• En Tunisie, des migrants chassés, leurs défenseurs poursuivis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/04/en-tunisie-des-migrants-chasses-leurs-defenseurs-poursuivis_6617866_3210.htm

    En Tunisie, des migrants chassés, leurs défenseurs poursuivis
    Par Julia Pascual (Tunis et Sfax, envoyée spéciale) et Samuel Gratacap (Photos)
    Reportage« 2015-2025 : Dix ans de crise migratoire » (5/5). Depuis deux ans, le régime du président tunisien, Kaïs Saïed, financé par l’Union européenne, repousse les Subsahariens loin des villes, parfois violemment, et combat toute personne ou association qui les soutient.« Dieu voit tout. » Nana Tchana Apoline se raccroche à cette certitude depuis des mois. « Dieu voit tout », répète-t-elle. Et c’est bien le seul espoir qui survit chez cette femme de 29 ans, originaire du Cameroun. Elle marche sans but, sous un soleil de plomb, sur un chemin sablonneux du littoral tunisien. Il y a quelques heures, à quelques kilomètres de là, elle a été chassée par la garde nationale d’un campement où elle vivotait, avec Vidal, son fils de 2 ans. « On est démantelés à répétition, c’est grave », s’insurge-t-elle.
    Nana Tchana Apoline fait partie des quelque 20 000 migrants piégés dans des champs d’oliviers au nord de la ville de Sfax. Depuis 2023, des hommes, des femmes et des enfants, originaires de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Burkina Faso ou encore du Mali, ont convergé vers cette région côtière, à moins de 300 kilomètres au sud de Tunis. Le site est devenu, pour moins de 1 500 dinars (442,61 euros) par personne, une rampe de lancement d’embarcations vers l’île italienne de Lampedusa, distante de moins de 200 kilomètres des côtes.
    Indésirables dans les centres-villes, les migrants subsahariens ont été peu à peu repoussés vers ces terres agricoles. Ils y ont aménagé des refuges sous des tentes de fortune, construites avec des couvertures et des bâches, tenues par des branchages ou du bois de palette. Ils s’y organisent un quotidien où l’attente d’une possibilité de départ le dispute à la recherche des moyens de subsistance.
    Les plus démunis s’approvisionnent en eau grâce aux tuyaux percés des systèmes d’irrigation agricoles, d’où jaillit un liquide salé et amer. D’autres préfèrent marcher deux heures sur des sentiers pour atteindre le robinet d’un cimetière. Tous se plaignent de diarrhées, quand ce n’est pas de la gale ou de la faim qui les tenaille et que beaucoup trompent avec des cigarettes bon marché. Pour garder un semblant de dignité, ils époussettent leurs nattes de plastique que la terre ocre recouvre à chaque coup de vent, se nettoient les dents avec un bâton, cherchent derrière un tronc l’intimité dont l’absence de latrines les prive.
    (...) Depuis la Tunisie, près de 100 000 hommes et femmes sont parvenus à gagner l’Italie en 2023 (dont plus de 17 000 Tunisiens). Une année record au cours de laquelle les arrivées ont triplé par rapport à 2022, selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En 2024, ils n’étaient plus que 20 000, alors que les autorités tunisiennes multipliaient les interceptions en mer. Depuis le début de l’année, moins de 2 000 personnes ont réussi la traversée. La route semble refermée. Sur les plages de la région de Sfax, des vestiges témoignent de voyages empêchés. Sur la grève de la petite commune côtière d’Ellouza, des amas de tôles froissées et rouillées sont comme échoués sur des tapis d’algues séchées. Ce sont des bateaux artisanaux faits de minces plaques de métal soudées, interceptés par la garde maritime, qui les a rendus inutilisables. Ces vulgaires coques de noix n’auront pas tenu leur promesse.
    Celles et ceux qui étaient montés à bord ont été contraints de prolonger leur séjour dans un pays qui les retient mais qui ne veut pas d’eux. Les « Africains », ainsi que les autorités les désignent communément, ne sont les bienvenus nulle part. « On est bloqués, comme enfermés dans un trou », explique Mahamadou, un Guinéen de 27 ans. Découragés, certains se résignent à rentrer au pays, en souscrivant aux retours volontaires proposés par l’OIM. Cette agence de l’ONU a accompagné 11 000 migrants depuis 2024. Mais, dans les camps, cette option suscite de plus en plus la méfiance. De nombreuses personnes assurent avoir été trompées par la garde nationale. « On nous fait monter dans des bus en nous faisant croire que ce sont ceux de l’OIM, mais on nous envoie en prison ou dans le désert », témoignent-ils.
    Les violences infligées aux migrants sont largement documentées par la presse internationale, mais aussi dénoncées par la médiatrice européenne, des rapporteurs spéciaux des Nations unies ou encore l’Organisation mondiale contre la torture. Inlassablement, ceux qui ont échoué à traverser décrivent leurs arrestations, les moteurs et les stocks d’essence dérobés par les gardes-côtes, les téléphones et l’argent confisqués, les coups, les refoulements collectifs, les morts.
    Fabrice, un Camerounais de 25 ans, porte une large balafre sur la tempe. Il affirme avoir été frappé avec une crosse de fusil. Il a aussi une cicatrice au coin de la bouche, stigmate de coups de rangers portés au visage. « On ne peut pas s’opposer, on a les mains attachées par des gaines en plastique », assure-t-il. Aboubakar Bah, un Guinéen de 19 ans, rapporte avoir été refoulé dans une zone désertique en Algérie, après une interception en mer. « Dans notre convoi, deux femmes sont décédées du manque d’eau, qu’on a dû enterrer », ajoute-t-il.
    (...) Depuis 2011 et la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie et l’Union européenne (UE) affichent une coopération parmi les plus importantes. Elle se déploie au travers de quelque 170 programmes représentant, au bas mot, une enveloppe globale de 1,5 milliard d’euros. Le volet migratoire du partenariat mobilise environ 230 millions d’euros. Ils sont distribués à des opérateurs, parmi lesquels des agences de l’ONU ou gouvernementales, comme le Centre international pour le développement des politiques migratoires (auquel concourent de nombreux Etats européens), l’agence de coopération allemande GIZ ou l’opérateur du ministère de l’intérieur français Civipol. Leurs actions consistent, notamment, à fournir des moteurs et des groupes électrogènes à la garde maritime tunisienne, à construire des bateaux, à financer et organiser des retours volontaires, ou à former des cadres de la garde nationale…
    Fin mai, des effectifs de cette dernière ont été reçus en France pour une « visite d’étude » sur le thème de la recherche et du sauvetage en mer. Par ailleurs, en juin 2023, la France a annoncé l’octroi de 26 millions d’euros d’aide, destinée, en particulier, à des effectifs de police et de gardes-frontières. L’Italie, la Suisse ou encore l’Allemagne sont également d’importants bailleurs.
    La Commission européenne s’est beaucoup investie dans cette coopération. Le 16 juillet 2023, sa présidente, Ursula von der Leyen, était reçue au palais présidentiel de Carthage par Kaïs Saïed, accompagnée de la cheffe du gouvernement italien d’extrême droite, Giorgia Meloni (qui a rendu pas moins de quatre visites à l’autocrate depuis 2023), pour mettre en scène la signature d’un mémorandum d’entente entre l’UE et la Tunisie. « L’objectif est de soutenir une politique globale en matière de migration fondée sur le respect des droits de l’homme », avait déclaré Ursula von der Leyen.
    Au regard des violations manifestes et multiples de ces droits, le bilan est accablant pour l’UE. « Il y a une volonté commune et partagée de réduire les flux, mais la politique tunisienne, c’est la Tunisie qui la fait », se défausse une source diplomatique européenne, sous le couvert de l’anonymat. Interrogée par un parlementaire, la commissaire à la Méditerranée, la Croate Dubravka Suica, répondait au début de l’année, dans un langage administratif et creux, que « la Commission tient les autorités des pays partenaires et les [opérateurs] responsables du respect et de la protection des droits de l’homme. En cas d’allégations, des éclaircissements et un suivi sont assurés par la délégation de l’UE ». Une façon expéditive de balayer les critiques tandis que de nouveaux protocoles d’entente essaiment au sud de l’Europe avec des pays comme la Mauritanie, l’Egypte ou le Maroc, dans le but d’externaliser le contrôle des arrivées irrégulières.
    « Il ne se passerait pas ce qu’il se passe en Tunisie si l’Europe ne fournissait pas un soutien actif au pays. Le pouvoir a besoin d’argent », tranche, sévère, Ramla Dahmani. Cette femme a mis sa vie en suspens depuis le 11 mai 2024. Ce jour-là, sa sœur Sonia Dahmani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains et chroniqueuse, a été violemment arrêtée au sein de la Maison de l’avocat de Tunis. Peu avant, elle avait dénoncé le racisme dans le pays et moqué la vision complotiste des autorités lors d’une émission télévisée. Alors qu’un chroniqueur affirmait : « [Les migrants] veulent nous prendre notre pays », elle lui a répondu : « Mais de quel pays magnifique parle-t-on, dont les jeunes meurent en mer pour pouvoir partir ? »Son frère, Mehdi Dahmani, 53 ans, vit à Tunis, loin des camps de la région de Sfax, mais, comme les migrants subsahariens, il éprouve la sensation d’être pris à la gorge. Dans son bureau de transitaire, où flotte un parfum de tabac, il raconte les parloirs hebdomadaires de quinze minutes derrière une vitre en Plexiglas, sa sœur qui vient d’avoir 60 ans dans la prison de La Manouba, son état « aléatoire », tantôt « euphorique », plus souvent « à plat », les lettres qui lui sont adressées et qu’elle ne reçoit pas, ses problèmes d’arthrose, l’impossibilité de faire de l’exercice dans la cellule mal aérée qu’elle partage avec cinq autres femmes.Il évoque aussi leurs parents, âgés de 82 et 83 ans, « qui se demandent s’ils reverront leur fille » – Sonia Dahmani elle-même n’a pas revu la sienne depuis plus d’un an. « On ne sait même pas pourquoi elle est en prison », lâche Mehdi Dahmani. L’avocate a déjà été condamnée à deux peines d’un total de vingt-six mois de prison pour ses propos à la télévision. Le 30 juin, elle a de nouveau été condamnée à une peine de deux ans de prison (dont elle a interjeté appel) et elle fait encore l’objet de deux procédures pour des propos concernant l’état des prisons et le traitement des prisonniers.
    En mai 2024, ils sont nombreux, comme elle, à avoir subi la répression du régime pour être du mauvais côté. Plus aucune association ne s’aventure à venir en aide aux migrants. Leurs responsables ont fui le pays, pour les plus chanceux. Les autres ont été réduits au silence ou enfermés entre quatre murs. A l’image de Mustapha Djemali, un Suisso-Tunisien de 81 ans qui a fait carrière au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a sillonné le monde, avant de fonder, en 2016, le Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR). L’essentiel de l’activité du CTR consistait à fournir une aide de première nécessité et accompagner les démarches d’asile en collaboration avec le HCR. Le 2 mai 2024, le CTR publiait une annonce, recherchant des hôtels pour héberger des demandeurs d’asile en situation précaire. Le lendemain, Mustapha Djemali était arrêté. Depuis lors, le HCR n’enregistre plus de réfugiés dans le pays et Mustapha Djemali, de santé fragile, attend d’être jugé, dans une cellule qu’il partage avec une trentaine d’autres détenus. Son comité de soutien redoute qu’il « tombe dans l’oubli ».
    Des mois durant, les proches de ces prisonniers d’opinion n’ont pas osé parler, espérant la clémence du régime de Saïed, pariant, pour d’autres, sur les efforts diplomatiques de l’UE, comme bailleur de certaines des organisations visées… Leur sagesse a été vaine. Dans le quartier bourgeois de La Marsa, une autre famille lutte contre l’oubli. Celle de Sherifa Riahi, ancienne directrice de Terre d’asile Tunisie, incarcérée depuis le 7 mai 2024. « C’est dur, très dur, souffle sa mère, Emna Farida Riahi, 74 ans. Je pense à ma fille loin de ses enfants. La petite a fait ses dents, elle marche et sa mère ne voit rien de tout ça. »Quand Sherifa Riahi a été arrêtée, elle ne travaillait plus pour Terre d’asile depuis un an, mais officiait pour l’organisation de développement Swisscontact. Sa fille, qu’elle allaitait, n’avait que 2 mois. Elle a dû être subitement sevrée. Son fils avait 3 ans. Il ne l’a pas vue pendant onze mois. Jusqu’à ce que la famille puisse demander un parloir spécial, et ses enfants la voir autrement que derrière une vitre, une heure, une fois tous les quinze jours.
    Pour arrêter cette femme de 42 ans, ainsi que plusieurs membres de Terre d’asile (deux sont, comme elle, incarcérés), les autorités ont d’abord visé sa participation à une émission de radio, en 2022, où elle évoquait le difficile accompagnement des migrants, avant de lui reprocher la signature, la même année, d’une convention entre l’association et la municipalité de Sousse (le maire et une adjointe sont en prison également) pour le prêt d’un local d’activités. Aux yeux des autorités, un « plan » visant à aider des « migrants illégaux ». Les accusations les plus graves, de complot et de blanchiment d’argent, ont été abandonnées, tout comme les charges contre l’association, mais Sherifa Riahi et ses anciens collègues restent en prison.Au bout d’un an de détention, Emna Farida Riahi n’« espère plus revoir [s]a fille sortir un jour » : « Même ceux qui ont été condamnés ne sortent pas une fois leur peine purgée. » Depuis l’incarcération de Sherifa, elle se réveille toutes les nuits, chaque heure, et se précipite sur son téléphone pour vérifier si des informations nouvelles lui sont parvenues. Son petit-fils, lui, ne veut plus prendre de douche. Avant mai 2024, c’était un moment privilégié qu’il partageait avec sa mère. Il en a désormais la phobie. A quelques centaines de kilomètres plus au sud, recluse dans les oliveraies de Sfax, Nana Tchana Apoline ne se lave pas non plus. Tandis que son fils, Vidal, joue dans la poussière, elle répète et se convainc : « Dieu voit tout. »

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#humanitaire#crise#politiquemigratoire#UE#sante#droit

  • Le phénomène « #tradwife », symptôme d’une nouvelle phase du capitalisme
    https://lvsl.fr/le-phenomene-tradwife-symptome-dune-nouvelle-phase-du-capitalisme

    La nostalgie des anciens stéréotypes de #genre est bien plus qu’une tendance étrange observée sur les réseaux sociaux. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte plus large de pressions sur les femmes à retourner au foyer, dans un contexte de #crise de la natalité et de hausse du chômage.

    #Féminisme_et_lutte_des_classes #Société #Europe_de_l'Est #féminisme #socialisme #tradwives

  • Discours de Yonathan Arfi lors du 39e dîner du Crif
    04 Juillet 2025 | #Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France
    https://www.crif.org/fr/content/discours-de-yonathan-arfi-lors-du-39e-diner-du-crif

    (...) Parmi eux, il en est un au populisme mondain et à la faconde inimitable. Invité incongru de la fête de l’Humanité, servile avec les dictatures et les pétro-monarchies mais intransigeant avec les démocraties, Dominique de Villepin est devenu un Mélenchon des beaux quartiers. Comment un ancien Premier ministre peut-il ignorer que son discours sur le contrôle des médias ou sur la finance, quelles que soient ses intentions, résonne pour beaucoup comme une rhétorique complotiste ou antisémite ? Mesdames et messieurs les élus : comme le dit le titre de son livre, vous avez « Le pouvoir de dire non » au projet proposé par Dominique de Villepin.

    Dans un autre style, Jean-Luc Mélenchon, lui, poursuit inlassablement son travail d’hystérisation du débat public en réduisant Gaza à un slogan électoral. Face aux critiques, le chef de La France Insoumise n’a qu’une seule ligne de défense : nous sommes tous d’extrême droite, cette extrême droite dont il est devenu le plus puissant carburant dans les urnes.

    Avec lui, Rima Hassan, Thomas Portes, David Guiraud, Aymeric Caron et quelques autres... ont en commun d’être de faux amis des Palestiniens et de vrais ennemis de la République. Faux ami des Palestiniens, tant pour eux leur détresse n’a qu’une fonction, celle de vilipender l’État juif. Au fond, ils ne craignent pas un génocide : une part d’eux-mêmes l’espère, pour mieux accabler Israël et stigmatiser les Juifs, accusés de complicité ! Vrais ennemis de la République en revanche qu’ils sacrifient sur l’autel du communautarisme assumé et du clientélisme décomplexé.

    Je le redis ce soir : notre priorité politique doit être de rendre résiduelle l’influence politique de La France insoumise !

    Face à LFI, la réaction peut et doit venir de la gauche. La gauche française doit se démélenchoniser comme la gauche anglaise s’est décorbynisée ! Le refus d’Olivier Faure d’exclure aujourd’hui explicitement toute alliance avec LFI est une faute morale. Pourquoi la gauche républicaine s’autorise-t-elle avec LFI ce que la droite républicaine s’interdit, à raison, avec le Rassemblement National (RN) ? (...)

  • After lambasting ’shylocks’ in tax cuts speech, Trump says he didn’t know term was antisemitic | The Times of Israel
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/after-lambasting-shylocks-in-tax-cuts-speech-trump-says-he-didnt-know

    US President Donald Trump says he didn’t know that the term “shylock” has antisemitic connotations, after he lambasted “shylocks and bad people” in a speech last night celebrating passage of his massive tax-cut and border security bill among supporters at the Iowa State Fairground.

    The term “shylock,” used as a stand-in for aggressive moneylender or loan shark, is considered by many to be antisemitic, as it is the name of the Jewish moneylender and villain in William Shakespeare’s “Merchant of Venice,” which draws heavily on antisemitic stereotypes of Jews being stingy and greedy.

    Lauding his “big beautiful bill,” Trump said that the tax cuts included within it meant that there would be “no death tax, no estate tax, no going to the banks and borrowing from, in some cases, a fine banker, and in some cases shylocks and bad people.”

    “They destroyed a lot of families, but we did the opposite,” he proclaimed.

  • Sonia Mabrouk, Gauthier Le Bret : face à la gauche, ces « journalistes » qui craquent
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/sonia-mabrouk-gauthier-le-bret-face-a-la-gauche-ces-journalistes-qui-craqu

    Cette semaine, dans les coulisses agitées du paysage médiatique français, un grand média relaie en direct une révélation issue d’un journal qu’il aurait encore ignoré il y a peu...

    #Critique_des_médias

    • Get out of my website! Cloudflare, one of the world’s largest Internet infrastructure providers, has begun blocking AI web crawlers by default.

      Written by Steven Vaughan-Nichols, Senior Contributing Editor

      July 1, 2025 at 1:11 p.m. PT

      The major Internet Content Delivery Network (CDN), Cloudflare, has declared war on AI companies. Starting July 1, Cloudflare now blocks by default AI web crawlers accessing content from your websites without permission or compensation.

      The change addresses a real problem. My own small site, where I track all my stories, Practical Technology, has been slowed dramatically at times by AI crawlers. It’s not just me. Numerous website owners have reported that AI crawlers, such as OpenAI’s GPTBot and Anthropic’s ClaudeBot, generate massive volumes of automated requests that clog up websites so they’re as slow as sludge. GoogleBot alone reports that the cloud-hosting service Vercel bombards the sites it hosts with over 4.5 billion requests a month.

      These AI bots often crawl sites far more aggressively than traditional search engine crawlers. They sometimes revisit the same pages every few hours or even hit sites with hundreds of requests per second. While the AI companies deny that their bots are to blame, the evidence tells a different story.

      Thus, on behalf of its two million-plus customers, 20% of the web, Cloudflare now blocks #AI_crawlers. For any new website signing up for its services, AI crawlers will be automatically blocked from accessing its content unless the site owner grants explicit permission. Additionally, Cloudflare promises to detect “shadow” #scrapers — bots that attempt to evade detection — by using behavioral analysis and machine learning. What’s good for the AI goose is good for the gander.

      This move reverses the previous status quo, where website owners had to opt out of AI crawling. Now, blocking is the default, and AI vendors must request access and clarify their intentions, whether for model training, search, or other uses, before they’re allowed in.

      This change arises not only because of frustrated website owners. Numerous publishing companies, such as The Associated Press, Condé Nast, and ZDNET’s own parent company, Ziff Davis, are frustrated that #AI companies have been “strip mining” the web for content. All too often, this has been done without compensation or consent, and sometimes, ignoring standard protocols like robots.txt that are meant to block #crawlers.

      (Disclosure: Ziff Davis, ZDNET’s parent company, filed an April 2025 lawsuit against OpenAI, alleging it infringed Ziff Davis copyrights in training and operating its AI systems.)

      Moreover, recent court cases have ruled in favor of Meta and Anthropic, finding that their use of copyrighted works was legal under the doctrine of fair use. Needless to say, writers, artists, and publishers don’t like this one bit. Publishers are still worried that the federal government will give AI free rein to do as it wants with their content. AI powerhouses such as #OpenAI and Google are continuing to lobby the government to classify AI training on copyrighted data as fair use.

      It’s also worth noting that after the Copyright Office released a pre-publication version of its 108-page #copyright and #AI report, which struck a middle ground by supporting both of these world-class industries that contribute so much to our economic and cultural advancement. However, it added that while some generative AI probably constitutes a “transformative” use, the mass scraping of all data did not qualify as fair use. The next day, the Trump administration fired the head of the Copyright Office and replaced her with an attorney with no prior experience in #copyright_law.

      Given all this, it’s no wonder that publishers sought an ally in technology.

      As Cloudflare CEO Matthew Prince said in a statement, its new policy is meant to “give publishers the control they deserve and build a new economic model that works for everyone—creators, consumers, tomorrow’s AI founders, and the future of the web itself.”

      To complement the move to block AI crawlers, Cloudflare has also launched its “Pay Per Crawl” program. This enables publishers to set their own rates for AI companies that want to scrape their content.

      This system is currently in private beta and aims to create a framework where AI firms can pay for access, or be denied if they refuse. Technically, this will be done by dusting off an old, mostly unused web server response, HTTP 402, which responds with a “Payment Required” error message. This means it should be simple to implement and compatible with existing websites and their infrastructure.

      Overall, this is a big deal. Thanks to Cloudflare powering such a large portion of the internet, a significant amount of web content could become inaccessible to AI companies unless they negotiate access or pay licensing fees. As Nicholas Thompson, CEO of The Atlantic, noted, “Until now, AI companies have not needed to pay for content licenses because they could simply take it without repercussions. Now they will need to negotiate.”

      To this point, most AI companies have been actively against paying for content. As Sir Nick Clegg, former deputy UK Prime Minister and Meta executive, said recently, merely asking artists’ permission before they scrape copyrighted content will “basically kill the AI industry.”

      Cloudflare’s new policy is a direct response to this approach and the increasing volume and intrusiveness of AI crawlers that have come with it. It’s also an attempt to stop the siphoning of traffic that would otherwise go to publishers.

      Since the rise of AI, traffic to news sites has plunged. For example, Business Insider’s traffic dropped by over half, 55% from April 2022 to April 2025. Left unchecked, Thompson recently predicted that, thanks to AI, the Atlantic staff should expect traffic from Google to drop to zero.

      [...]

  • #Crest : école Chandeneux en surchauffe canicule, une lettre de parents d’élèves
    https://ricochets.cc/Crest-ecole-Chandeneux-en-surchauffe-canicule-une-lettre-de-parents-d-elev

    A Crest comme ailleurs, à force de ne pas faire grand chose pour stopper les causes des catastrophes climatiques et écologiques, et ne ne pas faire grand chose non plus pour amortir les conséquences déjà inévitables du choix du « business as usual », on se prend de grosses canicules dans la tronche et des gosses étouffent dans des écoles inadaptées. A Crest (comme dans beaucoup d’autres villes et aussi aux autres échelons) une droite anti-écologiste au pouvoir depuis 30 ans entend bien (...) #Les_Articles

    / Crest, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://reporterre.net/Ecoles-mal-isolees-Les-eleves-se-liquefient-et-n-arrivent-plus-a-se-conc
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/30/canicule-l-ecart-entre-ce-qu-il-faudrait-faire-et-la-vitesse-a-laquelle-prog
    https://www.lemonde.fr/planete/visuel/2023/07/05/l-ecole-mauvaise-eleve-face-a-l-urgence-climatique_6180638_3244.html

  • #Journal du regard : Juin 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-juin-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=5ue__HJy39o

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Photographie, #Jardin, #Cimetière, #Création, #Éte, (...)

  • Métaphysique du #Travail
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2025/06/30/metaphysique-du-travail

    Métaphysique du travail La carrière historique d’un concept apparemment suprahistorique #Robert_Kurz Télécharger Métaphysique du travail (1) Robert Kurz traduit par Frank Reinhardt Dans l’histoire de la pensée occidentale, et en particulier de la pensée moderne, le langage de la philosophie et de la science s’est de plus en plus éloigné du langage des gens […] L’article Métaphysique du travail est apparu en premier sur Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme.

    #Articles_d'intérêt_et_liens_divers #Critique_de_la_valeur-dissociation

  • Crise des #opioïdes au Canada : des « zombies » dans les rues de Calgary et Montréal
    https://www.sudouest.fr/international/canada/crise-des-opioides-au-canada-des-zombies-dans-les-rues-de-calgary-et-montre

    Les autorités canadiennes sont dépassées. Eugène Oscapella conclut : « Notre façon de gérer la drogue pose plus de problèmes qu’il n’en résout. La principale difficulté vient de ce que nous avons traité cette crise comme une affaire criminelle plutôt que comme un problème de santé publique. Le droit criminel n’est pas le bon instrument. On l’a utilisé pendant un siècle et cela n’a pas marché. La drogue est liée à des problèmes sociaux, de santé mentale, de pauvreté et de solitude dans notre société. »

    • sans paywall : https://archive.ph/4Xrnb

      oAnth :

      Compte tenu de l’omniprésence de la numérisation dans la vie quotidienne, l’article ne présente guère de détails surprenants pour quelqu’un qui a suivi les discussions sur cette thématique des 15 dernières années, y compris dans le domaine de l’éducation et du développement cognitif des enfants et des adolescents.

      En outre, il est bien évident qu’une personne qui s’est penchée sur l’histoire de l’art et les théories esthétiques de ses époques, même de manière limitée, ne peut que secouer la tête devant les prétentions que les milieux transhumanistes attribuent à l’IA.

      Il est d’autant plus grave que l’on se sente obligé de revêtir un manteau scientifique pour des vérités traditionnelles aussi fondamentales ; manifestement, les géants des télécommunications veulent se préserver une marge de manœuvre pour faire avancer l’homogénéisation sans résistance de la société dans le système scolaire et de formation, ainsi dans le système universitaire, sans parler des médias. Les critiques ultérieures à l’encontre de cette approche ne sont accueillies qu’avec un sourire fatigué.

      #hégémonie (Gramsci, Chomsky et al.)

  • Crimée « les Russes n’ont pas complètement gagné »

    La Crimée restera russe. La sentence du Kremlin est reprise de Paris à Washington et contresignée. Les puissants en ont décidé ainsi. Se clôturait ainsi ici tout avenir démocratique des peuples de Crimée. Pourtant dans leurs calculs autoritaires, les puissances oublient, à l’habitude, un seul facteur pourtant décisif : la volonté des peuples. Karyna Chmeliuk, qui est née et a grandi en Crimée, nous parle de la résistance populaire en Crimée qui refuse ce sombre destin que les puissants lui assignent. Elle revient aussi sur la longue tradition démocratique du peuple tatar.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/26/crimee-les-russes-nont-pas-completement-gagne

    #international #ukraine #crimée

  • "#Gardes-frontières, pas tortionnaires" : quand les douaniers dénoncent des ordres dangereux pour les migrants qui traversent la Manche

    Le #syndicat #Solidaires_Douanes a adressé une #lettre_ouverte à son directeur national ce lundi 23 juin, dans laquelle il dénonce certaines #consignes données sur le #littoral du #Pas-de-Calais, pour surveiller des embarcations de personnes migrantes. Des #ordres qui « les détournent de leur #mission initiale » et insécurisent les exilés qui prennent la mer.

    C’est une lettre ouverte salée, que le syndicat Solidaires Douanes a fait parvenir aux oreilles du directeur national garde-côtes des douanes, ce lundi 23 juin 2025. « Gardes-frontières, pas tortionnaires », le ton est donné dès les premiers mots.

    Dans ce communiqué, les douaniers s’insurgent contre un évènement survenu dans la matinée du jeudi 19 juin, il y a presque une semaine, au large du #Touquet (Pas-de-Calais). Une embarcation contenant plusieurs personnes migrantes se trouvait alors en difficulté, maintenue sous la surveillance du patrouilleur garde-côtes « #Kermovan ». Les douaniers, chargés d’assurer la sécurité des exilés vers les eaux britanniques ou de les récupérer en cas de sinistre, reçoivent alors une #consigne du #Centre_régional_opérationnel_de_surveillance_et_de_sauvetage (#CROSS) Gris-Nez.

    Le Kermovan reçoit pour ordre « de signaler tout changement de cap indiquant que le pneumatique ferait route vers la plage pour embarquer à son bord des personnes supplémentaires. » En cas d’opération de secours, le CROSS, qui coordonne les opérations, peut être amené à donner des consignes aux #garde-côtes. Mais dans l’ordre donné ce 19 juin, quelque chose fait tiquer les douanes. Rémi Vandeplanque, représentant Solidaires Douanes, soupçonne qu’il « s’agissait de faciliter l’intervention des forces de l’ordre pour faire obstacle à l’embarquement de personnes supplémentaires. »

    Selon Rémi Vandeplanque, l’embarcation que les douaniers sécurisaient s’est finalement échouée sur la plage de Sainte-Cécile vers 10 heures « de mémoire », visiblement après avoir crevé en heurtant un bouchot, « apparu à la faveur de la marée descendante ».

    Les garde-côtes, détournés de leur mission ?

    Solidaires Douanes dénonce un détournement de la mission initiale des agents, et une consigne dangereuse pour les personnes migrantes, des civils en situation précaire, sur une embarcation de fortune au beau milieu du détroit du Pas-de-Calais. Celle-ci « ne relève pas de la fonction du patrouilleur Kermovan » et « a pour objectif de permettre une intervention de police en mer (de facto dangereuse). » Car, rappelons que les forces de l’ordre n’ont plus le droit d’interpeller les personnes migrantes lorsqu’elles se trouvent déjà dans leur embarcation, posée sur l’eau. Ils doivent donc attendre leur retour sur la terre ferme pour procéder à des #interpellations.

    Le syndicat dénonce justement « un contexte de #maltraitance_institutionnelle croissante, à l’encontre des personnes en exil », lors des tentatives de traversée notamment, et « de mise sous pression de la France par le Royaume-Uni qui attend que toutes les mesures possibles soient prises par le ministère de l’Intérieur afin d’empêcher les traversées de la Manche ».

    Au moment où cet article est publié, la Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar) n’a pas donné suite à nos sollicitations.

    https://france3-regions.franceinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/touquet/gardes-frontieres-pas-tortionnaires-quand-les-douaniers-d
    #migrations #réfugiés #frontières #France #GB #Angleterre #résistance

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    voir aussi :
    Récit « Je n’avais jamais vu ça de la part de la police » : près de #Dunkerque, des migrants interceptés dans l’eau à coups de #bombes_lacrymogènes
    https://seenthis.net/messages/1121815

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    ajouté à la métaliste, mais pour l’instant tout à fait incomplète, de #témoignages de #forces_de_l'ordre, #CRS, #gardes-frontière, qui témoignent de leur métier. Pour dénoncer ce qu’ils/elles font et leurs collègues font, ou pas :
    https://seenthis.net/messages/723573

  • Les Guinéens sont désormais la première nationalité africaine à demander l’asile en France - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/65356/les-guineens-sont-desormais-la-premiere-nationalite-africaine-a-demand

    Les Guinéens sont désormais la première nationalité africaine à demander l’asile en France
    Par RFI Publié le : 25/06/2025
    La Guinée est le premier pays africain dont sont originaires les demandeurs d’asile en France, selon l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra). Le nombre de Guinéens demandeurs d’asile a bondi de près de 50% en un an.
    Avec plus de 11 336 demandes d’asile en France l’an dernier, la Guinée occupe une nouvelle fois le premier rang des pays africains dont sont originaires le plus de demandeurs d’asile en France, devant la République démocratique du Congo (RDC) et la Côte d’Ivoire. Le pays se retrouve même parmi le plus haut nombre de demandes parmi les États du monde, elle ferme le podium des demandes d’asile en France, devancée par l’Afghanistan et l’Ukraine, loin devant Haïti, prise en étau par les gangs et le Soudan, ravagé par la guerre.
    Dans son rapport, l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) a observé une hausse de près de 50% (47,8%) des Guinéens demandeurs d’asile en France en une seule année.Le pays est bien loin des situations de conflit les plus complexes mais, selon l’Ofpra, ce résultat s’explique surtout par la répression politique des militants de l’opposition et de la société civile. Une situation qui perdure depuis une bonne décennie et qui semble s’aggraver.
    « La demande d’asile guinéenne a connu des évolutions suite au coup d’État du 5 septembre 2021 et la prise de contrôle du pays par le CNRD », explique l’Ofpra dans son rapport. L’institution ajoute que les demandeurs « se réfèrent désormais au blocus politique et démocratique » opéré par la junte. Si la situation politique s’est aggravée depuis le putsch du général Mamadi Doumbouya, elle est loin d’être nouvelle. Depuis 2015 déjà, l’agence enregistre des demandes guinéennes essentiellement liées aux violences politiques. Les principaux requérants étant des militants du parti d’opposition UFDG, et, depuis peu, des membres du mouvement FNDC. L’Office note également « une hausse significative des (demandes faites par des) femmes guinéennes », victimes de violences sexuelles.

    #Covid-19#migrant#migration#france#guineeconakry#refugie#asile#violence#crise#sante

  • Berliner Senatorin : Wer ein Messer in der U-Bahn mit sich führt, riskiert seinen Führerschein
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/berliner-senatorin-wir-entfernen-schritt-fuer-schritt-messer-aus-de

    Face à son incapacité de résoudre les énormes problemes sociaux hantant la ville de Berlin le gouvernement municipal imterdit tout objet dangereux dans les transports en commun. Une liste d’exceptions pour artisans et d’autres usagers qui ont besoin de leurs outils et objets potentiellement dangereux rendra peu pertinent le nouveau règlement.

    Cette manière de procéder est typique pour les social-démocrates contemporains. On identifie un problème (trop de jeunes gens ont des coutesux sur eux) on ne peut pas changer l’origine du problème (les jeunes exclus font expérience de menaces inimaginables pour le politicien de parti bourgeois moyen), alors on « fait quelque chose » avec l’arsenal disponible (on publie un décret) et passe à autre chose. Ce procédé protège assez bien contre l’accusation d’inactivité.

    Le fait que police a désormais.le droit de contrôler et fouiller sans raison particulière les passagers agrandit le risque d’un profilage racial qui ferait monter.les tensions. Toute somme faite la sénatrice (ministre) de l’intérieur Spranger (SPD) agrandit le risque d’une situation ingérable plutôt que de désamorcer les dangers à son origine.

    24.6.2025 von Elmar Schütze - Der Berliner Senat beschließt ein generelles Messer- und Waffenverbot für den ÖPNV. Was das bringen soll – und was das mit der Fahrerlaubnis zu tun hat.

    Die Debatte um die Gefahren durch Messer und die Zunahme von Kriminalität geht weiter. Jetzt will Berlin ein generelles Messer- und Waffenverbot in U- und S-Bahnen, Straßenbahnen, Bussen, auf Bahnsteigen und in Bahnhöfen erlassen. Auf eine entsprechende neue Rechtsverordnung einigte sich der Senat in seiner Sitzung am Dienstag. Sie soll voraussichtlich am 17. Juli in Kraft treten.

    Wenn Waffen und Messer in U- und S-Bahnen, Straßenbahnen, Bussen, auf Bahnsteigen und in Bahnhöfen verboten sind, bekommt die Polizei die Möglichkeit, unabhängig von konkreten Verdachtsmomenten zu kontrollieren. Das ist bisher nicht erlaubt.
    Messerverbot in Bus und Bahn: Polizei darf anlasslos kontrollieren

    Ein generelles Waffen- und Messerverbot gilt seit 15. Februar bereits im Görlitzer Park, am Kottbusser Tor in Kreuzberg und am Leopoldplatz in Wedding. Bei dortigen Kontrollen wurden nach den Worten von Innensenatorin Iris Spranger (SPD) fast 100 Messer festgestellt.

    Erfahrungen mit einem Verbot von gefährlichen Gegenständen hat auch die Bundespolizei. Es gilt in Berlin noch bis zum 30. Juni – eine neue, einheitliche Regelung ist also notwendig. Betroffen sind die Bahnhöfe Hauptbahnhof, Südkreuz, Zoologischer Garten, Friedrichstraße, Alexanderplatz, Gesundbrunnen, Spandau, Ostbahnhof, Warschauer Straße, Ostkreuz, Lichtenberg und Neukölln. Das Verbot umfasst Messer, Äxte, Reizgas und Baseballschläger, aber auch Schusswaffen aller Art. Solche Formulierungen finden sich bereits auch in der BVG-Nutzungsordnung und den Beförderungsbedingungen des Verkehrsverbundes Berlin-Brandenburg (VBB).

    Spranger erinnerte auf der Pressekonferenz nach der Senatssitzung an eine dramatisch verlaufene Eskalation im April dieses Jahres, die in einer U-Bahn am Sophie-Charlotte-Platz in Charlottenburg ihren Anfang nahm, und bei der zwei Menschen starben. Ein Mann wurde durch Messerstiche eines anderen Mannes tödlich verletzt, der Täter wurde schließlich von Polizisten erschossen, als er auch noch diese angriff.

    Spranger sprach davon, wie wichtig präventive Maßnahmen seien. Für sie ist klar: „Mit unserer Strategie entfernen wir Messer Schritt für Schritt aus dem öffentlichen Raum. Den Menschen werde nach und nach bewusst, dass sie jederzeit kontrolliert werden können.“ Es drohen Bußgelder in Höhe bis zu 10.000 Euro. Die Aussage sei eindeutig: „Man muss das Messer zu Hause lassen!“ Und: „Diese Regelung kann Leben retten.“

    Die Berliner Regelung soll sich an diejenige anpassen, die seit Herbst bereits für den Fern- und den S-Bahnverkehr gilt. Dort ist seit Oktober vergangenen Jahres das Führen von Waffen und Messern verboten. Gemeint sind damit auch Schreckschuss- sowie Signalwaffen, außerdem alle Messer, auch kleine Taschenmesser. Ausgenommen sind zum Beispiel gesondert verpackte Messer, die nicht mit wenigen Handgriffen zugriffsbereit sind. Dasselbe gelte auch für „Fälle berechtigten Interesses“, wenn beispielsweise Gastronomen Werkzeug transportieren würden.

    Differenzierungen gibt es auch beim Pfefferspray. Dies gilt nach Bundesgesetz als Waffe – und ist deshalb ebenfalls verboten. Jedoch sei Spray nicht gleich Spray, so Spranger. So führten viele Menschen aus einem Sicherheitsbedürfnis heraus ein Tierabwehrspray mit sich. Dies sei nicht verboten, weil es zum Beispiel keinen zielgerichteten Strahl absondere. Allerdings gelte ein Mindestalter von 14 beziehungsweise 16 Jahren, je nach Art des Sprays.

    Waffenverbot: Beim Pfefferspray wird differenziert

    Spranger bekräftigte bei der Gelegenheit noch einmal, dass jemand, der mehrfach mit einem auffälligen Messer angetroffen wird, seinen Führerschein respektive seine Fahrerlaubnis verlieren kann – beziehungsweise ihn/sie nicht erwerben darf. So habe das zuständige Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (Labo) bereits vier Männern aus diesem Grund den Führerschein entzogen. Für welchen Zeitraum das gelte, wusste sie nicht zu berichten. Zwei weitere Personen mussten seitdem zur psychologischen Untersuchung.

    Der Zusammenhang zwischen Messern und Autofahren liegt für die Innensenatorin klar auf der Hand. „Für eine Fahrerlaubnis braucht man eine charakterliche Eignung. Und demjenigen, der ein großes, am besten auch noch sichtbares Messer mit sich führt, dem mangelt es an charakterlicher Eignung“, sagte Spranger. Ein Autofahrverbot treffe diese Täter besonders empfindlich. Außerdem: „Diese Leute fahren meistens gerne Auto und dann meistens auch zu schnell.“ Entschieden werde jedoch jeweils im Einzelfall, weil es immer auch um die Schwere der Tat gehen müsse, so Spranger.

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    Am Leopoldplatz in Wedding hat die Polizei jetzt schon mehr Durchgriffsrechte. Künftig soll dies für alle Busse und Bahnen in Berlin gelten.Maurice Weiss/Ostkreuz

    Die Rechtsverordnung trete in Kraft, sobald sie im Berliner Amtsblatt veröffentlicht werde, hieß es am Dienstag. Dies werde voraussichtlich am 17. Juli geschehen. Danach würden die Sicherheitskräfte in den ersten zwei Wochen Schwerpunkteinsätze fahren, aber stets „mit Augenmaß“, so die Politikerin. Gerade anfangs sei vor allem auch gute Kommunikation gefragt. Man dürfe nicht nur durchsetzen, sondern müsse auch erklären, so Spranger. Dazu sei man auch mit der Gewerkschaft der Polizei (GdP) und der Deutschen Polizeigewerkschaft (DPolG) „in guten Gesprächen“.

    Wie gut diese Gespräche tatsächlich gewesen sein mögen, muss offen bleiben. Der stellvertretende Berliner DPolG-Landesvorsitzende Frank Teichert bringt auf Anfrage der Berliner Zeitung jedenfalls seine Skepsis zum Messerverbot zum Ausdruck.

    Er sehe schon wieder „zehn Seiten mit Ausnahmen“ vor seinem geistigen Auge, weil auch Handwerker mit der Bahn fahren und dabei ihre Werkzeuge mitführen. „Und es sind, wie ein Déjà-vu, Parallelen zur Wackelpuddingverordnung zu erkennen.“ Damit meint Teichert die Formulierungen zu den Waffenverbotszonen.

    Für die Grünen sind Messerverbote „Einfallstor für Racial Profiling“

    Und auch bei der politischen Konkurrenz findet die Entscheidung keinen Beifall. So hält Grünen-Innenpolitiker Vasili Franco eine Ausweitung des Verbots für fatal. „Eine falsche Maßnahme wird nicht dadurch richtig, dass man sie ausweitet“, sagte Franco auf Anfrage der Berliner Zeitung. Für ihn sind Messerverbotszonen „symbolpolitischer Aktivismus“. Nicht zuletzt seien anlasslose Kontrollen ohne Verdacht „keine Kriminalitätsbekämpfungsstrategie, sondern ein Einfallstor für Racial Profiling“.

    Racial Profiling bedeutet, Polizisten würden Personen aufgrund ihres Aussehens, insbesondere ihrer Hautfarbe oder ethnischer Zugehörigkeit, gezielt kontrollieren oder verdächtigen, ohne dass ein konkreter Verdacht auf eine Straftat vorliegt. Das sei diskriminierend.

    #Berlin #violence #criminalité #armes #police #profilage_racial #transport_publique

  • Un père d’enfants français arrêté avec son bébé devant chez lui et envoyé en CRA | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1747928581-pere-enfants-francais-arrete-bebe-cra-menace-expulsion-paris

    Promulguée le 26 janvier 2024, la nouvelle #loi_immigration permet désormais d’expulser un parent d’enfant français, jusque-là protégé par le droit. Maxime Giroux, coordinateur de l’Assfam au #CRA de Paris-Vincennes, confirme :

    « Il ne suffit donc plus de démontrer le lien de filiation et la participation à l’entretien et à l’éducation, afin d’obtenir l’annulation des mesures d’éloignement. »

    Dans leur rapport annuel de 2024, les associations intervenant en CRA dénonçaient « une utilisation de plus en plus massive et disproportionnée de l’enfermement administratif, de situations individuelles dramatiques et de violations fréquentes des droits fondamentaux des personnes retenues ».

    À la suite de cette #OQTF, Félix et sa femme ont déposé un premier recours. En février 2025, le tribunal administratif de Paris annule l’interdiction de retour sur le territoire français, tout en maintenant l’OQTF. La famille a fait appel dans la foulée et attend une date d’audience. « L’un de nos arguments les plus forts, c’est l’atteinte à la vie privée et familiale qui est garantie par la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) et qui s’oppose à ce type de décision administrative », détaille Guillaume Halbique. Des mois avant son arrestation, la famille de Félix vivait déjà dans la peur, repliée sur elle-même. « On n’osait pas en parler autour de nous, il y avait aussi la honte, à cause de cette histoire de violence. » Le père de famille ne prenait plus les transports et ne sortait pas seul, de peur d’être expulsé.

    #étrangers #racisme_d'État

  • #BNP, #Banque_populaire... 20 milliards de dollars ont été investis dans le #chaos_climatique en 2024

    Dix ans après l’Accord de Paris, les banques continuent d’investir massivement dans le dérèglement du climat. C’est ce que démontre le rapport « #Banking_on_Climate_Chaos » (« Miser sur le chaos climatique » : https://www.bankingonclimatechaos.org), réalisé par l’ONG #Reclaim_Finance : 869 milliards de dollars (751 milliards d’euros) ont été engagés dans les #énergies_fossiles en 2024 par les 65 plus grandes banques mondiales. Soit une augmentation de +23 % par rapport à 2023.

    En France, les principales banques à avoir investi dans le développement des énergies fossiles l’an passé sont #BNP_Paribas (5,9 milliards de dollars), le #Crédit_agricole (5,4 milliards), la #Société_générale (4,7 milliards) et la Banque populaire et Caisse d’épargne (#BPCE, 4,2 milliards). Au total, elles cumulent 20,2 milliards de dollars (17,5 milliards d’euros) d’investissements dans des projets climaticides.

    Malgré son arrivée en bas du podium, la Banque populaire affiche « les tendances les plus inquiétantes », souligne Reclaim Climate. La BPCE a augmenté de 133 % ses financements dans le développement de nouveaux champs pétroliers et gaziers en un an.

    Ainsi, la Banque populaire « se distingue en 2024 par des transactions aux pires acteurs du secteur, devenant cette année-là la première banque française à financer #TotalEnergies », pointe Lucie Pinson, directrice de Reclaim Finance.

    https://reporterre.net/BNP-Banque-populaire-20-milliards-de-dollars-ont-ete-investis-dans-le-ch
    #finance #banques #rapport #énergie_fossile #pétrole #investissements

  • Florida building ’#Alligator_Alcatraz' migrant detention centre in #Everglades

    Florida has begun building a detention centre - dubbed the ’Alligator Alcatraz’ - to temporarily hold migrants on an air strip in the Everglades.

    Department of Homeland Security Secretary Kristi Noem said the facility would be funded “in large part” by the Federal Emergency Management Agency’s shelter and services programme, which was previously used to provide accommodation and other aid for undocumented migrants.

    The plan has been criticised by several lawmakers, including the mayor of Miami-Dade County, who argued it could be environmentally “devastating”.

    The proposal comes as Trump tries to deliver on a campaign pledge to ramp up deportations of illegal migrants.

    “Under President Trump’s leadership, we are working at turbo speed on cost-effective and innovative ways to deliver on the American people’s mandate for mass deportations of criminal illegal aliens,” Noem said in a statement.

    “We will expand facilities and bed space in just days, thanks to our partnership with Florida.”

    The facility is to be built on the site of the #Dade-Collier_Training_and_Transition_Airport, a public airport around 58km (36 miles) from Miami. It will cost about $450m (£332m) a year to run.

    In a video posted on X, Florida’s Attorney General James Uthmeier called the airport a “virtually abandoned facility”.

    He said the detention centre could be built in 30 to 60 days and hold an estimated 1,000 people.

    He argued the location acted as a natural deterrent for escapees.

    Uthmeier said in the video: “[If] people, get out, there’s not much waiting for them other than alligators and pythons. Nowhere to go, nowhere to hide.”

    The mayor of Miami-Dade County, Daniela Levine Cava, a Democrat, criticised the plan, saying “the impacts to the Everglades ecosystem could be devastating”.

    The Florida Everglades are a unique environmental region comprising marshes, prairies, forests, mangroves and estuaries. Uthmeier said the facility would not be located within #Everglades_National_Park.

    https://www.bbc.com/news/articles/c0rvq1eg8w9o
    #Floride #USA #Etats-Unis #migrations #sans-papiers #détention_administrative #rétention #parc_national #centre_de_rétention_administrative #CRA #nature #hostile_environment #environnement_hostile #crocodiles #pythons