• #Suisse : Nouveaux trains supprimés à cause d’un manque de pilotes de locomotives ats/ther
    https://www.rts.ch/info/suisse/12527554-nouveaux-trains-supprimes-a-cause-dun-manque-de-pilotes-de-locomotives.

    Les CFF connaissent un nouveau pic dans la pénurie de mécaniciens de locomotives. Ce début de semaine, à savoir lundi, mardi et mercredi, ils ont été contraints d’alléger la cadence des trains RegioExpress (RE) entre Vevey (VD) et Annemasse (F), qui circulent une fois par heure au lieu d’une fois par demi-heure. La situation devrait revenir à la normale jeudi.

    En complément, les CFF ont modifié les horaires du train InterRegio15 (Lucerne – Genève-Aéroport), afin que celui-ci circule dans l’horaire du RE supprimé et effectue l’ensemble des arrêts prévus entre Lausanne et Genève. Ainsi, malgré la suppression de son train, la clientèle ne perdra que quelques minutes, expliquent-ils mardi dans un communiqué.


    Ce manque de mécaniciens est dû à des erreurs commises dans le passé au niveau de la planification des ressources en personnel des locomotives, rappellent-ils. Le nombre de mécaniciens (280 en Suisse romande) est tout juste suffisant pour assurer tous les trains nécessaires : il suffit de quelques absences de dernière minute pour que l’effectif requis ne soit pas atteint.

    Mieux d’ici la fin de l’année
    Les planificateurs cherchent des solutions de dernière minute, en contactant les mécaniciens pour leur proposer de modifier ou déplacer leurs congés par exemple. Il arrive que, malgré tous les efforts consentis de part et d’autre, l’ensemble des tours de service ne puisse pas être couvert et, qu’en conséquence, il faille supprimer des trains.

    C’est le cas ponctuellement en Suisse romande depuis quelques mois. La situation doit s’améliorer d’ici la fin de l’année, assurent-ils. Samedi dernier, par exemple, les CFF ont malheureusement dû supprimer les trains de la ligne S6 du RER Vaud entre Palézieux et Lausanne, un train sur deux de la ligne L5 entre Genève et La Plaine, ainsi qu’entre Fribourg et Yverdon-les-Bains.

    Tendu jusqu’à fin octobre
    A moyen terme, l’entreprise a pris des mesures de recrutement renforcé. Dans les six prochains mois, quelque 200 mécaniciennes et mécaniciens de locomotive vont terminer leur formation dans toute la Suisse. La situation du personnel des locomotives reviendra ainsi à la normale d’ici fin 2021 ; elle reste cependant particulièrement tendue dans certaines régions jusqu’à fin octobre, comme à Zurich ou en Suisse romande.

    Les CFF adressent leurs excuses à leurs clients et les prient de consulter l’horaire en ligne avant leur voyage. Des informations sont également disponibles par téléphone au numéro payant 0848 44 66 88 (24 heures sur 24).

    #Anticipation des besoins #zero_stock #travail #capitalisme #économie #zero_stocks #anticipation #mobilité #pensée_magique #culte_du_cargo #lean_management #management

    • #MDR : Les pilotes de locomotives, ils les ont virés, il ,’y a pas si longtemps
      Environ 230 postes supprimés chez CFF Cargo, sans licenciements
      https://www.hrtoday.ch/fr/news/environ-230-postes-supprimes-chez-cff-cargo-sans-licenciements

      CFF Cargo poursuit sa cure d’amaigrissement et supprimera environ 230 postes d’ici 2020. La centrale d’Olten (SO) est touchée. Les conducteurs sont aussi concernés. Le tunnel de base du Gothard est une des explications.
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      Berne (ats) Le nouvel ouvrage, inauguré en juin et dont l’ouverture est prévue le 11 décembre, permettra à CFF Cargo de rouler avec moins de mécaniciens, explique le directeur général de l’entreprise Nicolas Perrin, dans une interview parue dans la Basler Zeitung. A cela s’ajoute le nouveau concept pour le trafic marchandises.

      Celui-ci dilue le transport de marchandises sur l’ensemble de la journée, et non plus sur un seul transport la nuit. Le fret ferroviaire peut ainsi être organisé avec 80 mécaniciens de moins, selon M. Perrin. Personne ne perdra cependant son poste, car CFF Cargo compte tendanciellement trop peu de pilotes. En outre, la CCT interdit les licenciements sans motifs économiques.

      L’entreprise utilisera également son stylo rouge à Olten (SO), où 70 puis au moins 80 postes seront supprimés respectivement jusqu’à la fin de l’année et d’ici 2020. Des discussions sont menées avec les partenaires sociaux et les employés.

      Pour rappel, les CFF ont annoncé vendredi qu’ils allaient introduire l’horaire cadencé pour le transport de marchandises. Dès le 11 décembre, CFF Cargo reliera les principaux points de desserte trois fois par jour et les clients pourront passer des réservations pour des heures précises. L’ex-régie fédérale supprimera par ailleurs 1400 emplois d’ici 2020 dans le cadre de son programme RailFit 20/30.
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    • Baisse de 13% des dépenses dans la restauration depuis l’instauration du certificat Covid
      https://www.rts.ch/info/12524322-baisse-de-13-des-depenses-dans-la-restauration-depuis-linstauration-du-

      – Les restaurants tirent un premier bilan de l’extension du certificat Covid, deux semaines après son introduction. La baisse des dépenses dans le secteur a atteint 13% en Suisse, selon une étude dirigée par l’Université de Saint-Gall.
      #pass_sanitaire #surveillance

    • Si nous n’avons pas de stocks de masques aujourd’hui c’est parce que la solution magique inventée par le capitalisme pour se goberger de dividendes, c’est le déstockage. La logique de la globalisation repose sur une logistique du « zéro stock ». À l’origine, il y a cette théorie des « cinq zéros » : une invention de Toyota pour organiser le travail dans les années 60. Son credo : « Zéro panne », « zéro délai », « zéro papier », « zéro stock » et « zéro défaut ». Le dogme du « zéro stock » issu du monde de la production industrielle s’est répandu comme une infection virale sur toute la planète pour imposer le passage d’une logique de stock à une logique de flux. En France, ce virus 5.0 a lentement inoculé pendant plus d’une dizaine d’années dans le système de santé. Passé cette période d’incubation, il s’est répandu comme une épidémie de choléra pour fabriquer la pandémie actuelle.

      LE ZARAVIRUS

      Il faut entrer dans une boutique Zara pour comprendre la religion du déstockage. Ici vous avez le choix entre quelques modèles de robes toutes à peu près semblables, pareilles à des uniformes. Zara c’est l’empire du « zéro stock ». On ne propose aux clients que très peu de produits différents dans un même magasin, sinon le stock s’accumule ; et le problème, c’est que le stock coûte très cher. Ainsi, dans ces magasins, le choix du consommateur est-il très limité : il n’y a que très peu de modèles différents dans les rayons. Ce genre d’entreprise ne se fatigue pas non plus pour diversifier le look des vêtements qu’il vend d’un continent à l’autre. C’est d’autre chose qu’il s’agit ici : le véritable enjeu, c’est le déstockage.

      Des liens entre phénomènes un peu viteuf. Tant qu’à citer Bataille (...) j’aurais préféré que « la part maudite » soit évitée au profit de la notion d#économie_générale (une économie déséconomisée, en quelque sorte).

      #biologistique #logistique #forclusion