• Où va Cuba ?, par Janette Habel (août 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/HABEL/50736

    Au-delà de son titre accrocheur, Cuban Revelations (« Révélations cubaines ») figure au nombre des livres les mieux informés sur #Cuba depuis le début du siècle. Correspondant du Financial Times et de l’agence Reuters, Mark Frank y a vécu pendant plus de deux décennies. Marié à une infirmière cubaine, il a partagé les difficultés quotidiennes de la population. Mais il concentre ici son propos sur les politiques mises en œuvre par M. Raúl Castro.

  • Tu m’étonnes qu’après ça la lutte contre le SIDA aura une bien meilleure efficacité à Cuba. (Mais jusqu’à quel niveau de bassesse peuvent descendre ces gens ?) USAID programme used young Latin Americans to incite Cuba rebellion
    http://www.theguardian.com/world/2014/aug/04/usaid-latin-americans-cuba-rebellion-hiv-workshops?CMP=twt_gu

    An Obama administration programme secretly dispatched young Latin Americans to Cuba using the cover of health and civic programs to provoke political change, a clandestine operation that put those foreigners in danger even after a US contractor was sent to a Cuban jail.

    Beginning as early as October 2009, a project overseen by the US Agency for International Development (USAID) sent Venezuelan, Costa Rican and Peruvian young people to Cuba in hopes of ginning up rebellion. The travelers worked undercover, often posing as tourists, and traveled around the island scouting for people they could turn into political activists.

    In one case, the workers formed an HIV-prevention workshop that memos called “the perfect excuse” for the programme’s political goals – a gambit that could undermine America’s efforts to improve health globally.

    Bon sang cette dernière phrase… ah oui, les sincères efforts américains pour améliorer la santé dans le monde…

  • BNP Paribas à l’amende pour $ 10 milliards : Haro sur le baudet ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2014/05/29/bnp-paribas-a-lamende-pour-10-milliards-haro-sur-le-baudet

    Il est évidemment irrespectueux de traiter de baudet BNP Paribas.

    Mais la phrase de Jean de la Fontaine nous a rappelé aussi que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ». En l’espèce, la Cour est Washington, où se disputent pour un pouvoir monarchique et héréditaire les Bushes et les Clintons, dans une lutte qui rappelle la guerre entre Capétiens et des Plantagenêts.

    Cela ne signifie évidemment pas que BNP Paribas est innocente. Les banquiers concernés ont probablement considéré -avec l’appui convergent des cabinets d’avocats- que la règlementation née des attentats du 11 septembre 2001, le Patriots Act, ne s’appliquait pas à leurs opérations hors des Etats-Unis. Malheureusement, le fait que les transactions (vraisemblablement le financement du négoce du pétrole iranien) se faisaient en dollars impliquait que leur liquidation s’effectue aux États-Unis : en effet les opérations en devises se nouent et se dénouent dans le pays où la devise est émise.

    Les chiffres annoncés (8 à 10 milliards de dollars d’amende) sont exorbitants au sens propre : ils sont en dehors des proportions de l’orbe et nous stupéfient. Comme nous ne connaissons pas le montant des opérations, il est difficile d’émettre un jugement sur leur proportionnalité. Toutefois après l’amende de 13 milliards de dollars payée par JP Morgan pour sa gestion des crédits hypothécaires, le Département de la Justice américain n’a aucune raison de se gêner.

    #amendes
    #BNP-Paribas
    #Cuba
    #Iran
    #lobby
    #bancaire
    #Soudan
    #Libye
    #banques-européennes

  • BNP Paribas attaqué par la justice US … le lobby bancaire américain contre les banques européennes ? - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/05/bnp-paribas-attaque-par-la-justice-us-le-lobby-bancaire-us-contre-les

    BNP Paribas attaqué par les Etats-Unis ? Une manière comme une autre de « défendre » les banquiers US … en plombant leurs concurrents européens ? Qui sait …

    En tout état de cause, citant des sources proches des négociations, le Wall Street Journal a indiqué jeudi que la justice américaine exhortait la banque française à payer plus de dix milliards de dollars (7,35 milliards d’euros) en vue de solder l’enquête en cours sur des soupçons d’infraction aux sanctions économiques imposées contre Cuba, l’Iran, le Soudan ou encore la Libye entre 2000 et 2010.

    La vigilance est de mise face à ce qui ressemble ni plus ni moins à une véritable « attaque » menée par les Etats-Unis contre les banques européennes. Selon plusieurs analystes, BNP Paribas pourrait n’être en effet que la première d’une longue liste d’établissements financiers du Vieux Continent susceptibles d’être lourdement pénalisées lourdement par la justice américaine.

    Selon le WSJ, le montant demandé à la banque française constituerait l’une des plus importantes amendes jamais infligées à une banque. De quoi justifier la poursuite des discussions durant encore plusieurs semaines, si l’on en croit le journal. Lequel ajoute que des sources proches du dossier auraient laissé entendre que BNP Paribas chercherait à limiter cette amende à moins de huit milliards de dollars.

    Il y a quelques jours à peine Bloomberg indiquait pour sa part que la première banque française pourrait se voir infliger par la justice américaine une amende allant jusqu’à 5 milliards de dollars (3,66 milliards d’euros). Deux semaines auparavant, des sources proches du dossier avaient indiqué quant à elles que la banque discutait du paiement d’une amende de plus de trois milliards de dollars.....

    #amende
    #BNP-Paribas
    #cuba
    #Iran
    #lobby
    #bancaire
    #Soudan
    #Libye
    #banques-européennes

    Certains banquiers n’hésitent pas à affirmer que si des pénalités de plusieurs milliards de dollars étaient imposées à d’autres banques européennes, leur capital s’en retrouverait réduit, ce qui in fine pourrait conduire à brider l’offre de crédit en Europe . A la plus grande joie des banques américaines qui pourraient proposer leurs offres … face à des concurrents affaiblis …

    • On ne va pas pleurer sur ces banques... Mais... il reste tout de même étonnant de voir combien nos politiques restent aveugles à la façon dont les US maltraitent les européens depuis des années (manipulations sur l’Euro, TAFTA et autres saloperies de leur appareil de sécurité...).

      Et là, il faut voir l’inanité de la base juridique... sanctions iniques et unilatérales sur des pays souverains, et à l’encontre de banques étrangères de pays souverains... Les US trouvent que leurs sanctions ne sont pas assez efficaces et utilisent le chantage à l’activité sur leur territoire pour faire passer l’envie aux récalcitrants de les appliquer... C’est une bonne façon de faire comprendre que la « Communauté internationale » doit rester soudée... au prix fort.

  • La carte du monde du nombre d’habitants par médecin | Une carte du monde.

    http://www.unecartedumonde.fr/2013/01/la-carte-du-monde-du-nombre-dhabitants-par-medecin

    via Elisabeth Vallet, cette carte intéressante

    Une présentation originale pour cette carte du monde, mais qui rend malheureusement les résultats un peu difficiles a lire.
    Comme beaucoup de cartes que j’ai publié ici, on pourrait la mettre à coté du classement des pays développés et obtenir quelque chose d’assez cohérent.

    #cartographie #visualisation #santé

    • Merci d’avoir remarqué le très bon score (meilleur d’après ce que je vois) de #cuba

      J’avais mis quelques stats de santé et déducation il y a quelques années sur mon blog, en gros ils étaient toujours très bons, ça serait pas mal que je refasse une comparaison un de ces quatres :

      http://madeinearth.wordpress.com/2009/04/24/un-pays-montre-lexemple/#comment-634

      On peut jeter un coup d’œil au rapport de l’OMS sur les statistiques sanitaires mondiales de 2008. Mortalité des deux sexes : 78 ans (78 aussi pour les USA), Taux de
      mortalité néonatale 4‰ (4), Médecins pour 1000 hab : 59 (26), Lits d’hôpitaux pour 1000 hab : 49 (32). Ou sur le global education digest de l’UNSECO : Nombres délèves par professeur : 10 (14), ou selon les statistiques de l’UNICEF pour Cuba et les USA : Taux de mortalité des moins de 5 ans : 7 (8), Taux de mortalité infantile (moins d’un an) : 5 (7), Taux d’alphabétisation des adultes : 100% (NC), population utilisant des sources d’eau potable améliorées 91% (99%), Taux d’alphabétisation des jeunes : 100% (NC), Taux de scolarisation dans le secondaire 93,5% (88%).

      Mais peut être que vous vouliez parler de cette « misère » là ? : Nombre de téléphones pour 100 personnes : 1 (80), utilisation d’internet : 2 (70). Si c’est le cas, on ne place pas la misère humaine dans la même catégorie.

    • Vu que l’on met 6 mois à obtenir un rendez-vous avec un ophtalmo, qu’un ophtalmo reçoit environ 16 patients par jour, est-ce qu’il n’y aurait que 1 ophtalmo pour 20x16x6=1920 habitants ?

    • De toute façon, depuis que Pujadas a pu démontrer que Castro était une enflure de capitaliste trafiquant de drogue, je ne crois plus en ce qu’on dit de positif sur ce pays... (cf. hier soir) ((C’est son ancien garde du corps qui a écrit un livre sur le sujet, avec moultes preuves en photo. ils n’ont visiblement pas pu évoquer les robinets en or, mais ça ne devrait pas tarder. Et évidemment, le cafteur a des gardes du corps, parce que tout le monde le sait bien, Cuba est un pays très agressif, qui pratique la torture et l’assassinat extra-judiciaire)).

    • Y a tellement de propagande sur Cuba que c’est presque un cas d’école même si le système politique du parti unique par rapport à notre si belle démocratie libérale rend la défense plus compliquée (du coup c’est plus clair pour le Vénézuela même si ça dure depuis moins longtemps).

  • La fermeture de Guantanamo encore une fois bloquée - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/05/22/la-fermeture-de-guantanamo-encore-une-fois-bloquee_4424166_3222.html

    La fermeture de la prison américaine de Guantanamo, à Cuba, n’est toujours pas au programme. Jeudi, la Chambre des représentants à majorité républicaine a rejeté une mesure qui aurait permis au président, Barack Obama, de fermer la prison contestée. Cent cinquante-quatre détenus, dont la moitié sont considérés comme libérables, sont encore enfermés dans ce lieu de haute sécurité.

  • Le chômage de masse qui vient : une liste #collaborative d’idées et de questions au sujet de l’emploi et du chômage.

    – que faire de la masse de gens qu’on met au chômage et qui va se retrouver sans travail ?
    – peut-on anticiper un minimum le chômage de masse ?
    – utilité du travail productif (industriel et marchand) versus utilité du travail non-productif (non-industriel et non-marchand)
    – utilité sociale des personnes sans travail
    – travail contre-productif ou parasitaire
    – utilité du temps libre (l’oisiveté) pour soi et pour les autres
    – propositions politiques : revenu d’existence incondionnel / revenu de base
    – rareté du travail : comment est-ce possible ?
    – rareté du travail productif dans le cadre industriel
    – notion d’emploi et d’employabilité
    – plein emploi : est-ce encore possible ?
    – peut-on et comment voir plus loin que le concept d’emploi et de travail productif ?

    PS : ici « productif » fait référence à la production industrielle et marchande, à la société de consommation, et au clivage entre d’un côté les producteurs et de l’autres les consommateurs.

    #chômage #emploi #employabilité #travail #activité #revenu #existence #productivisme #temps-libre #oisiveté

    @aude_v

    •  :-) c’est très joliement résumé @monolecte.

      C’est clair, il y a une distinction nette à faire entre #travail et #emploi. Et effectivement, y a bien largement suffisamment de travail pour tout le monde dans la société. Mais il me semble que le mot « travail » est un terme d’une signification très large ; il suffit de penser aux professionnels du sport (joueurs de foot, pilotes de formule 1, ...) ou du monde des arts et du spectacle (les comédiens, les clowns, ...). J’aurais tendance à dire qu’il y a des formes de « travail » qui sont librement choisis (plus en rapport avec une passion) et d’autres qui relèvent plus de la nécessité ou de la contrainte.

    • – que faire de la masse de gens qu’on met au chômage et qui va se retrouver sans travail ? —> réinvestir la #paysannerie, repeupler les zones rurales de moyenne montagnes dépeuplées qui ont moins subi l’industrialisation de l’#agriculture, reconvertir les exploitations géantes en fermes à taille humaine plus productives à l’hectare et faisant vivre plus de monde
      – peut-on anticiper un minimum le chômage de masse ? —> oui, avec une politique agricole adaptée
      – utilité du travail productif (industriel et marchand) versus utilité du travail non-productif (non-industriel et non-marchand) —> dans le travail productif il faut aussi ajouter la production de bouffe, le maintien du tissu social rural et de la biodiversité bocagère et pastorale
      – utilité sociale des personnes sans travail —> apprentis paysans (par exemple)
      – utilité du temps libre (l’oisiveté) pour soi et pour les autres —> fêtes, musique, écriture (combinaison de l’art et des rythmes sociaux et saisonniers, réancrés dans des réalités locales et connectés à leur dimension universelle)
      – propositions politiques : revenu d’existence incondionnel / revenu de base —> et réinvestissement des conditions de notre subsistance, plutôt que de les déléguer entièrement à l’industrie. En ce sens, une #dotation_inconditionnelle_d'autonomie comme droit de tirage dans des ressources me paraît déjà plus judicieuse qu’un revenu de base strictement monétaire.
      – rareté du travail : comment est-ce possible ? —> cette rareté va progressivement disparaître avec la raréfaction des #énergies_fossiles
      – rareté du travail productif dans le cadre industriel —> recréation de travail productif durable dans le secteur primaire
      – notion d’emploi et d’employabilité —> ha ha (pardon)
      – plein emploi : est-ce encore possible ? —> ça va peut-être le redevenir
      – peut-on et comment voir plus loin que le concept d’emploi et de travail productif ? —> en posant la question de la maîtrise, collective et locale, des conditions de notre subsistance

    • On tend à répèter que le travail est au centre de la société, et que la société s’organise autour du travail. Au point qu’on ne parle essentiellement que de valeur travail .

      Connaissez-vous la pièce de théâtre L’éloge de l’oisiveté interprétée par Dominique Rongvaux ?

      http://www.youtube.com/watch?v=7KpxsqwNF0o

      Cette pièce s’est inspirée de l’essai Éloge de l’oisiveté écrit en 1935 par Bertrand Russel, et dont voici un extrait :

      Autrefois, les gens étaient capables d’une gaieté et d’un esprit ludique qui ont été plus ou moins inhibés par le culte de l’efficacité. L’homme moderne pense que toute activité doit servir à autre chose, qu’aucune activité ne doit être une fin en soi.
      L’idée que les activités désirables sont celles qui engendrent des profits a tout mis à l’envers.

      La technique moderne a permis de diminuer considérablement la somme de travail requise pour procurer à chacun les choses indispensables à la vie.
      Si le salarié ordinaire travaillait quatre heures par jour, il y aurait assez de tout pour tout le monde, et pas de chômage (en supposant qu’on ait recours à un minimum d’organisation rationnelle).
      Quand je suggère qu’il faudrait réduire à quatre le nombre d’heures de travail, je ne veux pas laisser entendre qu’il faille dissiper en pure frivolité tout le temps qui reste. Je veux dire qu’en travaillant quatre heures par jour, un homme devrait avoir droit aux choses qui sont essentielles pour vivre dans un minimum de confort, et qu’il devrait pouvoir disposer du reste de son temps comme bon lui semble.

      Le bonheur et la joie de vivre prendront la place de la fatigue nerveuse, de la lassitude et de la dyspepsie. Il y aura assez de travail à accomplir pour rendre le loisir délicieux, mais pas assez pour conduire à l’épuisement.
      Les hommes et les femmes ordinaires, deviendront plus enclin à la bienveillance qu’à la persécution et à la suspicion. Le goût pour la guerre disparaîtra, parce que celle-ci exigera de tous un travail long et acharné. La bonté est, de toutes les qualités morales, celle dont le monde a le plus besoin, or la bonté est le produit de l’aisance et de la sécurité, non d’une vie de galériens. Les méthodes de production modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l’aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place, le surmenage pour les uns et la misère pour les autres : en cela, nous sommes montrés bien bête, mais il n’y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment.

      Bertrand Russell, Éloge de l’oisiveté, 1935 (extraits)
      Mathématicien, logicien, philosophe, libre penseur britannique, prix Nobel de littérature en 1950.

      #oisiveté

    • Si vous avez déjà eu le temps de regarder L’éloge de l’oisiveté, cette pièce de Dominique Rongvaux - cf. vidéo youtube dans un commentaire plus haut - , pensez-vous maintenant que la question de l’oisiveté et du temps libre est au moins aussi importante que celle du travail ?

      Personnellement, je trouve que les discours académiques et institutionnels nous enferment généralement tous dans le cadre de la morale du travail : la morale du travail comme devoir , et la valeur travail.

      #morale #devoir #travail

    • @la_taupe, ce genre de texte est toujours intéressant bien sûr, mais il ne faut pas oublier de le replacer dans son contexte historique et matériel. Et entre autre qu’à ce moment il y avait abondance d’énergies et de matières fossiles, et beaucoup moins de pollutions (même si certains socialistes non-scientifiques avaient déjà critiqués la mocheté et la puanteur de l’industrialisme, ce n’était pas encore dans les proportions actuelles).

      Ce qui n’empêche pas d’être d’accord pour dire qu’on peut grandement réduire le temps de chacun nécessaire aux besoins de base (nourriture, habitat, vêtements, en gros). Pourtant, plus on avance dans le temps, plus tout est détruit partout (par ex, et non des moindre, la biomasse du sous-sol !), plus on va devoir passer du temps à réparer les choses pour arriver à se nourrir correctement.

      Le temps qu’il va falloir passer pour se nourrir ou se vêtir sans pétrole (ou plus précisément, avec immensément moins), n’est pas négligeable. Mais cela peut se faire sans que ce soit une corvée horrible suivant les conditions sociales dans lesquelles on organise ces activités (càd pas toutes les activités chiantes sur les mêmes personnes, en coopératives et pas en concurrence, etc).

      Et sinon, la glace au lait de brebis, produite localement, c’est excellent de temps en temps, @aude_v ! :D

    • @rastapopoulos , comme tu sembles l’expliquer, la clé serait la réappropriation du temps par chacun, pour mettre ce temps au service des besoins réels : par exemple consacré à l’intérêt général, à la réparation des impacts environnementaux, aux lien social, à la pratique de valeurs capable de pacifier une société.

      Certainement, la nécessité de préparer une transition à l’après-pétrole, celle écologique de restaurer et réparer ce qui a été détruit, comme la biomasse des sols, les activités de subsistance en général, exigent/exigeront une main d’oeuvre importante et un investissement en temps conséquent.

      Cela dit, les individus ont aussi besoin de temps pour eux-même, de temps libre, ou de temps oisif. Et c’est justement ce temps libre, qui à mon avis, est capable de nous reconnecter aux choses essentielles, à la nature et à nous-même. Ensuite, je pense que ce temps libre est capable de créer spontanément de la générosité, de la bonté, du lien, du partage, et de l’entre-aide.

      Finalement, si je devais répondre à la question de « que faire pour occuper utilement les gens (au chômage, etc) dans ce contexte de crise et de transition ? », je répondrais volontier par « commençons par leur offrir du temps libre, ensuite ils prendront le temps de décider par eux-même (la démocratie est faite en principe pour ça), comment ils peuvent se rendre utile à la société, simplement en mettant en oeuvre leur réflexion, leur sens critique, et leur bon sens ».

    • Ce n’est pas spécialement « utopique », ça me parait surtout très vague et déconnecté de la réalité concrète : pour vivre, il faut de la nourriture saine et un endroit décent où dormir, pas du « temps libre » ou de l’argent.

      Voilà pourquoi le principe de redistribuer des denrées (de qualité) ou des logements (décents) directement, plutôt qu’un revenu, me parait pour l’instant beaucoup plus subversif et générateur de libertés futures.

    • Ou à minima de permettre à celleux qui le veulent d’avoir accès à des ressources pour construire une maison ou habiter dans un habitat léger, ou de pouvoir produire de la nourriture (changement de réglementation, réappropriation du foncier, débetonnage, biorémédation de terrains en ville, etc, etc). Là on en est ou carrément on bloque la porte à des personnes qui ne demandent pas grand chose pour se prendre en charge.

    • Voilà pourquoi le principe de redistribuer des denrées (de qualité) ou des logements (décents) directement, plutôt qu’un revenu, me parait pour l’instant beaucoup plus subversif et générateur de libertés futures.

      @rastapopoulos, tu as raison, une fois ces besoins vitaux assurés, on est libre et disponible pour d’autres choses. Mais je ne crois pas qu’actuellement les travailleurs ou les gens en situation d’emploi puissent accepter brutalement tes propositions. En Suisse, « ils » viennent de se prononcer par référendum contre « le » revenu de base, un revenu, certes, très élevé, mais qui aurait permis d’assurer un logement et une alimentation de qualité pour tout le monde.

      Tant qu’il y aura suffisamment de gens inclus sur le marché du travail (et donc complètement absorbés par l’idéologie du « travail ») tes propositions auront du mal à passer auprès de l’opinon publique. Je serais curieux, parcontre, de savoir ce qu’en diraient les espagnols et les grecs, vu leur taux de précarité.

      En revanche, je pense que l’opinion publique accepterait plus facilement l’idée de travailler moins pour avoir plus de temps libre.
      Je pense aussi que le temps libre est un facteur important d’organisation collective, par exemple pour préparer la transition énergétique au niveau local, et expérimenter collectivement ou individuellement des utopies concrète.

    • @nicolasm, j’aime bien les idées d’expériences participatives, qui permettent de s’impliquer, pour la production locale de nourriture ou pour l’auto-construction d’habitats. Vraiment intéressant.

      Pour la production de nourriture, j’ai connaissance du mouvement Incredible edible ( Incroyables comestibles ), je suppose que tu connais - j’ai bien aimé la vidéo de présentation de François Rouillay.

      Pour le foncier, c’est clair, y aurait certainement bien des choses à revoir.

      –—
      PS : merci à tout le monde pour les commentaire, ça fait vraiment plaisir ! :-)

    • Il existe une différence majeure entre la valeur « emploi », entendue comme la notion de salariat, et la valeur « travail », entendue comme la notion d’activité. En France, et en Europe en général, le concept de plein-emploi est un leurre. Les politiques successives contre le chômage n’ont jamais réussi à endiguer sa progression. Et quand bien même, si chacun pouvait finalement obtenir un emploi salarié, nous pensons que chaque citoyen doit être libre de choisir, et non contraint par un rapport de force continu qui l’oblige à être employé dans des conditions qui ne permettent pas son développement personnel. Le choix de l’activité doit être guidé par des motivations comme la confiance et l’épanouissement, et pas uniquement par la valeur financière. Avec l’instauration d’un revenu de base en Europe, le travail prendrait un essor inestimable, que ce soit en terme d’orientations économiques (nouveaux marchés, nouveaux métiers), d’emploi (création et multiplication de structures), mais aussi en terme de bénévolat, une valeur travail importante qui souffre actuellement d’une image ternie par la domination de l’employabilité.

      http://www.so-pirate.eu/blog/la-liste-so-pirate-introduit-le-revenu-de-base-dans-son-programme-europeen

    • @ La Taupe. Non, non, non. Attention à ne pas confondre entre revenu de base et salaire minimum. La Suisse à voté NON contre le « smic » de chez vous. Mais le peuple ne s’est pas encore prononcé sur l’initiative du « revenu de base » dont on cause ici. Et parti comme c’est, trop mal ficelé, trop mal expliqué...il va y avoir un raz de marée de NON. Je crois que c’est pour ça qu’on ne s’est encore pas prononcé là-dessus.
      Et 4’000 balles, c’est cher, d’accord, mais il faut voir ce que la vie coûte en Suisse aussi...Cette initiative a mal été emballée et c’est dommage.
      Va falloir se focaliser sur les conventions collectives de travail maintenant. Je crois que ça, c’est plus important, car nous avons beaucoup perdu ces dernières années et il va falloir remettre la pendule au milieu du village.
      Que les Helvètes arrêtent de voter avec leur porte-monnaie !!!
      Que bigre !

    • @geneghys, désolé pour cette confusion de ma part, et merci d’avoir rectifié l’erreur. En plus, il ne s’agissait pas d’un référendum mais d’une initiative populaire.

      http://www.liberation.fr/monde/2014/05/18/suisse-salaire-minimum-et-avions-de-combat-au-menu-des-votations_1020040

      Pour expliquer le résultat de ce vote, ils invoquent la peur des conséquences sur les petites entreprises, qu’elles soient obligées de réduire le temps de travail ou de mettre au chômage.

      @monolecte, merci pour ce texte du PP et pour le lien :)

      @aude_v, merci pour les pistes de réflexion que tu proposes, j’ai commencé à lire ton blog d’écologie politique. J’apprécie l’écologie politique pour son soucis de l’humain, de la solidarité (et je suppose donc la réciprocité ) , de la convivialité, et du respect des différents modes de vie. Et je comprends tout à fait que le « chômage » puisse aussi être un choix de vie, ce qui me rappelle effectivement les documentaire de Pierre Carles à ce sujet.

      Vous avez raison, penser au temps libre comme « la » solution fait déconnecté de la réalité, notamment dans le contexte de la transition à l’après-pétrole. Quoique dans le cadre actuel, choisir de ne rien faire - être au chômage volontaire et donc forcément un peu oisif - est probablement un acte autant politique que cultiver son jardin ...

    • @Taupe. C’est pas grave ! Tout le monde se fout dedans avec notre système politique. Et il ne faut pas croire que 22 frs/h soit un salaire décent...ici, c’est limite-limite.
      Mais cette initiative a au moins eu le mérite de secouer les patrons des entreprises qui ont rétabli une CCT ou convention collective qui défend un peu mieux les travailleurs. C’est une bonne chose.
      Et à défaut de reconnaître qui travaille au noir sur les chantiers pour un salaire de misère (mais légal en Europe), les ouvriers devront peut-être porter un badge que les inspecteurs pourront reconnaître de loin. Parce que ce sont surtout les frontaliers qui sont lésés, mais pas que. Cela entraîne aussi le dumping salarial. D’où la grogne de celles et ceux qui vivent sur sol helvète et qui ne touchent pas 4’000 balles par mois...
      Chez nous, on les appelle les woorking-poors, c’est dire comme la vie est chère, d’où un salaire « élevé » comme dit dans l’article du Libé.
      Le patronnat a encore joué avec la peur des travailleurs et a gagné ! Misère !

    • @geneghys, donc finalement c’est certainement une très bonne chose qu’il y ait eu un débat sur le salaire minimum avant la « prochaine » votation à propos du revenu de base inconditionnel.

      http://bien.ch/fr/story/actualites/chancellerie-federale-linitiative-formellement-abouti

      L’initiative populaire pour un revenu de base a été déclarée valable par la Chancellerie Fédérale.
      (...)
      Et maintenant, que va-t-il se passer ? Le Conseil Fédéral va se pencher sur le revenu de base et préparer un rapport sur le sujet. Il a un an pour cela. Ensuite le débat s’ouvrira au Parlement. Quant à la votation populaire, elle est prévue d’ici deux ou trois ans.

      La votation en Suisse serait donc pour dans 2 ou 3 ans... faut savoir garder patience, non ?

      Que Bigre ! :-)

    • @Taupe Déjà ?!!! Mais il est mal ficelé ce projet. En soi, il va de nouveau jamais passé, nom d’une pipe en bois de chêne ! Ils sont cons, ils font tout pour bousiller une bonne initiative !!
      Il faut voir la faisabilité et comment on peut trouver les subsides. C’est pourquoi, je propose que les salaires des robots soient reversés dans un pot commun et le chef d’entreprise aura droit au 10% pour l’entretien des machines, comme on le fait maintenant avec des emplois qui vont disparaître.
      Pourquoi personne veut lire ce que j’écris !!!
      Que Bigre ! Argggg
       :-)

    • le capitalisme est l’art et la manière de vendre ce qui est gratuit (la terre et la création monétaire), pour se rendre gratuit ce qui lui coûte.

      Et la seule chose qui coûte vraiment, c’est le temps de vie. Vous pouvez capitaliser du temps de vie dans l’espace, mais pas dans le temps lui même. C’est à dire, vous pouvez utiliser le temps de vie d’autrui à votre avantage, mais uniquement dans le temps de vie qui vous est imparti. Au delà, ce sera vos enfants... Ainsi, en capitalisant le temps de vie d’autrui, vous multipliez le votre et divisez celui d’autrui. Car sans cela, personne ne pourrait faire construire un château et dire « ceci est ma propriété ».

  • Qu’impliquerait une économie basée sur la #permaculture et l’#élevage dans un scénario de #descente_énergétique ? Je n’ai pas pu résister à partager le dernier chapitre du livre de Simon Fairlie intitulé « Meat : A Benign Extravagance », dans lequel il projette un modèle soutenable pour l’Angleterre.

    TOWARDS A PERMACULTURE LIVESTOCK ECONOMY
    http://madeinearth.files.wordpress.com/2014/05/permaculture_livestock_economy.pdf

    In this last chapter I want to map out some of the features of a post-industrial rural economy [...] Its defining characteristic is that it is in a state of ‘energy descent’: most of its energy is derived from biomass, muscle power and other renewable sources such as wind, water and solar, and there is not very much of it, though enough, let us say, to manufacture, maintain and operate serviceable computers and a reduced amount of machinery – roughly the levels available during #Cuba’s ‘special period’.

    To a greater or lesser extent most of its other features are a natural consequence of this one condition. This is a society which can only afford default levels of livestock, which values human labour and animal power highly because energy is expensive, which is broadly self sufficient in its food and fibre without being xenophobic about imports, which has more people living and working in the countryside, and where a larger area is covered by trees.

    #agriculture #énergie #paysannerie

    • The advantages of doubling the size of our woodland are enormous, so much so that some might be tempted to enlarge its area still further by eliminating sheep entirely, and no doubt many vegans would be keen to do so. However, before committing ourselves to any further woodland expansion, it would be well to assess how biomass forestry compares to animal production – which at present, for the sort of rough and permanent pasture we are talking about, mostly means sheep. A hectare of average land in these categories produces about three tonnes of dried firewood, or alternatively perhaps 100 kilos of meat. The calorific value of both meat and dried wood is roughly 3,000 kcal per kilo, so 28 times as much energy is produced by the woodland as by the sheep. However, sheep calories are eaten, while wood calories are burnt: a kilo of wood will keep you warm for an hour or two, while a kilo of mutton will keep your inner fire burning for a day or more.

      The other convenient way to compare their value is by price. At the time of writing, upland sheep might produce approximately £350 worth of meat per hectare wholesale. 31 A hectare of woodland might produce about £350 worth of fuel delivered to the door. 32 The lamb is worth a lot more retail – but so is the firewood if you stick it in fertilizer bags and sell it at the local garage. The woodland frequently has no export value (sawlogs are often worth no more than firewood). It has some amenity value, whereas the more intensive sheep pasture has less – but if there were more woodland and less sheep pasture, the values would be reversed. The woodland has more value as a carbon sink. Grazed land is necessary if you want to erect wind generators. The sheep also produce around five kilos of wool per year, which may have little value at the moment, but would have if the price of oil rose significantly. The woodland may provide some secondary products, such as mushrooms, game, pig grazing etc.

  • Polémica Cubana» Blog Archive » Festival du Cinéma Pauvre : ce que la mer a apporté à Gibara

    http://www.polemicacubana.fr/?p=10220

    Le Festival International du Cinéma Pauvre a lieu tous les deux ans dans le village côtier de Gibara. Créé par le cinéaste cubain Humberto Solás, c’est un des lieux les plus intéressants et authentiques du circuit cinématographique indépendant et alternatif d’Amérique Latine et des Caraïbes. Cette rencontre entre jeunes venus de toutes parts se fait dans un lieu qui ne ressemble à aucun autre à Cuba.

    #cuba #cinéma

  • BBC News - Cubans trace roots to remote Sierra Leone village
    http://www.bbc.com/news/world-latin-america-25876023#TWEET1107434

    Organising a reunion for the divided “family” wasn’t easy given restrictions on travelling from #Cuba at the time, and limited resources. But eventually, four Cubans did make their ancestors’ voyage in reverse - to Sierra Leone.

    “When I opened my mouth to sing, they just stood there staring,” Elvira Fumero recalls of her arrival in Mokpangumba.

    “Then it was like an explosion. They started to sing the responses, and dance with me. And I knew then that this was where the Ganga came from,” she says, smiling.

  • Les Etats-Unis auraient financé un réseau social pour déstabiliser Cuba
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/04/03/comment-washington-a-cree-un-reseau-social-a-cuba_4394739_3222.html

    L’administration américaine a secrètement financé ZunZuneo, un réseau social pour alimenter la contestation et miner de l’intérieur le pouvoir du Parti communiste cubain, rapporte l’agence Associated Press, jeudi 3 avril.

    Des milliers de Cubains ont utilisé ce réseau, sans avoir conscience qu’il était soutenu par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid). A Cuba, l’accès à Internet se réalise à travers les entités d’Etat et nationales autorisées et les salles de navigation d’Etecsa, le monopole d’Etat des télécommunications.

    AVOIR UNE INFLUENCE

    Pour réussir leur coup, les promoteurs de ce réseau social ont monté une société-écran en Espagne et dissimulé les fonds l’alimentant dans les îles Caïmans. ZunZuneo devait se développer sans attirer l’attention des autorités cubaines, en diffusant des informations relatives au football, la musique ou les tempêtes tropicales, jusqu’au point où il aurait atteint une masse critique lui permettant d’avoir une influence sur la société et la politique cubaine. Le réseau devait aussi permettre aux Etats-Unis de collecter des informations sur les utilisateurs cubains, tout en restant le plus discrets possible.

    La création de ce système est entourée de mystères : personne ne sait qui l’a autorisé – les actions secrètes à l’étranger doivent avoir l’aval du président des Etats-Unis –, ni comment ses participants ont obtenu les coordonnées téléphoniques auprès de l’opérateur de téléphonie mobile Cubacell de près de 500 000 Cubains.

    40 000 UTILISATEURS

    Seul certitude : leprojet a été lancé en 2010, quelques mois après l’arrestation à Cuba d’Alan Gross, un sous-traitant du département d’Etat américain alors qu’il remettait du matériel de communication par satellite à des opposants. Il avait été condamné en mars 2011 à quinze ans de prison pour « atteinte à l’indépendance et la sûreté de l’Etat » cubain.

    Les autorités américaines, qui ont reconnu qu’il travaillait pour un sous-traitant de l’USAID, ont toujours estimé que sa condamnation était « injuste » et réclamé sa libération immédiate. Le réseau s’est développé au moment où Hillary Clinton, secrétaire d’Etat de l’administration Obama, mettait en garde contre d’éventuelles barrières pour les développement d’Internet.

    Pourtant, en septembre 2012, ZunZuneo qui a réussi jusqu’à 40 000 utilisateurs, a disparu, en raison de problèmes d’organisation entre ses différents participants mais surtout quand le financement a cessé.

    #réseaux-sociaux
    #Cuba
    #États-Unis
    #çavousétonne ?

  • US secretly created ‘Cuban Twitter’ to stir unrest
    By Associated Press, April 3 2014
    http://www.washingtonpost.com/politics/us-secretly-created-cuban-twitter-to-stir-unrest/2014/04/03/8a2dc77c-bafa-11e3-80de-2ff8801f27af_story.html

    Documents show the U.S. government planned to build a subscriber base through “non-controversial content”: news messages on soccer, music, and hurricane updates. Later when the network reached a critical mass of subscribers, perhaps hundreds of thousands, operators would introduce political content aimed at inspiring Cubans to organize “smart mobs” — mass gatherings called at a moment’s notice that might trigger a Cuban Spring, or, as one USAID document put it, “renegotiate the balance of power between the state and society.”

    At its peak, the project drew in more than 40,000 Cubans to share news and exchange opinions. But its subscribers were never aware it was created by the U.S. government, or that American contractors were gathering their private data in the hope that it might be used for political purposes.

    #twitter #infoguerre #cuba

  • #Bigpoint, un des leaders du #jeu_en_ligne avec micro-paiement, modifie ses conditions générales au 2/04/14
    http://fr.bigpoint.com/mentions-legales

    1.1.4 Les utilisateurs des pays suivants ne peuvent pas jouer au jeux : #Iran, #Corée_du_Nord, #Cuba, #Soudan et #Syrie.

    Explications dans la FAQ

    Question : Je vis dans l’un des pays exclus mentionnés dans les modalités et conditions d’utilisation. Pourquoi ne puis-je plus jouer aux jeux Bigpoint ?
    Réponse : Comme vous le savez peut-être, Bigpoint utilise des serveurs situés aux États-Unis et en Union Européenne. Suite à des sanctions politiques et/ou des embargos émis par le gouvernement des États-Unis, l’Union Européenne et certains pays de l’Union Européenne, Bigpoint ne peut plus proposer ces services dans ces pays.
    Bien que tous les pays cités ne soient pas sanctionnés ou sous embargo des États-Unis et de l’Union Européenne, tous les jeux Bigpoint et leurs serveurs de paiement sont connectés à une base de données centrale et sont donc légalement considérés comme un seul système.
    À cause de cela et parce qu’il n’est pas possible techniquement de restreindre l’accès aux serveurs dans un territoire précis, nous devons bloquer l’accès à nos services sur les serveurs situées aux États-Unis et dans l’Union Européenne.

    Q : Combien de joueurs sont touchés par cela ?
    R : Nous sommes désolés pour chaque personne concernée. Le nombre de joueurs provenant des pays cités est assez bas, allant de quelques centaines à quelques milliers, selon le #jeu.

    Q : Les joueurs concernés toucheront-ils une compensation ou seront-ils remboursés de leur abonnement ?
    R : Nous rembourserons les sommes restantes des abonnements se terminant lorsque ces modalités seront actives.

  • Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/cuba-l-union-europeenne-et-les-149425

    Cuba a accepté la proposition de dialogue de l’Union européenne. Mais pour normaliser les relations, Bruxelles devra supprimer la Position commune - obsolète et contre-productive - en vigueur depuis 1996.

    Le 10 février 2014, l’Union européenne a approuvé à l’unanimité de ses 28 membres l’ouverture d’un dialogue avec le gouvernement cubain afin de résoudre le différend qui les sépare depuis près de vingt ans. Le 6 mars 2014, Cuba a accepté la proposition de dialogue.

    En 1996, sous l’égide de l’ancien Premier Ministre espagnol, José María Aznar, l’Union européenne a décidé de s’aligner sur la politique étrangère de Washington vis-à-vis de La Havane et de renoncer à sa posture indépendante et souveraine. L’accord était simple. D’un côté, les Etats-Unis, qui venaient d’adopter la loi Helms-Burton renforçant l’état de siège économique imposé à Cuba depuis 1960 et sanctionnant les multinationales étrangères qui investiraient dans l’île, ont accepté de préserver les intérêts européens. Mais en échange, Bruxelles devait s’aligner sur leur politique étrangère et imposer des sanctions à Cuba[1].(....)

    #Cuba
    #Union-européenne

  • The View From Inside #Cuba's Not-So-Worldwide Web | TechPresident
    http://techpresident.com/news/wegov/23702/cuba-highly-restricted-internet-access-leaves-population-hungry-more

    even if the Cuban government relaxed its censorship practices, the country would still face massive obstacles. (...)

    As a new generation of Cubans move into leadership positions, it may be time for the Internet freedom community to seek ways to inform and equip them for the modern world.

    #internet #censure

  • Are #Nigerians the New Asians ?
    http://africasacountry.com/are-nigerians-the-new-asians

    Recently, the Nigerian newspaper Punch opened an article as follows: “Nigerians … have been rated among certain races who are bound to succeed over others in America, the News Agency of Nigeria reports.” Anyone who reads book reviews or listens to middlebrow talk radio in America is likely to know that this refers to the new offering from Amy “Tiger Mom” Chua and her husband, Jed Rubenfeld.

    #BOOKS #HISTORY #MEDIA #Adolph_Reed_Jnr #Amy_Chua #Chinese #Cubans #Jeff_Rubenfeld #model_minority #Triple_Package #Yale

  • Excellente étude (65 pages) de Kaspersky sur #Careto alias #The_Mask, le nouveau #malware espion à la mode. Après Duqu et Flame, voici un nouveau logiciel malveillant qui se glisse dans les ordinateurs, copie tout ce qui lui semble intéressant et l’envoie à son maître.

    http://www.securelist.com/en/downloads/vlpdfs/unveilingthemask_v1.0.pdf

    Kaspersky dit qu’il existe des versions MacOS et Linux (voire Android) de Careto mais ne décrit que la version Windows dans cet article. Prudence, donc. De même, Kaspersky raconte qu’ils ont pu mettre la main sur un des C&C mais ne publie pas d’analyse des fichiers comme commcgi.cgi

    Le logiciel est globalement très perfectionné sauf sur un point : pour localiser le C&C, il se contente d’un nom de domaine et d’un seul. Pas de DGA (Domain Generation Algorithm), ce qui rend trivial l’arrêt du service.

    L’origine espagnole du logiciel est déduite de termes argotiques hispanophones utilisés. (Cela change de l’hébreu ou du chinois qu’on trouve d’habitude.) Comme chaque pays hispanophone a un argot différent, il serait intéressant qu’un linguiste expert se penche sur les mots présents dans le logiciel et affine le diagnostic sur son origine.

    Les machines infectées étant surtout à Cuba et au Venezuela, il ne reste plus, pour identifier l’auteur, qu’à chercher un pays ayant de mauvaises relations avec Cuba et le Venezuela, et peuplé de nombreux hispanophones.

  • Les sanctions états-uniennes s’appliquent aux MOOC : Coursera ferme l’accès à ses cours aux syriens, iraniens, cubains,…

    State Dept. blocks access to MOOCs in countries with economic sanctions | Inside Higher Ed
    http://www.insidehighered.com/news/2014/01/28/state-dept-blocks-access-moocs-countries-economic-sanctions

    Syrian students aren’t the only ones locked out of Coursera. At least one Iranian student protested the change on Facebook, saying the ban helps “hardliners in Iran ... impose their ideology and beliefs in the absence of a widespread, free higher education system.”
    The news was first reported by the website Wamda, an online community for entrepreneurs in the Middle East and North Africa.
    Coursera explained the change in its online help center:
    “The interpretation of export control regulations as they related to MOOCs was unclear for a period of time, and Coursera had been operating under one interpretation of the law,” the website reads. “Recently, Coursera received a clear answer indicating that certain aspects of the Coursera MOOC experience are considered ‘services’ (and all services are highly restricted by export controls). While many students from these countries were previously able to access Coursera, this change means that we will no longer be able to provide students in sanctioned countries with access to Coursera moving forward.”

    Tous les fournisseurs n’ont pas cette position ; certains ont négocié des dérogations.

    The only option for students in the sanctioned countries may be edX, the MOOC provider founded in partnership between Harvard University and the Massachusetts Institute of Technology. Tena Herlihy, edX’s general counsel, said the company has since last May worked with the U.S. State Department and the Treasury Department’s Office of Foreign Assets Control, and has so far applied for and received company-specific licenses for its MOOCs to enroll students in Cuba and Iran (a third license, for Sudan, is still in the works).
    “We want to provide education to anyone with an internet connection,” Herlihy said. “We do not want to withhold education from someone just because of the country they live in."

    • Apparemment, Coursera s’est aperçu que, finalement, la Syrie c’était autorisé…
      US government blocks students in Iran, Cuba, and Sudan from taking free online classes | The Verge
      http://www.theverge.com/2014/1/29/5358664/us-government-blocks-students-in-iran-cuba-and-sudan-from-taking-free-onli

      At first, Coursera also cut off students in Syria. Access was restored there after the company found out that it falls under an exemption for nongovernmental organizations.

      “Since last week, we’ve unfortunately had to block logins from 2,000 IP addresses in US sanctioned countries, although we’re happy to report that Syrian students have now regained access,” Coursera co-founder Andrew Ng says in an email. “This is an extremely important issue to us, and we’re doing all we can, in partnership with the State Department, to free up learning to students everywhere.”

      … et va aussi demander des dérogations

      Coursera now has to apply for licenses before it can reopen classes for students in Iran, Cuba, and Sudan.

      Avec cette jolie conclusion :

      Blocking Iranians from using the educational service is especially ironic given the pressure that the US has put on Iran to open up its internet and give its citizens “a universal right to access information, and to freely assemble online.”

  • #Cuba Mass-Planting Moringa and Mulberry
    http://www.perennialsolutions.org/cuba-mass-planting-moringa-and-mulberry

    “The conditions have been created to begin large-scale production of Moringa oleifera and mulberry, inexhaustible sources of meat, eggs, and milk, silk for artisanal spinning, that can provide well-paid work in the shade, independent of age or gender.”

    http://www.cubadebate.cu/reflexiones-fidel/2012/06/17/la-alimentacion-y-el-empleo-sano

    Rarement vu une orientation agricole aussi belle.

    #Fidel_Castro #viva_cuba #agriculure #agroforesterie

  • Cuba : vers la fin des vieilles voitures ?

    http://fr.canoe.ca/voyages/destinations/mexiqueetcaraibes/tendances/archives/2013/12/20131219-174341.html

    Dominé par les belles américaines des années 50 et les antiques Lada de l’ère soviétique, le parc automobile cubain se prépare à une cure de jouvence avec l’autorisation d’importation de véhicules annoncée jeudi par le régime communiste.

    L’importation de véhicules par des particuliers était interdite depuis le début des années 60, à de rares exceptions près, ce qui a créé à Cuba un curieux paysage automobile où se côtoient les Américaines des années 50, les Lada et Moskovich importées d’URSS dans les années 70 et 80 et les véhicules modernes, souvent asiatiques, importés par l’État.

    –—

    Cuba libéralise en douceur l’achat de voitures, Actualités

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203200820628-cuba-liberalise-en-douceur-l-achat-de-voitures-638526.php

    Si Che Gevara voyait cela... Pour la première fois depuis la révolution de 1959, les cubains vont pouvoir acheter des voitures neuves ou d’occasion sans requérir l’autorisation du gouvernement. L’annonce a été fait par le journal officiel, Granma, qui indique que le Conseil des ministres a approuvé de nouvelles réglementations mercredi. « Les ventes de véhicules neufs et d’occasion, motos, camions, utilitaires et bus pour les Cubains et les résidents étrangers, entreprises et diplomates est libre ».

    Cuba libéralise en douceur l’achat de voitures, Actualités

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203200820628-cuba-liberalise-en-douceur-l-achat-de-voitures-638526.php

    Si Che Gevara voyait cela... Pour la première fois depuis la révolution de 1959, les cubains vont pouvoir acheter des voitures neuves ou d’occasion sans requérir l’autorisation du gouvernement. L’annonce a été fait par le journal officiel, Granma, qui indique que le Conseil des ministres a approuvé de nouvelles réglementations mercredi. « Les ventes de véhicules neufs et d’occasion, motos, camions, utilitaires et bus pour les Cubains et les résidents étrangers, entreprises et diplomates est libre »

    #cuba #automobile #embargo

  • La Russie annule 90% de la dette cubaine | International | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/world/20131210/199980493.html

    La Russie a annulé 90% de la dette cubaine envers l’Union soviétique, soit 29 milliards de dollars, rapportent mardi les agences occidentales citant des sources diplomatiques.
    D’après les médias, l’accord sur le règlement de la dette a été signé à Moscou en octobre dernier. En vertu du document, Cuba remboursera les 3,2 milliards de dollars restants dans un délai de dix ans.
    La dette soviétique constitue un lourd fardeau pour l’économie cubaine, sur laquelle pèse également une dette de 5 à 6 milliards de dollars envers les pays membres du Club de Paris.
    Ces dernières années, Cuba mène des négociations actives en vue d’obtenir la restructuration de ses dettes envers d’autres Etats. En 2010, La Havane est parvenue à restructurer sa dette d’un montant total de 6 milliards de dollars envers la Chine. En 2012, le Japon a accepté d’annuler 80% de la dette cubaine envers Tokyo (1,4 mds USD).

    #dette
    #annulation
    #Russie
    #Cuba

  • OMC : un accord au profit des multinationales et des plus riches !

    Tous les commentateurs saluent un accord historique qui aurait sauvé l’OMC et le multilatéralisme, tout en facilitant le commerce mondial au bénéfice des populations. A y regarder de plus près,le paquet de Bali va profiter aux multinationales, les pays pauvres devant se contenter de quelques promesses. Décryptage.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/071213/omc-un-accord-au-profit-des-multinationales-et-des-plus-riches

    #OMC, #libre-échange, #Bali, #Indonésie, #Doha, #développement, #psychodrame, #Inde, #Etats-Unis, #Union_européenne, #Cuba, #Alba, #ViaCampesina, #Yémen, #multilatéralisme, #bilatéralisme, #néolibéralisme
    @rezo

  • Pourras-t-on un jour croire que le tumulte et les vociférations de notre temps n’auront pas raison de notre raison ?
    Le fond de l’air est rouge (1977) de Chris Marker

    http://www.dvdclassik.com/critique/le-fond-de-l-air-est-rouge-marker

    Chris Marker retrace l’émergence de la nouvelle #gauche dans les années soixante et soixante-six à travers une série d’événements historiques. De la #guerre du #Vietnam à la mort du #Che, de Mai #68 au Printemps de #Prague, du #Watergate au coup d’Etat du #Chili, le #cinéaste dépeint les #luttes #idéologiques, les mouvements de #protestation et de #répression, les #espoirs et les #échecs d’une #génération #politique. Surtout, il critique de manière acide les #Pouvoirs et écrit la synthèse désenchantée de nombreuses années de militantisme, sans prétendre aucunement à l’exhaustivité et revendiquant à chaque minute la subjectivité de son essai.

    Ici nous est présenté la deuxième partie : Les mains coupés
    http://www.youtube.com/watch?v=RhZSqyroi_k

    Entièrement constitué d’images d’#archives, #Le_Fond de l’air est rouge est un film charnière dans l’œuvre de Chris Marker qui signe le bilan d’une décennie de militantisme. Au cours de la décade 1967-1977, le cinéaste se préoccupe de l’émergence de la nouvelle gauche et des différents mouvements de contestation qui embrasent les capitales du monde entier. Mais l’engagement politique de #Chris_Marker est en réalité bien antérieur à 1967. D’une certaine manière, ce #documentaire éclaire rétrospectivement les premiers pas de Chris Marker en tant que cinéaste. Dans les années cinquante, il entreprend de nombreux voyages dans les pays #communistes, qu’il a immortalisés sur les documentaires Un Dimanche à Pékin et Lettre de Sibérie. A l’image d’autres cinéastes français comme Agnès Varda, il part également filmer #Cuba peu de temps après l’arrivée au pouvoir de #Castro au début des années soixante (Cuba Si). Chris Marker a longtemps refusé de se justifier sur ses positions politiques d’avant 1962, parfois critiquées pour leur trop grande complaisance à l’égard des #dictatures communistes. De crainte que le public contemporain interprète mal ses premières œuvres ou ne les sorte de leur contexte, Chris Marker s’est finalement décidé à s’expliquer en 1998, année au cours de laquelle il remanie une nouvelle fois le montage du Fond de l’air est rouge :
    « Depuis longtemps, je limite le choix des programmes qu’on a la bonté de me consacrer aux travaux d’après 1962, année du Joli Mai et de La Jetée, et comme cette préhistoire inclut des titres concernant l’U.R.S.S., la #Chine et Cuba, j’ai capté ici ou là, avec l’émouvante empathie qui caractérise la vie intellectuelle contemporaine, l’idée qu’en fait c’était une manière de faire oublier des enthousiasmes de jeunesse – appelons les choses par leur nom : une autocensure rétrospective. Never explain, never complain ayant toujours été ma devise, je n’ai jamais cru utile de m’expliquer là-dessus, mais puisque l’occasion se présente, autant le dire une bonne fois : je ne retire ni ne regrette rien de ces films en leur temps et lieu. Sur ces sujets, j’ai balisé mon chemin le plus clairement que j’ai pu, et Le Fond de l’air est rouge tente d’en être une honnête synthèse » (1).

    #Marxisme #Communisme #Utopie #Révolution #Contre-révolution #Capitalisme #Vidéo #Documentaire

    • « Never explain, never complain », dit-il. Soit. Il faut pourtant reconnaître nos erreurs ?
      Et aucun regret, ajoute-il. Ca m’impressionne, moi qui en ais tant.

  • UN votes 188-2 (#Israel, US) to condemn #Cuba blockade
    http://english.al-akhbar.com/content/un-votes-188-2-israel-us-condemn-cuba-blockade

    The United Nations General Assembly voted 188-2 Tuesday to condemn America’s five-decade-old #embargo against Cuba. Only the #united_states and Israel opposed the resolution, down from three states last year in an annual vote over the crippling blockade by a giant super power against its tiny Caribbean neighbor. It was the 22nd year in a row that the UN voted in favor of the unenforceable resolution. China, Iran, Latin American and African nations all publicly condemned the United States. (...)

    #blockage #Top_News