• Loi « #séparatisme » : un piège pour tous les #cultes - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/041220/loi-separatisme-un-piege-pour-tous-les-cultes

    Dans une tribune parue dans Le Journal du dimanche, la ministre (Schiappa) brandissait ainsi, pour souligner les périls, le cas du rappeur T.I. « envoyant chaque année sa fille chez le gynécologue pour faire vérifier son hymen ». Oubliant de préciser que le chanteur n’est pas un rappeur français mais américain. Non pas musulman mais chrétien #évangélique.

  • Castaner, à coups de com’ et de matraques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170519/castaner-coups-de-com-et-de-matraques

    Peu considéré dans la majorité et jusque dans les rangs du #GOUVERNEMENT, le ministre de l’intérieur assume, depuis le début, la répression du mouvement des « gilets jaunes ». Ce faisant, il applique surtout ce que les syndicats policiers lui demandent, et incarne le virage sécuritaire d’Emmanuel Macron.

    #cultes,_Laurent_Nunez,_Christophe_Castaner,_ministre_de_l’Intérieur,_Police,_Beauvau,_immigration,_Emmanuel_Macron,_gilets_jaunes,_A_la_Une

  • Les cultures afro-cubaines

    Patrice Banchereau

    https://lavoiedujaguar.net/Les-cultures-afro-cubaines

    Les cultures afro-cubaines, que l’on qualifie à Cuba de « folkloriques » et en Occident de « traditionnelles », furent jusqu’à la fin du XIXe siècle celles des esclaves, puis au XXe siècle celles de leurs descendants. Elles sont aujourd’hui celles de tous les Cubains qu’ils soient noirs, blancs ou métis. On peut les qualifier de « créoles » tant elles se sont transformées, séparées de la matrice africaine, et sont devenues rapidement spécifiquement cubaines. Le terme « afro-cubain » peut prêter à confusion, puisqu’aux États-Unis (et par la suite en Europe) on l’a utilisé — et on l’utilise encore de manière erronée — pour qualifier les musiques « blanches » de Cuba, son, charanga et toutes leurs déclinaisons qui donneront naissance dans les années 1970 à la « salsa » qui est de toute la Caraïbe et sans doute née à New York, elle aussi de mélanges. Dans la musique afro-cubaine point d’instruments à cordes ni à vent, ni guitares, ni pianos, ni cuivres, ni contrebasses : de la percussion (principalement des tambours), du chant et de la danse. (...)

    #Cuba #Afrique #cultures #traditions #cultes #esclavage #religions #spiritisme #rumba #comparsa

  • Les cultes médiatiques - En être ou pas : le fan-club de la série le prisonnier - Presses universitaires de Rennes
    http://books.openedition.org/pur/24177?lang=fr

    par Philippe Le Guern
    Un très beau travail d’un « aca-fan » français.

    Lorsqu’on parle des fans, de qui s’agit-il ? Hormis la présentation caricaturale qu’en donnent la presse et les médias1 et que les fans eux-mêmes s’emploient à récuser, peu de travaux sociologiques ont répondu sérieusement à cette question. S’agit-il d’une population particulière, appartenant à un groupe social déterminé ? Cette question renvoie spontanément à une première image des fans qui seraient majoritairement issus des classes populaires. S’agit-il d’individus qui se distinguent par des pratiques spécifiques ? Quelle place occupent-ils dans l’échelle sociale des intérêts qui vont des dispositions esthétiques pures et distanciées aux engouements passionnés, voire démesurés ou obsessionnels ? On les représentera volontiers « dans l’effervescence collective (au stade, ou lors d’une concentration de motards ou d’un concert de rock)2 » ou encore tapissant leurs murs de posters de leurs idoles et dépensant sans compter pour trouver un disque épuisé ou une photo dédicacée.

    3 Pasquier (Dominique), La culture des sentiments, l’expérience télévisuelle des adolescents, Éditio (...)

    2On peut donc s’étonner de ce désintérêt apparent pour les fans alors que leur nombre (ceux de Britney Spears se comptent par dizaine de milliers) comme leurs activités peuvent avoir des répercussions dans les secteurs de la culture, de l’économie, de la vie sociale.

    On doit s’interroger sur les critères retenus pour décrire et caractériser la population des fans : la survalorisation des usages (ce que font les fans) semble largement contrebalancer la sous-valorisation des déterminations sociales (ce que sont les fans) ; rares sont en effet les auteurs qui, dans ce contexte, ont cherché à établir des corrélations entre positions sociales et formation des goûts5 et les quelques tentatives débouchent tantôt sur une sociologie sommaire dressant le portrait de « consommateurs issus des classes moyennes et dotés d’un faible capital intellectuel dont la passion pour les gadgets est inextinguible6 », tantôt sur une sociologie particulièrement prudente ou résignée à ne pouvoir articuler position sociale et passion7. Et comme le font remarquer H. Jenkins et J. Tulloch, « […] ces représentations de fans illettrés, infantiles et politiquement irresponsables font que n’importe qui peut écrire sur les fans mais que les fans n’ont guère de possibilité de s’exprimer en retour8 ».

    En pratique, les réponses toujours courtoises aux courriers que je lui adressais m’invitaient – réflexe prosélyte systématique à une époque où les effectifs du club commençaient de décroître – à adhérer au fan-club ; elles mentionnaient également la constitution d’un Centre Documentaire du Prisonnier, fait non dénué de signification puisque mes observations ultérieures m’ont permis d’observer à quel point la capacité à mobiliser un savoir exhaustif sur la série est un des principaux éléments constitutifs de l’identité de fan.

    Sur ce que peut apporter le fait d’être un « aca-fan » comme dit Henry Jenkins

    Relégué à une extrémité de la table, je ne me trouvais pas dans la meilleure position pour espérer poser des questions ou recueillir des conversations, et encore moins pour m’intégrer un tant soit peu au groupe, jusqu’au moment où les fans improvisèrent un jeu qui consistait à chanter à la cantonade les airs et les paroles de génériques de séries télévisées. Ma familiarité avec ce type de chansons étonna d’abord les fans et me permit, bien mieux qu’en m’engageant dans de longues et improbables justifications, de convaincre le groupe que je n’étais ni indifférent ni hostile à la culture télévisuelle et de me faire ainsi accepter. L’anecdote avait sans doute marqué les esprits car les fans ne manquèrent pas de me la rappeler à chaque rencontre ultérieure et elle prit une tournure « officielle » en étant finalement mentionnée dans un numéro du fanzine édité par le fan-club21 :

    « Philippe Le Guern est universitaire. Il étudie les fans. Et ça peut faire peur. Du moins au départ, car certains se souviennent de sa présence à la 12e Rencontre en 1998, prenant des notes lors de nos débats tout en nous décryptant d’un œil froid et méthodologique. Puis les discussions plus libres sont venues, les repas ont permis de claironner ensemble des génériques de séries, et nous avons eu la joie de l’accueillir à la 14e Rencontre, toujours friand de notes et d’adresses, mais beaucoup moins effrayant dans son rôle d’universitaire ».

    Fans, culture coopérative et construction de communautés

    Les conventions représentent un moment-clé dans la vie du fan-club : d’une part, elles constituent un point d’orgue dans l’agenda des fans puisqu’il s’agit généralement du seul moment dans l’année ceux-ci peuvent se retrouver ; de ce point de vue, la convention transforme une communauté partiellement imaginée – pour reprendre une expression forgée par B. Anderson23 – en communauté réelle : ceux qui participent pour la première fois à ce type de manifestation et que j’ai interviewés ont le sentiment que leur passion n’est plus une activité isolée parce qu’ils entrent dans un collectif. À la question de savoir pourquoi ils ont choisi d’adhérer au fan-club, les fans mettent en avant deux types d’explications : d’abord, des motivations pratiques telles que « pouvoir suivre toute l’actualité qui tourne autour de la série, me procurer des produits dérivés portant sur la série » ; ensuite, le désir d’entrer dans une communauté d’appréciation.

    D’autre part, être fan ne va pas de soi mais suppose un véritable travail d’apprentissage et d’ajustement progressifs rendu possible par des lectures (de fanzines, de sites sur le Net), par la télévision (qui a consacré ces dernières années plusieurs reportages à des fans-clubs de séries à succès) ou par la fréquentation directe d’autres fans

    Construction collective de la légitimité

    Ceci ne signifie pas bien entendu que les fans sont d’accord sur tout : de même que les fans de Johnny nourrissent individuellement des préférences pour telle ou telle chanson, les fans du Prisonnier ont chacun leur épisode favori. Toutefois, comme l’écrit John Tulloch, « une position interprétative unifiée contribue à unifier les fans et à en faire une communauté d’interprétation30 ». Une des lectures « officielles » du Prisonnier, que j’ai identifiée en lisant le fanzine Le Rôdeur et en particulier la rubrique « courrier des lecteurs31 », est celle qui fait de la série une « œuvre de politique-fiction32 » ; cette thématique que résume une réplique emblématique de la série – « Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre » – est abondamment mentionnée par les fans33 lorsqu’elle n’est pas imprimée sur des tee-shirts ou autres produits dérivés. On peut sans doute envisager cette lecture dominante de type politique, et plus généralement la surenchère interprétative à laquelle donne lieu la série, comme une forme de réponse aux objections classiquement adressées aux amateurs de séries télévisées34 lorsqu’ils sont décrits comme des amateurs de divertissements infantiles et culturellement illégitimes

    Fans, activité, passivité -> culture participative

    Une seconde catégorie d’activité, récurrente dans l’univers des fans, consiste, on l’a dit, à passer du statut de spectateur à celui de « producteur ». C’est sur des observations similaires que repose la thèse très convaincante de H. Jenkins38 lorsqu’il décrit le fan comme un textual poacher, un « braconnier textuel ». Jenkins entend démontrer que la représentation dominante du fan comme spectateur passif ne résiste pas à l’épreuve des faits

    La construction de « séries cultes »

    Dans cette représentation, la série culte est incomprise du grand public et seuls quelques happy fiews – les fans originels – semblent en mesure d’en apprécier l’intérêt ; mais, avec la généralisation des pratiques audiovisuelles dans les années 80-90 et sous l’effet des politiques de marketing qui font des séries TV de nouveaux biens de consommation, on assisterait à de nouvelles formes d’appropriation par un public renouvelé et élargi, et « ironie du sort, le plus grand flop de l’histoire du feuilleton télé est devenu aujourd’hui l’objet d’un véritable culte62 ».

    On voit donc que la série télévisée est travaillée par la contradiction entre les conditions industrielles de production et de diffusion d’une part et les formes spécifiques d’appropriation et de légitimation d’autre part qui en font un objet potentiellement distinctif pour les fans.

    Légitimation culturelle, déclassement, action collective

    Pour tenter d’expliquer ce positionnement qui écarte à la fois les choix culturels les plus légitimes et les choix les plus communs, on peut reprendre une hypothèse formulée par E. Neveu dans un chapitre intitulé « Peuple adolescent ou génération abusée74 » consacré à la pop musique et à ses publics : selon l’auteur, si la pop devient le lieu privilégié d’un investissement symbolique, c’est qu’elle répond, par son humeur contestataire, à la déroute d’une population issue des classes populaires, dotée d’une disposition cultivée mais dont la trajectoire scolaire est rarement la garantie d’une promotion sociale espérée. On retrouve ici les analyses menées par p. Bourdieu lorsqu’il définit le principe de la « bonne volonté culturelle75 », c’est-à-dire d’un investissement dans les formes mineures des pratiques et des biens culturels selon l’origine sociale et le mode d’acquisition du savoir qui en est corrélatif76

    Ainsi les fans opèrent-ils une double distinction : ils légitiment un bien symbolique, la culture télévisuelle, démuni de légitimité par comparaison à la culture savante ; simultanément, ils adoptent un point de vue qui, à l’intérieur même du sous-champ de la culture télévisuelle, redéfinit la hiérarchie sociale des légitimités en opposant les programmes vulgaires aux programmes nouvellement consacrés (ceux qui peuvent faire l’objet d’un investissement intellectuel)

    Construction de communautés

    Le club est une structure fortement intégratrice, et ce à plusieurs titres : d’une part, l’adhésion au club est généralement vécue comme la rupture d’un isolement ; le fan découvre finalement qu’il n’est ni seul ni anormal puisque d’autres partagent sa passion. D’autre part, être fan n’est pas un donné naturel mais résulte plutôt d’un travail de socialisation, c’est-à-dire d’apprentissage et d’ajustement à des normes de conduite, à des règles du jeu : l’entrée dans la communauté des admirateurs est une des occasions qui contribuent à la construction de l’être social du fan comme fan pour soi et pour autrui.

  • La retraite sans le sou des anciens religieux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020317/la-retraite-sans-le-sou-des-anciens-religieux

    À 50 ans, Thierry a pris conscience que la #communauté_des_béatitudes, dans laquelle il avait vécu pendant des années, n’avait pas cotisé pour sa retraite. Lui qui s’est depuis éloigné du culte catholique a saisi la justice, car il a pour toute perspective une retraite lointaine et indigente. Son cas pourrait inspirer des milliers d’anciens religieux et religieuses et ainsi coûter des millions à la Sécurité sociale.

    #France #APRC #caisse_de_retraites #Cavimac #collectivités_religieuses #congrégations #cultes #église #retraités

  • La 5e semaine - Autour du nombre 5
    http://www.radiopanik.org/emissions/la-5e-semaine
    La 5e semaine, occupera l’antenne, tous les mois à 5 semaines, le vendredi et/ou le mercredi de la 5e semaine.
    Pendant une heure, une exploration sociétale, historique et musicale du nombre 5 et de ses expressions.

    Ce mois-ci, déambulons dans les rues new yorkaises à la découverte des supreme mathematics .

    #histoire #hip-hop #cultes #idées #cultures_populaires #religion #ésotérisme #radio #radio_panik #shameless_autopromo #musique #lofi_radio

    Enregistré dans les conditions du direct avec me, myself and i aux manettes et au micro, c’est dans le style lofi/pbg avec juste mes obsessions dedans. La technique c’est pas fantastique, mais la musique est super.