• #Relations_Internationales
    Les Nations unies face au conservatisme des grandes puissances, par Bertrand Badie (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/BADIE/53104

    Le vieux monde de l’ONU - La Vie des idées.
    Nils Andersson, « Le vieux monde de l’ONU », La Vie des idées , 7 septembre 2017. ISSN : 2105-3030.
    http://www.laviedesidees.fr/Le-vieux-monde-de-l-ONU.html

    Dans les coulisses de l’Assemblée générale des Nations unies, par Anne-Cécile Robert & Romuald Sciora (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/ROBERT/57832

    Comment réformer les casques bleus ?, par Sandra Szurek (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/SZUREK/56983
    #ONU #Organisations_internationales #Relations_Internationales

    À quoi sert un casque bleu ?, par Chloé Maurel (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/MAUREL/57454

    Même la guerre a ses lois, par Olivier Bailly (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/BAILLY/53962

    #Organisations_internationales_CPI #Cour_pénale_internationale
    La Cour pénale internationale en accusation, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, novembre 2013)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/BENVENUTO/49766

    Soupçons sur la Cour pénale internationale, par Francesca Maria Benvenuto (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BENVENUTO/55185

    L’ordre international piétiné par ses garants, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/ROBERT/58353

    Ventes d’armes, les affaires reprennent (Le Monde diplomatique, avril 2016) #Conflits_d'intérêts #Histoire_Relations_Internationales
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55243
    Armement : deux pas en avant, un pas en arrière (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/A/55235

    #Relations_Internationales_cyberespace
    Penser la cyberpaix, par Camille François (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/FRANCOIS/55211

    "Les conséquences pratiques de ce débat sémantique sont fondamentales pour la démocratie : elles déterminent le cadre juridique applicable, les conséquences et les acteurs impliqués. Dans la « vraie vie » (c’est-à-dire hors ligne), on ne mobilise pas l’armée pour un carreau cassé. Dans le cyberespace, une réaction aussi exagérée est bien plus plausible. En effet, à mesure que les sociétés dépendent de plus en plus étroitement d’Internet, elles doivent adapter leurs lois et leurs mécanismes sociaux pour assurer la paix, la justice et la sécurité, et ce dans un contexte où les complexes militaro-industriels mondiaux développent et imposent des méthodes de contrôle intrusives."

    "Si cette notion de « zone grise » caractérise si souvent la cyberguerre, c’est qu’elle est inhérente à son concept même. Elle apparaît dès les premiers travaux stratégiques sur le déploiement de la puissance de l’Etat dans le cyberespace."

    "Le flou du concept de cyberguerre contribue à sa dangerosité et empêche de replacer les situations qu’il décrit au sein d’un cadre juridique clair. La notion devrait inspirer la méfiance : elle empêche de penser la paix dans le cyberespace, là où nous en aurons besoin demain."

    #Cyberattaque globale : un cas de piratage confirmé en Belgique
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_cyberattaque-globale-un-cas-de-piratage-confirme-en-belgique?id=9605079
    Cyberattaque mondiale par un ransomware : une ampleur "sans précédent" selon Europol
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_les-etats-unis-mettent-en-garde-contre-une-vague-mondiale-de-cyberattaqu

    Quatre confidences d’un ancien espion - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/09/04/quatre-confidences-d-un-ancien-espion_1482774

    #Relations_Internationales_Mers #Mers
    Droits maritimes, un enjeu géopolitique, par Didier Cormorand (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/CORMORAND/55727

    #Relations_Internationales_Soft_Power
    « Diplomatie publique » de la guerre froide à l’invasion de l’Irak, par Maxime Audinet (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/AUDINET/57380

    BHL, lu et approuvé par la CIA - Bibliobs - L’Obs
    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170428.OBS8716/bhl-lu-et-approuve-par-la-cia.html

    « le Congrès reposait sur l’idée que la défaite culturelle du marxisme passerait par la création d’une nouvelle gauche plutôt que par un soutien à la droite »

    nb : tout parallèle avec le #PS serait hors de propos.

    « L’OMS : dans les griffes des lobbyistes ? » : un documentaire troublant diffusé sur Arte
    https://mrmondialisation.org/loms-dans-les-griffes-des-lobbyistes
    #Conflits_d'intérêts #Documentaires #Organisations_internationales_OMS #Santé #Sciences #Multinationales

    Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444
    #Organisations_internationales_HCR #Multinationales #ONG

    « En 2016, Ikea n’était pas seulement fournisseur de tentes, mais aussi premier donateur privé du HCR, à hauteur de 32 millions d’euros »

    « comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler... »

    « se pose la question du modèle économique et des forces politiques auxquels se soumet aujourd’hui l’agence chargée du sort de millions de personnes déplacées à travers le monde. »

    Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
    https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en
    #Monnaie #Alternatives

    "« La chaîne de blocs est mondiale et ne connaît pas de frontières physiques ; ce qui la rend très attrayante pour la coopération et le progrès à travers le monde. Ce phénomène commence déjà à se produire, » déclare William Mougayar"

    "Ceci se révèle particulièrement intéressant dans le domaine de la coopération internationale, étant donné qu’elle génère également un enregistrement pour chaque transaction. En d’autres termes, il existe une véritable traçabilité de chaque opération"

  • Les mines de #bitcoins contredisent les objectifs zéro carbone de la Chine
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210408-les-mines-de-bitcoins-contredisent-les-objectifs-z%C3%A9ro-carbone-de-l

    Le #numérique pollue, et si rien n’est fait la #monnaie digitale pourrait même faire dérailler les objectifs zéro carbone de Pékin. C’est en tous cas ce que dit une étude de l’Académie chinoise des sciences publiée par la revue Nature. La Chine abrite plus de 75% des mines de bitcoins dans le monde et ces dernières sont boulimiques en #électricité.

    Plus énergivores encore que les datas center, les mines chinoises de bitcoins qui alimentent 80% du commerce mondial de #cryptomonnaies devraient consommer 297 térawattheures d’électricité en 2024 ; c’est plus que ce qui a été utilisé par un pays comme l’Italie en 2016, selon cette étude de l’Académie des sciences de Chine, publiée en partenariat avec les universités de Surrey, Tsinghua et Cornell. Les résultats des chercheurs tombent mal, car ils vont à l’encontre de l’annonce du président chinois l’année dernière. Pékin s’est donné pour objectifs de parvenir à un pic d’émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 et à la #neutralité_carbone à l’horizon 2060.

    #blockchain #yuan_numérique

  • Is the new boom in digital art sales a genuine opportunity or a trap? | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2021/03/25/1021215/nft-artists-scams-profit-environment-blockchain

    Artists are jumping into a market that will pay thousands for their work. But they’re running into scams, environmental concerns, and crypto hype.

    Anna Podedworna first heard about NFTs a month or so ago, when a fellow artist sent her an Instagram message trying to convince her to get on board. She found it really off-putting, like a pitch for a pyramid scheme. He had the best of intentions, she thought: NFTs, or non-fungible tokens, are basically just a way of selling and buying anything digital, including art, that’s supported by cryptocurrency. Despite Podedworna’s initial reaction, she started researching whether they might provide some alternative income.

    She’s still on the fence, but NFTs have become an unavoidable subject for anyone earning a living as a creative person online. Some promise that NFTs are part of a digital revolution that will democratize fame and give creators control. Others point to the environmental impact of crypto and worry about unrealistic expectations set by, say, the news that digital artist Beeple had sold a JPG of his collected works for $69 million in a Christie’s auction.

    Newcomers must untangle practical, logistical, and ethical conundrums if they want to enter the fray before the current wave of interest passes. And there’s a question lingering in the background: Is the NFT craze benefiting digital artists, or are artists helping to make wealthy cryptocurrency holders even richer?

    #NFT #Art_numérique #Cryptoart #Arnaque #Cryptomonnaies #Idéologie_propriétaire

  • #Finance
    "Le défaut grec éclipse le krach boursier chinois" http://geopolis.francetvinfo.fr/le-defaut-grec-eclipse-le-krach-boursier-chinois-68685

    Ce que cachent les soubresauts financiers de la #Chine, par Michel Aglietta (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963
    #Asie_Chine #Asie

    "Chine : le gouvernement ne parvient pas à endiguer la chute des Bourses" http://www.latribune.fr/economie/international/chine-le-gouvernement-ne-parvient-pas-a-endiguer-la-chute-des-bourses-4904

    "Bientôt des yuans dans toutes les poches ?"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/DING/53198

    Chine : une chaîne de Ponzi à 7,6 milliards de dollars mise au jour
    http://www.latribune.fr/economie/international/chine-une-chaine-de-ponzi-a-7-6-milliards-de-dollars-mise-au-jour-547524.h

    Chute du promoteur immobilier chinois Evergrande et risques pour l’économie mondialeLE 06 OCTOBRE 2021
    https://www.lafinancepourtous.com/2021/10/06/chute-du-promoteur-immobilier-chinois-evergrande-et-risques-pour-

    "A la veille d’une nouvelle crise financière..."
    http://www.capital.fr/enquetes/economie/a-la-veille-d-une-nouvelle-crise-financiere-1051218#4kbemZKWvbd3sJR7.99

    « Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine » http://www.lenouveleconomiste.fr/vous-avez-aime-la-crise-financiere-de-2008-vous-allez-adorer-la-p

    "La nouvelle crise arrive"
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2015/07/23/la-nouvelle-crise-arrive/#more-447

    "Le retour des crises bancaires ? Andorre est au bord de la catastrophe" http://www.express.be/business/fr/economy/le-retour-des-crises-bancaires-andorre-est-au-bord-de-la-catastrophe/212435.htm

    "Le Crédit Agricole veut se lancer dans la titrisation de crédits immobiliers" http://www.lesechos.fr/journal20150326/lec2_finance_et_marches/0204215307968-le-credit-agricole-veut-se-lancer-dans-la-titrisation-de-cred

    "L’automne de tous les dangers !"
    http://www.latribune.fr/opinions/editos/l-automne-de-tous-les-dangers-503565.html

    Ca vaut ce que ça vaut :
    La crise économique mondiale s’aggrave. Attention, 11 indicateurs critiques viennent d’être déclenchés ! | BusinessBourse
    http://www.businessbourse.com/2015/12/07/la-crise-economique-mondiale-saggrave-attention-11-indicateurs-criti ! ( By Michael Snyder http://theeconomiccollapseblog.com/archives/alarm-bells-go-off-as-11-critical-indicators-scream-the-glo )

    « L’activité économique ralentit partout dans le monde. Un grand nombre de signes indiquent que nous nous trouvons exactement là où nous étions juste avant le grand krach de 2008. » ;
    –"Les défauts sur les créances de sociétés ont atteint leur niveau le plus élevé depuis la dernière récession. Ceci est un énorme problème parce que l’endettement des entreprises aux États-Unis a presque doublé depuis seulement la dernière crise financière." ;
    –"En 2008, les prix des matières premières s’étaient effondrés juste avant que les marchés financiers suivent. A la fin du mois dernier, l’indice Bloomberg des matières premières avait atteint un plus bas de 16 ans." ;
    –"Si on regarde ce qui s’est passé en 2008, vous verrez que les obligations pourries(junk bonds) s’étaient effondrées. C’est important car à l’époque, les obligations pourries(à haut rendement) avaient commencé à chuter avant les marchés financiers, et actuellement, ils ont chuté à leur niveau le plus bas depuis la dernière crise financière." ;
    –" Selon John Williams, de shadowstats.com, les vrais chiffres montreraient que l’économie américaine a toujours été en récession depuis 2005."

    A l’aube d’un cataclysme monétaire et financier, par Michel Santi -
    http://www.michelsanti.fr/?p=6472

    Une chute catastrophique déclenche pour la première fois la fermeture des Bourses chinoises — RT en français
    https://francais.rt.com/economie/13154-bourses-chinoises-ferment-apres-chute
    #Chine #Crise #Finance #Crise_financière #FED #Monnaie

    Tous aux abris face à la crise qui vient ? Pourquoi le "plus jamais ça" de l’après-désastre financier de 2008 s’est transformé en mini-réformes préventives | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/decryptage/tous-aux-abris-face-crise-qui-vient-pourquoi-plus-jamais-apres-desastre-fi

    -"Si les discours qui ont suivi la crise financière mondiale de 2007-2008 étaient remplis d’alarmisme et de volonté de réformer de fond en comble le système bancaire, la réalité politique et économique a grandement édulcoré tout embryon de révolution de ce point de vue-là. A tel point qu’une nouvelle crise de grande ampleur pourrait bien voir le jour prochainement." ;
    –"En tout cas, tous les éléments d’un nouveau maelstrom financier sont réunis : des acteurs privés (aux Etats-Unis, en Europe, au Japon, en Chine) surendettés, des cours financiers complètement découplés de l’économie réelle et qui, tôt ou tard, subiront une correction. Si cette dernière est brutale, les Etats occidentaux auront beaucoup moins de marges de manoeuvre budgétaires pour sauver le secteur bancaire qu’en 2008. Et les deux grands émergents que sont la Chine et le Brésil, qui sont déjà dans une situation délicate, seront vraisemblablement emportés dans la tourmente. De sorte que l’on peut se demander d’où viendra le moteur productif susceptible d’enrayer la chute de l’économie mondiale tout entière dans la récession." ;
    –"J’ai rendu, en juin dernier, un rapport au Parlement européen sur le coût présumé du prochain krach bancaire en zone euro." ;
    –"le rapport européen Liikanen de 2012 a fait des recommandations extrêmement raisonnables en matière de séparation bancaire. Séparer les départements liés aux banques de crédit et de dépôt (la banque au coin de votre rue) et les banques d’investissement est une mesure que chaque pays peut prendre à l’échelon national, sans en référer à Bruxelles, et qui résoudrait, disons, la moitié des problèmes que nous pose la finance aujourd’hui. Cela supprimerait en effet la garantie publique implicite dont jouissent les banques « mixtes », qui cumulent ces deux types de métiers (deux métiers qui n’avaient jamais été réunis dans un même établissement avant le début des années 1990). En effet, l’Etat étant légalement contraint de se porter garant des comptes de dépôts des citoyens, est obligé de voler au secours d’une banque mixte qui menace de faire faillite. Cette garantie implicite permet aux banques concernées d’emprunter à des prix bradés sur les marchés (une rente qui n’a tout juste rien à voir avec l’efficacité présumée d’un secteur concurrentiel), et les incite à prendre des risques insensés, sachant fort bien qu’elles ont une assurance tout risque qui s’appelle le contribuable. (C’est d’ailleurs le même mécanisme qui est sous-jacent à la crise grecque : les banques françaises et allemandes ont prêté entre 2001 et 2010 des sommes absurdes à ce tout petit pays, sachant pertinemment qu’il serait incapable de rembourser, mais comptant bien sur le contribuable européen pour payer à la place des Grecs, ce qui a fini par arriver. Ces sont les Etats, la France notamment, qui ont prêté à la #Grèce pour lui permettre de rembourser sa dette aux banques. De sorte qu’à présent, c’est à nous que les Grecs doivent de l’argent.)" ;
    –"Le bilan de BNP-Paribas avoisine le PIB de la France... et c’est sans compter les positions hors-bilan de cette même banque sur les marchés d’actifs dérivés, qui représentent environ vingt fois le PIB français." ;
    –"nous ne sommes pas à l’abri d’une réédition d’un krach financier analogue à celui de 2008. L’oeil du cyclone peut se trouver en Chine mais il peut aussi provenir de la dette des étudiants nord-américains, par exemple : elle s’élève à 1500 milliards de dollars, et il est clair que ces étudiants ne pourront pas la rembourser si le marché du travail américain ne leur offre pas des postes suffisamment nombreux et bien rémunérés - ce qui suppose une forte croissance. La tempête peut aussi être provoquée par la faiblesse du prix du pétrole. Un baril à 30$ met en grande difficulté la Russie aujourd’hui mais s’il persiste à ce niveau ou, pire, diminue encore, cela ferait plonger la plupart des pays exportateurs du Sud et pourrait déstabiliser fortement le fragile équilibre macro-économique qui permet aujourd’hui aux pays émergents de tirer l’économie mondiale hors de la déflation."

    ’Un tsunami de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde’. Audrey Duperron - Express [FR]
    http://fr.express.live/2016/01/21/37303

    "White critique les politiques de "QE" menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. “Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème”, a-t-il dit.

    Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu’il fait partie d’une minorité d’experts qui ont averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008."

    Finance. Les Bourses prises dans une spirale baissière | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/une/finance-les-bourses-prises-dans-une-spirale-baissiere

    http://zinc.mondediplo.net/messages/8349#message8732

    Sommes-nous en train d’assister à un krach boursier des banques ? - Express [FR]. Audrey Duperron
    http://fr.express.live/2016/02/08/38178

    -"Jeudi, les actions de la banque Credit Suisse se sont écroulées à leur niveau le plus faible en 24 ans dans un contexte de volatilité des marchés, de faiblesse de la croissance mondiale, et d’intérêts de base négatifs, rapporte le Financial Times. Credit n’est pas la seule dans la tourmente : la Deutsche Bank et l’UBS ont toutes deux publié des résultats décevants pour le 4e trimestre 2015." ;
    –"les 90 plus grands établissements financiers américains ont perdu près de 330 milliards de dollars de valeur boursière cumulée depuis le début de cette année. Les banques Morgan Stanley, Citigroup et Bank of America ont toutes trois vu s’évaporer un cinquième de leur capitalisation."

    Deutsche Bank : demain la faillite de l’Etat allemand ? | AlterEco+ Alterecoplus #Allemagne
    http://www.alterecoplus.fr/deutsche-bank-demain-la-faillite-de-letat-allemand/00012196

    Deutsche Bank : un dilemme cruel pour Angela Merkel
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/deutsche-bank-un-dilemme-cruel-pour-angela-merkel-602687.html

    De quoi la Deutsche Bank est-elle le nom ?
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/de-quoi-la-deutsche-bank-est-elle-le-nom-550364.html

    "Pour remplir leurs engagements, les banques allemandes investissent à tout va dans ce qui rapporte le plus. Et qui, donc, est le plus risqué. Les subprimes aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi l’immobilier irlandais et espagnol ou la dette publique grecque. Les milliards des excédents allemands viennent alimenter des bulles qui explosent les unes après les autres entre 2007 et 2010. Parfois, on n’hésite pas à franchir certaines limites. Deutsche Bank, là encore, est en première ligne, comme les nombreux scandales, du Libor au financement illicite des pays sous embargo étasunien dans lesquels elle a été condamnée, l’a montré."

    "Lorsque la crise financière survient, le secteur financier allemand est clairement un des plus exposés. Et ce n’est pas un hasard. L’Etat fédéral doit oublier ses principes (qu’au besoin il a pourtant utilisé lorsque cela l’arrangeait dans les autres pays de la zone euro) : il vient au secours des banques. Commerzbank et Dresdner Bank fusionnent en janvier 2009 grâce au renflouement de Berlin qui prend 25 % du capital de la nouvelle entité. En juin 2009, la banque Hypo Real Estate, de taille équivalente à Lehman Brothers, est nationalisée"

    "Ce sauvetage a permis de réduire la facture de la crise pour la Deutsche Bank, qui n’a pas fait appel directement à l’Etat. D’autant que, fortement exposée aux dettes périphériques, elle a bénéficié de l’appui du gouvernement allemand et de la BCE qui ont tout fait pour éviter une restructuration de la dette irlandaise, et ont repoussé suffisamment celle de la dette grecque pour que la Deutsche Bank puisse vendre ses titres (en grande partie, du reste, à la BCE, dans le cadre du programme appelé SMP en 2010-2011)"

    "il ne fait aucun doute aux acteurs du marché que Berlin ne la laissera pas aller à la faillite. Il y aura alors sauvetage de la Deutsche Bank. Mais comment renflouer un tel colosse ? L’union bancaire interdit les renflouements directs par l’Etat, mais l’Allemagne acceptera-t-elle de faire payer les créanciers et les déposants de Deutsche Bank ? Entre sauver l’union bancaire et sauver son modèle économique, le choix devrait être rapide. On cherche cependant d’autres solutions. La dernière rumeur de marché veut que la BCE rachète des titres bancaires... Le gouvernement allemand, si opposé aux rachats de titres par la banque centrale, y trouverait soudain un certain charme. La « culture de la stabilité » serait alors bien oubliée..."

    "Deutsche Bank n’est qu’un symptôme : celui d’un modèle économique néfaste et dangereux, mais pourtant érigé en référence dans la zone euro. Et celui d’un système financier européen qui n’a pas été aussi maîtrisé qu’on le croyait et qui continue à s’appuyer sur la garantie implicite des Etats. Si l’on en finit avec Deutsche Bank, une autre banque prendra le relais. La menace sur la stabilité n’est pas toujours où Wolfgang Schäuble et Jens Weidmann voudraient qu’elle soit. Tant que les excédents allemands ne se réduiront pas, c’est la stabilité économique de l’Europe qui sera en danger."

    Deutsche Bank, le prochain Lehman Brother ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/deutsche-bank-le-prochain-lehman-brother


    #Crise_financière #Crise_bancaire

    "Quand le Brexit a gagné, certains se sont demandés si on allait vers un moment Lehman, finalement non. Cette fois, ce sont les difficultés de la Deutsche Bank qui ravivent cette inquiétude, et il y a beaucoup plus de souci à se faire que pour le Brexit, car la banque allemande coche toutes les cases pour remplacer dignement Lehman Brother."

    " Depuis des mois, Berlin fait la leçon aux « mauvais élèves » de la zone euro sur ses banques et exige l’application du nouveau processus de résolution de l’union bancaire européenne qui rejette l’aide publique après la participation des déposants, créanciers et actionnaires. L’Italie a donc dû trouver une solution bancale et provisoire pour « sauver » Monte dei Paschi di Siena cet été devant le refus obstiné de Berlin de lui accorder une dérogation. Cet attachement au nouveau système a une fonction pour la stratégie allemande en Europe : elle permet de repousser la mise en place du « troisième pilier » de l’union bancaire, autrement dit la garantie paneuropéenne des dépôts de moins de 100.000 euros."

    "Quelques jours avant la faillite de Lehman Brothers, la Deutsche Post, propriété de l’Etat fédéral, acceptait de vendre la Postbank, la banque postale, troisième réseau de banque de détail du pays, à Deutsche Bank. Un accès direct à l’épargne des ménages allemands qui a sauvé la banque en 2008-2009. En 2010, le « sauvetage de la Grèce » était en réalité un sauvetage de Deutsche Bank, dont le bilan regorgeait de titres helléniques et qui a pu les céder à bon compte avec l’aide du programme SMP de la BCE pour échapper quasiment à la faillite de 2012 de l’Etat grec."

    BILD : "La Deutsche Bank n’est pas parvenue à trouver un accord avec les Américains" - Express [FR]
    https://fr.express.live/2016/10/10/deutsche-bank-echec-negociations-justice-americaine

    « la Deutsche Bank a été pendant longtemps engagée en permanence dans toutes sortes de scandales mafieux : elle est partie prenante dans plus de 6.000 procès à travers le monde. La plupart portent sur des suspicions de fraude sur des taux d’intérêt ou la manipulation des taux de change.

    Un stress-test récent de la BCE montre que la Deutsche Bank – comme ABN Amro et Société Générale – ont exactement 3 euros de capital pour 100 euros engagés. La plupart des experts préconisent un taux de 10 pour 100. »

    Coucou, c’est moi, la crise financière, je suis de retour… : Reflets
    https://reflets.info/coucou-cest-moi-la-crise-financiere-je-suis-de-retour

    Dix ans après la crise, où en est-on ? | ARTE Info
    http://info.arte.tv/fr/dix-ans-apres-la-crise-ou-en-est

    "Aujourd’hui, plusieurs signaux inquiètent les économistes, et leur font craindre une nouvelle crise. Aux Etats-Unis, la crise immobilière des « subprimes » a laissé place à la dette étudiante, une bulle qui ne cesse de grossir. Au niveau mondial, certaines pratiques très risquées et peu réglementées ont continué de se développer. Explications."

    CADTM - La montagne de dettes privées des entreprises sera au coeur de la prochaine crise financière. par Eric Toussaint
    http://www.cadtm.org/La-montagne-de-dettes-privees-des

    « Dans le monde réel, les entreprises capitalistes empruntent du capital sur les marchés financiers ou auprès des banques centrales pour racheter leurs actions en Bourse afin d’augmenter la richesse de leurs actionnaires et donner l’impression que la santé de l’entreprise est excellente »

    « Les entreprises empruntent pour acheter des créances. Elles achètent des produits structurés composés de crédits octroyés à d’autres entreprises ou à des particuliers. Elles achètent surtout des obligations émises par d’autres entreprises privées ainsi que des titres publics. »

    « Le marché des dettes à risque s’amplifie »

    « pour financer ces achats de dettes, Apple comme les autres entreprises ont emprunté »

    « lorsque les taux d’intérêts montent, la valeur des titres de dette des entreprises baisse »

    Et si les banques craquaient à nouveau ? - L’Express L’Expansion
    https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/et-si-les-banques-craquaient-a-nouveau_2070517.html

    « Le projet d’union bancaire, et notamment la mise en place d’un système de garantie des dépôts des particuliers en cas de faillite qui serait financé par les banques, et non par les contribuables, est toujours dans les limbes. L’Allemagne s’y oppose »

    Les clients institutionnels retirent 1 milliard de dollars par jour de la #Deutsche_Bank - Express Dominique Dewitte 17 juillet 2019
    https://fr.express.live/deutsche-bank-bank-run

    –-
    CADTM - Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
    http://cadtm.org/Enterrees-les-lecons-de-la-crise

    « Imaginez que vous vous soyez endormi, longtemps endormi, juste après la crise de 2008 … et que l’on vous réveille le 30 septembre 2015, jour où la Commission Européenne présente son nouveau Plan d’Action pour une Union des marchés de capitaux. Vous n’en croiriez pas vos yeux, mais il s’agit bien de raviver des techniques financières telles que la titrisation, qui ont pourtant joué un rôle majeur dans la crise. Et la relance de la titrisation n’est que l’une des propositions du Plan d’Action qui nous posent des problèmes »

    "Attention danger ! Le projet d’Union des marchés de capitaux de la Commission européenne doit être stoppé !" http://www.marianne.net/les-eco-att/attention-danger-projet-union-marches-capitaux-commission-europeenne-doit-

    "Menace sur la régulation financière"
    http://www.alternatives-economiques.fr/menace-sur-la-regulation-financiere_fr_art_1389_73337.html

    "Avis de dérégulation financière en Europe" - Les Dessous de Bruxelles
    par Frédéric Lemaire
    http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article228

    -"Huit ans après la crise financière, le temps n’a jamais été aussi favorable à la finance et aux banques dans l’Union européenne. Les timides initiatives de régulation financière avancées après la crise sont déjà remises en cause. Et de nouvelles initiatives de dérégulation financière s’apprêtent à voir le jour, dans le cadre du projet d’Union des marchés de capitaux(...). Au risque de préparer les catastrophes financières de demain."

    –"Les lobbies financiers ne se contentent plus de bloquer, avec l’aide de gouvernements complaisants, les timides réformes menées sous l’égide de l’ancien commissaire Michel Barnier : il s’agit désormais de reprendre la marche en avant de la dérégulation financière. Pour cela, ils peuvent compter sur la nouvelle Commission : son président Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre du Luxembourg et paradis fiscal notoire ; et son commissaire aux services financiers Jonathan Hill, fondateur d’une entreprise de lobbying financier, Quiller Consultants. "

    –"Avec une proposition phare : la titrisation des prêts bancaires. " ; « c’est cette technique qui a largement contribué à la crise financière de 2008, en incitant les banques à adopter des comportements risqués dans l’octroi des crédits. Elle a participé au développement d’un système financier parallèle non régulé (shadow banking system), qui favorise la création de bulles financières de crédit. »

    Finance, Bruxelles rallume la mèche, par Frédéric Lemaire & Dominique Plihon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/LEMAIRE/54461
    Les entreprises dans l’engrenage de la finance, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/engrenagefinance

    -"M. Hill lui-même admet exagérer le bénéfice de son projet pour les petites entreprises afin d’amadouer les gogos — comprendre : les citoyens européens. « Si les PME sont mises en avant dans le débat européen, révèle-t-il devant un auditoire trié sur le volet, c’est parce qu’elles sont perçues comme un élément important de l’économie et qu’il est plus facile de convaincre le public avec des propositions qui les renforcent (6). » " ;
    –"Pour financer ces activités parfois hautement spéculatives, les banques ont besoin d’argent frais. Elles pourront désormais se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé d’accepter les crédits titrisés comme garantie en échange de liquidités. Ce soutien de la BCE à la titrisation prétend stimuler le crédit vers l’« économie réelle »" ;
    –"Protégée des regards du public par la technicité du sujet, la Commission européenne réunit tranquillement les ingrédients d’une nouvelle crise majeure. D’autant que le développement de l’union des marchés de capitaux s’inscrit dans un contexte de démantèlement des maigres avancées obtenues depuis 2008." ;
    –"l’UMC cumule les handicaps. Son fondement même repose sur un diagnostic erroné, puisque la Commission écarte d’emblée l’une des principales causes de la stagnation économique dans l’espace européen : les politiques d’austérité budgétaire et salariale. Comme le démontrent de nombreuses enquêtes, dont celle de la BCE auprès des PME (10), les entreprises n’investissent pas faute de débouchés, par suite d’une demande déprimée par les politiques restrictives."

    http://zinc.mondediplo.net/messages/3830
    http://zinc.mondediplo.net/messages/8489 http://zinc.mondediplo.net/messages/3429
    http://zinc.mondediplo.net/messages/9461#message14437
    #UE #Finance #Union_des_marchés_de_capitaux
    =====>http://zinc.mondediplo.net/messages/10359 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/7830

    #Crise_financière2007/2008 #Crise_des_subprimes
    Crise financière mondiale débutant en 2007 — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_financi%C3%A8re_mondiale_d%C3%A9butant_en_2007#Sauvetage_du_sect
    Crise des subprimes — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes#Des_plans_de_sauvetage_dans_de_nombreux_pays
    Introduction - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers - La Documentation française
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/crise-financiere-2007-2008/introduction.shtml
    Chronologie - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers - La Documentation française
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000041-crise-financiere-2007-2008-les-raisons-du-desordre-mondial/chronologie

    « Nous ne sommes pas un protectorat américain », par Andrés Manuel López Obrador (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/LOPEZ_OBRADOR/57385
    #Etats-Unis_Trump #Mexique

    « Après la crise de 2008, par exemple, Washington a orchestré le sauvetage des organismes financiers en faillite en leur versant plus de 16 000 milliards de dollars entre 2008 et 2013, au détriment de la population. Quelques années plus tard, le gouvernement américain a cherché à réduire le fardeau de la dette en amputant les services publics de 85 milliards de dollars (El País, 26 février 2013). On estime que la dette américaine atteint désormais 17 000 milliards de dollars, cependant que, entre 2005 et 2012, 14 287 687 personnes ont été expulsées de leur logement. »

    Les remèdes toxiques à la crise financière, par Cédric Durand (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/DURAND/57130
    #Economie

    "le 2 avril 2007, la New Century Financial Corporation sombrait"

    " Au cours de l’hiver 2008-2009, les pays riches ont mobilisé l’équivalent de 50,3 % de leur produit intérieur brut (PIB) — leur production de richesse annuelle — pour tenter de ranimer un système financier au bord de l’apoplexie (1). Recapitalisations ou prêts exceptionnels aux banques en difficulté, émission de liquidités supplémentaires pour relancer le crédit, rachats d’actifs toxiques qui grevaient les bilans des établissements financiers"

    "Incapables de générer une dynamique suffisamment autonome, les économies en développement n’enregistrent pas de meilleurs résultats. En 2016, la Chine connaît son plus faible taux de croissance depuis 1990, tandis que le PIB se contracte en Russie et au Brésil, confirmant le positionnement périphérique de ces deux pays dans le capitalisme mondial."

    "Depuis 2010, les pays du G7 ont amputé leurs dépenses publiques, réduisant leurs déficits d’une moyenne de 6,6 % en 2009 à 2,7 % en 2015"

    "Comme l’a montré le chercheur Mark Blyth (5), les arguments invoqués par M. Rehn ne résistent cependant pas à l’examen"

    "Le drame grec aurait pu achever de convaincre les hésitants : depuis 2010, le pays a tranché dans ses dépenses sans que sa situation économique s’améliore. Mais rien n’y fait : l’austérité demeure la principale boussole des dirigeants politiques.

    Conséquence de ce choix, les États se privent des moyens d’intervenir sur le front macroéconomique, laissant les banques centrales agir seules"

    "En décembre 2016, le taux d’intérêt exigé par les investisseurs pour acquérir de la dette française à cinq ans était négatif (autour de — 0,28 %) ; à dix ans, il s’établissait autour de 0,65 %. Dans le même temps, l’augmentation des prix à la consommation (l’inflation) s’élevait en France à 0,7 % par an (8)."

    "L’action des banques centrales — et notamment celle, tardive, de la Banque centrale européenne (BCE) — a tari la source de la spéculation sur les dettes souveraines, à l’origine de la mutation de la crise des subprime en crise de l’euro"

    " Qu’ont fait les entreprises de ces sommes ? Une note publiée en octobre 2016 par le groupe Edmond de Rothschild répond à la question (non sans une certaine candeur) : « Les entreprises ont fait deux choix : tout d’abord, augmenter les dividendes, et ensuite, effectuer des rachats d’actions"

    " l’abondance de crédit profite aux actionnaires, sans se traduire par le moindre frémissement de l’investissement."

    "si la hausse des taux engagée aux États-Unis s’accélérait, elle provoquerait une tout aussi rapide augmentation des défauts sur les crédits, susceptible de contaminer le système financier, puis l’économie dans son ensemble. La faiblesse de la rémunération des créances d’État a également conduit certains investisseurs à acquérir des actifs de plus en plus risqués. De fil en aiguille, de nouvelles bulles se sont formées, qui éclateraient en cas de hausse soudaine des taux. Comme le résume l’American Enterprise Institute, l’un des principaux think tanks patronaux outre-Atlantique, la situation est alarmante"

    "Comme le notait dès les années 1940 l’économiste Michał Kalecki, « la fonction sociale de la doctrine d’“assainissement des finances publiques” est de faire dépendre le niveau d’emploi de la “confiance” (13)  ». Cette doctrine donne la main aux milieux d’affaires, toute politique venant contrarier leurs desseins se voyant sanctionnée par une baisse de l’investissement et de l’emploi."

    "un gouvernement peut intervenir pour obtenir le plein- emploi, à la seule condition qu’il assure la couverture des importations par des exportations. Les « experts » liés à la finance et à l’industrie écartent cette option"

    "La crise de 2007 a accéléré le phénomène de concentration des acteurs économiques"

    "Des investisseurs institutionnels géants comme BlackRock, State Street et Capital Group contrôlent 10 à 20 % de la plupart des grandes entreprises américaines, y compris lorsqu’elles se trouvent en concurrence les unes avec les autres. Ces actionnaires imposent des stratégies uniformes visant à maximiser les retours à court terme tout en limitant les investissements."

    " Paul Sweezy, suggère que la monopolisation nourrit la financiarisation et la stagnation"

    "Le camp de l’émancipation affronte désormais deux adversaires"

    La crise de 2007, une tragédie en quatre actes | Alternatives Economiques. Par SANDRA MOATTI 
    https://www.alternatives-economiques.fr/crise-de-2007-une-tragedie-quatre-actes/00079852

    « Les finances publiques ont, elles aussi, encaissé une partie du choc. En 2011, les dettes publiques des pays avancés atteignent en moyenne 100 % du PIB, 30 points de plus que quatre ans auparavant ! Une partie de ce gonflement est imputable au sauvetage des banques. Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), les soutiens au secteur financier avaient coûté rien que jusqu’en 2012 environ 5 % de leur PIB aux pays avancés, déduction faite des sommes déjà remboursées. Certains pays ont cependant payé un prix nettement plus fort pour les folies de leurs banques : l’équivalent de 40 % du PIB en Irlande ! Encore ne s’agit-il là que des sommes dépensées jusqu’à présent, sans compter les garanties apportées par les Etats sur les titres émis par les établissements financiers ni les nouvelles injections de capital public qui pourraient être nécessaires. »

    « ue faire ? Première solution : repasser le mistigri aux autres Etats membres. Mais les traités prévoient que chaque Etat est responsable de ses propres dettes et ne peut être renfloué par les autres. Deuxième solution : faire racheter la dette par la banque centrale, dont le pouvoir de création monétaire est illimité, comme l’ont largement fait les Etats-Unis et le Royaume-Uni depuis le début de la crise. Mais, là encore, les traités interdisent la monétisation des déficits publics. Reste à faire assumer les pertes par les créanciers. Mais l’intégration des marchés financiers européens est telle – les banques de chaque pays détenant de gros paquets d’obligations publiques de l’ensemble des autres Etats – qu’un défaut souverain est susceptible de précipiter un nouveau cycle infernal de pertes bancaires. »

    « Pendant près de trois ans, les Européens se sont enferrés dans cette triple impossibilité et ont laissé ce qui n’était qu’une crise localisée à de petits pays périphériques dégénérer en crise de la zone euro. »

    « Ils ont voulu croire que l’austérité drastique à laquelle se soumettent les Etats calmerait les marchés »

    Vers une nouvelle crise financière ? Philippe Lamberts- International - LeVif.be
    http://www.levif.be/actualite/international/vers-une-nouvelle-crise-financiere/article-opinion-746061.html

    "une véritable « marche arrière » réglementaire est actuellement à l’oeuvre, dont le vote intervenu ce jeudi en séance plénière du Parlement constitue certainement la manifestation la plus emblématique. Un majorité d’eurodéputés s’est en effet prononcée en faveur de la relance du marché de... la titrisation ! Oui, vous avez bien lu.

    Officiellement, le texte adopté - qui fait l’objet d’un accord conclu avec les ministres européens des Finances - vise à soutenir davantage le financement de l’économie réelle, en incitant les banques à octroyer plus de crédits aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Pourtant, la Banque centrale européenne (BCE) reconnaît elle-même que l’accès au financement constitue le « problème le moins important » pour les PME de la zone euro."

    « La relance de la titrisation au sein de l’Union européenne constitue un signal très alarmant. Elle démontre combien les leçons de la crise financière de 2007 n’ont pas été tirées par nos dirigeants politiques. »

    10 ans après l’éclatement de la crise les financiers se portent bien, les peuples un peu moins !
    http://www.cadtm.org/10-ans-apres-l-eclatement-de-la-crise-les-financiers-se-portent-bien-les

    « En Grèce, une récente étude universitaire a démontré les liens évidents entre mesures d’austérité et accroissement spectaculaire du taux de mortalité dans le pays, un taux dont la croissance a dépassé de cinq fois celle de la moyenne européenne durant la même période. [5] »

    « En Espagne, on estime à 800.000 les familles qui ont perdu leur logement pour cause d’insolvabilité alors qu’au même moment, le gouvernement grec s’est engagé face à ses créanciers à vendre aux enchères 135.000 logements d’ici 2021. »

    Dix ans après la crise financière, les ingrédients du choc (Le Monde diplomatique, septembre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/krach2008

    L’arène nue : Faut-il s’attendre à une crise financière majeure ? Réponses avec J.M. Naulot
    https://l-arene-nue.blogspot.com/2018/10/faut-il-sattendre-une-crise-financiere.html

    "je ne crois pas, mais je peux naturellement me tromper, à la répétition de Lehman, à savoir la faillite d’un grand établissement. Le 15 septembre 2008, la décision de laisser tomber Lehman a été désastreuse. Du jour au lendemain, tout s’est arrêté dans la finance. Les banques ne prêtaient plus, craignant de ne jamais être remboursées et surtout de ne plus pouvoir se financer. L’impact sur l’économie réelle a été immédiat. Derrière le discours très moralisateur tenu à l’époque par les autorités américaines et par un certain nombre de banquiers aux Etats-Unis et en Europe, à savoir « il faut faire un exemple », il y avait en réalité un discours qui l’était beaucoup moins : « il faut faire tomber un concurrent » ! C’était une folie. De fins observateurs ont remarqué que le secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, avait fait toute sa carrière chez Goldman Sachs et qu’il en avait été président pendant huit ans. Les mêmes ont également observé que le lendemain de la chute de Lehman, il décidera cette fois de sauver AIG en apportant 180 milliards de dollars. Or, Goldman Sachs avait des engagements très importants sur AIG. Grâce à cet apport, AIG fera un chèque de 12 milliards de dollars à Goldman Sachs quelques mois plus tard ce qui évitera à cette banque d’être en grande difficulté…"

    " Certains dirigeants politiques, et parfois certaines agences de notation, cherchent toutefois à faire peur en agitant la menace d’une forte augmentation de la dette en cas de sortie de l’euro. Ils laissent planer le doute sur l’application de la Lex Monetae qui dit qu’en matière monétaire ce sont les décisions nationales qui s’appliquent aux investisseurs. Tout Etat est libre de changer de monnaie et de rembourser sa dette dans sa nouvelle monnaie. Le Code monétaire et financier affirme, à son article premier, que « La monnaie de la France est l’euro ». L’euro n’est pas une devise étrangère, c’est la monnaie de chaque pays. Si l’Italie sort de l’euro, elle remboursera sa dette en lires avec un montant inchangé, quel que soit le montant de la dévaluation. Il ne faut pas faire de l’euro un enjeu politique et raconter n’importe quoi. Il faut raisonner en termes de droit international et en termes économiques. "

    "Pour que l’euro soit un succès, il fallait deux choses : que les politiques convergent, notamment dans les domaines social et fiscal, et qu’il existe une solidarité financière entre l’Allemagne, grande bénéficiaire de l’euro, et les autres pays."

    "les dysfonctionnements annoncés par les économistes qui doutaient des avancées fédérales avant la création de l’euro se produisent : mouvements des capitaux en direction des zones les plus attractives sur le plan fiscal et sur le plan des coûts de production et de la tradition industrielle, monnaie sous-évaluée pour certains pays (de 15% pour l’Allemagne selon le FMI) et surévaluée pour d’autres (de 12% pour la France), déséquilibres des paiements courants (en vingt ans l’Allemagne est passée de l’équilibre à un excédent de 8% du PIB), désindustrialisation (production industrielle : -10% en France en depuis 2000, + 35% en Allemagne), émigration des jeunes du Sud vers le Nord. Économiquement, socialement et politiquement, cette évolution est explosive."

    La prochaine crise...

    Omar Aktouf, Professeur titulaire à HEC Montréal, chroniqueur chez POUR, nous décrit les 5 bulles qui nous menacent.

    https://www.facebook.com/pour.press/videos/vb.761506467280582/350819535510172/?type=2&theater

    Subprimes : Goldman Sachs achète la fin des poursuites pour cinq milliards
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_etats-unis-immobilier-goldman-sachs-solde-des-poursuites-pour-5-06-milli

    Jeux, Wall Street, castes, riches, (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/A/56205

    « d’éminents juristes de la Deutsche Bank ont pantouflé et rétropantouflé entre la banque et la SEC »

    Amende de 14 milliards de dollars : la Deutsche Bank rattrapée la crise des subprimes - France 24
    http://www.france24.com/fr/20160916-etats-unis-deutsche-bank-subprimes-amende-justice-cdo-banque-cris

    "elle cherchait frénétiquement à vendre ses CDO d’un côté, et misait sur leur effondrement de l’autre.

    Dès 2006, Greg Lippmann, le patron des traders de la Deutsche Bank incarné par Ryan Gosling dans le film « The Big Short », se doute que le marché de l’immobilier américain va s’effondrer à cause des crédits hypothécaires accordés trop libéralement à des acheteurs qui n’ont pas les moyens de rembourser leurs dettes (les subprimes). Il avertit à plusieurs reprises ses supérieurs et obtient le droit de… miser sur l’effondrement de ce système."

    Le poison des taux d’intérêt négatifs
    ar Frédéric Lemaire & Dominique Plihon 
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/11/LEMAIRE/60936

    –- #Monnaie #Finance
    Le Bitcoin ne devrait pas changer le monde, mais la blockchain pourrait bien s’en charger. Par David Glance
    http://theconversation.com/le-bitcoin-ne-devrait-pas-changer-le-monde-mais-la-blockchain-pourr

    Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
    https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en

    L’administration Biden et les cryptomonnaies : vers une régulation fédérale ?Briefings de l’Ifri, 3 novembre 2021 #Environnement #Energies
    https://www.ifri.org/fr/publications/briefings-de-lifri/ladministration-biden-cryptomonnaies-vers-une-regulation-federale

    • #Alimentation : La bourse ou la vie ? 1/2 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/xjeb1x_alimentation-la-bourse-ou-la-vie-1-2_news

      Pièces à conviction : « Banquiers, ils avaient promis de changer » - France 3 - 15 mai 2013 - En replay
      http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-15-mai-2013_320303.html #Finance #Conflits_d'intérêts #Médias ("Economiste à gage")

      #Finance
      Comment la Banque Postale pousse, par tous les moyens, ses clients vers le crédit à la consommation - Basta !
      http://www.bastamag.net/Comment-la-Banque-Postale-pousse-par-tous-les-moyens-ses-clients-vers-le-c

      "À la Poste, comme dans toutes les grandes boîtes aujourd’hui, le néo-management impose de mettre tout le monde en concurrence : les bureaux entre eux, les salariés aussi. Des indicateurs sont mis en place avec un système de points : un conseiller bancaire qui aide un client à résoudre un problème n’a aucun point, alors que celui qui lui a fait prendre une assurance en a quatre."

      "« En Isère il y a 60 000 clients éligibles sur le crédit renouvelable : vous allez vous gaver »"

      " « la clef d’un crédit à la consommation, c’est qu’un client qui y a goûté, il y retourne toujours (…). Vous l’aurez compris, au moment où notre groupe vit un moment majeur, il faut faire en sorte que l’Isère fasse un carton sur les crédits à la consommation. Je compte sur vous et toute La Poste compte sur vous. ». We need you !, pour mettre les gens dans la merde"

    • La France désarmée face à une nouvelle crise financière : cette gauche élue pour être l’ennemie de la finance et qui s’est surtout fait le relais du lobby bancaire | Atlantico.fr
      http://www.atlantico.fr/decryptage/france-desarmee-face-nouvelle-crise-financiere-cette-gauche-elue-pour-etre
      #PS #Conflits_d'intérêts #Crise_financière

      -"les « deals » entre grandes entreprises, sur lesquels il a pu travailler, n’étaient souvent pas neutres, sur un plan social, pour les salariés de ces dernières... Emmanuel Macron, en tant que haut-fonctionnaire, est issu de l’Inspection générale des Finances (IGF) : un grand corps prestigieux et rattaché à Bercy, dont la mission est de contrôler les finances de l’Etat. Ce réseau est très puissant dans l’économie française et il a de multiples connexions avec les entreprises du CAC40. Par exemple, beaucoup d’anciens de l’IGF se retrouvent par la suite dans différents exécutifs des grands groupes français" ;
      –"Au moment de la conception de la loi bancaire, les banques universelles - la Société générale, BNP Paribas ou encore le Crédit agricole - ont d’abord actionné le cabinet de Pierre Moscovisci - et ce de manière insistante - mais également le lobby de l’IGF." ;
      –"le plus offensif contre cette loi, en reprenant les éléments de langage de la Société Générale et de la BNP Paribas a été Moscovici. Il a d’ailleurs multiplié les déclarations en faveur d’une loi a minima à l’automne 2012, ce qui n’a pas échappé à François Hollande. Au final, comme Emmanuel Macron n’est pas un technicien lambda et a un sens politique avec une certaine ambition, il sait qu’il doit bien se garder d’être offensif pour éviter les critiques."

      Mué, la dernière phrase est à oublier. #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Finance #PS #Sauvetages_bancaires

      À quand la fin de l’impunité pour la pègre de la finance ? | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/patrick-saurin/blog/080916/quand-la-fin-de-limpunite-pour-la-pegre-de-la-finance
      #PS #Finance #Finances_publiques #Dette_publique

      "Aux États-Unis, le scandale des subprimes qui a spolié, jeté à la rue et plongé dans la misère des millions de ménages modestes est un exemple de ces pratiques délétères. En France, nous en avons une autre illustration avec les emprunts toxiques qui ont permis à un cartel de banques privées de piller les finances de milliers de collectivités, hôpitaux et organismes de logement social.[ii] Mais de part et d’autre de l’Atlantique on observe de significatives différences de traitement à l’égard des banques impliquées."

      "Quant aux autorités de régulation financière[ix], nous sommes toujours dans l’attente de leur première sanction contre les banques en matière d’emprunts toxiques.

      Curieusement, c’est dans une note de 2008 de l’agence de notation FitchRatings, que nous trouvons la critique des emprunts toxiques la plus corrosive.[x] Dans leur étude, les analystes insistent sur la responsabilité des banques dans la mise en place de « produits… extrêmement risqués pour leurs souscripteurs »[xi] et relèvent que du fait de pratiques comptables inadaptées, « les collectivités… sont… incitées à une véritable fuite en avant consistant à masquer leurs pertes potentielles par la souscription de nouveaux financements encore plus risqués. »[xii] Ils résument la philosophie des emprunts toxiques en une simple phrase : « Les prêteurs ont donc réussi à imposer une situation paradoxale où, au lieu d’être rémunérés pour prendre un risque (de crédit) supplémentaire, ils l’ont été pour faire prendre un risque (de taux) à leurs clients. »"

      "Depuis 2008, le gouvernement et le parlement n’ont cessé d’apporter des milliards d’euros à Dexia sous la forme de cash en vue de sa recapitalisation ou de garanties. Cette situation est d’autant plus choquante que Dexia, la banque la plus impliquée dans le scandale des emprunts toxiques, apparaît plus de 30 000 fois dans les documents des « Panama Papers ». Nous apprenons qu’Experta Corporate and Trust Services, une de ses filiales basée au Luxembourg, a créé 1 659 sociétés offshore[xv]. Plus grave encore, après la crise bancaire de 2008, alors qu’il venait de bénéficier d’une aide de 6,4 milliards d’euros de la part des États belge, luxembourgeois et français et d’une garantie financière de 150 milliards d’euros, le groupe Dexia a poursuivi ses agissements coupables dans les paradis fiscaux. Ainsi, dans le même temps où les États mettaient à sa disposition de l’argent provenant des impôts payés par leur population, cette banque aidait de riches contribuables à frauder contribuant ainsi à priver les États de ressources fiscales."

      "Finalement, la réponse du gouvernement consista à faire voter par le parlement en juillet 2014 un projet de loi de validation rétroactive. Le but de cette loi était de rendre légaux des contrats que les juges, saisis par les collectivités, déclaraient illégaux."

      " la vocation véritable de ces fonds financés par les citoyens[xx] était d’inciter les centaines de collectivités qui avaient engagé des procès contre les banques à abandonner leurs actions, car l’octroi de l’aide est conditionné à la conclusion d’une transaction avec la banque et au renoncement définitif à toute poursuite contre celle-ci."

      "Le dispositif mis en place par l’État pour sortir des emprunts toxiques est critiquable à plusieurs titres. Il évite aux banques d’être jugées, fait supporter la totalité des surcoûts financiers aux contribuables et au final assure aux délinquants de la finance une quasi-totale impunité. Jean-François Gayraud a bien identifié les rouages de l’impunité dont bénéficie le monde de la finance.

      « Cette impunité… s’appuie sur un double mécanisme. D’abord, la justice punitive a dérivé vers une justice négociée : la transaction comme mode de traitement de la faute financière l’a emporté sur la justice rétributive… Ensuite, la responsabilité individuelle s’est évaporée, la personne morale occupant désormais le devant de la scène pénale. »"

      –- <http://seenthis.net/messages/10737#message16127>

    • Aux #Etats-Unis, la dette étudiante, bombe à retardement, par Christopher Newfield (Le Monde diplomatique, septembre 2012)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/NEWFIELD/48135
      #Etats-Unis #Dette

      Crise de la dette étudiante, la grosse bulle qui monte aux Etats-Unis - Libération
      http://www.liberation.fr/planete/2016/09/18/crise-de-la-dette-etudiante-la-grosse-bulle-qui-monte-aux-etats-unis_1501

      Aux Etats-Unis, le nombre de défauts d’emprunts étudiants explose
      https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0302147153710-aux-etats-unis-le-nombre-de-defauts-demprunts-etudiants-explo

      Devenez actionnaire... d’un individu, par Laura Raim (Le Monde diplomatique, août 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/RAIM/50696

  • Cryptomonnaies contre régulateurs : la guerre a commencé
    https://usbeketrica.com/article/pourquoi-les-pouvoirs-publics-ne-veulent-pas-des-monnaies-de-facebook-e

    Avec Libra, il s’agit de proposer une devise et une infrastructure financière aux personnes éloignées du système bancaire mais équipées d’un smartphone. D’après la Banque Mondiale, 1,7 milliards d’individus sont aujourd’hui exclus du système financier, soit 31 % de la population mondiale. Parmi ces personnes non bancarisées, 1 milliard possèdent un téléphone mobile et 480 millions ont accès à Internet.

    Mais cette initiative a vite suscité l’opposition frontale des instances gouvernementales et des banques centrales, qui voient dans la cryptomonnaie de Facebook un concurrent redoutable pour leurs propres devises et pour l’industrie de la banque, grande pourvoyeuse d’emplois. Sans oublier les craintes de blanchiment d’argent via la monnaie virtuelle.

    #cryptomonnaies #libra #gram #facebook #telegram

  • JPMorgan Chase Moves to Be First Big U.S. Bank With Its Own Cryptocurrency - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/02/14/business/dealbook/jpmorgan-cryptocurrency-bitcoin.html

    In 2017, Jamie Dimon, JPMorgan Chase’s chief executive, declared Bitcoin a “fraud” and said that any employee caught trading it would be fired for being “stupid.”

    On Thursday, JPMorgan became the first major United States bank to introduce its own digital token for real-world use, the latest step in Wall Street’s evolving approach to the blockchain technology that underpins cryptocurrencies like Bitcoin and Ether.

    Despite questioning Bitcoin’s legitimacy, Mr. Dimon has said he recognizes blockchain’s potential in the future of the global financial system. And JPMorgan has already released a blockchain platform, Quorum, that several institutions are using to keep track of financial data.

    The bank’s token is unlikely to shake up the financial system anytime soon. Because it will be run by JPMorgan, it lacks the fundamental qualities that have made cryptocurrencies so radical: the freedom from middlemen and from regulatory oversight.

    JPMorgan will control the JPM Coin ledger, and each coin will be backed by a dollar in JPMorgan accounts, giving the coins a stable value. That means JPM Coin will not be subject to the wild price volatility that has drawn speculators to other cryptocurrencies.

    The bank is following in the footsteps of several smaller players that have introduced similar digital coins tied to the dollar. A consortium of European banks has been finalizing a similar product, Utility Settlement Coin, that would make it possible to move money between banks more quickly. Several cryptocurrency exchanges already have their own so-called stablecoins.

    The advantage of such a token, Mr. Farooq said, is speed. Clients that want to move huge sums of money would traditionally need to do so via wire transfer, a process that could take hours or even days. With international transfers, changes in currency exchange rates during the long lag times could end up adding to customers’ costs.

    Mr. Farooq said JPMorgan’s offering would be useful for big clients, but not for the smaller speculators who have typically taken an interest in cryptocurrencies.

    “This is designed specifically for institutional use cases on blockchain,” he said. “It’s not created to be for public investment.”

    #Cryptomonnaies #Banques #Spéculation

  • Explosion du #minage illicite de #cryptomonnaies liée à une fuite de la #NSA (rapport)
    https://actu.orange.fr/societe/high-tech/explosion-du-minage-illicite-de-cryptomonnaies-liee-a-une-fuite-de-la-ns

    « Cette activité est passée d’un sujet quasi-inexistant à quelque chose qui est presque universellement placé en tête de la liste des menaces de nos membres », a indiqué Neil Jenkins, responsable analytique de l’Alliance, dans un blog.

    L’une des raisons est la fuite en 2017 opérée par un groupe de #pirates connu comme les Shadow Brokers du logiciel EternalBlue développé par la NSA pour exploiter des vulnérabilités du système d’exploitation #Windows de #Microsoft.

  • Inside Cambridge Analytica’s Virtual Currency Plans - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/04/17/technology/cambridge-analytica-initial-coin-offering.html

    SAN FRANCISCO — The embattled political data firm Cambridge Analytica quietly sought to develop its own virtual currency in recent months through a so-called initial coin offering, a novel fund-raising method that has come under growing scrutiny by financial regulators around the world.

    The offering was part of a broader, but still very private push that the firm was making into the nascent world of cryptocurrencies over the last year.

    Much like its acquisition of Facebook data to build psychological profiles of voters, the new business line pushed the firm into murky ethical and legal situations. Documents and emails obtained by The New York Times show that Cambridge Analytica’s efforts to help promote another group’s digital token, the Dragon Coin, associated the firm with a famous gangster in Macau who has gone by the nickname Broken Tooth.

    The goal of Cambridge Analytica’s own coin offering? Raise money that would pay for the creation of a system to help people store and sell their online personal data to advertisers, Brittany Kaiser, a former Cambridge Analytica employee, said in an interview. The idea was to protect information from more or less what the firm did when it obtained the personal data of up to 87 million Facebook users.

    “Who knows more about the usage of personal data than Cambridge Analytica?” Ms. Kaiser said. “So why not build a platform that reconstructs the way that works?”

    Mais Cambridge Analytica ne perd pas ses bonnes habitudes

    She also remembers they spoke about an array of potential campaigns. The most unusual idea involved sending virtual currencies to people in far-flung regions of Mexico. The payments would give people incentive to fill out surveys and get data that could then be used to help design campaigns for Mexican political candidates .

    #Cambridge_analytica #Cryptomonnaies #ICO #Données_personnelles

  • Des serveurs de #Tesla utilisés par des pirates pour générer des #cryptomonnaies
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/02/21/des-serveurs-de-tesla-utilises-par-des-pirates-pour-generer-des-cryptomonnai

    Tesla a beau envoyer des voitures dans l’espace, elle n’en reste pas moins vulnérable sur Terre. Des chercheurs de RedLock, une entreprise spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique, l’ont démontré dans un rapport publié mardi 20 février. Celui-ci révèle que des pirates informatiques ont pu accéder à des serveurs utilisés par Tesla, hébergés chez Amazon Web Services.

    Les chercheurs y ont retrouvé un logiciel malveillant qui « minait » de la cryptomonnaie. Cela signifie qu’il utilisait la puissance informatique des serveurs pour fabriquer de la monnaie virtuelle.

    En cause, une négligence de Tesla. L’entreprise utilisait un logiciel open source, Kubernetes, dont elle n’avait pas sécurisé l’accès – il était possible d’y accéder sans mot de passe. Or, les identifiants permettant d’accéder à des serveurs Amazon de Tesla y étaient stockés, et c’est ainsi que les pirates ont pu y pénétrer pour y installer leur malware (« logiciel malveillant »), selon RedLock.

  • Cryptocurrency malware will pop up in ’most unexpected places’ in 2018
    https://thenextweb.com/hardfork/2018/02/15/cryptocurrency-malware-scripts-mining

    One of the more unfortunate trends that shaped up as a result of the massive blockchain boom last year was the sudden proliferation of crypto-jacking scripts – malware designed to steal your CPU power to surreptitiously mine cryptocurrency. And new research suggests the trend is here to stay in 2018.

    A study conducted by ad-blocking service AdGuard indicates that so-called crypto-jacking threats will likely continue “to be found in the most unexpected places” over the course of this year.

    Previous AdGuard research had discovered that there are over 33,000 infected websites on the internet, accumulating a total of one billion visits and over $150,000 in mining rewards.

    The study further notes this new epidemic partially has to do with the dwindling effectiveness of ad monetization.

    “The code of mining scripts was being found on websites, in apps, games, browser extensions, and of course in advertising banners and other elements,” the researchers write. “Ads often get infected with malware or mining scripts by hackers that break into ad networks, so even ads of well-known and reliable advertisers can be dangerous.”

    #Cryptomonnaies #Cryptojacking #Malware

  • L’Islande utilise plus d’énergie pour les cryptomonnaies que pour ses logements RTBF - Belga - 13 Février 2018
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-islande-utilise-plus-d-energie-pour-les-cryptomonnaies-que-pour-ses-lo

    Le « minage » de cryptomonnaies en Islande pourrait consommer plus d’énergie électrique que les logements au cours de l’année 2018, indique mardi la compagnie énergétique Hitaveita Sudurnesja Orkas sur la BBC.

    Selon le porte-parole de la compagnie, Johann Snorri Sigurbergsson, les centres informatiques sont de plus en plus nombreux sur l’île. Souvent, il s’agit d’entreprises qui veulent se « verdir ». La quasi totalité de l’énergie islandaise est issue de sources renouvelables, comme la géothermie ou l’hydraulique.
    https://www.youtube.com/watch?v=FGhP9U-3bLs


    Mais ces centres sont également utilisés pour le minage. Et ces fermes de minage, des entrepôts abritant des ordinateurs puissants qui créent des Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies en résolvant des calculs complexes, ont besoin d’énormément d’énergie. Et leur nombre grandissant pourrait mettre l’Islande dans une situation délicate, puisque sa production énergétique pourrait ne plus couvrir la demande.

    D’après Johann Snorri Sigerbgsson, la consommation des fermes de minage - notamment pour refroidir les ordinateurs - sera de 840 GWh annuellement. L’ensemble des ménages islandais consomment 700 GWh sur la même période.

    #énergie #géothermie #hydraulique #gaspillage #Islande #cryptomonnaies #bitcoin #économie #blockchain #crypto-monnaie

  • Vous avez des #bitcoins ou des #ethers ? Vous êtes un citoyen honnête qui veut déclarer proprement ses revenus ou, tout simplement, vous ne voulez pas voir votre nom dans Mediapart et vous tenez donc à faire une déclaration impeccable aux impôts ? Bon courage.

    http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/01/avez-bitcoins-ethers-bon-courage-les-declarer-impots-264217

    #cryptomonnaies #impôts #impôt_sur_le_revenu #fiscalité

  • La Souveraineté technologique (dossier @ritimo)
    coordonné par la fabuleuse Alex Haché

    – Intro
    http://www.ritimo.org/article5331.html

    – La souveraineté technologique, une nécessité, un défi, par Patrice Riemens
    http://www.ritimo.org/article5332.html

    – Le concept de #souveraineté_technologique
    http://www.ritimo.org/article5333.html

    – Le #logiciel_libre est encore plus essentiel maintenant
    http://www.ritimo.org/article5364.html

    – Internet libre et réseaux maillés, par Benjamin Cadon (#mesh #cccp)
    http://www.ritimo.org/article5365.html

    – Du #hardware_libre aux technologies réappropriées
    http://www.ritimo.org/article5366.html

    – Moteurs de recherche
    http://www.ritimo.org/article5369.html

    – Bibliothèques publiques numériques
    http://www.ritimo.org/article5370.html

    #Décentralisation et réseaux sociaux
    http://www.ritimo.org/article5371.html

    – Du rien à cacher au rien à montrer, par Julie Gommes
    http://www.ritimo.org/article5372.html

    #Cryptomonnaies
    http://www.ritimo.org/article5373.html

    – Une odyssée de l’espace autogérée
    http://www.ritimo.org/article5374.html

    #Hacklabs et #Hackerspaces : ateliers partagés de mécanique
    http://www.ritimo.org/article5375.html

    #DIY, #makers, #fablabs : à la recherche de l’#autonomie
    http://www.ritimo.org/article5377.html

    #Biohacking : la #recherche scientifique comme capacité à performer la réalité
    http://www.ritimo.org/article5378.html

    – Les serveurs autonomes
    http://www.ritimo.org/article5382.html