• CHU de Clermont-Ferrand : La fresque polémique contre la loi Santé va être effacée - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1520035-20150119-chu-clermont-ferrand-fresque-polemique-contre-loi-sante-v

    Scandaleux ! #culture_du_viol

    Pour dénoncer la loi santé de Marisol Touraine, des médecins ont affiché dans la salle de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand une fresque représentant une Wonder Woman violée par plusieurs « supers héros » avec des dialogues salaces et violents tels que : « Tiens, la loi santé », « prends la bien profond ».

    Une photo de cette fresque a été publiée ce week-end sur la page Facebook du collectif « Les médecins ne sont pas des pigeons », puis retirée. Trop tard, car l’image a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. D’après l’avocat du syndicat des internes de Clermont-Ferrand, cité par La Montagne, la fresque « existait depuis plusieurs années sur l’un des murs de la salle de repos des internes », mais les bulles auraient été rajoutées ce week-end.

    • J’ai une copine qui a eu son doctorat de médecine l’année dernière. Et elle a été dérangée chaque jour de son internat par le #sexisme et la #misogynie décomplexées des médecins en poste. En fait, c’est vraiment répugnant et endémique, mais comme ce sont ces connards qui te notent et te filent ton diplôme, personne ne dit rien. Pour les apprenties médecins racisées, c’est totale #domination chaque jour de leur apprentissage.
      Après, elle pense qu’il faut vraiment que la nouvelle génération pousse les vieux cons vers la sortie... le problème étant qu’ils ont aussi formé des jeunes hommes blancs bourgeois qui sont ravis de perpétuer les #stéréotypes.

    • #culture_de_salle_de_garde

      Quand le critique d’art du Monde découvre (juillet 2011)

      La catharsis par l’art dans les salles de garde
      http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/07/24/la-catharsis-par-l-art-dans-les-salles-de-garde_1550920_3246.html

      Cet art obscène hospitalier français relève d’une tradition ancienne et abondante. Ancienne car elle date sans doute du Moyen Age et des « chirurgiens-barbiers ». Abondante puisque Gilles Tondini a publié des reportages réalisés dans dix-sept hôpitaux de Paris et de la région parisienne et qu’il poursuit méthodiquement son enquête.

      Au-delà de leur étrangeté et de leur pornographie, qui peuvent faire rire ou scandaliser – c’est affaire personnelle –, ces images sont au plus haut point intéressantes. Le plus curieux est qu’elles ont été peu étudiées jusqu’à aujourd’hui. Deux livres seulement leur ont été consacrés, celui – introuvable – de Jacques Le Pesteur (Fresques de salles de garde, Ramsay, 1980) et donc, l’an dernier, celui de Tondini et de sa complice Marie Bouchon, L’Image obscène (Mark Batty Publisher).

      L’article WP, plutôt sur un mode « patrimoine en danger »…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Salle_de_garde

    • https://www.facebook.com/richard.lemal/posts/10152498135002000

      Qu’on se le dise : aujourd’hui, en 2015 en France, on efface une fresque présente depuis 15 ans dans un lieu privé suite à une demande de censure émanant de nos plus hautes autorités.

      Pour éviter les quiproquos : je trouve également que cette fresque est loin d’être fine, loin d’être du meilleur goût. Mais je ne supporterai pas pour autant qu’on la qualifie de « scène de viol collectif » ou d’"incitation au viol". Salissant la profession de médecin, et notre hopital français. NON !

      Cette fresque au goût douteux n’a JAMAIS été sur le mur d’un hôpital, lieu dans lequel nous travaillons tous les jours et que nous respectons infiniment plus que la plupart des gens qui disent vouloir le défendre par des lois qui le tueront. Cette fresque était dans un foyer de repos, appelé « internat » parce que les internes y vivent, au sens propre, une bonne partie de leur jeunesse. Tous les internats de France sont couverts de fresque de mauvais goût. Ce n’est pas une excuse, mais les même personnes qui nous accusent aujourd’hui se sont sans doute esclaffés sur des documentaires bobo-gauchos qui qualifiaient ces fresques de patrimoine carabin, de tradition française...

      Si on peut condamner de l’avoir rendue publique, ce qui n’aurait JAMAIS dû arriver, il est interdit de lui donner un sens qu’elle n’a pas : il ne s’agit pas d’un appel au viol, ni d’une agression sexuelle. Il s’agit de la mise en scène, sous le format d’une bande-dessinée (avec des super-héros !), d’une partouze dont la définition dans le dictionnaire est :
      « nf : partie de débauche au cours de laquelle les participants (dont le nombre excède généralement quatre), pratiquent l’échange des partenaires et se livrent à des activités sexuelles collectives et simultanées. Fille à partouse ; arranger, organiser des partouses ; participer à des partouses ».

      Condamnons donc et effaçons le dictionnaire, qui semble, lui aussi, « stigmatiser la femme » en la qualifiant de « Fille à Partouse ».

      Une autre définition : Diffamation : nf : imputation d’un fait non avéré qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne. Elle relève d’une procédure spécifique permettant de protéger la liberté d’expression.

      5 millions de personnes ont manifesté pour la liberté d’expression. 7 millions de personnes se sont rendues dans des kisoques pour acheter un journal anarchico-anti-clérico-communiste qui publie chaque semaine des dessins de curés qui enculent des enfants, des bites, des chattes.... Et on nous efface notre petite fresque de rien du tout parce que l’ego de nos dirigeants s’est senti visé par des dessins de super-héros qui prennent du bon temps sur nos murs depuis plus de quinze ans....non mais allô, quoi ! Même Nabila doit comprendre l’absurdité de la situation !

      En tout cas, si toutes les thématiques sont analysées et traitées de la sorte par nos politiques et nos médias, ça explique bien des choses...

      RIP Wonder-woman