utilise comme récepteur l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2, ou ACE2 pour infecter notre organisme.
Cette enzyme est présente dans de très nombreux organes, ce qui fait du Covid-19, bien plus qu’une maladie respiratoire, une maladie multisystémique pouvant impacter de multiples systèmes organiques comme le système respiratoire mais aussi les systèmes gastro-intestinal et hépato-biliaire, ainsi que le système nerveux et le système cardio-neurovasculaire.
L’impact sur ce dernier, et plus particulièrement sur les vaisseaux sanguins qui irriguent l’ensemble des systèmes organiques qui composent le corps, a été particulièrement souligné. Le Covid-19 semble avoir des effets importants sur l’endothelium, la paroi interne des vaisseaux sanguins qui joue un rôle majeur dans le fonctionnement normal des vaisseaux sanguins, prévenant notamment les phénomènes de coagulation et d’inflammation.
L’affection de l’endothelium par le Covid-19 favorise ces phénomènes de coagulation et d’inflammation, entrainant la formation de caillots et de surinflammations suceptibles de provoquer des thromboses veineuses profondes, des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux, ou encore des effets neurologiques à long terme.
Le Covid-19 peut donc être décris comme une maladie multisystémique à fort tropisme #cardio-neurovasculaire.
Les conséquences grandissantes des politiques d’infection de masse vont tôt ou tard être de plus en plus difficiles à invisibiliser. Les gouvernements qui ont présidés à l’abandon des populations et à la destruction des politiques de prévention pour satisfaire les désirs patronaux, de même que l’ensemble des médias qui les ont soutenus avec enthousiasme dans cette voie (avec en France le soutien notable des média dit de gauche), vont prétendre une chose : que de nouvelles découvertes ont été faites qui obligent à réévaluer les dommages du Covid-19, que jusqu’ici, nous ne savions pas.
Il n’y a rien de plus faux.
Les multiples aspects biologiques du #COVID_Long sont décris depuis les tous premiers mois de la pandémie.
Et cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les troubles du système cardio-neurovasculaire, leur implication dans les formes respiratoires graves et les dommages neurologiques.
Pour faire le point nous vous proposons une poignée d’articles.
Le Covid-19 est-il une maladie des vaisseaux sanguins ? | Dr Phoebe Kitscha
Chaque COVID léger peut accroître le risque de problèmes cardiaques | Mariana Lenharo
Comment le Covid-19 affecte le #cerveau | Jamie Ducharme
Une attaque des vaisseaux sanguins pourrait déclencher la « deuxième phase » mortelle du Covid-19 | Catherine Matacic
Covid-19 est aussi une maladie inflammatoire vasculaire, Marc Gozlan, 29/4/2020
►https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/04/29/covid-19-est-aussi-une-maladie-inflammatoire-vasculaire
Covid long ou comptes sociaux : l’aveuglement du pouvoir – Libération
►https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-long-ou-comptes-sociaux-laveuglement-du-pouvoir-20230916_RF2BVSWRTR
▻https://www.liberation.fr/resizer/74o5X17WYpmyjwvqSYccDAVk7ZA=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2065x1205:2075x1215)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/REOVM6XG5NAWRDIKZEHSX26M6A.jpg
Depuis un an et demi au moins, on a laissé courir Sars-Cov 2, en minimisant son impact. Omicron, nous disait-on en janvier 2022, nous offrait la « chance » d’être tous infectés avec un virus qui, apparemment, provoquait peu de formes graves, et d’être immunisés une bonne fois pour toutes. Nombre de professionnels de santé, et pas seulement les habituels experts de plateau, ont répété dans les médias et sur les réseaux sociaux ce mantra, qui s’est révélé faux, et a eu les conséquences qu’on pouvait imaginer : cinq vagues de Covid rien qu’en 2022, tout au long de l’année, et près de la moitié de la population française infectée au moins une fois par un virus dont les conséquences à long terme sur les systèmes cardiovasculaire, respirato
]]>Pas de Covid long pour la chair à patrons
▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/Pas-de-Covid-long-pour-la-chair-a-patrons
Qui désormais pour critiquer cette biopolitique de l’indifférence ?
#aude_vidal #covid #covid_long #santé #santé_public #repos #économie
]]>►https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-long-ou-comptes-sociaux-laveuglement-du-pouvoir-20230916_RF2BVSWRTR
Pourquoi vous devriez vous reposer - beaucoup - si vous avez le COVID | Jamie Ducharme
▻https://cabrioles.substack.com/p/pourquoi-vous-devriez-vous-reposer
Le seul moyen garanti d’éviter le COVID Long est de ne pas être infecté par le SARS-CoV-2. Mais si quelqu’un·e tombe malade, le repos est incroyablement important. Une grande partie des patient·es atteint·es de #COVID_Long sont des femmes qui travaillent et ont des familles, et qui ont dû reprendre le cours normal de leur vie le plus rapidement possible. Mais le #repos est un conseil qui a des implications socio-économiques et politiques majeures.
Jamie Ducharme est correspondante santé au TIME. Elle couvre la pandémie de COVID-19, le COVID Long, la santé mentale, le vapotage et bien d’autres sujets. Son travail pour TIME a remporté des prix du Deadline Club, du New York Press Club et du Newswomen’s Club of New York. Elle est l’autrice de Big Vape : The Incendiary Rise of Juul.
Jusqu’à récemment, la course à pied occupait une place importante dans la vie d’Emma Zimmerman. Cette journaliste indépendante et étudiante diplômée de 26 ans était une coureuse de fond de haut niveau à l’université et, même après l’obtention de son diplôme, elle parcourait environ 80 km par semaine. Elle a donc essayé timidement de reprendre sa routine de course à pied environ une semaine après un cas probable de COVID-19 en mars, en faisant de son mieux pour surmonter le malaise qui a suivi ses premiers symptômes de type allergique. Mais à chaque fois, « je restais clouée au lit pendant des jours avec un niveau élevé de fatigue paralysante », explique Mme Zimmerman.
Des mois plus tard, Zimmerman souffre toujours de problèmes de santé, notamment d’épuisement, de migraines, de brouillard cérébral, de nausées, d’engourdissements et de sensibilité aux écrans : une constellation de symptômes qui a conduit les médecins à lui diagnostiquer un COVID Long. Bien qu’elle n’en soit pas certaine, elle craint que les séances d’entraînement au début de son processus de guérison n’aient aggravé son état.
"Je ne savais absolument pas que je devais essayer de me reposer autant que possible", dit-elle.
Les histoires comme celle de Zimmernan - maladie, amélioration, exercice physique, effondrement - sont courantes dans le monde du COVID Long. Elles mettent en lumière ce que de nombreux·ses chercheur·euses, patient·es et associations considèrent comme l’un des outils les plus puissants pour gérer, voire prévenir, le COVID Long : le repos.
]]>Le retour du Covid, qui aurait pu le prédire ? – Libération
►https://www.liberation.fr/societe/sante/le-retour-du-covid-qui-aurait-pu-le-predire-20230810_MOMXD3XM7BHPFP2VDIPQ
▻https://www.liberation.fr/resizer/dUcxhvCvk6n9z9canpFDLWz7pk0=/1024x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/HR7M4EHLNRBAXOYDP7AGP4IM6M.jpg
Qui aurait pu prédire ? Mon premier signal d’alerte, c’était en fin de semaine dernière dans cette grande pharmacie de Bayonne où, de manière très inhabituelle, toutes les préparatrices portaient un masque. C’est en déchiffrant la une du journal régional Sud-Ouest sur un présentoir que j’ai compris que la chenille avait redémarré : « Je n’en reviens pas, ça explose ! » Le Covid refait surface après les fêtes de Bayonne 2023. Et dans les jours qui ont suivi, j’en ai eu la confirmation, quand les amis qui avaient fait les fêtes six jours auparavant et avaient traîné leur rhume, leur toux et leur mal de gorge d’apéro en soirée familiale se sont fait tester en entendant dans le poste que c’était reparti.
]]>Long COVID: blood/plasma signature of mitochondrial lowered metabolic activity | Olivier Blond / Mammouth | 06.08.23
Long COVID: there is a blood/plasma signature of mitochondrial lowered metabolic activity. If I were to head a LC lab, I would have a look at mitochondrial membranes still having remains of #SARSCoV2 proteins (with reverse phase chromatography and time of flight spectrometry).
In the same time what protein of SARS2 localises in the mitochondry?
Last question, is there a SARS2 protein that could act as a proton leaker?
Because these mechanisms rely on protons H+ [...]
]]>Le gouvernement à l’offensive contre les arrêts de travail « de complaisance »
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/01/le-gouvernement-a-l-offensive-contre-les-arrets-de-travail-de-complaisance_6
Le gouvernement à l’offensive contre les arrêts de travail « de complaisance »
La volonté de l’exécutif de réguler la recrudescence des dépenses liées aux arrêts maladie est soutenue par des organisations patronales et contestée par les syndicats.
Par Bertrand Bissuel et Thibaud Métais
Publié aujourd’hui à 05h35
Voilà un thème rêvé pour communiquer à la fois sur le sérieux budgétaire et la lutte contre les fraudes. Alors que les dépenses liées aux arrêts de travail s’envolent à un rythme de plus en plus soutenu, le gouvernement cherche à contrer cette évolution, qui pèse sur les comptes de la Caisse nationale de l’assurance-maladie (CNAM). A plusieurs reprises, depuis la fin du mois de mai, les ministres représentant Bercy ont exprimé leur volonté d’agir, à travers des mesures qui, depuis, ont commencé à être mises en œuvre, tandis que d’autres sont envisagées dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2024, dont l’examen au Parlement est prévu à l’automne.
]]>#Long_COVID: answers emerge on how many people get better
▻https://www.nature.com/articles/d41586-023-02121-7
For a study2 published in May, researchers followed 1,106 adults who caught SARS-CoV-2 before vaccines were available. After six months, 22.9% of them still had symptoms. This fell to 18.5% at one year and 17.2% after two years.
“As soon as it’s 12 months, it plateaus,” says study co-author Tala Ballouz, an epidemiologist at the University of Zurich in Switzerland. “You have a higher chance of recovery during the first year, and after one year it really becomes more of a chronic condition.”
In another study3 published in May, biostatistician Andrea Foulkes at Massachusetts General Hospital Biostatistics in Boston and her colleagues reported that one-third of people who had long COVID six months after infection no longer had it at nine months
]]>53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021 - Insee Première - 1951
▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/7628176
En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc.
La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8 %). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022 : il y a eu 38 300 décès de personnes atteintes de la Covid-19 dans les hôpitaux et les établissements pour personnes âgées selon Santé publique France, soit nettement moins qu’en 2021 (59 100). Le nombre de certificats de décès avec une mention « Covid-19 » est également en baisse. Les décès dus à d’autres causes que la Covid-19 ont donc augmenté en 2022. L’année a compté de manière inhabituelle deux épisodes de grippe, en raison d’une épidémie tardive en mars-avril et précoce en décembre. Des épisodes de fortes chaleurs en été ont occasionné davantage de décès en 2022 qu’en 2021.
Enfin, l’épidémie de Covid-19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d’effets indirects, comme des reports d’opérations, une baisse des dépistages d’autres maladies, etc. Ces impacts éventuels n’ont toutefois pas encore été mesurés. Il peut aussi y avoir une interruption ou une pause dans la tendance à la baisse de la mortalité à chaque âge, mais sans qu’il soit encore possible de l’identifier.
]]>À Rennes, le cri d’alerte des malades du covid long - À Rennes, le défi des malades du Covid long - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/a-rennes-le-cri-d-alerte-des-malades-du-covid-long-27-04-2023-13326371.
À Rennes, un collectif de malades du covid long tire la sonnette d’alarme et dénonce le flou administratif qui entoure leur situation.
Ils s’appellent Émilie, Laurent, Élise, Kristell… Ils sont plusieurs dizaines à habiter à Rennes ou ses environs. Âgés de 25 à 50 ans, ils ont pour point commun de ne plus réussir à « vivre normalement » depuis qu’ils ont contracté la covid. Épuisement, douleurs thoraciques, perte de mémoire… Leurs symptômes sont divers et variés et leur « pourrissent le quotidien ».
En France, deux millions de personnes souffriraient également à différents degrés de symptômes persistants post-covid selon Santé Publique France. Malheureusement, la réponse médicale est encore loin d’être adaptée. En dépit des nombreuses études en cours, il n’existe toujours pas de véritable traitement. Pour les personnes les plus touchées, il est possible « d’apprendre à vivre avec » en suivant des rééducations adaptées - sur le plan physique et/ou cognitif - dans des unités spécialisées comme au CHU de Rennes.
Naissance d’un collectif
C’est d’ailleurs dans les murs du centre hospitalier de Pontchaillou que s’est formé le collectif Covid long 35 qui regroupe aujourd’hui une cinquantaine de membres. « Des patients qui étaient suivis au sein de l’unité avaient imprimé un tract avec leurs coordonnées dans le but d’échanger avec d’autres malades », se souvient Laurent, 53 ans, souffrant de covid long depuis 2021. « Un petit noyau s’est ensuite créé et a fondé ce collectif ».
La possibilité d’échanger entre personnes qui vivent la même « galère » redonne le sourire à certains. « J’avais vraiment besoin de rencontrer des gens souffrant également de covid long pour pouvoir en parler », confie Émilie, une autre membre du collectif. « Au début, je me sentais très isolée vis-à-vis de cette maladie que mes proches ne comprenaient pas forcément. Car on peut aller bien un moment, et le suivant, on peut se retrouver dans l’incapacité de faire un effort physique. Au sein du collectif, on échange beaucoup, et c’est vraiment important ».
Cafés rencontres
Pour se « rebooster », les membres du collectif Covid long 35 se retrouvent chaque mois à plusieurs dizaines dans un café près de la gare de Rennes. « On partage nos anecdotes, nos coups de moins bien, on se donne des astuces de vie, ça fait du bien », raconte Laurent. « Parfois, il y a beaucoup de détresse chez certains donc on se serre les coudes. On est tous dans le même bateau ».
La plupart des membres du collectif ne peuvent plus travailler aujourd’hui à cause de leur état de santé. C’est notamment le cas d’Émilie, conseillère bancaire de 41 ans. « Je suis tout le temps épuisée. J’ai des douleurs articulaires et musculaires mais surtout de grosses difficultés de concentration. Parfois, je n’arrive même plus à lire. Au final, j’ai été licenciée de mon entreprise car je n’ai pas pu reprendre le travail. Ça engendre une certaine précarité. On ne peut pas subir cela simplement parce qu’on est malade ».
Sentiment d’abandon
C’est pourtant une triste réalité. Face au flou administratif qui entoure cette maladie, les patients atteints de covid long ne perçoivent pas forcément d’aides financières. « C’est quasiment impossible de faire reconnaître notre maladie en affection longue durée », déplore Émilie. « Certains y arrivent mais c’est très aléatoire, on ne comprend pas comment c’est attribué. Ça veut surtout dire qu’on doit batailler au niveau administratif en plus de la maladie. On ne nous entend pas… On a besoin d’aide ».
« On se bat pour la reconnaissance de notre maladie, mais aussi pour que les médecins soient mieux informés sur les symptômes du covid long », poursuit Laurent. « Quand on ne nous envoie pas vers les bonnes institutions, ça peut devenir de la maltraitance médicale ». Aujourd’hui, les membres du collectif Covid long 35 ne veulent plus « être invisibilisés ». En portant haut ce message, ils gardent espoir de faire rapidement évoluer la situation.
Pour contacter le collectif : covidlong.breizh@gmail.com
]]>Épidémiologie populaire
▻https://cabrioles.substack.com/p/21-avril-2023-epidemiologie-populaire
L’histoire coloniale et patriarcale de l’épidémiologie dominante, de même que les liens entre le mouvement eugéniste et les fondateurs de la statistique, commencent à être bien connus et documentés. Certaines maisons d’édition, surfant sur les inquiètudes pandémiques, en ont même fait des titres raccoleurs. Beaucoup moins connue en revanche est l’existence d’une histoire longue et riche des épidémiologies populaires. L’histoire des vainqueurs, même quand il s’agit de leurs méfaits, a une fois de plus écrasé celle des vaincu·es et de la créativité qui leur est propre. Source : Cabrioles
]]>#Long_COVID exercise trials proposed by NIH raise alarm
▻https://www.nature.com/articles/d41586-023-00900-w
Patients and patient advocates are calling on the US National Institutes of Health (NIH) to reconsider its decision to include exercise trials in its RECOVER initiative, which aims to study and find treatments for long COVID.
They argue that a large proportion of people with long COVID have reported experiencing post-exertional malaise (PEM) — a worsening of symptoms such as fatigue, difficulty regulating body temperature and cognitive dysfunction, after even light exercise — and worry that putting certain RECOVER participants through exercise trials could cause them harm. In a petition and multiple letters, the advocates request that the NIH and affiliated physicians explain their rationale for this testing and share the trial protocols.
]]>#pandémie #covid : il semblerait que l’#OMS #WHO ait l’intention de nous faire accepter le caractère « endémique » de #SARS-CoV2. Que ce soit en terme d’incidence ou de surmortalité, tous les outils qui permettaient d’avoir une visibilité sur l’évolution de la maladie sont désormais désactivés. Quant au #covid_long, je pense sans trop me tromper que le seul recours qu’auront bientôt les personnes atteintes sera un traitement par antidépresseurs.
►https://threadreaderapp.com/thread/1636993269916631040.html
1/22
2023, OMS : « la CoVID est sur le point de représenter une menace comparable à la grippe SAISONNIÈRE »...
Outre le « est sur le point de » qui ne veut rien dire, cela se base sur quelles données ?
2/22
Ces annonces ne signifient pas la fin de la pandémie.
Le virus circule toujours à une prévalence supérieure aux seuils épidémiques, avec des nadirs ("creux") à peu près au niveau des pics de 2020/2021 🤷♂️
(Cf. prévalence réelle selon l’ONS 🇬🇧)
ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
►https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/articles/coronaviruscovid19/latestinsights
3/22
Quels arguments sont avancés par l’OMS ?
Tout d’abord un argument sociologique « d’absence de perturbation de nos sociétés », mais « une menace qui va continuer à tuer »... Image
4/22
Puis argument des décès déclarés au plus bas depuis 2020.
Sur la base d’une définition ETIOLOGIQUE sous-estimée (patients avec test viro+ uniquement), contrairement aux viroses saisonnières recensées uniquement sur données CLINIQUES
Unroll available on Thread Reader
Image
5/22
A propos du dépistage, désormais plus restreint qu’au début de la pandémie, malgré prévalence >>.
Cf. avis de la SFV qui recommande de ne même plus tester les patients symptomatiques = fin du recensement de la CoVID (qui nécessite un test virologique)
6/22
Des données épidémio désormais uniquement dépendantes de ce dépistage restreint (fin des enquêtes de l’ONS 🇬🇧, pas de suivi des eaux usées) ; guidé par des praticiens qui prétendent depuis 2 ans que SARS-CoV-2 = « virus de l’hiver », au mépris des données épidémio...
7/22
En 2022, dans un pays tempéré comme le UK 🇬🇧 (idem France 🇫🇷), 5 vagues de CoVID dont 1 massive durant l’été.
Cf. données de prévalence réelle mesurée par l’ONS (ne dépend pas du recours au dépistage restreint)
Où est la saisonnalité ?
8/22
Des signes de saisonnalité en 2023 ?
Très tôt pour le dire, mais durant l’été austral, et malgré une vague massive l’hiver dernier, l’Australie a observé 2 vagues, dont 1 si massive qu’elle a désorganisé les écoles au point d’imposer leur fermeture
9/22
Il sera difficile de documenter la circulation virale réelle à partir de 2023.
Le dépistage effondré était déjà loin de l’exhaustivité auparavant puisque fin 2022, l’incidence réelle pouvait être 35x supérieure à l’incidence officielle
10/22
C’est non seulement constaté à partir des enquêtes de l’ONS 🇬🇧 en population générale ; mais aussi documenté à partir des données américaines où la sous-estimation de l’incidence des infections atteint un facteur x40
11/22
La CoVID est-elle comparable à la grippe SAISONNIÈRE en termes de mortalité ?
Bilan de 2022 = +44655 à +52526 décès en EXCÈS par rapport à la mortalité attendue en l’absence de pandémie de CoVID
Unroll available on Thread Reader
▻https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619429679173353472?s=20
12/22
Réf. pour le thread utilisant la méthode de référence avec normalisation de la mortalité par âge...
13/22
Autre élément à garder à l’esprit, cette surmortalité++ est répartie en 5 vagues sur 2022, exactement superposables aux vagues de CoVID, qui joue donc un rôle indéniable dans cet excès de mortalité (sans oublier le maintien de cet excès depuis 2020)
Unroll available on Thread Reader
▻https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619421558543646721?s=20
14/22
Vous pouvez chercher une saison de grippe SAISONNIÈRE qui a provoqué une telle surmortalité malgré >90% de pop vaccinée et/ou multi-réinfectée...
Bon courage pour trouver 🤷♂️
15/22
Idem pour les syndromes post-infectieux chroniques, courant avec les virus à ARN.
SARS-CoV-2 n’y fait pas exception.
Considérons uniquement les estimations de fréquence les plus basses...
16/22
En raison de sa prévalence+++ et réinfections fréquentes, le nombre de patients concernés par ces syndromes post-infectieux sera bien plus conséquent que pour d’autres virus à ARN.
medrxiv.org/content/10.110… Image
Systematic review of the prevalence of Long Covid
Background Long Covid occurs in those infected with SARSCoV2 whose symptoms persist or develop beyond the acute phase. We conducted a systematic review to determine the prevalence of persistent sympto…
►https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.11.06.22281979v2
17/22
Il va falloir suivre désormais les indicateurs syndromiques généralistes (IRA = infections respi aiguës ; pneumonies ; syndromes grippaux...), l’excès de mortalité...
La CoVID étant la seule NON-saisonnière, par déduction il sera plus aisé de la repérer 🤷♂️
18/22
Au printemps/été/automne, ce sera le seul moyen de repérer les vagues de CoVID via les données syndromiques en période d’absence des viroses saisonnières.
Les cas de CoVID ne seront « recensés » qu’en hiver, via les tests antigéniques triplex « VRS + Influenza + SARS-CoV-2 »
19/22
Vigilance aussi sur les données de mortalité, puisque la mortalité massive de 2020, 2021 et 2022 est désormais considérée comme le niveau « normal » de mortalité attendue auquel on va désormais comparer la mortalité observée.
Cf. Suisse 🇨🇭 (zone grise = « mortalité attendue ») Image
20/22
Idem au UK 🇬🇧 où l’ONS a désormais inclus la surmortalité++ de 2020 à 2022 dans le niveau de mortalité de référence.
Ceci conduit à sous-estimer la surmortalité puisque l’impact de la pandémie entre dans la « norme ».
ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
►https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/articles/excessdeathsinenglandandwalesmarch2020todecember2022/2023-03-09
21/22
Bref, rien ne s’opposera au narratif de « virus de l’hiver », mais cela ne repose sur AUCUNE DONNÉE OBJECTIVE ni en termes de prévalence des infections, ni de mortalité, ni de syndromes post-infectieux chroniques.
Ce n’est donc encore bel et bien qu’un simple « narratif ».
22/22
Les déclarations de l’OMS ne visent qu’à préparer l’opinion à la fin du statut de PHEIC (urgence de santé publique de portée mondiale), puisque :
A) les États ne font plus rien
B) la population se satisfait de la surmortalité++ et réinfections fréquentes.
FIN DE L’HISTOIRE.
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]]>#covid_long Thread by maosbot on Thread Reader App – Thread Reader App
▻https://threadreaderapp.com/thread/1635905917811302400.html
I trusted the establishment when it said that there was ~no covid in Oxford in Mar 20. Then our little family all got it. I trusted the establishment when it said that, because we were healthy, we’d be fine. I trusted the establishment when it said kids don’t get sick
Our 12 month old developed a fever (40.1 degrees) for three weeks, aside from one day—when, over a few hours, our baby’s temperature dropped like a stone, into hypothermia, like that little body was just shutting down. And we still don’t know about the long-term consequences.
My wife and I also got very sick. My wife was still very sick as an ambulance was taking me off to A&E, after I had collapsed, shaking. Having no nearby family, we emailed strangers to see if anyone could take our children if we both ended up in hospital.
]]>Le point sur le Covid et ses possibles impacts économiques durables - Février 2023 - Institut économique Molinari
▻https://www.institutmolinari.org/2023/02/27/le-point-sur-le-covid-et-ses-possibles-impacts-economiques-durable
L’Institut économique Molinari publie un point économique montrant que l’impact du #Covid_long est significatif pour les sociétés développées fondées sur la division du travail.
COVID, UN ENJEU DURABLE DE SANTE PUBLIQUE
Avec la vague du variant Omicron, la plupart des pays occidentaux ont progressivement abandonné l’idée de contrôler le nombre de contaminations liées au virus SARS-COV-2, se focalisant uniquement sur la vaccination protectrice contre les hospitalisations et les décès. Or, depuis le début de la pandémie, on a vu apparaître un nouveau phénomène appelé Covid long.
Ce dernier fait référence aux symptômes prolongés, fluctuants et multi-systémiques qui se développent puis persistent après une infection par le virus SARS-COV-2. Les symptômes répertoriés peuvent être respiratoires, cardiaques, neurologiques, vasculaires, dermatologiques, ORL, digestifs… et toucheraient, selon une étude portant sur une cohorte très importante publiée dans Nature(1), jusqu’à 12 % des adultes infectés et vaccinés.
Les symptômes neurologiques et cognitifs sont parmi les plus répandus avec la fatigue bien sûr, le « brouillard cognitif », les problèmes de concentration et une détérioration de ce que l’on appelle en médecine « les processus de construction visuo-spatiale » qui permettent d’analyser, de comprendre et de se représenter l’espace (l’environnement) en deux ou trois dimensions.
Si un très grand nombre d’incertitudes entoure ce sujet, nombre de travaux indiquent que le phénomène mérite de s’y intéresser tant les conséquences économiques et sociales pourraient être importantes. Covid pourrait réduire significativement la croissance potentielle (retrait précoce du marché du travail, croissance moindre dans les secteurs exposés) tout en augmentant les charges collectives (dépenses de santé, retraites précoces…). Le risque existe que cette pandémie provoque un effet ciseau négatif pour nos économies et les finances publiques.
]]>Cinq femmes parlent du COVID Long et de misogynie médicale | Donna Lu
▻https://cabrioles.substack.com/p/cinq-femmes-parlent-du-covid-long
Alors que le COVID Long a été officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé en octobre 2021, nombreux·ses sont celleux qui font encore état d’un scepticisme généralisé et d’une minimisation de leurs symptômes. Selon les épidémiologistes Dr Stephen Phillips et Prof. Michelle Williams de Harvard, ce mépris est en partie attribuable au fait que les femmes sont touchées de manière disproportionnée. Source : The Guardian via Cabrioles
]]>COVID Long - [10 articles publiés par] Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au Covid-19.
▻https://cabrioles.substack.com/p/21-fevrier-2023-covid-long
▻https://substackcdn.com/image/fetch/w_1200,h_600,c_limit,f_jpg,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2F
Bonjour,
Il y a quelques jours l’UNSA Éducation sonnait l’alarme quant à l’impact du COVID Long sur les travailleur·euses de l’éducation, secteur particulièrement touché par la maladie à l’instar des travailleur·euses de la santé et de la restauration, et demandait “la reconnaissance du Covid long comme maladie professionnelle et donc une prise en charge totale par l’État de l’indemnisation des conséquences liées à l’ infection”. Iels s’inquiètaient par ailleurs de l’”errance médicale et sociale” provoqué par l’invisibilisation de cette maladie.
Ce faisant iels rejoignaient les quelques syndicats et sections syndicales qui travaillent à sensibiliser sur les conséquences médicales et socio-professionelles du COVID. Certains poussant l’esprit de conséquence en promouvant l’autodéfense sanitaire et la prévention collective face à la pandémie toujours en cours de COVID-19.
En juillet 2022 Santé Publique France publiait un rapport d’enquête sur la prévalence du COVID Long en France. Ce rapport estimait à plus de 2 millions le nombre de personnes de plus de 18 ans atteintes du COVID Long. Et ceci sur la base d’une étude menée avant l’apparition du variant Omicron et des taux de contamination astronomiques qu’il a engendré. Sans oublier que le COVID Long touche tous les âges, même les enfants.
Pour finir d’introduire ce dossier nous laissons la parole à Elisa Perego, qui en mai 2020 a créer le terme “COVID Long” pour nommer l’expérience de la maladie qu’elle traversait, et qui a depuis été enrichi par l’activité intense et combattive des communautés de patient·es. Le 16 janvier 2023, elle partageait sur Twitter ces questions et rappels essentiels :
Combien de personnes savent que le COVID Long a été ouvertement reconnu par l’OMS en août 2020 et que le potentiel dévastateur multisystémique, cardiovasculaire et thrombotique du COVID était déjà bien connu entre le début et le milieu de 2020 ?
Combien de personnes savent que de nombreux pays comme le Royaume-Uni et l’Italie ont commencé à reconnaître officiellement le COVID Long entre fin 2020 et 2021, en produisant des directives officielles ? Combien de personnes savent que le COVID Long est une maladie multisystémique qui est détaillée comme telle dans un grand nombre d’articles ?
Combien de personnes savent que le COVID/COVID Long sont parmi les maladies les plus étudiées de l’histoire et qu’elles étaient déjà étudiées et analysées en détail en 2020 et début 2021 ? Combien de personnes savent que les patient·es sont à l’origine de nombreuses découvertes clés sur cette maladie ?
Si quelqu’un essaie de vous donner l’impression que le COVID Long est mystérieux, mal étudié, non reconnu officiellement, ou qu’il s’agit d’une nouvelle découverte de l’institution médical, qui a en fait souvent abandonné les patient·es sans soins, il ne vous dit pas la vérité ou il n’est pas bien informé.
Elisa Perego, 16 janvier 2023
#covid #covid_long #médecine #errance_médicale #travail #syndicat #autodéfense_sanitaire #maladie_professionnelle
]]>Why we need a deeper understanding of the pathophysiology of long COVID - The Lancet Infectious Diseases
▻https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00053-1/fulltext
The most recent estimate of people living with post-COVID-19 condition (also known as long COVID) globally has surpassed 65 million1
and, without clear diagnostic or treatment options available, this number is steadily increasing. There are more than 200 reported symptoms associated with long COVID,1
affecting virtually every organ system.
]]>Covid-19 et travail
▻https://cabrioles.substack.com/p/12-fevrier-2023-travail
Nous n’avons aucune raison de laisser ceux qui se sont approriés nos vies nous entrainer dans leur chute. Et contre cela, il nous faut regarder la pandémie en cours, et ses conséquences, en face. Source : Cabrioles
]]>Trois ans du Covid-19 : la difficile réintégration des salariés touchés...
▻https://www.aefinfo.fr/depeche/685166-trois-ans-du-covid-19-la-difficile-reintegration-des-salaries-touches
Trois ans après le premier cas de Covid-19 recensé en France, le Covid long touche, selon Santé Publique France, plus de 2 millions d’adultes dans notre pays. Une partie de ces patients éprouvent de grandes difficultés à reprendre le travail. "Pendant 8 mois, j’ai essayé de reprendre le boulot comme avant mais je n’ai pas réussi", témoigne Stéphane, cadre dans un bureau d’études. "On m’a détecté de graves lésions cérébrales et des séquelles neurologiques et cognitives irréversibles. C’est compliqué de faire comprendre à mon employeur que la personne qu’il a embauchée ne reviendra pas", explique Maëlle, salariée dans un organisme de formation, obligée de limiter son temps de travail à 20 %. L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail appelle les entreprises à s’emparer de ce sujet majeur de santé publique, en mettant en place un suivi RH adapté pour éviter les rechutes. (heu...)
]]>#COVID_LONG : 6 sous-types distincts identifiés | santé log
▻https://www.santelog.com/actualites/covid-long-6-sous-types-distincts-identifies
Le Dr Peter Robinson, du Jackson Laboratory (JAX, Main) et son équipe ont […] analysé les données des [dossiers de santé électroniques] DES de patients, diagnostiqués avec COVID long, dans le cadre du National COVID Cohort Collaborative (N3C). Grâce à ce code de diagnostic, l’équipe a pu analyser les données cliniques des patients diagnostiqués avec COVID long et définir ainsi plus précisément les caractéristiques de cette nouvelle condition. L’équipe a également regardé s’il devenait possible d’identifier plusieurs sous-types de la maladie.
La définition de sous-types distincts de COVID long : l’analyse a porté sur les données de 20.532 patients diagnostiqués en situation post-COVID-19, ces participants ayant été sélectionnés à partir d’une base de données en comportant plus de 5,4 millions. Le COVID long a été précisément défini comme présent au moins 28 jours après la première date de #COVID-19 notée pour les patients COVID suivis en ambulatoire et 28 jours après la fin de l’hospitalisation pour les patients COVID hospitalisés. L’équipe a pris en compte les résultats cliniques de ces patients, développé un algorithme de calcul et ont pu
regrouper ainsi les patients en 6 clusters, chacun représentant un sous-type de COVID long distinct, soit :
1 multi-système + laboratoire (associé à une infection initiale sévère et à une fréquence élevée de symptômes multiples : neuropsychiatriques, pulmonaires, constitutionnels (par exemple, fatigue générale), cardiovasculaires et vertiges ainsi qu’anomalies des tests de laboratoire) ;
2 hypoxémie et toux
3 neuropsychiatrique (maux de tête, insomnie, dépression, troubles du mouvement) ;
4 Cardiovasculaire ;
5 Douleur/fatigue ;
6 Douleur multi-système (similaire à 1 mais sans les anomalies aux tests de laboratoire).
À chaque groupe sont également associés des facteurs privilégiés de tranche d’âge, sexe, origines ethniques, comorbidités et antécédents de santé.
Des mécanismes sous-jacents variables selon les patients : l’analyse suggère ainsi que des processus différents peuvent mener aux différents sous-types de COVID long, selon les résultats et les antécédents de santé des patients.
La prochaine étape sera donc probablement de définir des sous-cohortes afin de tester et identifier des thérapies candidates mieux ciblées pour chaque sous-type. Selon ces experts, il est clair qu’une stratification des patients COVID de longue durée s’impose pour un traitement efficace, car apparaît peu probable qu’une approche unique puisse répondre à tous les sous-types.
Ces 6 sous-types distincts vont donc aider à stratifier les patients et éclairer les stratégies de traitement.
Source:
Generalisable long COVID subtypes: findings from the NIH N3C and RECOVER programmes - eBioMedicine
▻https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(22)00595-3/abstract
Dans la terminologie médicale officielle le #covid_long ou #post_covid est appelé : #affection_post-COVID-19
▻https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/coronavirus-disease-(covid-19)-post-covid-19-condition
#post_covid-19_condition en anglais
]]>Antivalidisme et covid : ressources – Journal d’une indignée
▻https://espoirsetluttes.wordpress.com/2023/01/21/antivalidisme-et-covid-ressources
« Par idéologie, par intérêt, les gouvernements néo-libéraux qui se sont succédés ont ainsi condamné notre système de santé à vivre à genoux, l’épidémie que nous traversons l’a jeté à terre. Pendant que nos représentant·e·s lavaient leurs mains sales, des soignant·e·s désarmé·e·s ont dû appliquer des directives de tri eugénistes écœurantes dont les premières victimes ont été, comme toujours, les personnes handicapées. Parmi nous les personnes psychiatrisées et plus particulièrement schizophrènes ont été, sur ces critères, écartées de la réanimation dans l’indifférence générale : parce qu’il est commun d’estimer que notre vie, jugée misérable, ne vaut rien, qu’elle ne mérite pas la peine d’être vécue, que notre mort est souhaitable, que nos mort·e·s sont acceptables. «
]]>Saboteur Immunitaire - Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au #Covid-19.
▻https://cabrioles.substack.com/p/21-janvier-2023-saboteur-immunitaire
Il y a un an commençait le lancement de la campagne de désinformation “Omicron est une chance”, qui - grâce à l’efficacité vaccinale - allait faire passer pour moins virulent un variant qui de par son extrême contagiosité faisait déjà plusieurs centaines de morts par jour. Les infections sont montées à plus de 500 000 par jour, et dans les mois qui ont suivis, les #réinfections se sont multipliées. Parfois à quelques semaines d’intervalles seulement. On nous a dit que c’était une bonne chose.
Que nous serions, enfin, tous·tes immunisé·es.
Des médecins sont même allé jusqu’à affirmer que le Covid-19 était devenu “une virose banale et répétitive” et nous ont invité à nous rendre au travail en étant infecté·es.
Pourtant, au printemps 2020 un immunologiste américain nommé Anthony J Leonardi, spécialiste des #cellules_T, avait tenté d’alerter sur l’impact potentiel du Covid-19 sur nos systèmes immunitaires. Il émettait l’hypothèse que l’infection au Covid-19 puisse entrainer une hyperactivation des cellules T qui provoquerait leur épuisement, et donc une dysrégulation et un affaiblissement générale du #système_immunitaire. Il appelait donc à la prudence.
Il a été décrédibilisé et moqué par des médecins et des journalistes qui ont acquis de l’audience en vendant un optimisme trompeur. Un commerce qui a eu, et continu d’avoir, des conséquences criminelles.
Depuis janvier 2022 nous avons connu 5 vagues épidémiques. Il a rapidement été établi qu’avoir été contaminé par Omicron ne produit pas d’#immunité qui protègerait d’une réinfection. Et l’infection de masse génère régulièrement de nouveaux variants à fort échappement immunitaire.
Depuis le printemps 2020, les études venant confirmer ce qui avait été avancé par Anthony Leonardi s’accumulent.
• Que se passera-t-il si les réinfections du COVID affaiblissent notre immunité ? | Andrew Nikiforuk
• 12 études sur le dysfonctionnement immunitaire après le COVID-19 | Andrew Ewing
• Comment le SARS-CoV-2 combat notre système immunitaire | Science
]]>#DavosStandard pour tous ! (voir le # sur cuicui)
@Pr_Logos
▻https://twitter.com/Pr_Logos/status/1615847361506426884
A Davos, les maîtres de la planète ont mis en œuvre une politique de prévention :
– PCR pour entrer avec un bracelet d’accès lié au résultat
– purificateurs à #filtre_HEPA partout + purificateurs #UV-C (le truc bleu)
– #ventilation ajustable
– #masques FFP2
Le déni de transmission aéroportée, l’absence d’investissement dans la qualité de l’air, le déni de persistance pandémique.
C’est pour vous. Pas pour les Maîtres.
@KashPrime
▻https://twitter.com/KashPrime/status/1615745744673148929
The world’s elite at the Davos forum are enjoying every possible protection from #Covid, including #PCR testing, air filtration, UVGI light.
Why isn’t this being offered to everyone else?
Every school, every workplace should have the same protections as the rich and powerful.
ça a accès aux vaccins, aux anticorps monoclonaux, aux meilleurs soins possibles dans les délais les plus brefs, mais ... il y a le #covid_long ...
#RDR
]]>#Long_COVID: major findings, mechanisms and recommendations | Nature Reviews Microbiology
►https://www.nature.com/articles/s41579-022-00846-2
The incidence is estimated at 10–30% of non-hospitalized cases, 50–70% of hospitalized cases and 10–12% of vaccinated cases.
Long COVID is associated with all ages and acute phase disease severities, with the highest percentage of diagnoses between the ages of 36 and 50 years, and most long COVID cases are in non-hospitalized patients with a mild acute illness, as this population represents the majority of overall COVID-19 cases.
]]>Voilà, la PQR t’explique enfin le #Covid_long !
]]>#Long_COVID Added to List of Autoimmune Diseases — The Autoimmune Registry
▻https://www.autoimmuneregistry.org/long-covid-announcement
The Autoimmune Registry has determined that biomarkers of immune system activity similar to those seen in many autoimmune and autoinflammatory diseases justify the inclusion of Long COVID on its list of diseases.
]]>Opinion | If You’re Suffering After Being Sick With Covid, It’s Not Just in Your Head - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2022/08/25/opinion/long-covid-pandemic.html
When the influenza pandemic of 1918-19 ended, misery continued.
Many who survived became enervated and depressed. They developed tremors and nervous complications. Similar waves of illness had followed the 1889 pandemic, with one report noting thousands “in debt and unable to work” and another describing people left “pale, listless and full of fears.”
The scientists Oliver Sacks and Joel Vilensky warned in 2005 that a future pandemic could bring waves of illness in its aftermath, noting “a recurring association, since the time of Hippocrates, between influenza epidemics and encephalitis-like diseases” in their wakes.
Then came the Covid-19 pandemic, the worst viral outbreak in a century, and when sufferers complained of serious symptoms that came after they had recovered from their initial illness, they were often told it was all in their heads or unrelated to their earlier infections.
It wasn’t until the end of the first year of the pandemic that Congress provided $1.2 billion for the National Institutes of Health, which led to a long Covid research initiative called Recover, in February 2021. A year and a half later, there are few treatments and lengthy delays to get into the small number of long Covid clinics. Frontline medical workers don’t have the clinical guidelines they need, and some are still dismissive about the condition.
Long Covid sufferers who caught the virus early have entered their third year with the condition. Many told me they have lost not just their health but also their jobs and health insurance. They’re running out of savings, treatment options and hope.
To add to their misery — despite centuries of evidence that viral infections can lead later to terrible debilitating conditions — their travails are often dismissed as fantasy or as unworthy of serious concern.
]]>Opinion | Protesters So Ill, They Couldn’t Get Arrested - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2022/10/27/opinion/me-cfs-long-covid.html
M.E./C.F.S. (myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome), a condition that’s often postviral and similar to what some long Covid sufferers appear to have, can be so debilitating that it leaves those who have it with a sense of desperation.
That wasn’t apparent as they picketed and chanted, some in wheelchairs or using canes, wearing red shirts with slogans like “Still sick, still fighting” and “Millions missing.”
They gave their best shot at civil disobedience, but instead of being arrested, they were largely ignored. A few news articles mentioned the protest, and the world moved on.
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