• Touchers vaginaux sur patientes endormies : « C’est de la médecine, on n’est pas dans un fantasme de viol ! » - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150203.OBS1608/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-c-est-de-la-medecine-

    Lorsqu’un chirurgien palpe un testicule avant d’extraire une tumeur, l’interne le touche aussi. Est-il vraiment nécessaire de préciser à la patiente qu’elle va subir un toucher vaginal et que cet examen pourra également être pratiqué par un étudiant ?

    Ne vous semblerait-il pas normal de lui demander son consentement ?

    – C’est aller trop loin dans la pudibonderie ! Après 40 ans d’expérience, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire signer un papier avant cet examen. Le corps médical est très respectueux des patients.

    40 ans ! et alors ? Ce n’est pas parce qu’on fait une erreur à répétition pendant 40 ans, qu’il faut entériner cette pratique. D’autant plus quand celle-ci consiste à se servir d’un corps endormi, (en niant au passage l’inconscient du patient) non pour soigner mais pour former un étudiant, sans assentiment de la personne.

    #gynécologie #viol #incroyable

    • L’article d’origine
      Touchers vaginaux sur patientes endormies : un tabou à l’hôpital ?
      http://www.metronews.fr/info/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-un-tabou-a-l-hopital/moaC!txk2bsiOnYXIU

      … la doyenne de l’UFR de médecine, Carole Burillon, reconnai(ssan)t toutefois que ce système « d’apprentissage » n’est pas parfait. « On pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord pour avoir un toucher vaginal de plus mais j’ai peur qu’à ce moment-là, les patientes refusent. »

      Beeerrrrk, donc c’est pour la bonne cause et y’a pas à demander. Une femme n’a pas à se soustraire au bien public, sous anesthésie ou à la morgue, ce n’est qu’un corps à la merci de la science.

      Il est difficile de dire si la pratique de « l’exercice sur patient inconscient » est très répandue dans les hôpitaux français en l’absence d’études chiffrées sur le problème. Elle est en tous cas loin d’être un fait isolé, selon Martin Winckler, médecin et auteur du livre Le patient et le médecin. Contacté par metronews, le praticien estime que ces témoignages et documents mettent en lumière « le manque de respect chronique des médecins français, en particulier gynécologues, comme de l’absence de réflexion éthique des enseignants en médecine français. » Pour lui, ceux-ci ’’’éduquent’ les étudiants en leur présentant les patients comme des cobayes." L’essayiste reproche par ailleurs à l’ensemble de la profession, mais également aux pouvoirs publics, leur silence sur la question. Et n’hésite pas, sur son blog, à employer les grands mots : « Non seulement c’est un viol, mais c’est un viol couvert par les personnes responsables. »

      Ah, et pour metronews, viol est un « grand mot », ben, il ne fait que 4 lettres pourtant … #culture_du_viol

    • C’est très significatif, ce débat, de l’enjeu fondamental, qui est qu’in fine, le corps de la femme continue à ne pas lui appartenir, qu’il appartient au pays (pour produire des soldats), au mari (pour LUI donner des héritiers), à la science.
      Parions que s’il s’était agit d’entraînements au toucher rectal, les corps des hommes et des femmes n’auraient pas été sollicité de la même manière.

      Comme je le dis souvent, si les mammographies avaient été des testiculographies, il y a belle lurette qu’ils auraient trouvé une autre procédure que l’écrasement entre deux plaques de plexi.

    • Il semble que le problème ne concerne pas que les femmes (ce qui fait qu’il y a des chances que la pratique disparaisse) mais les toucher rectaux avec palpation de la prostate sont aussi pratiquer sans consentement sur des hommes anesthésiés.

      Des touchers rectaux « à la chaine »
      Mais tous les étudiants en médecine ne partagent pas cette conception de la bienveillance. Julie, 23 ans, garde un souvenir amer de son premier toucher rectal. Elle démarrait alors son externat dans le service d’urologie d’un CHU parisien. « Nous étions trois-quatre externes au bloc opératoire, dans des blocs séparés, témoigne-t-elle. On est venu nous chercher et on nous a dit : ‘ce patient a une grosse prostate, on la sent bien au touché ; c’est l’occasion’. Nous y sommes tous passés ».

      Les uns après les autres, les externes ont donc examiné la prostate du patient endormi grâce à un toucher rectal, raconte Julie. « Je n’ai pas osé refuser, car c’était mon premier stage d’externat, et il y a une telle hiérarchie… J’ai dit que je n’étais pas à l’aise, on m’a répondu : ‘ne t’en fais pas, il ne sent rien’. Je me sentais vraiment mal, j’avais l’impression que nous violions tous, à la chaine, l’intimité et le corps du patient. D’autant plus que par la suite, tous mes touchers rectaux et vaginaux ont eu lieu sur des patients éveillés et consentants… Donc je ne comprends pas l’intérêt de cette pratique ». Bien entendu, à son réveil, le patient n’en saura rien.

      http://www.pourquoidocteur.fr/Des-medecins-pratiquent-des-touchers-vaginaux-a-l-insu-des-patientes

      Et ce qui est effrayant ce sont les commentaires des médecins et étudiants qui ne savent même pas définir un viol et affichent le plus grand mépris pour les patients et particulièrement les patientes (cf fresque de viol et pbl multiples avec les gynecos)

    • Ce #mépris_médical, c’est toute une culture de la #médecine_française. On en avait parlé précédemment à propos de la #maltraitance en gynécologie et de la formation des médecins.
      C’est absolument #archaïque comme vision de l’être humain, et de la femme en particulier, pire, un déni complet des avancées de la médecine concernant l’inconscient.
      J’imagine les étudiants qui attendent pour faire un toucher vaginal à une femme anesthésiée venu avorter… c’est horrible, c’est un viol collectif sous couvert de la science.
      Découvrir cela va peut-être permettre d’éclairer certains ressentis hyper violents post-avortement que vivent des femmes déjà bien assez maltraitées quand elles sont en pleine conscience.
      Mais ce qui est dingue, c’est qu’apparemment, rares sont les patient·e·s qui semblent refuser un examen quand on leur demande, ce qui fait qu’il n’y a aucun justificatif à cette pratique.

  • 80% Of Central American Women, Girls Are Raped Crossing Into The U.S.

    http://www.huffingtonpost.com/2014/09/12/central-america-migrants-rape_n_5806972.html

    Via Elisabeth Vallet toujours

    s the number of Central American women and girls crossing into the U.S. continues to spike, so is the staggering amount of sexual violence waged against these migrants who are in search of a better life.

    According to a stunning Fusion investigation, 80 percent of women and girls crossing into the U.S. by way of Mexico are raped during their journey. That’s up from a previous estimate of 60 percent, according to an Amnesty International report.

    This year alone, immigration authorities expect more than 70,000 unaccompanied minors to come through the United States unlawfully, the majority of whom are from Central American countries of El Salvador, Guatemala and Honduras. The number of unaccompanied Central American girls caught at the Southwest border has rapidly outpaced the number boys, according to a July Pew Research study.

    #états-unis #mexique #viol #culture_du_viol #migrations #frontières

  • 1 in 3 College Men Admit They Would Rape, If We Don’t Call It ’Rape’
    http://jezebel.com/1-in-3-college-men-admit-they-would-rape-if-we-dont-ca-1678601600

    A small survey of college men points at something equal parts interesting and disturbing: one in three of them say they would be willing to “use force to obtain intercourse” as long as nobody would find out and there would be no consequences. But very few were willing to say they would commit rape, suggesting that they don’t quite see that forced sex and rape are the same thing.

    The study, published in the journal Violence and Gender and first reported by Newsweek was exceedingly small: just 86 men were surveyed, and only 72 of those surveys were usable. Of that number, nearly 32 percent said they would use force to obtain sex, provided there would be no consequences. But only 13.6 were willing to endorse the statement that they would they would rape a woman under the same circumstances.

    The researchers found that there was a pretty significant difference in attitudes towards sex between the people willing to admit they would “rape” and those who weren’t. Men who called it “rape” and were still willing to do it displayed hostility to women, meaning, the researchers say, “resentment, bitterness, rejection sensitivity, and paranoia about women’s motives.”

    The men who didn’t have a problem with forced sex displayed “callous sexual attitudes” but no “hostility towards women,” while the people who said they’d be fine with committing rape indicated both. In other words, then, men who are cool with “forced sex,” the researchers theorize, might have personality traits that lend themselves “to allowing men to not perceive his actions as rape.” They add:

    #culture_du_viol

  • #film, vu ce soir à Genève
    #Difret

    Three hours outside of Addis Ababa, a bright 14-year-old girl is on her way home from school when men on horses swoop in and kidnap her. The brave Hirut grabs a rifle and tries to escape, but ends up shooting her would-be husband. In her village, the practice of abduction into marriage is common and one of Ethiopia’s oldest traditions.

    Meaza Ashenafi, an empowered and tenacious young lawyer, arrives from the city to represent Hirut and argue that she acted in self-defense. Meaza boldly embarks on a collision course between enforcing civil authority and abiding by customary law, risking the ongoing work of her women’s legal-aid practice to save Hirut’s life.

    Beneath the layer of polite social customs, an aggressively rooted patriarchy perpetuates inhospitable conditions for women in this engrossing and significant film, based on a real-life story. Ethiopian-born writer/director Zeresenay Berhane Mehari portrays, with panoramic beauty, the complexity of a country’s transformation toward equal rights, featuring the courageous generation that dares to own it.


    http://difret.com
    #femmes #viol #culture_du_viol #Ethiopie #loi #justice

  • L’école des soignants : L’arbre qui cache la forêt - à propos des fresques pornographiques dans les internats de médecine
    http://ecoledessoignants.blogspot.ch/2015/01/denoncer-la-presence-de-fresques.html?spref=tw

    L’ « esprit carabin » que brandissent les chantres de la pornographie des salles de gardes comme « art », n’est pas juste une manière de s’amuser, c’est la rémanence d’une mentalité archaïque, qui perdure aujourd’hui. Prétendre que ces « fresques » font partie de la coutume et servent de « catharsis » face à la peur de la mort ou de la maladie, c’est un peu court. D’ailleurs, à entendre certains de leurs défenseurs, il semble que ces fresques n’existent que dans les internats français, et cela explique que les médecins français soient les plus équilibrés au monde, sans doute. On se demande comment les étudiants en médecine se débrouillent pour « décompresser » dans d’autres pays...

    #culture_du_viol #élitisme #médecine

  • CHU de Clermont-Ferrand : La fresque polémique contre la loi Santé va être effacée - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1520035-20150119-chu-clermont-ferrand-fresque-polemique-contre-loi-sante-v

    Scandaleux ! #culture_du_viol

    Pour dénoncer la loi santé de Marisol Touraine, des médecins ont affiché dans la salle de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand une fresque représentant une Wonder Woman violée par plusieurs « supers héros » avec des dialogues salaces et violents tels que : « Tiens, la loi santé », « prends la bien profond ».

    Une photo de cette fresque a été publiée ce week-end sur la page Facebook du collectif « Les médecins ne sont pas des pigeons », puis retirée. Trop tard, car l’image a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. D’après l’avocat du syndicat des internes de Clermont-Ferrand, cité par La Montagne, la fresque « existait depuis plusieurs années sur l’un des murs de la salle de repos des internes », mais les bulles auraient été rajoutées ce week-end.

    • J’ai une copine qui a eu son doctorat de médecine l’année dernière. Et elle a été dérangée chaque jour de son internat par le #sexisme et la #misogynie décomplexées des médecins en poste. En fait, c’est vraiment répugnant et endémique, mais comme ce sont ces connards qui te notent et te filent ton diplôme, personne ne dit rien. Pour les apprenties médecins racisées, c’est totale #domination chaque jour de leur apprentissage.
      Après, elle pense qu’il faut vraiment que la nouvelle génération pousse les vieux cons vers la sortie... le problème étant qu’ils ont aussi formé des jeunes hommes blancs bourgeois qui sont ravis de perpétuer les #stéréotypes.

    • #culture_de_salle_de_garde

      Quand le critique d’art du Monde découvre (juillet 2011)

      La catharsis par l’art dans les salles de garde
      http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/07/24/la-catharsis-par-l-art-dans-les-salles-de-garde_1550920_3246.html

      Cet art obscène hospitalier français relève d’une tradition ancienne et abondante. Ancienne car elle date sans doute du Moyen Age et des « chirurgiens-barbiers ». Abondante puisque Gilles Tondini a publié des reportages réalisés dans dix-sept hôpitaux de Paris et de la région parisienne et qu’il poursuit méthodiquement son enquête.

      Au-delà de leur étrangeté et de leur pornographie, qui peuvent faire rire ou scandaliser – c’est affaire personnelle –, ces images sont au plus haut point intéressantes. Le plus curieux est qu’elles ont été peu étudiées jusqu’à aujourd’hui. Deux livres seulement leur ont été consacrés, celui – introuvable – de Jacques Le Pesteur (Fresques de salles de garde, Ramsay, 1980) et donc, l’an dernier, celui de Tondini et de sa complice Marie Bouchon, L’Image obscène (Mark Batty Publisher).

      L’article WP, plutôt sur un mode « patrimoine en danger »…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Salle_de_garde

    • https://www.facebook.com/richard.lemal/posts/10152498135002000

      Qu’on se le dise : aujourd’hui, en 2015 en France, on efface une fresque présente depuis 15 ans dans un lieu privé suite à une demande de censure émanant de nos plus hautes autorités.

      Pour éviter les quiproquos : je trouve également que cette fresque est loin d’être fine, loin d’être du meilleur goût. Mais je ne supporterai pas pour autant qu’on la qualifie de « scène de viol collectif » ou d’"incitation au viol". Salissant la profession de médecin, et notre hopital français. NON !

      Cette fresque au goût douteux n’a JAMAIS été sur le mur d’un hôpital, lieu dans lequel nous travaillons tous les jours et que nous respectons infiniment plus que la plupart des gens qui disent vouloir le défendre par des lois qui le tueront. Cette fresque était dans un foyer de repos, appelé « internat » parce que les internes y vivent, au sens propre, une bonne partie de leur jeunesse. Tous les internats de France sont couverts de fresque de mauvais goût. Ce n’est pas une excuse, mais les même personnes qui nous accusent aujourd’hui se sont sans doute esclaffés sur des documentaires bobo-gauchos qui qualifiaient ces fresques de patrimoine carabin, de tradition française...

      Si on peut condamner de l’avoir rendue publique, ce qui n’aurait JAMAIS dû arriver, il est interdit de lui donner un sens qu’elle n’a pas : il ne s’agit pas d’un appel au viol, ni d’une agression sexuelle. Il s’agit de la mise en scène, sous le format d’une bande-dessinée (avec des super-héros !), d’une partouze dont la définition dans le dictionnaire est :
      « nf : partie de débauche au cours de laquelle les participants (dont le nombre excède généralement quatre), pratiquent l’échange des partenaires et se livrent à des activités sexuelles collectives et simultanées. Fille à partouse ; arranger, organiser des partouses ; participer à des partouses ».

      Condamnons donc et effaçons le dictionnaire, qui semble, lui aussi, « stigmatiser la femme » en la qualifiant de « Fille à Partouse ».

      Une autre définition : Diffamation : nf : imputation d’un fait non avéré qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne. Elle relève d’une procédure spécifique permettant de protéger la liberté d’expression.

      5 millions de personnes ont manifesté pour la liberté d’expression. 7 millions de personnes se sont rendues dans des kisoques pour acheter un journal anarchico-anti-clérico-communiste qui publie chaque semaine des dessins de curés qui enculent des enfants, des bites, des chattes.... Et on nous efface notre petite fresque de rien du tout parce que l’ego de nos dirigeants s’est senti visé par des dessins de super-héros qui prennent du bon temps sur nos murs depuis plus de quinze ans....non mais allô, quoi ! Même Nabila doit comprendre l’absurdité de la situation !

      En tout cas, si toutes les thématiques sont analysées et traitées de la sorte par nos politiques et nos médias, ça explique bien des choses...

      RIP Wonder-woman

  • Les policiers prenaient l’adjointe pour un jouet
    http://www.liberation.fr/societe/2007/01/19/les-policiers-prenaient-l-adjointe-pour-un-jouet_82384

    TW : Harcèlement sexuel

    « Il ne s’agissait que d’une plaisanterie de mauvais goût pour décompresser dans un commissariat où on rigolait beaucoup sur le sexe. Il y avait même des livres pornos qui traînaient. Le processus de plaisanterie a dérapé car l’adjointe de sécurité stressée, fragile, n’a pas compris la profonde amitié que lui vouaient ses collègues »

    Oh ben oui, c’est sa faute à elle, parce qu’elle est trop fragile. Quel genre de profond ami continue de « faire des blagues » en voyant que la destinataire y réagi par des tentatives de suicide puis la virent ?(Permalink)

    #feminisme

    • « En 2000, dès son arrivée au commissariat de Joué-lès-Tours, M. hérite d’un nouveau prénom : « Raoul, parce que la police est un métier d’homme. »

      On dirait le meme commissariat qui a "perdu" les vidéos du meurtre de Bertrand « Bilal » Nzohabonayo.

      Le reste du personnel assiste à ces humiliations en spectateurs, « le sourire au coin des lèvres ».

      Il semble y avoir pas mal de restes nauséabond dans ce commissariat.

    • les douches qu’on lui impose tout habillée, les fessées sur le bureau du commissariat, baptisé « table d’ouvrage ». Le reste du personnel assiste à ces humiliations en spectateurs, « le sourire au coin des lèvres ». Un dimanche matin de septembre 2003, elle se retrouve seule avec ses trois persécuteurs. Limouzin et Petit lui arrachent le pantalon, la hissent jusqu’à la photocopieuse, font une reproduction de ses fesses et de son sexe. Sa chef, Hélène Tafforin, la maintient sur la machine et lui ordonne de se « laisser faire ». Ils lui imposent ensuite des attouchements et menacent d’exhiber les photocopies devant toute la brigade. Trois jours plus tard, elle tente une première fois de mettre fin à ses jours. Hospitalisée, elle bénéficie d’un arrêt de travail. Et elle se trouve licenciée. « On n’a pas cherché à comprendre », dira-t-elle plus tard.

      #culture_du_viol #barbarie #déshumanisation

    • « profonde amitié » ah ah ah, la bonne blague !

      C’est la deuxième fois que je râle au boulot pour des comportements sexistes à répétition. Avec deux effets, l’un positif, puisque ces comportements cessent, au bénéfice de tout·e·s, l’autre négatif, puisque je suis désormais identifiée comme particulièrement « sensible ».

  • Chaotique Neutre
    http://chaotiqueneutre.tumblr.com

    STATISTIQUES RÉVÉLATRICES 1

    En 2009, au Québec, 5 293 infractions sexuelles ont été enregistrées par les corps policiers. Ces infractions regroupent plusieurs délits du Code criminel canadien, notamment les agressions sexuelles, les contacts sexuels ou l’incitation à des contacts sexuels auprès d’un enfant de moins de 16 ans, l’exploitation sexuelle d’un adolescent de 16 à 18 ans et l’inceste. Depuis le 1er mars 2008, elles rassemblent aussi la corruption d’enfants, le leurre d’un enfant au moyen d’un ordinateur et le voyeurisme.

    Les infractions sexuelles étaient principalement des agressions sexuelles ; elles étaient au nombre de 4 212. Quant aux autres infractions d’ordre sexuel, on en dénombrait un total de 1 081.

    33 % des infractions sexuelles enregistrées en 2009 ont été signalées à la police le jour même de leur perpétration, tandis que 22 % l’ont été plus d’un an après avoir été commises.

    83 % des victimes étaient de sexe féminin

    52 % : jeunes filles de moins de 18 ans
    31 % : femmes adultes

    17 % étaient des victimes masculine

    14 % : jeunes garçons de moins de 18 ans
    3 % : hommes adultes

    66 % des victimes avaient moins de 18 ans

    52 % des filles
    14 % des garçons
    10 % : 5 ans ou moins
    19 % : de 6 à 11 ans
    20 % : de 12 à 14 ans
    17 % : de 15 à 17 ans
    13 % : de 18 à 24 ans
    21 % : 25 ans ou plus

    Un peu plus des trois quarts (76 %) des infractions envers les jeunes victimes et 61 % de celles envers les victimes adultes ont été perpétrées dans une résidence privée.

    La majorité des victimes connaissaient l’auteur présumé, soit 86 % des jeunes victimes et 71 % des victimes adultes.

    Pour les victimes adultes :

    L’auteur présumé était une simple connaissance (38 % des victimes adultes) ;
    Il était un conjoint, un ex-conjoint, un ami intime ou un ex-ami intime (27 %).

    Pour les jeunes victimes, il était principalement :

    Un membre de la famille immédiate (42 %) ;
    Un membre de la famille éloigné (8 %).

    Les jeunes, comparés aux adultes, ont été plus souvent agressés par :

    Un membre de leur famille immédiate (parent, beau-parent, frère, sœur) (42 % comparativement à 13 %) ;
    Un membre de la famille éloignée (8 % comparativement à 4 %) ;
    Une personne en situation d’autorité (6 % comparativement à 2 %).

    Un peu plus de trois victimes sur dix (31 %) ont été blessées physiquement lorsqu’elles ont agressées.

    Les auteurs présumés d’infractions sexuelles étaient principalement de sexe masculin (97 %). Ils étaient majoritairement des adultes (79 %) :

    19 % étaient âgés de 12 à 17 ans ;
    14 % de 18 à 24 ans ;
    16 % de 25 à 34 ans ;
    20 % de 35 à 44 ans ;
    15 % de 45 à 54 ans ;
    14 % de 55 ans ou plus.

    #viol #culture_du_viol #inceste #statistiques #Québec

  • Mission CICE : oups, le rapporteur est un membre de la famille Mulliez

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/28/mission-cice-oups-rapporteur-est-membre-famille-mulliez-253946

    Les enseignes de ce clan nordiste, Auchan en tête, figurent parmi les principaux bénéficiaires du dispositif gouvernemental, au même titre que les autres entreprises de distribution.

    Les hypermarchés du groupe Mulliez ont touché 44 millions d’euros en 2013. Une enveloppe dont l’usage suscite la controverse entre effet d’aubaine sur les comptes, financement de la guerre des prix en linéaires et véritables créations d’emplois.

    Contacté, Yves Blein, déclare « n’avoir aucun lien qui permette de [le] qualifier d’associé avec quelque entreprise de la famille Mulliez que ce soit ».

    Il s’avère qu’il est pourtant gérant de trois sociétés civiles détenant des titres de l’association familiale Mulliez.

    Des mandats qui ne figurent d’ailleurs pas sur sa récente déclaration d’intérêts et d’activités [PDF] transmise à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), instaurée suite à l’affaire Cahuzac.

    « Je vais sans délai rectifier ma déclaration »

    Interrogé sur cet « oubli », il s’en explique :

    « Je ne les ai pas mentionnés car ces sociétés contiennent des actifs appartenant à mes enfants [...]. J’en suis le gérant – par mesure de protection – ni rémunéré ni indemnisé et je n’en possède aucun titre ni actif. C’est pourquoi il ne m’avait pas semblé devoir intégrer cette information dans ma déclaration mais je vais donc sans délai rectifier ma déclaration auprès de la Haute autorité.

    #oups
    #socialiste

    • Rhône. Le député LREM Yves Blein ciblé par une plainte pour harcèlement sexuel
      https://actu.fr/faits-divers/rhone-le-depute-lrem-yves-blein-cible-par-une-plainte-pour-harcelement-sexuel_4

      Le député du Rhône Yves Blein, membre de la majorité présidentielle, est visé par une plainte pour harcèlement sexuel, déposée durant l’été 2021. Une enquête a été ouverte.

      Le député LREM de la 14e circonscription du Rhône, Yves Blein, qui a dans sa zone les communes de Vénissieux, Corbas, Feyzin, Saint-Fons, Solaize et l’ouest de Saint-Priest, est visé par une plainte pour « harcèlement sexuel dans le cadre d’une relation de travail ».

      La plaignante serait une ancienne salariée de l’association Léo-Lagrange et aurait déposée plainte contre X dans l’été 2021. 

      La Sûreté départementale a ouvert une enquête.

      L’ancien maire de Feyzin a, auprès de nos confrères du Progrès, affirmer ne pas être au courant et « tomber des nues ».

      #Metoopolitique
      Toujours selon le quotidien, la victime présumée aurait été entendue au début du mois de novembre par la police.

      Cette affaire éclate en plein mouvement #Metoopolitique, suite à une tribune cosignée par plus de 300 femmes Le Monde dans le journal, pointant le fait que trop d’élus et de candidats mis en cause pour des faits de violences sexuelles étaient encore soutenus et appelant à « écarter les auteurs de violences sexuelles et sexistes de la vie politique ».

      Dans la Métropole de Lyon, elles sont 20 femmes politiques à avoir signé cette tribune.
      #LREM #EnMarche #harcèlement #sexisme #femmes #culture_du_viol #harcèlement_sexuel #metoo #violence #france #violences_sexuelles

    • Ceci dit : Le groupe Auchan a bénéficié du CICE, comme d’autres entreprises de la grande distribution, d’ailleurs beaucoup plus discrètes sur le montant obtenu. Ce CICE a atteint dans les comptes 2013 (il suffit de consulter le rapport financier - page 30 - publié par Groupe Auchan) du groupe Auchan un montant de 59 M€. Rien à voir avec les 44 M€ annoncés par l’article de Rue89 le 28 juillet 2014 !!! D’autant qu’Auchan France (qui contrôle l’essentiel des hypers bénéficiant du CICE) n’a publié aucun compte, et que la seule information disponible est celle du groupe, certifiée par les commissaires aux comptes. 1ère erreur.
      . . . . . .
      Sur un autre plan, Yves BLEIN est bien un gendre de la famille Mulliez, veuf de Sylvie Mulliez. Mais pour le reste, Rue89 a également tout faux. Comme le précise dans sa réponse Yves BLEIN, la société civile familiale (Peter en l’occurrence) est la propriété totale de ses trois enfants. Ces derniers, en accord avec leur père et le co-gérant représentant la famille Mulliez à l’époque dans la société (à savoir Michel Mulliez), ont racheté l’usufruit qui revenait par succession légale à Yves BLEIN. Ce dernier a d’ailleurs mentionné dans sa déclaration qu’il était gérant d’une société civile. Mais il ne possède plus aucun titre dans cette société. Par ailleurs, le montant racheté de l’usufruit est exactement de 2,35 M€, et ce montant a été payé par contrat en plusieurs annuités (diminué des droits de succession), avec une dernière échéance en juillet 2011.

      Source : http://richessem.eklablog.com/article-149-rue-89-les-erreurs-sur-la-question-cice-et-d-yves-bl