L’aube du Western crépusculaire
New Mexico, The Deadly Companions, Sam Peckinpah, 1961
Bien sur, vous l’avez compris, je m’entraine à trouver des titres qui se la pètent... Peut-être bien qu’il y a existé des westerns crépusculaires avant 1961. Et d’ailleurs je ne sais même pas ce que veux dire « oh, je viens de voir un western crépusculaire d’excellente facture ».
Je note, dans ce premier film de Samy, l’envie fondatrice d’aller dans le méga concret, de creuser jusqu’au bout. Qui dit western dit indien, et qui dit indien dit décollement du cuir chevelu. Et je me rends compte que c’est la première fois que je vois un western qui s’occupe de ça, ce qu’est vraiment être scalpé...
et puis encore une question. Pourquoi les réalisateurs dont un des thèmes principaux est de décrire des femmes, des femmes différentes de la manière dont elles sont décrites brièvement dans le reste des films américains, pourquoi ces réalisateurs sont souvent dits féministes. On n’en sait rien. On peut juste dire que leurs films travaillent une représentation des femmes. Ou pire, de la femme.
Visiblement en 1961 le cinéma indépendant américain a encore pas mal de mal. Le héro tue le fils de l’héroïne par mégarde. L’héroïne veut alors enterrer son fils elle-même en traversant les États-Unis. Le héro et deux autres connards l’accompagnent.
▻https://www.youtube.com/watch?v=uIon6rDKHAU
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