• France Bleu Touraine sur Twitter : "Indre-et-Loire : la voiture d’un couple touchée par la balle d’un chasseur, bouleversé par sa maladresse
    https://twitter.com/FBTouraine/status/1456310915817738242

    #titraille_ratée (c’est le titre Twitter qui est moche. Celui sur le site est plus compréhensible)

    L’article pour une fois est centrée sur la victime (ironie)

    le chasseur tremblait comme une feuille. Il était très secoué
    Je n’en ai pas dormi de la nuit
    Il est bouleversé.

    Heureusement, il est soutenu, et il était invité dès le lendemain, pour ne pas se laisser entrainer dans une spirale négative, comme on dit :

    « J’ai été invité à une chasse le lendemain mais je n’ai pas voulu y aller. Je ne sais pas si je vais avoir envie d’y retourner ... Peut-être pour tirer à plomb, du petit gibier, mais à balles, je ne sais pas. »

    Incidemment, on apprend que la balle a perforé la carrosserie à proximité du réservoir, et que la cible visée était de l’autre côté de la route, par rapport aux chasseurs. Tu as des chasseurs, ils visent des cibles de l’autre côté de la route. Et tout le contenu émotif de l’article tourne autour du chasseur. Les cibles n’ont droit qu’à du contenu factuel et dépassionné.

    Les points vraiment choquants ont été graissés. Mais il n’en reste pas moins que l’empathie est réclamée pour le chasseur, présenté comme la victime d’un ricochet odieux.

  • Genre et jeux vidéo
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=55028cfe-e270-4297-ab8f-a147ecaf020f

    Femmes et jeux vidéo, sexisme et jeux vidéo, genre et jeux vidéo... Toutes ces questions font, depuis quelque temps, couler beaucoup d’encre, sur le net notamment, et sont loin d’être simples. Après un rappel en images de l’évolution des représentations masculines et féminines en vidéoludie seront évoquées les pratiques des joueurs et des joueuses ainsi que quelques « affaires » qui ont récemment secoué l’actualité. Après une rapide revue de la littérature scientifique traitant de ce double sujet seront présentées la problématique et la structure de l’ouvrage collectif Genre et jeux vidéo (2015).

    Page personnelle : (...)

    • Oui, ça m’a attristé également @mad_meg. Ceci dit, ce sont des jeunes étudiant·es, elles et ils apprennent et s’ouvrent à d’autres points de vues à travers ces conférences. C’est déjà bien que quelques un·es étaient dans la salle.

      Il manque peut être une mise en perspective plus détaillée ou visuelle du sexisme en terme de volume (pour 1 femme qui harcèle*, combien se font harceler…). La conférencière a tenté d’en parler sur la fin avec l’analogie des femmes violeuses… mais le message semble avoir du mal à passer.

      * Sur l’exemple de la femme dans un groupe de travail « qui met une mauvaise ambiance », si harceler c’est justement dénoncer un certain sexisme, effectivement on n’est pas sorti de l’auberge, et effectivement c’est souvent mal perçu. J’interprète peut être mal sa phrase ceci dit (j’imagine que le terme était peut être pour ça, mais c’est pas certain ; on sait pas trop à ce moment là ce que cette étudiante souhaitait exprimer à travers son propre exemple, ou quel était le non-dit).

    • Ce procès d’intention au début de la vidéo, ou alors c’est juste qu’elle ne connait pas PacMan.
      Ms PacMan est apparue parce que Namco ne voulait pas vendre les droits à Midway qui avait déjà réalisé illégalement le portage sur Atari. Alors, dans le flou juridique, ce concurrent a inventé Ms PacMan. C’est devenu un jeu officiel uniquement après, quand Namco a pris conscience du succès.

      La suite de son discours est moins truffé de raccourcis.

      PS : j’ai lu son livre et j’aime bien. Je n’aime juste pas trop les raccourcis historiques au profit d’un discours. Je préfère opter pour le révisionnisme.

    • @sandburg Heu, ça change quelque chose par rapport au « design » rouge à lèvre de Ms PacMan ? (je ne connais pas du tout l’histoire donc…). Mais ils auraient pu imaginer PacWoman du coup… si c’était un problème de droits… tant qu’à faire…

    • A mon avis ces jeunes qui bossent dans le jeu vidéo sont venu à cette conférence pour poser leur « questions » à la fin et n’ont rien écouté ni compris à la conférence. Le fait qu’illes ne comprennent pas que la conférencière parle de sexisme autour du genre est quant même énorme.
      Par rapport au prétendu harcèlement que ferraient les femmes qui portent des décolletés sur les platforme video de JV pour avoir de bonus c’est aussi un grand retournement. Perso en tant que gameuses, les seuls que j’ai vu faire ce genre de choses sont des hommes avec un avatar de femme et de toute façon si des femmes faisaient ca je verrai pas le problème. J’ai rien contre les prostituées, mon problème est avec ceux qui consomment de la prostitution. Les garçons et hommes qui vont sur ces vidéos de joueuses à grand décolleté viennent y chercher ces décolletés. Voire un décolleté quant on le recherche et qu’on est prêt à faire des cadeaux pour les voire, c’est pas subir du harcelement sexuel. A ce que je sache les vidéos de joueuses en décolletés plongeant ne viennent pas de force sur les écrans de ces joueurs. Mettre ca en symétrie aux agressions que subissent les joueuses qui veulent venir jouer tranquillement et qui se font traité de tous les noms pour pas un rond c’est pas possible. Personnellement que ca soit des jeunes ca me déprime encore plus. Heureusement la conclusion est donné à la mention du sexisme crasse du forum 15-25 ans de jeux-video.truc et c’est deja bien de pas finir sur cet étalage de #male_tears #putophobie, misogynie et slut-shaming.

      Il y a un intervention qui aurais du être plus develloppé, le joueur qui explique qu’on lui reproche toujours dans les jeux de mettre la mauvaise ambiance car il relève les remarques sexistes, homophobes, racistes...
      A mon avis la mauvaise ambiance que mettent les femmes c’est qu’elles ne disent pas merci quant on les traitent des salopes. Ca correspond en tout cas à mon expérience du jeu de role et des MMORPG.

    • Par rapport au prétendu harcèlement que ferraient les femmes qui portent des décolletés sur les platforme video de JV

      Ill·es parlaient de Twitch.tv et effectivement il y avait eu quelques ban de femmes pour quelque nichon montré. Cela dit je n’ai pas souvenir d’hommes qui se serait fait ban en se montraint torse nu… cela m’étonnerait… donc là encore… Maintenant il semblerait que Twich ait interdit les tenues torse nu ou « sexy » comme on interdirait à d’autres endroits le voile… Ces hommes se font provoquer pour un rien quand même !

    • A mon avis la mauvaise ambiance que mettent les femmes c’est qu’elles ne disent pas merci quant on les traitent des salopes.

      Oui, ou qu’elles ne rigolent pas aux blagues lourdes, ou ne font pas la bise en souriant à tout le monde le matin, … tant de raisons possibles de recevoir des quolibets.

    • @marcimat
      Oui, ils auraient pu l’appeler autrement.

      D’autant que le personnage s’appelle Ms PacMan dès le début, alors que dans l’histoire, elle n’est pas encore en relation avec Mr du même nom. (à moins d’y voir un mariage en famille)
      Je dirais qu’ils ont joué la carte du clone au titre le plus approchant. Pour piéger de client, titres sur le packaging plus proches.

    • Durant les questions, la femme qui évoque des nanas qui mettent la mauvaise ambiance et/ou profitent de privilèges… ça fait penser à un passage du livre de Natacha Henry, Les Mecs lourds ou le paternalisme lubrique.
      http://lille.cybertaria.org/biblio/spip.php?article3111
      Où une extrême minorité de femmes adaptées aux codes du paternalisme sexiste en jouent à souhait. Mais Natacha Henry dit bien que c’est une minorité de femmes de pouvoirs (bourgeoises voire grandes-bourgeoises), et que c’est un jeu difficile à tenir au quotidien.

      Pour moi, c’est aussi une adaptation au système machiste (adaptation subie). Les réponses qui arrivent ensuite sont adaptées. Et on pourrait rebondir aussi sur le Slut Shaming, qui démontre d’une morale de contrôle machiste. Là, en plus, c’est une femme qui fait du Slut Shaming, sans la juger, elle me semble sous emprise, et sûrement dans un questionnement inconscient (je ne suis pas dans sa tête). Ça relève de l’intégration dans son groupe de potes. Si la communauté était féminisée, pas sûr que les quelques décolletés, tétons, lèvres qui dépassent et autres pipes en live ne soient autant slut shamés…
      Twitch est a critiquer, mais dans son rôle. Ils ont intégré le slut banning dans leur règles pour se prémunir de procès. (Ils font pareil avec les insultes, violence physiques, etc…) C’est pas vraiment la règle de Twitch, mais la règle des utilisateurs de Twitch. Ces règles sont le reflet de la société.

      Mais on sent bien dans l’assistance une vague de fans qui trouve qu’on touche un peu trop à leur chasse gardée en venant observer leurs pratiques sous l’œil du genre.

  • Du char au dortoir, les femmes à l’assaut de l’armée en Norvège
    http://information.tv5monde.com/terriennes/du-char-au-dortoir-les-femmes-l-assaut-de-l-armee-en-norvege-1

    Ne serait-ce pas tenter le diable que de confiner dans la même chambrée jeunes filles et garçons en pleine force de l’âge ?

    « On voit que la cohabitation accroît la tolérance, l’acceptation et la compréhension mutuelles », rétorque Nina Hellum, chercheuse à l’Institut de recherche de la Défense norvégienne. « Vous ne voulez pas fricoter et coucher avec quelqu’un de votre chambre ou de votre unité parce qu’après, ça plombe l’ambiance ».

    Une étude parue en 2014 tendait à montrer que les dortoirs unisexes aidaient à combattre le harcèlement sexuel grâce à un phénomène de « dégenrisation ». En polissant le comportement des garçons et en dissuadant les filles de badiner, ils permettent de tisser un esprit de camaraderie, voire une relation quasi fraternelle, affirmaient les auteurs.

    #mixité #armée

    • La presse norvégienne est nettement plus mesurée sur cette question. Le correspondant de l’AFP à Oslo est plus enthousiaste que ses consoeurs·frères norvégien·nesqui me semblent être un peu plus critiques sur l’initiative.

    • En polissant le comportement des garçons et en dissuadant les filles de badiner...

      On parle de viols et d’agressions sexuelle, de harcèlement et divers violences sexuelles commises par les hommes contre les femmes. Il me semble que c’est ca les problème de « comportement des garçons » à l’armée, et non un problème de « badinage des filles ». Cette phrase sent fort la #culture_du_viol la #culpabilisation_des_victimes et le #deni_masculin. Et l’utilisation de « filles » et « garçons » laissent imaginé qu’il s’agit de mineurs. L’article semble parlé d’une colonie de vacances avec des gosses et non des problèmes de viols et agressions sexuelles systématiques à l’encontre des femmes dans l’armée.

      Et dehors de ca le fait que cette théorie repose sur l’idée que

      « Vous ne voulez pas fricoter et coucher avec quelqu’un de votre chambre ou de votre unité parce qu’après, ça plombe l’ambiance ».

      me semble assez ahurissante. Pour avoir rencontré beaucoup trop d’agresseurs sexuels dans ma vie, je sais d’expérience que la bonne ambiance de camaraderie vis à vis des femmes, ils n’en ont rien à faire, et au contraire torturer une femme ou/et une fille, ca les amuse beaucoup et ils peuvent même s’y amusé en fraternité, dans une bonne ambiance de viril camaraderie.

    • La mixité, « ça fait qu’au niveau des performances physiques, je peux pousser mes limites et m’habituer à travailler davantage pour suivre le mouvement », affirme sa camarade de chambre, Gine Grimsbu. « D’un point de vue social, les garçons nous traitent avec respect. Il y en a certains qui n’ont pas trop l’habitude d’être avec des filles mais je pense que ça va aller ».

      Je pense que les côtés sexistes de l’article trahissent la culture dominante du journaliste. Les paroles des concerné⋅e⋅s me semblent bien plus édifiantes, comme cette allusion à la construction sociale des différences de performances physiques : entrainées avec les hommes, les femmes ont tendance à avoir les mêmes aptitudes qu’eux.

      18% disaient avoir été victimes de commentaires ou gestes déplacés

      Sous-déclaration ou réalité ? Parce que si c’est la réalité, c’est à comparer avec le vécu des femmes dans les sociétés semi-mixtes comme les nôtres ou les sociétés sexgrégationnistes. Cela induit assez logiquement que plus une société est réellement mixte, moins elle est sexiste.

    • On parle d’un contexte assez particulier. On va à l’armée pour tuer et pour se faire tuer, et on se soumet à un régime d’obéissance totale. La raison d’être des armées d’aujourd’hui est la protection des classes priviligiées par la soumission des populations, la défense du pays n’étant qu’un prétexte mensonger connu depuis une éternité. Qu’on nous épargne des réflexions sur le sort de ces criminels.

      Après s’être rendu compte du problème que constitue l’existence des armées il s’impose de réfléchir sur les arguments et actions susceptibles de convaincre ses membres de s’allier aux forces des peuples qui luttent pour la libération de l’exploitation économique et de la domination par les classes au pouvoir. Un reportage sur la situation des militaires féminins se justifie tant qu’il contribue à dévoiler l’ascpect antisocial et dangereux d’une armée. Sinon c’est du vent idéologique qui aide à vendre aux exploités la « normalité » de l’existence de ces associations de meurtriers.

      #militarisme #Norvège