• « Complément d’enquête ». Porno : une industrie hors de contrôle ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-le-porno-sera-t-il-bientot-interdit_5363956.html

    Des mois d’enquête, des centaines d’auditions et une trentaine de plaintes pour viols : l’industrie du porno est dans le viseur de la justice. Au cœur de cette tentaculaire affaire, peut-être un vaste système de traite d’êtres humains. Pour « Complément d’enquête », des actrices ont accepté de sortir du silence et de raconter les humiliations et les violences qu’elles ont décrites aux policiers. Un célèbre producteur français est au cœur de leurs accusations mais ce sont tous les géants du secteur, Marc Dorcel ou Jacquie et Michel, qui sont dans la tourmente.
    Un rapport du Sénat

    Car l’affaire relance le débat : faut-il ou non interdire le X ? Portée par certaines associations de défense des droits des femmes, la question est désormais officiellement posée au Sénat, où tous les géants du porno ont été entendus... tous sauf un. Il s’appelle Stéphane Pacaud, il est très discret mais ses sites cumulent près de 6 milliards de vues par mois, faisant de lui un des leaders mondiaux du X et un des Français les plus riches : sa fortune atteindrait 400 millions d’euros en 2021, selon nos confrères de Challenges.
    Une loi pour l’instant inapplicable

    Contenu extrême, marketing agressif, accès gratuit : aujourd’hui, les sites classés X sont parmi les plus visités d’Internet, ils représentent une recherche sur cinq sur smartphone. En France, une loi interdit leur accès aux mineurs... mais elle est pour l’instant inapplicable.

    Une enquête de Rola Tarsissi, Mathieu Dreujou et Michel Pignard.

    La rédaction de « Complément d’enquête » vous invite à commenter l’émission sur Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #ComplementDenquete.

    > Les replays des magazines d’info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique « Magazines ».

    #prostitution #pornographie #violences_sexuelles #viol #culture_du_viol #racisme #misogynie

  • PPDA : des poursuites pourraient être engagées malgré la prescription
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/ppda-des-poursuites-pourraient-etre-engagees-malgre-la-prescription-2171

    La cour d’appel de Versailles a annulé le classement sans suite prononcé par les magistrats instruisant une plainte pour viol contre PPDA, estimant qu’ils ne pouvaient se limiter à constater la prescription des faits, et que l’enquête pourrait aboutir si la sérialité des faits était établie.

  • Alpes-Maritimes : l’ancien combattant ukrainien tabasse deux réfugiées ukrainiennes car il pensait qu’elles étaient russes.
    ENQUETE Les deux Ukrainiennes réfugiées en France depuis avril et agressées dimanche à Roquebrune-Cap-Martin étaient persuadées que leur assaillant était russe. Ce mercredi, le parquet de Nice annonce qu’un Ukrainien va être poursuivi

    Alina et Olena, deux réfugiées ukrainiennes victimes d’une agression retentissante dimanche soir à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), ont assuré à Nice-Matin que leur assaillant était russe. C’était en fait un deux leur compatriote. Interpellé mardi soir, un homme également de nationalité ukrainienne a « reconnu les violences en les minimisant », a annoncé le procureur de la République de Nice ce mercredi.

    Il va être présenté au magistrat pour des faits de « violence suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours commise en raison de la race, de l’ethnie, ou de la religion », en vue de sa comparution immédiate, jeudi après-midi, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Nice, a précisé Xavier Bonhomme. Il encourt jusqu’à trois années d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

    Une affaire commentée par le gouvernement ukrainien
    Selon les déclarations d’Alina, la fille d’Olena, au quotidien régional dès lundi, cet individu leur aurait sauté dessus, les rouant de coups, alors que les deux femmes regardaient une vidéo avec de la musique ukrainienne. « Les paroles de la chanson disaient : ’’Le monde serait meilleur sans armée russe’’ », avait-elle expliqué. « Quand il a parlé, on a compris » qu’il était russe, assurait-elle également dans les colonnes de Nice-Matin.

    Et l’affaire était rapidement remontée jusqu’au gouvernement ukrainien. « Les agresseurs doivent être punis », a affirmé le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Oleg Nikolenko. Et l’ambassade d’Ukraine en France a dénoncé un « incident odieux ».

    Source : https://www.20minutes.fr/faits_divers/4001175-20220914-alpes-maritimes-ukrainien-garde-vue-apres-agression-deux-
    Titre changé

    #Femmes #violence #racisme #misogynie #culture_du_viol #domination_masculine #violence_ukrainienne #connard #discriminations

  • Une enquête révèle la face sombre du bouddhisme en Occident Ariane Hasler/hkr
    https://www.rts.ch/info/monde/13383387-une-enquete-revele-la-face-sombre-du-bouddhisme-en-occident.html

    Un documentaire choc, diffusé mardi sur Arte, revient sur les abus sexuels et financiers perpétrés par des lamas tibétains. Les deux journalistes Elodie Emery et Wandrille Lanos qui ont enquêté pendant plus de dix ans mettent également en cause le Dalaï Lama pour avoir tardé à agir.

    « Bouddhisme la loi du silence » : C’est le titre du documentaire choc diffusé mardi sur Arte et d’un livre qui sort mercredi. Les témoignages recueillis par les deux journalistes Elodie Emery et Wandrille Lanos évoquent des humiliations, des sévices psychologiques et physiques, des violences sexuelles et des viols.

    Loi du silence
    Plus de trente témoins mettent en cause treize lamas dans plusieurs pays. Ils dénoncent un système qui favorise ce genre d’abus en raison des liens particuliers qui unissent maîtres bouddhistes et disciples.

    Ainsi, quand un disciple choisit un maître, leurs vœux sont considérés comme sacrés et indéfectibles. S’ils sont rompus, il y aura des conséquences karmiques pour le disciple et ses proches, dit le bouddhisme. Le maître a donc toujours raison et ne doit jamais être remis en cause. Un système qui permet donc à des abuseurs potentiels, forts de leur ascendant spirituel, de profiter de la situation.

    Le Dalaï Lama mis en cause
    L’enquête met également en cause le Dalaï Lama pour n’avoir jamais pris clairement position contre ces abus alors qu’il en avait connaissance depuis 1993. Un groupe d’enseignants du bouddhisme l’avait en effet informé des agissements problématiques d’un lama. Le plus haut chef spirituel des tibétains ne le répudiera discrètement qu’en 2017, quand le scandale devient vraiment trop grand. Ce lama mourra sans jamais avoir été inquiété par la justice.

    Des victimes ont également tenté d’alerter le Dalaï Lama en 2018 à propos de cinq lamas différents sans que jamais ces démarches ne conduisent à une prise de parole publique de sa part.

    La Suisse aussi concernée
    La Suisse, qui possède la plus importante communauté tibétaine d’Europe, est également concernée par ces accusations. Une plainte a même été déposée en 2018 par une femme pour lésions corporelles simples et actes d’ordre sexuels sur une personne incapable de discernement. Elle visait un lama de la région lausannoise alors très en vue dans la communauté bouddhiste. Les faits se seraient déroulés entre 2007 et 2012 et la procédure est toujours en cours.

    Pour René Longet, coresponsable de la section romande de la société d’Amitié Suisse Tibétaine, interviewé mercredi dans La Matinale, les auteurs de ces actes sont tout simplement des « imposteurs » et ne sont pas représentatifs du bouddhisme tibétain. « Cela arrive dans toutes les religions, ce genre d’abus n’est pas intrinsèque au bouddhisme », tient-il à souligner. A noter qu’au moment de l’interview, il n’avait pas encore vu le film, mais uniquement lu l’article du Journal du dimanche sur le sujet.

    En Belgique, une instruction est également en cours contre un autre lama suite à plusieurs dépôts de plaintes. Les deux journalistes soupçonnent que le nombre de victimes est bien plus important que les témoignages récoltés.

    #pédophilie #religion #viol #culture_du_viol #bouddhisme #lama #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #impunité #violophilie #pedocriminalité #dalaï_lama #Suisse #Belgique

  • #Suisse La présence d’un chanoine pédophile lors d’une messe crée un malaise en Valais Romain Carrupt/Flore Dussey/jop - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/valais/13365727-la-presence-dun-chanoine-pedophile-lors-dune-messe-cree-un-malaise-en-v

    Un chanoine ayant admis avoir été l’auteur d’actes pédocriminels a activement participé à une messe le mois dernier au Châble (VS), un faux pas qui génère un grand malaise. L’évêque de Sion Jean-Marie Lovey a présenté ses excuses.

    Aujourd’hui retraité, ce chanoine de la Congrégation du Grand-Saint-Bernard a participé, fin août, à l’ordination d’un jeune collègue en présence de l’évêque du diocèse de Sion Jean-Marie Lovey et du prévôt de la congrégation Jean-Michel Girard. Or, il n’était pas censé le faire et ses deux supérieurs ne sont pas intervenus, révélait mardi Le Nouvelliste.

    Car l’intéressé a avoué en avril avoir abusé d’un enfant de 12 ans dans les années 1980 au collège Champittet à Pully (VD). La victime en a informé récemment l’évêque de Sion. Une procédure auprès de la justice ecclésiale est en cours et, dans l’attente d’un jugement, une assignation au sein de sa communauté locale lui a été commandée. Cette décision a été validée par le Saint-Siège.

    Les excuses de l’évêque
    Dans le 19h30, Monseigneur Lovey a fait son mea culpa : "Je suis malheureux, triste et honteux d’avoir rajouté de la souffrance à la blessure de la victime. C’est un sentiment de demande de pardon. Une fois la célébration débutée, il est très compliqué d’intervenir. Mais avant la cérémonie, il aurait fallu réagir, évidemment."

    Le chef de l’église valaisanne s’engage en effet à éditer des recommandations sur la gestion de ce genre de situation. Il s’engage à prendre des mesures pour que le chanoine en question n’exerce plus d’activité ecclésiale. Monseigneur Lovey n’entend en revanche pas donner sa démission, estimant qu’il est un être humain comme les autres avec quelques petites grandeurs et quelques grandes faiblesses. « Ma situation est celle de quelqu’un qui a fait une faute. Est-ce que c’est à moi de compenser ou de rétablir ? Je ne crois pas. »

    Jean-Marie Lovey décrit son lien avec le chanoine comme un frère de communauté qu’il connaît depuis plusieurs décennies. Les deux hommes enseignaient à Champittet. « J’ai été atterré lors de la révélation de ses actes », a-t-il confié.

    Dans un communiqué diffusé mardi soir, le prévôt Jean-Michel Girard « s’excuse » également de ne pas avoir demandé au chanoine de partir. « La situation a généré un grand malaise et porte atteinte aux victimes d’abus des membres de l’Eglise ainsi qu’à l’ensemble des fidèles », écrit la Congrégation.

    « Atmosphère sereine »
    Si la victime du chanoine pédophile "croit volontiers" que les deux responsables religieux se sont « retrouvés devant le fait accompli dans cette église », elle ne comprend pas qu’ils n’aient « pas réagi ». « Quand vous avez des fonctions comme ça, il faut réagir », estime-t-elle.

    « L’autre chose qui me met hors de moi, c’est de me dire que mon agresseur a cru bon de faire partie de cette cérémonie. Ça veut dire que lui n’a pas réalisé les actes qu’il a commis. C’est ce que j’ai écrit à Mgr [Lovey], ça démontre bien que mon agresseur vit dans une atmosphère assez sereine, où il n’y a pas de sanctions autour de lui », déplore-t-elle.

    L’affaire est prescrite pour la justice pénale, mais pas pour la justice ecclésiale.

    Mercredi soir, Monseigneur Lovey ne pouvait pas dire s’il existe encore des cas non-révélés de prêtes enseignants en Suisse romande. « Si jamais il y avait des victimes de prêtres qui auraient abusé de ces façons-là, j’espère que ces victimes puissent se manifester. C’est comme cela qu’on pourra petit à petit alléger le poids de la vie de ces gens. »

    #pédophilie #viol #culture_du_viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #pornographie #impunité #violophilie #pedocriminalité

  • La difficile régulation des thérapies « alternatives », comme la naturopathie

    Une vidéo où Irène Grosjean, grand nom de la naturopathie, recommande la friction des organes génitaux pour endormir un enfant malade a rappelé l’enjeu de l’encadrement de ces pratiques et de leur présence sur des sites comme Doctolib.

    Lundi 22 août, le compte Twitter du collectif L’Extracteur, qui veut dénoncer les dérives des pseudo-médecines, publie une vidéo dans laquelle Irène Grosjean, figure nonagénaire de la médecine dite « alternative », évoque la pratique des bains dérivatifs sur les enfants. Le principe de cette méthode, présentée comme ancestrale, consiste, selon elle, à « frictionner » les organes génitaux, plongés dans de l’eau glacée, des enfants fiévreux, afin de les endormir. « Au début, il [l’enfant] ne sera pas d’accord », admet la naturopathe, enjoignant de continuer tout de même. L’Extracteur détaille d’autres conseils dangereux de Mme Grosjean, qui recommande, par exemple, le jeûne aux femmes enceintes ou allaitantes.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/31/naturopathie-reiki-lithotherapie-la-difficile-regulation-des-therapies-alter

    • Le tollé est immédiat, et cible rapidement la plate-forme Doctolib, accusée de référencer des praticiens se réclamant de Mme Grosjean, offrant de fait une caution de sérieux à ces pratiques non scientifiques, voire dangereuses. Dans un communiqué, le 23 août, le Conseil national de l’ordre des médecins « s’inquiète » de la confusion entretenue par Doctolib entre médecins et pratiques « ne s’inscrivant pas dans l’exercice médical » et appelle à des discussions. Plus véhément, un syndicat de médecin, l’UFML, demande que Doctolib s’en tienne au référencement des seules professions médicales reconnues.

      Dix-sept naturopathes déréférencés

      La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les pratiques sectaires (Miviludes), mobilisée depuis plusieurs mois sur les dérives des médecines alternatives, propose à son tour une réunion. Après une « discussion avec les responsables de Doctolib sur la nécessité de mieux former leurs équipes », la Miviludes organisera, « à la demande de la secrétaire d’Etat à la citoyenneté, Sonia Backès, une réunion de travail commune » dans la semaine du 5 septembre, explique son président, Christian Gravel.

      Pris de court, Doctolib a annoncé déréférencer 17 naturopathes ayant été formés par Mme Grosjean. Arthur Thirion, directeur France de l’entreprise, largement majoritaire sur le marché de la prise de rendez-vous médicaux, confirme au Monde qu’une « consultation large » est lancée, tout en rappelant que Doctolib « n’a pas autorité pour statuer sur le fait que les professions non réglementées » aient un droit d’exercice.

      Doctolib, qui a déjà modifié la signalisation sur sa plate-forme, promet des décisions rapides sur le sujet, mais demande également un débat « plus large » autour des médecines alternatives, en y incluant les associations de patients. Autant d’initiatives « accueillies favorablement » par le ministère de la santé, qui se dit « profondément attaché à la clarté et à la lisibilité de l’information en santé » mais ne s’exprime pas plus avant sur cette question sensible. En attendant les résultats de ces consultations, Doctolib a gelé les nouvelles inscriptions de praticiens de médecines « non conventionnelles ».

      M. Thirion assure que Doctolib n’a pas les moyens de vérifier individuellement « chaque naturopathe pour savoir qui fait quoi et qui dit quoi ». De fait, il est aisé de trouver sur la plate-forme des pratiques tenant plus du mysticisme que du soin : coupeurs de feu supposés guérir allergies ou érythèmes par apposition des mains ; praticiens du reiki promettant d’améliorer la circulation énergétique, y compris par des séances à distance ; adeptes de la lithothérapie, qui assurent soigner en usant des propriétés de certaines pierres…

      En réalité, note Sohan Tricoire, elle-même ancienne naturopathe, qui dénonce sur sa chaîne YouTube les dérives de cette discipline, il est difficile de distinguer « bonne » et « mauvaise » naturopathie, tant elle est constituée d’un amalgame de pratiques. « Il y a une grande porosité de disciplines. Chaque naturopathe va puiser à droite et à gauche, de l’ayurvéda hindou à la médecine chinoise. »

      « Hygiène de vie optimum »

      Née au XIXe siècle, notamment en Allemagne – où elle bénéficie aujourd’hui d’un statut légal –, la naturopathie n’a pas de définition médicale ni officielle en France, où elle est assimilée à une simple profession libérale, sans aucune exigence de diplôme ou de formation. Si la popularité de la discipline est incontestablement en hausse, portée par les crises sanitaires, les scandales de l’industrie pharmaceutique et l’aspiration à des vies plus saines, il est impossible de déterminer précisément combien de naturopathes exercent dans le pays.

      La Fédération française de naturopathie (FÉNA), qui a l’ambition de rassembler le secteur, la définit comme une pratique visant à « mettre en œuvre une hygiène de vie optimum et individualisée, (…) dont le but est le bien-être global et durable de la personne ». La porte-parole de la fédération, Sophie Pihan, se désole de cette polémique, assurant que « 95 % des naturopathes font ce métier en sachant quelle est leur place », celle d’un « éducateur de santé ».

      La FÉNA milite pour une reconnaissance officielle de la discipline, qui permettrait, selon elle, d’améliorer la qualité des formations, voire pour une « médecine intégrative » qui mêlerait naturopathie et pratique scientifique. Un vœu pieux, estime Clément (qui n’a pas souhaité donner son nom), l’un des membres du collectif L’Extracteur, tant la naturopathie se définit bien souvent par son hostilité à l’allopathie (la médecine scientifique), accusée d’être la cause même des problèmes de santé. La naturopathie se fonde sur des notions comme le causalisme – « penser que les problèmes de santé proviennent de notre éloignement des lois naturelles, voire divines », détaille Sohan Tricoire –, l’hygiénisme ou le vitalisme, l’idée que nous sommes traversés d’énergies mystiques, qu’on peut mobiliser et canaliser.

      « On y trouve beaucoup de discours antichimiothérapie, ou disant que le VIH n’existe pas », explique Mme Tricoire. C’est l’une des thèses d’Irène Grosjean – qui n’a pas répondu à nos sollicitations. Dans un de ses ouvrages, elle prétend avoir vu un patient atteint du VIH guérir grâce au jeûne et à la consommation de jus de légumes.

      Mme Grosjean organise des stages avec un autre praticien, Miguel Barthéléry. En 2021, ce naturopathe a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour exercice illégal de la médecine, un jugement pour lequel il a interjeté appel. Des familles d’anciens clients l’accusent d’avoir éloigné leurs proches, atteints de cancer, de la médecine traditionnelle et des traitements adaptés, en prétendant les soigner par des remèdes naturels. « Il y a un certain nombre de référents en naturopathie qui sont au cœur de dérives thérapeutiques et sectaires », juge Christian Gravel, dont « une part importante des signalements » concernent le domaine de la santé. Pour lui, le discours d’Irène Grosjean, qui a déjà fait l’objet de saisines, dont certaines « particulièrement inquiétantes », « comporte un risque réel de détournement des malades des soins éprouvés et induit, chez certaines personnes, une emprise psychologique ».

      « Audience antisystème »

      L’institution s’était déjà saisie du cas de Thierry Casasnovas, naturopathe youtubeur à l’influence certaine, objet, lui aussi, d’un record de saisines à la Miviludes pour des soupçons d’emprise sectaire. M. Gravel assure être « lucide sur le dynamisme de ces réseaux, qui après la crise sanitaire ont bénéficié de l’exploitation d’un climat anxiogène et des peurs ».

      De fait, on trouve, au sein du front antipolitique sanitaire né de la crise liée au Covid-19, nombre de tenants des médecines naturelles. « Ces mouvances gagnent toute une partie de l’audience antisystème », note Tristan Mendès France, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication et spécialiste du complotisme en ligne, pour qui la naturopathie, en offrant « une approche holistique, globale, une façon d’être », séduit des publics en recherche d’un discours « alternatif au mainstream en matière de santé ».

      Irène Grosjean devait d’ailleurs participer, le 3 septembre, au cinéma Le Grand Rex, à Paris, à l’avant-première du documentaire L’Empreinte, film consacré à Florian Gomet, ancien enseignant converti au crudivorisme et à la naturopathie, qui a parcouru 3 500 kilomètres en courant pieds nus. Un film coréalisé par Pierre Barnérias, déjà réalisateur de Hold-up, un documentaire conspirationniste à succès sur la pandémie. Face à la polémique, la salle a finalement préféré annuler l’événement. Mme Grosjean, pour sa part, assure sur Facebook vouloir « transformer ce qui arrive en une véritable opportunité pour faire découvrir au plus grand nombre les bienfaits de ce fameux bain de siège à friction ».

      #santé #naturopathie #doctolib #miviludes et #bain_de_siège_à_friction

    • La naturopathie se fonde sur des notions comme le causalisme – « penser que les problèmes de santé proviennent de notre éloignement des lois naturelles, voire divines », détaille Sohan Tricoire –, l’hygiénisme ou le vitalisme, l’idée que nous sommes traversés d’énergies mystiques, qu’on peut mobiliser et canaliser.

      #arnaque #entreprise #extrême_droite

  • Le cardinal Marc Ouellet visé par des allégations d’agression sexuelle Stéphanie Marin - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/745620/le-cardinal-marc-ouellet-vise-par-des-allegations-d-agression-sexuelle

    Le cardinal québécois Marc Ouellet est visé par des allégations d’agression sexuelle, qui ont été détaillées par une femme dans le cadre d’une action collective dirigée contre le diocèse de Québec.

    Cette action civile, commencée en 2020, a été autorisée par la Cour supérieure en mai dernier https://www.ledevoir.com/societe/713655/la-cour-autorise-une-action-collective-contre-le-diocese-de-quebec , ce qui signifie qu’elle pouvait dès lors franchir toutes les étapes requises pour se rendre jusqu’à un procès.

    C’est la première fois que le nom du cardinal y apparaît.


    Gregorio Borgia Associated Press Le cardinal Marc Ouellet (à droite), en compagnie du pape François, en février au Vatican

    S’il est le plus connu et le plus influent en raison de sa fonction, il n’est toutefois pas le seul membre de l’Église visé : la procédure, qui a été déposée mardi au palais de justice de Québec, contient les témoignages de plusieurs personnes — dont certaines étaient mineures au moment des faits reprochés — qui allèguent avoir été victimes d’au moins 85 prêtres, abbés, vicaires, évêques et diacres. Certains auraient fait plus d’une victime.

    L’action en justice vise une vaste période, couvrant des décennies, à partir de 1940.

    Elle est plus précisément dirigée contre la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Québec et l’Archevêque catholique romain de Québec, qui sont tenus responsables pour ces agressions qui auraient été commises par divers religieux ou encore par des employés laïques sur un vaste territoire : le diocèse de Québec couvre de nombreuses villes outre la capitale, dont Baie-Saint-Paul, Plessisville et Thetford Mines.

    En plus de leur responsabilité pour des personnes sous leur égide, on reproche aux deux entités de n’avoir rien fait pour que les agressions cessent ni pour en prévenir d’autres. Elles n’ont pas non plus dénoncé les agresseurs aux autorités laïques et ne sont pas venues en aide aux victimes, est-il souligné dans l’action en justice.

    Un puissant cardinal
    L’une d’elles est une jeune femme désignée sobrement par la lettre « F. ». Elle témoigne avoir été agressée sexuellement par le puissant cardinal Marc Ouellet, maintenant âgé de 78 ans, et dont le nom a déjà été évoqué pour devenir pape.

    « F. » rapporte avoir été engagée en 2008 comme stagiaire au poste d’agente de pastorale au diocèse de Québec alors qu’elle avait 23 ans.

    Dans la procédure, elle décrit divers événements, dont l’un lors duquel Marc Ouellet lui a massé les épaules et caressé le dos, ou encore l’a embrassée « familièrement » en la retenant contre lui pour lui caresser le dos. À une autre occasion, elle soutient avoir l’impression d’être « pourchassée », alors qu’il traverse une salle entière pour aller s’asseoir près d’elle, alors qu’elle avait pris soin de s’installer loin de lui.

    « F. est inquiète, car son poste de stagiaire au Diocèse de Québec et son avenir professionnel dépendent du Cardinal Marc Ouellet. »

    À une autre occasion, en février 2010, lors de l’ordination d’un collègue, la jeune femme dit avoir croisé Marc Ouellet qui l’a embrassée de nouveau en lui disant « il n’y a pas de mal à se gâter un peu », des paroles qu’elle a jugées « inappropriées ». Elle ajoute qu’il a ensuite glissé sa main dans son dos jusqu’à ses fesses.

    « Ce geste surprend F., qui ne sait pas comment réagir. Ce jour-là plus que lors des rencontres précédentes, F. comprend qu’elle doit fuir le Cardinal Marc Ouellet autant que possible, le malaise qu’elle ressent est plus présent que jamais », est-il écrit dans la procédure.

    Le cardinal ne fait pas l’objet d’accusations criminelles. Quant au Diocèse de Québec, il a fait savoir mardi qu’il n’allait pas commenter les allégations visant Marc Ouellet.

    Le pape ordonne une enquête
    En janvier 2021, après des démarches auprès du Comité-conseil pour les abus sexuels envers mineurs et personnes vulnérables de l’Église catholique de Québec, « F. » écrit une lettre au pape François concernant le cardinal Marc Ouellet.

    Le mois suivant, elle est informée par courriel que le pape a nommé le père Jacques Servais pour enquêter.
     
    Or, est-il allégué dans la procédure, « le père Jacques Servais semble avoir peu d’information et de formation sur les agressions sexuelles en plus d’être possiblement un collaborateur du cardinal Marc Ouellet ».

    Aucune conclusion concernant sa plainte contre le cardinal Marc Ouellet n’a encore été transmise à « F. », soutient-elle dans la procédure.

    Selon le cabinet d’avocats Arsenault Dufresne Wee, qui pilote l’action collective http://adwavocats.com/pdf20/2022-08-16-Demande-introductive-dinstance-QC-vf.pdf , plus de 100 personnes lui ont confié avoir été victimes d’agressions de la part d’au moins 85 membres du clergé et d’employés laïques sous leur gouverne. Certains sont depuis décédés.

    Les témoignages détaillés dans la procédure ne sont pas des « cas isolés », font-ils valoir, et démontrent même le « caractère systémique » des agressions.

    Aucune des allégations des procédures n’a encore été prouvée devant un tribunal, et le dossier suit son cours. Des dommages compensatoires et punitifs sont réclamés pour tous les traumatismes, séquelles, angoisses et humiliations subis par les plaignants. Un procès devrait avoir lieu ultérieurement.

    Cette action est parmi les nombreuses ayant été intentées ces dernières années contre des congrégations religieuses au Québec.

    #religion #catholicisme #pape #domination #marc_ouellet #viol #culture_du_viol #femmes #viols #sexisme #violences_sexuelles #violence #misogynie #Quebec #Italie

    • Sept nouvelles plaintes pour abus déposées contre l’Archevêché de Montréal Hugo Prévost - Radio Canada
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1906011/eglise-catholique-montreal-archeveche-plaintes-abus

      Sept nouvelles plaintes pour abus ont été transmises à l’ombudsman de l’Archevêché de Montréal, révèle le plus récent rapport trimestriel de l’institution religieuse, qui couvre la période du 1er avril au 31 juillet de cette année.

      Le rapport en question, le quatrième du genre depuis l’arrivée en fonction de l’ombudsman, Me Marie Christine Kirouac, couvre la période allant du 1er avril au 31 juillet dernier.

      Le document précise que des sept plaintes pour abus, six ont été transférées au Comité consultatif à des fins d’enquête et de suivi.


      En tout, depuis le début des travaux de Me Kirouac, 58 plaintes d’abus ont été soumises audit comité, qui présente ensuite des recommandations à l’archevêque, Mgr Christian Lépine. De ce nombre, 33 concernent des abus sexuels.

      À ce total, précise le rapport trimestriel, il convient aussi d’ajouter 11 plaintes découlant d’anciens dossiers qui étaient sous la responsabilité du juge à la retraite André Denis, qui a présenté, au printemps dernier, les résultats d’un audit externe.

      L’audit en question portait sur de possibles abus sexuels à l’encontre de mineurs, sur une période allant de 1940 à ce jour.

      Toujours dans son rapport, l’ombudsman précise devoir consacrer “une bonne part de [ses] énergies actuelles à traiter des dossiers de plaintes qui, parfois, n’ont pas été traités du tout ; ont été traités, mais sans sanction ou même suivi ; ont été détruits, mais avec une mention expresse des abus qu’ils contenaient”.

      Si son mandat consiste à traiter les plaintes pour abus dans leur ensemble, et non pas seulement les allégations de nature sexuelle , Me Kirouac indique avoir “priorisé les cas où des abus sexuels ont été reprochés à des personnes encore en poste ou ayant toujours des facultés, afin de m’assurer de la sécurité de la communauté en premier lieu”.

      Au dire de l’ombudsman, les 11 plaintes liées aux anciens dossiers ayant été transmises au Comité consultatif viseraient autant de membres du clergé, qui auraient fait 22 victimes.

      Plusieurs abus récents
      Selon les plaintes reçues par l’ombudsman, dans le cadre de ce quatrième rapport trimestriel, la grande majorité des faits reprochés se seraient produits dans la décennie 2020 ; on note aussi des cas dans les années 1950 et 1960, même s’ils sont peu nombreux.

      Me Kirouac s’est intéressée à des cas liés à des abus psychologiques – abus de pouvoir, misogynie, etc. –, financiers, physiques, spirituels et sexuels.

      La quasi-totalité des plaintes, pour la période du 1er avril au 31 juillet de cette année, concernent des cas d’abus psychologique. On retrouve également une plainte pour abus financier, deux plaintes pour abus physique et une plainte pour abus sexuel, notamment.

      Pour l’ensemble des plaintes pour abus transmises au Comité consultatif, cependant, soit un total de 69, y compris les plaintes découlant de l’audit interne, les abus de nature sexuelle en viennent à représenter le tiers des cas, avec 33 plaintes.

      Suivent les abus psychologiques (26 cas) et physiques (10 cas), entre autres.

      L’ombudsman précise que dans les cas d’abus de nature sexuelle, près d’une victime sur deux (42,5 %) a été abusée à répétition. Ce taux passe à 80 % pour les victimes d’abus physiques.

      Toujours pour les cas d’abus sexuels dénoncés depuis le début du mandat de l’ombudsman, la plupart des faits se seraient produits dans les années 1950 et 1960, mais une bonne partie aurait aussi eu lieu depuis le début des années 2020.

      “Les abus, qu’ils soient sexuels, physiques ou psychologiques perpétrés durant les années cinquante et soixante l’ont été majoritairement par des membres des communautés religieuses”, indique l’ombudsman dans son rapport.

      Dans la conclusion de celui-ci, Me Kirouac estime que puisque les faits dénoncés sont de plus en plus contemporains, il s’agit d’une “preuve que le virage amorcé avec l’instauration du présent système fonctionne et qu’ensemble, nous pourrons mettre fin à toutes les formes d’abus”.

  • « Je ne me sens pas en sécurité à l’UQAM » - Le devoir - Marco Fortier
    https://www.ledevoir.com/societe/education/700803/education-je-ne-me-sens-pas-en-securite-a-l-uqam

    Menaces, intimidation, local vandalisé : des étudiants en science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) disent être la cible d’une campagne de harcèlement de la part de militants extrémistes. Ébranlés, une demi-douzaine d’étudiants ont décidé de quitter l’UQAM pour continuer leurs études dans une ambiance plus paisible.

    Selon ce que Le Devoir _ a appris, des tensions entre une association étudiante de l’UQAM et des militants qui se qualifient de « woke » ont dégénéré au cours des derniers jours. Le local de l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP) a été vandalisé durant la nuit de mardi à mercredi, la semaine dernière. Une enquête interne est en cours pour trouver les auteurs du saccage. La police a aussi été avisée.


    Le Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH) de l’UQAM est aussi intervenu dans l’espoir de mettre fin à des gestes d’intimidation contre des membres de l’AEMSP.

    « Je suis stressé. J’ai peur pour mon intégrité physique et personnelle. Je n’ai plus envie de mettre les pieds à l’UQAM parce que je ne me sens plus en sécurité », dit Jérôme Dufour, qui a démissionné de son poste de coordonnateur général de l’AEMSP.

    Tout comme une demi-douzaine de ses collègues, il a décidé de quitter l’UQAM après avoir été la cible de harcèlement au cours des derniers mois. Le saccage du local de l’AEMSP, la semaine dernière, a été la goutte de trop : porte défoncée, ordinateur et imprimante jetés par terre, meubles renversés, graffitis sur les murs. « Fuck la CAQ », « fuck QS », « vive les woke », « fuck toute », « vandalisme », « ACAB » (All cops are bastards), ont notamment écrit les visiteurs non invités.


    « Je ne me sens pas en sécurité à l’UQAM ces temps-ci. La violence est banalisée dans l’institution, c’est ce que je trouve le plus préoccupant dans cette histoire », affirme Marie-Audrey Bernier, qui a démissionné elle aussi du bureau de l’AEMSP. Elle a décidé de continuer ses études dans une autre université.

    « On veut que ça bouge, ajoute-t-elle. J’aimerais que mes amis qui continuent au bac l’année prochaine n’aient plus peur de se promener dans les corridors et de se faire crier des choses. On a beau être de gauche, pour des extrémistes, on n’est jamais assez à gauche. Je vote pour QS, comme beaucoup d’étudiants à l’UQAM, mais je ne suis pas extrémiste. »

    Une minorité bruyante
    La jeune femme dit avoir constaté qu’une minorité d’étudiants qu’elle considère comme « extrémistes » font la pluie et le beau temps à l’UQAM. Avant même son engagement dans le mouvement étudiant, des signes lui avaient mis la puce à l’oreille.

    À l’été 2021, elle et ses collègues de science politique organisaient des 5 à 7 au parc Laurier. Certains membres de la communauté étudiante avaient protesté : l’alcool « n’est pas inclusif » dans les soirées étudiantes, selon eux. Marie-Audrey Bernier s’est aussi fait reprocher de faire partie « d’un groupe d’hommes blancs hétérosexuels ». Le cercle d’amis était pourtant représentatif de la diversité montréalaise, souligne l’étudiante : « juif, communiste, gauchiste, droitiste, conservateur, féministe, Colombien, Algérien, Québécois de souche, séparatiste, fédéraliste, homosexuel, queer. Bref, j’en passe. Ce qu’il y avait de magnifique, c’était l’ouverture qui nous unissait. »

    Une fois élus au bureau de l’AEMSP, à l’automne 2021, Marie-Audrey et ses collègues ont vécu d’autres difficultés. Les anciens membres du bureau ont refusé de donner les clés du local aux nouveaux élus. Des gens venaient faire le party et laissaient alcool et restes de nourriture sur place. Il a fallu changer la serrure.

    Un événement visant à célébrer la Journée internationale des droits des femmes a créé du mécontentement. Trois étudiantes sont venues invectiver Marie-Audrey Bernier, en lui reprochant d’avoir « exclu les personnes non binaires » (ce dont elle se défend). Un 5 à 7 où les femmes auraient droit à un verre gratuit a aussi provoqué un « malaise » : « On me dit que j’encourage la culture du viol, que je suis fasciste et que l’association étudiante est misogyne. Lorsqu’elles sortent du local, j’ai peur. L’angoisse reprend. »


    Une fête étudiante sur le thème hautement ironique de l’assaut du Capitole par les partisans de Trump a semé la discorde. Le bureau de l’AEMSP a eu beau préciser que l’événement se voulait sarcastique, que l’Association n’approuve aucunement les mouvements antidémocratiques et violents, une poignée d’étudiants a dénoncé le bureau comme un repaire de fascistes.

    Le lendemain, le local étudiant a été vandalisé une première fois. Par la suite, des membres de l’AEMSP disent se faire intimider et insulter à tout moment dans l’UQAM. Dans les corridors, au café étudiant, au local de l’association. Marie-Audrey Bernier, Jérôme Dufour et leurs collègues se sentent abandonnés par la direction de l’université.

    Enquêtes en cours
    Jean-Christian Pleau, vice-recteur à la vie académique de l’UQAM, assure que l’établissement prend la situation « très au sérieux ». « Pour moi, c’est une situation d’intimidation et de harcèlement entre des personnes étudiantes. Il est clair que c’est complètement à l’opposé du climat que nous souhaitons voir sur le campus et des valeurs que nous préconisons », dit-il au Devoir.

    Il affirme que la sécurité dans le secteur du local vandalisé sera renforcée à compter de mardi matin. En plus de l’enquête policière, le Service de prévention et de sécurité de l’UQAM mène son analyse. Les responsables du vandalisme risquent d’être traduits devant le comité de discipline de l’établissement. La sanction peut aller jusqu’à l’expulsion de l’UQAM.

    « Dans un passé qui n’est pas si lointain, il arrivait que le discours politique serve de prétexte ou de paravent à des formes d’intimidation. Ce n’est pas un phénomène nouveau, je crois. C’était une façon d’excuser beaucoup de choses, de dire c’est normal, c’est de la politique. Je pense que cette excuse-là n’est plus admise aujourd’hui. Nous allons déployer tous nos mécanismes d’intervention pour essayer de résoudre la situation. On ne souhaite pas que les choses en restent là », précise le vice-recteur.

    Des activités dérangeantes
    L’Association facultaire étudiante de science politique et de droit (AFESPED), montrée du doigt par des étudiants pour certains gestes d’intimidation, se défend d’avoir commis tout geste déplacé. « L’AFESPED a toujours adopté une attitude cordiale et bienveillante envers l’AEMSP, notamment au sein des instances de collaboration entre associations », indique une déclaration transmise au Devoir par le bureau de l’AFESPED.

    Des membres de la communauté étudiante « se sont plaints de comportements, de propos et d’activités de la part du bureau de l’AEMSP jugés inappropriés » au cours des derniers mois. Des références à Donald Trump et à Vladimir Poutine ont été mal reçues, d’autant plus que « des mandats féministes, antiracistes et contre la montée de l’extrême droite au Québec et en Occident ont été adoptés en assemblée générale par les membres de l’AEMSP eux-mêmes », rappelle l’AFESPED.

    #woke #wokisme #violence #harcèlement #université #menaces #intimidations #agression #intimidation #extrémisme #inclusif #diversité #queer #binaires #culture_du_viol #féminisme #antiracisme #Quebec #uqam

    • La malbouffe se répand chez les végans et serait pire pour la santé RTS - Charlotte Onfroy-Barrier, Feriel Mestiri
      https://www.rts.ch/info/economie/12950435-la-malbouffe-se-repand-chez-les-vegans-et-serait-pire-pour-la-sante.htm

      Etre végétarien ou végan n’est plus forcément synonyme d’esprit sain dans un corps sain. La malbouffe s’est propagée au sein d’une population qui voulait faire la part belle au bien-être animal comme environnemental.

      Dans les grandes surfaces ou dans les restaurants, les choix en matière de malbouffe s’étoffent. Saucisses, burgers, nuggets, cordons verts et même crevettes ou thon végétal existent désormais en version végan, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent aucun produit d’origine animale.

      Pour les personnes qui souhaitent arrêter la viande, toutes ces alternatives doivent permettre de remplacer les produits d’origine animale. Au niveau de l’aspect et du goût, la ressemblance avec de la vraie viande est parfois troublante.

      Du côté de la diététique, en revanche, mieux vaut miser sur le tofu, les lentilles ou autres légumineuses riches en protéines. Selon la nutritionniste Tessa Ang, qui a épluché les étiquettes de plusieurs marques de burgers et de nuggets végan, « ces produits sont riches en protéines, mais en termes de nutriments, ils sont très pauvres ».

      Dangereux mélange
      Entre 11 et 25 ingrédients sont nécessaires pour composer ces aliments, du fécule de maïs au stabilisant en passant par le sel et autres huiles et farines. Souvent plus gras et plus salés que la viande, ces produits sont aussi gavés d’additifs. Des épaississants, émulsifiants et stabilisants qui créent l’illusion, mais qui peuvent être dangereux pour la santé. Surtout lors qu’ils passent sur le grill.

      « Certaines vitamines sont fragiles à haute température. Dans l’industrie alimentaire de ce genre de produits, les ingrédients sont généralement chauffés avant d’être transformés et de passer par des machines. C’est ce mode de surchauffe qui va dénaturer les aliments et leur faire perdre leurs nutriments », explique Tessa Ang.

      Ce déficit de nutriments dans le produit peut, à terme, dénaturer la flore intestinale et avoir des conséquences sur la santé, telles que la dépression, la fatigue, des pertes de mémoires ou de l’anémie. Quant à la trop forte quantité d’ingrédients, elle peut provoquer ballonnements, flatulences, inconforts digestifs ou des réactions sur le transit.

      L’économie de 12’100 litres d’eau
      L’an dernier, la Fédération romande des consommateurs (FRC) a passé au crible 39 burgers, hachis et escalopes végan. Le résultat est sans appel : seul un quart des références obtient une bonne appréciation.

      Le responsable des produits culinaires chez Nestlé suisse Jérôme Bonvin rappelle, lui, l’argument écologique d’un repas végétalien : « Il faut 13’000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf, alors qu’il en faut 900 pour produire un kilo de soja », a-t-il argué dans le 19h30 de la RTS.

      Pas tous les jours
      Le gérant du restaurant Envie Vegan à Genève voit surtout dans ces alternatives à la viande l’occasion de rassembler adeptes et opposants au véganisme. Il admet d’ailleurs multiplier les sauces et les graisses en cuisine : « Il ne faut pas venir manger nos menus tous les jours. On ne se prive pas au niveau des graisses. Et les simili carne qu’on utilise contiennent quand même du gras, donc on ne va pas dire aux gens que c’est bon pour la santé, alors que ça ne l’est pas. »

      Pour la nutritionniste Tessa Ang, il n’est pas nécessaire pour autant de tirer un trait définitif sur ces aliments. Ceux qui souhaitent prendre soin de leur santé comme de leur environnement pourront toujours manger de la malbouffe végan. Mais seulement de temps en temps, pour le plaisir.

      #vegan #végétarien #malbouffe #viande #véganisme #graisse #additifs #beurk

    • Varsovie refuse d’accepter et de payer de nouvelles livraisons de vaccins Le Figaro
      https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-la-pologne-refuse-d-accepter-et-de-payer-de-nouvelles-livraisons-d

      La Pologne refuse de recevoir et de payer de nouvelles livraisons de vaccins anti-Covid, a déclaré mardi le ministre de la Santé, indiquant que son pays disposait toujours de 25 millions de doses non-utilisées.


      « À la fin de la semaine dernière, nous avons eu recours à la clause de force majeure et informé à la fois la Commission européenne et le principal fabricant de vaccins (Pfizer, ndlr) que nous refusions de recevoir ces vaccins et que nous refusions également d’effectuer les paiements », a déclaré Adam Niedzielski à la télévision d’informations en continu TVN24. « Cette situation entraînera un conflit juridique. En fait il a déjà lieu », a-t-il ajouté en indiquant que le contrat portant sur les vaccins avait été signé « entre la Commission et les producteurs » et que son pays ne fait pas directement partie de ce contrat.

      Selon lui, la Pologne, pays de 38 millions d’habitants, dispose toujours de 25 millions de doses de vaccins, alors que 67 à 70 millions d’autres ont été commandées. Actuellement, environ 51% des Polonais ont été entièrement vaccinés, 59% ont reçu une seule dose, et le taux de vaccination a fortement baissé, selon les données du ministère de la Santé.

  • La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass VidéoLivre Noir - Mars 2022
    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/03/la-symphonie-du-donbass.html

    Le calvaire de Marioupol semble prendre fin
    La situation, réelle, le 28 mars 2022

    "Dernières nouvelles du front" : Les commandants Ukrainonazis n’ont pas réussi à s’échapper de Marioupol, alors que la Russie accélère l’avancée de la RPD. Les forces conjointes de la Russie et de la RPD achèvent la libération de la ville de Marioupol. La plupart des quartiers de la ville ont été ravagés. Les affrontements se poursuivent dans le centre de Marioupol. Le principal bastion de l’AFU, y compris le régiment nationaliste Azov, est la région de l’Azovstal. Selon le ministère russe de la Défense, un hélicoptère ukrainien Mi-8 a été abattu dans la région de Marioupol, à cinq kilomètres de la côte sur la mer d’Azov. Il se dirigeait vers l’évacuation d’urgence des commandants du bataillon national Azov qui avaient abandonné leurs militaires. À savoir, le commandant de la 36e brigade Baranyuk et le commandant d’Azov Prokopenko n’ont pas pu abandonner leur personnel et s’échapper de Marioupol. Le 28 mars, le chef de la RPD Denis Pushilin a affirmé qu’à Marioupol, les quartiers centraux étant en train d’être débarrassés des troupes ukrainiennes, la RPD s’attend à prendre le contrôle total de la ville dans un proche avenir.

    https://www.youtube.com/watch?v=EuThLVgXcrE

    Source : https://livrenoir.fr/articles

    Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables. Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Erik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale. Merci de vos partages, commentaires et abonnements. (Les dernières images de Marioupol sur le reportage datent de jeudi 24 mars 2022. Reportage tourné entre le 17 et le 25 mars.)

    Pour nous soutenir, vous pouvez souscrire à cet abonnement spécial “reportages de guerre”. 100% des sommes seront investis dans des reportages en zones de conflits et vous aurez accès à tous les documentaires exclusifs. Merci aux déjà 600 abonnés : https://livrenoir.fr/reporter-de-guerre

    Un reportage en version longue sera d’ailleurs bientôt disponible pour ces abonnés.

    Avis aux auditeurs :

    1. Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidé par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit “embeded” avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Erik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège.

    2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T.

    3. Nous avons couverts les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage.

    4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris.

    Attention : notre monteur a commis une erreur. Pour le premier interview d’une réfugiée, la partie mise n’est pas celle qui correspond à la traduction. Donc demain on vous met ici un lien de l’interview exact (et complet) comme ça les russophones verront bien que c’était simplement une erreur. Mais le texte lu est bien dans l’interview

    Bon visionnage à tous.

    #marioupol #donbass #ukraine

    • Jean-Vincent Placé de nouveau en garde à vue pour harcèlement sexuel
      https://livrenoir.fr/jean-vincent-place-de-nouveau-en-garde-a-vue-pour-harcelement-sexuel

      Le conseiller régional d’Île-de-France a été placé en garde à vue ce lundi dans le cadre d’une enquête ouverte après la plainte d’une ancienne collaboratrice.

      L’ancien sénateur du groupe socialiste est en garde à vue ce lundi 28 mars. Jean-Vincent Placé est actuellement entendu pour des faits d’« agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel », par la brigade de répression de la délinquance contre la personne, à Paris. D’après l’AFP et Mediapart, ces faits ce seraient déroulés entre 2012 et 2016. L’ancienne collaboratrice accuse l’homme politique de lui avoir « ordonné de danser un slow », de l’avoir « agrippée », « pressée contre lui » et lui aurait mis une « main bas dans le dos ». Contacté par l’AFP, Jean-Vincent Placé a dit « prendre acte » de la plainte. « Je ne souhaite pas à ce stade de la procédure faire un quelconque commentaire », a ajouté l’ex-patron des sénateurs écologistes. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

      Un homme déjà condamné

      Déjà connu des services de police, l’ancien secrétaire d’État de François Hollande avait été reconnu coupable dans l’affaire pour harcèlement sexuel envers une gendarme chargée de surveiller sa résidence. En 2021, Jean-Vincent Placé avait été condamné à payer une amende de 5.000€. Au printemps 2018, il est placé en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris pour insultes racistes et outrage à agents alors qu’il se trouvait en état d’ivresse. Peu de temps après, il reconnaissait être alcoolique lors d’une interview donnée à Paris Match : « J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme ».

      #Jean-Vincent_Placé #Sénat #PS #france #racisme #violence #harcèlement #sexisme #femmes #travail #viol #culture_du_viol #harcèlement_sexuel #domination_masculine #baltringue

    • « Code noir » : un exercice de confinement qui n’a rien à voir avec la COVID-19
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872359/code-noir-exercice-confinement-spvm-montreal-enfants-jeunes-primair

      NDR #justin trudeau succède aux curés pour ce qui est d’agresser les enfants au Canada
      Une lettre envoyée aux parents d’une école primaire montréalaise au sujet d’un exercice de confinement barricadé a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux... parce qu’elle a été mal interprétée.

      Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) a reçu la semaine dernière de nombreux messages d’internautes mécontents de la tenue d’un exercice de confinement à l’école primaire Philippe-Morin, à Montréal. Ils croyaient à tort que l’exercice concernait la COVID-19, alors qu’il sert plutôt à apprendre aux élèves comment réagir en présence d’un tireur actif.

      "Nous tenons à vous informer que votre enfant recevra sa première présentation sur le confinement en classe que l’on nomme exercice Code noir", peut-on lire dans la lettre adressée aux parents. "Votre enfant aura ainsi la chance d’apprendre et de pratiquer par la suite des exercices de confinement au même titre que les exercices de feu."

      Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère de certains internautes. "Le lavage de cervelle à l’école est un problème de plus en plus dommageable. Les libertés disparaissent à grande vitesse", peut-on lire dans l’une des publications Facebook dénonçant la lettre partagée plus de 250 fois. Au total, des publications avec des messages semblables ont cumulé plus de 2500 partages sur Facebook dans la dernière semaine.

      "Ça a fait beaucoup de bruit, surtout chez des gens qui ne viennent pas de notre école", relate Chrystine Loriaux, directrice du Bureau des communications du CSSMB. Mme Loriaux dit avoir reçu "plusieurs dizaines" de courriels et plusieurs appels de la part de personnes indignées, qui confondaient confinement en temps de fusillade et confinement en temps de pandémie.

      Les exercices de confinement se font avec les centres de services scolaires et les postes de quartier locaux du Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

      "Déconseillé aux parents de questionner leur enfant"
      Une partie de la lettre qui a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux indiquait qu’il était déconseillé aux parents de questionner leur enfant sur la présentation. "Le SPVM qui veut qu’on ne parle pas d’une formation qu’ils font sur le confinement avec nos enfants ? Les jeunesses hitlériennes s’en viennent", pouvait-on lire dans une publication partagée plus de 1100 fois sur Facebook.

      Or, il est assez clair en lisant la lettre que les organisateurs de la formation conseillent aux parents de laisser leurs enfants leur parler de l’exercice à leur guise "afin de préserver et protéger l’aspect banal et ludique du jeu de cachette qui leur aura été enseigné durant cette présentation".

      "Le langage utilisé est simple et clair pour faciliter la compréhension des enfants. À aucun moment il n’est fait mention d’une situation de tireur actif", a déclaré par courriel la chargée de communication du SPVM, Caroline Labelle. "C’est pour éviter l’utilisation de ce terme ou de tout autre [terme] similaire qu’il est demandé aux parents de ne pas questionner les enfants sur l’exercice et les laisser en parler d’eux-mêmes."

      Les exercices comme celui-ci servent à enseigner aux enfants le comportement approprié dans le cas d’une menace. Ils sont adaptés en fonction de leur âge et de leur niveau de compréhension. En 2018, La Presse rapportait https://plus.lapresse.ca/screens/a06196a9-93dd-4dd4-ad74-15b278fa0b0d__7C___0.html par exemple un cas dans lequel des élèves qui participaient à un exercice Code noir s’étaient fait dire qu’ils s’entraînaient pour se cacher si une moufette (animal du genre putois) s’introduisait dans l’école.

      #canada #trudeau la #violence #contrôle_social #dictature #violences_éducative #propagande #bourrage_de_crâne #confinement

  • South Sudan: ‘hellish existence’ for women and girls, new UN report reveals | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2022/03/1114312

    Widespread sexual violence against women and girls in conflict is being fueled by systemic impunity, the United Nations Commission on Human Rights in South Sudan said on Monday.

    The Commission’s new report, based on interviews conducted with victims and witnesses over several years, describes a “hellish existence for women and girls”, with widespread rape being perpetrated by all armed groups across the country.

    According to the UN Commission, sexual violence has been instrumentalized as a reward and entitlement for youth and men participating in conflict.

    The goal is to inflict maximum disruption of the fabric of communities, including through their constant displacement, the report continues.

    Rape is often used as “part of military tactics for which government and military leaders are responsible, either due to their failure to prevent these acts, or for their failure to punish those involved”, the Commission advanced.

    #Guerre #Culture_du_viol #Soudan

  • Pédocriminalité dans l’Église : les députés espagnols créent une commission d’enquête Belga
    https://www.rtbf.be/article/pedocriminalite-dans-leglise-les-deputes-espagnols-creent-une-commission-denque

    Les députés espagnols ont voté ce jeudi 10 mars la création d’une commission d’experts chargée de mener la première enquête officielle dans le pays sur la pédocriminalité dans l’Église catholique, une institution longtemps accusée d’opacité sur ce sujet.

    Proposée par les socialistes au pouvoir et le parti basque PNV, cette initiative inédite a été approuvée par une très large majorité de 277 voix dans une Chambre des députés qui compte 350 élus. A la différence d’autres pays comme les États-unis, la France, l’Allemagne, l’Irlande ou l’Australie, aucune enquête d’ampleur n’a été menée jusqu’ici sur les violences sexuelles contre les mineurs au sein de l’Église.


    Le texte voté par les députés prévoit que cette commission indépendante soit présidée par le Défenseur du peuple (équivalent du Défenseur des Droits en France) et formée de représentants de l’administration, des victimes et du clergé. Elle sera chargée « d’enquêter sur les actes exécrables commis par des individus contre des enfants sans défense » et d’"identifier les personnes ayant commis ces abus, tout comme celles qui les ont couverts", avant de rédiger un rapport qui sera soumis au parlement, selon le texte.

    « Le début de la fin d’une ignominie »
    Cette enquête marquera « le début de la fin d’une ignominie », a déclaré récemment au quotidien El País la députée socialiste Carmen Calvo, ancienne numéro deux du gouvernement de gauche de Pedro Sánchez. Faute de données officielles, le quotidien El País a lancé sa propre enquête en 2018, recensant 1246 victimes depuis les années 1930. De son côté, l’Église a seulement reconnu 220 cas depuis 2001.

    Dans ce pays à forte tradition catholique, l’Église a eu un rôle central dans l’éducation sous la dictature de Francisco Franco (1936-1975), dont elle était un pilier. Actuellement, plus de 1,5 million d’enfants étudient encore dans quelque 2500 écoles catholiques, selon les chiffres de 2020 de la Conférence épiscopale espagnole (CEE).

     #pédophilie #enfants #viol #prêtre #culture_du_viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #religion #impunité #violophilie #pedocriminalité #églises #écoles_catholiques #Espagne

    • Déferlement de violence contre les préfectures corses Audrey Chauvet - Le figaro
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/manifestations-pour-colonna-un-lyceen-blesse-par-un-tir-de-lbd-en-corse-202
      À Bastia et à Ajaccio, elles ont été, mercredi, le théâtre d’attaques : vingt-trois CRS, sept manifestants et deux journalistes blessés.

      Les fins d’après-midi ressemblent à des comptes à rebours avant le début des hostilités. Depuis cinq jours, de violents affrontements opposent chaque soir manifestants et forces de l’ordre aux abords despréfectures de Corse. Et, chaque soir, la tension monte d’un cran. La machine s’est emballée et «  elle est plus facile à démarrer qu’à arrêter », reconnaît le maire nationaliste de Bastia, Pierre Savelli, qui redoutait jeudi que les scènes de guérilla urbaine qui ont eu lieu à Ajaccio la veille ne se reproduisent dans sa ville.

      Mercredi, soit une semaine après l’agression d’Yvan Colonna par un codétenu à la prison d’Arles, des manifestants, ralliés derrière le slogan «  État français assassin » et armés de cocktails molotov et de bombes artisanales, se sont opposés aux CRS jusque tard dans la soirée, devant la préfecture d’Ajaccio. Quelques-uns se sont introduits dans le palais de justice et ont mis le feu au rez-de-chaussée.

      Une agence du Crédit agricole a également été endommagée avec un engin de chantier. Un journaliste de TF1 a été blessé à la jambe tandis que, à Bastia, un photographe de presse a été la cible de jets de pierres des manifestants. Sur toute l’île, on compte vingt-trois CRS, sept manifestants et deux journalistes blessés en une seule soirée.

      #France #EnMarche

    • Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église | #ARTE
      https://www.youtube.com/watch?v=WdjBJeVwFPA


      Si la parole des victimes de prêtres pédophiles s’est libérée publiquement ces dernières années, celle de sœurs agressées sexuellement par des hommes d’Église peine à franchir le mur du silence. Pourtant, elles sont nombreuses, partout dans le monde, à subir des viols par des #ecclésiastiques abusant de leur autorité. Certains prêtres n’hésitent pas même à détourner les textes des évangiles pour disposer impunément du corps des religieuses. Lesquelles, lorsqu’elles se retrouvent enceintes, sont exclues de leurs congrégations ou contraintes d’avorter. Quand ces #crimes sont avérés dans les paroisses, les coupables sont seulement mutés par la justice cléricale. Dans les années 1990, après plusieurs années d’enquête dans vingt-trois pays, deux missionnaires américaines transmettent l’une et l’autre au Vatican un rapport très documenté sur ces abus sexuels. Mais leur cri d’alarme reste sans réponse. En mars 2001, le journal américain The National Catholic Reporter publie pour la première fois ces révélations. Des parlementaires européens, qui se saisissent de l’affaire, font alors adopter une résolution sommant le #Saint-Siège de réagir, en vain. Depuis, malgré les dénonciations répétées au sein de l’institution, trois papes se sont succédés sans jamais remédier aux violences sexuelles perpétrées contre les femmes concsacrées.

  • « Révérends pères » de Jean-Marc Turine
    https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/reverends-peres-de-jean-marc-turine

    L’auteur raconte ce qu’il a voulu oublier : les agressions sexuelles perpétrées par des pères jésuites lorsqu’il était jeune garçon.

    Mon corps n’a rien oublié, n’a rien pu oublier. Marqué au fer d’un marquage invisible et indélébile à la fois.
Une braise toujours dormante.
J’écris, pour la première fois, sur des agissements qui se sont produits il y a près de soixante ans durant lesquels les eaux glacées de la souffrance ont coulé sous des cieux illisibles et pourtant d’une exactitude à crever les yeux.

    Avec Jacques Gamblin
    Réalisation :  Juliette Heymann
    Conseillère littéraire Caroline Ouazana

    Jean Marc Turine remonte le fil de sa mémoire et raconte ce qu’il a voulu oublier : les agressions sexuelles répétées par des pères jésuites du Collège Saint Michel à Bruxelles lorsqu’il était jeune garçon. Il déroule les faits et navigue entre le récit factuel, cru, et l’émotion, entre le recul nécessaire à l’écriture et la répugnance des souvenirs évoqués.
La force du travail de Jean Marc Turine réside dans sa capacité à dénoncer sans relâche les injustices, de donner la parole aux sans-voix, aux opprimés. Après trente-cinq ans de travail acharné, de créations radiophoniques, de livres de résistance, il prend la parole pour lui-même et l’enfant qu’il était et permet à son enfance meurtrie de trouver les mots de sa blessure.
L’importance de ce texte réside dans son honnêteté, il n’occulte rien, ni la part d’ombre, ni le déni, ni la difficile construction en tant qu’homme adulte.

    Jean Marc Turine , écrivain, réalisateur et documentariste, vit et travaille à Bruxelles. Il a co-réalisé avec Marguerite Duras et Jean Mascolo le film Les Enfants. Il a produit et réalisé en collaboration avec Jean Mascolo, plusieurs films documentaires à caractère historique, littéraire ou sociétal, notamment consacrés à Robert Antelme ou encore au groupe de la rue Saint-Benoît. Il a également produit des documentaires pour France Culture et pour la RTBF. Plusieurs de ses textes ont fait l’objet d’une réalisation radiophonique pour France Culture : le feuilleton D**on Carlo Gesualdo a précédé l’édition du roman du même nom ; Liên de Mê Linh est adapté d’un récit publié sous le même titre ; le feuilleton La Théo des fleuves est devenu un roman récompensé par le Prix des Cinq Continents de la Francophonie ; puis viennent Les chants d’Anjouan et aujourd’hui Révérends pères, adaptation du récit publié sous le même titre, à paraître en mars 2022 aux éditions Esperluète. https://www.esperluete.be/index.php/catalogue-2/litteratures/en-toutes-lettres/r%C3%A9v%C3%A9rends-p%C3%A8res-detail

    Prise de son montage et mixage : Pierric Charles, Eric Villenfin, Dhofar Guerid
    
Assistante à la réalisation :  Claire Chaineaux

     #pédophilie #enfants #viol #prêtre #jésuites #culture_du_viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #religion #impunité #violophilie #pedocriminalité #églises #Collège_Saint_Michel #Bruxelles #Etterbeek

  • Affaire Epstein. L’ancien agent de mannequins Jean-Luc Brunel retrouvé mort dans sa cellule
    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/agression-sexuelle/affaire-epstein-l-ancien-agent-de-mannequins-jean-luc-brunel-retrouve-m

    L’ancien agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, proche du milliardaire américain décédé Jeffrey Epstein, a été retrouvé mort pendu dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 février 2022, dans sa cellule de la prison de la Santé à Paris.

    Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP que cet homme mis en examen pour plusieurs viols sur mineurs avait été retrouvé mort et indiqué qu’une enquête en recherche des causes de la mort avait été ouverte, confiée au 3e district de police judiciaire.

    Accusé de viols par plusieurs anciens top models, ce qu’il contestait, le septuagénaire avait été mis en examen fin juin 2021 pour « viol sur mineur de plus de 15 ans ». Il avait déjà été mis en examen en décembre 2020 pour « viols sur mineur de plus de 15 ans » et « harcèlement sexuel ».

    Jean-Luc Brunel avait été de nouveau mis en examen pour viols et agressions sexuelles en septembre 2021.

    Extinction de l’action publique
    Il avait en outre été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour les faits de « traite des êtres humains aggravée au préjudice de victimes mineures aux fins d’exploitation sexuelle ».

    Sa mort signifie l’extinction de l’action publique dans ce dossier, sauf si d’autres personnes devaient être mises en cause.

    Son nom était cité dans une enquête aux États-Unis sur le scandale sexuel impliquant Jeffrey Epstein, lui aussi retrouvé pendu dans sa cellule d’une prison de New York en juillet 2019.

    Retour en détention en novembre
    Jean-Luc Brunel avait été interpellé en décembre 2020 à l’aéroport Charles-de-Gaulle alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Dakar, et avait été incarcéré suite à sa mise en examen.

    Jean-Luc Brunel avait été libéré sous contrôle judiciaire l’espace de quelques jours en novembre dernier, avant d’être remis en détention sur décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Il avait formé un pourvoi en cassation contre cet arrêt.

    Financier milliardaire, Jeffrey Epstein avait été inculpé en juillet 2019 aux États-Unis pour avoir organisé, entre 2002 à 2005, un réseau de jeunes filles qu’il aurait exploitées sexuellement.

    Un demi-millier d’auditions
    Le parquet de Paris, alerté par l’existence potentielle de mineures françaises parmi les victimes de Jeffrey Epstein, avait ouvert une enquête préliminaire en août 2019.

    Une plainte avait été déposée deux mois plus tard contre Jean-Luc Brunel pour des faits de « harcèlement sexuel » qui n’étaient pas prescrits contrairement à plusieurs accusations contre lui.

    Selon des sources concordantes, l’Office central de répression des violences à la personne (OCRVP), en charge de l’enquête, avait réalisé plus d’un demi-millier d’auditions.

    #prédateurs #Jean-Luc_Brunel #suicide #mannequins #Jeffrey_Epstein #mineures #viols #violences_sexuelles #pédophilie #pédocriminalité #culture_du_viol #viol #france #pédocriminalité #enfants #impunité #violophilie #enquête #bill_clinton #Ghislaine_Maxwell #Elon_Musk #prince_andrew . . . . .

  • Colombie, scandale pédophile dans l’église
    https://www.rtbf.be/article/colombie-scandale-pedophile-dans-l-eglise-10927524

    Le scandale a éclaté dans la petite ville de Villavicencio, à quelques 120 kilomètres de la capitale Bogota. La ville d’un demi-million d’habitants, majoritairement catholique, est dotée d’un évêché. Et c’est là que sous l’impulsion du pape François et après une enquête de deux années, il apparaît qu’un réseau d’une quarantaine de prêtres s’est livré à des agressions sexuelles sur des mineurs. Des agissements qui ont été couverts ou cachés par la hiérarchie locale.

    A la base de l’enquête, deux femmes, catholiques pratiquantes


    Socorro Martinez (G) et Olga Cristancho (D) AFP

    En Mars 2019, le pape François, qui a fait de la lutte contre les agressions sexuelles une priorité, a chargé l’évêque de Villavicencio, Mgr Oscar Urbina, d’enquêter sur la possibilité d’abus dans son diocèse. Celui-ci confie le dossier à deux fidèles de son entourage, deux femmes, ferventes catholiques et disposant d’une solide connaissance juridique. La première se nomme Olga Cristancho. Elle a 68 ans, elle est à la retraite et a mené une carrière qu’elle a terminé comme procureure. Socorro Martinez a quant à elle 59 ans, elle est aussi fonctionnaire retraitée. Sa carrière s’est déroulé au bureau du procureur général. 

    Les deux femmes entament l’enquête mais, bien vite, elles soupçonnent Mgr Urbina de vouloir couvrir des auteurs présumés d’agressions et d’abus sexuels. Elles prennent leurs distances et poursuivent leurs investigations loin du palais épiscopal. 

    En 2021, elles ont envoyé leurs conclusions au Vatican et se sont retrouvées au ban de leur église. Elles se sentent considérées comme des ennemies parce qu’elles ont divulgué toutes ces informations. 

    "De nombreux éléments permettent de penser qu’ils voulaient que tout cela passe inaperçu", ajoute Socorro Martinez, qui évite désormais d’aller à la messe, mais "prie le chapelet tous les jours". 
 

    40 prédateurs, 20 victimes au moins


    Socorro Martinez et Olga Cristancho ont recueilli plusieurs témoignages, comme celui de Miguel (prénom d’emprunt). AFP

    Au bout de deux ans d’enquête, les deux femmes identifient une quarantaine de prêtres et au moins 20 victimes. L’une d’elles témoigne pour l’AFP. Un homme de 26 ans qui se fait appeler Miguel pour l’entretien. Pendant son enfance, il était quelques fois envoyé en vacance chez son oncle, lui-même ecclésiastique, chez qui il s’est fait abuser.

     » C’est une personne, un séminariste, qui a parfaitement su gagner la confiance de mon oncle et la confiance de ma famille. Ainsi, je me suis retrouvé dans le lit d’une personne qui n’était même pas de ma famille. Je me souviens d’être allé dans la chambre de cet homme, il y avait une télévision, je me souviens de beaucoup de choses et je me souviens que cette personne m’obligeait à lui faire une fellation et qu’il me faisait la même chose."

    Arrivé à l’âge adulte, le jeune homme souffre de dépression et réalise la nature et l’importance de l’abus dont il a été victime. Le diocèse n’a jamais donné de suite à ses dénonciations.

    Les prédateurs étaient organisés. Ils se "partageaient" leurs victimes au moyen de subterfuges secrets. C’est Olga Cristancho, l’ancienne procureure, qui explique :
    "Les prêtres utilisaient un "mot de passe" entre eux. C’était un CD. Un prêtre envoyait ce garçon à un autre prêtre, il disait "apporte-lui ce CD", mais c’était comme si il y allait avec ce garçon, et indiquait qu’il pouvait lui faire une proposition indécente qu’il accepterait sûrement".

    L’arbre qui cache la forêt


    Juan Pablo Barrientos, écrivain et journaliste AFP

    Le travail des deux femmes a été prolongé par un journaliste, Juan Pablo Barrientos qui a révélé le scandale dans un livre intitulé "Voici l’agneau de Dieu". Des témoignages et des éléments impliquant 38 prêtres. L’église de Villavicencio a tenté de faire censurer l’ouvrage, des prêtres cités ont engagé des actions juridiques pour le faire exclure des librairies mais sans succès. 

    Pour le journaliste, l’affaire qu’il décrit n’est que l’arbre qui cache la forêt. Juan Pablo Barrientos a donné une interview à l’AFP : _ " En France, on parle de 250 000 cas entre 1950 et 2020. En Colombie, nous pourrions tripler ce chiffre si une commission similaire était formée, une commission sérieuse, pour découvrir les scandales d’abus sexuels sur les enfants et les adolescents. Nous ne faisons que commencer et, ici en Colombie, nous n’avons fait qu’effleurer les archidiocèses de Villavicencio et Medellín, mais la même chose se produit dans tous les diocèses, archidiocèses et communautés religieuses de Colombie". _

    A la suite de la publication du livre, l’église a discrètement écarté 20 religieux. Deux autres sont en prison, condamnés pour des abus sur un ancien enfant de chœur, âgé de 13 ans à l’époque des faits. Le père William Prieto, du diocèse de Villavicencio, sollicité par l’AFP, a brièvement réagi :

    Il appartiendra aux tribunaux, tant civils que canoniques, de rendre leur verdict.

    Les autorités colombiennes ont ouvert une enquête en janvier 2022. Les deux enquêtrices initiales ont témoigné devant le procureur. Ce dernier ne s’est pas exprimé devant la presse. 

    #prêtres #église_catholique #sexualité #perversions #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #pedocriminalité #impunité #violophilie #eglise #Colombie #Femmes #évêché #CD #diocèses #archidiocèses

  • Abus sexuels : l’affaire Ribes secoue trois diocèses de Rhône-Alpes Eve Guyot
    https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-laffaire-Ribes-secoue-trois-dioceses-Sud-Est-2022-01-19-12011

    Depuis le début de l’année, les témoignages accusant d’agressions sexuelles sur mineurs le père Louis Ribes, prêtre et artiste désormais décédé, se multiplient. Les victimes enjoignent aux trois diocèses concernés d’agir.


     
    Il est un peu plus de 20 heures, mardi 18 janvier, quand une soixantaine de personnes entrent timidement dans la salle d’œuvre de Grammond, petit village à l’est de la Loire. Elles se réunissent à l’appel de l’évêque du diocèse de Saint-Étienne, Mgr Sylvain Bataille, qui a pris connaissance récemment de faits d’agressions sexuelles commis sur ces lieux, il y a une trentaine d’années, par Louis Ribes, un prêtre originaire de la commune, décédé en 1994.

    Alors que cinq personnes se sont officiellement signalées comme victimes, l’objectif de la réunion est clair : informer, mais surtout libérer la parole. En l’espace d’une heure et demie, près d’une dizaine de personnes raconteront en avoir été victimes.

    « Prédateur », « manipulateur » et « orgueilleux »
    Ces témoignages difficiles, à travers leurs mots, mais aussi ceux de leurs parents ou de leurs proches, dressent le portrait d’un « prédateur », « manipulateur » et homme « orgueilleux », nourrissant une emprise très forte sur des familles entières, enfants comme parents. Le prêtre, qui a grandi dans la Loire, avant d’exercer son ministère dans les diocèses de #Lyon, puis de #Grenoble, était connu pour ses peintures, fresques, vitraux, dont une centaine serait exposée dans la région, où il était surnommé le « #Picasso des #églises ».

    À Grammond, où il revenait régulièrement, il faisait poser nus les enfants, filles et garçons, avant de leur imposer des attouchements sexuels. « Plusieurs dizaines de familles » pourraient être concernées, affirment Catherine et son frère Richard, qui, avant ce mardi soir, n’avaient jamais pris la parole. « Je n’attends qu’une chose : que tout éclate maintenant », s’exclame ce dernier.

    « Manque de confiance » en l’Église
    Le diocèse de Saint-Étienne, premier des trois à organiser ce type de rencontre, appelle les personnes concernées à se rapprocher de sa cellule d’accueil et d’écoute (1). « Elles seront ensuite dirigées vers l’instance spécialisée de l’Église de France (Inirr,qui devrait être opérationnelle mi-février, NDLR) », explique Jean-Louis Reymondier, diacre délégué à la protection des mineurs.

    Au-delà de la difficulté à mettre un mot sur ces abus, beaucoup font part de leur « manque de confiance » en l’Église dans le contexte actuel. Les trois diocèses ont publié le jeudi 13 janvier un communiqué reconnaissant avoir « acquis la certitude, en octobre dernier, de la véracité des faits » et lancé un appel à témoins commun.

    « Les victimes sont certainement très nombreuses »
    Le premier signalement dans le diocèse de Grenoble date pourtant de 2016. À Lyon, l’archevêque Olivier de Germay indique qu’il a été informé seulement à l’été 2021 d’une première victime. Les faits ont été confirmés grâce aux enquêteurs de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

    « Nous avons manqué de coordination, a-t-il reconnu lors d’une conférence de presse organisée mercredi 19 janvier. Certains prêtres qui l’ont connu tombent des nues, d’autres affirment qu’ils avaient des soupçons. Les victimes sont certainement très nombreuses. »

    Le témoignage de Luc, 57 ans, publié en octobre 2021 par l’hebdomadaire Marianne, a été le véritable élément déclencheur. « Arrêtons l’hypocrisie : il faut qu’ils se bougent !, s’exclame Sihem, son épouse. Nous avons besoin d’un dédommagement total pour des années de souffrance, de psychanalyse, d’instabilité psychologique et professionnelle… »

    Les œuvres « doivent toutes disparaître »
    Mgr Bataille explique avoir pris connaissance des faits le jeudi 6 janvier. « Nous avions eu vent de difficultés avec le père Ribes, mais nous ne savions rien de son lien avec notre diocèse », explique-t-il. Il se rendra, le surlendemain, à Grammond, pour rencontrer des victimes, mais aussi pour aborder la délicate question du devenir des œuvres.

    Certaines familles en possession de tableaux s’en sont rapidement débarrassées « bien que l’emprise soit parfois encore présente », affirme Sihem. Les diocèses sont en train de déposer les leurs : un à Saint-Étienne, dix-huit à Lyon.

    L’histoire est un peu plus complexe pour les fresques ou vitraux d’église, propriétés des communes. Comme à Grammond, dont la grande fresque fait apparaître un dessin suggestif. « Nous prendrons le temps de décider ensemble, mais la priorité sera donnée à la volonté des victimes », indique Mgr Bataille. Ce mardi soir, elles sont unanimes : « Elles doivent toutes disparaître. Et rapidement. »
    –------------
    Un agresseur prêtre et artiste
    1920. Louis Ribes naît dans le village de Grammond (Loire). Orphelin à 14 ans, il grandit à Caluire-et-Cuire (Rhône) et entre au séminaire d’Oullins, où il sera initié aux arts plastiques.

    1947. Il est ordonné prêtre et exerce son ministère dans les diocèses de Lyon, puis de Grenoble. Il acquiert une renommée d’artiste-peintre.

    Des années 1970 à 1990. Période de la majorité de ses agressions sexuelles, selon les témoignages.

    1994. Décès à Vienne (Isère).

    #prêtres #église_catholique #sexualité #perversions #peinture #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #grand_homme #viols #religion #violences_sexuelles #france #pedocriminalité #impunité #violophilie #eglise

  • Le #metoo de juifs ultra-orthodoxes en Israël
    https://fr.timesofisrael.com/le-metoo-de-juifs-ultra-orthodoxes-en-israel

    "Tu ne te tairas point !" Ce commandement commence à souffler au sein de la communauté en Israël, secouée par une série de révélations d’abus sexuels sans précédent

    Fin décembre, Chaim Walder, un auteur à succès ultra-orthodoxe, s’est suicidé un mois après que le quotidien Haaretz a publié des accusations, qu’il a rejetées, de crimes sexuels à son encontre sur une vingtaine de personnes dont des enfants.

    Les allégations contre cette « icône culturelle incontournable » ont eu l’effet d’un cataclysme dans la communauté ultra-orthodoxe, explique à l’AFP Avigayil Heilbronn, une militante de 33 ans se qualifiant de juive « orthodoxe moderne ».


    Des jeunes femmes ultra-orthodoxes à Borough Park, pendant, Soukkot, le 4 octobre 2020. (Crédit : AP/Kathy Willens)

    Cette mère de deux enfants divorcée a fondé en 2015 l’association « Lo Tishtok » (« Tu ne te tairas point » en hébreu) pour porter la voix des victimes d’agressions sexuelles dans le monde ultra-orthodoxe réputé fermé.

    Les Haredim, littéralement les « craignant Dieu », représentent environ 12 % des quelque neuf millions d’Israéliens. Chaque aspect de leur vie est gouverné par des principes religieux et ils vivent souvent en vase clos.


    Chaim Walder en 2009 (Crédit : CC BY-SA 3.0)

    Quand Chaim Walder, qui a vendu des centaines de milliers d’exemplaires de livres pour enfants, a été accusé dans la presse, « les gens ont pris une claque incroyable car si lui peut agresser, alors comment avoir confiance en qui que ce soit ? », poursuit Avigayil Heilbronn.

    « Par un proche »
    En mars, un premier scandale avait déjà ébranlé cette communauté après que Haaretz a publié des accusations d’agressions sexuelles et de viols sur adultes et mineurs à l’encontre de Yehuda Meshi-Zahav, autre éminente figure du monde orthodoxe.

    Quelques heures avant la diffusion de nouvelles accusations, cette fois par la chaîne N12, ce fondateur de l’organisation caritative ZAKA, qui dénonce une campagne de « mensonges », a tenté de se pendre dans son appartement.


    Yehuda Meshi-Zahav, co-fondateur de la ZAKA, s’exprime lors d’une conférence à Jérusalem, le 7 mars 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

    Un porte-parole de la police a indiqué à l’AFP qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations contre M. Meshi-Zahav, mais n’a pas dit si des investigations étaient en cours dans l’affaire Walder au moment de sa mort.

    Par ailleurs, début janvier, le quotidien Yediot Aharonot a publié les accusations de trois femmes – dont une mineure au moment des faits allégués – à l’encontre d’un animateur de radio ultra-orthodoxe.

    Ces accusations ont rappelé de bien mauvais souvenirs à Adiel Bar Shaul, 43 ans, un orthodoxe de Bnei Brak, ville ou vivent majoritairement des Haredim, près de Tel-Aviv.

    Alors qu’il n’avait que 10 ans, Adiel a été violé chez lui, un soir de Shabbat, puis à plusieurs reprises pendant une année par un proche de la famille, également ultra-orthodoxe, qui l’hébergeait, confie-t-il à l’AFP.


    Photo d’illustration : Un enfant anxieux. (Crédit : iStock via Getty Images)

    « Il a commencé à me donner des autocollants, puis après plusieurs fois, il m’a demandé (en échange) de poser ma main sur son pantalon, j’étais enfant, je ne comprenais pas », se souvient l’homme qui s’est ensuite muré des années dans le silence avant de le briser il y a quelques années.

    « J’étais seul, j’avais extrêmement honte et je me sentais coupable car j’avais accepté » ces gestes pour des autocollants, dit celui qui vient aujourd’hui en aide à des victimes de violences sexuelles.

    Souvent, les victimes se taisent car « elles ont peur de ce que diront les gens, les voisins, à la synagogue ou à l’école », explique à l’AFP Josiane Paris, bénévole au centre de crise Tahel, basé à Jérusalem et qui vient en aide aux femmes vivant dans des milieux religieux.

    500 appels par mois
    A son ouverture il y a 30 ans, le centre a mis en place une ligne d’écoute téléphonique dédiée aux victimes de violences conjugales, d’agressions sexuelles et de viols.

    Au début, cette ligne recevait peu d’appels, mais ces dernières années, le nombre n’a fait qu’augmenter, signe selon elle que le mouvement #metoo gagne les milieux religieux.

    « Nous recevons aujourd’hui environ 500 appels par mois », chiffre-t-elle.

    « Certaines femmes restent silencieuses au bout du fil (…) on ressent la détresse, il y en a qui sont en colère, qui pleurent », confie Myriam Merzbach, une autre bénévole. « Notre rôle est de les soutenir, les encourager et de chercher des solutions », poursuit-elle.

    Le grand rabbin ashkénaze d’Israël, David Lau, critiqué pour s’être rendu au domicile de la famille Walder pour présenter ses condoléances, a publié peu après une lettre dans laquelle il assurait « être toujours du côté des victimes ». « Le cri des victimes (…) doit être entendu », avait-il écrit.

    « Déni »
    Mais pour Yair Ettinger, chercheur à l’Institut israélien pour la démocratie (IDI), un centre d’analyse de Jérusalem, si certains rabbins dénoncent les abus sexuels, l’institution religieuse dans son ensemble « reste dans le déni ».

    « C’est une société idéaliste qui se regarde difficilement dans le miroir », dit ce spécialiste de la minorité ultra-orthodoxe et journaliste pour la chaîne publique Kan.

    Au sein de cet univers, il y a toutefois « une véritable prise de conscience du problème », se félicite Yair Ettinger.

    Au lendemain du suicide de Walder, des militants de Lo Tishtok ont distribué des tracts dans les quartiers religieux du pays sur lesquels on pouvait voir la photo d’une fillette la bouche fermée par une main d’adulte, accompagné d’un texte : « Nous croyons les victimes » pour les inciter à dénoncer leurs agresseurs.

    Aujourd’hui les jeunes ultra-orthodoxes ont toutefois davantage accès aux réseaux sociaux ce qui leur permet d’être plus informés sur les réalités du monde extérieur, estime Mme Heilbronn, qui dit voir un « printemps haredi ».

    #religion #meetoo #metoo #mee_too #balancetonporc #harcèlement_sexuel #viol #culture_du_viol #patriarcat #femmes #enfants #victime #violophilie #Israel #ultra-orthodoxes #réseaux_sociaux

  • https://www.youtube.com/watch?v=jHbN1C3gpBA


    Culture du viol : Analyse des vidéos du Bouseux Magazine (Twitch 24-11-21)
    une bonne analyse autour de la polémique du Bouseux magazine
    #culture_du_viol
    #alliés
    –—
    ici 2h de #mansplanning merdique qui illustre bien les contributions masculines sur la culture du viol - la pseudo lutte contre le viol est un prétexte pour dominer et opprimer les femmes aussi dans la parole autour du sujet - les hommes qui prétendent s’investir sur la culture du viol se prennent pour les cowboys de la cause et s’en servent pour imposer les silence aux femmes.

    https://www.youtube.com/watch?v=v0BHGqKTsbc

  • 🔷 J’ai peur de marcher seule dans le métaverse
    https://us4.campaign-archive.com/?u=9cb7510365bb64697c6c1eafc&id=71d3642a33

    De fait, il existe déjà des exemples de violences commises dans des métaverses, un concept investi par l’industrie des jeux vidéo bien avant Mark Zuckerberg. Sans surprise, ces phénomènes touchent particulièrement les femmes. Des utilisatrices de plateformes en réalité virtuelle sont harcelées sexuellement et subissent des attouchements sur leur double de pixels. Roblox, un MMORPG très populaire auprès des enfants, a aussi été confronté à un phénomène à la fois absurde et choquant : des joueurs ont trouvé un moyen d’animer leurs avatars numériques pour mimer un acte sexuel, s’amusant ensuite à « violer » virtuellement d’autres joueurs et joueuses.

    #facebook #meta #meta_metavers #metavers #violences_sexuelles #agression_sexuelle #viol #jeu_vidéo_roblox #mark_zuckerberg #aurore_geraud #sécurité #insécurité #réalité_virtuelle

  • SALONS DE MASSAGE-BORDELS : un trafic de femmes vulnérables sur lequel on ferme les yeux
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2021/11/14/salons-de-massage-bordels-un-trafic-de-femmes-vulnera

    INTERVIEW DE FRED ROBERT

    Par Francine Sporenda

    Né en 1971 à Paris, Fred Robert est le co-créateur et porte-parole de Zéromacho. Il est père de trois enfants et ex-mari de deux femmes. C’est Florence Montreynaud qui lui a fait découvrir le féminisme en 2003 et il était auparavant très loin de se douter de l’ensemble des privilèges dont il profitait. Il estime être encore très loin de la déconstruction de sa virilité mais trouve qu’il est essentiel de s’adresser sans attendre à tous les hommes car ils sont le problème et le principal obstacle à l’égalité femmes-hommes.

    #prostitution #esclavage #violophilie #culture_du_viol #masculinité #racisme #sexisme #classisme #violences_masculines #VIH

  • purpleradfeminista

    Grooming…. let’s talk about it:

    Let’s start back in 1919. Charlie Chaplin, who would become one of the most famous and celebrated movie stars of all time, was 29 when he married 16 year old aspiring actress Mildred Harris. Their marriage only lasted 2 years. In 1924, Chaplin repeated the pattern with another 16 year old, Lita Gray. He met Lita when she was just 6 and began taking her on dates around the age of 12.

    1954 – Sam Cooke meets a 12-year old Aretha Franklin and brings her to his hotel room. Before her father interrupted, Aretha said the conversation “took another turn.”

    In 1957, 23 year old Jerry Lee Lewis married his cousin, 13 year old Myra Brown. She still believed in Santa.

    Also in 1957, 16 year old Anna Mae Bullock met 24 year old Ike Turner. He quickly took her into his band, helped make her a star, and began to treat the newly christened “Tina” as if he owned her. They married 6 years later. Tina once wrote that she was afraid not to accept his proposal.

    In 1959, Elvis Presley met his future wife. He was 25 and she was 14. They stayed in touch via phone and letters for the next 2 ½ years. At that time, Elvis took her on a drug romp to Vegas, followed by moving her into his Graceland mansion. They didn’t marry until 1967. While both parties claimed that Priscilla was a virgin on her wedding night, biographer Susan Finstad makes a strong case that this could not be true. Priscilla herself has admitted that she & Elvis slept in the same bed and that Elvis “taught (her) other ways to please him.” Elvis reportedly had a predeliction for 14 year old girls, both before and after his marriage to Priscilla.

    Chuck Berry was arrested and found guilty of transporting an underage girl across state lines for immoral purposes, spending two years in jail in 1960.

    In 1969, Sable Starr, queen of the so-called “baby groupies”, had a brief relationship with Iggy Pop. She was 13. He later wrote a song about it. Starr had sexual relationships with many other band members, including encouters with David Bowie, Mick Jagger, and Rod Stewart.

    It’s 1972 and Rock stars are still having sex with little girls and everyone knows it, but no one does anything about it. Lori Mattix tells of losing her virginity at age 14 to David Bowie. She went on to start “dating” Led Zeppelin’s Jimmy Page that same year, a relationship that began when Page’s manager kidnapped her and brought her to Jimmy’s hotel room. Page kept Lori essentially locked up in his house for most of their 18 months together. The “baby groupie” also reports a sexual relationship with Mick Jagger when she was just 17.

    In 1973, married singer Marvin Gaye met and pursued 17 year old Janis Hunter. He wrote “Let’s Get it On” as a tribute to his lust for her. Marvin took his teen date to dinner shortly after they met, where he bribed the waiter to bring her alcohol, then had sex with her later that night. They had a baby by the time she was 18, and married in 1977. The marriage lasted just 3 years.

    In 1975, Steven Tyler purchased the guardianship of a 16 year old girl (Julia Holcomb) from her mother when he was 27 so that he could legally take her with him across state lines while he was on tour.

    In 1978, Ted Nugent also purchases the guardianship of a teenager from her parents. He was 30, Pele Massa was 17. Years later, Ted reportedly received oral sex from a 12 year old Courtney Love.

    March 10, 1977. One of the most well-known cases. Director Roman Polanski drugs and rapes 13 year old Samantha Gailey. Allowed to plead guilty to a lesser charge, Polanski nevertheless fled to France before sentencing and remains exiled from the United States. He has not been exiled, however, from Hollywood and continues to make movies and win awards to this day.

    Eagles drummer and vocalist Don Henley was arrested in 1980 in Los Angeles after paramedics were called to his home to save a naked 16-year-old girl who was overdosing on cocaine and Quaaludes.

    Colored over as a a “grand romance” and a “decades long relationship”, Celine Dion was 12 years old when 38 year old Rene Angelil became her manager. They went public with their relationship when she was 19.

    In 1984, Rolling Stones bassist Bill Wyman started dating Mandy Smith. She was 13. Although they did not marry until she was 18, Mandy says she was 14 when they first had sex. Mr. Wyman has never been investigated, much less prosecuted.

    Red Hot Chili Peppers’ lead Anthony Kiedis readily admits to having sex with a 14 year old girl when he was 23. According to him, once he confirmed her age he “had sex with her again.” In 1986, the 24-year old musician began dating 16 year old Ione Skye.

    In 1990, 16 year old Mayte Garcia’s mother sent a video of her belly-dancing to Prince. He arranged to meet her, confirmed she was 16 and a year later moved her into his house. When she was 19, he initiated a sexual relationshi by informing her it was time to go on birth control. They married when she was 22 and he was 37. Before Mayte, Prince met “Anna Fantastic” when she was 15. At 17, she moved into his compound where they had a two year long relationship.

    In 1991, 32 year old director Luc Besson met and eventually married model Maïwenn Le Besco when she was 15. Their relationship inspired his movie Léon: The Professional (1994), which followed an emotional relationship between an adult man and a young girl.

    In 1993, Jerry Seinfeld picked up a high school student in a public park. He was 39 and she was 17. He and Shoshanna Lonstein dated for four years – through her college years.

    Also in 1993, MC Ren of N.W.A. was accused of raping and impregnating a 16 year old girl in the group’s tour bus. The case never went to trial, however a paternity test showed that he was the father of the girl’s baby.

    Noted pedophile R Kelley secretly married R&B singer Aaliyah in 1994 when she was 15 and he was 27. They met when she was 12 and he later helped write and produce her first album – “Age Ain’t Nothing but a Number.“

    In 1995, teen star Brandy (age 16) started dating 21-year-old Boyz II Men member Wanya Morris. Keeping their relationship under wraps due to her age proved too stressful for the couple and they broke up soon after.

    In 1997, Woody Allen should have become notorious when he married his de facto step-daughter. Though she was 21 at the time of the wedding, the two met when she 8. No matter the spin, the facts are stark. This wasn’t the only time Allen dated a much younger woman. Actress Babi Christina Engelhardt began a years-long love affair with Allen when she was 16 and he was 41. When Allen was 42, he romanced 17-year-old actress and high school senior Stacey Nelkin.

    It’s the early-mid 2000s and “That 70s Show” actor, Wilmer Valderrama, continues to date teenage girls in an effort to deny that he is now over 30. He dated 16-year-old Mandy Moore despite being four years her senior. At age 24, Valderrama dated 17-year-old Lindsay Lohan though they kept the relationship a secret until her 18th birthday in 2004. In 2010, the 30-year-old began dating 17-year-old Demi Lovato.

    In 2001, Fast & Furious star Paul Walker (28 at the time) was dating 16-year old Aubrianna Atwell. This was not Paul’s last time to date a teenager. His girlfriend at the time of his death, Jasmine Pilchard-Gosnell, was 23 to his 40. They met when she was 16.

    Back in 2004, 26 year old Joel Madden and Hilary Duff did the familiar dance of being “just friends” until her 18th birthday in 2006. When asked about whether she was intimate with Madden or not in a 2015 interview with Cosmopolitan, Duff stated, “I had a 26-year-old boyfriend. So everyone can make their own assumptions about what I was doing.”

    In 2005, clean cut TV heartthrob Chad Michael Murray begins dating a girl in high school. They get engaged when she turns 18 and Murray calls her a “little sweetheart” and says they have been together “for awhile.”

    Similarly, in 2006, co-stars Hayden Panettiere and Milo Ventimiglia began dating. She was 17. He was 12 years her senior.

    Actor Doug Hutchison married 16-year-old Courtney Stodden in 2011, when he was 51 years old. The dysfunctional pair became famous as reality stars, with Courtney undergoing extensive plastic surgery to maintain their image.

    Rapper Tyga and Kylie Jenner began “hanging out” an awful lot beginning in 2014 when she was 16 and he was 24. They dated on and off after that, though they became a lot more openly “on” after her 18th birthday in 2016.

    In late 2018, 44 year old Leonardo DiCaprio publicly reveals that he is dating 21 year old model Camilla Morrone. It’s not the age gap that puts Leo on our list, it’s the fact that he’s known Camilla since she was 11.

    2018 – 14 year old Millie Bobby Brown innocently revealed that rapper, Drake, age 31, has been close friends with her, for the last year giving her advice about boys. He texts her, “I miss you.” This is the same Drake who has, more than once, skated around that “just friends until she turns 18” line – most recently with 18 year old model Bella Harris.

    Guys, this isn’t a friendship. This is GROOMING. No one will stop it. They’ll “date.” He’ll have sex with her, probably in a couple of years. No one will care because he’s a man and a star. NO ONE WILL CARE UNLESS WE START MAKING PEOPLE CARE.

    Make them care. No free passes. No 2nd chances. A ruined career is the least they deserve. It’s not cute. THIS IS NOT OK.~ Verity Violet
    #grooming #pedocriminalité #patriarcat #sexisme #misogynie #feminisme #viol #culture_du_viol #grand_homme

    Via - https://mirrorontheworld.tumblr.com

    • Virginia Poe — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginia_Poe

      Edgar Poe rencontra pour la première fois sa cousine germaine Virginia en août 1829, quatre mois après qu’il a quitté l’armée. Elle avait alors sept ans.

      […]

      Poe avait 27 ans et Virginia 13, bien qu’on lui en ait alors donné 21. Les documents du mariage furent réalisés à Richmond et comportent une attestation de Thomas W. Cleland confirmant l’âge supposé de la jeune mariée.

  • A propos de l’indemnisation prévue par les Evêques français
    https://blogs.mediapart.fr/libre-pensee/blog/171121/propos-de-lindemnisation-prevue-par-les-eveques-francais

    . . . . . . . .
    Au moins soixante-dix ans d’omerta et de règne de la terreur pour les dénonciateurs ont aggravé les abus en privant les victimes de la satisfaction de voir leurs auteurs confrontés à la justice, et ont permis à ces derniers de continuer à abuser, souvent activement aidés par des clercs de haut rang qui les déplaçaient régulièrement vers des paroisses qui ne se doutaient de rien.

    Quelle confiance pouvons-nous avoir dans le fait que ce secret et la terreur des dénonciateurs disparaîtront après le sommet des évêques sur les abus à Lourdes ? Ne devrait-il pas s’agir d’un engagement formel que les évêques doivent prendre sous peine de perdre leur siège ?


    La mise en place d’un nouveau tribunal canonique national chargé de juger les clercs accusés d’abus constitue une grave préoccupation à cet égard. Le droit canonique ne peut se substituer au droit pénal civil pour de telles affaires ; il n’est pas contradictoire et la peine maximale - la défroque - n’est pas suffisante. Aucune action canonique ne doit précéder une procédure pénale, sinon le risque existe qu’un acquittement canonique soit utilisé comme justification pour bloquer toute saisine de la justice civile.

    Seul l’avenir nous dira si l’échelle d’indemnisation proposée par l’"organisme national indépendant de reconnaissance et de réparation" sera réaliste et s’il traitera les victimes équitablement et avec respect. Il est essentiel que l’organisme préserve farouchement son indépendance.
    Marie Derain de Vaucresson , présidente du nouvel organisme, l’a déjà annoncé : « On ne va pas se caler sur l’indemnisation de la justice qui évalue le prix de la douleur. Nous sommes dans une autre dynamique, celle de la justice restauratrice. »
    D’après mon expérience dans le monde entier, par exemple en Australie https://www.theguardian.com/australia-news/2019/mar/05/qa-church-leader-says-george-pells-melbourne-response-should-be-scrappe , l’Église catholique offre des systèmes de compensation uniquement lorsque cela est à son avantage, lorsque le coût est bien inférieur (et souvent l’exposition des détails compromettants est moindre) à ce que les victimes pourraient prétendre en allant au tribunal. Les premiers signes ne sont pas encourageants.

    Nous n’entendons rien sur ce que l’Église doit recevoir en échange de l’indemnisation. Un prêtre catholique français m’a dit qu’une condition préalable, si évidente qu’il n’est guère nécessaire de l’énoncer ouvertement, à tout geste de compensation, aussi minime soit-il, est qu’aucune action en justice ne soit engagée, que ce soit au pénal ou au civil.

    Si c’est le cas, c’est l’affaire du siècle pour l’Église. Et c’est tout le contraire pour les victimes et en particulier les futures victimes, car il est difficile de croire qu’elle conduira à la divulgation de l’auteur présumé des faits aux tribunaux.

    Ces énormes lacunes doivent être comblées ; les évêques et le nouvel organe doivent maintenant le déclarer :
    Aucune attribution de compensation n’est subordonnée à une quelconque obligation de ne pas divulguer les noms des auteurs présumés ou de ne pas engager d’autres actions pénales ou civiles. Il est évident que les indemnités accordées par l’organisme seront déductibles de tout autre dommage accordé par les tribunaux.
    •   Aucune mesure de rétorsion, y compris sur les perspectives de carrière futures, ne pourra être prise à l’encontre de ceux qui porteront de bonne foi des soupçons d’abus, y compris d’abus passés, à l’attention des autorités civiles, et que toute victimisation sera sanctionnée. Le nouvel organisme devrait être en mesure de statuer sur les plaintes relatives à de telles victimisations.
    Les évêques introduiront des réglementations qui font de l’omission de signaler aux autorités civiles des soupçons raisonnables d’abus un délit inadmissible , comme la loi et les directives épiscopales l’exigent déjà, et que cela s’applique à tout abuseur présumé vivant. Un délai de grâce d’un an devrait être accordé pour la divulgation de soupçons d’abus du passé.
    Un rapport annuel devrait divulguer séparément par diocèse et par ordre religieux le nombre d’évêques (ou l’équivalent dans les ordres religieux), de clercs et de laïcs au sujet desquels des soupçons d’abus ont été signalés aux autorités civiles, le nombre de ces soupçons qui ont été jugés fondés et non fondés et les sanctions imposées lorsqu’ils étaient fondés, ou qu’il n’y en avait pas. Les révocations recommandées pour les évêques et les responsables d’ordres religieux devront bien entendu être soumises à la Rome.
    Le nouvel organe devra publier régulièrement des informations tout aussi détaillées sur le nombre de plaintes, la période à laquelle elles se rapportent et les montants versés au total et par tranches.
    •  * Les procédures canoniques ne seront engagées qu’après la conclusion de toutes les procédures *pénales et civiles séculaires.

    Lors d’un événement à Assise, en Italie, le pape a fait l’éloge du cardinal français Barbarin dans une remarque apparemment improvisée. Il l’a remercié pour son « témoignage qui construit l’Église », pour la façon dont il a fait face aux vicissitudes subies en raison des accusations de dissimulation d’abus . . . . . .

    Le pape faisait référence à la condamnation de Barbarin en 2018 pour n’avoir pas signalé de multiples abus sur des mineurs, dont il avait connaissance. Ceci est requis par la loi française depuis 2000. Après la condamnation de Barbarin, il a publié une déclaration indiquant qu’il acceptait la responsabilité. La condamnation a été annulée par des tribunaux supérieurs, bien qu’il n’ait jamais été affirmé au tribunal qu’il n’était pas au courant des abus commis par le prêtre. La défense invoquait le fait que l’obligation de signaler les abus passait à la victime lorsqu’elle atteignait l’âge adulte. La plupart ne le font pas avant des décennies, voire jamais.

    L’agresseur était le prêtre et chef scout Bernard Preynat . . . . . .
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