• How society silences sexually abused children - The Washington Post

    http://www.washingtonpost.com/rweb/wildcard/how-society-silences-sexually-abused-children/2015/10/23/6b3d4461c3c61d8d2a147cfbf1c64ae6_story.html?wpisrc=nl_draw2

    http://www.washingtonpost.com/rweb/api/imgs/?url=http%3A%2F%2Ftabletimages.washingtonpost.com%2Fprod%2F1025Abuse

    By Sarah Chang
    October 23, 2015

    During my first week as a federal prosecutor of sexual abuse crimes against children, one of my colleagues told me her chief coping mechanism: Turn the sound off when you have to watch a video multiple times. This advice scared me. I imagined children screaming, crying and shrieking in pain — the stuff of nightmares.

    My office is responsible for investigating and prosecuting such crimes, namely the production, possession and trafficking of child pornography. My first case file contained multiple CDs and DVDs showing a young girl being sexually abused by her father, who filmed his crimes with a handheld camera. Despite my colleague’s warning, I knew I couldn’t remain deaf during my first pass at the evidence. I went to our forensic computer lab and braced myself.

    #enfant #enfance #viol #culture_du_viol

  • En Inde, les étudiantes se rebellent contre le couvre-feu sur les campus
    http://www.madmoizelle.com/inde-etudiantes-couvre-feu-450421

    En Inde, une femme est violée toutes les 22 minutes. Une statistique horrifiante, qui rappelle que la culture du viol en Inde est omniprésente.

    Pour y remédier, le Washington Post rapporte que les autorités de nombreuses universités ont décidé d’imposer un couvre-feu à leurs étudiantes – je précise bien leurs étudiantEs, et pas leurs étudiants. Ce couvre-feu à sens unique est censé protéger les femmes d’agressions dans les endroits mal éclairés des campus.

    Mais les étudiantes se sont mises à protester, avec pancartes, slogans, et violations générales du couvre-feu. En effet, ces couvre-feux les empêchent de bénéficier des mêmes libertés que les hommes, ne serait-ce que celle d’accéder à la bibliothèque jusque tard le soir pour préparer leurs examens. Et quid de celles qui auraient envie de se promener le soir, ou de retrouver des ami•e•s à l’extérieur ?

    Les étudiantes subissent un véritable interrogatoire lorsqu’elles sortent : où vont-elles, avec qui ont-elles rendez-vous et quel est le numéro de téléphone de cette personne, etc. Sans compter que leurs heures de sortie et de rentrée sont souvent inscrites dans un carnet. Les femmes ont donc l’impression d’être constamment surveillées et traitées comme des enfants.

    La logique du #patriarcat est toujours la même. On punis les victime et on encourage des agresseurs.

    Kavita Krishnan, une activiste prônant les droits de la femme qui a notamment participé aux manifestations anti-viols en 2012, a déclaré :

    « Ce que l’on voit fleurir c’est une nouvelle génération de mouvements féministes en Inde. Cela vient de la tension créée par le nouveau climat économique, selon lequel on veut envoyer de plus en plus de femmes en éducation supérieure et au travail, tout en contrôlant leur comportement au nom de la tradition ».

    #viol #culture_du_viol #renversionite

  • Je suis une publication sexiste - Good Morning England ou comment rendre une tentative de viol fun et inaperçue
    http://je-suis-une-publication-sexiste.tumblr.com/post/131549244104/good-morning-england-ou-comment-rendre-une

    Pour situer le contexte, dans les années 60 le jeune Carl ado timide et plutôt mal dans sa peau se fait renvoyer du lycée et sa mère décide de l’envoyer sur le bateau de Radio Rock, radio-pirate émettant depuis la Mer du Nord dont son parrain est le boss. Il y découvre une bande de « joyeux lurons » à l’humour particulier et au goût prononcé pour l’alcool et le sexe mais qui dans le fond ne sont pas des mauvais bougres et qui ont le cœur sur la main. (enfin du moins c’est le message du film). Pendant ce temps, le Premier Ministre très conservateur et particulièrement aigri cherche à nuire à Radio Rock car c’est un politicien fourbe qui ne supporte pas la musique, l’amusement, l’amour et la liberté.

    Voilà pour une rapide image du film tel que les producteurs l’auraient résumé.

    Et je dois dire que ça me fait limite de la peine de dire du mal de ce film, parce qu’il y a des aspects que j’adore.

    Par exemple l’hommage au rock fabuleux des années 60. J’adore My generation de The Who et Wouldn’t it be nice des Beach Boys et… toutes les chansons de la BO en fait. Vous imaginez pas l’émotion vibrante que je ressens quand j’entends Father and Son.

    Il y a beaucoup de moments où je me suis bien marrée.

    J’ai aucune sympathie pour les gouvernements conservateur et réacs, et j’aime bien mieux l’ambiance de franche camaraderie, la fête, la liberté sexuelle, la liberté tout court et l’amour.

    Et c’est d’ailleurs au nom de mon amour pour la liberté et l’amour que je vais maintenant dire tout le mal que ce film mérite qu’on en dise.

    En effet, si des féministes se faisaient une soirée Good Morning England elle trouveraient beaucoup de choses à dire :
    image

    L’une d’elle pourrait remarquer que les femmes ne sont pas admises sur ce bateau. A part Felicity la lesbienne. Mais du coup les autres mecs trouvent que c’est pas vraiment une femme. Ben ouais. Enfin attention, elle ne sert qu’à faire la cuisine hein. C’est quand même suffisamment une femme pour ne pas avoir le droit de s’exprimer à l’antenne. C’est fou de se dire anti-conservateur mais d’utiliser les mêmes règles de recrutement que l’Eglise catholique romaine.

    #cinema #culture_du_viol #genre #rock #machisme

  • Child brides: every two seconds — New Internationalist
    http://newint.org/blog/2015/10/19/child-brides-thestrengthtosayno

    Recently, an interesting hashtag has been trending on Twitter. #TheStrengthToSayNo campaign is a joint initiative between Penguin Books and BetterIndia.com, and is inspired by the life story of Rekha Kalindi – a young girl who was starved and beaten by her mother for refusing to be married off at the age of 11. Seven years have passed since then and Rekha is now a champion girls’ rights activist, campaigning to end child marriage worldwide.

    The fact is, it’s not just India that has a problem with early forced marriages; this is a custom prevalent in many different areas of the world. Unfortunately, as of today, 250 million girls, the equivalent to 1 in 3 of the total female population, were married before the age of 15. If current trends continue, another 140 million will be married by 2020. Often there is a significant age gap between bride and groom and, as usual, it is girls who are disenfranchised the most.

    Et sur twitter https://twitter.com/hashtag/TheStrengthToSayNo?src=hash

    #mariage_forcé #enfants #filles #pédophilie #culture_du_viol #militer

  • Aid agencies accused of hiding scale of sexual assaults on employees | World news | The Guardian

    http://www.theguardian.com/world/2015/oct/19/aid-agencies-accused-of-hiding-scale-of-sexual-assaults-on-employees

    Women working for international aid agencies are facing a hidden threat of sexual violence and harassment which their employers routinely ignore or sweep under the carpet, according to testimonies gathered by the Guardian.

    While exact statistics on the scale of sexual assault in the sector are hard to come by, many working for humanitarian groups worldwide say sexual predation is an unreported and growing evil that needs to be addressed by those at the top.

    #viols #culture_du_viol #humanitaire #ong

  • Exemple de propagande pedocriminelle, le dernier film de Woody Allen.

    –—
    https://www.youtube.com/watch?v=LQKV9X7Di60

    Sur le figaro le prof pedocriminel imaginé par Woody Allen est qualifié de simple « névrosé » et bien sur le fait qu’"un professeur de philosophie bedonnant et totalement désabusé (Joaquin Phoenix), qui va réussir à attraper dans ses filets une belle étudiante (Emma Stone)." est valorisé.
    http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/10/18/03002-20151018ARTFIG00012-tous-les-doubles-depressifs-de-woody-allen-ou-pre
    Le film cartonne car la prédation des jeunes filles par des dominants vieux, blancs, bedonnants et désabusé qui ont autorité sur elles, c’est la base de l’hétérosexualité.

    I’ve seen the latest Woody Allen movie trailer yesterday, and it’s the most Straight White Male Author stuff I’ve ever seen.

    I mean…

    The Man: [teaching to a fascinated class] There is a difference between a theoretical world of philosophy bullshit and real life.

    *

    The Girl: [to her boyfriend, about The Man] He’s just fascinating because he’s brilliant, but he’s a sufferer.

    *

    The Man: I can’t write cause I can’t breathe.
    The Woman Who Is About His Age: You need a muse.
    [cut to The Girl walking in the sunlight.]

    *

    The Girl: [off] He was so damned interesting. And different.

    *

    The Man: playing Russian roulette in front of his horrified students
    The Girl: What the hell are you doing?!
    The Man: This is an existential lesson better than the textbooks.

    *

    The Girl’s boyfriend: I mean you can see why I might be jealous, no?
    The Girl: That’s silly!
    The Girl: [off] The truth was I was attracted to [The Man] despite - or was it because? - he was a lost soul.

    *

    The Girl: aggressively kisses The Man
    The Man: [smiling but gently pushing her away] That’s a bad idea.

    *

    The Man: [sitting with The Girl in a restaurant] It was at this moment that my life came together.

    *

    The Girl: [to the Man] I’m completely lost, I can’t go on seeing you anymore!

    *

    The Man: [to the Girl] I wanna apologize for all the trouble I’ve caused.

    *

    The Man: [off] OK, so what are we talking about here? Morality? Choice?? Esthetics???? The randomness of life?????????

    And I’m not even exaggerating, these are exact quotes from the trailer! (Well, question marks aside.)

    I mean, the whole thing could be a series of @GuyInYourMFA tweets. It would be hilarious if it wasn’t written and directed by a famous pedophile.

    http://mamie-caro.tumblr.com/post/131158095924/ive-seen-the-latest-woody-allen-movie-trailer

    #pédocriminalité #hétérosexualité #domination #male_gaze #prédation #cinema #culture_du_viol #lolita

    voire aussi ceci : http://seenthis.net/messages/402431

  • Alice : C’est mon père qui a créé la prostituée que je suis devenue - Prostitution et Société
    http://prostitutionetsociete.fr/temoignages/alice-c-est-mon-pere-qui-a-cree-la

    Ces bars, c’est le monde de l’hypocrisie. Tout est caché, c’est le non dit. Dans la petite ville où j’ai commencé, il en y avait sept. Les patronnes montrent un visage bien lisse, elles racontent qu’elles refusent les actes sexuels dans leur bar. Mais comme la mienne était souvent bourrée, le masque avait vite fait de tomber. Elle gueulait : « Alors bande de fainéantes, est-ce que ça bosse ? Je veux plus de sexe ! »

    En fait, en général, les passes n’ont pas lieu dans le bar mais au « salon », derrière les rideaux ; ou bien les patronnes nous filent des préservatifs pour aller à l’hôtel. La seule chose interdite, c’est de voir des clients en indépendante, à l’extérieur, parce que c’est autant d’argent qui leur passe sous le nez.

    On a de faux contrats de travail. J’étais embauchée comme femme de ménage (personne ne s’étonnait qu’il y en ait dix dans le même bar !) et j’étais déclarée pour cinq ou six heures alors qu’en fait c’est la semaine chinoise, on bosse tout le temps.

    #prostitution #exploitation

    • Merci @supergeante d’avoir mis l’article qui va avec, j’avoue qu’egoistement j’avais mis l’image pour mon archivage perso sans pensé à donner des infos utile. En tout cas la représentation du sujet de « Suzane et les vieillards » est assez parlante pour illustré le point de vue androcentré. On peut d’ailleur bien comprendre que le viol pour la plus part des hommes, c’est un truc sympas et ca fait entièrement parti de leur sexualité. D’un point de vue féminin c’est nettement différent.

      Ce fantasme du viol de la jeune fille/ jeune femme n’est d’ailleurs pas un fantasme vu les statistiques sur le viol et le harcelement sexuel subit par les femmes de moins de 15 ans et il y a toujours plein d’hommes pour adoré voire des viols comme on en parlait au sujet du viol de Maria Shneider par deux vieux dégeulasse, que tant de personnes trouvent si culte dont on parlait ici :
      http://seenthis.net/messages/177130

    • C’est toujours très intéressant d’étudier les #repentirs grâce aux rayons X, ce qui est masqué c’est ce qui n’a pas le droit de cité. C’est devenu l’essentiel de mon intérêt pour la peinture, (et peut-être aussi de la photographie) ce qui est soit-disant non réussi, raté, auto-censuré, esthétiquement et socialement, dérangeant et surtout perturbateur : car ici ce situe le mouvement, la vie.
      Ce que l’on garde quand même (la trace des repentis inscrits dans la matière, la fibre etc) alors que cela aurait dut être jeté. Cette repentance (terme religieux du pardon de la faute) parle en creux de la société comme des années d’oubli assignées à la culpabilité. On dit bien bien un garçon manqué pour parler d’une fille autonome. La surface de la toile ne m’intéresse qu’en tant que #masque, comme celle des hommes ou des femmes.

      Et par superpositions de la matière et de ses #tentatives, il y a l’idée de la construction des couches du corps : os, tendons, muscles, peau.

      #erreur #correction

    • L’exemple de Bonard montre qu’il y a aussi de toutes autres versions du #repentir_du_peintre, versions dont on ne peut sans doute pas dire qu’elles expriment (ou satisfont à) un discours social. Elles semblent tenir de la difficulté d’accepter la désaproppriation d’un objet que l’on a produit puis abandonné hors de soi et de sa sphère, jeté dans le monde, au goût d’un (impossible ?) achèvement. Je trouve ça... touchant. Si il s’agit d’une autocensure celle-ci a dû permettre à un tas de gens de ne pas refuser la monstration de leurs travaux, de passer à autre chose, de tourner une page, et par cette fluidité, une scansion, de limiter le blocage dû à la force du jugement (ici à la fois présent et reporté, mais éventuellement plus singulier que « social »), de libérer quelque chose, de « lâcher prise » comme on dit aujourd’hui. D’exploiter la durée, sans nécessairement différer, en y intégrant cette discontinuité de l’exposition aux autres d’un objet « pas fini ».
      Comme on adapte un outil à son confort, à une tâche, c’est une affaire d’usage, d’un usage du temps.

      Le peintre Pierre Bonnard ne pouvait s’empêcher de retoucher ses toiles, même après les avoir achevées, ce que dans le milieu artistique on appelait #bonnardiser. En 1943, un journaliste décrit ce comportement du peintre : « Au musée de Grenoble puis au Luxembourg, il lui arriva de guetter le passage d’un gardien d’une salle à l’autre, de sortir d’une poche une minuscule boîte garnie de deux ou trois tubes et, d’un bout de pinceau, d’améliorer furtivement de quelques touches un détail qui le préoccupait… »

      http://www.ac-grenoble.fr/college/theodore-monod.margencel/index.php?post/2014/04/11/syndrome

  • prenez ce couteau (Lorsqu’on parle du rôle des hommes dans la...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/130616872811/lorsquon-parle-du-r%C3%B4le-des-hommes-dans-la

    Lorsqu’on parle du rôle des hommes dans la violence sexiste - dans des articles de journaux, dans des reportages télévisés sensationnalistes, ou dans les conversations de tous les jours - on se concentre surtout sur les hommes en tant qu’auteurs ou auteurs potentiels. Ces jours-ci, il ne faut pas regarder bien loin pour trouver des preuves de la douleur et de la souffrance que ces hommes provoquent. Mais en revanche, il est rare de trouver des discussions profondes sur la culture qui engendre ces hommes violents. C’est presque comme s’il s’agissait d’étranges aliens qui avaient débarqué ici d’une autre planète. Il est encore plus rare d’entendre des discussions approfondies sur les façons dont notre culture définit la “virilité”, et comment cette définition peut être liée à la chaîne sans fin des histoires de maris tuant leurs femmes ou de jeunes hommes violants des filles (parfois en filmant le viol) qu’on entend régulièrement.

    When men’s role in gender violence is discussed—in newspaper articles, sensational TV news coverage, or everyday conversation—the focus is typically on men as perpetrators or potential perpetrators. These days, you don’t have to look far to see evidence of the pain and suffering these men cause. But it is rare to find any in-depth discussion about the culture that’s producing these violent men. It’s almost like the perpetrators are strange aliens who landed here from another planet. It is rarer still to hear thoughtful discussions about the ways that our culture defines “manhood,” and how that definition might be linked to the endless string of stories about husbands killing wives, or groups of young men raping girls (and sometimes videotaping the rape) that we hear about on a regular basis.

    #nice_guy #culture_du_viol #deni

    • Les sales types

      A force d’entendre répéter toujours les mêmes choses concernant le viol, le harcèlement de rue, les violences sexuelles, mais aussi le racisme, l’homophobie, etc, il faut finir par se rendre à l’évidence.

      Il existe une dimension parallèle à la nôtre - la Dimension des Sales Types.

      Les Sales Types existent en-dehors du temps et de l’espace.

      Les Sales Types n’ont pas de parents, pas de frères et sœurs, pas d’ami-e-s, pas de collègues. Les Sales Types n’ont pas d’enfants. Les Sales Types n’ont bien entendu pas de relations amoureuses.

      La culture n’existe pas dans la Dimension des Sales Types. Les films, les livres, les chansons, l’Art, tout ça, ils connaissent pas. Ça ne les regarde pas. Ils ne savent même pas de quoi il s’agit.

      Ils doivent un peu s’emmerder dans leur univers, remarquez.

      C’est peut-être pour ça que parfois, les Sales Types, sans qu’on sache trop comment, un portail dimensionnel mal fermé sans doute, font subitement irruption dans notre réalité.

      Pouf !

      Juste le temps d’agresser quelqu’un, de laisser un commentaire dégueulasse sur Internet, de participer à une manifestation haineuse.

      Et pouf !

      Le voilà reparti.

      Vous avouerez que c’est embêtant.

      Mais au moins, c’est rassurant de se dire qu’ils ne restent pas là, parmi nous. Qu’on ne rit pas avec eux. Qu’on ne les frôle pas dans les soirées. Qu’ils ne font pas de films. Qu’on ne les épouse pas.

      Que personne ne les aime.

      Encore heureux.

      via http://mamie-caro.tumblr.com/post/130621200829/la-dimension-des-sales-types

  • Kafka today - GROSSE FATIGUE cause toujours....
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article651

    Là où je travaille, dans l’une de ces institutions qui font semblant de pallier les lacunes de l’enseignement supérieur en faisant de la communication à outrance, eh bien, on communique. Mais pas n’importe comment. On multiplie des réunions où personne n’est dupe, et l’on rajoute des engrenages à une pendule qui ne donne jamais l’heure.

    Je ne sais pas si je dois encore coller ici des morceaux de chez @grosse_fatigue vu que vous le lisez tous, mais c’est plus fort que moi.

    • Et puis :

      A la gare, une jolie femme me sourit. Elle me suit du regard. J’ai compris : elle a sans doute quelque chose à me vendre. Les autres sont des clodos ou des junkies. Elle est là avec des tas de gens de la SNCF, une table et une nappe en papier, des chips industrielles et des gobelets en plastique ou l’inverse. C’est que la Région voyez-vous, voudrait que je m’abonne à leur service de vélo pliant de 20 kgs. Je m’esclaffe : je ne viens plus en vélo parce que les nouveaux trains Alstom n’ont plus de crochets pour accrocher la belle affaire, nos propres vélos. Je fais face à des gens enthousiastes qui imaginent faire le bien. Alors c’est dur. Je leur fais remarquer aussi que cette mesure écologiste vise à remplacer nos vélos par des masses, qui vont tomber dans chaque courbe, et que les contrôleurs empêcheront les gens de monter l’été, à cause des touristes. Je fais aussi remarquer à la dame en essayant de rester courtois - mais j’y arrive à cause de la fatigue - que nos trains régionaux roulent au diesel sur une ligne électrifiée depuis bientôt deux ans. Elle m’explique que c’est normal : les moteurs électriques sont en panne. Je ris aux éclats et leur propose tout le courage du monde. La jolie fille qui plie le vélo me sourit à nouveau. Je suis trop vieux ma chérie, quel dommage, tu avais l’air prometteuse.

    • @aude_v et @mad_meg Ça me questionne vachement votre réaction, et je n’imaginais certes pas déclencher une telle discussion.

      Hors du discours du dominant, est-ce que vous ne croyez pas que cette réaction de l’homme est aussi une rêverie éveillée ? Par exemple c’est mon cas, de temps en temps, et je n’ai pas l’impression d’être un sale macho (enfin j’espère, je vais demander à ma copine et je reviens).

    • A tous : je m’en fous. Les accusations des partisans du nouveau dogme, de cette novlangue de la gauche calibrée, aucun intérêt. Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire. C’est même une façon de le réduire à néant. Voir un ennemi dans le langage, montrer du doigt ceux qui pensent mal ou que l’on imagine être dans un autre camp, celui des quoi déjà ?, c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

    • Je m’etais retenu de revenir, mais je voie que vous etes passé à l’insulte. Bravo @grosse_fatigue et @notabene !

      Je tag le machisme quant je le voie. Il est hors de question que je ne dise rien quant je voie des propos discriminant. Que vous messieurs ne le voyez pas c’est bien le problème. Un vieux steward (le masculin de hôtesse lol) dans une gare, vous ne lui auriez pas trouvé le sourire prometteur de trucs sans lendemain et pour lequel vous êtes « trop vieux mon chéri ».

      Et le fait que les hommes voient des promesses dans les sourires des femmes et des filles est grave en conséquences pour les femmes et les filles . Mais vous ca vous intéresse pas, vous êtes du bon coté de la bite et vous pouvez bien vous offrir le lux de fantasmé sur les jeunes femmes qui bossent dans des halls de gare. Et vous pouvez même vous payé le lux de le faire savoir et de vous faire des clin d’œil de connivence entre hommes au detour d’un texte sans rapport avec cet élément.

      Par rapport au novelangue, j’imagine que vous dites « nègre » aux noirs quant vous vous adressez a eux et « bougnoule » à tous les magrébins qui croisent votre route, comme vous me donnez du « putain merde » et du « connasse » un peu plus haut...
      Du coup je tague en passant #putophobie et #misogynie vu que croire que « Putain et Connasse » sont des insultes comparables à #Merde c’est assez degeulasse quant on y pense. Et Oui j’ai un CON je suis donc une CONNASSE ne vous en déplaise, ca me va très bien !
      Vous pourriez insulté vos violeurs de pères et vos proxo de frères pour changer mais non le novelangue c’est mal les néologisme sont un crime.

      Je vous montre l’exemple avec du novelangue comme il en faut pour vous faire décendre de vos piédestal de dominants :

      Biteux lamentables, Sale prostatique de merde !!!
      Vos sourires décatis et baveux, aucune jeune femme jeune n’y voie de promesse à part la promesse d’emmerdement ! Il serait tant que les mecs comprennent ca. C’est fini les concession à votre vieillerie, si vous êtes vieux et encore aussi macho c’est encore plus inadmissibles.

      c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

      La délation lol rien que ca. Alors quant je voie une injustice je la dénonce oui. Et tu n’a rien à voire avec un innocent et je n’ai aucun bénéfice à retiré de dénoncé ton machisme. Ca me coute même beaucoup plus cher qu’a toi sois en certain.

      Vous faire remarqué votre crasse machiste avec douceur, tact et gentillesse c’est pas possible. Vous en êtes la preuve. Je tag sobrement en citant l’extrait qui pose problème, c’est vous qui avez tenu à vous enfoncé et me poussé à vous insulté comme je le fait maintenant. Et je n’ai pas commencé à vous insulté et je rend les coups ne vous en déplaise ! Je sais que vous avez l’habitude que les femmes ne vous fassent pas remarqué votre domination sur elles.

      Je ne parlerait jamais du fond tant que le forme sert à rabaisser mes soeurs. Et dire que vous avez tel ou telle parole ou comportement sexiste c’est pas faire de vous les clônes de DSK ou une bande de Boko Aram, ni vous jetter à la poubelle de l’humanité ou vous punir comme vous dites. Je vous rend service, on est tous sexistes, la langue est sexiste, la société est sexiste, la sexualité est sexiste.
      Alors remerciez moi au lieu de me faire chier. Si je dit des choses racistes (ca peu m’arrivé, je suis blanche et j’ai grandi dans un monde raciste) ou homophobes ou je ne sais quoi de discriminant j’espère bien qu’on me le dira histoire que je m’améliore et que je ne blesse plus les gens avec des paroles discriminantes.
      Vous par contre vous m’insultez et mettez en doute mon intelligence et vous me demandez de vous montrer votre sexisme sans que ca vous dérange. Ouvrez les yeux, rendez vous compte de l’impossibilité de ce que vous me demandez. Personne n’a envie de voire ses propres privilèges et qu’on lui fasse remarqué quant il les utilise.

      Je repasserait pas par ici. Vous pouvez me traité d’hystérique, de casse-couille, de mégère et de mal-baisé tant que vous voulez. Je vous dit d’avance que oui je suis folle, oui je casse les couilles, oui je suis une mégère et non on ne me baise pas (sinon je casse les couilles encore plus fort, avec mes petits genoux de salope).

      Bon dimanche et encore bravo pour votre biterie et votre solidarité de couillards.

    • @grosse_fatigue

      Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire. C’est même une façon de le réduire à néant. Voir un ennemi dans le langage, montrer du doigt ceux qui pensent mal ou que l’on imagine être dans un autre camp, celui des quoi déjà ?, c’est la délation pitoyable d’autrefois, c’est la petitesse de l’esprit... Tout petit, avec un # devant, pour montrer aux autres et pour punir. Surveiller, punir.

      Le langage tombe du ciel. Et disputer des mots et de leur sens c’est .. ; voir un ennemi dans le langage ? Réduire le monde à néant ?
      Ne vous méprenez pas. Peser la part des rapports de domination dans le sens des mots, c’est assurément déconstruire une certaine conception du monde. La vôtre, peut-être : mais ce n’est certainement pas « réduire à néant » "le" monde. C’est même y faire place pour celles qui n’en ont longtemps eu que comme objets.

      Savoureux, d’affecter comme vous le faites de n’y rien entendre, et de vous draper dans la critique de la novlangue tout en travestissant des tags en « délation » !
      Savoureux, d’accuser vos critiques de « surveiller et punir » après avoir ainsi étalé la banalité de vôtre #male_gaze

      #male_tears
      et
      #pov'chou

      aussi, tiens.

    • J’avais écrit un petit pavé, mais c’est tellement déprimant que j’ai tout viré.

      « Un sourire qui donne envie d’aller faire sa vie avec une autre personne » s’interprète donc en « Un sourire qui donne envie d’aller se vider les couilles parce que le patriarcat ». C’est proprement déprimant comme cette vision de la vie ne laisse aucun autre échappatoire que la plus profonde tristesse.

    • @mad_meg

      Votre niveau de français est si lamentable que je comprends mieux votre appétence pour les théories vaseuses du genre. Le monde dont vous rêvez est un cauchemar d’analphabètes. Quant à Martin, critique en miroir des théories fascistes, comme d’habitude pour une certaine extrême-gauche, qui ne sait plus ni quoi dire ni quoi faire depuis qu’elle a délaissé le combat pour l’égalité au profit de celui contre les « dominants », qui peuvent être n’importe qui et surtout n’importe quoi. BigGrizzly merci. Le reste m’inspire aussi la plus profonde tristesse, comme la connerie en mode mineure.

    • La jolie fille qui plie le vélo me sourit à nouveau. Je suis trop vieux ma chérie, quel dommage, tu avais l’air prometteuse.

      T’es sûr que tu parles pas d’une bagnole finalement ?

      Ce n’est pas en pesant chaque mot à l’aune du dominant/dominé que l’on comprendra le monde, au contraire.

      Et c’est toi qui parle de petitesse de l’esprit. C’est sûr qu’en tant que mââââle blanc hétéro, tu n’as peut être pas une grille de lecture du monde par le prisme dominant/dominé, y a tout qui te semble normal. Et c’est normal, ce qui ne l’est pas c’est de t’enfoncer dedans quand on te met le nez dedans...

      #male_fragility

    • @Nicolas : ok, j’ai compris, on est dans la Chine de Mao, il faut surveiller son langage, vous en êtes les gardiens.... C’est super. Avec des gens comme vous, on brûlera les trois quarts de la littérature, on ré-éduquera les « mâles blancs » (n’importe quoi, c’est l’Amérique !)... Le fascisme n’est pas que là où l’on croit... Quelle chance qu’internet puisse nous mettre en contact ! Autrefois, on ne perdait pas de temps à échanger...

    • @la dame agressive, là, plus haut

      Madame, sachez que nous autres pauvres mâles de ce début de siècle pouvons aimer une femme à la fois pour son cul et pour son esprit, son caractère, sa douceur, ses yeux, son indépendance...
      Tout comme je l’espère vous pouvez apprécier votre compagnon (ou n’importe quel type rencontré au cours d’une soirée) à la fois pour son humour, sa culture, sa tendresse... et ses beaux bras musclés.
      Le désir sexuel n’est pas incompatible avec le désir d’un bout de vie à deux : découvrir, voyager, élever les enfants, partager, rire, s’épauler.
      Ce déluge de bonnes paroles contre M. Fatigue est tout à fait stupide et inapproprié. Si vous lisiez son blog régulièrement, vous sauriez sans doute qu’il ne faut pas s’arrêter sur cette simple tournure : « Tu avais l’air prometteuse ». Oui, et alors ? Vous n’y voyez que la promesse d’une brève rencontre sexuelle ? Vous avez donc l’esprit bien étriqué.
      Tout comme Mr Nicolas qui s’offusque qu’on évoque le fascisme... en réduisant GF à un « mâle blanc hétéro » vous niez son individualité et les nuances de sa pensée. Vous le mettez dans le même sac que les gros vicelards et les vrais mysogynes. Et c’est peut-être bien ça qui rappelle le fascisme : nier les individualités, généraliser à tout crin. Surveiller, catégoriser, montrer du doigt, crier au feu.

      #pseudoféministesdepacotille

    • Oui, ça valait la peine. J’aime beaucoup GF, je comprends que son ton provocateur et son cynisme puissent déranger, mais je pense que c’est un homme sensible et qui a le courage de se poser des questions pour comprendre ce drôle de monde. Et de prendre le temps de partager ses réflexions et ses ressentis avec nous autres internautes anonymes. Et ça m’a un peu choqué de voir le faux procès qui lui était infligé à l’occasion de l’affaire dite du « Tu avais l’air prometteuse ».
      Sans rancune, monsieur. Il est peu probable que nous arrivions à nous comprendre. Mais si vous vous sentez prêt à dépasser les petites haines ordinaires et faciles, ce forum est l’occasion de discuter entre humains de sujets intéressants : « le véritable amour est-il asexué ? », ou bien « En tant que mâle blanc hétéro, ma vie est-elle forcément plus simple que celle d’une femelle noire homo ? »

    • #mecscplication #vraie_mecsplication_pas_de_pacotille

      Quant à juger des personnes en commentant leur orthographe… c’est juste une des bases du trolling, qu’on critiquait déjà ya plus de 15 ans… (et pourtant je suis moi-même un ayatollah de l’ortho, mais pas pour juger des raisons qui poussent une personne à être en colère, c’est juste laid). Tout le monde n’a pas eu une super petite enfance, durant laquelle on était épanoui à l’école, à avoir l’esprit libre et décontracté pour bien retenir les super leçons importantes de la primaire + des parents qui aident le soir, etc, loin s’en faut… très loin s’en faut (et je parle là de ce que je connais autour de moi, pas de personnes de ce fil de discussion, que je ne connais pas personnellement).
      #laideur_morale

      En tout cas, pour le coup, l’histoire vraie des doubles points de vue racontée par @aude_v m’a beaucoup amusé (si l’on peut dire) ! C’est tellement ça la plupart du temps ! :D

      À part ça je ne suis pas forcément d’accord sur tout ni en fond ni en forme (ayant pas mal de connaissances de l’autre genre qui ont tout autant de désirs, y compris sexuels, pour des inconnus), mais tout ça me parait plus complexe et je n’ai pas super envie d’en discuter sur les bases de cette conversation-là…

      J’aimerais bien en reparler avec @mad_meg et @aude_v de ce truc de regards, de désirs qu’on a le droit ou pas d’avoir (et qui va de soi ou pas suivant le genre et l’éducation évidemment !), et qu’on peut décider d’exprimer ou pas, etc. Mais une autre fois, autre part…

    • @rastapopoulos j’allais critiquer l’argument d’autorité pathétique sur l’orthographe ; mais son auteur a su le transcender en ajoutant :

      surveiller son langage […] gardiens […] fascisme

      #autogol !

      PS : Il faut vraiment être ? pour plaider que c’est parce que quelqu’un dérange que ça dérangerait @mad_meg. En revanche, le fait qu’elle souligne le machisme d’une phrase dérange pas mal de mecs ici. L’homme qui soi-disant dérange(rait) est un héros de la liberté, la femme qui dérange une fasciste ? CQFD.

    • Récemment, au cours d’un concert, un ami se fait rouler sur le pied par un fauteuil roulant. Ca lui fait mal, il dit « vous pourriez vous excuser. » Malheur à lui, c’est toute la foule qui lui est tombée dessus.
      Vous passez votre temps à classer les gens entre les « gentils » et les « méchants ». J’imagine que ça vous rassure ? La réalité n’est-elle pas un peu plus complexe que ça ?

    • @aude_v « ...c’est qu’il existe un système de pensée très majoritaire qui laisse croire aux hommes qu’ils ont les femmes à leur disposition, pleines de promesses. »
      Je ne comprends pas, désolé.
      Peut-être que je ne suis pas « les hommes ».
      Peut-être que « les hommes » ça n’existe pas.
      Pour vous, croiser le regard d’un homme, le trouver attirant, avoir envie de le revoir, de partager un moment de vie, ça n’arrive donc jamais ? Et si ça arrive, diriez-vous pour autant que cet homme est à votre disposition ?

    • @ben_o_poom : Tu ne sais pas de quoi tu parles.

      Notre monde est dans un entre-deux (enfin c’est ce que j’espère, là encore, utopie...). D’un côté il y a la réalité qu’on se prend tous dans la gueule, certain•es plus fortement que d’autres... et de l’autre, un monde qu’on aimerait voir advenir. Dans ce dernier, on aimerait bien que le concept de réciprocité ne soit pas une simple vue de l’esprit. Et que le fait de laisser batifoler ses pensées et de les partager avec d’autres ne soit pas forcément lu avec les lunettes du monde honni.

      Au delà de ce malentendu, il y a la façon de tenter d’en sortir. Et là, sans décider d’aller vers l’autre c’est mal barré. On le voit dans la dureté de ce fil, où les réactions sont toutes excessives, myopes et sourdes... sinon complètement stupides.

      Parfois GF, tu déblatères comme un « vieux con ». La vie avec ton ex’ peut-être, pour peu qu’on décide d’attribuer un peu de vrai à tes écrits.

    • @bigGrizzly : en tant que vieux con, je n’ai pas de leçon à recevoir des donneurs de leçons. J’écris ce qui me chante et je vis, hélas, une belle saloperie avec mon ex., ce qui ne serait rien si mes mômes n’en pâtissaient pas.
      Tu précises effectivement que ton regard est celui de l’utopie : il existerait un monde meilleur, où hommes et femmes pourraient avoir des relations égales. J’appelle ce monde de mes vœux. Je connais les gros machos aussi. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai viré un type de vingt ans d’un siège du train parce qu’il touchait les genoux d’une nana à peine plus jeune, terrorisée. Que les femmes soient en permanence reluquées et emmerdées, j’en suis bien conscient. Qu’une vision dogmatique du monde m’impose une manière de penser ou d’écrire quand je vois dans une femme une promesse : ça me fait gerber. Je vois des promesses dans beaucoup de gens, hommes, femmes ou enfants. C’est même ce qui caractérise mon reste d’humanité. Je vois aussi des promesses dans des paysages et parfois même des objets inanimés, c’est dire l’ampleur de mon désarroi. Parfois, je me contente de mon chat, qui est une femelle. Voilà où j’en suis.

    • @biggrizzly :
      « Tu ne sais pas de quoi tu parles. »
      Ah ? Parce que vous, oui ?
      Mais alors qu’est-ce que c’est que cette histoire de réalité vs utopie ? C’est le monde des « méchants » contre celui des « gentils » ? Comme dirait l’autre : c’est proprement déprimant comme cette vision de la vie ne laisse aucun autre échappatoire que la plus profonde tristesse.

      Et puis, vous traitez GF de vieux con, et l’attaquez gratuitement sur l’expérience difficile qu’il a traversé ces derniers mois.

      Voilà en effet de bonnes manières pour aller vers l’autre !

      GF partage son expérience de la vie. Tout simplement. Ce que savent faire peu de gens, préférant camoufler leurs défauts et leurs désirs inavouables derrière leurs intellects, leurs certitudes et leurs sermons.

    • Salut Grosse, ça roule ? T’as pas fini de troller ?
      Laisse couler va, laisse couler. Et change de lettre, tu sais, échange cette première par un air d’accordéon, dans son rubato le plus mélancolique, sors tes roues et jongle avec la mort, fluide, à sentir l’instant grisant de l’évitement de leur tôle contre ta monture en carbone.
      Et ne pas s’énerver quand tout autour de toi vibre sous le coup de klaxon du malade ou de la malade qui prend la route pour elle ou pour lui et pense te faire penser droit, te redresser, t’enfermer dans un concept, une idée, un système.
      En fait tu vois, tout le monde a envie d’avoir raison, et c’est normal, c’est le cerveau, c’est comme ça.
      Laisse tomber, ça sert à rien. T’as mieux à faire que troller ici.
      À te lire.

    • Au passage je commente sans méchanceté et je me fais insulter par @mad_meg et je dis bof bof.

      Je m’etais retenu de revenir, mais je voie que vous etes passé à l’insulte. Bravo @grosse_fatigue et @notabene !

      Je crois comprendre que c’est lié à mon deuxième message, où je rapproche « chéri⋅e » à « connard⋅asse » mais ce n’est adressé qu’aux conducteurs⋅trices que je subis, hein. Pas aux gens que je lis, à qui je donne par défaut mon respect. Sisi.

    • @mad_meg :

      Un vieux steward (le masculin de hôtesse lol) dans une gare, vous ne lui auriez pas trouvé le sourire prometteur de trucs sans lendemain et pour lequel vous êtes « trop vieux mon chéri ».

      Pas forcément faux, mais le jour même où tu as écrit ça ici, un mien ami homosexuel m’a écrit un prometteur « comme to daddy » et j’ai pensé « pas intéressé mon chéri. »

      Je comprends ton combat, mais pas forcément la radicalité qu’il déclenche.

    • Fantastiques ces échanges. Pourquoi pas un : j’y voyais pas à mal en écrivant cela, mais maintenant que tu me le fais remarquer, oui, il n’y avait surement que dans ma tête que le sourire de cette jeune fille, qui faisait juste son boulot, pouvait promettre autre chose que de la politesse. Et oui, c’était déplacé.

      Ou quelque chose dans ce goût-là. J’utilise toujours l’expression faire le zouav e sans y voir à mal. Et bien cette expression qui parait pour moi anodine ne l’est pas. Pour mes amis algériens, c’est une expression méprisante, qu’utilisaient les instits pieds noirs pour se foutre de leur gueule. J’aime bien cette expression, j’y vois pas à mal et pourtant j’essaye de ne plus l’utiliser. La vie, parfois c’est aussi écouter.

      J’ai une copine serveuse qui dit toujours : faut pas leur sourire, ça les fait trop triper ces cons-là, ils se croient tous irresistibles. Quand je les sers, je fais la gueule, comme ça ils savent que je suis juste là à me faire chier pour payer mon loyer.

    • Comme dit @rastapopoulos :

      J’aimerais bien en reparler avec @mad_meg et @aude_v de ce truc de regards, de désirs qu’on a le droit ou pas d’avoir (et qui va de soi ou pas suivant le genre et l’éducation évidemment !), et qu’on peut décider d’exprimer ou pas, etc. Mais une autre fois, autre part…

      S’il y a bien un truc dont on ne peut pas m’accuser, ce serait de nourrir les trolls.

      En revanche je suis quant à moi choqué, sans que tu me connaisses, que tu m’incendies pour le principe et l’amalgame.

      Je fais du féminisme comme je le peux, jusques et y compris promouvoir (et obtenir) l’égalité des traitements dans le boulot.

      Donc, Mad Meg, non, je ne comprends pas, en toute bonne foi, mais je sens aussi qu’ici n’est pas l’endroit pour en discuter. Un jour, un verre, un temps de discussion.

      Et je ne te bloque pas parce qu’il faut croire ce que tu mets sur seenthis m’intéresse.

    • Un verre avec toi @notabene ! non mais ça va pas la tête. Et je te demande de me bloquer et tu te met a me suivre... c’est chouette ta maniere de comprendre ce qu’une femme te demande. Si je te dit non tu pense que je veut dire oui... et si je te demande de pas répondre tu me pond encor deux réponses tout à fait stupides et inutiles à part pour préserver ton ego bouffi de mec qui pense qu’il est un gentil garçon pas macho et tu me propose d’aller boire un verre.... pourquoi tu veut me voire ? C’est pour pouvoir me menacer physiquement ? Je demande à avoir la paix apres toutes les immondices que j’ai lu ici et tu continu a me faire chier avec ton ego blessé de mec qui cite grosse fatigue dire des trucs typique de la #culture_du_viol sans le remarqué. Je t’ai confondu avec ton ami le fatiguant, qui lui m’a clairement insulté à plusieurs reprises, c’est pas grave, tu t’en remettra pauvre petite chose blessée ! Je ne m’excuserais pas auprès de toi.

      @supergeante arf j’avais imaginé une reponse dans ce style mais j’ai beaucoup trop d’imagination. Il arrive parfois que des dominants comprennent et s’excusent mais j’ai dû rencontrer le cas de figure trois fois en 40 ans (et je compte large). C’est tout de même la preuve que c’est possible et ça rend les réactions d’ici encor plus intolérables. Enfin si au moins ce genre de #nice_guy pouvait avoir un peu peur avant d’écrire leurs merdes et se retenir de poster leurs branlette par peur qu’une grognasse enragée tel que moi leur tombe dessus. Bah j’aurais bien fait mon œuvre. La peur doit changer de camps et c’est aux vieux machos d’avoir peur et de se tenir les couilles, pas aux jeunes hôtesses prisonnieres sur leur lieu de travail à la merci de leurs sourrirs salaces de patriarches. Nous on est violées, un femme sur 3, une fille sur 5. Entre 10 et 30% des hommes sont des violeurs mais faut resté polie, douce, gentille et leur expliquer calmement avec un beau sourir prometteur... Mais c’est moi qui suis traitées de vilaines radicales et qui va trop loin (alors que je suis d’un calme olympien vu la gravité de la situation pour les femmes et les filles). Tandis que eux ils agressent sans le savoir, les pauvres faut les comprendre ils font pas exprès de fantasmer sur des femmes qui ont l’âge de leurs petites filles et qui sont coincées dans un job de merde fait sur mesure pour leur agrément de machos pourris. Bon je me suis bien énervée, je vais éviter de revenir ici ca sert a rien de poursuivre. Ils ont des prépuces en guise de cornées et la turgescence leurs bouche les oreilles, cette bande de couillosaurs est irrécupérables.
      #vocabulaire

    • La violence inversée n’est pas une violence. Plutôt orwellien comme point de vue.

      Cela fait 15 ans que j’interviens sur Internet pour faire comprendre que discuter sur Internet, ce n’est pas comme brûler une voiture ou battre la personne avec laquelle on vit et qu’en appeler à la censure ou à la Police quand on est contredit•e est une absurdité.

      La contradiction n’est pas le viol. La contradiction n’est pas le patriarcat. Et se plaindre qu’on est contredit et en appeler à des « shitstorms », ce n’est finalement que se comporter comme le premier libéral venu à la façon dont on les tague d’un infamant #chouineurs.

      Cela fait plusieurs jours que je tourne autour de ce truc. J’ai envie de le résumer de la sorte : le tag #mansplaining est une sorte de point Godwin du féminisme. Une façon de mettre fin au débat. Je l’illustre par la fois où une femme se l’est mangée en pleine poire sur SeenThis en plein débat contradictoire. Son pseudo à cette femme n’était pas explicite quant à son sexe. Et comme elle contredisait une femme ne supportant pas la contradiction, blam, le tag #mansplaining. On y rajoute des chevaliers blancs et voilà, le troll est en place... jusqu’à ce que la femme victime de ce tag comprenne le truc et explique que son point de vue est celui d’une femme : elle n’était donc pas assez féministe et trop encore imprégnée de patriarcat. On nageait en plein troll (bête, cf. la classification culte de Arno).

    • Tu changes les mots, donc tu changes le sens de ce qui a été dit @biggrizzly : orwellien toi-même.

      Personne n’a dit que la violence inversée n’était pas de la violence. Au contraire, il y a de la violence légitime et de la violence illégitime. Et il y a de la violence systémique, organisée et reproduite. Et il y a de la violence en réaction à une colère (par exemple). Et il y a de la violence verbale, et de la violence physique et quotidienne. Tout ça ne peut justement pas être comparé sur le même plan.

      Le parallèle qu’à fait @nicolasm avec le soi-disant racisme anti-blanc me parait tout à fait correspondre.

    • Pour moi ce n’est pas un point godwin mais une pièce du « bingo de l’oppresseur ». J’ai déjà vu trop de fois ici des hommes aux belles paroles qui montraient vite ce qu’ils pensaient vraiment quand ils étaient poussés dans leurs retranchements.

      Pour ton exemple je m’en rappelle bien car c’est moi qui avait porté l’accusation de mainsplainning. Ça ne me choque pas qu’une phrase soit prise différemment si elle concerne une catégorie dominée, selon que la personne qui l’a prononcée fait partie de la catégorie dominée ou dominante. Je ne le vois pas en terme de « chevalier blanc » car dans mes interventions je ne porte pas secours de la personne (mais je peux apporter mon soutiens), mais j’essaie d’éduquer la personne faisant partie de la même classe de domination que moi (j’en cumule en certain nombres), et je considère que c’est mon rôle (en tant que pro-féministe notamment).

      Ce n’est pas la faute d’une personne si elle se retrouve dans une classe dominante, mais c’est sa faute si elle refuse de reconnaître le rôle de domination/dominé dans la lecture du monde, ou si elle fait passer son égo de dominant avant de reconnaître qu’il y a certaines choses qui dépassent sa compréhension par le simple fait d’appartenir à une classe de domination (et a fortiori si elle essaie d’expliquer aux personnes dominées comment se défendre mieux).

    • (et d’ailleurs je trouve très pertinent le parallèle que fait @mad_meg sur le fait de demander à être ignorée pour finir par être suivie et avec une demande de rendez-vous, le parallèle est saisissant mais j’étais passé au travers car je fais partie de la catégorie dominante et donc je n’y suis pas confronté...)

    • #je_suis_une_bite mais je fréquente et lis seenthis depuis des années...

      Excusez-moi, mais nous ne discutons pas de la même chose. Ramener systématiquement ses contradicteurs à leurs bites (supposées) c’est à peu près du même niveau argumentaire que de ramener une femme à ses ragnagnas...

      #incommunicabilité #amitié_aveugle

      Ils ont des prépuces en guise de cornées et la turgescence leurs bouche les oreilles, cette bande de couillosaurs est irrécupérables.

    • (J’avais manqué la citation) Je pense que le fait que l’auteur du texte « pensait avec sa bite » (pour le dire comme ça) était déjà présent et que ce n’est pas un argument fallacieux commode de joutes argumentatives. Le problème soulevé est que les hommes pensent qu’un sourire, même dans un cadre professionnel, est une invitation à plus. Et dès les premiers tag @mad_meg parle du système qui produit et légitime ça. De ce que j’en comprends, @mad_meg ramène certains interlocuteurs à leur bite non pas parce qu’ils ont la tare d’être des hommes, mais parce qu’ils se laissent porter par le courant de notre société sexiste, patriarcale, de #culture_du_viol, etc. C’est pour ça aussi que je trouve pas que c’est au niveau de « ramener les femmes à leurs ragnagnas ».

    • @fil :

      En revanche, le fait qu’elle souligne le machisme d’une phrase dérange pas mal de mecs ici. L’homme qui soi-disant dérange(rait) est un héros de la liberté, la femme qui dérange une fasciste ? CQFD.

      Tu me connais, je suis ouvert à toutes les discussions (et j’ose croire que tu ne me mets pas dans les « pas mal de mecs »). Je me suis fait insulter sans comprendre ce qui m’arrivait ici, c’est là que j’ai réagi pour me faire expliquer, et donc comment dire… Bin je ne sais pas.

      Passons à la suite, donc.

    • Je pense que si tu ne comprends pas, c’est parce que tu restes sur ce que tu penses, et pas de comment ton comportement de la situation que tu décris et dans cette discussion peut être interprété par des personnes qui ne sont pas dans ta/tes catégories.

      Peut être que tu fais des choses complètement innocemment, même avec bienveillance, et peut être que des personnes auront une autre lecture car se mangent une discrimination systémique. Et ça arrive à tous le monde, et même les personnes bien informées d’ici disent que des fois elles font des bourdes avec des personnes racisées, handicapées, etc. Le tout c’est de comprendre les systèmes d’oppression et de reconnaître la légitimité de personnes de catégories dominées sur les sujets qui les touchent personnellement, d’essayer sincèrement de comprendre, pour plus reproduire le même genre de bourdes (et bourdes ça regroupe beaucoup de choses, comme des dégeulasseries aussi). Ça plutôt que de se plaindre sur « l’oppression » dont on est la victime dans la conversation (#male_tears) ou d’expliquer aux femmes comment elles devraient s’y prendre (#mansplainning)

  • Et monsieur sort sa saucisse...
    http://femininlemporte.blogspot.fr/2015/10/et-monsieur-sort-sa-saucisse-auchan.html


    Ici Madame s’est investie dans la cuisine (comme elle a été conditionnée à le faire notamment par la pub), elle fait probablement à manger tous les jours (les femmes se tapent 80% des tâches ménagères), a joué le raffinement pour faire honneur aux convives, mais contre toute attente Monsieur s’impose Roi de la fête avec de simples saucisses AUCHAN... et elle est bien sûr ridicule avec ses « verrines » compliquées.
    Ridiculiser sa conjointe devant tous ses amis, c’est un vieux truc de harceleur...
    On comprend bien qu’il s’agit, AH AH AH d’humour... Utiliser cet immense et coûteux pouvoir de la publicité pour diffuser des comportements de dénigrement des femmes sur le ton de la blague rentabilise simplement l’opération : vendre des saucisses, offrir du sexisme.

    https://www.youtube.com/watch?t=30&v=eQedc4pq-eY&ebc=ANyPxKr1iknipaHRUyWq9bBmfQbQ3MmbbQejPBIZglvINf

    #virilo-carnisme #bad_market

    • Assez contre-productive, cette pub qui glorifie les gros beauf’s sexistes, parce que les débiles qui l’ont pondue oublient que le gros beauf, il a précisément une petite femme pour ne jamais avoir à faire les courses lui-mêmes.
      Et aucun clichton épargné, avec le beauf qui fait une activité pour sa gueule (ici, le vélo) pendant que sa nana trime pour une activité pour sa gueule à lui et où il vient jouer les inspecteurs des travaux finis.
      Bref, risquent pas d’en vendre de leurs saucisses de merde !

    • Sponsorisez mon féminisme et votre sexisme.
      http://www.crepegeorgette.com/2015/10/06/sponsorisez-mon-feminisme-sexisme

      Vous voulez de la pub et vous avez malignement joué sur quelques ressorts sexistes afin que les féministes réagissent (que vous êtes subtil !). PAS DE PROBLEME.

      Pour 100 euros le twit, je produis une grosse et vraie indignation. Je garantis un RT de 2% minimum.

      Pour 850 euros j’écris un billet dénonçant le sexisme de votre production ARTISTIQUE et INTELLECTUELLE (et je m’engage à mettre 5 liens vers votre site).

      Bien évidemment en l’absence de tout paiement, je ne parlerai jamais, et à aucune occasion, de vos productions.

    • @monolecte J’ai l’impression aussi que la pub est contre productive mais illes comptent peut être sur la misogynie intégrée des femmes et sur les femmes de droite pour bouffer leurs saucisses. A moins que ca soit une pub qui cible les masculinistes célibataires qui achètent leurs saucisses eux même.

      Quant à la technique de Crèpe Georgette ca donne envie mais je ne pense pas pouvoir prétendre aux mêmes tarifs qu’elle ! En attendant je continuerait à dénoncer leur crasse sexistes, je ne pense pas que sur seenthis ca pousse du monde à la consommation de ses produits....

    • C’est long et chiant, le combat féministe et la prise de conscience du patriarcat au quotidien.

      Hier soir, on regarde River of no return en famille. J’ai dû le voir étant gosse et bon, je m’en souvenais à peine comme d’un classique du western.

      Donc re-vision du truc avec ma propre fille. Je me rends compte qu’il y a plein de clichtons sur les hommes forts et les femmes qui chantent dans les bars, mais bon… et puis arrrive la « scène de séduction » où Mitchum se jette comme un mort de faim sur Monroe qui se débat de toutes ses forces en gueulant. Il finit par l’écraser sous son poids alors qu’elle se débat toujours et quand enfin, il arrive à l’embrasser, le corps de Marilyn devient flasque, comme abandonné.
      Je me rends compte qu’il s’agit de la « scène d’amour » du film, qu’elle illustre la passion amoureuse et qu’en fait, c’est un putain de viol. Et que ce genre de « scène de séduction » est assez courante dans les films de cette époque.

      Le mec bafouille une sorte d’excuse de merde un peu plus tard et on en reste là jusqu’à la fin et son happy end bien typique aussi. La femme a repris sa vie d’avant, vu qu’elle n’a plus d’homme pour lui prendre tout son blé pour suivre ses objectifs à lui, autrement dit, elle gagne sa vie toute seule en chantant dans un saloon (bon, c’est western : ou bonne femme d’un mec ou pute). On va dire qu’elle a un beau succès.

      Là, le gros séducteur arrive pendant qu’elle chante, la charge sur son épaule sans lui dire ni bonjour ni merde et l’embarque comme un sac de patates dans son charriot vers un avenir glorieux de boniche personnelle. Là aussi, on ne va pas s’encombrer à lui demander son avis, à la gonzesse !

      Bref, je me suis dit qu’avec un imaginaire romantique de cet acabit, je commençais à mieux comprendre la nature des relations entre hommes et femmes dans la société. Parce que ce film est considéré comme un film d’amour et d’aventure et qu’il est très loin d’être le seul à mettre en scène ce genre de relations.

      Il m’a fallu toute une éducation féministe pour voir ce qui, pourtant, saute aux yeux : ce film est caractéristique de la #culture_du_viol et je suis certaine que la plupart des gens ne voient pas le problème. Parce que c’est habituel.

      Le seul truc qui me rassure, c’est que le soir, après le film, la gosse a fait remarquer à son père que la scène d’amour était une grosse scène de viol.
      Comme je ne m’étais pas du tout exprimée sur ce sujet (soirée en famille étendue…), je suis assez contente de voir qu’elle a l’air de savoir faire la différence entre consentement ou pas dans les rapports amoureux.

      C’est rassurant !

    • Ta fille à l’œil bien aiguisé. Et elle ne se laisse pas embobiné c’est rassurant comme tu dit et ca sera bien utile pour elle.
      En tout cas ce film m’a fait pensé à deux trucs.

      Mitchum se jette comme un mort de faim sur Monroe qui se débat de toutes ses forces en gueulant. Il finit par l’écraser sous son poids alors qu’elle se débat toujours et quand enfin, il arrive à l’embrasser, le corps de Marilyn devient flasque, comme abandonné.

      là je pense à cette affiche dont parle la docteur Muriel Salmona


      http://stopaudeni.com/post/131225212402/laffiche-de-lexposition-fragonard-amoureux

      et pour ceci

      Là, le gros séducteur arrive pendant qu’elle chante, la charge sur son épaule sans lui dire ni bonjour ni merde et l’embarque comme un sac de patates dans son charriot vers un avenir glorieux de boniche personnelle. Là aussi, on ne va pas s’encombrer à lui demander son avis, à la gonzesse !

      C’est l’image de l’Enlèvement des sabines une scene de rapt de femmes qui implique des viols à répétition et que les peintres et collectionneurs affectionnait beaucoup et ont beaucoup érotisé.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Enl%C3%A8vement_des_Sabines

      qui n’est qu’une variante de ca en faite :

      A mon avis on peu trouvé ce genre de scène dans des films actuels, ils ont bien sorti « nos femmes » en 2014 !

    • Le pire, c’est que j’ai vraiment été surprise de me rendre compte que c’est un viol qui est décrit et même très bien. Quand elle s’amollit à la fin de la lutte, ce n’est pas la révélation de son amour pour lui (ben oui, rien de tel que d’être forcée pour se rendre compte de ses sentiments profonds !), mais un truc de l’ordre de la soumission, de la sidération qui est souvent décrite dans les scènes de viol : la nana se laisse faire quand elle estime avoir perdu la bataille, histoire de limiter les dégâts et aussi parce que c’est une sorte de réflexe chez les victimes de violences.
      D’ailleurs, pendant le reste du film, on ne la sent pas super subjuguée par le charme brut de Mitchum, elle discute surtout avec lui pour négocier une reddition à moindre mal de l’homme dont elle énonce plusieurs fois dans le film qu’elle l’aime, même si elle se rend compte que s’il n’est pas violent, c’est l’autre type de sale type, celui qui utilise les gonzesses pour poursuivre sa petite vie égoïste.
      Elle tente de limiter la violence de la confrontation finale, mais ne cherche pas spécifiquement à sauver Mitchum, son violeur.
      Et même dans la dernière image, on se demande si, finalement, elle ne suit pas plus le petit garçon que le sale type, parce que c’est vers le gosse qu’elle se penche.

      Finalement, si l’on retient qu’il « n’y a pas d’amour, que des preuves d’amour », à aucun moment dans ce film Monroe ne donne des preuves d’amour à Mitchum. Quand elle reste avec lui après la scène de la cabane, c’est plus par affection pour le gosse et dégout de la violence de son mec qu’autre chose. Et même à ce moment, elle continue à croire en son mec et à vouloir faire sa vie avec lui.

      Du coup, on peut se demander si, finalement, ce n’est pas fait exprès.

    • C’est peut être intentionnel mais vu l’épaisseur de peau de saucisse que les hommes ont par rapport au sujet du viol ca m’étonnerait que ca soit visible pour eux. Le viol est montré de manière confuse intentionnellement. Par exemple l’affiche avec le détail du tableau « le verrou » qui s’appel aussi parfois « le viol » est accompagné du titre « Galant et libertin ». Du masculin stricte et la disparition de la notion de viol remplacé par une valorisation des violeurs. Ca me fait pensé à la Défense de DSK qui est souvent qualifié de libertin alors qu’on devrait dire agresseur sexuel multirécidiviste.
      Et la chute de reins de la sculpture de l’enlèvement des sabines témoigne aussi d’une érotisation du viol pour le plaisir des violeurs. C’est aussi le scénario de base de la plus part des porno, une femme qui dit non pense en fait secrètement oui et comme les femmes n’ont pas le droit a exprimé leurs désirs sexuels c’est un systheme bien verouillé.
      Tu dit que ta fille et toi avez remarqué le viol représenté dans ce film, mais est-ce que monsieur monolecte l’avait relevé tout seul ? Peut être que oui mais la plus part des hommes sont aveugle (ou font semblant de l’être car c’est à leur aventagée).
      Voire par exemple cette superbe #shit_storm que j’ai déclenché en faisant remarqué une phrase problématique : http://seenthis.net/messages/415658

      Ou cet article qui se demande pourquoi les hommes ne remarque pas la misogynie ?
      http://www.slate.fr/monde/87771/pourquoi-les-hommes-ont-tant-de-mal-reperer-la-misogynie

    • Pour monsieur Monolecte, je ne sais pas, mais il est très sensibilisé aux questions fondamentales du respect et du consentement. Après, comme la gosse a directement attaqué sur le sujet, il n’a pas eu le temps d’en parler par lui-même.

      On en parlait, l’autre jour, du fait que revoir un film vu étant jeune était une expérience troublante, parce que nous ne sommes plus les mêmes personnes et nous n’avons plus les mêmes grilles de lecture. Je pense que toutes ces années ensemble, avec beaucoup d’échanges politiques et donc féministes aussi, ont bien dû finir par changer sa vision des choses.

    • pour le re-visionnage des films je voie tout à fait ce que tu veux dire. Gamine je râlait deja beaucoup sur le sexisme des fictions mais ca a été ma participation au site @le_cinema_est qui a changer mon regard en profondeur. Et ca deviens compliqué pour moi de trouver du plaisir dans les productions culturelles. Et surtout en tant que bourgeoise et blanche j’ai partiellement ouvert les yeux sur ces problématiques pour lesquelles j’était completement aveugle il y a quelques années.

    • un exemple de viol banalisé dans un film contemporain (2009) relevé ici
      http://seenthis.net/messages/420317
      je met un extrait en rapport avec notre disussion par ici :

      Je voudrais donc préciser à Richard Curtis, que tes deux personnages ne sont pas des jeunes hommes sympathiques juste un peu pas corrects, mais pas mauvais bougres dans le fond mais juste deux gros salopards à partir du moment où tu les mets dans cette scène. Le fait que Carl a échoué ne change rien au fait qu’il était prêt à le faire. Dave quant à lui n’est certainement pas magnifique et me fait gerber quand il parle de bateau de l’amour. Il n’y a pas d’amour sans consentement. Il n’y a pas d’amour sans respect.

      Et ce qui est encore pire, c’est l’absence totale de polémique suite à ce film. J’ai cherché partout j’ai trouvé que des éloges, si vous trouvez une cirtique sur le sujet je me jette dessus. Je me demande sérieusement ce que les assos féministes foutaient en 2009. Cette scène ne choque absolument personne, il faut que je la raconte pour qu’on me dise « oui effectivement ça aurait été un viol »

      Je suppose que c’est tellement enveloppé dans du comique et de messages pronant la liberté sexuelle qu’on oublie ce qu’est la liberté sexuelle. Mais ça montre quand même que le consentement d’une femme en 2009 on s’en fout.

      Les critiques sont ultra élogieuses , du genre :Véritable hymne au Rock, à la joie de vivre, à la liberté d’expression, cette comédie est de loin la meilleure comédie anglaise créé depuis de nombreuses années. Tout y est : l’humour est simple et efficace, les situations ont toujours un sens et un intérêt, la bande original est fantastique, les personnages sont tous charismatiques et non caricaturaux. »

      Heu… t’es au courant qu’une nana qui a été violée ne ressent pas spécialement de joie de vivre ?

      Et que c’est totalement contraire à sa liberté ? La liberté sexuelle concerne aussi les femmes.

      #cinema

    • De tout cœur avec toi @mad_meg pour http://seenthis.net/messages/415658 (je découvre la discussion et refuse d’y souscrire par une éventuelle participation)
      Comme j’y ai eu droit aussi dernièrement, dans un autre genre, je suis surtout abasourdie par la trop courante impossibilité des hommes, et surtout ceux de bonne foi, à entendre ce qu’on leur dit quand on relève du sexisme dans, ne serait-ce que simplement dans leurs paroles.
      Je m’interroge avec désarroi sur ce backslash continuel que l’on se prend. Mais aussi sur les modalités dialectiques des femmes qui montrent juste là où ça va pas, quasi systématiquement les hommes vont leur reprocher la forme, Aaaaah La forme, le fond oui, bon, ok, mais LA FORME !!
      Et donc comment faire bouger les choses autrement ? vraiment c’est la grande question qui m’épuise, car montrer le sexisme discrètement/gentiment est inutile, puisque cela reste toujours critiquable.

      EDIT : il ne sert donc pas (malheureusement) de dénoncer le sexisme de façon agréable, car cet amabilité n’existe pas de toute façon pour celui qui se retrouve dans la position d’agresseur et il n’y aura jamais de manière convenue pour montrer où l’agression se situe.
      Ce retournement en backslash agresseur/agressée/agressé fait que l’agresseur va se persuader que c’est lui la victime.

      En tout cas, merci de résister et de dire.

    • @touti merci pour ta sororité. Je pense que si pour GF et ses amis nouveaux inscrits, il n’y a pas grand chose à faire, je sais que d’autres hommes (et peut être femmes et +) sur seenthis profitent avantageusement de mes remarques concernant le sexisme. Le fait qu’il m’attaque sur l’orthographe m’a fait surtout de la peine pour lui... Bon il est bloqué ici alors je ne vais pas chargé le mulet :p

      Sinon pour économiser notre énergie sur seenthis par rapport à ces question on pourrait convenir d’un tag discret mais reconnaissable par les personnes sensibilisées. Je pensait par exemple a un truc comme #ACEURM (= Attention Ceci Est Une Remarque Machiste) qui permettrais l’archivage de ces phrases machistes banales qu’on trouve parfois dans des texte et sur lequel on a pas envie de perdre son énergie en explication et bagarre avec la personne qui les véhicule. Bon ca ne marcherait pas avec tout les hommes mais je commence à être bloqué par pas mal d’hommes sexistes du coup les plus atteints ne peuvent pas savoir ce que je cacherait dans ces #ACEURM
      Il y a aussi le fait que la dénonciation du sexisme ne serait pas compréhensible pour les personnes les plus atteintes mais bon je suis pas maso et mon but n’est pas de convaincre les machos mais de vaincre le machisme (cf ; http://seenthis.net/messages/396807 )

      @aude_v tu m’etonne pas :p Dans les exemples récents de films qui banalisent la culture du viol il y a aussi les 50 nuance de gray et Twilight sur lesquels il y a de bons papiers sur le cinéma est politique (je les met mais je pense que tu connais deja).
      www.lecinemaestpolitique.fr/saga-twilight-violence-conjugale-et-glorification-du-patriarcat/
      www.lecinemaestpolitique.fr/saga-twilight-violence-conjugale-et-glorification-du-patriarcat/
      http://www.lecinemaestpolitique.fr/koizora-2007-quand-le-romantisme-justifie-les-violences-faites-
      Ce sont des productions qui cible specialement les femmes en plus histoire qu’elles intégrè bien que le viol c’est la sexuslité ordinaire.

  • Murder, Mayhem and Rape in #Afghanistan: Made in the U.S.A.
    http://www.truthdig.com/report/item/murder_mayhem_and_rape_in_afghanistan_made_in_the_usa_20150924

    So rampant is the phenomenon of child rape by Afghan military commanders that it has a name: bacha bazi, which translates into “boy-play.” In some cases, rapes have taken place on U.S. military bases under the noses of American soldiers. But U.S. troops were told to look the other way because Washington considers the rapists’ help in fighting the Taliban central to its military strategy. Consequently, according to the Times, “instead of weeding out pedophiles, the American military was arming them in some cases and placing them as the commanders of village—and doing little when they began abusing children.” The hypocrisy of arming human rights violators against the purportedly violent Taliban did not escape the notice of some U.S. troops who attempted to speak out but encountered retaliation.

    #viol #enfants #pédophilie #Etats-Unis#nos_valeurs

  • De colère et d’espoir : Comment bien raconter un viol
    http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2015/09/comment-bien-raconter-un-viol.html

    Le viol est à la fois une violence individuelle et une violence collective. C’est peut-être pour cette raison que Dworkin me donne toujours l’impression qu’elle raconte mon histoire, l’histoire de ma sœur, notre histoire collective… Qu’on ait ou pas été violée ou droguée, on s’identifie tellement à elle que, outre le fait de ne pas posséder son extraordinaire talent, on pense : « j’aurais pu écrire ça. J’aurais pu penser exactement ça ». Ainsi, nul besoin d’avoir vécu son drame pour comprendre pourquoi elle se sent frustrée de sa propre mémoire. Grâce à la culture du viol, même lorsqu’une femme se souvient, elle se souvient toujours mal. « Elle n’est pas objective. » « Es-tu sûre que tu n’es pas en train de tout inventer ça ? » « Ce n’est que sa version de ce qui s’est passé. » « Elle exagère ! » « Ça ne s’est pas passé tout à fait comme ça… » Ce gaslighting fait en sorte que, pour la victime, la violence sexuelle ne se termine pas avec le viol. On lui arrache d’abord ses vêtements, puis ses souvenirs. On violente son corps, puis son esprit. Jusqu’à ce qu’elle ne se fasse plus confiance à elle-même. Comment peut-on bien raconter un viol lorsqu’on sait très bien, tout en ne sachant plus trop, ce qui s’est passé ? Encore une fois : tous les coups sont permis pour nous faire nous la fermer.

    #dworkin #aftermath #viol #culture_du_viol #féminisme

    • Un truc curieux que je remarque, c’est le singulier obligatoire qu’il y a au mot viol quand on le raconte, comme le mot histoire, comme si il n’y avait qu’une histoire possible, celle qui est racontable. Dans le texte, il est écrit ’son viol’ ou ’le viol’, comme si il ne s’agissait jamais que d’une exception, justement une singularité, un singulier. Pardon de ne pas parler de Dworkin précisement, mais j’ai la profonde angoisse qu’un viol n’est jamais seul, qu’il en appelle d’autres, que c’est une spirale de maltraitance, de revictimisation qui peut saisir une femme (ou un enfant) qui a été violé·e. Parce que les violeurs et les maltraitants le sentent. Ce n’est jamais dit.

  • Affaire Adeline Blondieau : trois idées reçues très culture du viol | Les Nouvelles NEWS
    http://www.lesnouvellesnews.fr/affaire-adeline-blondieau-trois-idees-recues-tres-culture-du-viol

    Idée reçue 1 : « On ne se marie pas avec son violeur »

    Muriel Salmona : « Cela est relativement fréquent et lié au mécanisme d’emprise qui se met en place via des conséquences psychotraumatiques. Une victime violée est très traumatisée – le viol et la torture sont les deux actes les plus traumatisants. Pour survivre au stress extrême qu’entraîne le viol, avec des risques d’atteintes cardiaques et neurologiques, le cerveau met en place des mécanismes neuro-biologiques qui vont faire disjoncter les circuits émotionnels et entraîner un état d’anesthésie émotionnel. On l’appelle dissociation mémoire traumatique. Cette dissociation s’installe de façon continue si la victime reste en contact avec l’agresseur, la déconnecte de ses émotions et la transforme en une automate que l’agresseur peut contrôler.

    Idée reçue 2 : « Si c’est vrai, pourquoi ne l’a-t-elle pas dit à ses parents à 14 ans ? »
    Muriel Salmona : « Très rares sont les enfants ou les adolescents qui arrivent à parler. Ils se sentent coupables et honteux. Le plus souvent l’agresseur les a manipulés pour leur faire croire qu’ils sont responsables, que tout est de leur faute, qu’ils ont cherché ce qui est arrivé. Lors des viols le mépris de l’agresseur et le fait qu’il transforme la victime en un objet sexuel, qu’il porte atteinte à sa dignité, entraîne un sentiment de honte et de perte d’estime de soi chez la victime.

    De plus à 14 ans, il est difficile de comprendre ce qui s’est passé, de mettre les mots justes et d’en parler, la confusion entretenue par l’agresseur entre violence et sexualité fait que l’ado a d’autant plus peur d’en parler à ses parents, surtout si le sujet de la sexualité est tabou. Avec notre mémoire traumatique on revit ce qui s’est passé, c’est donc très violent et pour cause : seules 20 à 30% des victimes de viol sortent du silence.

    Enfin quand l’agresseur est quelqu’un de connu, d’important, d’admiré par la victime et par ses parents, c’est encore plus difficile d’en parler. Les victimes sont encore plus persuadées – à juste titre – que personne ne les croira.

    Idée reçue 3 : « Elle ment et ne sait plus quoi faire pour accuser Johnny et faire le buzz »

    Muriel Salmona : « Cette réaction est très fréquente. Les rares victimes qui arrivent à parler sont mises en accusation, cela fait partie de la culture du viol. De fait, nous sommes dans une société où le déni du viol – « et si ce n’était pas un viol ? » – et la mise en cause de la victime – « et si la victime n’en était pas une ? » – sont encore très répandus, trop de personnes y adhèrent et diffusent des idées fausses qui nuisent. »

    #deni #culture_du_viol #lolita #viol #enfants

  • Violences sexuelles : Paris protégera mieux ses enfants
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/violences-sexuelles-paris-protegera-mieux-ses-enfants-23-09-2015-5118727.

    Ce texte prévoit également d’améliorer sensiblement la détection des enfants qui pourraient être victimes de violences sexuelles. L’an dernier, sept signalements avaient été effectués par des agents de la Ville de Paris. Il y en a eu autant depuis le 1 er janvier. « C’est évidemment en dessous de la réalité », déplore Muriel Salmona, spécialiste de ces questions (lire ci-dessous). « Il est clair que par manque d’information, certains agents ne signalent pas ce qu’ils ont constaté », reconnaît Mathias Vicherat. Pour pallier cet état de fait, une circulaire va être diffusée à tous les fonctionnaires travaillant en lien avec des enfants, leur rappelant que dénoncer un délit ou un crime est « une obligation », comme le stipule l’article 40 du Code de procédure pénale.

    #violences #culture_du_viol #enfants

    • Ce n’est pas évident d’appréhender cette parole de l’enfant et de décider ce que l’on doit faire. » Pour l’une de ses collègues en crèche, « attention à ne pas verser dans la chasse aux sorcières, prévient-elle. Il n’y a qu’à voir comment sont perçus les hommes qui travaillent auprès des petits. Beaucoup sont suspects a priori ! »

      J’aime pas du tout cette expression des « chasse aux sorcières » attribué aux soupçon de pédoviol réduit ici aux seuls hommes. Et j’aime pas non plus qu’on fasse comme si cette mesure n’était discriminante que pour les hommes alors que les femmes aussi serons concernées par ces mesures préventives. Là dans un article sensé parlé de la protection de l’enfance on trouve le moyen de mettre en doute la parole des enfants et de verser des larmes pour les pauvres hommes qui sont discriminées dans les métiers dévalorisés laissé habituellement aux femmes. Alors que ca m’entonnerait que les hommes soient discriminés dans les métiers féminins, j’ai toujours entendu les gens béats d’admiration devant le moindre mec capable de changer une couche et supporter un « milieu de nana » comme si c’etait un genre d’antichambre de l’enfer. Et se mefier d’un mec en contacte avec des enfants ca me semble normal vu que c’est dans ces métiers qu’on risque de trouver le plus de violeurs d’enfants. Mais il est vrai que la moindre petit contrarié qui affect un mâle humain vaudra toujours plus que 150000 viols d’enfants. Merci au Parisien de me le rappeler.

      Quant aux syndicats, vu leurs commentaires on comprend facilement qu’il y a plus de pédovioleurs qui y cotisent que de gosses.

      Et puis pour la mesure elle même qui consiste à aller voire un fichier incomplet vu que seul 2% à 10% des plaintes pour viol sont l’objet d’une condamnation. C’est vraiment pas ce qui me semble être une véritable prise en compte du sujet. C’est une petite mesure cosmétique pour que la mairie ne risque pas de procès.

  • Le quart des étudiantes agressées sexuellement sur les campus
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201509/21/01-4902571-le-quart-des-etudiantes-agressees-sexuellement-sur-les-campus.ph

    Le quart des étudiantes d’une vingtaine d’universités américaines disent avoir subi des contacts sexuels non désirés au cours de leurs études universitaires, selon un nouveau sondage.

    Réalisé par l’association des universités américaines (AAU), ce sondage est publié alors que le grand public est de plus en plus sensible au problème que représentent les #agressions sexuelles sur les campus et aux moyens adoptés par les universités pour combattre ce #fléau.

    Plus de 150 000 étudiantes des 27 universités membres de l’AAU ont participé au sondage.

    Les résultats sont comparables à ceux d’autres sondages menés par le passé concernant les agressions sexuelles et les comportements répréhensibles sur les campus. Ils ont également confirmé que l’alcool et la drogue étaient des facteurs de risque importants.

    Selon le président de l’AAU, Hunter Rawlings, les dirigeants des #universités espèrent que ce sondage influencera les décideurs chargés d’élaborer les solutions législatives et administratives qui permettront de lutter contre les agressions sexuelles en milieu universitaire.

    #Etats-Unis

  • Saudi abuse scandal rocks India — New Internationalist
    http://newint.org/blog/2015/09/21/saudi-maid-abuse-india

    Last week there was an uproar from the Indian human rights lobby in general and women’s groups in particular when news broke about the abuse of 2 Nepali women used as sex slaves by a Saudi diplomat stationed in New Delhi.

    The women, who had originally been promised employment as maids, had been imprisoned in the diplomat’s luxury flat, tortured, starved, raped, sodomized, abused and beaten. They were also forced to provide sex for the diplomat’s friends when he so commanded them. One finally managed to escape and alerted the police and a human rights NGO. The Saudi diplomat’s wife reportedly had the gall to verbally abuse the police who raided the flat.

    #immunité #impunité #viol #culture_du_viol

    • The 2 Nepali women made headlines briefly. Their story will be forgotten tomorrow. India has hundreds of thousands of trafficked Nepali sex workers. East European women are provided to the wealthy in Goa and Delhi. Wave after wave of women continue to suffer.

  • U.S. Soldiers Told to Ignore Sexual Abuse of Boys by Afghan Allies - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2015/09/21/world/asia/us-soldiers-told-to-ignore-afghan-allies-abuse-of-boys.html?_r=1

    Rampant sexual abuse of children has long been a problem in Afghanistan, particularly among armed commanders who dominate much of the rural landscape and can bully the population. The practice is called bacha bazi, literally “boy play,” and American soldiers and Marines have been instructed not to intervene — in some cases, not even when their Afghan allies have abused boys on military bases, according to interviews and court records.

    Et pas seulement les garçons ! #pédophilie #impunité #enfants #culture_du_viol #violences_sexuelles

  • Quand les humanitaires sont eux-mêmes victimes de violences sexuelles

    LONDRES, 18 septembre 2015 (IRIN) - En juillet dernier, #Megan_Nobert a publiquement raconté avoir été droguée et violée par un autre travailleur humanitaire alors qu’elle était en mission dans une base des Nations Unies au Soudan du Sud.

    http://www.irinnews.org/fr/report/102011/quand-les-humanitaires-sont-eux-m%C3%AAmes-victimes-de-violences-sexuelles

    #viol #culture_du_viol #humanitaires
    cc @odilon

  • http://www.revolutionpermanente.fr/Sexisme-et-elitisme-double-peine-pour-les-etudiantes-en-medecin
    Sexisme et élitisme : double peine pour les étudiantes en médecine

    « 1 fois ! 2 fois ! 3 fois ! 4 fois ! 5 fois ! 6 fois !
    Cette fois tu m’l’as mis j’la sens bien,
    ce n’est plus ton p’tit doigt qui m’chatouille,
    je sens ton nombril contre le mien
    et la chaleur de tes deux couilles !

    Ton doigt n’était pas si mouillé,
    il allait et venait sans cadence,
    maint’nant c’est bien plus régulier,
    au nom de Dieu quelle Jouissance !

    Bite au Cul ! Bite au cul ! Bite au cul !
    Zob »
    La Marche Américaine – chant carabin

    C., étudiante en médecine à la faculté de Lyon

    Au commencement, la fac, ses chants, ses traditions
    Bienvenue en médecine ! A peine arrivée dans l’amphi de première année, après une lutte avec les autres étudiants pour s’assoir à la meilleure place, je me prend « l’esprit carabin » en pleine figure, celui qui m’accompagnera jusqu’à la fin de mes études, censé alléger la dureté du contenu des cours ou des situations rencontrées en stage en désacralisant l’image du corps, et en dégradant celle de la femme au passage. Si la pression pèse sur les étudiants durant les 6 ans passés en fac de médecine, sanctionnés par deux concours, une pression supplémentaire s’abat sur les étudiantes.

    Confrontées en premier lieu aux chants devenus des rengaines, qui les rendent passives entre les mains des hommes, simples objets sexuels. Confrontées ensuite aux remarques incessantes et intégrées aux cours, je me souviens d’un prof de biochimie, qui pour illustrer ses propos et nous « donner envie » d’étudier les atomes nous parlait de « l’Observatrice » qui se penchait langoureusement sur son microscope alors que sa blouse était courte, très courte, trop courte, et qu’elle ne portait pas de culotte. Confrontées enfin aux blagues issues d’un humour ultra-sexiste, loin d’être déconnecté du sexisme ordinaire de la société, mais exacerbé par ce besoin pressant de mise à distance de la réalité médicale.

    Autre tradition pour se mettre dans l’ambiance, le bizutage. J’en subirai 2, en première et deuxième année, avec une sorte d’obligation de participer pour s’intégrer à la promo, ou plutôt à la corpo des étudiants. Je me vois remettre dès mon arrivée dans le car un livret du participant. Outre les infos pratiques, un concours de points, dont les deux plus gros pôles : 50 points par fille « sautée », 100 pour avoir dépucelé une vierge. Femme-objet, sexe non-consenti, incitation au viol... Je boucle ma ceinture de chasteté pour le week-end, résistance personnelle. Arrive l’élection de mister et miss bizut, et l’incitation par les organisateurs pour les participantes à aller le plus loin possible, « allez-y, enlevez vos sous-vêtements... Embrassez-vous », certaines abandonnent, d’autres osent, la plus téméraire selon leurs codes est élue. J’assiste à tout ça, impuissante, avec l’impression de n’être encore une fois qu’un corps, un objet. Et toujours ce refrain, « cette fois tu m’l’as mise... »

    #domination #sexisme #misogynie #culture_du_viol #patriarcat #carabin #medecine

    • #éducation_au_patriarcat #études_supérieures
      Le milieu de la médecine est certainement un des pires. D’autant que cela forme des personnes qui s’arrogent le droit de maltraiter si elles ne sont pas résistantes à ce système. Beaucoup vont abandonner (ça a été le cas de mon père qui n’a pas supporté l’ambiance) et on raconte ensuite que les études sont difficiles, certes, mais à quel niveau ? La construction de cette domination est bâti sur une hiérarchie de #maltraitance qui à terme s’abat sur le patient, surtout quand il est sans défense (en général ce qu’on est quand on est malade…) mais surtout sur les enfants (qu’on oublie toujours) les femmes et les vieux.

    • J’adore l’excuse pour tous les « dérapages » sur le « lâcher de pression ». Je suppose donc que d’en coller plus à certaines pour soulager certains, ne pose pas de problème existentiel, mais revient, une fois de plus, à nier totalement le ressenti des femmes et à ne pas les traiter comme des pairs. Parce qu sinon, personne ne se permettrait de « relâcher la pression » sur elles, puisqu’il serait précisément évident qu’elles subissent déjà la fameuse pression qui autorise tant de chose aux hommes. Peut-être même plus, puisqu’elles sont — d’un point de vue essentialiste — plus « sensibles » que les « vrais bonhommes » et auraient donc encore plus besoin de se défouler.

      Ensuite, sur la charge mentale, il n’y a pas que des toubibs à avoir charge d’âmes. Les chauffeurs de bus scolaires ont donc des traditions de défoulement pour supporter la pression ? Et les sous-traitants du nucléaire arrivent bourrés faire leur garde après s’être murgés pour échapper à la pression ? les aiguilleurs du ciel, etc…

      Non, on voit bien que l’idée, exactement comme dans les grandes écoles et toutes les filières prestigieuses en statut et en fric à la sortie, c’est de s’assurer l’homogénéité du groupe, l’exclusion des outsiders , la domination et la reproduction sociale.

      J’ai une amie jeune toubib féministe qui n’a pas beaucoup apprécié ces tentatives d’intimidations, cette pression des carabins pour initier les apprentis à leur morgue et leur pratiques pourries et cette course permanente au fric et au prestige. La défense de l’exercice libéral lui semble être dans cette lignée avec cette obligation tacite de faire de sa pratique une entreprise bien capitaliste et bien rentable, alors qu’elle, ce qui l’intéresse, c’est quand même — et très connement d’après moult de ses jeunes confrères — de soigner des gens.
      Comme tous les jeunes médecins, elle a fait des « rempla » pour commencer et m’a racontée avoir été profondément écœurée par les méthodes d’abattage de certains de ses confrères généralistes qu’elle devait remplacer : des machines à chier des ordonnances à la chaine, avec des objectifs d’au moins 6 patients à l’heure, exercice médical façon dealer de seconde zone : « bonjour, elle veut quoi la petite dame, ce sera tant, merci, au revoir ! ».
      Mais que l’esprit du lucre, c’était encore pire chez les spécialistes et que les généralistes, c’est aussi considéré comme les types qui ont raté la voie royale, que tout le milieu médical français est parasité par la reproduction sociale bourgeoise et le mépris des autres.

      Bref, elle vient d’entrer comme généraliste spécialisée sur les « problèmes de gonzesses » dans la territoriale et d’avoir résilier son compte à l’URSSAF a été pour elle un soulagement : elle va pouvoir faire de la prévention et de la vraie médecine.

  • Une journaliste de l’Ohio a permis l’arrestation de plus d’une centaine de violeurs.
    http://www.slate.fr/story/106369/journaliste-ohio-faire-arreter-cent-violeurs

    C’est alors que Rachel Dissell, une journaliste du quotidien Plain Dealer, a commencé à poser des questions sur la façon dont la police locale enquêtait sur les agressions sexuelles. Avec une collègue, elle a fait une demande d’information à la police de Cleveland : combien de prélèvements étaient en attente d’être testés dans des cas de viols ?
    Des cas proches de la prescription
    Les officiels de la police ont répondu qu’ils ne savaient pas, mais les journalistes ont insisté et obtenu une réponse. Quatre mille prélèvements –souvent des cotons tiges avec des traces de sperme– étaient stockés et n’avaient toujours pas été testés. Pourtant, lorsque ces prélèvements –appelés « rape kits » an anglais– sont analysés, ils peuvent permettre de voir si l’ADN d’un agresseur présumé correspond à celui d’individus enregistrés dans les bases de données du FBI.
    1.600
    C’est le nombre de prélèvements qui contenaient de l’ADN utilisable sur les 4.000 stockés dans l’Ohio avant l’article de Rachel Dissell.
    À partir du moment où le retard des tests a été rendu public à Cleveland, le procureur local a fait en sorte que chaque prélèvement soit envoyé au laboratoire, une procédure qui coûte environ mille euros par analyse. Sur 4.000 prélèvements, 1.600 contenaient de l’ADN utilisable, et plus de cent violeurs ont ainsi été identifiés et condamnés, rapporte la Columbia Journalism Review. Certains cas ont été résolus près de vingt ans après les faits, et juste quelques jours avant qu’il y ait prescription.
    70.000 kits en attente d’être testés
    Les articles de Rachel Dissell ont aussi fait avancer la législation de l’État : en mars 2015, l’assemblée a fait passer une loi selon laquelle les commissariats de l’Ohio doivent désormais faire tester les kits un mois après prélèvement.

    De nombreux autres États ont des problèmes similaires. En juillet, le journal USA Today a demandé à plus de mille agences de police où elles en étaient de l’analyse de leurs prélèvements, et il s’avère qu’au moins 70.000 kits n’avaient jamais été testés. Comme dans le cas de Rachel Dissell, les questions des reporters ont déjà permis de faire changer les choses. À la suite de la publication de l’enquête, plusieurs départements de police ont commencé à envoyer leurs prélèvements au laboratoire.

    #viol #police #culture_du_viol

  • Savoir reconnaître l’impact psychotraumatique sur les enfants victimes de violences sexuelles est un impératif
    http://stopauxviolences.blogspot.fr/2015/09/nouvel-article-de-la-dre-muriel-salmona.html

    Il y a une véritable incapacité à penser les violences et donc à les reconnaître, mais également à les entendre lorsqu’elles sont révélées. La révélation entraîne un tel stress émotionnel chez la plupart des personnes qui reçoivent la parole des victimes, qu’elles vont souvent mettre en place des systèmes de protection d’une efficacité redoutable. De plus, cette révélation remet en cause l’opinion favorable qu’elles pouvaient avoir des agresseurs. Le refus d’intégrer que de telles violences aient lieu dans des espaces que l’on pensait protecteurs et fiables, le sentiment d’horreur face à des crimes et des délits qui les rendent impensables et inconcevables, particulièrement quand ils sont commis sur des tout-petits, la peur des conséquences d’une dénonciation des violences, font que par angoisse, lâcheté ou complicité, tout sera mis en place pour dénier les violences et imposer le silence aux victimes.

    Tout le monde pense que le viol et les agressions sexuelles existent, tout comme les incestes et la pédocriminalité, que c’est grave pour les victimes et que les violeurs, les incestueurs, les pédocriminels doivent être fermement condamnés. Mais dans le système de dénégation où nous baignons, ils n’est pas possible que les violences sexuelles existent « dans notre monde, dans notre entourage, chez nous, dans notre famille, dans nos couples, dans notre univers professionnel, dans nos institutions, chez ceux que nous côtoyons et encore moins chez ceux que nous admirons… ». Elles existent mais seulement dans un espace social de personnes « peu civilisées, marginalisées, sans éducation, malades mentales… ». Si pour quelques crimes sexuels médiatisés, l’opprobre est général, pour tous les autres, l’immense majorité, aucune dénonciation, ni indignation ne sont au rendez-vous. Les violences sexuelles sont ignorées et les victimes n’existent pas, considérées comme des menteuses, des folles, ou bien comme des séductrices - des « lolitas » - capables par leurs conduites provocantes, de pervertir des personnes bien sous tout rapport. De toute façon dans ce système, tout sera de leur faute, même si l’agression ou le viol sont avérés, et que la victime ne peut pas être considérée comme menteuse, elle est malgré tout fautive : de s’être exposée, d’avoir provoqué, de l’avoir cherché, d’être celle par qui le scandale arrive, d’être celle qui détruit tout, qui n’est pas capable de se relever, de tourner la page, de pardonner, d’aller mieux… (Gryson-Dejehansart, 2009 ; Salmona, 2013)

    Or les crimes et les délits sexuels sont uniformément répandus dans tous les milieux socio-culturels sans exception, 94% de ces violences sont commises par des proches, et 54% par des membres de la famille (IVSA, 2015). Les agresseurs - essentiellement masculins dont le quart sont des mineurs - bénéficient presque toujours d’une totale impunité.

    #culture_du_viol #victimologie #deni #enfance #lolita #omerta

    • De toutes les violences sexuelles, celles qui touchent les enfants font partie des plus cachées. Chaque année, nous dit-on, 102 000 adultes sont victimes de viols et de tentatives de viol (86 000 femmes et 16 000 hommes) en France (CVS-ONDRP 2012), mais on ne nous parle pas des victimes mineures pourtant bien plus nombreuses, estimées à 154 000 (124 000 filles et 30 000 garçons). Dans le monde 120 millions de filles (une sur dix) ont subi des viols, et la prévalence des violences sexuelles est de 18% pour les filles et de 7,5% pour les garçons (OMS, 2014).

      Selon les résultats de l’enquête IVSEA 2015 : 81% des victimes de violences sexuelles ont subi les premières violences avant l’âge de 18 ans, 51% avant 11 ans, et 23% avant 6 ans.

      #statistiques #violence #viol #violence_sexuelle

  • La leçon de piano : Comment tomber amoureuse de son agresseur sexuel
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/la-lecon-de-piano-comment-tomber-amoureuse-de-son-agresseur-sex

    TW : Le film et par conséquent cet article parle de violences conjugales et sexuelles. La leçon de piano, réalisé par Jane Campion et sorti en 1993, a été un succès public et critique. Le film a remporté 3 Oscars ainsi que la Palme d’Or, permettant à Jane Campion d’être la première – et à […]

    #Cinéma #agression_sexuelle #féminisme #hétérocentrisme #masculinisme #racisme #sexisme #sexualité #viol #violence_contre_les_femmes

  • RDC : le documentaire sur le docteur Denis Mukwege interdit - Afrique - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20150903-rdc-le-documentaire-le-docteur-denis-mukwege-interdit/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_afrique&ns_campaign=email&

    Et voilà. le viol, c’est « l’honneur de l’armée ». Il y a de quoi pleurer, mais mieux vaut continuer de se battre.

    Le gouvernement congolais a interdit la diffusion de L’Homme qui répare les femmes, car ce film documentaire « porte atteinte à l’honneur de l’armée ». Ce film suit le travail du docteur Denis Mukwege dans son hôpital de Panzi, à Bukavu, où le gynécologue congolais mène un combat en faveur des femmes violées qui lui a valu une reconnaissance internationale.

    #rdc #viols #armée cc @odilon et @mad_meg