• Dix ans après, la petite fête des anciens de Lehman fait polémique à Londres Charles Gautier - 20 Aout 2018 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/08/20/20005-20180820ARTFIG00229-dix-ans-apres-la-petite-fete-des-anciens-de-lehma

    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien. C’était sans compter avec le site Financial News qui a eu vent de l’événement.

    Subprimes, emprunts toxiques, faillite retentissante… À l’évocation du nom de Lehman Brothers, les visages, généralement, s’assombrissent. En 2008, des dizaines de milliards de dollars ont été injectés dans le système bancaire pour éviter son implosion définitive. Pour les anciens de Lehman, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir à peine entretenu par le filmMargin Callde Jeffrey C. Chandor (2011).


    Pour se retrouver dix ans après, ils avaient décidé de prendre discrètement un verre le 15 septembre dans un club londonien, The Conduit. C’était sans compter avec le site Internet Financial News qui a eu vent de l’événement grâce à un courriel destiné aux « Lehman brothers and sisters » (sic), sur le thème : « Quoi de mieux pour fêter le dixième anniversaire que de rassembler tout le monde encore une fois. »

    Fête « écœurante »
    . . . . .
    #finance #banques #capitalisme #dette #lehman_brothers #banksters #lehman #crise_financière #crise-financière

  • Mamie fait de la résistance | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/06/10/mamie-fait-de-la-resistance-arte
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=w1VEHExgnt0

    Les nonagénaires Shirley et Hinda ont vu la crise de 1929 à travers leurs yeux d’enfants. 80 ans et une nouvelle récession plus tard, elles n’ont rien perdu de leur impertinence et de leur curiosité. Elles ne comprennent pas les discours qu’on leur assène : consommer, relancer la croissance… Mais pourquoi, au juste ? A quoi mène cette obsession du PIB dans un monde aux ressources limitées ? En accumulant toujours plus de biens, ne s’enfonce-t-on pas dans la crise au lieu d’en venir à bout ? Armées de leur esprit critique et d’un culot à la Michael Moore, elles partent pour un road trip à travers les Etats-Unis, à la rencontre de ceux qui pourront les renseigner… Un film plein d’humour du Norvégien Havard Bustnes.

    #États-Unis
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  • Projet » L’Europe otage de la finance ?
    http://www.revue-projet.com/articles/2014-03-philipponnat-de-lauzun-europe-otage-de-la-finance

    Entretien – La crise financière a plongé l’Europe dans le marasme. Comment protéger l’économie (et l’argent public) des dérives de la finance ? Comment s’assurer de l’utilité des banques pour la société ? Pour en débattre, deux personnages que tout oppose. Et pourtant…

    Combien a coûté le sauvetage des banques aux contribuables européens ? Que penser de l’attitude de l’Islande qui, au contraire du Portugal, de l’Espagne ou de l’Irlande, a refusé de renflouer les créanciers de ses banques ?

    Thierry Philipponnat – On ne mesure pas encore le coût budgétaire final du sauvetage des banques, mais l’ampleur de l’engagement des finances publiques peut être appréhendée à travers quelques chiffres : 4500 milliards d’euros d’engagements autorisés par les différents États membres de l’Union européenne ; 1600 milliards d’euros de garanties effectivement émises ; 400 milliards d’euros de cash déboursés. Quand on protège le créancier au détriment du contribuable, le créancier devient paresseux. Il cesse de mesurer les risques qu’il prend en faisant crédit. Et l’épargne n’est plus allouée aux secteurs qui en ont besoin. Le cas de Dexia [qui a fait faillite en octobre 2011] est symptomatique. Les engagements de l’État belge sur cette banque atteignent 15 % du Pib belge. Est-ce acceptable ?

    « Quand on protège le créancier au détriment du contribuable, le créancier devient paresseux. » T. Philipponnat

    Pierre de Lauzun – Si la crise est née aux États-Unis, elle a pesé, globalement, bien plus par ralentissement de l’activité économique mondiale que par sauvetage direct des banques. Mais les fondements de la croissance antérieure étaient-ils solides ? La création monétaire allait bon train. En Espagne et en Irlande, la crise a interrompu une bulle immobilière. Par ailleurs, certaines banques avaient pris des risques excessifs sur des actifs toxiques américains. D’autres opéraient des OPA [offres publiques d’achat] risquées. Habités par une foi naïve dans le marché, les régulateurs non plus n’ont pas fait leur travail. Dans leur réponse à la crise, les États ont fait une bonne affaire quand, à l’instar du gouvernement américain, ils prenaient des parts au capital de banques dont l’action s’était effondrée. Dans d’autres cas, comme au Royaume-Uni ou en Irlande, l’État a pris à son compte des pertes privées (la France ne l’a pas fait). Or, s’il est légitime de garantir les dépôts des personnes privées, il est anormal de garantir le passif des banques (comme l’a fait l’Irlande). L’État n’a pas à supporter leurs pertes. L’Islande, elle, a adopté une attitude raisonnable étant donnée sa situation. Quand l’endettement atteint des proportions telles qu’il met l’avenir d’un pays en péril, le défaut de paiement est inévitable.

    « Quand l’endettement met l’avenir d’un pays en péril, le défaut de paiement est inévitable. » P. de Lauzun

    Certaines banques sont parfois qualifiées de « too big to fail », ce qui les déresponsabiliserait. La directive proposée par M. Barnier apporte-t-elle une réponse satisfaisante ?

    T. Philipponnat – Le secteur bancaire européen pèse aujourd’hui 45000 milliards d’euros, soit trois fois et demie le Pib de l’Union européenne. Entre 2001 et 2011, la taille de ce secteur a augmenté de 80 %, soit environ deux fois et demie plus vite que l’économie. D’où l’accroissement de la taille des banques. Sur les 8000 banques actives en Europe, les prêts aux entreprises non financières et aux particuliers pesaient 28 % des actifs en 2012. Sans présumer de l’utilité du reste, le premier service attendu des banques se situe bien dans ces 28 %. Or c’est au reste que l’on doit essentiellement la croissance des banques, en particulier à l’explosion du marché de produits dérivés. Sur ce marché, seules 7 % des transactions sont réalisées entre une banque et une entreprise non financière, correspondant ainsi à la couverture d’un besoin économique réel (la variation d’un taux de change, d’un taux d’intérêt…). Or ce sont les 93 % qui gonflent… Les produits dérivés connaissent une croissance cinq à dix fois supérieure à celle des activités sous-jacentes (capitalisations, actions, obligations…). Ce mouvement fragilise tout le système : un dérivé repose finalement sur la promesse d’acheter ou de vendre un actif dans l’avenir, mais quand la densité des échanges entre acteurs financiers est telle, la chute de l’un pose problème à l’ensemble. Or ce marché est un oligopole des quinze banques « systémiques ». La directive envisagée va dans le bon sens. Mais l’explosion des dérivés sape la crédibilité des mécanismes de résolution bancaire : qui peut sérieusement penser que l’on résoudra rapidement la faillite d’une banque énorme, très complexe et très interconnectée ? Pour autant, la directive proposée par M. Barnier constitue déjà un progrès significatif : elle pose les bons objectifs, il s’agit maintenant de s’en donner les moyens....

    #Europe
    #finance
    #otage
    #crise-financière
    #contribuable

    #

  • Quand le gardien du Temple devient le sauveur des marchés financiers
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2777

    Le paradoxe (européen) du moment tient peut-être dans un constat : la Banque centrale européenne, créée sur le modèle de la Bundesbank et imprégnée dès l’origine par l’ordo-libéralisme[1], intervient de plus en plus, en dehors de son cadre institutionnel et doctrinal d’origine qui lui interdit tout prêt aux Etats et la …

    #Blogs #Chronique_de_Fred._Lebaron #Crise-économique #Crise-financière

  • L’inquiétante difficulté des démocraties à contrôler l’industrie de la finance | Atlantico
    http://www.atlantico.fr/decryptage/trop-puissante-pour-etre-punie-inquietante-difficulte-democraties-controle

    En tout, ce sont 50 milliards de dollars que proposent les banques au gouvernement américain pour « enterrer » définitivement le souvenir de leurs dérives immobilières. Mais l’actualité financière ne s’arrête pas là. Les fraudes au Libor refont parler d’elles et les banques ont obtenu quelques assouplissements dans la réglementation prévue par les accords de Bâle 3, donnant l’impression que les leçons de l’histoire récente n’ont pas été totalement assimilées.

    Atlantico : Différentes banques américaines et européennes étudieraient en ce moment, avec leurs avocats, la possibilité de verser, en tout, 50 milliards de dollars (voir ici) aux autorités américaines pour qu’elles cessent les poursuites dont elles font l’objet à propos de leur rôle dans la crise immobilière. Le gouvernement n’exclue pas de tels versements. Face à l’appât financier, les pouvoirs publics sont-ils indéfectiblement poussés au compromis ? Les banques tenant les cordons de la bourse, celles-ci sont-elles en position de force par rapport aux États ?

    Eric Lamarque : Ce montant est le résultat d’une négociation, d’un compromis. Cela est conforme à la culture anglo-saxonne qui, sur ce point, est très différente de la nôtre. Les autorités américaines sont satisfaites de cet accord. Elles n’ont pas accepté à contre-cœur. Le montant pour les banques auraient sans doute été beaucoup plus fort si elles n’avaient pas reconnues leurs torts. C’est pour cela que beaucoup en France pensent que les banques s’en tirent à bon compte et sont en position de force par rapport aux Etats. Notre culture est plutôt celle de la recherche d’un bouc émissaire et de le faire payer au maximum. Pour juger que cette somme n’est pas suffisante, il faudrait avoir une base objective comme l’évaluation des gains indument perçus par les banques pendant cette période. Ces sommes sont impossibles à calculer précisément. Pour les 16 banques concernées aux USA la somme paraît supportable. Si on regarde les résultats annuels de JP Morgan, son amende record représente un peu plus de la moitié de son bénéfice.

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/trop-puissante-pour-etre-punie-inquietante-difficulte-democraties-controle....

    #crise-économique
    #crise-financière
    #démocratie
    #finance
    #industrie-de-la-finance
    #république
    #Wall-Street

  • Baverez, anti-Piketty primaire | Le reste du monde
    http://ecointerview.wordpress.com/2013/10/27/baverez-anti-piketty-primaire

    L’essayiste Nicolas Baverez publie dans Le Point un papier agressif à l’encontre de l’économiste Thomas Piketty, dont le dernier ouvrage -Le Capital au XXIème siècle- met en perspective la repatrimonialisation de nos sociétés depuis 30 ans.

    Aimable à souhait, Baverez qualifie l’ouvrage de farce et son auteur de pape de l’impôt ainsi que de marxiste de sous-préfecture.

    Après avoir rappelé brièvement la thèse de Piketty, on s’intéressera à quelques unes des approximations de l’éditorialiste du Point.

    La « Belle Epoque » du capital est de retour

    Piketty fait un constat : nos sociétés sont en train de renouer avec le niveau de prospérité patrimoniale qui prévalait avant 1914. En 2010, les européens disposent d’un patrimoine net d’endettement qui équivaut à 5,5 années de revenus, contre 2,5 en 1950. Il explique cet impressionnant retour de balancier par la décélération du taux de croissance qui tend à revenir au rythme de 1% l’an, alors que le rendement du capital se maintient très au dessus, à 4% l’an.


    L’auteur accueille favorablement le rétablissement des patrimoines, non seulement par ce que cela compense les destructions occasionnées par les deux conflits mondiaux, mais aussi parce que le capital immobilier et financier est désormais plus accessible aux classes moyennes qu’en 1910. Toutefois, il nous met en garde : dans un contexte de croissance ralentie, le fossé risque de se creuser entre les plus riches et le reste de la population.

    Deux faits alertent l’auteur :

    L’héritage redevient la part prépondérante du patrimoine des ménages, comme au début des années trente.

    #Baverez
    #néolibéral
    #crise-financière
    #réformes-fiscales
    #Piketty

  • Crise financière : « Les politiques sont paralysés par la dictature des marchés » - Le Point
    http://www.lepoint.fr/economie/crise-financiere-les-politiques-sont-tyrannises-par-la-dictature-des-marches

    De la part d’un spécialiste, le constat fait froid dans le dos. Jean-Michel Naulot, banquier pendant 37 ans et membre du collège de l’Autorité des marchés financiers de 2003 à 2013, explique dans un livre* pourquoi les marchés financiers sont devenus une véritable centrale nucléaire prête à exploser. Si le monde de la finance paraît hors de contrôle, quelques mesures simples, selon lui, permettraient de les remettre au service de l’économie. À condition que la volonté politique soit là... Interview.

    Le Point.fr : La banque d’affaires JP Morgan vient d’être condamnée à 13 milliards de dollars d’amende pour son rôle dans la crise des subprimes. On pourrait être tenté de croire que les autorités sont enfin sévères envers le monde de la finance. Or vous faites un tout autre constat...

    Jean-Michel Naulot : C’est l’ensemble du système, et non pas quelques individus, ou même quelques acteurs financiers, qui est le responsable de la crise. Lorsqu’on analyse les crises financières depuis le krach de 1987, on voit qu’il existe des causes différentes à chaque crise. Ce qui me paraît important, ce n’est pas tant de caractériser chacune d’elles, mais de bien constater que c’est le système lui-même qui conduit à des crises majeures, compte tenu de la financiarisation de l’économie, de l’injection formidable de liquidités par les banques centrales, de l’innovation financière, de l’absence de règle. C’est donc très bien de sanctionner ceux qui ont fauté plus que d’autres, mais ça ne règle absolument pas le problème.

    #dette
    #Crise-financière
    #économie
    #bankers

  • http://www.finance-watch.org/notre-travail/evenements/788-webinaires-campagne?lang=fr

    http://www.finance-watch.org/campaign-pages/pdf/Cercle+vicieux%20du%20statu%20quo_Finance%20Watch.pdf
    LA FINANCE IMPOSE SES RÈGLES. CHANGEONS LES RÈGLES !
    Cinq ans après la chute de Lehman Brothers, le système financier n’a pas été transformé : les banques et marchés de dérivés sont plus gros que jamais, les manipulations font les gros titres et l’investissement productif semble l’exception plutôt que la règle. Le risque systémique que les banque européennes font peser sur la société est plus important qu’il ne l’était en septembre 2008.

    Malgré les nombreuses nouvelles réglementations mises en place depuis la chute de Lehman Brothers, le risque d’une autre crise bancaire et financière est toujours possible. Pour comprendre pourquoi, écoutez Benoît Lallemand, l’un de nos analystes senior, à l’occasion d’un webinaire spécial campagne :

    « Pourquoi les réglementations actuelles ne nous protègent pas d’une nouvelle crise » - Vendredi 18 octobre 2013 de 12h15 à 12h45 – Inscrivez-vous ici.
    A l’occasion d’un second webinaire, Benoît présentera nos idées pour améliorer la situation :

    « Des solutions simples pour remettre la finance au service de la société » - Mardi 5 novembre 2013 de 12h15 à 12h45 – Inscrivez-vous ici.
    Ces webinaires vous permettront de mieux comprendre les problèmes et solutions détaillés dans notre campagne « Changeons la finance ! ». Chaque webinaire dure 30 minutes et vous pouvez poser des questions durant toute la séance, pas seulement à la fin, pour débattre en direct avec Benoit. Si vous voulez appréhender l’ensemble de la position de Finance Watch, nous vous recommandons de vous inscrire aux deux webinaires.

    #finance
    #économie
    #Lehman_Brothers
    #risque
    #crise-bancaire
    #crise-financière
    #Benoît-Lallemand :

  • Une allégorie de la crise financière par un artiste chinois
    http://thedesigninspiration.com/articles/amazing-bull-fart-sculpture-by-chen-wenling
    This is the work named “What You see Might Not Be Real” and displayed in a latest art exhibition in a Beijing art gallery. Chinese artist Chen Wenling made it to dig at the global financial crisis. The strong and farting bull represents Wall Street (in Chinese slang, to fart mean to bluff or lie). And the man being shoved into the wall is Bernard Madoff who was sentenced to 150 years in prison because of Ponzi schemer.

    #Art_contemporain #Chine #Plasticien #Engagé #Wall_street #Crise-Financière #Capitalisme

  • Reports reveal rapid pauperisation of the Spanish working class - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/04/02/spai-a02.html

    Reports reveal rapid pauperisation of the Spanish working class
    By Alejandro López
    2 April 2013

    Recent reports published by a number of statistical organisations reveal just how massive and rapid the pauperisation of the Spanish working class has been.

    #espagne #crise-financière #pauvreté #europe

  • Cyprus Delays Bailout Vote, Fueling Euro Zone Turmoil -

    NYTimes.com

    http://www.nytimes.com/2013/03/18/business/global/facing-bailout-tax-cypriots-rush-to-get-their-money-out-of-banks.html?nl=to

    NICOSIA, Cyprus — Europe’s surprising decision early Saturday to force bank depositors in Cyprus to share in the cost of the latest euro zone bailout set off increasing outrage and turmoil in Cyprus on Sunday and fueled fears that the trouble will spread to countries like Spain and Italy.

    President Nicos Anastasiades of Cyprus warned that rejection of bailout terms would bring a “collapse of the banking sector.”

    Facing eroding support, the new president, Nicos Anastasiades, asked Parliament to postpone until Monday an emergency vote on a measure to approve the bailout terms, amid doubt that it would pass. The euro fell sharply against major currencies ahead of the action, as investors around the world absorbed the implications of Europe’s move.

    #chypre #crise-bancaire #crise-financière

  • Euro, banques... Les leçons du président islandais (Archive - 28 fév. 2012)

    Très intéressant.

    Nous n’avons pas suivi les politiques orthodoxes qui se sont imposées depuis trente ans en Europe et dans le monde occidental . Nous avons laissé les banques faire faillite, ne les avons pas renflouées, nous les avons traitées comme d’autres entreprises . Nous avons instauré des contrôles des changes et essayé de protéger l’Etat providence, refusant d’appliquer l’austérité de façon brutale.
    Seconde grande différence : nous avons très vite pris conscience que cette crise n’était pas seulement économique et financière. C’était aussi une profonde crise politique, démocratique et même judiciaire . Nous avons donc engagé des réformes (...). Ce qui a permis à la nation d’affronter le défi, de façon plus large, plus globale.
    (...)
    Nous avons protégé les ménages les plus modestes.
    (...)
    Pourquoi les banques sont-elles traitées comme des lieux saints ?
    (...) En 2006 et 2007, on a commencé à entendre des critiques. Je me suis demandé alors : que disent les agences de notation ? Elles dressaient pour les banques islandaises un très bon bulletin de santé. Les banques européennes et américaines faisaient toutes du business avec nos banques, et désiraient toutes en faire davantage !

    Les agences de notation, les grandes banques, tout le monde avait tort. Aujourd’hui, les gens continuent à écouter les agences de notation. Il faudrait leur demander : si vous vous étiez autant trompés sur les banques islandaises, pourquoi auriez-vous raison aujourd’hui sur le reste ?
    (...)
    Cette idée, répandue dans les sociétés occidentales, que les marchés financiers doivent représenter la part souveraine de notre économie, et devraient être autorisés à grossir sans contrôle et dans la mauvaise direction, avec pour seule responsabilité de faire du profit et se développer... Cette vision est très dangereuse. Ce qu’a démontré l’Islande, c’est que lorsque ce système a un accident, cela a des conséquences politiques et démocratiques dramatiques.
    (...)
    Il est donc difficile d’arguer aujourd’hui que l’adhésion à l’euro est une condition indispensable à la réussite économique. Pour ma part, je ne vois pas d’argument nouveau qui justifierait l’adhésion de l’Islande à l’euro .
    (...)
    Après la chute des banques, ces talents se sont retrouvés sur le marché du travail. En six mois, ils avaient tous été embauchés...

    http://www.rue89.com/2013/02/28/le-president-islandais-trop-de-banques-cest-une-mauvaise-nouvelle-240109

    • L’Islande est un micro-pays... trois fois plus petit qu’une ville comme Bordeaux, à peu près comme Rennes ou Nantes. Leur taux de chômage a doublé avec la crise.
      Économiquement, il faut observer d’où ils viennent, et je pense qu’ils sont à la ramasse. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l'Islande

      Pour continuer de comparer avec Nantes, on se fera une idées avec ses chiffres : http://www.zonesdactivites.nantesmetropole.fr/media/pdf/Faits_et_chiffres.pdf
      et au passage l’exposé d’un très beau document.

      #mutation #économie #comparaison #Islande

    • Bonjour, déjà, je suis navrée mais sauf quand je connais vraiment le sujet et peux vérif, je ne me fie pas à Wikipédia. Ensuite, il semblerait que le chômage soit moins élevé que chez nous. Pour terminer, je n’ai pas les compétences pour dire si le pays « est à la ramasse » ou pas. C’est un contact trader qui m’a envoyé cet article et m’a proposé son analyse, que je trouve cohérente (très argumentée). Alors peu importe que l’Islande soit un peu pays, si ça a fonctionné à cette échelle, cela peut fonctionner à une plus grande me semble-t-il.

    • Salut @Warda,
      Le taux de châmage en Islande a malheureusement fortement augmenté :
      ttps ://www.google.com/publicdata/explore ?ds=z8o7pt6rd5uqa6_&met_y=unemployment_rate&idim=country:is&fdim_y=seasonality:sa&dl=fr&hl=fr&q=taux%20de%20chômage%20islande

      Pour le fonctionnement de l’économie, c’est un peu comme dans un ménage. Quand ça fonctionne difficilement à deux, c’est possible à trois (on peut même les marier, je suis ouvert à tout) : je ne dis pas le contraire, mais c’est plus dur (et très dur si c’est des homos).

      Quand à la notion d’échelle, elle me dépasse, mais c’est vrai que c’est plus facile de trouver des emplois (et des solutions) pour 10 000 islandais que pour 5 millions de français...

      #économie #Islande #ménage #statistiques

    • Si, si, cet article est totalement convaincant. Les principes sont totalement généralisables. Un principe se contrefout des rapports d’échelle supposés. La souveraineté, ça se contrefout de Bordeaux et de Rennes ou de Nantes. C’est un principe supérieur à (presque) tous les autres. Et il n’y a qu’à voir comme tous ces cafards sont furieux de ne pouvoir aller faire les poches des populations. Et comme un certain nombre de « ah mais c’est pas généralisable parce que » se crèvent à trouver de bonnes explications du « mais pourquoi chez nous on fait pas pareil ».
      Tiens, un autre exemple « ah mais c’est pas généralisable et chez eux c’est vraiment horrible ». L’Argentine, qui a fait acte de souveraineté, et 10 ans après, ça continue à ulcérer tout ce qui tient le crachoir au point qu’ils n’osent pas en parler. L’Argentine est un des pays où le taux de pauvreté est un des plus bas d’Amérique Latine. « Mais c’est pas généralisable, Bordeaux, tout ça... ». Quand on prend la mesure des sommes absolument titanesques qui sont détournées en profits par les transnationales... Tiens, rien que les billets de Nidal sur les sommes disparues distribuées par les US en Irak, et dans les autres contrées protégées par l’Empire... devrait nous faire prendre conscience que ces histoires de dettes sont des prétextes bien commodes pour éteindre toutes velléités à demander des comptes.

    • Bonjour @popfun, réponse de la personne qui m’avait envoyé le premier article (malheureusement, on ne voit pas ici ses captures d’écran de graphiques).

      "Evidemment, les specialistes autoproclame en tout genre iront de leur analyse.

      Le chomage a explose ?

      En effet, en 2008, il a explose, puis on a decide de laisser les banques couler, et depuis le chomage n’a cesse de decroitre pour etre aux alentours des 5.5% aujourdhui, alors que dans le meme temps, en France, on continu de monter (10% au mois de janvier)
      Voila la preuve en image (bloomberg)

      On te dit que ce n’es pas transposable en France. C’est en parti vrai puisque la France n’a pas une devise a elle seule, elle la partage, et cela aurait un effet sur toutes les autres economies de la zone euro. Cela etant dit, si on laisse certaines banques en difficultes couler dans les pays de la zone euro, cela va (aurai) assaini(r) le système monetaire europeen, et relancer la machine plus rapidement. Hors la on dit, NON vous devez payer vos dettes d’abords en coupant dans vos depenses.
      Meme le FMI a admis s’etre trompe dans ses analyses qui preconnisaient des coupes larges (ce qui n’a pour ainsi dire jamais fonctionnee)

      Maintenant regardons le PIB du pays. Au plus fort de la crise, on a presque atteint les -10%. Autrement dit, la meme situation que la grece. Ils ont dit, ok, on ne rembourse rien (contrairement a la grece qui est condamnee a rembourser, selon ses moyens evidemment). En grece, on a decide de provoquer le defaut partiel de sa dette souvereine, ce qui l’a soulagee en partie, mais ils en ont encore pour des annees a souffir pour rembourser.

      Regarde ici le marché action, ou on voit clairement un décollage de la valorisation des actifs mobiliers, car les investisseurs reviennent en nombre. Donc pour ceux qui te diront qu’à cause du défaut, les investisseurs ne reviendront plus, encore une preuve que non…

      Maintenant parlont de la France.
      Sarko, au debut de la crise a decide d’injecter du cash dans le système economique. C’est comme si tu as un probleme de moteur dans ta voiture (pleine d’essence) et que tu remets de l’essence pour ne pas qu’elle s’arrete. Mais elle s’arrete quand meme. Il aurait fallut s’arreter sur le cote, purger la crasse sur le moteur.
      Cela a contribue a alourdir la dette de la France pour rien ! aucun effet ! de l’argent perdu pour gagner un mois et encore…
      Maintenant, voila ce qui se passe. Les banques centrales n’ont de cesse d’injecter du cash dans le marchee interbancaire afin de leur permettre de le reinvestir dans l’economie (ou plutôt de remettre de la confiance dans le système). L’argent n’a jamais été aussi peu cher. Et quelle est le resultat ? tout l’argent est replacee sur des actifs neutre (sans impact sur l’eco) car sans risque. Les banques se gavent d’argent frais. Et aujourdhui, les profits des plus grandes banques redeviennent enormes…
      Mais les politiques sont malins, ils savent que les gens en veulent aux banques. Alors que font-*ils ?
      Ils somment les banques d’assiplir les conditions de prêt pour permettre aux gens de s’endetter afin d ’acheter des maisons ???????
      Le pouvoir d’achat, en France a diminue surtout a cause des prix de l’immobilier. Ils ont donc besoin de se « desendetter » pour retrouver de la confiance et se remettre a consommer.
      Faire cela (insiter a s’endetter pour un logement), c’est faire exactement comme bush a fait en 2005. Pour gonfler artificiellement le taux de croissance. Cela va empecher les prix immobilier de baisser, alors qu’ils sont clairement trop haut, et cela empechent les gens de respirer, se desendetter et recommencer a consommer !
      En plus, imagine tu es dans une periode d’incertitude quant a ton poste, et on te dit, fais un credit et achette ta maison ! tu vas le faire ? et a ce prix ?
      Tant qu’on ne desendette pas le système, ca ne repartira pas, dont, soit la manière forte :
      Plus personne ne rembourse, les riches qui ont prete (hedge fund, banque, etat etc…) perdent leur argent. Et le système repart rapidement, ils se referont tout aussi rapidement.
      Soit la manière douce :
      Tu mets une taxe sur les actifs orphelins (or, argent, immobilier… ) du coup tu provoque leur chute. Tu facilites donc l’acces des entreprises a l’argent pour qu’ils reinvestissent, ils reembauchent. En plus les loyers baissent (car indexes sur le rix du foncier). Ils baissent aussi pour les entreprises qui auront plus de cash etc…
      Pourquoi ne le font ils pas ? imaginont que tu es un investisseur tres riche et que tu risques de perdre deux ou trois milliards sur quatre. Lorsque hollande vient te voir, et qu’il te demande conseil, que lui repond tu ? si vous ne remboursez pas, on ne vous fera plus confiance tralala. Il vaut mieux créer de l’argent frais et nous rembourser gentillement pendant 5 ou 6 ans (ou plus certains evoquent 10ans et ca fait déjà 4ans). Donc il fait ca… et le peuple paiera gentillement. Si il rale ? tu lui explique que l’identite nationnale est menacee par les musulmans, et ils y croient…"

  • 3 vidéos indispensables pour comprendre le système financier. ~ Agorapol
    http://www.agorapol.net/2013/02/comprendre-le-systeme-financier.html

    Troisième volet d’un opus de Paul Grignon comprenant déjà deux autres vidéos (l’argent dette : la création monétaire, l’argent dette : promesses chimériques) initialement mises en ligne chez Vimeo mais que l’on peut retrouver sur Dailymotion ou Youtube.

    Apparemment, l’auteur suscite quelques polémiques.
    Voir ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=1025
    ou bien là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Paul_Grignon/Suppression

  • Début d’année en forme de rêve pour les bourses...

    Donc, on est en pleine crise financière, bancaire et économique, du jamais vu depuis la Grande dépression il y a un peu moins d’un siècle, et Dagens Nyheter titre en page 15, dans son édition du 3 janvier 2013, que les bourses ne se sont jamais aussi bien portées...

    Et de publier une carte dont la facture, les modes de représentation sont assez intéressants.

    https://dl.dropbox.com/s/oc2yy9rnv5nsutp/carte%20bourses%20dagensnyheter.jpg

    Les tendances sur les 12 derniers mois : la bourse allemande à +32 % les bourses asiatiques à 25 %. Les places américaines et anglaises font pâles figures en comparaison, 8 et 9 %, une performance ridicule...

    « Rien que pour la journée du 2 janvier, les bourses mondiales ont progressé de 2 %, et les perspectives sont très bonnes. Après d’âpres négociations, la chambre des représentants a finalement voté "oui" à une proposition de loi qui a permis aux Etats-Unis d’éviter des coupes budgétaires trop brutales et des hausses d’impôts, qui auraient affectés à la fois la population américaine et l’économie mondiale »

    écrit le Dagens Nyheter

    « Mais il est un peu tôt pour s’enthousiasmer, tempère tout de même un expert de la banque SEB, on ne sait pas encore comment peut évoluer les problèmes autour du budget américain. Il y aura encore des négociations plus tard cette année, et il se peut très bien qu’il y ait de nouveaux "problèmes" budgétaires aux Etats-Unis... ».

    On ne saurait mieux dire...

    L’expert poursuit :

    « Nous garderons un oeil attentif sur l’évolution de la croissance en Chine en particulier et en Asie en général, c’est assez incertain. Il y aura aussi des élections en Allemagne et en Italie cette année, et la crise économique en Espagne, par exemple, est toujours très profonde. »

    Mais pendant ce temps là, les bourses affichent des résultats qui frisent avec l’obscénité quand on sait dans quels problèmes se débattent les peuples grecs, espagnols, lettons ou irlandais. Et les spéculateurs d’afficher leur grande satisfaction.

    #bourse #crise-financière #finance #grèce #allemagne #italie #crise-économique #irlande

  • The world economy 2013: Illusions and reality - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/01/08/pers-j08.html

    The world economy 2013: Illusions and reality
    8 January 2013

    When the economic history of the recent period is written, it may well be that the year 2012 is regarded as having been almost as important as 2008.

    The collapse of Lehman Brothers four-and-a-half years ago was the trigger that set in motion the breakdown of the global capitalist system. But the past year has made its own mark. It has seen the destruction of a series of fictions assiduously promoted by the spokesmen of the ruling elites in the wake of the onset of the global financial crisis.

    #économie #crise-économique #crise-financière

  • European Union demands further cuts in Greece

    Oui, vous avez bien lu : « l’UE exige de la Grèce encore plus de coupes budgétaires... »

    http://www.wsws.org/articles/2012/oct2012/gree-o05.shtml
    By Christoph Dreier
    5 October 2012

    Last weekend, representatives of the troika—the European Central Bank (ECB), European Commission (EC) and the International Monetary Fund (IMF)—returned to Athens to discuss a third package of budget cuts with the Greek government.

    Officially, the troika has the task of preparing a report on Greece’s budgetary situation for the European Union (EU) and IMF as the basis for agreeing to a further bank bailout to Greece’s creditors, amounting to €31.5 billion (US$41.6 billion).

    #grèce #crise #banques #crise-bancaire #crise-financière

    • jusqu’où vont-ils aller incroyable !!! et toujours les mêmes qui trinquent :

      The budget involves social spending cuts of more than €7 billion for the next year. The largest sums are to be slashed from public employees’ wages (€1.1 billion) and pensions (€3.8 billion). Additional cuts are to be made in social welfare, health care, education and public services.

  • Randy Wray: The World’s Worst Central Banker

    Naked capitalism

    Non non, il ne s’agit pas de Bernanke...

    http://www.nakedcapitalism.com/2012/10/randy-wray-the-worlds-worst-central-banker.html

    By Randy Wray, Professor of Economics at the University of Missouri-Kansas City and Senior Scholar at the Levy Economics Institute of Bard College, New York.

    Yves here. I guarantee some readers will recoil at Wray’s refusal to depict inflation as Economic Enemy Number One. Even if you think his praise of the central banker in question is overdone, consider: would you rather be an ordinary worker in her country, or in, say, Ireland, Latvia, or Spain right now?

    OK, I know you think this is yet another critical column on Chairman Ben Bernanke.

    Nay, I just returned from a conference held by the Central Bank of Argentina—“Central Banks, Financial Systems and Economic Development” held in Buenos Aires on October 1st and 2nd. Yours truly gave a talk on Modern Money—and the powerpoint will appear below (not magically—I’ll probably need professional help so your patience will be required).

    #crise #banques #crise-bancaire #crise-financière

  • American Real Estate Investors Seek Opportunities in Europe’s Debt Crisis - NYTimes.com

    Après avoir détruit la vie et les logements de millions d’américains, les mêmes charognards se préparent à s’abattre sur l’Europe. Rien n’arrêtent les spéculateurs.

    Les spéculateurs de l’immobilier américain veulent profiter de la crise européenne.

    Alors que le monde assiste avec beaucoup d’inquiétude au développement de la crise de la dette en Europe, de nombreux investisseurs immobiliers américains cherchent comment faire des profits rapides sur le dos d’un continent en pleine détresse. Des investisseurs privés (fonds de pension, fonds universitaires et fondations diverses) sont en lice pour racheter les dettes bancaires en Europe (Irlande, Espagne et Royaume-Uni), principalement des prêts hypothécaires immobiliers commerciaux que les débiteurs ne peuvent pas rembourser. En acquérant ces prêts à très bas prix, ils espèrent à terme obtenir des rendements « généreux » (de 12 à 18 pour cent). Alors que la crise de la dette souveraine s’aggrave, les banques européennes sont censés vendre ces actifs en difficulté pour augmenter leur capital et se protéger contre des pertes futures. Morgan Stanley estime qu’elles doivent réduire leur exposition à l’immobilier commercial de près de 760 milliards de dollars. En 2011, la CBRE, société immobilière géante, a suivi la vente de plus de 20 portefeuilles de prêts d’une valeur de 20 milliards d’euros.

    Terry Pristin, « American Real Estate Investors Seek Opportunities in European Debt Crisis », New York Times, 18 septembre 2012.

    http://www.nytimes.com/2012/09/19/realestate/commercial/american-real-estate-investors-seek-opportunities-in-europes-debt-crisis.html?nl=todaysheadlines&adxnnl=1&emc=edit_th_20120919&adxnnlx=1348049843-jEazbIUvX19/XDbcAixlLQ

    By TERRY PRISTIN
    Published : September 18, 2012

    While the world is anxiously watching to see how the European debt crisis will unfold, many real estate investors in the United States are eagerly seeking opportunities to reap profits from the Continent’s distress.

    #immobilier #logement #etats-unis #europe #crise #spéculation #crise-bancaire #crise-financière #crise-dette #cdp

  • Financial parasitism and looting are the “new normal”
    Latest moves by Fed and European Central Bank

    http://www.wsws.org/articles/2012/sep2012/pers-s17.shtml
    17 September 2012

    The decision by the US Federal Reserve Board to provide indefinite support to financial markets under a third round of so-called quantitative easing (QE3), announced last week, coupled with the earlier decision by the European Central Bank (ECB) to intervene in the bond markets, marks a new stage in the breakdown of the global capitalist economy that began with the collapse of Lehman Brothers.

    The moves by the world’s major central banks to pump more money into the global financial system signify that four years after financial markets stood on the brink of collapse in September 2008, there is no prospect of a return to what were once considered “normal” conditions.

    #europe #crise-bancaire #crise-financière #banque

  • IMF urges “more clarity” on Ireland’s austerity plans

    Le FMI n’hésite pas à dire de lui même qu’il a profondément revu ses modes opératoires et que ce n’est plus le grand méchant loup qui étouffait les pays endettés.

    Aujourd’hui le FMi exige de l’Irlande de clarifier ses intentions pour ce qui concerne les coupes (forcément drastiques) dans les dépenses de l’Etat pour les quatre prochaines années. Il s’agit de rembourser une dette (immense) laissée en héritage par une banque (évidemment crapule) aujourd’hui disparue. Petite précision : les emprunts n’étaient pas garantis par l’Etat. Ce qui n’empêche pas l’UE et le FMI d’exiger que le peuple irlandais rembourse...

    http://www.wsws.org/articles/2012/sep2012/irel-s13.shtml
    By Jordan Shilton

    13 September 2012

    The International Monetary Fund (IMF) has stepped up the pressure on the Fine Gael-Labour coalition in Dublin, demanding that it lay out detailed plans on how it will slash government spending over the next four years.

    The move came as the government was forced to announce €260 million in emergency cuts to the health care budget to comply with the bailout terms of the troika—the IMF, European Central Bank (ECB) and European Union (EU).

    The IMF, in its latest report on Ireland’s progress under the €85 billion programme the troika extended in 2010, criticised the government for not implementing deep enough cuts to welfare benefits, and urged the speedy adoption of a new property tax. The demands are in line with the approach being taken across Europe towards highly indebted states, with Greece and Spain in particular facing calls to deepen the attacks on the working class to bail out the banks.

    #irlande #banque #crise-financière #crise-bancaire #fmi #ue #crapules

  • Slovenia threatened with national bankruptcy

    La slovénie, prochain pays sur la liste ?

    http://www.wsws.org/articles/2012/sep2012/slov-s10.shtml
    By Markus Salzmann
    10 September 2012

    Slovenia is likely to be the next candidate for the European bailout scheme. Although the country’s total debt is relatively low at 47 percent of GDP, the crisis gripping Slovenia’s three largest banks threatens to drag the country into the abyss.

    In this regard, it is already being talked about as “the Spain of Central Europe.” As in Spain, cheap loans in Slovenia unleashed a huge real estate boom that exploded in 2008 with the global financial crisis. All the country’s major construction companies went bankrupt; the banks were left sitting on billions of euros in bad loans.

    #crise-financière #crise-bancaire #europe #slovénie