• #Cancer : à qui la faute ? | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/salvatore-palidda/blog/160617/cancer-qui-la-faute

    4) Tout en sachant que les causes des cancers relèvent d’une complexité extrême, force est de constater que les grandes institutions et associations qui s’occupent de cancers n’arrêtent pas de mettre l’accent sur les mauvais, malsains ou dangereux attitudes et comportements des individus (ils s’alimentent mal, ils boivent trop, ils fument trop, ils n’ont aucun souci pour eux-mêmes, pour les autres et pour l’environnement, ils ne consomment pas bio...).

    5) Par contre, on ne dit presque jamais rien sur la reproduction des éléments toxiques/cancérogènes de la part de nombre d’industries et différents activités tels les centrales nucléaires et même les bases militaires, nombre d’industries chimiques et même pharmaceutiques, la pétrochimie, la pollution atmosphérique, l’électromagnétisme, le traitement dangereux des déchets courants et de déchets toxiques, etc.

    6) Ainsi, la diffusion des cancers apparaît comme la faute des gens qui seraient irresponsables, incultivés, pollueurs, bref dangereux sinon criminels pour eux-mêmes et pour les autres ; le même genre de discours est souvent utilisé pour ce qui est des accidents de travail et les maladies professionnelles : c’est la faute aux travailleurs qui ne respectent pas les mesures de sécurité ou ont un train de vie dangereux.

  • Genre et jeux vidéo
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=55028cfe-e270-4297-ab8f-a147ecaf020f

    Femmes et jeux vidéo, sexisme et jeux vidéo, genre et jeux vidéo... Toutes ces questions font, depuis quelque temps, couler beaucoup d’encre, sur le net notamment, et sont loin d’être simples. Après un rappel en images de l’évolution des représentations masculines et féminines en vidéoludie seront évoquées les pratiques des joueurs et des joueuses ainsi que quelques « affaires » qui ont récemment secoué l’actualité. Après une rapide revue de la littérature scientifique traitant de ce double sujet seront présentées la problématique et la structure de l’ouvrage collectif Genre et jeux vidéo (2015).

    Page personnelle : (...)

    • Oui, ça m’a attristé également @mad_meg. Ceci dit, ce sont des jeunes étudiant·es, elles et ils apprennent et s’ouvrent à d’autres points de vues à travers ces conférences. C’est déjà bien que quelques un·es étaient dans la salle.

      Il manque peut être une mise en perspective plus détaillée ou visuelle du sexisme en terme de volume (pour 1 femme qui harcèle*, combien se font harceler…). La conférencière a tenté d’en parler sur la fin avec l’analogie des femmes violeuses… mais le message semble avoir du mal à passer.

      * Sur l’exemple de la femme dans un groupe de travail « qui met une mauvaise ambiance », si harceler c’est justement dénoncer un certain sexisme, effectivement on n’est pas sorti de l’auberge, et effectivement c’est souvent mal perçu. J’interprète peut être mal sa phrase ceci dit (j’imagine que le terme était peut être pour ça, mais c’est pas certain ; on sait pas trop à ce moment là ce que cette étudiante souhaitait exprimer à travers son propre exemple, ou quel était le non-dit).

    • Ce procès d’intention au début de la vidéo, ou alors c’est juste qu’elle ne connait pas PacMan.
      Ms PacMan est apparue parce que Namco ne voulait pas vendre les droits à Midway qui avait déjà réalisé illégalement le portage sur Atari. Alors, dans le flou juridique, ce concurrent a inventé Ms PacMan. C’est devenu un jeu officiel uniquement après, quand Namco a pris conscience du succès.

      La suite de son discours est moins truffé de raccourcis.

      PS : j’ai lu son livre et j’aime bien. Je n’aime juste pas trop les raccourcis historiques au profit d’un discours. Je préfère opter pour le révisionnisme.

    • @sandburg Heu, ça change quelque chose par rapport au « design » rouge à lèvre de Ms PacMan ? (je ne connais pas du tout l’histoire donc…). Mais ils auraient pu imaginer PacWoman du coup… si c’était un problème de droits… tant qu’à faire…

    • A mon avis ces jeunes qui bossent dans le jeu vidéo sont venu à cette conférence pour poser leur « questions » à la fin et n’ont rien écouté ni compris à la conférence. Le fait qu’illes ne comprennent pas que la conférencière parle de sexisme autour du genre est quant même énorme.
      Par rapport au prétendu harcèlement que ferraient les femmes qui portent des décolletés sur les platforme video de JV pour avoir de bonus c’est aussi un grand retournement. Perso en tant que gameuses, les seuls que j’ai vu faire ce genre de choses sont des hommes avec un avatar de femme et de toute façon si des femmes faisaient ca je verrai pas le problème. J’ai rien contre les prostituées, mon problème est avec ceux qui consomment de la prostitution. Les garçons et hommes qui vont sur ces vidéos de joueuses à grand décolleté viennent y chercher ces décolletés. Voire un décolleté quant on le recherche et qu’on est prêt à faire des cadeaux pour les voire, c’est pas subir du harcelement sexuel. A ce que je sache les vidéos de joueuses en décolletés plongeant ne viennent pas de force sur les écrans de ces joueurs. Mettre ca en symétrie aux agressions que subissent les joueuses qui veulent venir jouer tranquillement et qui se font traité de tous les noms pour pas un rond c’est pas possible. Personnellement que ca soit des jeunes ca me déprime encore plus. Heureusement la conclusion est donné à la mention du sexisme crasse du forum 15-25 ans de jeux-video.truc et c’est deja bien de pas finir sur cet étalage de #male_tears #putophobie, misogynie et slut-shaming.

      Il y a un intervention qui aurais du être plus develloppé, le joueur qui explique qu’on lui reproche toujours dans les jeux de mettre la mauvaise ambiance car il relève les remarques sexistes, homophobes, racistes...
      A mon avis la mauvaise ambiance que mettent les femmes c’est qu’elles ne disent pas merci quant on les traitent des salopes. Ca correspond en tout cas à mon expérience du jeu de role et des MMORPG.

    • Par rapport au prétendu harcèlement que ferraient les femmes qui portent des décolletés sur les platforme video de JV

      Ill·es parlaient de Twitch.tv et effectivement il y avait eu quelques ban de femmes pour quelque nichon montré. Cela dit je n’ai pas souvenir d’hommes qui se serait fait ban en se montraint torse nu… cela m’étonnerait… donc là encore… Maintenant il semblerait que Twich ait interdit les tenues torse nu ou « sexy » comme on interdirait à d’autres endroits le voile… Ces hommes se font provoquer pour un rien quand même !

    • A mon avis la mauvaise ambiance que mettent les femmes c’est qu’elles ne disent pas merci quant on les traitent des salopes.

      Oui, ou qu’elles ne rigolent pas aux blagues lourdes, ou ne font pas la bise en souriant à tout le monde le matin, … tant de raisons possibles de recevoir des quolibets.

    • @marcimat
      Oui, ils auraient pu l’appeler autrement.

      D’autant que le personnage s’appelle Ms PacMan dès le début, alors que dans l’histoire, elle n’est pas encore en relation avec Mr du même nom. (à moins d’y voir un mariage en famille)
      Je dirais qu’ils ont joué la carte du clone au titre le plus approchant. Pour piéger de client, titres sur le packaging plus proches.

    • Durant les questions, la femme qui évoque des nanas qui mettent la mauvaise ambiance et/ou profitent de privilèges… ça fait penser à un passage du livre de Natacha Henry, Les Mecs lourds ou le paternalisme lubrique.
      http://lille.cybertaria.org/biblio/spip.php?article3111
      Où une extrême minorité de femmes adaptées aux codes du paternalisme sexiste en jouent à souhait. Mais Natacha Henry dit bien que c’est une minorité de femmes de pouvoirs (bourgeoises voire grandes-bourgeoises), et que c’est un jeu difficile à tenir au quotidien.

      Pour moi, c’est aussi une adaptation au système machiste (adaptation subie). Les réponses qui arrivent ensuite sont adaptées. Et on pourrait rebondir aussi sur le Slut Shaming, qui démontre d’une morale de contrôle machiste. Là, en plus, c’est une femme qui fait du Slut Shaming, sans la juger, elle me semble sous emprise, et sûrement dans un questionnement inconscient (je ne suis pas dans sa tête). Ça relève de l’intégration dans son groupe de potes. Si la communauté était féminisée, pas sûr que les quelques décolletés, tétons, lèvres qui dépassent et autres pipes en live ne soient autant slut shamés…
      Twitch est a critiquer, mais dans son rôle. Ils ont intégré le slut banning dans leur règles pour se prémunir de procès. (Ils font pareil avec les insultes, violence physiques, etc…) C’est pas vraiment la règle de Twitch, mais la règle des utilisateurs de Twitch. Ces règles sont le reflet de la société.

      Mais on sent bien dans l’assistance une vague de fans qui trouve qu’on touche un peu trop à leur chasse gardée en venant observer leurs pratiques sous l’œil du genre.

  • #Italie. #Femmes, faites des #enfants, dit le gouvernement

    Pour lutter contre une dénatalité record, le gouvernement italien lance une campagne et une “journée de la #fertilité”. En appelant les femmes à “se secouer” avant qu’il ne soit trop tard, et en mettant de côté la situation précaire des femmes en âge de procréer.


    http://www.courrierinternational.com/article/italie-femmes-faites-des-enfants-dit-le-gouvernement
    #démographie #campagne #genre
    cc @albertocampiphoto @mad_meg

  • Du char au dortoir, les femmes à l’assaut de l’armée en Norvège
    http://information.tv5monde.com/terriennes/du-char-au-dortoir-les-femmes-l-assaut-de-l-armee-en-norvege-1

    Ne serait-ce pas tenter le diable que de confiner dans la même chambrée jeunes filles et garçons en pleine force de l’âge ?

    « On voit que la cohabitation accroît la tolérance, l’acceptation et la compréhension mutuelles », rétorque Nina Hellum, chercheuse à l’Institut de recherche de la Défense norvégienne. « Vous ne voulez pas fricoter et coucher avec quelqu’un de votre chambre ou de votre unité parce qu’après, ça plombe l’ambiance ».

    Une étude parue en 2014 tendait à montrer que les dortoirs unisexes aidaient à combattre le harcèlement sexuel grâce à un phénomène de « dégenrisation ». En polissant le comportement des garçons et en dissuadant les filles de badiner, ils permettent de tisser un esprit de camaraderie, voire une relation quasi fraternelle, affirmaient les auteurs.

    #mixité #armée

    • La presse norvégienne est nettement plus mesurée sur cette question. Le correspondant de l’AFP à Oslo est plus enthousiaste que ses consoeurs·frères norvégien·nesqui me semblent être un peu plus critiques sur l’initiative.

    • En polissant le comportement des garçons et en dissuadant les filles de badiner...

      On parle de viols et d’agressions sexuelle, de harcèlement et divers violences sexuelles commises par les hommes contre les femmes. Il me semble que c’est ca les problème de « comportement des garçons » à l’armée, et non un problème de « badinage des filles ». Cette phrase sent fort la #culture_du_viol la #culpabilisation_des_victimes et le #deni_masculin. Et l’utilisation de « filles » et « garçons » laissent imaginé qu’il s’agit de mineurs. L’article semble parlé d’une colonie de vacances avec des gosses et non des problèmes de viols et agressions sexuelles systématiques à l’encontre des femmes dans l’armée.

      Et dehors de ca le fait que cette théorie repose sur l’idée que

      « Vous ne voulez pas fricoter et coucher avec quelqu’un de votre chambre ou de votre unité parce qu’après, ça plombe l’ambiance ».

      me semble assez ahurissante. Pour avoir rencontré beaucoup trop d’agresseurs sexuels dans ma vie, je sais d’expérience que la bonne ambiance de camaraderie vis à vis des femmes, ils n’en ont rien à faire, et au contraire torturer une femme ou/et une fille, ca les amuse beaucoup et ils peuvent même s’y amusé en fraternité, dans une bonne ambiance de viril camaraderie.

    • La mixité, « ça fait qu’au niveau des performances physiques, je peux pousser mes limites et m’habituer à travailler davantage pour suivre le mouvement », affirme sa camarade de chambre, Gine Grimsbu. « D’un point de vue social, les garçons nous traitent avec respect. Il y en a certains qui n’ont pas trop l’habitude d’être avec des filles mais je pense que ça va aller ».

      Je pense que les côtés sexistes de l’article trahissent la culture dominante du journaliste. Les paroles des concerné⋅e⋅s me semblent bien plus édifiantes, comme cette allusion à la construction sociale des différences de performances physiques : entrainées avec les hommes, les femmes ont tendance à avoir les mêmes aptitudes qu’eux.

      18% disaient avoir été victimes de commentaires ou gestes déplacés

      Sous-déclaration ou réalité ? Parce que si c’est la réalité, c’est à comparer avec le vécu des femmes dans les sociétés semi-mixtes comme les nôtres ou les sociétés sexgrégationnistes. Cela induit assez logiquement que plus une société est réellement mixte, moins elle est sexiste.

    • On parle d’un contexte assez particulier. On va à l’armée pour tuer et pour se faire tuer, et on se soumet à un régime d’obéissance totale. La raison d’être des armées d’aujourd’hui est la protection des classes priviligiées par la soumission des populations, la défense du pays n’étant qu’un prétexte mensonger connu depuis une éternité. Qu’on nous épargne des réflexions sur le sort de ces criminels.

      Après s’être rendu compte du problème que constitue l’existence des armées il s’impose de réfléchir sur les arguments et actions susceptibles de convaincre ses membres de s’allier aux forces des peuples qui luttent pour la libération de l’exploitation économique et de la domination par les classes au pouvoir. Un reportage sur la situation des militaires féminins se justifie tant qu’il contribue à dévoiler l’ascpect antisocial et dangereux d’une armée. Sinon c’est du vent idéologique qui aide à vendre aux exploités la « normalité » de l’existence de ces associations de meurtriers.

      #militarisme #Norvège

  • La moitié du monde qui vit dans la peur | ploum.net
    https://ploum.net/la-moitie-du-monde-qui-vit-dans-la-peur

    Aujourd’hui, j’ai peur d’être ce que je suis, j’ai peur de perdre les droits pour lesquels les femmes se sont battues et, malgré tout, je dois cacher cette peur, être belle et forte pour avancer.

    Enfin, heureusement, je ne connais pas cette peur. Car je suis un homme.

    Mais, souvent, la honte m’étreint à l’idée de vivre dans un monde soi-disant libre où plus de la moitié de la population est forcée de vivre dans la peur de l’autre moitié.

    #peur

  • Une fille parmi les autres
    http://we-shout-0.tumblr.com/post/109031421116/une-fille-parmi-les-autres

    Je m’appelle Nine, j’ai 19 ans et je suis étudiante. Je fais mon jogging tous les soirs. Ca me fait du bien, ça me détend. Je ferais mieux de parler au passé, car un peu plus chaque jour mon sport se transforme en traque.

    Quand je cours, je ne ressemble pas exactement à un mannequin en train de défiler pour Victoria’s Secret. J’ai un legging noir, des baskets fluo, un pull de couleur vive, une grosse écharpe et mes écouteurs enfoncés dans les oreilles. Il se trouve que quand je cours, je transpire, je suis rouge, je suis bouffie. Au risque d’en surprendre plus d’un, je ne suis pas l’archétype du sex-symbol quand je fais du sport. Pourtant, pour une raison que j’ignore, je deviens une proie plus que jamais au moment où toute ma tenue indique que je suis dans un sale état et complètement indisponible. Après qu’on m’ai arrêtée un nombre incalculable de fois pour mon numéro de téléphone, qu’on m’ai reluquée comme un morceau de viande, qu’on m’ai suivie en camionnette sur plusieurs centaines de mètres jusqu’à trouver enfin une intersection à sens interdit, j’ai désormais peur de faire mon jogging. Je suis ceinture marron de karaté, je sais me défendre. Je suis une grande féministe, je connais toute les punchlines du monde pour clouer le bec de n’importe quel mec. Pourtant, en situation réelle, je n’ai plus aucune arme.

    Jeudi soir, je sors courir. Rue de Vaugirard, un homme de l’âge de mon père m’arrête.

    – J’ai deux questions pour vous.

    – (Laisse-moi deviner, la première ça va être “ou est tel endroit” et la deuxième “vous pouvez me donner votre numéro de téléphone ?”)

    – Ou est-ce que je peux trouver le prochain métro ?

    – Tout droit. (bingo)

    – Et vous êtes vraiment magnifique, vous voulez venir chez moi prendre un verre ?

    PAUSE

    Je fais mon jogging, je suis sale, dégoulinante même. Est-ce que j’ai l’air une demi-seconde disponible pour aller chez un vieux mec prendre un verre ?

    ON REPREND

    – Non je dois rentrer chez moi.

    – Je peux prendre votre numéro au moins ?

    – Non.

    – Pourquoi ?

    – Je ne donne pas mon numéro aux inconnus.

    – Mais je ne suis plus un inconnu, ça fait 5 minutes qu’on se parle et je t’ai même proposé de venir chez moi. Je te fais peur ?

    #harcèlement #Peur #domination #oppression #culpabilisation

    • Sachez, cher lecteur, que vous n’avez pas besoin de me culpabiliser, je le fais assez. Je le fais tous les jours. Quand je m’habille chez moi le samedi soir, que je me trouve jolie et que je suis contente de ma tenue, et quand 5 minutes plus tard dans la rue, je tire sur ma jupe et regrette d’avoir mis du rouge à lèvres. J’ai lu les articles sur “comment ne pas se faire violer” et je n’ai jamais vu mon frère en lire un. Je développe toutes les stratégies dans la rue pour ne pas être perçue comme une proie, mais mes amis ne font rien pour ne pas être perçus comme des prédateurs. Pour tout ceux autour de moi qui continueraient à se voiler la face, à prétendre que la culture du viol n’existe pas, vous aussi vous n’entendez pas mes paroles. J’ai peur, et vous devez le savoir. Tant que mes amies et moi n’auront plus peur d’être une femme dans la rue, je continuerais à revendiquer cette cause qui apparemment “n’est pas d’une importance primordiale” (un garçon de mon âge en soirée). Pour ces raisons, je refuse que l’homme de ma vie grandisse avec cette mentalité, je refuse que mon frère devienne un homme dans ces conditions, je refuse d’élever mes futurs enfants dans un monde qui ne tourne pas rond.

  • Rock’n’viol.
    http://www.terrafemina.com/article/rock-viols-les-festivals-de-rock-anglais-souilles-par-une-epidemie-d-agressions_a284390/1

    Problème : lorsque les festivals s’emparent enfin de la question, le message est ambigu voire dévastateur.
    Ainsi, le site internet du festival Latitude, où deux cas de viols avaient été signalés en 2010, délivre une poignée de conseils de sécurité en prenant bien soin de ne jamais citer les mots « viol » ou « agression sexuelle » : « Gardez vos esprits- ne buvez pas trop et ne prenez pas de drogue », « Soyez vraiment clair à propos de ce pour quoi vous dites ’oui’ ou ’non’ », « Si vous rencontrez quelqu’un que vous ne connaissez pas, prenez une photo de cette personne avec votre portable et envoyez-la par SMS à un ami ».

    #culture_du_viol #viol #victim_blaming #culpabilisation

    • Cette asso a une page fesse-bouc et il y a peu de réactions sur cette campagne. Trois personnes font remarqué que c’est culpabilisant pour les victimes mais l’asso ne répond pas. La (ou les) personne qui anime la page parle de « la femme » et de « nos braves femmes » et il y a d’autres messages culpabilisants ainsi que des images misogynes dans les commentaires qui n’ont pas l’air d’être moderés. Je pourrais croire à une asso #bravepatriote mais je ne pense pas que ça soit un canular.

    • Je ne sais pas mais la personne qui s’occupe du fesse-bouc indique qu’elle est en Algérie.
      https://www.facebook.com/pages/SOS-FEMMES-BATTUES/325005639870?sk=info&tab=page_info
      https://fr-fr.facebook.com/pages/SOS-FEMMES-BATTUES/325005639870
      mais le contenu de la page à l’air de s’adresser à des femmes vivant en France car les adresses indiqué sont en France et non en Algerie et la communication est en français.

      sur la page « présentation de l’entreprise » il y a ceci :

      Le ruban blanc est le symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes.
      Porter un ruban blanc, c’est s’engager publiquement à :
      – ne jamais se rendre coupable de violence à l’égard des femmes,
      – ne jamais fermer les yeux ou cautionner cette violence,
      – ne pas chercher d’excuses aux agresseurs,
      ne jamais dire « les femmes l’ont bien cherché .

      Notre objectif est de venir en aide très rapidement à ces femmes qui subissent des violences conjugales.

      qui me semble très contradictoire avec leur campagne « faites vous respecter », « respecte toi en te faisant respecter » et « Vous devez apprendre à se lever de la table lorsque l’amour n’est plus servi » qu’on trouve sur la page de cette « entreprise »

      A part cette page fesse-bouc je ne trouve rien sur cette asso. Pas de site, pas d’adresse, pas de contact à part le fesse-bouc auquel je n’ai pas acces car je n ’ai pas de compte chez Zukerbeurk. Le compte est peu mis à jour et les personnes qui demandent de l’aide sur la page ne reçoivent pas de réponse. L’affiche que j’ai mis au début date de décembre 2014 et les premières réaction qui font part du message culpabilisant datent du 24 aout 2015 et n’ont fait l’objet d’aucun commentaire de l’asso.

      #facebook

  • Hartz IV, la clef controversée du miracle allemand, Enquête
    http://www.lesechos.fr/journal20150202/lec1_enquete/0204118521410-hartz-iv-la-clef-controversee-du-miracle-allemand-1089129.php

    « Au fond, on a détricoté le filet de sécurité tout en introduisant Hartz IV, reconnaît Kay Senius. Cela a créé une pression d’autant plus forte sur les #chômeurs, mais aussi des angoisses existentielles. » « Hartz IV rend malade », affirme Tanja Wiebusch, qui a souffert de dépression, comme un tiers des bénéficiaires. Autre critique récurrente : un tiers des #allocataires aptes à travailler ont effectivement un #emploi. Depuis que le dispositif existe, l’Etat a ainsi accordé 75 milliards d’euros de subventions à des entreprises qui paient leurs employés des salaires de misère,

    En complément sur ce qui tient lieu de « modèle » ici
    http://seenthis.net/sites/110400

    #précarisation #travail #Hartz_IV #Allemagne #angoisse #culpabilisation #gouvernement

  • Il est revenu
    Alléluia !!!!!!!!!!

    C’est l’Allemagne qui apporte aux financiers, la certitude que la France ne craquera pas. Quoi que l’on dise de l’Europe, il existe une solidarité à toute épreuve. Jusqu‘au jour où l’opinion publique allemande ne l’acceptera pas et demandera à ses gouvernants de nous laisser tomber.

    Pour quelles raisons, les ouvriers de Stuttgart, accepteraient-ils de travailler 8 heures par jour jusqu’à 65 ans alors que leurs cousins de France font les 35 heures et partent en retraite à 60 ans ? Pour quelles raisons les fonctionnaires allemands devraient assumer un statut de concurrence alors que leurs collègues Français sont protégés à vie par un statut en béton armé ? Pour quelles raisons les pilotes de Lufthansa travailleraient-ils aux conditions allemandes alors que les pilotes d’Air France vivent comme des nababs de l’aérien ?

    Pour quelles raisons surtout accepteraient-ils de leur gouvernement à Berlin que l’Allemagne paie pour que l’Europe du Sud fasse la fête et que les Français vivent à crédit ?

    http://www.atlantico.fr/decryptage/france-peut-faire-faillite-mais-pas-pour-raisons-que-on-croit-atlantico-bu

    #jean-marc-sylvestre
    #culpabilisation
    #clichés
    #lol

    • Ces vacances d’emploi sont « mal définies et mal évaluées » selon une étude du Centre d’études de l’#emploi. Yannick Fondeur et Jean-Louis Zanda, les deux auteurs, écrivent ainsi que « les vacances d’emploi correspondent […] à la photographie d’un stock d’emplois à pourvoir. […] Comme en France une trentaine de millions de nouveaux contrats de travail sont conclus chaque année, il est naturel qu’on observe à un instant donné un grand nombre d’emplois vacants. »

      (...) Le taux d’emplois vacants (c’est-à-dire le nombre d’emplois vacants rapporté au nombre d’emplois total) au premier trimestre 2014 en France était bien inférieur à la moyenne européenne. Autrement dit, si le taux de chômage est si élevé dans l’Hexagone, c’est parce qu’il n’y a pas d’emplois à occuper, et non parce que les chômeurs n’en cherchent pas . Le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont dans la même situation. A l’inverse, l’Allemagne a, logiquement, le taux d’emplois vacants le plus élevé d’Europe.

      #CDD #précarité #culpabilisation #chômeurs

  • Périphériques #mobiles : deux reportages grands publics (télévision) sur l’exploitation des congolais dans les mines de #Coltan et les guerres civiles que cela provoque ou contribue à provoquer.

    Votre goinfrerie de gadgets dispensables est une des causes principales de guerres ayant fait des millions de morts (j’anticipe : #culpabilisation).

    Pendant ce temps, la 4G arrive, et « on » est content.

    Le sang Congolais dans nos #portables " Blood of Congolese in our handset"1
    http://www.youtube.com/watch?v=6A5TKyk24r4

    Le sang Congolais dans nos portables " Blood of Congolese in our handset"2
    http://www.youtube.com/watch?v=53Jh32CmEy4

    #Congo #téléphone #téléphonie #téléphone-portable #milice #guerre #guerre-civile #matières-premières #responsabilité : qui sera jugé pour ça ?

  • Générations futures des césariennes
    http://www.lucperino.com/blogs/cesariennes_obesite.php

    L’épidémie mondiale d’#obésité est donc partiellement due à l’augmentation du nombre d’accouchements par césariennes. Il y a évidemment bien d’autres facteurs de risques, mais celui-ci doit être considéré avec attention, car il est l’un des rares, avec l’augmentation de la consommation de sucres, dont la preuve est désormais établie.

    • La césarienne, comme toute technique intrusive, n’est pas sans danger pour la patiente et sa progéniture. C’est un acte chirurgical qui doit intervenir lorsqu’une nécessité médicale l’impose, ni plus, ni moins. Je ne trouve pas que de m’ouvrir le bide et l’utérus avec un scalpel soit un acte anodin ou une alternative naturelle à l’accouchement pas voie basse.
      Le problème, c’est que le recours quasi systématique à la césarienne se fait rarement dans l’intérêt de la patiente. dans les proportions évoquées, il s’agit au contraire d’une nouvelle violence contre les femmes, du confort du personnel médical, de la rotation plus rapide des plateaux techniques, d’une meilleure productivité de la ponte, avec, à la clé, des tarifications à l’acte plus avantageuses pour l’établissement et l’obstétricien.
      Un peu comme l’explosion des épisiotomies, avec tous les effets secondaires pour la femme ou la standardisation des accouchements médicalisés et l’interdiction financière des accouchements à la maison.

      La femme est rarement au cœur des préoccupations de l’industrie obstétrique actuelle !

    • @mad_meg, ce n’est pas parce que des injonctions religieuses ont dit ça que ce n’est pas vrai. Souvent les trucs religieux viennent d’une description d’une réalité, qui est transformé en injonction pour faire croire que c’est une entité divine qui l’a imposé. Ici, ça fait mal de sortir un enfant par voie basse, on transforme ça en « tu DOIS accoucher dans la douleur ».

      Alors ensuite c’est une réalité qui peut être transformé car l’humain modifie son environnement, mais cela peut aussi avoir des conséquences négatives. Et qui parfois sont encore plus négatives que ce qu’on pensait corriger au départ (sans que ce soit toujours le cas, cela arrive très souvent).

      C’est peut-être le cas avec la césarienne qui ne devrait être utilisée qu’en tout dernier recours. Mais c’est aussi le cas avec la péridurale.

      En effet, sans dire que la douleur est prévue exprès (par Dieu haha), elle a pourtant un effet notoire sur la puissance avec laquelle la femme pousse et extrait l’enfant de son bassin. Or la péridurale, sans empêcher complètement cela, le freine énormément. Par enchaînement, les humains ont donc trouvé comme solution de donner un autre traitement en même temps qui provoque des contractions forcées et plus violentes. La conséquence de tout cela, c’est que désormais pour les accouchements sous péridurale, il y a statistiquement énormément plus d’aide extérieur à « l’extraction » (avec des spatules par exemple) par les médecins, et énormément plus d’épisiotomies, qui est loin d’être une coupure anodine.

      Alors je ne dis pas qu’un jour prochain, peut-être, on trouvera encore autre chose, qui réduira les douleurs SANS empêcher de pousser soi-même. C’est possible et ce serait très bien.

      Mais en attendant, ni la césarienne ni la péridurale ne sont des solutions super-cool-géniales.

    • Question #obésité, on a pas encore fait de tests sur l’impact des doses d’hormones que les femmes se bouffent toute leur vie.
      Entre contraception courante, pilule du lendemain, RU pour avorter, hormones pour passer la ménopause, si vous n’avez pas encore perdu vos dents et ne prenez pas 20 kilos ben… vous avez de la chance.

    • Quant à l’explication physiologique, elle commence à être également bien comprise. L’accouchement par césarienne empêche le nouveau-né d’avoir un contact initial avec la flore de la muqueuse de la filière pelvi-génitale de sa mère (microbiote vaginal). Ce premier contact a d’importantes répercussions sur la constitution de la flore intestinale initiale du nourrisson. Nous savons par ailleurs que le déséquilibre de cette flore, notamment l’inversion du rapport firmicutes/bactéroïdètes est une cause importante d’obésité.

      Si l’hypothèse scientifique est avérée, elle est à classer parmi les trucs les phénomènes les plus bizarres que je connaisse parmi la collection des improbables relations de cause à effet...

      Mais au fond cela pourrait converger vers ce que dit Didier Raoult au delà de la « porosité » inter-espèces de la génétique, sur l’influence des virus et bactéries qui viennent compléter/infléchir le rôle de notre patrimoine génétique dans la construction et l’évolution de notre corps :

      Avec la révolution génomique, nous vivons les débuts de la biologie. On découvre que l’homme est un écosystème à lui tout seul, un monde dans lequel cohabitent des millions de micro-organismes. Cet écosystème ambulant évolue dans d’autres écosystèmes qu’il modifie et qui le modifient. Tous les êtres vivants passent leur temps à s’échanger des gènes. Pas uniquement par la reproduction, mais aussi par les virus et les bactéries. Le monde du vivant est une immense orgie collective. On sait aujourd’hui que 8 % de l’ADN humain est constitué de vestiges de gènes qui nous ont été transmis par des virus.

      http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/et-si-darwin-s-etait-trompe-12-12-2011-1406407_326.php

    • Sophie Gourion explique très bien ce qui met mal à l’aise avec les pub Dove (en dehors du fait que ca soit une pub)

      Mais la démarche de Dove, si l’on prend 5 minutes pour y réfléchir est d’un cynisme incroyable. Elle ajoute aux femmes une culpabilité supplémentaire sans jamais se remettre en question ou chercher un responsable. « Vous êtes plus belles que vous ne le pensez ». Certes, mais la faute à qui ? Faut-il rappeler que l’année dernière, Dove surfait allégrement sur le marketing de la honte en créant un déodorant dont la promesse était d’obtenir de jolies aisselles ? Comme si les injonctions envers les femmes (sois belle/mince/épilée/blanche/lisse/jeune) n’étaient pas suffisantes et qu’il était nécessaire de rajouter à cette longue liste un nouveau complexe : ai-je de belles aisselles ?

      #norme #stereotype #culpabilisation

    • C’est précisément en réponse à cet article de Sophie Gourion, que j’ai écrit celui-ci ;)

      Je n’arrive pas à être aussi critique sur cette vidéo qui fait tout de même passer un message intéressant, en invitant clairement les femmes, si promptes à l’auto-critique, à poser sur elles un regard plus bienveillant. La marque est certes critiquable, mais je préfère encourager, ponctuellement, cette initiative.

  • Salariés : Vous serez les seuls à payer le prix de la compétitivité et de la crise !
    http://slovar.blogspot.fr/2012/11/salaries-vous-serez-les-seuls-payer-le.html

    Savez-vous quel est le principal obstacle à la sortie de la crise économique et financière qui frappe la France depuis la crise spéculative des subprimes ?

    Les spéculateurs de tous poils, l’évasion fiscale organisée par les banques et les multinationnales dans les paradis fiscaux, les délocalisations sauvages ? Rien de tout ça, si l’on en croît l’agence de notation Moody’s, le Medef et son officine Rexecode.

    Non, le fléau qui nuit à la reprise économique, c’est ... le salarié !

    Hé oui braves gens, le salarié français dont la rémunération moyenne tournait en 2010 autour des 2000 €, c’est à dire, dans beaucoup de cas, à peine de quoi payer le loyer et la nourriture correcte d’une famille serait donc un handicap majeur pour la relance de l’économie française.

  • “Tu n’as pas soigné ton/tes rongeurs alors qu’ils étaient malades. La Fédération des CroMimi est venue chercher ton/tes rongeurs”

    voici le mail qu’envoie le site de jeux en ligne cromimi à ma fille lorsqu’elle ne se connecte pas assez souvent à la plateforme. Si quelqu’un peut m’éclairer sur le risque que ça la rende psychopathe ou dépressive, merci…

    auparavant c’était un peu plus soft : “Cela fait quelques jours que l’on ne t’as pas vu sur Cromimi ! Tes petites souris et hamsters t’attendent tous pour jouer avec eux ! Pourquoi ne pas changer la décoration de leur cage par exemple ?”

    “[Pseudo], ta bimbo a besoin de toi ! Cela fait quelques jours que tu ne t’es plus occupé de ta bimbo. Elle commence à avoir faim.”

    ça, c’est le message envoyé par la plate-forme ma-bimbo (!!).

    “faim”… “malade”…

    #enfance #culpabilisation #marketing #jeux #internet