• En #France, les babies ne font plus boom !
    http://fr.myeurop.info/2014/01/15/en-france-les-babies-ne-font-plus-boom-12909

    Nour Alahiane

    En 2013, la natalité française a reculé. Mais notre pays reste encore l’un des plus féconds d’Europe.

    Avec un taux de fécondité inférieur à 2 enfants par femme, la #France a connu en 2013 sa plus faible #croissance_démographique depuis 2000, selon le lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Hongrie #Italie #Espagne #Europe #France #natalité #Royaume-Uni #taux_de_fécondité

    • Intéressant, mais long (pour avoir déjà traité ce sujet pour critiquer entre autre les gaz de schistes). Par ailleurs il y a un peu de ré-écriture de l’histoire pour le pic de hubbert. Il n’a pas été cru parceque sa prévision concernait un pic mondial et pas que le pic états unien. Il avait raison cependant sur le principe, mais sa prévision ne tombait pas tout a fait au bon moment.
      Pour les panneaux solaires, alors que la difficulté d’extraction du charbon est évoqué (mais pas sa pollution en CO²), rien n’est dit sur l’extraction du coltan (pour l’électronique), ni pour la néodyne (pour l’aimant de l’éolien) [en fait si a la fin mais il ne font pas le lien avec les dites énergies renouvellables].
      Par ailleurs, le doc fonce droit vers la nécessité d’un État, avec fonctionnaire etc. Passant d’une analyse écologique, a l’indication d’un choix politique.
      D’ailleurs a partir de 19 minutes ont part d’une critique énergétique, à une analyse économique.
      Sur la partie alimentation, il est dit mécaniquement que l’augmentation de production alimentaire entraîne l’augmentation de la population. Un lien de causalité qui n’est pas prouvé... voire que l’on peu critiquer simplement puisque il sufit de contempler la disparité de population entre les différents continents et leur alimentation.
      Et pour finir parce que je n’ai pas quitté la décroissance sans en avoir fait l’analyse. La croissance n’est qu’un des nombreux problèmes économiques. Des sociétés sans croissance n’empêche pas la propriété privé des moyens de productions, et n’empêche pas les petits capitalismes agraires et d’autres formes d’exploitations. Pour parler d’un des problèmes parmi d’autres. Bref, on est en plein dans le cliché d’une soit disant écologie politique. L’écologie n’est pas un politique, c’est une science qui pose des questions a des organisations politiques déjà existante. Il n’y a aucune analyse sociale ! Ce n’est pas pour rien si on trouve chez les écolo des tentatives, parfois avec succès, de récupération par l’extr. droite.

  • Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe » - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Edgar-Morin-Nous-avancons-comme,19890.html

    Décélération signifierait décroissance ?
    Ce qui est important, c’est de savoir ce qui doit croître et ce qui doit décroître. Il est évident que les villes non polluantes, les énergies renouvelables et les grands travaux collectifs salutaires doivent croître. La pensée binaire, c’est une erreur. C’est la même chose pour mondialiser et démondialiser : il faut poursuivre la mondialisation dans ce qu’elle créé de solidarités entre les peuples et envers la planète, mais il faut la condamner quand elle crée ou apporte non pas des zones de prospérité mais de la corruption ou de l’inégalité. Je milite pour une vision complexe des choses.

    #croissance #Edgar-Morin

  • Le consumérisme vert : une nouvelle vulgate médiatique

    article d’Acrimed http://www.acrimed.org/article4233.html

    Dans le royaume enchanté du « capitalisme vert », l’argument de la sauvegarde de la planète se mue ainsi en simple recette publicitaire, un argument de vente parmi d’autres et grâce auquel il s’agit de rassurer le consommateur, ou ici la consommatrice, sur les conséquences de ses achats. Or, si Marie-Claire tenait tant à la préservation de l’#environnement, le magazine pourrait commencer par remettre en cause le mode de financement des #magazines_féminins (et d’un nombre croissant de #médias), centré sur les revenus générés par la #publicité. Cette dernière constitue en effet, non seulement une énorme source de #gaspillage, mais un puissant instrument d’intoxication idéologique qu’aucun projet écologique conséquent ne saurait épargner.

    La réappropriation du discours écologique passe parfois par une mise à distance explicite de l’#écologie militante. Ainsi peut-on lire sur le site de Marie-Claire cette profession de foi, qui se prolonge en une profonde interrogation : « Loin de l’image ringarde de l’écolo post 68, les lignes bio s’imposent comme des références mode. Comment se traduit ce discours militant dans nos adresses préférées ? » Suivent quelques couplets relatifs aux « looks écolo » ou aux créateurs « soucieux de l’environnement ». On apprend au passage que « la protection de la planète et le développement durable sont devenus les priorités des industriels du textile », ce qui sans doute amusera ces industriels eux-mêmes, puisqu’en régime capitaliste, c’est la protection et le développement (durable ou non) de leurs profits qui priment et primeront toujours, conditionnant l’ensemble des décisions d’investissement prises par les entreprises privées.

    Le lecteur curieux n’est pas au bout de sa peine puisque ce sont ensuite les « people » qui sont convoqués pour faire la promotion, d’ordre évidemment publicitaire, de ce que Marie-Claire nomme « écologie ». Outre ces écolos devant l’éternel que sont le prince Charles, Arnold Schwarzenegger ou le prince Albert II de Monaco, sont ainsi proposées des interviews avec les acteurs Leonardo DiCaprio et Cameron Diaz ou avec la chanteuse Jenifer, interrogés sur leur «  désir de sauver le monde ». On retiendra cette savoureuse question posée à l’acteur états-unien : « Vous voulez dire que l’environnement est un problème politique ? ». La chose a évidemment de quoi surprendre quand, plus bas sur la page du site et avec la mention « à voir sur le même thème », démarre automatiquement une vidéo intitulée : « Comment porter la jupe fendue cet hiver ? » #Dépolitisation, que ne commet-on pas en ton nom ?

    ça me rappelle un passage de « La Tyrannie de la Réalité » de @mona http://www.peripheries.net/article15.html

    Ce qu’exprime le geste du consommateur lorsqu’il achète un paradis dans un flacon ou dans une pochette plastique, c’est bien un désir éperdu de renouer un contact avec le monde naturel. Mais ce geste, évidemment, est un geste d’impuissance. Il renforce encore l’enfermement dont il procède et qu’il voudrait plus ou moins consciemment secouer. Tout notre système économique repose sur l’indifférence au milieu : on sait que, aveugle à tout ce qui n’est pas lui, il prospère en grande partie grâce aux frais engagés pour pallier les dégâts qu’il cause - lesquels alimenteront la sacro-sainte #croissance. Seul ce qui fait l’objet d’un échange commercial existe : le reste ne fait pas partie de la réalité. Considérée intrinsèquement bonne, la transaction économique éclipse la situation critique qui peut la motiver (en 1970, déjà, Jean Baudrillard, dans La Société de Consommation, citait en exemple l’augmentation des ventes d’ampoules due à une baisse de la luminosité de l’air de 30% en cinquante ans) ou apparaît même comme un moyen de la réparer.
    [...]
    Le Salon de l’agriculture qui se tient chaque année à Paris représente sans doute l’avatar le plus grossier du grand écart entre la réalité et sa représentation : on y célèbre la #nature avec de grands groupes agro-industriels, et on s’y berce d’images bucoliques pour mieux oublier que le productivisme broie les hommes, torture les animaux, pollue la terre et l’eau, que les #campagnes se désertifient et que le monde #paysan se meurt.
    Une fois que l’on a perdu l’échelle, qui seule pourrait permettre de rompre l’enfermement, on devient perméable à toutes les #duperies. Ou, si on n’est pas dupe, on se résigne néanmoins à se contenter d’#ersatz. Sans cet escamotage initial, il serait impossible de transformer chacun en cheval de trait affublé d’oeillères, comme c’est le cas aujourd’hui. Notre environnement est agencé de telle façon que nous ne voyions – et ne désirions – rien d’autre que les produits ; de façon qu’ils occupent tout l’espace et obstruent l’horizon.

    et un vieux commentaire que j’avais mis sur un forum, en espérant me tromper http://www.onpeutlefaire.com/forum/topic/3973-changer-de-travail-de-vie-pour-son-plaisir/#entry44257

    #greenwashing #récupération #marketing

  • Sortir de l’Euro | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1851

    Magali Pernin (Contre la Cour) et son équipe ont réalisé une interview de moi où j’explique les conditions et les conséquences d’une sortie de l’Euro.

    Je la publie avec son accord, en la remerciant, ainsi que son équipe, pour le travail remarquable de montage qu’ils ont réalisé...

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pvnpXUSjNJ8

    #économie
    #Jacques-Sapir
    #Euro
    #Chômage
    #croissance
    #Dissolution-de-la-Zone-Euro
    #Eurexit
    #Fiscalité

  • « Le risque d’ #atterrissage brutal de l’ #économie #chinoise n’est pas à écarter, avec un lourd impact pour les pays riches »

    si le #ralentissement de l’économie devait être brutal, son impact #déflationniste pourrait lourdement affecter la #croissance mondiale.

    Analyse des défis économiques de la #Chine par Patrick Legrand (Directeur de la recherche de Société générale Cross asset research)

    http://www.capital.fr/bourse/interviews/le-risque-d-atterrissage-brutal-de-l-economie-chinoise-n-est-pas-a-ecarter-a

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 16/12/2013

  •  » [Article] “La croissance mondiale va s’arrêter”, par Dennis Meadows
    http://www.les-crises.fr/meadows-croissance-mondiale

    ..........

    La réponse technique est qu’un effondrement est un processus qui implique ce que l’on appelle une “boucle de rétroaction positive”, c’est-à-dire un phénomène qui renforce ce qui le provoque. Par exemple, regardez ce qui se passe en Grèce : la population perd sa confiance dans la monnaie. Donc elle retire ses fonds de ses banques. Donc les banques sont fragilisées. Donc les gens retirent encore plus leur argent des banques, etc. Ce genre de processus mène à l’effondrement.


    On peut aussi faire une réponse non technique : l’effondrement caractérise une société qui devient de moins en moins capable de satisfaire les besoins élémentaires : nourriture, santé, éducation, sécurité....

    #économie
    #croissance mondiale
    #Dennis-Meadows

  • Blog gaulliste libre : L’euro, boulet économique
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/leuro-boulet-economique.html

    Les statistiques économiques sont très révélatrices. En 2013, le PIB de la zone euro reculera de 0,4%, alors qu’il progressera de 1 à 2% dans tous les autres pays dits développés. Depuis plus de 10 ans, la monnaie unique est un boulet accroché aux pieds des économies qui en font partie.

    Des résultats économiques désastreux

    Les défenseurs de l’euro soutiennent qu’il vaut mieux y rester car en sortir provoquerait un cataclysme économique. Outre le fait que l’histoire économique démontre que la sortie d’une union monétaire est non seulement facile mais aussi libératoire pour un pays, c’est le moyen d’éviter une analyse des performances économiques de la zone euro, qui sont calamiteuses depuis le début. Déjà, dans les années 2000, la zone euro cumulait faible croissance, maintien d’un fort chômage, forte montée de l’endettement et gros déséquilibres. Bien pire que tous les autres pays dits développés....

    #économie
    #Banque-d'Angleterre
    #BCE
    #croissance
    #création-monétaire
    #euro
    #Fed
    #Union-Européenne

  • Retour de la croissance au Royaume-Uni en 2013 : effets en trompe-l’oeil
    http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/croissance-royaume-uni-trompe-loeil

    La dernière estimation des comptes nationaux britanniques, publiée le 27 novembre, a confirmé une croissance du PIB de 0,8 % au troisième trimestre 2013, après 0,7 % au deuxième trimestre et 0,4 % au premier trimestre. C’est une belle performance pour l’économie britannique, notamment en comparaison de la zone euro. Ainsi, le PIB est en hausse de 1,5 % sur un an au troisième trimestre 2013 au Royaume-Uni, contre -0,4% dans la zone euro, 0,2 % en France et 0,6 % en Allemagne. Le retour de la croissance au Royaume-Uni serait la preuve, selon certains, que l’austérité budgétaire ne nuit pas à la croissance…au contraire. Mais l’argument nous semble pour le moins discutable.

    Regardons les chiffres d’un peu plus près. Certes, le PIB est en hausse de 1,5 % sur un an au troisième trimestre, mais il n’avait augmenté que de 0,1 % en 2012 et reste encore 2,5 points en dessous de son niveau d’avant-crise : tout cela ne constitue pas un grand succès. Plus frappant encore est l’évolution du PIB depuis le début de la crise : le PIB a initialement chuté de 7 points, entre le premier trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 ; puis la reprise s’est amorcée, permettant au PIB de regagner 2 points au troisième trimestre 2010, avant de baisser à nouveau. Le profil du PIB depuis le troisième trimestre 2010 est tout à fait inhabituel au regard des sorties de crise précédentes (graphique 1).

    En 2008, le Royaume-Uni été l’un des premiers pays industrialisés à mettre en place un plan de relance. Gordon Brown, chancelier de l’Echiquier du gouvernement de Tony Blair, a fait baisser le taux normal de TVA de 2,5 points en décembre 2008, afin de soutenir la consommation des ménages. La mesure était annoncée comme temporaire et s’est arrêtée fin 2009. En 2009, la politique budgétaire a ainsi été fortement expansionniste, soit une impulsion budgétaire de 2,8 points de PIB après 0,6 point en 2008 (tableau 1). Le déficit public s’est creusé sous le double effet de la récession et de la politique budgétaire, la dette publique a augmenté.

    En mai 2010, les Conservateurs ont remporté les élections sur un programme axé sur la réduction de la dette et des déficits publics. Celui-ci était supposé garantir la confiance des marchés, conserver le triple A de la dette publique britannique et ainsi maintenir le taux d’intérêt sur la dette à un niveau faible. A cela s’est ajoutée une politique monétaire extrêmement active, la Banque d’Angleterre maintenant son taux directeur à 0,5 %, achetant des titres publics et déployant de grands efforts pour faciliter le refinancement des banques et relancer le crédit aux entreprises et aux ménages. Le redémarrage de la croissance était supposé venir de l’investissement des entreprises et des exportations.

    La politique budgétaire mise en place par le gouvernement de David Cameron a donc été fortement restrictive. Dans un premier temps, les mesures ont porté principalement sur la hausse des recettes, via un relèvement des taux de TVA, puis sur la baisse des dépenses, notamment des prestations sociales. La reprise de la croissance s’est interrompue. La politique budgétaire est aussi devenue restrictive ailleurs en Europe, l’activité a ralenti chez les principaux partenaires commerciaux du Royaume-Uni. En 2012, l’austérité budgétaire a été fortement atténuée (tableau 1). Les chiffres de croissance dans la période récente sont loin de montrer un succès de l’austérité.

    #croissance (effets-en-trompe-l’oeil)
    #Royaume-Uni
    #austérité
    #conjoncture
    #PIB

  • Jean GADREY » Blog Archive » L’objection de croissance en chansons, vidéos, films, théâtre…
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2013/11/17/l%e2%80%99objection-de-croissance-en-chansons-videos-films-

    Critiquer la « mystique de la croissance », cela n’a rien de rasoir. Cela peut même être fun. Et ce n’est pas un hasard si l’on voit « croître » le nombre et la qualité des « mises en scène », en images, en chansons et autres créations fort sympathiques. Je vous recommande celles-ci, en commençant par les plus récentes.

    Une vidéo de moins de deux minutes, bien faite et drôle, sur le blog (hébergé par Médiapart) de l’excellent « collectif Roosevelt » : La croissance, quarante ans de mensonges. Suivre ce lien.

    La « Parisienne libérée » vient elle aussi de s’emparer de ce thème dans une chanson « Prière à la croissance », inspirée notamment par le livre de Dominique Méda. Suivre ce lien. Je ne sais pas si c’est réservé aux abonnés, mais elle est aussi sur Youtube.

    Dans la rubrique « autant en rire », notre valeureux Président de la République annonçant que « la reprise est là » et que « nous sommes en train de nous en sortir », une vidéo de trois minutes.

    Dans la même rubrique, les hilarantes prévisions de Bercy transmises à Bruxelles le 1° octobre 2013, graphique ci-dessous (on peut cliquer sur le graphique pour l’agrandir).

    Une vidéo de quatre minutes de Dominique Méda, non pas dans la rubrique humour, mais dans la rubrique « espoir post-croissance ».

    Pièce de théâtre : il y a quelques années, « café équitable et décroissance au beurre », de Christophe Moyer, par la troupe « sens ascensionnels », jouée notamment au festival d’Avignon en 2008. Un petit aperçu en vidéo, avec une apparition de Susan George comme guest star. J’y étais également intervenu pour un débat après la pièce.

    Je m’étais moi aussi essayé à un peu d’humour pseudo-poétique, en février 2011, dans cette « ode à la croissance et à la productivité ».

    Vive la coopération entre les « cultureux » amateurs ou professionnels et les mouvements citoyens !

    Une dernière vidéo très sympa de quatre minutes, en liaison avec le mouvement perpétuel de la croissance. Elle porte sur l’exhortation au changement, et elle est proposée sur le site des éditions « Le pas de côté » à propos de la publication d’un livre inédit de Bernard Charbonneau (1910-1996) intitulé « Le Changement ». J’en reparlerai. La vidéo est ici : http://www.lepasdecote.fr

    #économie
    #croissance
    #productivité

  • Chômage, impôts, croissance zéro : et si tout n’était pas de sa faute ?
    http://www.alternatives-economiques.fr/chomage--impots--croissance-zero---et-si-tout-n-etait-pas-d

    L’exécutif français a ses responsabilités dans le marasme économique, mais le contexte européen n’aide vraiment pas. Pour redresser la barre dans l’Hexagone, François Hollande doit changer significativement la donne européenne.

    A peine plus d’un an après avoir été élu, François Hollande est donc devenu le chef de l’Etat le plus impopulaire de toute la Ve République. A sa décharge, il faut reconnaître qu’il est toujours difficile d’être populaire lorsqu’on se donne comme objectif prioritaire de rétablir l’équilibre des comptes publics, puisque cela implique d’augmenter les impôts en même temps qu’on réduit les dépenses.

    Ceux – nombreux – qui approuvaient en théorie une telle priorité avant l’élection et qui y voyaient même un gage de sérieux et de crédibilité découvrent brusquement qu’eux-mêmes, ou les structures auxquelles ils appartiennent, vont y laisser quelques plumes. Que ce soit en tant que contribuables, fonctionnaires ou encore bénéficiaires de telle ou telle prestation sociale ou subvention. Leur enthousiasme se mue alors rapidement en scepticisme quand ce n’est pas en franche hostilité. D’autant qu’on a quasiment toujours le sentiment, dans ces cas-là – et il peut être justifié –, qu’une injustice est commise parce que telle ou telle autre catégorie de la population est moins mise à contribution que soi-même. Notamment quand, faute d’harmonisation fiscale en Europe, il reste compliqué de rétablir une véritable progressivité de l’impôt et d’obliger les multinationales à verser, elles aussi, leur écot à l’effort commun.

    Le jeu en vaut-il la chandelle ?
    Mais si la mise en œuvre d’une telle stratégie rencontre autant de critiques aujourd’hui, c’est aussi parce qu’on peut légitimement douter que le jeu en vaille véritablement la chandelle. Jamais personne, en effet, n’a réussi à se désendetter dans un contexte de faible croissance et de quasi-déflation comme celui qu’organisent structurellement les règles qui régissent actuellement l’espace économique européen. On peut également douter qu’au final, une telle politique puisse aboutir à autre chose qu’à un appauvrissement global du pays et à une remise en cause des systèmes de solidarité progressivement mis en place, en France comme ailleurs, pour tenter de dompter un capitalisme qui, livré à lui-même, broie les sociétés et les individus qui les composent.

    Comment ne pas constater les énormes dégâts sociaux et économiques entraînés par les politiques prônées depuis trois ans dans les pays de la zone euro en crise, sans que ceux-ci voient le bout du tunnel en matière d’endettement public ? Et comment s’enthousiasmer pour les succès d’un modèle allemand obtenus au prix d’une hausse spectaculaire de la pauvreté et des inégalités, et d’un formidable déséquilibre démographique, faute de dépenses collectives suffisantes ? On peut se demander s’il ne s’agit pas simplement d’engager la France à son tour dans la course au moins-disant social commencée au sud de l’Europe depuis trois ans.

    Bref, l’exécutif français a ses responsabilités dans le marasme actuel, mais le contexte européen n’aide vraiment pas. Et on peut douter que François Hollande parvienne à redresser la barre dans l’Hexagone s’il ne réussit pas à changer significativement la donne au niveau des Vingt-Huit.

    #économie
    #crise
    #austérité
    #chômage
    #impôts
    #croissance-zéro

  • Ça se passe comme ça, chez Mc Donald’s
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=1559

    Aux Etats-Unis, depuis 2012, des employés de fast-foods, de la grande distribution et des entrepôts ont montré qu’ils avaient non pas le courage de démissionner, mais d’entrer en lutte. De New York à la Californie, ils descendent dans la rue. Ils luttent pour des salaires décents, pour que leurs patrons …

    #S'organiser

    • Wal-Mart augmente le #salaire d’un demi-million d’employés
      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/02/20/walmart-augmente-le-salaire-d-un-demi-million-d-employes_4580157_1656994.htm

      ...porter le #salaire_horaire_minimum à 9 dollars (7,9 euros) à partir d’avril, contre 7,5 dollars jusqu’à présent, avant de passer à 10 dollars en février 2016, soit une #augmentation globale de 34 %. (...)
      améliorer son image sociale désastreuse. L’enseigne est régulièrement la cible des syndicats, qui se plaignent des conditions de travail et de la faiblesse des salaires.
      La comparaison avec Costco, l’un de ses principaux concurrents, est parlante. Les salariés y sont payés 70 % de plus que chez Wal-Mart, 82 % bénéficient d’avantages (mutuelle santé), contre seulement 50 % chez le leader. Résultat : alors que le #turnover n’est que de 17 % chez Costco, il dépasse les 40 % chez Wal-Mart.(...)

      Ikea vient de relever de 17 % le salaire horaire minimum à 10,76 dollars, tandis que Gap va passer à 10 dollars cette année. Dans un pays où le #taux_de_chômage est passé en cinq ans de 9,8 % à 5,7 %, Wal-Mart ne pouvait plus se permettre de rester spectateur sous peine d’avoir de plus en plus de difficultés à #recruter.

      Le calcul est aussi macroéconomique. Il y a un siècle, Henry Ford avait compris que ses salariés pouvaient devenir ses #clients à condition d’être correctement payés. Wal-Mart, dont la cible de consommateurs se situe majoritairement parmi les bas salaires, fait certainement le calcul que ce qui est lâché en rémunération va se retrouver tôt ou tard dans le chiffre d’affaires. Même si l’on reste loin des 15 dollars de l’heure que réclament les #syndicats, le groupe a annoncé que la mesure lui coûterait 1 milliard de dollars. Ce qui a entraîné une chute de 3,2 % de l’action jeudi, malgré l’annonce d’un bénéfice trimestriel en hausse de 12 %.

      L’effort consenti par Wal-Mart doit cependant être relativisé. Comme le fait remarquer Craig Elwell, macroéconomiste au Congressional Research Service (CRS), « le pic du salaire minimum fédéral en termes réels [en tenant compte de l’inflation] a été atteint en 1968 . Pour égaler le pouvoir d’achat de cette époque, le salaire minimum actuel, qui est de 7,25 dollars, devrait augmenter de 3,44 dollars, soit une hausse de 47 % ». Pour Christine Owens, directrice du National Employment Law Project, une association de défense des salariés, les 10 dollars obtenus sont une « maigre » récompense « comparés aux 16 milliards de profits que le groupe réalise chaque année ».
      En tout cas, cette annonce intervient alors que l’actuelle faiblesse de la hausse des salaires aux Etats-Unis, malgré la chute spectaculaire du chômage, inquiète les #économistes. Sans une accélération, la #consommation, principal moteur de l’#économie, pourrait finir par s’enrayer.

      Etats-Unis : les salaires devraient augmenter
      La hausse de salaires chez le géant de la distribution américain Wal-Mart en présage-t-elle d’autres ? Nombre d’économistes jugent en tout cas que, avec un taux de #croissance relativement robuste (+ 2,4 % en 2014) et un taux de chômage au plus bas depuis six ans (5,7 %), les rémunérations devrait enfin repartir à la hausse aux Etats-Unis. De fait, si le salaire minimum fédéral est bloqué à 7,25 dollars de l’heure depuis bientôt six ans, une vingtaine d’Etats ont récemment annoncé des hausses de leurs rémunérations minimum.

      #mobilité_ouvrière_contre_l'exploitation #fuite #fordisme #grande_distribution

  • Debt and growth: No ‘tipping point’ | vox
    http://www.voxeu.org/article/debt-and-growth-no-tipping-point

    The presence of a common threshold, or ‘tipping point’ – beyond which the detrimental impact of debt on growth is significant, or significantly increases – is currently taken as given in many policy circles. In the US, although many political battles impinge on the Congressional debate over the debt ceiling and the resulting government shutdown of October 2013, this somewhat reflected a widespread belief that debt is dangerous, and that fiscal austerity represents the only way of restoring sustainable growth. In the UK, Chancellor George Osborne displayed a similar sentiment when telling his annual party conference in Manchester this year that dealing with the repercussions of the financial crisis is not over “[u]ntil we’ve fixed the addiction to debt that got this country into this mess in the first place” (emphasis added). Without a doubt, these strong convictions and ensuing actions were strongly influenced by the work of Carmen Reinhart and Ken Rogoff (2010a), who were among the first to suggest a debt-to-GDP threshold of around 90%, beyond which economic growth is seriously affected by the debt burden.

    A large debate about fiscal austerity and the relationship between debt and growth – also featured on Vox – followed the work by Reinhart and Rogoff. Recently, Ken Rogoff has come back to the issue, arguing that he and Carmen Reinhart never suggested that their results should be “interpreted as saying that a country would suddenly experience a significant change in expected growth as it crossed the 90% threshold”. However, we observe that in policy circles, among academics, and in the media, the message of a common 90% debt threshold is still very widespread....

    #economy #économie
    #Public-debt #dette-publique
    #economic-growth #croissance
    #tipping-point

  • Projet » La planète contre l’emploi ?
    http://www.revue-projet.com/articles/2013-11-la-planete-contre-l-emploi

    n 2013, l’humanité aura consommé plus d’une fois et demie ce que lui autorisent les ressources limitées de la planète – si toutefois nous tenons à la survie de l’espèce humaine. Le constat, même confusément, est connu. Mais de toute évidence, il peine à s’imposer avec la force nécessaire. Pourquoi notre monde poursuit-il sa fuite en avant ? Il suffit d’un mot, bien souvent, pour que ce défi réputé de long terme s’en trouve relégué sine die : chômage.

    Voyons plutôt le débat qui agite la classe politique française. Le chef de l’État veut qu’on le juge à l’aune d’une inversion de la courbe du chômage espérée fin 2013. Et il appelle à son secours la croissance du produit intérieur brut (Pib) – non pas même les chiffres annuels, mais les soubresauts trimestriels ! À sa gauche, on le taxe d’user de la méthode Coué, car à trop donner de gages de sérieux budgétaire à Bruxelles, il en viendrait à étouffer la croissance. À sa droite, on réclame baisses d’impôts et réforme du droit du travail pour « libérer » cette croissance. Ailleurs en Europe, le débat se fait plus vif encore – le chômage dépasse 26 % en Espagne et en Grèce. Reste que ces différentes lignes convergent sur un point : le moteur de l’emploi, c’est la croissance. De rares voix crient à qui veut l’entendre que l’on ne saurait croître indéfiniment dans un monde fini. En vain. Car la tension semble indépassable : s’agit-il de choisir entre la planète et l’emploi ?

    Qu’une alternative pareille un de ces quatre jours m’échoie, je laisse le dilemme à Corneille, j’élargis la palette des choix. Gare aux simplismes ! Car la question est mal posée. Qu’est-ce qui, dans l’une et l’autre option, est vraiment inacceptable ? Le chômage, d’abord. Attention aux mots : la perte temporaire d’un emploi n’est pas condamnable en soi ; moins encore le dispositif de solidarité qui permet de pallier les périodes de creux dans un parcours professionnel (cf. P. Valentin). C’est bien le chômage d’exclusion qu’une société doit refuser si elle se veut humaine : cette situation vécue pas des millions de personnes auxquelles il est dit « vous ne servez à rien » et qui en prennent honte devant leurs enfants (cf. les témoignages recueillis par J. Lepage). Ce drame que beaucoup commentent mais dont on réduit les victimes au silence (cf. G. Marle). Nous ne saurions davantage accepter de glisser inexorablement vers l’anéantissement des ressources de notre planète. Mais là non plus, ne nous trompons pas de cible. Il serait absurde de voir dans le Pib l’ennemi à abattre. Il est en revanche acquis que cet indicateur ne suffit pas à dessiner un horizon désirable, encore moins l’horizon des possibles. La question de savoir s’il doit décroître en termes absolus reste ouverte, mais il s’agit bien d’en repenser le contenu : si une production doit croître, ce ne saurait être indéfiniment celle des biens matériels. Partant de ce double refus, nous pourrions reformuler ainsi notre question : que devient l’emploi dans une société viable ? Ou, pour dire les choses de façon plus crue, à quoi occupera-t-on les hommes si ce n’est à détruire la planète ? Cette question méritait bien un numéro double.

    #économie
    #PIB
    #travail
    #croissance

  • « L’Allemagne nous donne un exemple de ce qu’il ne faut pas faire » - RTBF Economie
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-allemagne-nous-donne-un-exemple-de-ce-qu-il-ne-faut-pas-faire?id=81358

    L’Allemagne est-elle en train de déstabiliser l’Europe ? Pour l’économiste Pierre Defraigne, invité de Matin Première ce vendredi, « c’est à la fois une locomotive économique pour la croissance, c’est en même temps un facteur de creusement des inégalités ».
    « L’exportation allemande a deux origines », explique le directeur-exécutif de la Fondation Madariaga-Collège d’Europe. « L’Allemagne exporte au nom de l’Europe en intégrant dans ses exportations beaucoup de composants qui lui viennent de l’intérieur de la communauté et c’est un élément capital de sa compétitivité. C’est à la fois une locomotive économique pour la croissance, c’est en même temps un facteur de creusement des inégalités car elle obtient ces composants à des prix très bas et elle fait pression sur les salaires de ses fournisseurs à l’extérieur de l’Allemagne. Et par ailleurs, elle va aussi à l’intérieur de l’Union européenne et notamment aux pays périphériques (Espagne, Portugal, Grèce), et dès lors là il est vrai que si elle augmentait sa demande intérieure, on pourrait imaginer une inversion partielle des flux ».

    Autrement dit, l’Allemagne se construit aux dépens des autres pays de l’Union européenne mais aussi aux dépens d’une partie de sa population. Un point qu’"il faut mettre en évidence", insiste l’économiste.

    « On présente l’Allemagne comme un pays modèle mais on cache le fait qu’une grande partie de ses emplois sont des emplois à durée déterminée, à temps partiel, avec des salaires très bas ; qu’elle emploie des saisonniers dans des conditions très basses ; et qu’elle obtient des concours de sa périphérie, notamment à l’Est, à des niveaux salariaux défiant toute concurrence ».

    En conclusion : « C’est elle qui nous donne un exemple de ce qu’il ne faut pas faire, l’Europe n’a pas vocation à devenir une société duale, à devenir une économie duale ». Il faut donc « rééquilibrer » tout cela et c’est sans doute l’enjeu des négociations entre Angela Merkel et les socialistes, dit-il.

    Le traité de libre échange avec les USA, la mauvaise affaire

    Outre l’Allemagne, il a aussi été question de la reprise des négociations avec les Etats-Unis en vue d’obtenir un vaste accord de libre-échange. Des négociations pour lesquelles l’Europe « n’a rien à gagner », affirme Pierre Defraigne et dont les prévisions de croissance annoncées sont erronées.

    « D’un point de vue économique cela va creuser les divergences entre les Européens », dit-il.

    Par ailleurs, il estime que c’est « impossible à réaliser, on ne court pas deux lièvres à la fois. D’autant que l’Amérique est un état intégré, elle est forte grâce aux lobbies extrêmement actifs. Elle est livrée à ses lobbies et l’impact sur l’Union européenne risque d’être très négatif ».

    #économie
    #Allemagne
    c’est à la fois une #locomotive-économique pour la #croissance, c’est en même temps un #facteur-de-creusement-des-inégalités".

  • L’Europe investigue l’Allemagne : La Commission a-t-elle perdu le Nord ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/11/13/leurope-investigue-lallemagne-la-commission-a-t-elle-perdu-le-n

    e sais, ce n’est peut-être pas sa faute et de grands Etats ont voulu se monter le col. Mais c’est une initiative qui stupéfie la planète entière sauf peut-être Milan et Paris. C’était à la Une des nouvelles en Nouvelle Zélande ! Que souhaite Monsieur Barroso ? José Manuel Barroso has launched an inquiry into whether Germany’s large current account surplus is harming the European economy, titre le Financial Times. Monsieur Barroso annonce une enquête sur les surplus commerciaux de l’Allemagne vis-à-vis des pays européens. . Ces surplus sont-ils mauvais pour l’économie européenne ? interroge-t-il.

    Au meme moment, la Commission annonce une croissance de 0,1% pour l’Eurozone. Le deuxieme trimestre était clairement anormalement élevépour une série de raisons techniques. Pour le troisieme trimestre, la France baisse de 0,1% et l’Allemagne augmente de 0,3%.

    http://im.ft-static.com/content/images/dc100398-4d22-11e3-bf32-00144feabdc0.img
    http://im.ft-static.com/content/images/8e6ae7d2-4d1a-11e3-bf32-00144feabdc0.img
    Nous nageons dans l’absurde pour plusieurs raisons.

    1. Rien dans aucun des traités ne permet à la commission d’investiguer, moins encore de « pénaliser » un Etat qui a un surplus avec les autres pays de l’Union Européenne. Il existe cependant une disposition dans les « scoreboards » de la Commission qui prévoit des amendes pour un pays dont le surplus dépasse 4% du PIB. L’Europe cherche-t-elle à pénaliser le succès ?...

    #croissance
    #José-Manuel-Barroso
    #Europe
    #FESF
    #Lagarde
    #Euro
    #Evolution-économique
    #Finances
    #Finances-publiques
    #Fiscalité
    #Gouvernance
    #Marchés
    #Règlementation

  • Après la #croissance, la revanche de la valeur d’usage | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/interventions/apr%C3%A8s-croissance-revanche-valeur-dusage

    Après avoir défendu la thèse d’une fin de la croissance, Cédric Durand revient ici sur les apports et limites de la démarche décroissante, puis dessine ce que pourrait être une perspective écosocialiste se donnant « comme finalité la production et la préservation de la valeur d’usage et non l’accumulation illimitée de valeurs d’échange ». Ce texte constitue la transcription d’une introduction à un débat sur l’écosocialisme. Annotations : (...)

    #:Cedric_Durand #Capitalisme #décroissance #Écologie #éco-socialisme #Alternatives #Economie #biens_communs #productivisme #consommation

  • Un « cocorico » made in USA : la France marche mieux que la Grande-Bretagne | Une Vigie Rue89
    http://www.rue89.com/2013/09/24/cocorico-made-in-usa-france-marche-mieux-grande-bretagne-246026
    http://www.rue89.com/sites/news/files/styles/vigie_screenshot/public/vigie/thumbnail_screenshot/2013/09/france-uk_1.jpg?1383910982

    Pour démontrer les « ravages du néolibéralisme » et dégommer quelques idées reçues qui circulent dans le monde anglophone sur l’économie de la France, Michael Brenner, professeur d’affaires internationales à l’université de Pittsburgh, s’est livré à un match Grande-Bretagne/France, publié par Counterpunch, un site de gauche.

    Il rappelle d’abord comment les médias américains mais aussi britanniques décrivent la France : un pays déclinant, sclérosé, avec un système éducatif rétrograde, des programmes sociaux insoutenables, des entreprises peu compétitives, une jeunesse en désarroi qui louche vers les pays anglo-saxons...

    Puis Brenner examine les faits. France et Grande-Bretagne ont le même PIB par habitant. Mais pour le reste ? Il a comparé les chiffres sur une période 2005-2012, qui englobe la crise des dettes souveraines (sources : OCDE, Banque Mondiale, CIA, OMS, IMD International).....

    #économie
    #France
    #Grande-Bretagne
    #PIB
    #dette
    #inflation
    #pauvreté
    #néolibéralisme
    #croissance
    #Gini ( coefficient )
    #éducation
    #santé
    #esperance-de-vie

    .....

    • Conclusion de Brenner : le Royaume-Uni est sans doute attractif pour ceux qui rêvent de bâtir une fortune rapidement et n’ont pas le moindre sens de l’intérêt général ou de la justice sociale.

      Ca decrit assez bien mes motivations.

  • Olivier Delamarche vs Pierre Sabatier : « Nous vivons dans un monde de bulles » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/04/olivier-delamarche-vs-pierre-sabatier-nous-vivons-dan

    Les banques centrales ont beau manipuler les taux d’intérêt et faire tourner leur planche à billets, elles sont impuissantes face à la déflation qui gagne du terrain. La seule inflation qu’elles parviennent à créer, c’est celle des marchés financiers. En Europe, Mario Draghi n’a pas le choix : il devra de nouveau agir. Mais ça ne ramènera pas la croissance…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EHr77OJmHCk

    #économie
    #Olivier-Delamarche
    #Pierre-Sabatier
    #bulles
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    #taux-d’intérêt
    #déflation
    #inflation
    #marchés-financiers
    #Europe
    #Mario-Draghi
    #croissance

  • CADTM - Ceci n’est pas une reprise
    http://cadtm.org/Ceci-n-est-pas-une-reprise

    Le bout du tunnel ?


    Depuis quelques mois, en Belgique mais aussi en France et dans quelques autres pays européens, les dirigeants politiques et les grands médias affichent beaucoup d’optimisme : bien qu’encore timide, la reprise serait là. « La Wallonie aperçoit la reprise économique » |1| (Le Soir, 14 août 2013) ; « Il faut bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée » (François Hollande, 8 juin 2013) ; « Zone euro : la confiance économique à son plus haut niveau depuis deux ans »(AFP, 27 septembre) ; « la zone euro a tourné le dos à la récession » (Martin Van Vliet, analyste ING, 27 septembre) ; « Bien que la crise se poursuive, la zone euro est clairement en train de se rétablir à la fois structurellement et cycliquement. Le travail de réparation fiscal et structurel est en train de payer, posant les fondations d’une croissance soutenable » |2| (Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances, 17 septembre). Selon l’IWEPS |3|, si les indicateurs se confirment, le PIB belge devrait même croître de 1,5% en 2014. Bref, la crise serait enfin derrière nous.

    En réalité, lorsqu’on regarde d’un peu plus près les fondements de ces affirmations, il apparaît très rapidement que si certains indicateurs se sont effectivement améliorés lors du deuxième trimestre, il n’y a vraiment pas de quoi afficher un tel optimisme. Premièrement, le retournement de tendance est très faible. Les analystes ne se trompent pas quand ils utilisent le terme « frémissement » qui, selon le Larousse, indique un « léger tremblement, évolution à peine marquée dans une statistique ». Deuxièmement, si certains indicateurs socio-économiques « frémissent », les autres restent dans le « rouge ». Enfin, si ces indicateurs ont pu « faire leur preuve » ces dernières décennies, leur validité n’est valable que dans un contexte plus ou moins stable, ce qui n’est pas du tout le cas. En effet, les menaces qui pèsent sur les économies européennes restent immenses, aucune des causes profondes de la crise n’ayant été résolue.....

    #économie
    #reprise
    #zone-euro
    #récession
    #austérité
    #chômage
    #banque
    #croissance

  • Washington tacle le modèle économique allemand... Berlin répond
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20131031trib000793486/washington-tacle-le-modele-economique-allemand-berlin-repond.html

    L’Allemagne a répondu, ce jeudi, aux critiques émises par le Trésor américain sur le modèle économique allemand. « Le surplus commercial reflète la compétitivité de l’économie allemande », a martelé le ministère de l’Économie.
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    Il ne fallait pas commencer ! Berlin a répliqué, ce jeudi 31 octobre, aux attaques de Washington, qui a sévèrement critiqué son modèle économique et ses répercussions sur le reste de l’Union européenne, mercredi. « Le gouvernement américain devrait analyser sa propre situation économique d’un œil critique », a déclaré un proche de la Chancelière Angela Merkel, cité par le Wall Street Journal.

    Le ministère de l’Économie répond au Trésor

    « Le surplus commercial reflète la forte compétitivité de l’économie allemande et la demande internationale pour des produits allemands de qualité », a réagi le ministère de l’Économie dans un communiqué.

    Dans un rapport publié mercredi, le Trésor américain avait vivement critiqué le modèle économique allemand fondé sur la puissance des exportations :

    « L’Allemagne a conservé un large excédent commercial tout à long de la crise financière, et en 2012, son excédent nominal courant était plus important que celui de la Chine. Le rythme anémique de croissance de sa demande intérieure et sa dépendance aux exportations ont entravé le rééquilibrage à un moment où de nombreux autres pays de la zone euro ont subi une pression sévère pour réduire la demande et compresser les importations. »

    Des tensions palpables

    Washington reproche à Berlin d’avoir inondé l’Europe de ses produits au moment où ses partenaires commerciaux étaient contraints de pratiquer d’importantes politiques de rigueur ralentissant leur croissance.

    Les tensions sont de plus en plus palpables entre les deux gouvernements depuis les révélations du quotidien allemand Der Spiegel, qui a affirmé que les États-Unis avaient espionné le portable d’Angela Merkel.

    #économie
    #crise
    #exportation
    #Etats-Unis
    #Trésor-américain
    #Allemagne
    #économie-allemande
    #Angela-Merkel
    #croissance

  • #Dessin_de_la_semaine : la reprise sans emplois
    http://fr.myeurop.info/2013/10/25/dessin-de-la-semaine-la-reprise-sans-emplois-12472

    C’est le grand écart entre l’emploi et la #croissance. L’#Espagne vient de sortir de la récession, mais la croissance espagnole de seulement 0,1% ne permet pas une réduction du chômage. En #France aussi le nombre de demandeurs d’emploi est reparti à la hausse en septembre.

    Seule bonne nouvelle : l’OFCE prévoit une croissance pour la France de 1,3% en 2014 et non 0,9% comme l’avait prévu le gouvernement. lire la (...)

    #Social #Europe #chomage #Dessin_hebdo #Hervé_Pinel #récession_technique