#covidonégationnisme

  • Cabrioles #AutodéfenseSanitaire sur Twitter : « Bonsoir à tous·tes, Le temps est venu pour nous de vous dire aurevoir » / Twitter
    https://twitter.com/CabriolesDouze/status/1591559146452688896

    La négation/minimisation du Covid, de par la hiérarchisation de la valeur des vies qu’elle implique s’inscrit dans un positionnement éthico-politique profondément réactionnaire.Parler du « complotisme » est confortable pour tous, pour les fascistes qui se posent en contestataires, les libéraux qui jouent aux rationnels et cachent leur rôle dans la fascisation, et même pour les camarades égaré·es qui s’en servent pr minimiser leur alliances réactionnaires.Mais en ce qui concerne la négation de la pandémie à gauche, le fait de naturaliser que le Covid devienne la 3eme cause de mortalité en France, que les handi·es peuvent bien crever et que 2 millions de personnes souffrent de séquelles invalidantes, il ne s’agit pas de complotismeIl s’agit d’un phénomène socio-politique d’ampleur qui a été intensément porté et légitimé par les organes intellectuels de gauche/autonomes. Organes qui sont tenus par des gens qui ne font pas partie des catégories de la pop° les + en danger face au Covid.
    Nous l’avons dit et répété, il n’y a pas que chez les macronistes que les digues ont sautées. Tout corps plongé dans l’eau se mouille, et nul ne peut prétendre être indemne de l’ascencion continue de la boue fascisante.

  • Des intellectuels italiens viennent rencontrer « en urgence » les acteurs de la résistance française

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/congres-franco-italien-samedi-29-janvier

    Des scientifiques de divers horizons, des juristes et professeurs de science politique seront présents. Avec des noms connus en France : Idriss Aberkane, Christian Perronne, Laurent Toubiana, Louis Fouché, entre autres (voir la liste dans le communiqué ci-après) rencontreront des figures de la résistance italienne qui font le déplacement : Marianno Bizzarri, oncologue, Andrea Camperio Ciani, professeur d’éthologie, Riccarda Antiochia, professeur de chimie, Ugo Mattei, juriste ou encore Giorgio Agemben, philosophe reconnu internationalement.

    Voilà où on en est. (Ou alors c’est du flan et Agemben n’y sera pas.)

    • Agamben Grippette : Où en sommes nous ? On a pas pris suffisamment conscience du changement radical que nous sommes en train de vivre. bien des gens préfèrent en être dupes. effondrement d’un monde. l’âge des démocraties bourgeoise touche à sa fin. totalitarisme tyrannique et démocratique. des lois 10 fois plus répressives que les lois fascistes.
      l’opérateur : l’état d’urgence. état d’exception système normal (comme dit il ya 10 ans), inclus dans l’ordre juridique
      Immigrés de l’intérieur (green pass), l’amitié base politique minimale, essayer de créer une communauté.

      Toubiana, e-santé, institut pour la valorisation des données de santé ah ah ah. j’ai toutous vécu en France, je n’ai jamais eu aucune idée de ce qu’était un régime totalitaire...

      ils tiennent beaucoup à la syndémie (comme Stiegler et le manifeste conspi)

      Olivier Soulier, homéopathe et référent médical de reinfo covid, illuminé absolu : introduit sur la troisième guerre mondiale initiée par une élite qui a créée un virus pour imposer un vaccin. on va génocider la population en interdisant de soigner. tout devient d’une extrême logique

      ils font une pause. j’en profite pour vous signaler un traitement qu’on a pas la liberté de prescrire, mais bon, quand n a pas le droit, on prend le gauche, totalitarisme sanitaire ou pas. cest très bon d’après mon coach. et vous inquiétez pas ! c’est un médecin qui rédige

      on me dit que parmi les gens signalés au congrès, selon leur liste il y a : Ketty, ancienne danseuse de Claude François, tient un restaurant dans le 13ème arrondissement ; Olivier Tournafond, qui tiens une émission sur Radio Courtoisie, royaliste proche Le Pen ; Vincent Pavan président de RéInfo Liberté, une association loi 1901 qui récolte des fonds pour financer les besoins de RéInfo Covid ; les no name de la liste sont majoritairement de la région PACA, souvent gérants de boite

      Foouché : créez des communautés résilientes etc.

      #Jean-Dominique_Michel #Alexandra_Henrion-Caude #Patrick_Jaulent #Mariano_Bizzarri (oncologue) #Sébastien_Philippart (déclarant de manif "gilets jaunes) #Andrea_Camperio_Ciani #Riccarda_Antiochia #Ugo_Mattei #complotisme #hold-up_bis

    • MARATHON DE LA CONFUSION : RETOUR SUR LE « CONGRÈS FRANCO-ITALIEN DE LA RÉSISTANCE », Vivian Petit
      https://lundi.am/Marathon-de-la-confusion-retour-sur-le-Congres-Franco-Italien-de-la-resistance

      Tout au long de la journée, les interventions de quelques minutes se sont succédées à un rythme effréné, tout comme les citations et les affirmations indémontrables. L’illusion de scientificité était bien plus prégnante que l’appel à la réflexion. En outre, quoi qu’en disent les organisateurs, il s’agissait de tout, sauf d’une assemblée.

      Si en fin de journée, Christian Perrone a pu déclarer à France-Soir que lorsqu’ « on est du côté de la vérité on n’est pas isolé », force est de constater que chaque intervenant s’adressait d’abord à sa webcam, c’est-à-dire à lui-même. La confusion des interventions, 8 heures durant, n’était rendue possible que par l’absence de discussion réelle sur fond de peur et de ressentiment.

      Pour conclure la journée, Louis Fouché l’un des fondateurs de RéinfoCovid est venu en écho d’Agamben constater la fin d’une civilisation, le dépassement du droit par l’état d’exception, la fin des croyances dans l’économie, l’État et la culture. Puis, à contrepied de ceux qui appelaient à manifester contre le pass vaccinal et la « dictature sanitaire », il a prôné le retrait dans des communautés repliées.

      Comme il l’avait déjà fait cet été sur Radio Courtoisie, Louis Fouché, prenant subitement un ton de prédicateur, a reproché à une partie de son public de « mettre l’énergie au mauvais endroit », et les a appelés à ne pas se comporter comme des « crétins militants ». L’objectif, explique Louis Fouché, ne doit pas être de « gagner » ou de viser une « révolution par la rue », mais d’attendre que le monde s’effondre sur lui-même. Selon l’anesthésiste, puisque le chaos et l’effondrement sont prévus par le « Great reset », il s’agit donc de s’atteler à préparer un « Greater reset ».

      Il appelle à créer des « communautés résilientes », des « écoles libres », des « réseaux de santé alternative » tout en refusant la lutte politique et en se méfiant des autres « communautés résilientes », suspectée d’être des fausses oppositions créées par le système.

      Si ce projet de repli peut sembler cohérent, Louis Fouché ne manque pas à son tour de se prendre les pieds dans ses propres contradictions. Tout en critiquant l’illusion du recours au droit et la focalisation sur les responsabilités individuelles, il a ainsi pu appeler à « faire taire deux cent personnes », à se tenir prêts en vue des procès de Macron, Castex, et même de la « pendaison » d’Anthony Fauci (conseiller en chef pour la santé publique des présidents américains, onni par l’extrême droite américaine pour avoir contredit Donald Trump à plusieurs reprises). En outre, tout en marquant sa distance avec la croyance abstraite dans la science, Louis Fouché appelait pourtant à défendre la vérité scientifique contre les « hérésies ».

      Alors même que l’intervention finale du Dr Fouché consistait à prendre à revers les attentes de son auditoire qu’il a sermoné pour son inconséquence, le M. Loyal de la journée, Tristan Edelman, s’est réjoui d’un « bon résumé de ce qu’on a eu aujourd’hui ». Finalement, la parole conclusive sera laissée à Ilan, 16 ans, lycéen et blogueur. Apparaissant masqué pour préserver son anonymat et non se protéger du covid, « comme on peut s’en douter », le jeune homme a regretté ne pas avoir vu « beaucoup de jeunes s’élever contre les mesures coercitives » avant de conclure sur un vague appel à « se réveiller ». Là encore, il s’agit d’organiser et de rationaliser la cessité, personne n’a dû lui parler des émeutes dans certaines banlieues lors du premier confinement ni des manifestations contre les violences policières et la loi de sécurité globale du printemps 2020.

      (mais pas un mot sur le totémique Agamben Gripette...)

      #Perrone

  • Face à la pandémie, le camp des luttes doit sortir du déni | le collectif Cabrioles
    https://www.jefklak.org/face-a-la-pandemie-le-camp-des-luttes-doit-sortir-du-deni

    Alors que la pandémie de Covid-19 fait rage et touche en premier lieu les catégories les plus discriminées de la société, le gouvernement français laisse filer et des centaines de milliers de nouvelles contaminations ont lieu chaque jour. En cette journée de mobilisation interprofessionnelle, le collectif Cabrioles appelle à sortir du covido-négationnisme, et à nous emparer enfin des moyens de l’autodéfense sanitaire, en nous appuyant sur l’histoire des luttes populaires en faveur de la santé communautaire : pratiques de prévention et de réduction des risques, grève, autoréductions de masques FFP2, etc. Source : Jef (...)

    • La pandémie est entièrement structurée selon les rapports de domination qui gouvernent ce monde. Son déni est un luxe bourgeois, patriarcal, raciste et validiste.

      […]

      Appliquant en cela la feuille de route des réseaux climatonégationnistes de l’extrême-droite libertarienne qui prônent la politique eugéniste du « vivre avec ». « Vivre avec » c’est accepter que toute la population, mais plus particulièrement les classes populaires, et parmi elles ses franges les plus fragilisées que sont les femmes et les personnes racisées, mais aussi les personnes immunodéprimées, atteintes de maladie chronique ou handicapées, vivent dans la peur, se fassent infectées, contractent des Covid Longs, ou en meurent.

      Bizarre de faire une périphrase sans citer explicitement (avec lien de sources expliquant qui a porté ça) la déclaration de #great_barrington [edit : ah ça arrive mais bien plus loin]

      ce raisonnement repose sur des implicites inquiétants : le rejet du principe de précaution face à une maladie inconnue dans ses effets à moyen et long terme, une banalisation des prises en charges en réanimation qui pourtant conduisent à plus d’un tiers de décès, sont toujours traumatisantes et entraînent de nombreuses séquelles, et enfin l’invisibilisation des Covid longs qui touchent au moins 10 % des personnes infectées mêmes asymptomatiques et ont des conséquences gravement incapacitantes.

      Cette lecture problématique qui nie la gravité intrinsèque de la pandémie, a conduit les mobilisations à se focaliser exclusivement sur la juste exigence de moyens pour l’hôpital public, mettant complètement de côté la revendication, ainsi que la diffusion auto-organisée, de moyens de prévention efficaces visant à l’élimination du virus. Une politique émancipatrice et populaire d’autodéfense sanitaire ne devrait pas accepter que nous nous fassions infecter massivement, et encore moins que nous finissions en réanimation, mais devrait avoir pour objectif d’agir en amont, d’empêcher toute infection par un pathogène dangereux.

    • J’ai bien peur que ce genre d’appel manque son but, par le fait même de trancher sur la stratégie de protection face au virus. Il tombe dans le piège de la solution unique (les autres solutions étant directement disqualifiées comme étant d’extrême-droite, complotistes, etc.).

      Ce serait bien plus malin et constructif d’admettre le principe d’une pluralité de modes de protection.
      On ne peut pas défendre le principe d’une politique par le bas, et en même temps fermer dès le départ l’éventail des stratégies possibles.

    • Mais tu comprends bien que certaines méthodes ne peuvent logiquement (au sens fort du terme, pas juste en adverbe dans la phrase) pas être compatibles entre elles ? Une stratégie justement multiple qui viserait le zéro-covid ou presque, est foncièrement incompatible avec une stratégie qui viserait à laisser circuler au mieux et à ne protéger que les « plus faibles » (catégorie qui s’élargit chaque mois toujours plus). C’est forcément un combat entre ces stratégies, qui ne peuvent absolument pas cohabiter, et donc un rapport de force.

    • Oui effectivement c’est un rapport de force, mais le problème est dans quelles « cités » (au sens des économies de la grandeur) on est amené à mesurer la grandeur des arguments. Il est clair pour moi que dans cette histoire c’est une cité unique dans laquelle je n’ai pas envie de vivre - au sens propre du terme. Ou pour le dire autrement, une société dégueulasse qui sauvent des vies reste une société dégueulasse si sa méthode pour le faire reconduit et radicalise ce qui est en faisait la dégueulasserie. Jusqu’ici cette même société dégueulasse n’était pas autant dérangée par d’autres causes de mortalités ou de maladies incapacitantes, et n’était pas aussi zélée pour en faire le décompte quotidien et culpabiliser publiquement les comportements qui en sont des causes. Qu’est-ce qui s’est passé entre temps ?

    • c’est prendre la question à l’envers ! cette pandémie est un événement qui offre une occasion de mettre à l’agenda ce principe de non précaution capitaliste (non pas « en général » mais depuis un moment précis, un problème précis), qui nous a imposé tant de sales contraintes et inculqué tant de mauvaises habitudes, effectivement pathogènes. la pandémie démontre l’inanité du relativisme capitaliste (ah bon, les profits d’aujourd’hui font les dégâts de demain, will see).

      ne pas se saisir politiquement d’une situation qui préfigure l’autoritarisme écologique qui viendra répondre au coup par coup et en se délestant de pas mal de monde au passage à des nuisances structurelles.