• Major European banks benefit from 48 billion euros ’implicit’ #subsidies
    http://multinationales.org/Major-European-banks-benefit-from

    European banks benefit from a “financial support” worth 200 to 300 billion euros every year, thanks to ’implicit subsidies’ provided by the states. The equivalent of 1.5% of the European GDP and almost twice the #european_union's annual budget! These are the conclusions drawn from a study carried out by the independent finance expert Alexander Kloeck at the request of Green MEPs. This article was originally published in French. Translation : Mathilde Balland. Implicit guarantees mostly concern (...)

    #News

    / #France, #Finance_and_Banking, #BNP_Paribas, #BPCE, #Crédit_agricole, #Société_générale, #financialisation, #Tax_Heavens, subsidies, european union, (...)

    #speculation
    http://www.greens-efa.eu/fileadmin/dam/Documents/Studies/Implicit_subsidies_in_the_EU_banking_sector_study_January_2014.pdf

  • Les grandes entreprises françaises présentes à Jersey et aux Bermudes
    http://www.multinationales.org/Les-grandes-entreprises-francaises

    Alors que le gouvernement français a pris la décision - très contestée - de rayer Jersey et les Bermudes de la liste officielle des #Paradis_fiscaux, #BFMTV se penche sur les grandes entreprises françaises qui possèdent des filiales dans ces juridictions offshore. Cinq groupes du CAC40 - les trois banques #BNP_Paribas, #Société_générale et #Crédit_agricole, plus #Technip et LVMH - déclarent officiellement des filiales dans ces territoires. Mais, du fait de l’absence d’obligation contraignante de déclaration, (...)

    #Actualités

    / BFMTV, #Finances_et_banques, #France, BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Kering (ex LVMH), Technip, Orange (France Télécom), #Publicis, #Vivendi, Paradis fiscaux, #financiarisation, #évasion_fiscale, (...)

    #Kering_ex_LVMH_ #Orange_France_Télécom_ #fiscalité
    http://www.bfmtv.com/economie/enquete-entreprises-utilisent-jersey-bermudes-700364.html

  • Les grandes banques européennes, bénéficiaires de milliards d’euros de subventions « implicites »
    http://www.multinationales.org/Les-grandes-banques-europeennes

    Les banques européennes bénéficient d’un « soutien » de 200 à 300 milliards d’euros par an, grâce à la garantie implicite que les États leur fournissent. L’équivalent de 1,5% du PIB européen, et près de deux fois le budget annuel de l’Union européenne. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck, à la demande des eurodéputés écologistes. Cette garantie implicite concerne principalement les banques « mixtes », qui combinent deux types d’activités au sein d’une (...)

    #Actualités

    / #Finances_et_banques, #France, #union_européenne, #BNP_Paribas, #Société_générale, #BPCE, #Crédit_agricole, #Paradis_fiscaux, #aides_publiques_et_subventions, #financiarisation, (...)

    #spéculation
    http://www.bastamag.net/Reforme-bancaire-comment-le
    http://www.greens-efa.eu/fileadmin/dam/Documents/Studies/Implicit_subsidies_in_the_EU_banking_sector_study_January_2014.pdf
    http://www.flickr.com/photos/92483809@N08/11266933836

    Flickr

  • Les banques ? Pas si neutres dans le #fiasco des #investissements « #locatifs »
    http://www.enqueteouverte.info/residencesdetourisme/2013/10/30/les-banques-pas-si-neutres-dans-le-fiasco-des-investissements-locat

    1. Est-il cohérent d’emprunter pour faire un placement ?

    Cette ques­tion, que les ban­ques ont évacué en con­sid­érant comme des emprunts immo­biliers les dossiers d’investissement locatif, n’est pas seule­ment théorique.

    Un emprunt à 5% d’intérêt annuel n’a de sens que si le place­ment dégage une rentabil­ité sen­si­ble­ment supérieure, de l’ordre de 6,5% ou 7%. Mais si un tel place­ment existe et qu’il est réputé “sans risque”, pourquoi les organ­ismes prê­teurs perdent-ils leur temps et leur argent à mon­ter des dossiers à 5% pour des particuliers ?

    La réponse, c’est la défis­cal­i­sa­tion, accordée seule­ment aux par­ti­c­uliers et non aux étab­lisse­ments prê­teurs. Elle dope le ren­de­ment appar­ent du place­ment immo­bilier. Pour con­va­in­cre les par­ti­c­uliers, les com­mer­ci­aux ont aussi fait miroi­ter des per­spec­tives de loy­ers suré­val­uées, minoré les charges, oublié de par­ler des impayés, des mois sans locataires, etc.

    Que des néo­phytes soient tombés dans le pan­neau en nom­bre aussi élevé est déjà un motif d’étonnement. Mais que dire des ban­ques ? N’importe quel con­seiller ayant un peu de métier sait que le ren­de­ment locatif net se situe en général autour de 3% annuel, presque deux fois moins que le taux d’un emprunt immo­bilier. La défis­cal­i­sa­tion, à elle seule, ne rendait pas l’opération intéres­sante, car elle courait sur 9 ans seule­ment, alors que les emprunts étaient con­trac­tés en général pour une durée deux fois plus longue.

    Dossier emblé­ma­tique

    Le choix est vaste mais Appolo­nia s’impose. Les ban­ques, dans cette affaire, sem­blent vrai­ment avoir cru au mou­ve­ment per­pétuel, lais­sant des par­ti­c­uliers s’endetter à 250% ou 300%, comme si le cou­ple loyer-bonus fis­cal était capa­ble de payer un, deux, trois, qua­tre, vingt appartements.

    La jurispru­dence

    Un juge­ment du Tri­bunal de grande instance de Toulouse du 31 jan­vier 2012 mérite d’être cité longue­ment car il résume magis­trale­ment tout ce que les ban­ques auraient dû savoir : “Ia présen­ta­tion matérielle du pro­gramme et les per­spec­tives économiques de l’opération sont enjo­livées, Ia com­mer­cial­i­sa­tion est axée sur le très fort attrait de l’avantage fis­cal et donc d’un accroisse­ment aisé du pat­ri­moine (…). Le nom­bre des lit­iges de même nature révèle d’ailleurs par lui-même que ces méth­odes font sociale­ment prob­lème pour se situer en per­ma­nence à la lim­ite de ce qui est juridique­ment cor­rect, lim­ites qui se trou­vent inéluctable­ment franchies dans cer­taines espèces comme dans la présente où la sim­u­la­tion dite non con­tractuelle (…) présente les économies d’impôts qui depen­dent de revenus futurs tou­jours aléa­toires comme un équiv­a­lent à un rev­enue effec­tif afin de mon­trer que la somme loy­ers et economies d’impôt équili­bre les charges”.

    2. Les ban­ques pouvaient-elles inté­grer les loy­ers dans les revenus pour cal­culer la capac­ité de rem­bourse­ment des emprunteurs ?

    La ques­tion rejoint la précé­dente. Et la réponse, là encore, est non. Les échéances de prêts sont gravées dans le mar­bre pour la durée du prêt, com­prise en général entre dix et vingt ans. Qui peut croire une sec­onde que des dizaines de mil­liers de bailleurs vont encaisser leur loyer sans coup férir pen­dant aussi longtemps ? La pru­dence la plus élé­men­taire com­mandait d’intégrer seule­ment 50%, voire 30% des loy­ers dans les revenus de l’emprunteur, pas 100%.

    Dossier emblé­ma­tique

    Appolo­nia encore, mais l’intégration des loy­ers dans le cal­cul de la capac­ité de rem­bourse­ment a été pra­tiqué par qua­si­ment toutes les ban­ques parte­naires des défis­cal­isa­teurs, de Quié­tude à Mona Lisa en pas­sant par Oléa ou Sim­bio­sis, sans oublier Akerys, en Robien-Scellier, dont les com­mer­ci­aux n’hésitaient pas à endet­ter les acheteurs jusqu’à 60% de leurs revenus.

    Jurispru­dence

    La cour d’appel de Rennes (24 mars 2011) fait grief à la société Afedim d’avoir inté­gré les revenus locat­ifs dans les revenus des acquéreurs dans du Mal­raux. Con­firmé par la cham­bre com­mer­ciale de la cour de Cas­sa­tion le 8 jan­vier 2013.
    ...

    #banques
    #Apollonia
    #BNP-Paribas
    #Crédit-Agricole
    #Crédit-foncier
    #Crédit-mutuel
    #Helvet-Immo

  • Tu parles d’un cadeau ! - BFMTV.com
    http://www.bfmtv.com/economie/parles-dun-cadeau-687982.html

    C’est un petit miracle comptable mais, s’il décide de remplacer purement et simplement le CICE par des baisses de charges, l’Etat ne perdra pas d’argent, au terme d’un jeu de passe passe qui pourrait s’apparenter au bonneteau des forains, mais qui se révèle sans doute assez vertueux
    L’explication se trouve dans le bilan des entreprises : une baisse de charges, une baisse mécanique du coût du travail améliore tout aussi mécaniquement le résultat des entreprises… et sur ce résultat les entreprises paient de l’impôt. L’Etat baisse les charges, mais récupère par l’impôt sur les sociétés une fraction de ce qu’il a donné. En revanche rien de tel avec le CICE, crédit d’impôt, qui n’a aucun impact sur le résultat imposable, qui vient même après le résultat imposable dans les lignes de compte des entreprises.

    Et effectivement, au terme de savants calculs, les comptables sont formels, les deux masses sont équivalentes pour les finances publiques : 20 de CICE = 30 de baisse de charges (c’est bien 30, Hollande citait le chiffre de 35, mais il faut enlever 5 milliards déjà payé par l’Etat au titre des cotisations des fonctionnaires)

    Équivalentes pour les finances publiques, mais pas forcément pour les entreprises, et c’est là que les choses deviennent très intéressantes, et pour tout dire, assez vertueuses : pour un salarié à 2 smic le CICE offre 2080 euros d’allègements, la suppression des cotisations familles seulement 1820 euros. 260 de moins. En revanche l’allègement est significatif au-delà de 2,5 smic. Bref pour les entreprises, l’Etat organise pour la première fois de l’histoire une baisse de charges… sur les hauts salaires

    Pour les smicards, le calcul relève de l’alchimie et nous resterons là très prudents. Parce que l’on rentre dans la mécanique des allègements Fillon. L’Etat va-t-il les raboter de 5,25%, c’est à dire en déduire le montant des cotisations familiales ? Alors il pourrait gagner un peu d’argent, et l’entreprise en perdre, car dans ce cas-là, nous dit le cabinet Lowendalmasaï qui a fait les simulations, l’entreprise n’aurait plus que 4510€ d’allègements (annuels) contre 4640€ (fillon+CICE) aujourd’hui.

    De quoi relativiser le supposé « cadeau aux entreprises »

    Et tant mieux ! La morale de cette histoire tient en trois points fondamentaux

    –si tout se passe bien on peut réussir à démontrer que moins d’impôts= plus de recettes.....

    #économie
    #CICE
    #baisses-de-charges
    #bonneteau
    #crédit-d’impôt

  • « Attackers Scrape GitHub For Cloud Service Credentials, Hijack Account ... »

    Executive summary: when you accidentally publish your Amazon credentials on Github, they are detected and actually used by bad guys in a few hours. Which means they actively monitor public sources like Github to find passwords and keys. [Do they monitor SeenThis as well?]

    Also, do note that Amazon itself does the same (scraping Github) to find leaks.

    http://www.forbes.com/sites/runasandvik/2014/01/14/attackers-scrape-github-for-cloud-service-credentials-hijack-account-to-mine

    #security #credentials

  • Crédit d’impôt innovation : 4 questions pour tout comprendre (et éviter les pièges) | FrenchWeb.fr
    http://frenchweb.fr/credit-dimpot-innovation-4-questions-pour-tout-comprendre-et-eviter-les-pieges/135985

    Le Crédit d’impôt innovation : kezako ?

    L’instruction commentant le crédit d’impôt innovation (CII, ndlr) a été officiellement annoncé en novembre 2013 par Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique. Par cette mesure, le gouvernement souhaite favoriser la compétitivité des entreprises de tailles micro, petites ou moyennes – selon la définition prévue par le droit communautaire – en diminuant le coût des dépenses liées à l’innovation.

    Plus précisément, l’article 71 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 institut le crédit d’impôt innovation comme une extension du crédit d’impôt recherche (CIR, ndlr), lequel a provoqué beaucoup de redressements fiscaux (explications en fin d’article, ndlr). Le dispositif sera financé, dans un premier temps, à hauteur de 160 millions d’euros par an dès 2014 avant d’atteindre les 300 millions d’euros annuels en rythme normal....

    #Crédit-d'impôt
    #innovation
    #Crédit-d'impôt-recherche
    #fiscalité
    #Innovation

  • #Livre-blanc sur les #objets-connectés : les nouveaux eldorados de l’économie connectée
    http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/29242445

    Je vous conseille de lire la page 51, à partir de « avons-nous finalement le choix ? »

    Consommateur ou consom’acteurs, avons-nous finalement le choix ? Avez-vous pensé à choisir parmi les modèles cathodiques pour votre dernier achat de téléviseurs ? Avez-vous une adresse email personnelle qui ne soit pas hébergée dans les nuages ? Vos économies sont-elles placées dans des bas de laine, un coffre ou sur des comptes bancaires informatisés, virtuels et décorrélés de l’étalon-or ?

    Pourrez-vous acheter en 2020 un matelas non connecté quand il n’y aura plus que des modèles fournissant des services que nous n’imaginons pas encore, et cela certainement pour un prix équivalent ?

    Que dire quand l’Homme sera en 2020 le futur « objet » à connecter ? La médecine induit une modification de nos fonctions biologiques ; sans parler de chirurgie réparatrice, de la pose de prothèse à but médical ou non, car après tout la chirurgie esthétique se généralise : alors pourquoi ne pas envisager des implants qui serviraient à nous rendre plus fonctionnels et plus interactifs avec un environnement qui deviendra plus connecté que jamais. On parle d’ores et déjà de réalité augmentée et pourquoi pas d’un Homme augmenté ?

    Altérer notre humanité est difficile à concevoir. L’ambiguïté d’être homme+machine est encore difficile à accepter. Pourtant, ce qui est inconcevable pour une génération l’est nettement moins pour la génération suivante. Quels freins auront la génération « tactile », la génération de l’ubiquité, la génération « implantée » ? Quel regard porteront ces générations sur la révolution de l’Internet et de l’Internet des Objets ? Feront-ils ne serait-ce que la distinction entre ces deux Internet ?

    L’avenir tranchera.

    #totalitatisme versus #démocratie
    #internet #internet_des_objets #technologie #TIC #économie #industrie
    #crédulité_techno (le tag inverse de #critique_techno)
    et très clairement #transhumanisme

    et cc @pmo, pour le lien

  • Que faire ? Agir ici ! (B. Bertez) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/12/15/que-faire-agir-ici-bruno-bertez

    Quotidiennement, vous n’arrivez pas à intégrer le fait que ces gens vous ont déclaré la guerre, à vous et à ce que vous représentez, c’est pourtant la réalité. Mais ils jouent sur le fait que vous n’y croirez pas, que vous tendrez la joue gauche, que vous vous sentirez coupables de vouloir encore vivre debout et non pas à genoux.

    Voici un exemple tiré de la vie quotidienne qui montre ce que chacun peut faire pour un système moins pourri et plus conforme à une économie de liberté. Cet exemple, c’est le Crédit Agricole, lequel vous abreuve de publicités mensongères à la télévision en ce moment.

    Le Crédit Agricole vient de perdre plus de 20 milliards dans des opérations aventureuses à l’étranger. Et que dit sa publicité, aux imbéciles chantant et dansant qui l’interrogent ? Il dit, votre argent, c’est près de chez vous qu’on l’utilise. La preuve qu’il ment est donnée par une nouvelle subreptice qui vient de sortir.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pGU9WWI_PbA

    Les Echos viennent de révéler un plan secret des francs-maçons du Crédit Agricole pour spolier les Caisses Régionales, vos caisses, en leur transférant ce que l’on appelle pudiquement du risque, entendez par là des pertes à venir. On va leur transférer du risque, donc du coût du risque, donc des pertes, donc on va pomper les fonds propres et les ressources, vos soi-disant ressources puisque l’on dit que ce sont des coopés !

    La structure cotée prépare le transfert du risque de ses compagnies d’assurance vers les caisses régionales. Ce « switch » permettra à Casa de relever son ratio de solvabilité.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203164386310-comment-credit-agricole-sa-va-renforcer-sa-solvabilite-636260

    Déjà la gestion des Caisses Régionales est un scandale pénal avec les opérations immobilières contestables de Caisses comme celles du Crédit Agricole du Nord de la France. Ils sont non seulement incompétents, mais ils abusent dans tous les sens du terme.

    Bien entendu avec la bénédiction du gouvernement, des Finances, des Autorités Européennes, des Allemands et de Roehn et des Loges réunies.

    Ils sont toujours ravis de vous spolier quand il s’agit de conforter le système klepto qui leur est cher à eux, mais coûteux, à nous......

    ......

    Donc la manœuvre est simple, on va voler les Caisses Régionales, c’est-à-dire vous, pour renflouer la Caisse Centrale, c’est à dire les kleptos.

    C’est ce que l’on a fait avec la Caisse d’Epargne, la Bred, Natixis, etc. En toute impunité.

    #banques
    #banksters
    #Credit-Agricole
    #effet-de-levier

  • L’incroyable ascension de Talend
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/12/l-incroyable-ascension-de-talend_4332483_651865.html

    Le héraut français du Big Data compte aujourd’hui plus de 400 salariés dans le monde - dont 120 à Suresnes (Hauts-de-Seine), au siège de Talend, l’endroit où la société héberge ses ingénieurs. « La France est un paradis fiscal pour la recherche et le développement. Avec le crédit d’impôt recherche et le statut Jeune entreprise innovante, les ingénieurs sont trois fois moins chers qu’en Californie. En plus, ils sont très bons », souligne M. Diard

  • Blog gaulliste libre : Immobilier : et si les conditions de crédit justifiaient les prix ?
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/immobilier-et-si-les-conditions-de.html

    Immobilier : et si les conditions de crédit justifiaient les prix ?

    C’est curieusement un angle mort de la réflexion. Pourtant, selon l’Observatoire du Crédit Logement, environ 75% du coût d’achat est financé par l’emprunt. Les prix de l’immobilier devraient donc être mesurés en coût complet, incluant le coût du crédit. Voilà qui donne une perspective différente.

    Des conditions de crédit bien plus favorables

    D’abord, je tiens à remercier Jacques Friggit et la CGEDD pour les données accumulées, et mises à disposition, ce qui m’a permis de faire une analyse remontant à 1984. Sans eux, il serait difficile de remonter aussi loin en ayant des données consistantes, nécessaires à toute analyse statistique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les conditions de crédit se sont grandement améliorées. En 1984, le taux d’emprunt était de 13,3% par an, contre 3,1% aujourd’hui. Jusqu’en 1993, il est resté supérieur à 8% par an. Il est tombé autour de 5% au tournant du siècle et encore plus bas après la crise, sous l’effet des politiques monétaires. Ceci a permis une remontée de la durée d’emprunt, passée de 14 ans à 17/18 ans depuis. Il faut noter que ce niveau n’est pas exceptionnel puisqu’en 1919, 50% des emprunts étaient à plus de 30 ans et 40% à 21-30 ans !......

    #bulle
    #CGEDD
    #crédit
    #dettes
    #immobilier
    #Indice-de-Stress-Immobilier
    #ISI
    #Jacques-Friggit

  • Blog de Paul Jorion » EMPRUNTS « TOXIQUES » : LE COMMERCE DES INDULGENCES POLITIQUES, par Zébu
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=60034
    http://0.gravatar.com/avatar/e9d73a7b825d826716e5a25df85c1c8a?s=92&d=identicon&r=G

    Arguties spécieuses, car si le gouvernement actuel ne fait qu’endosser l’héritage du gouvernement passé, rien ne l’y obligeait en vérité à le faire tel quel, a fortiori en créant un fonds de compensation financé à moitié par l’État et ne couvrant que 45 % des IRA (Indemnités de Remboursement par Anticipation) calculés pour les emprunts dits ‘structurés’, et encore, uniquement ceux les plus ‘toxiques’, le restant étant payé par des collectivités locales qui auraient pu faire valoir leurs droits en justice.

    Arguties spécieuses, car l’État aurait très bien pu imposer de créer un fonds de compensation financé à 100 % par les banques, qui aurait permis de lever la reprise de l’aléa moral des banques par l’État et éviter ainsi à l’État de se retrouver piégé dans ce type de situation. En prenant pour base le fait que la Taxe sur les Risques Systémiques (TRS) passe de 0,50 % à 0,539 % pour répondre au financement du fonds de compensation pour les emprunts toxiques, soit 750 millions d’euros (50% x 100 millions x 15 ans), on obtiendrait donc 750 millions financés par 0,039 %. En multipliant cette même augmentation par 10, on obtiendrait donc logiquement une capacité de financement de 7,5 milliards d’euros sur 15 ans, le tout pour une taxe passant non pas de 0,50 % à 0,539 % mais bien de 0,50 % à 0,89 %, soit moins qu’un doublement de cette même taxe. Cette ‘TRS’ a-t-elle fait naître des faillites bancaires lors de son institution il y a 2 ans déjà ? Aucunement.

    #DEXIA
    #emprunt-toxiques
    #économie
    #finance
    #banksters
    #Caisse-des-dépôts-et-consignations
    #CNP-Assurances
    #SFIL Société de Financement Local
    #TEG (Taux Effectif Global)
    #BNP #Crédit-Agricole , ainsi que des banques étrangères, notamment anglo-saxonnes)
    #CAFFIL CAisse française de Financement Local
    #CDC (CAFFIL, créée pour pallier la disparition de la filiale DMA de DEXIA ..)
    #article_[60] revient à blanchir des banques ayant commis une faute,,,

  • La BCE utilisée pour donner du crédit au trading haute fréquence | Forum Démocratique
    http://forumdemocratique.fr/2013/11/14/la-bce-utilisee-pour-donner-du-credit-au-trading-haute-frequence

    La BCE utilisée pour donner du crédit au trading haute fréquence
    14 novembre 2013By admin
    répétés un très grand nombre de fois.

    Les trois auteurs américains affirment que, « globalement, les traders à haute fréquence facilitent l’efficience des prix [c’est-à-dire la formation de prix justes pour les différents acteurs d’un marché suffisamment large et où l’information circule] en échangeant de sorte qu’il y ait toujours des changements de prix et non pas des erreurs de prix temporaires ».

    L’argument avancé, comme souvent dans les études relayant l’utilité de ce type d’activités spéculatives, est celui de la liquidité : les titres s’échangeraient plus facilement, il y aurait une forte offre et une forte demande, grâce à la multiplication des échanges qu’induit le THF. Pour le Financial Times, cette étude pourrait influencer Francfort dans sa mission de superviseur.

    DONNÉES ERRONNÉES

    Un argument balayé par les militants anti-spéculation. Alexandre Naulot, de l’ONG Oxfam, rappelait, au moment où le gouvernement français renonçait à taxer le THF, que les indices boursiers sont déjà « en situation de surliquidité », c’est-à-dire que « le nombre de transactions réalisées par les teneurs de marché est disproportionné ».

    C’est ce qu’on appelle l’« intermédiation forcée », chaque intermédiaire cherchant à prendre sa part du gâteau. »On est clairement dans le domaine de la spéculation, pas dans celui de l’investissement, et encore moins du financement de l’économie réelle et des PME », s’indignait M. Naulot.

    Le blog du broker Themis Trading dénonçait d’ailleurs le 6 novembre dernier cette étude fondée, selon eux, sur des données erronées. Tout d’abord parce que l’échantillon étudié est trop réduit, excluant les géants bancaires (Goldman Sachs, Morgan Stanley, etc) et tout échange hors du Nasdaq (environ 20 % du marché sur la période choisie). Ensuite parce que de larges pans d’actifs sont ignorés par l’étude, comme les contrats futurs et les options.

    LOBBYING DES TRADERS HAUTE FRÉQUENCE

    « Par ailleurs, cet article est ancien [...] il date d’octobre 2011 et a été révisé en avril 2013. Pour quelle raison ressort-il aujourd’hui sous la forme d’une étude de la BCE ? Peut-être faut-il le demander aux lobbys du THF », explique l’un des associés de Themis Trading Joe Saluzzi, dans un courriel, pointant en direction notamment du FIA European Principal Traders Association, puissant groupe d’intérêt du secteur.

    la suite sur

    http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2013/11/14/la-bce-donne-du-credit-au-trading-haute-frequence_3512795_3234.html#

    La #BCE utilisée pour donner du #crédit au #trading-haute-fréquence

  • Crédit lyonnais : l’Etat va emprunter 4,5 milliards pour solder la facture
    http://www.leparisien.fr/economie/credit-lyonnais-l-etat-passe-a-la-caisse-10-11-2013-3302883.php
    http://www.leparisien.fr/images/2013/11/10/3303011_credit-lyonnais_640x280.jpg

    Des années Mitterrand à la présidence Hollande en passant par les gouvernements Juppé, Jospin et Fillon, aucun pouvoir n’aura échappé à ce cauchemardesque et tentaculaire dossier. Trente ans après avoir été nationalisé et vingt ans après avoir failli emporter le système bancaire international dans sa chute, le Crédit lyonnais empoisonne toujours la vie politique française.

    Selon nos informations, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, et son homologue du Budget, Bernard Cazeneuve, s’apprêtent à lancer une action décisive dans ce dossier. Plus précisément, un des articles de la loi de finances rectificative de 2013 qu’ils présenteront mercredi en Conseil des ministres autorisera l’Agence France Trésor — le service de Bercy chargé de la dette — à emprunter 4,5 Mds€ sur les marchés financiers. Objectif : lever les fonds nécessaires au remboursement des dernières dettes générées par la quasi-faillite de cette banque publique en 1993 (voir ci-contre). Si le Parlement accepte la mesure, l’Etat mettra donc un point final au volet financier de ce naufrage industriel..

    #économie
    #Credit-Lyonnais
    #bankster
    #sauvetage
    #dette-publique
    #emprunt
    #Etat
    #contribuables.

  • Le Crédit Immobilier de France déposerait le bilan - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/le-credit-immobilier-de-france-deposerait-le-bilan_413081.html

    Nouveau dépôt de bilan. Après les plans sociaux qui touchent ces derniers jours La Redoute ou FagorBrandt c’est le Crédit Immobilier de France qui mettrait la clé sous la porte selon l’hebdomadaire économique Challenges. Près de 1500 d’emplois seraient supprimés.

    Le plan de résolution aurait été voté aujourd’hui à l’unanimité par ses actionnaires, selon une source proche du dossier. La fermeture de l’établissement bancaire spécialisé dans les crédits immobiliers concernerait 2400 salariés.

    D’après Challenges, La Banque Postale s’est engagée à reprendre 300 d’entre eux, mais n’en a à ce jour effectivement recruté qu’une cinquantaine. 700 autres salariés continueraient à gérer les crédits accordés par le CIF. Près de mille emplois devraient donc être supprimés au minimum.

    #dépôt-de-bilan
    #plans-sociaux
    #Crédit-Immobilier-de-France ( #La-Redoute #Fagor #Brandt )
    #suppression-d'emplois
    #licenciement

  • Egypte : 22 ans de prison pour une dette d’environ 1600 euros. De plus en plus de femmes emprisonnées pour des dettes non remboursées, dénoncent des associations - Ahram Hebdo

    http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/996/7/133/4003/Jetées-en-prison-pour-une-simple-dette.aspx

    Elles s’endettent pour subvenir aux besoins de leur famille puis, incapables de rembourser, elles se retrouvent en prison. Ce sont les gharemines. Ce fléau de l’endettement frappe un nombre croissant de femmes, des associations tentent de le combattre, avec de faibles moyens.

    « Je n’ai pu rembourser un emprunt que j’avais contracté pour une somme de 16 000 L.E. et que je devais rembourser sous forme de traites. J’ai été condam­née à 22 ans de prison ». Le cas d’Asmaa, 35 ans, originaire de Mallawi, n’est pas rare, bien que relativement inconnu du grand public.

    Outre leur détresse financière, les gharemates sont aussi victimes des fondements de la loi égyptienne, qui aboutit à l’imposition de peines disproportionnées en regard de la faute commise. Si à l’origine le non-remboursement d’une dette n’est puni que de 3 à 5 ans de prison, chaque chèque en blanc peut néanmoins donner lieu à un procès distinct, dont les peines seront cumulables. Les gharemines peuvent ainsi se retrouver avec 10 ou 20 années de prison pour une simple dette.
    Pauvres, les femmes concernées n’ont en général pas les moyens de s’offrir un avocat, ignorent la loi et son fonctionnement, et sont incapables de se défendre correctement. A leur naufrage financier s’ajoute donc une catastrophe judiciaire.
    Le cas des gharemines est cité dans le Coran, plus précisément dans la sourate Al-Tawba (l’immunité), verset 60, qui énumère les possibles bénéficiaires de la zakat : « Les aumônes sont destinées : aux pauvres et aux nécessiteux ; à ceux qui sont chargés de les recueillir et de les répartir ; à ceux dont les coeurs sont à rallier ; au rachat des captifs ; à ceux qui sont chargés de dettes ; à la lutte dans le chemin de Dieu et au voyageur. Tel est l’ordre de Dieu. Dieu sait et il est juste ! ».

    #économie #crise #justice #crédit

  • Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur la richesse ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/le-vrai-du-faux/jean-luc-melenchon-dit-il-vrai-sur-la-richesse-1177997-2013-10-16

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/10/15/1178007/images/ressource/131013LMT103.jpg

    Le leader du Front de gauche pousse un nouveau coup de gueule. « Y’en a marre ! De l’argent, il y en a ! Il est confiné à certains endroits. Le pays n’a jamais été aussi riche ». Vrai ou faux ? Réponse ici.
    Vrai

    Si la déclaration de Jean-Luc Mélenchon n’est pas nouvelle, elle prend une résonnance particulière, une semaine seulement après la publication d’une étude édifiante de la célèbre banque Crédit Suisse, le Global Wealth Report, le rapport 2013 sur la richesse mondiale.

    Richesse mondiale au top

    L’étude nous apprend que la richesse dans le monde a grimpé de 68% depuis 2003, malgré la crise qui frappe les économies depuis cinq ans. La richesse a atteint 241.000 milliards de dollars. C’est le niveau le plus haut jamais atteint, d’après le rapport.

    France bien placée

    Entre 2012 et 2013, c’est aux Etats-Unis que la richesse globale a le plus augmenté. Le deuxième pays où elle a le plus progressé est la Chine, suivi de l’Allemagne et de la France. La hausse de la richesse en France a été énormément aidée par la bourse depuis deux ans. Le CAC 40 a gagné 15% en 2012 et 15% depuis début 2013. Forcément, ceux qui possèdent des actions s’enrichissent actuellement.

    Richesse aux mains d’une minorité

    Si l’on se doute que la richesse est confinée dans les poches d’un nombre réduit de personnes, l’étude du Crédit Suisse a le mérite de mettre des chiffres sur la table. Et notamment celui qui révèle en pleine lumière les inégalités de patrimoine.
    Aujourd’hui, 46% du patrimoine mondial appartient à seulement 1 % des ménages. A l’inverse, les deux tiers des adultes de la planète possèdent seulement 3% de la richesse globale.

    #richesse
    #économie
    #millionnaires
    #patrimoine
    #richesse
    #Jean-Luc_Mélenchon
    #Crédit-Suisse

  • C’est en France qu’une nouvelle crise bancaire coûterait le plus cher | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/10/15/cest-en-france-quune-nouvelle-crise-bancaire-couterai

    "Au sein de la zone euro, ce sont les banques françaises qui auraient le plus besoin d’être recapitalisées en cas de crise systémique, selon une étude de l’IESEG School of Management.

    Que se passerait-il en cas de nouvelle baisse crise bancaire « systémique », c’est-à-dire affectant l’ensemble du secteur financier ? Quels seraient les pays les plus affectés ? Quelles banques auraient le plus besoin d’être recapitalisées ? Une étude de l’IESEG School of Management tente de répondre à ces interrogations.

    Elle se fonde sur les insuffisances estimées de fonds propres des grandes banques, publiées par le « Volatility Laboratory » de « New York University Stern Business School » et par le « Center for Riks Management of Lausanne ».

    240 milliards d’euros nécessaires pour les grandes banques françaises, record européen

    Les résultats ne sont pas vraiment favorables aux grandes banques françaises. Au total, ce seraient elles qui auraient le plus besoin de capitaux, en cas de crise systémique, définie par une baisse de 40% de la Bourse sur six mois. Les besoins de recapitalisation des grandes banques françaises atteindraient 240 milliards d’euros, soit 11,7% du PIB, calcule l’auteur de l’étude, Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG. Le pays qui suit immédiatement, c’est… Chypre (11% du PIB), puis la Grèce (8,35% de la richesse nationale) . La Grande-Bretagne est assez loin derrière (7,9% du PIB) suivie de l’Espagne (5,6%), de l’Italie (5%) et de l’Allemagne (4,5%).

    #économie
    #risque-systémique
    #banques-françaises sont les moins #capitalisées du #monde
    #crise
    #Deutsche-Bank
    #Crédit-Agricole
    #BNP-Paribas

  • France : quatre ex-banquiers jugés lundi
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/10/13/97002-20131013FILWWW00040-france-quatre-ex-banquiers-juges-lundi.php

    Quatre ex-employés d’une filiale d’investissement boursier du Crédit Agricole comparaissent à partir de lundi devant le tribunal de Nanterre, accusés d’avoir prélevé au détriment de plusieurs caisses de retraite des commissions abusives dépassant les 100 millions d’euros.

    L’ancien directeur du département « vente de produits dérivés et obligations convertibles » du Crédit Agricole Indosuez Cheuvreux (CAIC, aujourd’hui Crédit Agricole Cheuvreux), Didier Hannoun, est poursuivi pour « escroquerie et faux ». Il encourt cinq ans de prison. Son adjoint de l’époque, Eric Taieb, et deux autres collaborateurs sont également poursuivis.

    Les prévenus sont soupçonnés d’avoir entre 1998 et 2000 multiplié les transactions boursières, prélevant au passage des marges abusives, sans les déclarer à leurs clients. Objectif, selon l’accusation, faire gonfler artificiellement le chiffre d’affaires de CAIC et percevoir en conséquence, notamment pour M. Hannoun, de confortables bonus.

    « Ils sont rentrés dans une espèce de spirale, un peu comme dans le dossier Kerviel », souligne une source proche du dossier.

    En janvier 2000, la Cancava, la caisse de retraite des artisans, détecte une opération suspecte et évalue ses pertes à près de 30 millions d’euros. Dans la foulée, six autres caisses clientes s’aperçoivent avoir été victimes des mêmes pratiques.

    Le préjudice total avait été évalué en 2001 à 105,66 millions d’euros par le Conseil des marchés financiers (CMF), aujourd’hui intégré au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le CAIC avait remboursé l’intégralité de cette somme à ses clients floués.

    #bankers
    #Crédit-Agricole-Indosuez-Cheuvreux ( #CAIC, aujourd’hui #Crédit-Agricole-Cheuvreux )
    #caisses-de-retraite
    #commissions-abusives
    #marges-abusives
    #escroquerie-et-faux ......

  • David Graeber L’« anthropologue anarchiste » et sa monumentale étude sur l’histoire de la dette

    http://www.rue89.com/2013/10/11/jai-lu-graeber-dette-depuis-balade-banquier-246437

    « Qu’est-ce qu’une #dette, en fin de compte ? Une dette est la perversion d’une promesse. C’est une promesse doublement corrompue par les mathématiques et la violence. »

    De la #monnaie grecque (Classical Numismatic/CC)
    Et ce passage de la promesse à sa perversion commence avec les pièces de monnaie.

    La différence entre le #crédit et la monnaie sonnante et trébuchante, c’est que les pièces peuvent êtres volées et personne ne demandera d’où elles viennent.

    A la taverne du coin, la soldatesque aura du mal à faire accepter une ardoise. Si elle tend du flouze, le patron sera moins réticent. En temps de guerre, la confiance se fait rare, le crédit aussi. Les pièces de monnaie sont apparues dans le sillage des soldats.

    Pour Graeber, le processus est simple :

    pour nourrir une armée, il faut que les #soldats puissent acheter avec des pièces de la boustifaille sur des marchés ;
    pour cela, il faut créer des marchés – où les soldats pourront acheter des poules, des fruits, des légumes ;
    ce que font les conquérants en exigeant que les #taxes soient payées en pièces métalliques. L’or et l’argent étant acquis par la guerre, extraits des mines par des esclaves et distribués aux soldats ;
    pour obtenir ces pièces et payer les taxes, les peuples « occupés » sont donc forcés de vendre leurs poules, fruits et légumes aux #militaires ;
    bingo.
    Du coup, les #historiens font valser les périodes :

    en temps de paix, c’est la monnaie virtuelle qui prédomine (la confiance règne, on se fait crédit) ;
    en temps de #guerre, la monnaie « en dure » fait la loi (on préfère des pièces à une promesse).
    Les bons du Trésor américain, « un tribut impérialiste »

    L’#anthropologue va plus loin :

    « De fait, on pourrait interpréter l’ensemble de l’#Empire romain à son apogée comme une immense machine à extraire des métaux précieux, à les transformer en pièces de monnaie et à les distribuer à l’armée – tout en encourageant les populations conquises, par des politiques fiscales, à utiliser ces pièces dans leurs transactions quotidiennes. »

    Plus près de nous, la #Banque d’Angleterre a été créée lorsqu’un consortium de quarante marchands de Londres et d’Edimbourg a offert au roi Guillaume III un prêt de 1,2 million de livres pour l’aider à financer sa guerre contre la France.

    Bref, la monnaie – et la dette – auraient toujours à voir avec la violence et l’esclavage. Et Graeber de souligner, perfide, que les « bons du Trésor » émis par les Etats-Unis sont achetés par les pays placés sous leur protection militaire. Ne peut-on pas parler de « tribut » ?

    « Le système de bons du Trésor américain, par exemple, est un tribut impérialiste. Pendant la guerre froide, les Etats qui ont acheté la dette américaine n’étaient autres que l’Allemagne de l’Ouest, le Japon, la Corée du Sud, les pays du Golfe, tous sous protection américaine. A plusieurs reprises, l’Allemagne a essayé de se désengager de cette dette et, à chaque fois, les #Etats-Unis ont menacé de retirer leurs troupes de l’Allemagne de l’Ouest. Les bons du Trésor sont en réalité un impôt indirect qui finance le budget du Pentagone. »

    Au commencement, le troc. Au cœur de l’économie se nicherait un « penchant naturel à tous les hommes » qui « les porte à trafiquer, à faire des trocs et des échanges ». Le postulat d’#Adam_Smith est devenu une vérité acceptée.

    Selon cette thèse, la monnaie naît des difficultés pratiques posées par le troc. Si tu n’as pas besoin d’une vache en échange de tes poulets, je te les paie avec des pièces.

    Le crédit se développerait en dernier. Après le troc et la monnaie.

    « Historiquement, les marchés commerciaux sont nés du vol »

    Sauf que, selon #David_Graeber, c’est bidon. Personne n’a jamais vu une #société fonctionner ainsi. Les #échanges se font d’abord entre voisins. Les gens se connaissent, se font confiance. « Prends la vache si tu la veux ! » Même si c’est un non-dit, celui qui repart avec le bovidé sait qu’il en doit une à son voisin. Le crédit apparaît en premier. Vient ensuite la monnaie.

    Alors pourquoi les #économistes s’entêtent selon Graeber ?

    « L’inlassable récitation du mythe du troc, utilisée comme une incantation, est avant tout pour les économistes une façon de conjurer le risque de devoir regarder en face cette réalité. [...] Historiquement, les marchés commerciaux sont nés du vol. »

    Schématisons. Pour Graeber, c’est l’#esclavage, puis le #monnayage, qui en arrachant les personnes et les objets à leur contexte ont participé à faire émerger l’idée d’un #marché impersonnel traversé de rapports froids et mathématiques.

    Dette, 5000 ans d’histoire paru aux éditions Les Liens qui Libèrent

    #Economie #Anthropologie #Dette #Histoire #Finance #livre

    • L’avocate : « Quelle est votre position [sur la dette du Tiers-Monde, ndlr] ? »

      David Graeber : « La dette ? Nous voulons l’abolir [...]. Pour nous, trente ans de flux financiers des pays pauvres vers les riches, ça suffit ! »

      L’avocate (pourtant supposée gauchisante) : « Mais ils l’ont emprunté, cet argent. Il est clair qu’on doit toujours payer ses dettes. »

      L’air lui manque, ses mains deviennent moites, l’agacement pointe dans sa gorge. Ses arguments se bousculent :

      par la magie des intérêts composés, la somme empruntée par des dictateurs sous la pression des pays riches a déjà été remboursée « trois ou quatre fois » ;

      le FMI impose des coupes si drastiques que des gamins en crèvent ;

      le taux d’intérêt rémunère le risque de faire défaut fait partie du système.

      Elle, imperturbable : « Mais il faut rembourser ses dettes. »

      D’où la question qui tire toute la réflexion du livre :

      « [Qu’est-ce qui donne à cet énoncé (“il faut rembourser ses dettes”)] cette force morale capable de donner un air inoffensif et banal à des horreurs ? »

      Ce qui est dingue, c’est que la seule justification morale du prêt avec intérêt, c’est à dire la seule chose qui peut justifier le privilège des créanciers de prélever des intérêts, c’est l’idée que la faillite existe et que parfois un investisseurs peut perdre tout ou partie de son placement.

      Et là, pourtant la faillite est « l’impensé », « l’inenvisageable », « l’écueil ultime », qui fait qu’on est prêt à sacrifier les populations (rigueur, paupérisation..) pour épargner les créanciers opportunistes et imprudents, et rembourser la dette..
      A mettre en relation avec ça : http://seenthis.net/messages/183714#message183895 sur la nécessité de la banqueroute

      Mais non la banqueroute, la faillite c’est le tabou absolu, le blasphème plus fort encore que la spoliation, que l’expropriation : les capitalistes eux-mêmes (du FMI au Figaro...) envisagent leurs propres spoliation d’une partie de leurs capitaux plutôt qu’accepter l’idée d’un défaut de paiement envers nos créanciers, ou pire du retour de l’inflation, qui, comble de l’horreur, verrait les non-épargnants regagner du pouvoir d’achat par rapport aux épargnants...

      Mais existe-t-il des solutions douces de désendettement en dehors de l’inflation, la plus hypocrites de toutes ?

      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/09/20002-20131009ARTFIG00524-le-fmi-propose-une-supertaxe-sur-le-capital.php

      #inféodation #soumission #capitulation

      Pour le reste, faillite ou spoliation, c’est la peste et le choléra, comme prévu la bulle explose, la chaine de Ponzi se disloque, bcp d’argent va partir en fumée..
      http://seenthis.net/messages/179510

    • David Graeber : « Le système capitaliste a terminé sa course. »
      http://ragemag.fr/david-graeber-systeme-capitaliste-termine-course-46632

      Eh bien on va vers une nouvelle crise financière, n’est-ce pas ? Rien n’a été réparé. On est à mi-chemin de la prochaine récession. Difficile d’imaginer que la prochaine crise économique ne sera pas aussi terrible que celle-ci, si ce n’est pire. C’est clair : le système capitaliste a terminé sa course. Il a un manque total pour imaginer une grande vision, une grandeur pour sauver le système, même dans les classes dirigeantes. Même si la survie de l’écosystème en dépend, il n’y a personne dans les classes dirigeantes qui a de vision pour le sortir de la crise. La raison à tout cela, c’est que le vrai projet politique des classes dirigeantes est une sorte de guerre contre l’imagination humaine.

  • 56% des Français puisent dans leur épargne pour couvrir leurs dépenses | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/09/26/56-des-francais-puisent-dans-leur-epargne-pour-couvri

    Plus d’un Français sur deux a puisé dans son épargne pour couvrir ses dépenses mensuelles entre juillet 2012 et juillet 2013, selon une étude Ipsos publiée, ce mardi, pour la société de garantie financière Genworth. Hausses d’impôts, licenciements, départs à la retraite… ont baissé leurs revenus.

    "47% des personnes interrogées estiment ainsi avoir subi une baisse de leurs revenus durant cette période. En cause : les hausse d’impôts, les licenciements, les départs à la retraite, les arrêts de travail « pour raison de santé » et les baisses de salaire. Les sommes puisées dans leur épargne peuvent être conséquentes, puisque 19% des personnes interrogées ont retiré plus de 200 euros par mois. Les retraits restent plus fréquents chez les jeunes. 64% des 25-34 ans ont ainsi retiré de l’argent de leur épargne, tout comme 62% des 35-44 ans.

    38% des sondés ont également souscrit un crédit (prêt d’une société financière, paiements par versements…) pour couvrir leurs dépenses mensuelles. A défaut d’y parvenir, 17% des personnes interrogées ont utilisé le découvert autorisé par leur banque pour boucler leurs fins de mois"....

    #épargne
    Hausses d’ #impôts, #licenciements, #départs_à_la_retraite
    #revenus
    #licenciements
    #arrêts_de_travail
    #crédit (prêt d’une société financière, paiements par versements…) pour couvrir leurs #dépenses_mensuelles.

  • Crédit Agricole/BNI Madagascar : Bon appétit Messieurs les Banquiers !
    http://blogs.mediapart.fr/blog/micromegas/230913/credit-agricolebni-madagascar-bon-appetit-messieurs-les-banquiers

    Crédit Agricole/BNI Madagascar : Bon appétit Messieurs les Banquiers !

    23 SEPTEMBRE 2013 | PAR MICROMEGAS

    La vente de la participation (51%) du Crédit Agricole dans la BNI -première Banque de Madagascar- à un consortium improbable sans aucune référence bancaire, composé d’un sucrier Mauricien reconverti dans le textile et d’un développeur immobilier à la réputation sulfureuse, grâce à l’appui du président de la Haute Autorité de Transition (non élu) comme de ses protégés visiblement intéressés financièrement à l’affaire, n’est à priori pas encore finalisée.

    Du moins officiellement. Nous en sommes proches néanmoins, la balle restant dans les faits dans les mains du vendeur (Crédit Agricole). C’est tout à l’honneur de MEDIAPART d’avoir révélé depuis quelques semaines (re articles de Philippe Divay sur le Blog) les dessous de cette transaction scabreuse, de surcroît entachée de la mort subite du Gouverneur de la Banque Centrale s’opposant à ce « hold-up ». En effet, comment qualifier autrement la vente forcée avant les élections, par une autorité politique corrompue, d’un fleuron bancaire Malgache (dont l’Etat est actionnaire au hauteur de 34%) à une association de deux investisseurs sans expérience bancaire (ou si peu) qui ne pourront en conséquence empêcher des conséquences négatives en cascade sur l’économie du pays ?

    Comment expliquer cette pression sur les acteurs et cette hâte à boucler cette transaction avant les élections si ce n’est par l’utilisation d’une « fenêtre d’opportunité » crée par la malléabilité intéressée du pouvoir, décidé avant de céder la place, à s’en mettre « plein les poches » (les exemples abondent depuis 4 ans) au mépris des intérêts à long terme du peuple Malgache ?

    #Crédit_Agricole
    #BNI Madagascar
    #Banques
    #Madagascar

  • Rapport de Terre des femmes – #Suisse sur les difficultés que les femmes rencontrent dans la #procédure_d’asile

    Les persécutions de #femmes ne sont pas prises au sérieux en Suisse, conclut une étude de TERRE DES FEMMES Suisse. 32 procédures de demande d’#asile de femmes tirées des années 2004 à 2010 ont été analysées dans le cadre de cette étude. Il a été démontré que la grande majorité des refus d’octroi de l’asile a été basée sur un supposé manque de #crédibilité. TERRE DES FEMMES Suisse prouve toutefois que des décisions, en particulier de première instance, sont en partie prises de manière précipitée en se basant sur un manque de crédibilité. Une raison pour cela est l’insuffisance fréquente des connaissances spécifiques aux femmes sur les différents pays lors du traitement de la demande d’asile. Ceci a pour conséquence que des #stéréotypes et des comportements sont attribués aux requérantes d’asile même s’ils ne correspondent pas toujours à la réalité vécue par les femmes dans leur pays. Il est également trop souvent présumé qu’une protection étatique existe dans le pays d’origine, cela malgré le fait que, dans la plupart des pays, les femmes ne trouvent qu’une très faible voire aucune protection contre des persécutions privées (p.ex. #mariage_forcé ou menaces de mort suite à des #atteintes_à_l’honneur).

    Les résultats détaillés de cette étude peuvent être tirés du #rapport « Les femmes dans les procédures d’asile – la reconnaissance des motifs de fuite spécifiques aux femmes dans les pratiques suisses ». Ce document contient également des propositions concrètes d’amélioration visant à garantir aux femmes une procédure d’asile juste et équitable.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/09/24/terre-des-femmes-%EF%BB%BFles-femmes-dans-la-procedure-dasile

    #genre

  • Crédit d’impôt recherche: la gabegie
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/09/cr%C3%A9dit-dimp%C3%B4t-recherche-la-gabegie.html

    Le rapport de la Cour des Comptes sur le crédit d’impôt recherche confirme amplement les critiques de sa réforme par Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse. Il pose surtout de graves questions sur la véracité des élements donnés par le gouvernement aux Députés et Sénateurs qui ont voté cette réforme. Au delà de ce rapport, une enquête parlementaire s’impose.

    Tout d’abord, la Cour établit la facture - en termes de non-rentrées fiscales. La réforme sarkozyste du CIR créé en 1983 a fait exploser le compteur. Son effet continue d’augmenter car l’entreprise bénéficie de ce CIR jusqu’à quatre ans après l’année de déclaration. Du coup, explique la Cour : « du fait des mécanismes qui permettent aux entreprises de reporter durant quatre exercices leur droit à crédit d’impôt et de la mise en oeuvre du plan de relance
    Le CIR fait effet durant 4 ans après déclaration
    (2009-2010), le niveau de la dépense fiscale incluse dans la première partie des lois de finances est bien plus faible. En 2013, un ressaut de 1,05 Md€ a été intégré dans le budget de l’État. En 2014, un ajustement d’une ampleur plus importante sera nécessaire : il devra être d’au moins 2 Md€, correspondant à une dépense fiscale d’au moins 5,3 Md€. La dynamique du CIR devrait se poursuivre par la suite pour converger rapidement vers 6 Md€, puis 7 Md€. »

    #Crédit_d'_impôt
    #Recherche
    #Gabegie