• Je demande sororité à DuckDuckGo
    https://duckduckgo.com/?t=ffab&q=sororit%C3%A9&ia=web

    Ce moteur de recherche me trouve la même page wikipedia et ressort deux blocs avec ces deux phrases :

    La sororité est un concept féministe, inspiré par celui de la fraternité , qui désigne la solidarité entre les femmes.

    Ou encore

    La sororité est un concept féministe qui désigne la solidarité entre les femmes, inspiré par la fraternité . Découvrez son étymologie, son histoire, ses usages et ses alternatives dans le mouvement féministe et queer.

    Je note en gras ceci :

    inspiré par celui de la fraternité

    qui est profondément faux étymologiquement et que je ne retrouve nul part sur la page Wikipédia qui dit :

    La sororité est un concept féministe, qui désigne la solidarité entre les femmes, similaire à celui de la fraternité .

    Du coup, j’ai un peu du mal à comprendre, est-ce moi qui ne sait pas lire ou un problème venant soit de DuckDuckGo soit de Wikipédia.

    D’autant que dans la page de Wikipédia je ne vois pas remonter la phrase « inspiré par celui de la fraternité » ni dans le code source ni dans les modifications ni dans les discussions.

    La seule chose qui explique cette phrase patriarcale c’est le ia=web à la fin de l’URL de #DuckduckGo.

    Voila, sauf erreur de ma part, je viens de vous démontrer comment l’IA de Duckduckgo est allée réécrire la définition de la sororité donnée par Wikipédia à sa manière sexiste merdique. Et on peut s’inquiéter car si j’extrapole à d’autres formes de recherche plus complexe, on peut se poser des question sur comment le #patriarcat est aidé et soutenu par les #IA et les #moteurs_de_recherche web pour réussir à perdurer.

    #sororité

    • J’ai regardé l’historique de la page. Une version plus ancienne indiquait :

      La sororité est un concept féministe qui se développe en réaction à la notion de fraternité.

      https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sororit%C3%A9_(f%C3%A9minisme)&oldid=191591206

      plus tard on a eu :

      La sororité est un concept féministe qui est le pendant du concept de fraternité.

      (duos habet et bene pendentes…)

      plus tard :

      La sororité est un concept féministe qui se rapproche du concept de fraternité. Ils se caractérisent en effet par des aspects similaires tel que la solidarité entre personnes d’un même groupe, mais diffèrent dans leurs objectifs et leurs perspectives d’usage.

      (Je ne sais pas s’il y a un outil qui listerait toutes les variations d’un paragraphe et pourrait montrer les messages associés aux changements.)

    • (Je ne sais pas s’il y a un outil qui listerait toutes les variations d’un paragraphe et pourrait montrer les messages associés aux changements.)

      @fil Je pense que ça manque mais que ce serait intéressant à fabriquer !

      J’avais en poche ce plugin SPIP
      https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/askwiki
      qui permettait d’enregistrer des infos récupérées à partir du nom des personnes/pages, comme les dates de naissance/mort etc. Je crois que j’ai utilisé CURL au final.

      Et l’API WP ne mentionne pas history
      https://www.mediawiki.org/wiki/API
      https://fr.wikipedia.org/w/api.php

      Bon, sauf erreur, je note que la page sororité a été initialement créée le 21 janvier 2021 par une personne française qui déclare sur son compte être résolument hostile à la féminisation des titres. Ça commençait mal quand même.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:The42grabber

    • Sur la page ’Fraternité’ de WP c’est chonchon aussi

      La fraternité, dans son sens restrictif, ne concernant que les frères, un équivalent féminin a été créé : sororité, nom bâti à partir du terme latin soror, qui signifie sœur ou cousine.

      Fraternité, ça n’a pas été créé, puisque ça existait avant le bigbande. ->[]

      Hommes, dans son sens restrictif, ne concernant que les hommes, un équivalent féminin a été créé : femme, nom bâti à partir du terme latin femina, qui signifie femelle.

      #créateurs

  • Léna Situations, Squeezie, Hugo Décrypte : comment ces créateurs de contenu bousculent l’information traditionnelle
    https://theconversation.com/lena-situations-squeezie-hugo-decrypte-comment-ces-createurs-de-con

    Par Anne Cordier

    Ils et elles s’appellent Squeezie, Mcfly et Carlito, Léna Situations ou encore Mister Geopolitix. Ils cherchent à créer des contenus attractifs pour les communautés qui les suivent et leurs sujets sont variés, du développement personnel à l’actualité. On les appelle des « créateurs de contenu ». Une qualification qui vise à distinguer des « influenceurs » qui, sur les réseaux sociaux cherchent à influencer les habitudes de consommation des individus en accord avec des marques dont ils se font le relais.

    La distinction est de taille, car elle incite à analyser avec finesse la diversité du paysage auquel sont confrontés les publics en ligne. Elle est aussi de taille car l’amalgame trop souvent effectué entre ces deux types de figures nuit à la compréhension des représentations et des pratiques informationnelles des jeunes, et donc à une prise en charge éducative tout à fait pertinente.

    De fait, en éducation, la focale adoptée est souvent centrée sur les influenceurs et le brouillage entre information et publicité. Or les créateurs de contenu occupent une place de choix dans l’écosystème informationnel des adolescents. Une exploration de leurs pratiques d’information, loin des préjugés et conclusions hâtives, apporte des clés de compréhension et d’action pour développer une éducation aux médias et à l’information (EMI) intégrant ces figures et leurs contenus dans les apprentissages informationnels.

    Contrairement aux discours répandus présentant la jeunesse comme soumise à ses affects et peu capable de rationalité particulièrement sur les réseaux sociaux numériques, cette étude montre qu’apprécier les publications des créateurs de contenu ne signifie pas leur faire confiance.

    D’une part, les adolescents distinguent nettement les créateurs de contenu – qu’ils appellent alors souvent « influenceurs » – qui diffusent du divertissement et du témoignage (comme Squeezie, cité par tous comme référence à propos des jeux vidéo, ou Lena Situations, que les jeunes filles apprécient pour ses publications sur la mode) – et ceux qui produisent du contenu informationnel plus sérieux à leurs yeux (comme Mister Géopolitix ou Jemenbatsleclito, compte de la créatrice féministe Camille Aumont Carnel).

    Au sein de ce paysage foisonnant, une figure d’autorité majeure tire son épingle du jeu : Hugo Décrypte. En février 2024, sur 52 élèves de Terminale, 38 utilisent Hugo Décrypte pour s’informer. C’est la ressource informationnelle qui remporte les suffrages et en termes de plaisir ressenti quand on la consulte et en termes de confiance attribuée (95 % attribuent la note minimale de 8 sur 10 à Hugo Décrypte sur les deux plans). Sa présence en ligne massive – YouTube, TikTok, Instagram, Twitch, WhatsApp… – ainsi que la multiplicité des formats médiatiques mobilisés explique cette puissance d’impact. Mais, là encore, les lycéens identifient dans les productions des critères de crédibilité qui les érigent en ressources informationnelles de référence, comme le raconte Vasco :

    « Hugo Décrypte, il est presque un journaliste, non ? […] Il cite ses sources à chaque fois, il explique comment on peut affirmer telle ou telle chose, on voit bien que ses sujets sont travaillés, il se lève pas le matin en mode “Salut la Commu ! J’ai rien à vous dire mais j’vais quand même faire un vidéo !” »

    Une éducation aux médias et à l’information qui intègre les ressources produites par les créateurs de contenu, c’est aussi une éducation qui contribue à la distanciation critique lorsqu’il s’agit de faire prendre conscience aux adolescents des intérêts, économiques et/ou politiques, que certains créateurs de contenu défendent. Il s’agit certes d’identifier les créateurs de contenu dont les productions sont problématiques pour le développement de connaissances dans des domaines aussi cruciaux que la santé, le climat ou l’alimentation, mais aussi ceux dont les publications sont dignes de confiance.

    Une éducation aux médias et à l’information qui intègre les ressources produites par les créateurs de contenu, c’est enfin une éducation respectueuse des espaces informationnels en général, précise dans son appréhension des sources, et qui évite les généralisations erronées : « C’est pas parce que c’est sur YouTube que c’est pas légitime. Je trouve ça fou qu’on puisse, en tant qu’enseignants ou médiateurs, confondre le canal et la source ! », s’emporte ce professeur documentaliste qui ajoute trouver « aberrant de ne pas proposer ce type de ressources à (ses) élèves en 2023-2024 ».

    Car oui, les pratiques informationnelles des adolescents sont riches et éminemment sérieuses. C’est pourquoi nous nous devons de proposer une éducation aux médias et à l’information qui soit, dans toutes ses sphères de déploiement (école, famille, tiers lieux…), digne de cette complexité, attachée à « faire reliance », et les prenne résolument au sérieux.

    #Anne_Cordier #Education_Médias_information #YouTube #Créateurs_contenu

  • Radio Canada Des entrepreneurs dénoncent une mise à jour « catastrophique » de google Philippe de Montigny - Marjorie April

    Des entrepreneurs et des créateurs web constatent une chute vertigineuse de l’achalandage de leurs sites et de la découvrabilité de leurs contenus depuis de récentes mises à jour des algorithmes de google.

    Depuis ces mises à jour, Béatrice Bernard-Poulin dit avoir perdu environ 75 % du trafic organique sur son blogue. La majorité de l’achalandage sur son site web provenait de google, qui est de loin le moteur de recherche le plus populaire du monde. “Je n’avais pas réalisé que j’étais autant dépendante de google”, dit-elle.


    Son blogue Béatrice comprend une panoplie d’articles sur les finances personnelles et la consommation, ainsi qu’une boutique où elle vend des outils budgétaires numériques.

    Pour les revenus, ça a été pas mal catastrophique.
    Une citation de Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure, auteure et conférencière

    L’algorithme “contenu utile” (ou Helpful Content, en anglais), qui existe depuis deux ans, a été modifié en septembre dernier afin de privilégier les publications “qui apportent une réelle valeur ajoutée” aux internautes. À l’inverse, les contenus rédigés pour bien se classer dans les moteurs de recherche sont pénalisés.

    Béatrice Bernard-Poulin remet en question l’argument du contenu utile. Elle a remarqué, par exemple, que ses articles informatifs ont été relégués au bas des résultats de recherche — au profit de sites de voyagistes et de contenus commandités.

    Les réseaux sociaux lui ont servi à bâtir une communauté de lecteurs, mais l’entrepreneure s’est distanciée de certaines plateformes qui ont récemment ajouté des fonctionnalités payantes pour qu’elle puisse interagir avec ses abonnés.

    “Même si j’avais vécu des changements d’algorithme sur les médias sociaux avant, on dirait que je ne pensais pas nécessairement que c’était possible que google fasse un changement qui ait un impact de ce niveau-là”, dit-elle.

    “J’avais un peu mis tous mes œufs dans le même panier.”
    Béatrice Bernard-Poulin est conceptrice d’un blogue spécialisé en finances personnelles et d’une boutique en ligne où elle vend des outils budgétaires.

    La Montréalaise dit maintenant chercher un travail d’appoint pour lui permettre d’arrondir ses fins de mois. “Je vais continuer d’essayer de trouver une solution parce que je tiens à mon site web. Je crois qu’il est pertinent. Il aide les gens. Je reçois ces commentaires-là tous les jours”, affirme Béatrice Bernard-Poulin.

    “Mais je ne peux plus le faire à temps plein. Je dois aller me chercher un salaire ailleurs malheureusement”, dit-elle.

    Déjouer les algorithmes ?
    google a aussi complété le mois dernier une mise à jour majeure de ses algorithmes, qui lui permet de déceler plus efficacement des publications générées par l’intelligence artificielle et lutter contre le pollupostage, soit des contenus jugés de faible valeur.

    Résultat : de nombreux sites signalent une dégringolade massive dans le classement, alors que d’autres n’apparaissent plus du tout dans les résultats de recherche.

    Selon Stéphane Hamel, spécialiste en marketing numérique et chargé d’enseignement à l’Université Laval, le moteur de recherche lance un message clair : “Créez du contenu pour des humains, n’essayez pas de déjouer l’algorithme.”

    Ironiquement, google a annoncé mardi que les résultats de recherche apparaîtront dorénavant sous forme de réponses concoctées par son nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) générative. Ces réponses automatisées paraîtront au-dessus des liens vers des sites web et des articles de nouvelles.

    Ce qui peut être frustrant, c’est que google décide unilatéralement de changer les règles du jeu.
    Une citation de Stéphane Hamel, spécialiste en marketing numérique et chargé d’enseignement, Université Laval

    google n’a pas donné suite à nos demandes répétées d’entrevue et de commentaires.

    Dans un article publié sur son blogue google Search Central (Nouvelle fenêtre), l’entreprise explique que l’objectif de sa mise à jour au début du printemps était “d’améliorer la qualité de la recherche en affichant moins de contenu qui semble avoir été conçu pour générer des clics, et plus de contenu que les internautes trouvent utile.”

    Son classement s’appuie dorénavant sur “divers signaux et systèmes”, précise google. “Aucun système unique n’est utilisé pour identifier les contenus utiles”, peut-on lire dans l’article.

    “Les entreprises qui se sont retrouvées à perdre du trafic organique peut-être vont être portées à augmenter leur budget au niveau de la publicité google, donc ça sert bien google”, affirme Stéphane Hamel.

    Il explique que l’entreprise donne des conseils vagues – sur l’utilisation d’hyperliens et de mots clés, par exemple – sans préciser concrètement ce qui influence le classement. “Ça, c’est leur recette secrète”, dit-il.
    L’expert dénonce le manque de transparence du géant américain. “Je pense que c’est malheureusement l’état de l’écosystème numérique dans lequel on est”, dit-il.

    “Tout ce que google conseille, je l’ai pratiquement fait. J’ai consulté des spécialistes qui n’arrivent pas non plus à mettre le doigt sur le problème exact”, affirme Jennifer Doré Dallas, qui a vu une baisse de plus de 60 % de l’achalandage sur son blogue de voyage depuis les changements d’algorithme.

    La créatrice de contenu dit avoir perdu “des milliers de dollars” par mois en commissions d’affiliation et en revenus publicitaires. Ses revenus de la plateforme de publicité Mediavine ont chuté d’au moins 40 %, souligne-t-elle.
    “C’est tout simplement comme si des années et des années de travail se sont effondrées”, affirme la conceptrice du blogue Moi, mes souliers.

    Comment s’adapter aux nouvelles règles ?
    Une entrepreneure torontoise dit avoir réussi à éviter la chute de trafic rapportée par d’autres créateurs de contenu.

    Karima-Catherine Goundiam, la fondatrice de la plateforme de réseautage pour entrepreneurs B2BeeMatch, affirme que l’achalandage de son site est demeuré relativement stable depuis ces récentes mises à jour. “En fait, on a eu une légère hausse de notre côté parce que, justement, nous avons refusé la pression de créer du contenu en masse”, explique-t-elle.

    Karima-Catherine Goundiam, fondatrice et PDG de B2BeeMatch, dit avoir travaillé fort pour optimiser son site afin qu’il demeure pertinent aux yeux du nouvel algorithme de google.

    En plus de favoriser des échanges entre chefs d’entreprise, investisseurs et jeunes pousses, le site propose des publications rédigées par son équipe, ainsi que du contenu créé par ses abonnés et révisé à l’interne.

    Karima-Catherine Goundiam dit avoir consulté des spécialistes en référencement afin d’optimiser sa découvrabilité dans les moteurs de recherche, sans toutefois suivre tous leurs conseils à la lettre. “C’est probablement ce qui nous a sauvés”, affirme la PDG de B2BeeMatch, qui souhaite assurer la pérennité de sa plateforme.

    Tout ce qui est référencement, ce ne sera jamais une science qui va vous être donnée et ce ne sera jamais final.
    Une citation de Karima-Catherine Goundiam, fondatrice et PDG de B2BeeMatch

    Pour aiguiller les créateurs de contenu, google les renvoie à une liste de questions (Nouvelle fenêtre) leur permettant d’évaluer la qualité de leurs publications, leur niveau d’expertise et l’expérience du lecteur sur leur page web.

    “Les systèmes de classement automatisé de google sont conçus pour inclure dans les meilleurs résultats de recherche des informations utiles et fiables, qui ont été créées pour aider les internautes et non pour améliorer le classement d’un site”, peut-on lire sur le blogue de l’entreprise.

    google, qui détient plus de 90 % du marché mondial des moteurs de recherche, fait d’ailleurs l’objet de poursuites aux États-Unis.

    Le géant américain est notamment accusé d’avoir abusé de sa position dominante, en signant des contrats illégaux avec Apple et Samsung pour que son application soit installée par défaut sur leurs téléphones intelligents. Un jugement est attendu au cours des prochaines semaines, ce qui pourrait forcer l’entreprise à se départir de certaines de ses activités ou à changer ses pratiques.

    Reste à voir si la question des algorithmes sera abordée dans la décision du tribunal. “Peut-être que ça va changer, mais ça risque de prendre beaucoup de temps”, estime Stéphane Hamel, de l’Université Laval.

    #créateurs_web #algorithmes #google #trafic #IA #hyperliens #référencement #internet #bigdata #domination #gafam

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2072674/google-algorithme-mise-a-jour-trafic-web

  • Quel droit d’auteur à l’heure du numérique ?Ne pas opposer le droit des auteurs et le droit des consommateurs.
    http://www.nectart-revue.fr/nectart-2-marie-sellier

    En matière de droit d’auteur, il est un peu facile d’opposer les auteurs et les consommateurs en oubliant que certains opérateurs tirent profit du commerce des œuvres de l’esprit. Rappelons-le, la gratuité est un leurre et les freins à la libre circulation des œuvres ne proviennent pas des #créateurs. Il est temps de balayer les idées reçues qui brouillent les relations entre auteurs et #utilisateurs et de rappeler que les obstacles à l’accès aux œuvres numériques ne sont pas juridiques, mais bien techniques, commerciaux et industriels. Le droit d’auteur est un outil suffisamment moderne et souple pour s’adapter aux spécificités du numérique, garantir le développement d’une création libre et de qualité, et favoriser l’accès de tous à la culture. Les légitimes questions qui se posent quant aux modalités de (...)

    #Controverses #Nectart_#2 #Révolution_technologique #codes_sources #droit_d'auteur #Europe #Google #oeuvres_de_l'esprit #rémunération

  • Quel droit d’auteur à l’heure du numérique ?Ne pas opposer le droit des auteurs et le droit des consommateurs.
    http://www.nectart-revue.fr/ne-pas-opposer-le-droit-des-auteurs-et-le-droit-des-consommateurs

    En matière de droit d’auteur, il est un peu facile d’opposer les auteurs et les consommateurs en oubliant que certains opérateurs tirent profit du commerce des œuvres de l’esprit. Rappelons-le, la gratuité est un leurre et les freins à la libre circulation des œuvres ne proviennent pas des #créateurs. Il est temps de balayer les idées reçues qui brouillent les relations entre auteurs et #utilisateurs et de rappeler que les obstacles à l’accès aux œuvres numériques ne sont pas juridiques, mais bien techniques, commerciaux et industriels. Le droit d’auteur est un outil suffisamment moderne et souple pour s’adapter aux spécificités du numérique, garantir le développement d’une création libre et de qualité, et favoriser l’accès de tous à la culture. Les légitimes questions qui se posent quant aux modalités de (...)

    #Controverses #Nectart_#2 #Révolution_technologique #codes_sources #droit_d'auteur #Europe #Google #oeuvres_de_l'esprit #rémunération

  • Les femmes ne sont pas des huîtres, par Aline César, présidente de H/F : Le Nouvel Observateur
    http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/11/08/les-femmes-ne-sont-pas-des-huitres-par-aline-cesar-president-546712.html

    Où vont les femmes formées dans les écoles ?

    C’est une question que nous avons posée au travers d’une étude financée par la région IdF sur les trajectoires professionnelles des femmes artistes entre leur sortie de l’école de théâtre et dix ans après leur entrée dans le métier. Cette enquête met en lumière une disparition progressive des femmes du métier. L’image de ces cohortes évaporées, véritable gabegie de l’argent public, évoque un Cid à l’envers :

    Nous partîmes cinq mille ; mais sans un prompt renfort,


    Nous nous vîmes cinquante en arrivant au port …

    La métaphore militaire n’est pourtant pas la plus à propos puisqu’ on sait qu’il y a plus de femmes aux postes de responsabilités dans l’armée que dans la culture…

    Où vont les femmes ?

    Où s’en sont allées celles qui auraient pu écrire aux côtés des grands hommes l’histoire de l’art et remplir les cahiers des écoliers ? Que sont nos mères devenues ? Ce soir il sera question de matrimoine avec la deuxième table ronde : matrimoine c’est-à-dire l’héritage des mères, trop souvent vouées aux oubliettes de l’histoire, aux réserves des musées et aux colonnes des portées disparues des anthologies et dictionnaires, qui travaillent à un effacement méthodique et répété des femmes créatrices. HF Ile-de-France lance d’ailleurs pour les 3 années à venir un grand chantier sur le matrimoine, qui nous servira de fil rouge tout au long de la soirée. (…)

    En 2014/15 il n’y a que 1% de compositrices programmées. (…) Or la Saison Egalité, ce n’est pas que le théâtre, c’est tout le spectacle vivant. Qu’est-ce qui sonne faux dans le milieu musical, qui reste aujourd’hui le secteur artistique le plus masculinisé ?

    #sexisme #discrimination #createursVSprocreatrices #effacement_des_femmes

  • L’école tue la créativité des élèves - Le Monde
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/102438464006

    Aurélie Collas pour le Monde revient de Wise, le sommet mondial sur l’innovation en #éducation qui se déroule chaque année au Qatar. Cette année, la conférence s’intéressait à la question de la créativité. Pour Tony Wagner, expert en résidence au laboratoire de l’innovation de l’université d’Harvard et auteur de Creating Innovators : “Autrefois, nous avions beaucoup de respect pour ceux qui avaient acquis un grand savoir. Cet avantage compétitif est en train de disparaître, car aujourd’hui, le savoir est accessible à tout le monde, en un clic. L’important n’est donc plus ce que l’on sait, mais ce que l’on sait faire, avec ce que l’on sait.” A l’heure où les diplômes ne suffisent plus, où les entreprises comme Google cessent d’embaucher les meilleurs diplômés au profit de candidats plus créatifs et où les (...)

  • Blog Stéphane Bortzmeyer : Flattr sur mon blog
    http://www.bortzmeyer.org/flattr.html

    Un des problèmes les plus difficiles du Web est la #rémunération des #créateurs.

    ...

    – Il peut faire cela le soir en dehors du temps de travail. Cela limite évidemment la quantité et la qualité de la production : le soir, les prolétaires sont fatigués.
    – Il peut avoir un patron compréhensif, voire encourageant, qui le laisse bloguer pendant le travail, ou même le paie pour cela. C’est évidemment fragile car l’employeur peut changer d’avis.
    – Il peut trouver un mécène, un riche qui va donner de l’argent à une association ou une personne pour leur permettre de bloguer. Cela ne va pas forcément dans le sens de l’indépendance du blogueur...
    – Il peut être un riche oisif, à qui un héritage non mérité permet de bloguer sans travailler. Le principal problème est qu’il faut une vieille tante riche sans enfants.
    – Il peut mettre de la publicité sur son blog. Cela ne rapporte pas tant que cela, cela insupporte les visiteurs (la publicité est l’une des plaies de la société) et, au lieu d’être dépendant d’un mécène, on l’est d’une régie publicitaire.
    – Il peut faire payer l’accès à son blog, via un abonnement. Je n’ai pas de problème moral contre cela mais un gros problème pratique : cela rend difficile ou impossible le partage de contenu, qui est quand même à la base du Web. Envoyer un simple lien à des amis devient impossible, si on est abonné à ce site et qu’ils ne le sont pas. Et puis, c’est lourd de s’abonner pour un blog qu’on ne visitera que de temps en temps.
    – Il peut enfin demander des contributions volontaires, comme les chanteurs dans le métro. Mais on se heurte alors au problème du manque de moyens techniques pour permettre des petits paiements simples, rapides et où on ne laisse pas sa chemise en frais de transaction. C’est cette dernière voie que j’ai choisi d’explorer, d’abord avec Flattr.

  • Les fonctionnaires, créateurs de richesse et de valeur * | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1003

    La propagande anti-impôt bat son plein : après les hors-d’œuvre des pigeons et des poussins en 2012, et des plumés en 2013, voici le temps de l’idéologie pure, sans fard et sans masque : ras-le-bol fiscal, nous matraque-t-on vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il ne manquait plus que l’épisode du shutdown américain pour faire éclore le nouveau concept de « fonctionnaires non essentiels » et alimenter ici le poujadisme, là-bas le tea-partysme. Face à cette offensive qui vise à détricoter par tous les bouts le manteau collectif qui protège la société, tous les intellectuels dignes de ce nom devraient joindre leurs forces pour expliquer que les travailleurs dans les services non marchands sont productifs.

    Les travailleurs employés dans les services non marchands et qui fournissent éducation publique, santé publique, services municipaux, services dans les associations à but non lucratif, etc., produisent des choses utiles que l’on peut qualifier de valeurs d’usage. Mais ils produisent aussi de la valeur économique, qui est monétaire bien que non marchande, et qui n’est pas un prélèvement sur la production marchande.

    On peut le démontrer logiquement. La part du non marchand par rapport au marchand dans la production totale augmente tendanciellement grosso modo depuis la Seconde Guerre mondiale. Raisonnons comme si la tendance se poursuivait jusqu’à faire tendre la proportion du non marchand vers 1, c’est-à-dire 100 %, et donc faire tendre celle du marchand vers 0. L’idée même qu’une part déclinante puisse financer une part croissante est un non-sens.

    Que faut-il en déduire ou comment raisonner correctement ? Lesdits prélèvements obligatoires sont effectués sur un PIB déjà augmenté du fruit de l’activité non marchande et non pas sur le seul produit marchand. L’erreur qui circule parmi les économistes depuis l’aube de l’économie politique confond la définition du travail productif destiné à grossir le capital privé et la définition du travail productif en soi, qui peut prendre des formes de validation collective différentes, selon que la validation est confiée au marché ou à la collectivité. C’est ce qu’avaient parfaitement compris Smith et Marx quand ils concevaient le modèle pur du capitalisme, mais que ne comprennent ni les épigones du premier ni ceux du second.

    #économie
    #fonctionnaires
    #créateurs-de-richesse
    #valeur

  • #Google gagne la confiance de la #FTC

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1580

    L’incassable #argument #américain de garder les meilleurs #créateurs ...

    Google s’est engagé, devant les enquêteurs de la FTC (la #commission #antitrusts des #EtatsUnis ) à bien se conduire, pour l’ #indexation des contenus et leur classement sur son #moteur de #recherche . Ainsi qu’en matière de #technologie, il promet l’ouverture des moyens dont il possède les #brevets . Les autres groupes rivaux, à l’origine de moult accusations de situations monopolistiques illégales et non déontologiques, n’y croient toujours pas à cette promesse. Les autorités pensent arroger au géant du #Web pleines libertés, afin qu’il continue de monter haute la barre des #progrès technologiques.