• Castaner, à coups de com’ et de matraques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170519/castaner-coups-de-com-et-de-matraques

    Peu considéré dans la majorité et jusque dans les rangs du #GOUVERNEMENT, le ministre de l’intérieur assume, depuis le début, la répression du mouvement des « gilets jaunes ». Ce faisant, il applique surtout ce que les syndicats policiers lui demandent, et incarne le virage sécuritaire d’Emmanuel Macron.

    #cultes,_Laurent_Nunez,_Christophe_Castaner,_ministre_de_l’Intérieur,_Police,_Beauvau,_immigration,_Emmanuel_Macron,_gilets_jaunes,_A_la_Une

  • Le silence sur la pédophilie est un « pêché collectif » pour le patron des évêques de France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/17/le-silence-sur-la-pedophilie-est-un-peche-collectif-pour-le-patron-des-evequ

    « Nous devons travailler tous ensemble contre la pédophilie. La hiérarchie (religieuse, ndlr) n’est pas la seule coupable. Dans certaines familles, des parents très chrétiens ont empêché leur enfant de parler. C’est un péché collectif."

    « Il y a quelque chose de systémique dans la négligence, le poids et la défense des institutions par rapport aux personnes victimes », dit-il, assurant que l’Église doit prendre ses responsabilités. « On ne peut plus rejeter la faute, dire que ce sont les médias ou le monde extérieur qui en voudraient à l’Église », ajoute Mgr Pontier.

    Mais on peu dire que c’est "des parents très chrétiens qui ont empêché leur enfant de parler" et que la faute est collective et non la responsabilité d’évêques, nous dit l’évêque.

    Le péché est collectif et surtout la faute des parents très chrétiens, par contre les violeurs d’enfants et leurs évêques qui organisent la récidive et l’impunité et les déplaces pour pouvoir bénéficié de la prescription sont présumés innocents.

    « Si des actes ont été commis qui auraient traumatisé profondément quelqu’un, ce serait bien sûr choquant. Je connais bien Mgr Ventura, et pour le moment je le présume innocent », dit Mgr Pontier.

    –----

    Accusé d’abus sexuels, l’ex-cardinal McCarrick défroqué par le Vatican, une première

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/16/l-ex-cardinal-mccarrick-accuse-d-abus-sexuels-defroque-par-le-vatican_542429

    C’est la première fois dans la longue histoire de l’Eglise catholique qu’un cardinal est défroqué pour des motifs d’abus sexuels.

    Le pape a reconnu comme définitive une sentence en ce sens de la Congrégation pour la doctrine de la foi, institution du Vatican qui veille au respect du dogme catholique, a précisé le Saint-Siège. L’ancien cardinal a été reconnu coupable d’avoir enfreint l’un des commandements divins « avec la circonstance aggravante de l’abus de pouvoir », selon ce texte. Le pape François a envoyé un « signal clair » sur le fait que les abus sexuels ne seraient plus tolérés au sein de l’Eglise catholique, a réagi samedi le président de la conférence des évêques américains.

    Toujours cette manière sournoise de ne pas nommer les agressions sexuelles correctement. Une agression sexuelle n’est pas un ABUS, un abus c’est quant on use avec excès de son droit . Utilisé cette expression "abus sexuels" et "abus de pouvoir" ca indique que les prêtres ont le droit au sexe des gosses, mais qu’ils ont été seulement un peu excessif avec leur usage du sexe des enfants.

    « Aucun évêque, aussi influent soit-il, n’est au-dessus de la loi de l’Eglise », a ajouté le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston.

    Ce qui sous-entend qu’ils sont au dessus des lois humaines.

    #catholicisme #culture_du_viol #culte_du_viol

  • Vocabulaire politique : #Culte reconnu - Comment la Belgique finance et organise les cultes ?
    http://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/comment-la-belgique-finance-et-organise-les-cultes-

    Pour ce nouveau numéro de l’Actualité en 3D, on aborde un thème relativement méconnu du grand public et pourtant diablement intéressant : la reconnaissance et le #financement des cultes en Belgique. En effet, ni laïque, ni doté d’une #religion d’État, notre pays se distingue par un régime tout à fait singulier de reconnaissance des religions et de financement de partie de leurs infrastructures et activités. Aussi, dans notre Belgique fédérale, rien n’est jamais simple et la régulation publique du fait religieux repose bien entendu sur une subtile répartition des compétences parmi les entités fédérale, régionales ou communautaires… Comment se fait-il que l’enseignement public prévoit des cours de religion ou qu’il existe des écoles confessionnelles en Belgique ? Pourquoi les ministres du culte sont-ils rétribués (...)

    #laïcité #religion,laïcité,Culte,financement
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/comment-la-belgique-finance-et-organise-les-cultes-_06126__0.mp3

  • Oltre 500 ore consecutive di culto per non far espellere una famiglia migrante

    In Olanda la legge vieta di interrompere una funziona religiosa: per questo centinaia di pastori da oltre tre settimane si alternano per evitare il rimpatrio di una famiglia ospitata in chiesa.

    In Olanda una chiesa protestante de l’Aja sta tenendo un culto da oltre tre settimane consecutive per proteggere una famiglia di migranti dall’espulsione dal Paese.

    La storia è tanto semplice quanto geniale: secondo la legge statale le forze dell’ordine non possono interrompere una funzione religiosa in corso. Centinaia di pastori si stanno dunque alternando per non far cessare mai il culto cui sta partecipando la famiglia in questione, una coppia armena con tre figli di 15, 19 e 21 anni. L’idea è venuta al presidente del consiglio generale della Chiesa protestante olandese, il pastore Theo Hettema, una volta saputo che la famiglia, da ben 8 anni nei Paesi Bassi, con un figlio iscritto all’università e gli altri alle scuole dell’obbligo, rischiava il rimpatrio perché non può più godere delle tutele internazionali in quanto l’Armenia, terra d’origine dei cinque, non è considerata nazione a rischio.

    I cinque, cristiani, frequentano la chiesa protestante della cittadina in cui risiedono, Katwijk, nei pressi proprio de L’Aja, e una delle figlie svolge volontariato in una associazione legata alla chiesa. L’ appello del pastore Hettema ha raccolto l’adesione di centinaia di colleghi e di moltissimi membri di chiesa, provenienti anche dai Comuni vicini. Tutti consapevoli che la splendida iniziativa non potrà durare in eterno, ma con la speranza di far nel mentre cambiare idea al governo, che ha però più volte affermato che la famiglia non ha i requisiti per rimanere nel Paese. Otto anni per ottenere una risposta sulla possibilità di asilo o meno in una nazione rischiano di essere un tragico record, e ignorare che la famiglia si sia oramai integrata nel nuovo contesto pare un’inutile cattiveria.

    Quando i 5 non partecipano alla funzione, si riposano nei locali sopra la cappella. Un tempo in Italia le chiese erano luoghi di asilo e rifugio in cui le forze dell’ordine non potevano entrare, ma da oltre un secolo le cose sono cambiate (secondo quanto normato prima dalle leggi Siccardi del 1850 e quindi dai Patti Lateranensi del 1929 il cui l’articolo 5 recita comunque con formula ambigua “Salvo i casi di urgente necessità, la forza pubblica non potrà entrare, per l’esercizio delle sue funzioni, negli edifici aperti al culto, senza averne dato previo avviso all’autorità ecclesiastica”). Le norme in materia cambiano molto da Stato a Stato e non sono mancate in questi anni polemiche a seguito di arresti di migranti in chiesa (in Germania, in Islanda).

    La Chiesa protestante in Olanda, nata dalla fusione di tre precedenti chiese, la riformata olandese, la riformata in Olanda e la evangelica luterana, rappresenta circa un terzo dei 6 milioni di abitanti dei Paesi Bassi.

    https://riforma.it/it/articolo/2018/11/19/oltre-500-ore-consecutive-di-culto-non-far-espellere-una-famiglia-migrante
    #messe #résistance #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Pays-Bas #culte #religion #refuge #Eglise #église

    • To Protect Migrants From Police, a Dutch Church Service Never Ends

      Jessa van der Vaart and Rosaliene Israel, two Dutch pastors, usually get to church by cycling through the streets of Amsterdam to a Protestant parish in the city center. But last Wednesday night, they packed their robes into the trunk of a car and drove down the highway to The Hague for what was the equivalent of a priestly shift change.

      They would take over at 8 p.m. from a local minister at the modest Bethel Church. Then, at 11 p.m., they would be replaced by a group from the city of Voorburg, who were scheduled to pull an all-nighter, singing hymns and preaching until daylight, when another cleric would arrive to take the baton.

      The two pastors from Amsterdam were running slightly late. “Well,” said Ms. van der Vaart, as Ms. Israel started the engine. “They’ll have to keep going till we get there.”

      For the marathon church service, which started more than six weeks ago, and hasn’t stopped since, can never take a break.

      Under an obscure Dutch law, the police may not disrupt a church service to make an arrest. And so for the past six weeks, immigration officials have been unable to enter Bethel Church to seize the five members of the Tamrazyan family, Armenian refugees who fled to the sanctuary to escape a deportation order.

      The service, which began in late October as a little-noticed, last-gasp measure by a small group of local ministers, is now a national movement, attracting clergy members and congregants from villages and cities across the Netherlands. More than 550 pastors from about 20 denominations have rotated through Bethel Church, a nonstop service all in the name of protecting one vulnerable family.

      “It’s about practicing what we preach,” said Ms. van der Vaart, as she and Ms. Israel sped down the Netherlands’ A4 highway toward the church.

      At a moment when Christianity’s relevance in Europe is waning — and when xenophobia and nationalism are rising — the Bethel service has also been a reminder of the influence that religious institutions can still exert in a largely secular Western Europe. The pastors have given protection to the Tamrazyan family; the family has given them a cause to show the power of their faith.

      “We’re kind of struggling here as churches in the West, we’re more and more in the margins, and as church leaders we can kind of feel this,” said Ms. Israel, who is the secretary general of Protestant Church Amsterdam.

      “But with this,” she added, “we feel that what we’re doing is quite relevant.”

      In recent years, nationalists have used xenophobic messaging to win office in Italy, Hungary and Austria, and achieve prominence in Sweden, Germany, Britain, France and the Netherlands, underscoring the impression of a European continent that is turning inward. But as the two pastors reached the outskirts of The Hague, Ms. van der Vaart said the marathon at Bethel shows that another Europe still exists.

      “I often think we’re entering times with less and less solidarity,” said Ms. van der Vaart, the vicar at the Oude Kerk, the oldest church and building in Amsterdam. “But then this initiative is all about solidarity, and that gives me hope.”
      An Unassuming Hideaway

      If you weren’t looking for it, you might walk straight past Bethel Church, a red-brick building tucked away on a quiet side-street in The Hague. Inside is a wider complex, which includes accommodation for the Tamrazyan family, as well as various offices and meeting rooms. At first it seems sort of mundane.

      When Ms. van der Vaart and Ms. Israel arrived, with a few minutes to spare, there were no police officers waiting to pounce. The sheer fact of the ongoing service is enough to keep them away. The two pastors quickly donned their robes and hurried into the chapel. On the tiled wall behind the altar hung a migration-themed interpretation of the Madonna and child — a portrait of an African refugee and her baby, dressed as Mary and Jesus.

      In the pews sat roughly a dozen worshipers, some of whom had come before, some there for the first time. Most were believers, but one or two were not.

      “I’m not religious but when I heard about this, I said to my husband, ‘Don’t be shocked, but I want to go to church,’” said Florine Kuethe, a public relations consultant who later agreed to help the church deal with the heightening news media interest. “This type of thing makes the church relevant again.”

      Inside the chapel, the pastors began with a greeting, then a rousing Dutch hymn, then Psalm 82.

      “Rescue the weak and the needy,” read the translation of one line. “Deliver them from the hand of the wicked.”

      The three Tamrazyan children — Haryarpi, 21, Warduhi, 19, and Seyran, 15 — came in and out, frequently playing an active part in the service. Journalists, however, were only allowed in for brief sequences, a rule the pastors said was to ensure that the service retained its spiritual value, instead of becoming a media spectacle.

      “Sometimes I look back and ask why it has been as big as it has,” said Pastor Derk Stegeman, a spokesman for the family, and the service’s main organizer. “It’s because we protected our service and did not make it into an action for other things.”

      Where It All Began

      The story of the service started not in The Hague but in Katwijk, a large seaside town southwest of Amsterdam. The Tamrazyan family ended up there after the father was forced to flee Armenia for political reasons in 2010, Mr. Stegeman said. At the family’s request, their full predicament has been kept a secret, along with the names of the parents, to prevent repercussions for relatives still in Armenia.

      In a six-year legal process, Dutch officials twice tried to deny the family asylum, and were twice defeated in court. But the government finally got its way on its third attempt, even though the three children had all been in the country for more than five years and were theoretically eligible for an amnesty under legislation enacted in 2013.

      Lennart Wegewijs, a spokesman for the Dutch ministry of justice and security, said that the government could not comment on individual cases. But speaking generally, he said that under Dutch law, families can only qualify for amnesty if they, somewhat paradoxically, are willing to cooperate with official efforts to deport them from the country.

      To avoid what they believed to be certain danger back in Armenia, the Tamrazyans did not cooperate. Instead, they took refuge in a church in Katwijk. It was when that first church ran out of resources to help them that the leadership at Bethel agreed, after some deliberation, to welcome the family instead.

      As well as maintaining round-the-clock prayers, the church has provided psychological help for the family and teaching for the children, who can no longer go to school or university classes.

      To avoid compounding their stress, the family rarely gives interviews, and they made no exception for The New York Times.

      But on a blog that Haryarpi, the eldest child, started soon after entering the church, she has written about the relief of being granted shelter.

      “I often think the only place where I am safe is the church,” she wrote in Dutch on Nov. 4. “It really feels like a refuge.”

      The pastors have promised to continue the service indefinitely — even after a Dutch minister, Mark Harbers, said on Friday that the service hadn’t changed the government’s mind.

      Initially, the nonstop services were run by a core group of around a dozen pastors. Some of them pulled all-nighters on their own, including Mr. Stegeman and his wife. But a few days into the process, the Protestant Church in the Netherlands endorsed the service and used its newsletter to encourage other congregations to participate.

      Soon it became hard to fit all the volunteers into the schedule.

      “It’s amazing,” said Mr. Stegeman. “From all over our country people are coming, from the north to the very south, west and east.”

      Some preachers simply reuse services and sermons they gave at other churches. But others have used the opportunity to try something new, turning the church into a kind of greenhouse for liturgical experiments.

      Ms. Israel read from a modern reinterpretation of the biblical story of King David and his wife Bathsheba, told from Bathsheba’s perspective. One minister incorporated meditative song into her service, and another interspersed prayers and hymns with sermons from Martin Luther King Jr. During one all-nighter, Mr. Stegeman even brought along a harpist.

      “You see preachers from every background across the country, bringing their own way of celebrating and worshiping that is different hour by hour,” said Pauline Kuipers, who chairs the fund that owns the church. “It goes on continuously but it changes all the time.”

      By 11 p.m., the two pastors from Amsterdam were relieved by the group that had just arrived from Voorburg.

      After three hours of singing, preaching and praying, Ms. van der Vaart’s voice was now slightly hoarse, and Ms. Israel admitted to being “a little bit tired.”

      But she was also moved. As Ms. Israel left the chapel, Haryarpi told her that she had been inspired to write a poem about one of the psalms they had sung.

      “For me, that’s what it’s all about,” Ms. Israel said a few minutes later, packing her robes back into her cycling bag.

      “You could read that psalm a hundred times and not get touched by it,” she said. “But here, in this night, in Bethel Church, it’s very real.”

      https://www.nytimes.com/2018/12/10/world/europe/migrants-dutch-church-service.html

    • Dutch church clocks up 1,400 hours to prevent family being deported

      A non-stop church service in the Netherlands — aimed at stopping an Armenian family from being deported — has become so popular it has issued tickets for the Christmas period to control numbers.


      The service has been going around the clock since October 26 — more than 1,400 hours.
      Under Dutch law, police officers are not permitted to enter a church while a religious service is taking place. So, church leaders hatched the idea of meeting non-stop to prevent the Tamrazyan’s from being removed from the country.
      https://edition.cnn.com/2018/12/24/europe/non-stop-church-service-netherlands-armenia-intl/index.html

    • Y-a des gens qui médisent. Il paraîtrait que le procureur en charge de ces affaires aurait été nommé directement par l’exécutif. Il paraîtrait même qu’il serait sous les ordres de l’exécutif.
      Mais à quoi bon s’intéresser à ces choses là quand l’accusé s’en prend aux accents des journalistes. On le sait pourtant que l’extrême-républicain JLM est contre les particularismes régionaux...

    • Mémoire de poisson rouge de la part de « ceux qui savent » et qui aujourd’hui t’expliquent que l’autre là, il « beugle sa mère », alors que bon, tout est réglo quoi...

      JLM sur FB :

      Pour information : Le cadre juridique dans lequel se sont menées les perquisitions de mardi date de 2004 et le vote de la loi « Perben II ». Cette loi a notamment élargi les pouvoirs du procureur pour mener des perquisitions et des saisies dans le cadre d’une enquête préliminaire (comme la possibilité de le mener en se passant du consentement des personnes visées). A l’époque cette loi avait été largement dénoncée comme attentatoire aux libertés. « Le Monde » titrait : « inquiétant pour les libertés publiques » dans un article du 27 janvier 2004. La ligue des droits de l’Homme qualifiait la loi comme « un grave recul de l’État de droit ». Un recours au conseil constitutionnel contre la loi Perben II avait à l’époque été signé par, entre autres : Martine Billard, Robert Badinter, Manuel Valls, François Hollande, Gérard Collomb…

    • Perquisition Mélenchon : un souvenir d’il y a trois semaines... - Par Daniel Schneidermann | Arrêt sur images
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/perquisition-melenchon-un-souvenir-dil-y-a-trois-semaines

      ""Vous avez la preuve que Mme Belloubet a donné l’ordre de ces perquisitions ?"" demande Léa Salamé à Alexis Corbière, au lendemain de l’orageuse perquisition dans les locaux de la France insoumise. Ah, chère Léa ! La preuve ! Bien sûr que non. Quelques souvenirs, en revanche. Pas très anciens : c’était il y a à peine un mois. La presse se faisait l’écho d’une information : Emmanuel Macron avait personnellement recalé trois candidats à la succession de François Molins au poste de procureur de Paris. Il avait récusé trois candidats issus de la procédure habituelle de nomination. ""L’Elysée prend la main sur les procureurs"" titrait Le Monde. ""Macron veut poser son parquet""titrait Libé. ""Macron veut choisir lui-même ses procureurs"", titrait Mediapart. Au vu et au su de tous, Macron faisait voler en éclats l’increvable fiction française de « l’indépendance de la Justice ». Et envoyait un signal clair : le procureur qui suivra les « affaires sensibles », à commencer par les instructions Benalla, aura réussi son examen de passage auprès de lui.

      Ce tir groupé d’articles date des 25, 26, 27 septembre. Trois semaines à peine. Il faut se souvenir de cet épisode, pour apprécier à leur juste valeur les questions, les éditos offusqués, aujourd’hui, de la même presse, devant les spectaculaires images de la confrontation physique entre Jean-Luc Mélenchon et les policiers qui lui interdisent de pénétrer dans le local de la France insoumise, en cours de perquisition. Confrontation physique qui s’est achevée par l’interruption prématurée de la perquisition, apparemment sans procès-verbal listant les pièces saisies, ce qui entrainera logiquement sa nullité.

    • L’ultra-violence des extrêmes

      « Malaise dans les rangs insoumis » :-) Enfin ! Il était temps que cesse cette béatification de notre Lider Maximo !

      JLM aurait subi le traitement fait à Adama Traoré et à tant d’autres dès qu’ils font mine de se rebeller, on pourrait découvrir des titres du genre « Troisième autopsie, JLM avait une maladie cachée, les policiers ne l’ont pas tué, il est mort de s’être énervé ».

    • Quand la communication en ligne de l’Insoumis dérape

      Sauf que cela ne passe pas, car de nouveaux harceleurs arrivent, de plus en plus virulents, de plus en plus haineux, de plus en plus inquiétants et l’absence de réponse est souvent interprétée comme la validation de la thèse d’un écart qui se creuse entre « les médias » et « les gens ». Théorie sur laquelle prospèrent les mêmes responsables qui ne le sont pas. Certains raids sur Twitter contre des journalistes paraissent à ce point synchronisés et identiques dans la forme qu’on en vient à se demander s’ils ne sont tout simplement organisés sur des salons de discussion fermés. On notera avec un certain amusement que ces militants n’hésitent d’ailleurs pas à brandir fièrement « Je suis Charlie » dans leur biographie de réseaux sociaux, tout en couvrant d’injures des journalistes.

      https://www.zdnet.fr/blogs/zapping-decrypte/quand-la-communication-en-ligne-de-l-insoumis-derape-39875217.htm

      ... et pendant ce temps à #Bure la répression-sans-limites explose tous les compteurs. Dommage de ne pas utiliser l’énergie de la #FI à défendre des droits plutôt que des personnes...

      #melenchonisme #culte_de_la_personnalité #personnification #trollage

    • J’avais déjà vu ça ici https://seenthis.net/messages/730273#message730321 @marielle et j’avais choisi de commenter la publie de @biggrizzly pour ne pas braquer les mélenchonistes... mais visiblement, oui, le #trollage se développe... Lorsqu’un media fera autant pour #Bure, pour #NDDL, pour plein d’autres combats encore, comme le fait #mediapart, peut-être je vous prendrai au sérieux. D’ailleurs ne citer que des hommes journalistes et ne pas tenir compte du travail incroyable et précieux de personnes comme Jade Lingaard, ça en dit long.
      En attendant, c’est pathétique de sur-réagir à ce point là...
      Et non, je ne veux pas débattre avec toi.

    • @val_k : note que je ne regroupe ces captures d’écran que pour en garder trace et en sourire (peut-être) plus tard quand ils seront tous passés à autre chose.

      Ce qu’il se passe à Bure ou NDDL fait partie de la même mission de l’Etat que ce qu’il se passe pour LFI : harcèlement et dénigrement.

      Troller, c’est la seule chose qu’il reste à beaucoup. Et c’est assurément triste. Mais c’est parfaitement indolore pour le pouvoir, on est bien d’accord.

  • Belgique : Messe télévisée sur la VRT : « Les femmes doivent être soumises à leur mari » Johanne Montay - 27 Juillet 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_messe-televisee-sur-la-vrt-les-femmes-doivent-etre-soumises-a-leur-mari?

    La scène a fait le tour de la toile en Flandre : ce dimanche, lors de la messe télévisée retransmise par la VRT sur Eén et Radio 1, le curé de l’abbaye de Grimbergen a lu un texte de la Bible dans lequel la femme est invitée à être soumise à son mari : « Femmes, soyez soumises à votre mari comme l’homme l’est au Seigneur » , a-t-il déclaré. « Car l’homme est à la femme, ce que le Christ est à l’Eglise. Il a donné sa vie pour sauver l’Eglise. La femme doit donc être soumise à lui comme l’Eglise est soumise au Christ. »

    « Si un imam avait dit ça... »
    Après la diffusion, le ministre flamand de la Culture, Sven Gatz (Open VLD) a plaidé à nouveau pour la suppression de la diffusion des cultes sur le service public : « Si un imam avait dit cela à la télévision, cela aurait fait du grabuge ! », _s’est-il exclamé sur Twitter. « La liberté de culte, OK. La liberté d’opinion : OK. Mais pas de discours rétrograde sexiste aux frais des pouvoirs publics svp ». _
    La VRT diffuse les messes parce que cela figure dans son contrat de gestion avec le Gouvernement flamand. Le principe veut que la VRT ne soit pas responsable de ce qui est dit durant l’office. Néanmoins, Sven Gatz estime dommage que ce discours ait été diffusé sans filtre, sans que la responsabilité de la VRT soit engagée. 

    La réaction de l’abbé
    Aujourd’hui, le père supérieur de l’abbaye de Grimbergen réagit à la polémique. Johan Goossens entend remettre le texte dans son contexte : « Il s’agit d’un texte issu d’une lettre de Paul, lue hier dans toutes les églises, dans toutes les langues, du monde entier. Tous les trois ans, ce texte revient et il parle en réalité d’amour. Le sens du texte est que l’homme et la femme doivent s’estimer et se respecter » . Le père Goossens estime que les personnes choquées ont retiré une phrase de son contexte, une phrase qu’on ne peut comprendre que si on la replace dans le sens général du message de la Bible. Il regrette la réaction du ministre Sven Gatz et se dit étonné de la critique. 

    #Femmes #catholicisme #sexisme #sermon #culte #Grimbergen #religion #Iman

  • Les cultures afro-cubaines

    Patrice Banchereau

    https://lavoiedujaguar.net/Les-cultures-afro-cubaines

    Les cultures afro-cubaines, que l’on qualifie à Cuba de « folkloriques » et en Occident de « traditionnelles », furent jusqu’à la fin du XIXe siècle celles des esclaves, puis au XXe siècle celles de leurs descendants. Elles sont aujourd’hui celles de tous les Cubains qu’ils soient noirs, blancs ou métis. On peut les qualifier de « créoles » tant elles se sont transformées, séparées de la matrice africaine, et sont devenues rapidement spécifiquement cubaines. Le terme « afro-cubain » peut prêter à confusion, puisqu’aux États-Unis (et par la suite en Europe) on l’a utilisé — et on l’utilise encore de manière erronée — pour qualifier les musiques « blanches » de Cuba, son, charanga et toutes leurs déclinaisons qui donneront naissance dans les années 1970 à la « salsa » qui est de toute la Caraïbe et sans doute née à New York, elle aussi de mélanges. Dans la musique afro-cubaine point d’instruments à cordes ni à vent, ni guitares, ni pianos, ni cuivres, ni contrebasses : de la percussion (principalement des tambours), du chant et de la danse. (...)

    #Cuba #Afrique #cultures #traditions #cultes #esclavage #religions #spiritisme #rumba #comparsa

  • Hommage à la Malinche

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Hommage-a-la-Malinche

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    Conclusion

    Vers 1640, 1641, l’évêque de Puebla, Juan de Palafox, relance le culte de la Vierge d’Ocotlán. Ocotlán est une colline qui domine la ville de Tlaxcala. Juan de Palafox est un évêque influent, il va même être nommé vice-roi par intérim en 1642, puis il sera archevêque de Mexico. Un chapelain est nommé et un véritable sanctuaire est désormais consacré à l’image de la Vierge. En relançant le culte de la Vierge, Juan de Palafox initie une politique religieuse offensive. Cette politique a un double objectif : le premier vise à réduire l’influence des ordres monastiques et en particulier des franciscains, qui, depuis leur couvent de Huamantla, entre Puebla et Tlaxcala, contrôlent un vaste territoire et continuent à faire ombrage à l’Église séculière. (...)

    #Mésoamérique #culte #Xochiquetzal #Malinche #homme-dieu #persistance

  • Luba-Rebellen glauben an Unbesiegbarkeitszauber durch Bluttrinken | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Luba-Rebellen-glauben-an-Unbesiegbarkeitszauber-durch-Bluttrinken-3857453.html

    Im ehemals belgischen Kongo hat sich dem UN-Flüchtlingshilfswerks UNHCR nach die Zahl der Binnenflüchtlinge 2017 auf 3,8 Millionen Menschen verdoppelt. Wichtigste Ursache dafür ist der Krieg in der Region Kasai im Süden des Landes, wo etwa 1,4 Millionen Menschen ihre Dörfer und Felder verließen.
    Wer kein Tschiluba spricht, wird getötet

    Hier kämpft die örtliche Luba-Rebellengruppe Kamwina Nsapu ("Schwarze Ameise") gegen Sicherheitskräfte der Zentralregierung. Der Konflikt begann im April 2016, als sich der damalige kongolesische Innenminister Évariste Boshab weigerte, Jean-Pierre Mpandi als „Schwarze Ameise“ anzuerkennen - als traditionelles Oberhaupt des Bajila-Kasanga-Stammesfürstentums, das auch über Verwaltungs- und Regionalregierungsmacht verfügt. Boshabs Motiv dafür war eine zu feindliche Haltung Mpandis gegenüber der Zentralregierung. Diese Haltung wurde mit der Titelverweigerung jedoch noch deutlich feindseliger: Mpandi verbündete sich mit Luba-Fürsten aus Kayasampi, Mindula, Kabundi und anderen Ortschaften, rekrutierte in den Dörfern Milizionäre und begann einen offenen Aufstand.

    Daraufhin schickte die Zentralregierung Truppen, die ihn am 12 August 2016 erschossen. Das führte jedoch nicht dazu, dass der Aufstand erlosch. Stattdessen nahm die nun mit einer Märtyrerfigur und dem Namen Kamwina Nsapu ausgestattete Bewegung unter seinem Nachfolger Jacques Kabeya Ntumbaan Fahrt auf und expandierte in andere Gebiete, in denen Luba leben. In Lupemba, Mayanda, Mwaango und zahlreichen weiteren Ortschaften töteten oder vertrieben die Kamwina-Nsapu-Kämpfer alle, die kein Tschiluba sprechen. Dabei kamen auch ein Schwede und ein Amerikaner ums Leben.
    Fisch bricht Unbesiegbarkeitszauber

    Seite gestern kursieren in internationalen Medien Bilder aus einem Whatsapp-Video, das zeigt, wie eine Frau enthauptet wird, weil sie Kamwina-Nsapu-Kriegern an der Straße zwischen Luebo und Mweka ein Gericht serviert haben soll, das deren Glauben nach einen Unbesiegbarkeitszauber brach, weil es Fisch enthielt. France 24 hat inzwischen sieben damalige Einwohner von Luebo gefunden, die die Ereignisse auf dem Video als echt bestätigten. Fünf davon waren Augenzeugen, die angaben, sie hatten Angst vor den Rebellen und deshalb nicht eingegriffen.

    Den Zeugenaussagen nach ereigneten sich die Geschehnisse bereits am 8. April 2017 auf den von den Einheimischen nur „Parking Lot“ genannten und gegenüber der Kathedrale gelegenen zentralen Platz der 40.000-Einwohner-Stadt. Die Kamwina-Nsapu-Krieger hatten Luebo am 31. März erobert und mussten die Ortschaft am 19. April wieder der kongolesischen Armee überlassen. Zu Beginn der Aufnahme erklärt der Kamwina-Nsapu-Kommandeur Kalamba Kambangoma, die Frau, die er an den Haaren hält, müsse wegen Hochverrats sterben. Anschließend wird das Opfer von einem Mädchen mit einem roten Kopftuch - dem Erkennungszeichen der weiblichen Kamwina-Nsapu-Mitglieder - auf eine Plattform geführt, auf der sie ein junger Mann vor Zuschauern vergewaltigt, während die Kopftuchträgerin beide mit Ruten peitscht.

    Bei dem jungen Mann, der das Opfer vor der Enthauptung öffentlich schändet, soll es sich um den Sohn der zweiten Ehefrau ihres Ehemannes handeln, der angeblich an ihrem Imbiss arbeitete und zur Tat gezwungen wurde. Ihn enthauptete man den Zeugenaussagen nach ebenfalls mit einer Machete. Anschließend versuchten die Kamwina Nsapu mit dem Blut der getöteten Opfer den Unbesiegbarkeitszauber zu erneuern, indem sie davon tranken.
    Ähnlichkeiten mit Geistertanz- und Maji-Maji-Bewegung

    Die Tat zeigt, dass es sich bei den Kamwina Nsapu nicht nur um Luba-Rebellen handelt, sondern um das, was man in der Völkerkunde einen Krisenkult nennt: Eine Bewegung, die Gewalt mit quasi-religiösen Vorstellungen verbindet - wie die ostafrikanischen Maji-Maji-Rebellen oder die indianischen „Geistertänzer“. Die Unbesiegbarkeit entsteht im Glauben der Kamwina Nsapu nicht durch magisches Maiswasser oder Tänze, sondern durch Fasten: Durch den Verzicht auf Fleisch, Fisch, Öl, Hibiskus, Maniokblätter, Geschlechtsverkehr und Waschen. Diese Tabus gelten allerdings nur für Zeiten, in denen gekämpft wird. Abgeschnittene Köpfe ihrer Opfer spießen die Kamwina Nsapu auf Stecken und legen sie in ein „Tschiota“ genanntes „heiliges Feuer“, das auch beim Eintritt in die Gruppe eine wichtige Rolle spielt. Insofern ist wenig verwunderlich, dass die Miliz neben der kongolesischen Zentralregierung auch die katholische Kirche als expliziten Gegner sieht. In Luebo verbrannte sie nach der Eroberung alle Kirchen außer der Kathedrale, in der sie ihr Hauptquartier einrichtete.

    Als die Armee die Stadt am 19. April zurückeroberte, versteckten sich die Einwohner bis zu zwei Monate lang im Busch - nach Angaben gegenüber France 24 deshalb, weil sie fürchteten, als Luba der Mitgliedschaft bei den Rebellen beschuldigt und standrechtlich erschossen zu werden. Dass diese Ängste nicht ganz unberechtigt gewesen sein könnten, zeigt ein anderes Video, das bereits seit Februar zirkuliert: Darauf singt eine Gruppe von Menschen, in der sich auch Frauen und Kinder befinden, auf Tschiluba „Unser Land, unser Land!“ - und wird daraufhin von Soldaten mit Schüssen niedergemäht.

    Kamwina Nsapu rebellion - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Kamwina_Nsapu_rebellion#Kamwina_Nsapu_militia

    Date: 8 August 2016 – present (1 year, 3 months and 3 days)
    Location: Kasaï-Central, Kasaï, Kasai-Oriental, Lomami and Sankuru; Democratic Republic of the Congo

    Although relatively poorly armed, with most of their weaponry looted or stolen from the Congolese security forces, the insurgents are strongly motivated by their belief in various forms of witchcraft: Many Kamwina Nsapu rebels believe in gaining magical protection from harm by wearing fetishes, specific leaves, and protective amulets. Elements of the Kamwina Nsapu militia have been described as “cultlike” due to their beliefs: For example, recruits are reportedly forced to walk through fire, and told that by undergoing this initiation ritual they will be resurrected if they are killed in battle. Some fighters also believe that wooden weapons can be transformed into functioning guns through magical rituals.

    The militia has also been noted for its extensive recruitment of child soldiers. Experts consider it likely that the majority of the rebels are minors. Child soldiers are promised jobs and money, and then often given drugs and alcohol in order to motivate them to fight.

    LeMO Kapitel - Kaiserreich - Außenpolitik - Maji-Maji-Krieg
    https://www.dhm.de/lemo/kapitel/kaiserreich/aussenpolitik/majimaji


    Karte von Deutsch-Ostafrika

    Der Maji-Maji-Krieg war durch verschiedene Maßnahmen der deutschen Kolonialverwaltung verursacht worden, namentlich die Einführung der Kopfsteuer, die die Bevölkerung in der Kolonie Deutsch-Ostafrika in die Zwangsarbeit und zu Umsiedlungen in die Plantagengebiete führte. Maßgeblich war zugleich der Aufstieg des Propheten Kinjikitile, der das namengebende ‚Maji‘– Suaheli für Wasser – verbreitete: Im Vertrauen auf diese Medizin aus mit Mais und Hirse versetztem Wasser, mit der auch Unverwundbarkeit verbunden wurde, sammelte sich eine spirituelle Bewegung.

    Ghost Dance
    http://www.u-s-history.com/pages/h3775.html

    The Ghost Dance movement was a manifestation of Native Americans’ fear, anger, and hope regarding the onslaught of white invaders, U.S. Army brutalization, and the U.S. legislative oppression of indigenous nations. Ghost Dance was the term Plains Indians applied to the new ritual; Paiutes, from which it sprang, simply called it by their traditional name, Round Dance.

    Ghost Dance - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ghost_Dance

    Pet Sematary - Wikipedia
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pet_Sematary
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pet_Sematary#/media/File%3AStephenKingPetSematary.jpg

    Pet Sematary is a 1983 horror novel by Stephen King, nominated for a World Fantasy Award for Best Novel in 1986, and adapted into a 1989 film of the same name. In November 2013, PS Publishing released Pet Sematary in a limited 30th Anniversary Edition.

    #USA #Afrique #culte #crise

  • Les cultes médiatiques - En être ou pas : le fan-club de la série le prisonnier - Presses universitaires de Rennes
    http://books.openedition.org/pur/24177?lang=fr

    par Philippe Le Guern
    Un très beau travail d’un « aca-fan » français.

    Lorsqu’on parle des fans, de qui s’agit-il ? Hormis la présentation caricaturale qu’en donnent la presse et les médias1 et que les fans eux-mêmes s’emploient à récuser, peu de travaux sociologiques ont répondu sérieusement à cette question. S’agit-il d’une population particulière, appartenant à un groupe social déterminé ? Cette question renvoie spontanément à une première image des fans qui seraient majoritairement issus des classes populaires. S’agit-il d’individus qui se distinguent par des pratiques spécifiques ? Quelle place occupent-ils dans l’échelle sociale des intérêts qui vont des dispositions esthétiques pures et distanciées aux engouements passionnés, voire démesurés ou obsessionnels ? On les représentera volontiers « dans l’effervescence collective (au stade, ou lors d’une concentration de motards ou d’un concert de rock)2 » ou encore tapissant leurs murs de posters de leurs idoles et dépensant sans compter pour trouver un disque épuisé ou une photo dédicacée.

    3 Pasquier (Dominique), La culture des sentiments, l’expérience télévisuelle des adolescents, Éditio (...)

    2On peut donc s’étonner de ce désintérêt apparent pour les fans alors que leur nombre (ceux de Britney Spears se comptent par dizaine de milliers) comme leurs activités peuvent avoir des répercussions dans les secteurs de la culture, de l’économie, de la vie sociale.

    On doit s’interroger sur les critères retenus pour décrire et caractériser la population des fans : la survalorisation des usages (ce que font les fans) semble largement contrebalancer la sous-valorisation des déterminations sociales (ce que sont les fans) ; rares sont en effet les auteurs qui, dans ce contexte, ont cherché à établir des corrélations entre positions sociales et formation des goûts5 et les quelques tentatives débouchent tantôt sur une sociologie sommaire dressant le portrait de « consommateurs issus des classes moyennes et dotés d’un faible capital intellectuel dont la passion pour les gadgets est inextinguible6 », tantôt sur une sociologie particulièrement prudente ou résignée à ne pouvoir articuler position sociale et passion7. Et comme le font remarquer H. Jenkins et J. Tulloch, « […] ces représentations de fans illettrés, infantiles et politiquement irresponsables font que n’importe qui peut écrire sur les fans mais que les fans n’ont guère de possibilité de s’exprimer en retour8 ».

    En pratique, les réponses toujours courtoises aux courriers que je lui adressais m’invitaient – réflexe prosélyte systématique à une époque où les effectifs du club commençaient de décroître – à adhérer au fan-club ; elles mentionnaient également la constitution d’un Centre Documentaire du Prisonnier, fait non dénué de signification puisque mes observations ultérieures m’ont permis d’observer à quel point la capacité à mobiliser un savoir exhaustif sur la série est un des principaux éléments constitutifs de l’identité de fan.

    Sur ce que peut apporter le fait d’être un « aca-fan » comme dit Henry Jenkins

    Relégué à une extrémité de la table, je ne me trouvais pas dans la meilleure position pour espérer poser des questions ou recueillir des conversations, et encore moins pour m’intégrer un tant soit peu au groupe, jusqu’au moment où les fans improvisèrent un jeu qui consistait à chanter à la cantonade les airs et les paroles de génériques de séries télévisées. Ma familiarité avec ce type de chansons étonna d’abord les fans et me permit, bien mieux qu’en m’engageant dans de longues et improbables justifications, de convaincre le groupe que je n’étais ni indifférent ni hostile à la culture télévisuelle et de me faire ainsi accepter. L’anecdote avait sans doute marqué les esprits car les fans ne manquèrent pas de me la rappeler à chaque rencontre ultérieure et elle prit une tournure « officielle » en étant finalement mentionnée dans un numéro du fanzine édité par le fan-club21 :

    « Philippe Le Guern est universitaire. Il étudie les fans. Et ça peut faire peur. Du moins au départ, car certains se souviennent de sa présence à la 12e Rencontre en 1998, prenant des notes lors de nos débats tout en nous décryptant d’un œil froid et méthodologique. Puis les discussions plus libres sont venues, les repas ont permis de claironner ensemble des génériques de séries, et nous avons eu la joie de l’accueillir à la 14e Rencontre, toujours friand de notes et d’adresses, mais beaucoup moins effrayant dans son rôle d’universitaire ».

    Fans, culture coopérative et construction de communautés

    Les conventions représentent un moment-clé dans la vie du fan-club : d’une part, elles constituent un point d’orgue dans l’agenda des fans puisqu’il s’agit généralement du seul moment dans l’année ceux-ci peuvent se retrouver ; de ce point de vue, la convention transforme une communauté partiellement imaginée – pour reprendre une expression forgée par B. Anderson23 – en communauté réelle : ceux qui participent pour la première fois à ce type de manifestation et que j’ai interviewés ont le sentiment que leur passion n’est plus une activité isolée parce qu’ils entrent dans un collectif. À la question de savoir pourquoi ils ont choisi d’adhérer au fan-club, les fans mettent en avant deux types d’explications : d’abord, des motivations pratiques telles que « pouvoir suivre toute l’actualité qui tourne autour de la série, me procurer des produits dérivés portant sur la série » ; ensuite, le désir d’entrer dans une communauté d’appréciation.

    D’autre part, être fan ne va pas de soi mais suppose un véritable travail d’apprentissage et d’ajustement progressifs rendu possible par des lectures (de fanzines, de sites sur le Net), par la télévision (qui a consacré ces dernières années plusieurs reportages à des fans-clubs de séries à succès) ou par la fréquentation directe d’autres fans

    Construction collective de la légitimité

    Ceci ne signifie pas bien entendu que les fans sont d’accord sur tout : de même que les fans de Johnny nourrissent individuellement des préférences pour telle ou telle chanson, les fans du Prisonnier ont chacun leur épisode favori. Toutefois, comme l’écrit John Tulloch, « une position interprétative unifiée contribue à unifier les fans et à en faire une communauté d’interprétation30 ». Une des lectures « officielles » du Prisonnier, que j’ai identifiée en lisant le fanzine Le Rôdeur et en particulier la rubrique « courrier des lecteurs31 », est celle qui fait de la série une « œuvre de politique-fiction32 » ; cette thématique que résume une réplique emblématique de la série – « Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre » – est abondamment mentionnée par les fans33 lorsqu’elle n’est pas imprimée sur des tee-shirts ou autres produits dérivés. On peut sans doute envisager cette lecture dominante de type politique, et plus généralement la surenchère interprétative à laquelle donne lieu la série, comme une forme de réponse aux objections classiquement adressées aux amateurs de séries télévisées34 lorsqu’ils sont décrits comme des amateurs de divertissements infantiles et culturellement illégitimes

    Fans, activité, passivité -> culture participative

    Une seconde catégorie d’activité, récurrente dans l’univers des fans, consiste, on l’a dit, à passer du statut de spectateur à celui de « producteur ». C’est sur des observations similaires que repose la thèse très convaincante de H. Jenkins38 lorsqu’il décrit le fan comme un textual poacher, un « braconnier textuel ». Jenkins entend démontrer que la représentation dominante du fan comme spectateur passif ne résiste pas à l’épreuve des faits

    La construction de « séries cultes »

    Dans cette représentation, la série culte est incomprise du grand public et seuls quelques happy fiews – les fans originels – semblent en mesure d’en apprécier l’intérêt ; mais, avec la généralisation des pratiques audiovisuelles dans les années 80-90 et sous l’effet des politiques de marketing qui font des séries TV de nouveaux biens de consommation, on assisterait à de nouvelles formes d’appropriation par un public renouvelé et élargi, et « ironie du sort, le plus grand flop de l’histoire du feuilleton télé est devenu aujourd’hui l’objet d’un véritable culte62 ».

    On voit donc que la série télévisée est travaillée par la contradiction entre les conditions industrielles de production et de diffusion d’une part et les formes spécifiques d’appropriation et de légitimation d’autre part qui en font un objet potentiellement distinctif pour les fans.

    Légitimation culturelle, déclassement, action collective

    Pour tenter d’expliquer ce positionnement qui écarte à la fois les choix culturels les plus légitimes et les choix les plus communs, on peut reprendre une hypothèse formulée par E. Neveu dans un chapitre intitulé « Peuple adolescent ou génération abusée74 » consacré à la pop musique et à ses publics : selon l’auteur, si la pop devient le lieu privilégié d’un investissement symbolique, c’est qu’elle répond, par son humeur contestataire, à la déroute d’une population issue des classes populaires, dotée d’une disposition cultivée mais dont la trajectoire scolaire est rarement la garantie d’une promotion sociale espérée. On retrouve ici les analyses menées par p. Bourdieu lorsqu’il définit le principe de la « bonne volonté culturelle75 », c’est-à-dire d’un investissement dans les formes mineures des pratiques et des biens culturels selon l’origine sociale et le mode d’acquisition du savoir qui en est corrélatif76

    Ainsi les fans opèrent-ils une double distinction : ils légitiment un bien symbolique, la culture télévisuelle, démuni de légitimité par comparaison à la culture savante ; simultanément, ils adoptent un point de vue qui, à l’intérieur même du sous-champ de la culture télévisuelle, redéfinit la hiérarchie sociale des légitimités en opposant les programmes vulgaires aux programmes nouvellement consacrés (ceux qui peuvent faire l’objet d’un investissement intellectuel)

    Construction de communautés

    Le club est une structure fortement intégratrice, et ce à plusieurs titres : d’une part, l’adhésion au club est généralement vécue comme la rupture d’un isolement ; le fan découvre finalement qu’il n’est ni seul ni anormal puisque d’autres partagent sa passion. D’autre part, être fan n’est pas un donné naturel mais résulte plutôt d’un travail de socialisation, c’est-à-dire d’apprentissage et d’ajustement à des normes de conduite, à des règles du jeu : l’entrée dans la communauté des admirateurs est une des occasions qui contribuent à la construction de l’être social du fan comme fan pour soi et pour autrui.

  • Causa Sui - Summer Sessions Vol. 1-3 (2009) (Full Album) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=1ujD3jdf0Q0

    Causa Sui are a Danish band that experiment with space #rock/#stoner styled #improvisations until the cows come home and go back out again. Summer Sessions is a 3 CD set jam packed with classic pieces of totally #instrumental mood changes, re-released on CD after the initial vinyl runs went like hot cakes.

    Tout est bon chez Causa Sui, y compris ces sessions de 2008.
    Deux albums plus récents aussi (2013 et 2016) tout aussi excellents.
    C’est un groupe totalement #indépendant, ils font tout par eux même.
    Je piste les #vinyles (tous très beaux) mais la cote est déjà assez haute...

    #son déjà #culte

    ping @b_b

  • Divisions libanaises sur la bataille des jurds : l’arbre et la forêt
    Nasrallah : Je suis allé à Damas pour demander à Assad d’accepter l’évacuation des jihadistes du Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1070201/nasrallah-je-suis-alle-a-damas-pour-demander-a-assad-daccepter-levacu

    Une partisane chrétienne du chef du Hezbollah brandit le portrait de ce dernier lors du rassemblement à Baalbeck. AFP / STRINGER

    Il est marrant de voir que l’OJ publie des analyses qui développent des points de vue strictement opposés sur l’appréciation de la bataille des jurds, reflet jusqu’au sein de ce journal des divisions complexes de la société libanaise à ce sujet, même si cette photo soignement mise en scène ne doit pas faire prendre l’arbre pour la forêt...
    #culte_de_la_personnalité #propagande #clichés_arabes #Liban #Nasrallah

  • Arthur Notebart, le père du métro, aura le 2 septembre une station à son nom
    http://www.lavoixdunord.fr/208335/article/2017-08-24/arthur-notebart-le-pere-du-metro-aura-le-2-septembre-une-station-son-no

    Il y a une bonne dizaine d’années qu’on en parle. L’idée de donner une station de métro à celui qui en fut le promoteur vient d’aboutir : la station Lomme-Lambersart prendra le 2 septembre le nom de Lomme-Lambersart-Arthur-Notebart. L’épilogue de toute une histoire.
    . . . . . .
    En outre, une exposition et une plaque commémorative seront inaugurées à la mémoire du père du métro lillois à l’occasion de l’anniversaire des cinquante ans de la MEL, le 13 octobre.

    #HDF #Lille Kéolis #Métro #Culte_de_la_personnalité

    • A suivre, la région semble pionniere dans l’auto congratulation.
      – Avenue pierre mauroy à Lille.
      – Station de Métro Edgard Pisani à Villeneuve d’Ascq
      – Stade pierre mauroy.
      – Maintenant Station de Métro arthur-notebar.
      On attend pas mal d’autres choses de ce genre.
      Il faut que ces gens là s’auto célèbre, vu le rejet généralisé dont ils font l’objet, ainsi que les politiques d’entre soit pratiquées.
      Pour Madame martine aubry, changeront ils le nom de la gare ?

    • Les émissions ont été mises en ligne par Alain Burosse lui même :
      https://vimeo.com/user7810627/videos

      Avant L’œil du Cyclone, il y a eu une émission qui a duré au moins deux ans, mais qui est beaucoup moins connue et qui s’appelle Avance sur Images. C’était un magazine centré sur l’art vidéo. Au bout de deux ans, nous avons pris conscience que nous manquions de matière. Nous nous sommes dits que nous allions créer un nouveau projet, une émission qui ne ressemblerait à rien de connu et qui montrerait un foisonnement d’images provenant du monde entier, mais aussi en fabriquant nos propres images, ce fut L’œil du Cyclone.

      Nous voulions qu’il n’y ait aucun présentateur, ou du moins qu’il y ait une présentation, mais qui soit différente à chaque fois. Nous avions seulement la contrainte de la durée, qui était de 26 minutes, et l’horaire de programmation, en règle générale, le samedi en début d’après-midi. Nous avions cette chance de posséder les moyens financiers de faire ce que l’on voulait ainsi qu’une grande liberté artistique. Évidemment, il y avait des choses un peu pointues et tout ce qui relevait de la pornographie ou de l’humour trop potache, nous ne devions pas y toucher. Nous nous sommes quand même rattrapés dans La Nuit du Cyclone en faisant passer les images qu’on adorait et qui nous étaient interdites de diffusion.

      Puis, l’émission s’est terminée, mais sans que l’on nous demande d’arrêter. Nous nous sommes plutôt sabordés nous-mêmes en nous disant que ce n’était pas plus mal de s’arrêter sur une bonne note. Je me suis rendu compte, au bout de quelques années, que le système que l’on avait mis en place pouvait être interminable, sans fin, donc nous avons préféré arrêter avant de nous lasser. Ce qui m’intéressait, c’était avant tout de créer une émission #culte , un ovni de la télévision.

      http://www.formatcourt.com/2015/10/alain-burosse-je-me-suis-retrouve-un-peu-par-hasard-dans-le-monde-merve

      ça c’est de l’url :D

    • C’est super de retrouver Burosse, j’étais à Ex-Nihilo à l’époque des créations vidéos pour Avance sur image (c’était d’ailleurs un hommage à cette émission quand j’ai créé arrêt sur images …titre et concept de l’émission qui m’ont été piquées) à cette époque il était à Canal+ rue Olivier de Serres et il était vraiment ouvert à tous les projets.

      https://vimeo.com/116559449


      #hermaphrodisme

  • La retraite sans le sou des anciens religieux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020317/la-retraite-sans-le-sou-des-anciens-religieux

    À 50 ans, Thierry a pris conscience que la #communauté_des_béatitudes, dans laquelle il avait vécu pendant des années, n’avait pas cotisé pour sa retraite. Lui qui s’est depuis éloigné du culte catholique a saisi la justice, car il a pour toute perspective une retraite lointaine et indigente. Son cas pourrait inspirer des milliers d’anciens religieux et religieuses et ainsi coûter des millions à la Sécurité sociale.

    #France #APRC #caisse_de_retraites #Cavimac #collectivités_religieuses #congrégations #cultes #église #retraités

  • #Slovaquie : une loi empêchant l’islam de devenir religion d’Etat abandonnée
    http://fr.myeurop.info/2017/01/02/slovaquie-une-loi-emp-chant-l-islam-de-devenir-religion-d-etat-abandonn

    P margin-bottom : 0.21cm ; Fin novembre 2016, le Parlement slovaque a adopté une législation durcissant les conditions pour devenir une « religion d’Etat ». Le président de la République de Slovaquie s’y est finalement opposé.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Société #islam

  • Solenne Jouanneau : « Les #imams, une autorité sous contrôle »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/121216/solenne-jouanneau-les-imams-une-autorite-sous-controle

    La Fondation pour l’islam de France, relancée après les attentats de 2015, doit définitivement être mise sur place d’ici la fin de l’année. Mais cet « #islam de France » voulu par les pouvoirs publics dépend largement des imams qui en constitueront l’armature.

    #Culture-Idées #culte_musulman #Essais #Fondation_pour_l'Islam_de_France #mosquées #prêche

  • #Corse : les enquêtes sur les actes visant les musulmans somnolent
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040516/corse-les-enquetes-sur-les-actes-visant-les-musulmans-somnolent

    L’incendie qui a ravagé, le 30 avril, la salle de prière musulmane de Mezzavia, à #Ajaccio (Corse-du-Sud), n’a pas encore trouvé d’explications. Mais il ravive le souvenir des « ratonnades » qui avaient secoué la ville fin décembre 2015. Après quatre mois d’enquête, aucune interpellation n’a été réalisée.

    #France #culte #incendie #islamophobie #musulman


  • Quatre garçons plein d’avenir, Jean-Paul Lilienfeld, 1997

    Bon les films de jeunesses on a compris... On se dit « c’est génial » on se dit « c’est culte », on le conseille plein d’enthousiasme à des gens sans même prendre la peine de repenser sérieusement au machin, et puis voila c’est de la merde et on aurait pu s’en douter.
    Et en plus on à beau reconnaître qu’il n’y a aucune raison de le conseiller à des amis, la force implacable de la nostalgie nous fait trouver sans mauvaise foi une exception au film en question. C’est-à-dire que l’esprit intelligent qui a grandi, qui a vu des vrais bons films, est quand même capable de décortiquer ce que ce film avait vraiment d’exceptionnel...

    Des acteurs foncièrement mauvais ou débutant, et que même s’ils étaient bons, ça pue la direction d’acteur à deux balles. Mais oui mais pour les dialogues il a bossé. Le problème c’est que ça coule et se répand n’importe comment. Alors bien sûr malgré tout ça il s’est quand même débrouillé pour qu’il y a ait une dizaine de bonne réplique. Parfaitement potache et sans dogme de la crédibilité. Ça fonctionne c’est efficace et ça peut se raconter alors ce qu’on a capté qu’un parfait inconnu du bout de la salle connaissait ce film en gigotant des oreilles avec une réplique lancée au hasard.
    #quatre_garçon_plein_d'avenir #critique_a_2_balles #Jean-Paul_Lilienfeld #1997 #cinema #potache #teen_movie #culte_et_ta_soeur

  • Venezuela : Le chavisme prend l’eau

    paru dans CQFD n°139 (janvier 2016), rubrique Actualités, par Fabrice Andreani, Marc Saint-Upéry, illustré par Bertoyas

    http://cqfd-journal.org/Venezuela-Le-chavisme-prend-l-eau

    Après les élections de décembre que reste-t-il du chavisme ? Le « socialisme du XXI e siècle » n’aura-t-il été finalement qu’un modèle caudilliste reposant sur un système de rente pétrolière plus ou moins redistributif ? Alors que le pays connaît une inflation et une pénurie sans précédent, le chercheur en science politique Fabrice Andreani et le journaliste Marc Saint-Upéry, livrent, pour CQFD, une analyse sans complaisance sur l’histoire « d’une farce à 500 milliards de dollars ».

    • Un seul exemple qui permet de comprendre l’aura du Bataclan : une part importante de la jeunesse vit dans un bain musical presque constant, en particulier grâce aux outils (iPods et smartphones) qui favorisent l’écoute de la musique en nomadisme. Cette immersion ne touchait que la moitié des ados il y a vingt ans, aujourd’hui elle s’est généralisée. À cette ouverture « vers d’autres mondes que le mien » que procurent les #industries_culturelles s’ajoutent une pratique accrue des sorties (cinéma, concerts, déambulations entre amis dans les centres urbains), un #culte_de_la_fête (tout se célèbre : les anniversaires, les pendaisons de crémaillères, les diplômes, les départs et les retours), et au total une sociabilité plus intense que jamais. Il y a dix ans, le cercle de sociabilité d’un jeune adulte agglomérait les amis de l’école ou du quartier, puis les amis de l’université ou du travail : aujourd’hui le rejoignent les amis d’amis, dont le contact est favorisé par les réseaux sociaux. Plus globalement la facilité d’accès à l’autre, même total inconnu, s’est intensifiée dans ce contexte du « tout » communicationnel des sociétés occidentales.
      L’aridité de l’insertion professionnelle, modulée certes par le niveau de diplôme, mais touchant pourtant presque tous les jeunes, pose un autre signe distinctif. Dans un tel contexte, la jeunesse a imaginé des stratégies de « survie ». On observe l’essor de l’#économie collaborative, pratiquée soit comme consommateur soit comme offreur de service par une partie grandissante des jeunes adultes. Parallèlement, ceux-ci ont développé la multi activité – la capacité à gérer plusieurs jobs en même temps (les « slashers »), à saisir les opportunités d’aides administratives et familiales, et à jongler entre activités rémunératrices et activités bénévoles pour des engagements de prédilection. Plus globalement, est née une propension à la débrouille et à faire feu de tout bois : pas loin d’un art de vivre et en tout cas un art à résister face aux difficultés posées par le monde économique.

      #sociabilité_intense #bain_culturel #Monique_Dagnaud #Olivier_Galland #Sociologie (de les jeunesses)

  • Les amandes ne sont pas vegans non plus…

    Almonds Are Not Vegan !
    http://almondsarenotvegan.com

    Trouvé dans l’article Alicen Grey sur le veganisme :
    Let Them Eat Meat : Today’s my veganniversary, and I’m eating an egg right now.
    http://letthemeatmeat.com/post/132179529272/alicengrey

    Vegans expend remarkable amounts of energy arguing that veganism is physically healthy. But is it psychologically healthy?

    (Que j’ai suivi après avoir lu http://seenthis.net/messages/426500)

    #vegan #végétalisme #abeilles #amandes #culte #religion