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  • Uber se dit « ouverte » à l’idée d’obéir aux lois de l’Assemblée nationale
    Un site à découvrir, celui du Navet

    Accusé par ses détracteurs de pratiquer l’évasion fiscale et d’opposer une concurrence déloyale à l’industrie du taxi, l’entreprise Uber a affirmé ce matin « réfléchir » à l’idée de respecter les lois votées par les députés de l’Assemblée nationale.

    « Même si rien ne nous y oblige, nous sommes prêts à respecter la législation québécoise telle qu’établie par les représentants élus du peuple », a expliqué l’entreprise.

    « Éventuellement, on pourrait même envisager l’idée de payer des taxes et des impôts, a affirmé l’entreprise dont la valeur est établie à 18 milliards de dollars. Nous n’en sommes pas là, mais à long terme, ce serait faisable. »

    Rappelons qu’en vertu d’un principe juridique ancré dans le Code civil depuis des siècles, toute entreprise californienne qui enregistre des profits faramineux en utilisant les infrastructures publiques payées par l’ensemble des contribuables a le loisir d’obéir ou non aux lois de son choix.
    Au moment de mettre en ligne, un chauffeur de taxi traditionnel se payait du gros luxe grâce aux 21$ récoltés en 16 heures de travail.

    Source : http://lenavet.ca/4922/uber-se-dit-ouverte-a-lidee-dobeir-aux-lois-de-lassemblee-nationale
    #Canada #Montréal #Quebec #Humour #Gorafi #Tonimag

  • Un patron canadien du secteur minier retrouvé mort en #Mongolie | Asie & Océanie
    http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/201504/24/01-4864009-un-patron-canadien-du-secteur-minier-retrouve-mort-en-mongolie.p

    Un dirigeant canadien d’entreprise minière, arrivé à Oulan-Bator pour tenter de récupérer plus de 100 millions de dollars de compensation obtenus en justice contre le gouvernement mongol, a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel, ont annoncé vendredi les autorités.

    Jim Doak était le président de #Khan_Resources, une société minière cotée à Toronto dont les licences d’exploitation en Mongolie avaient été annulées par le gouvernement d’Oulan-Bator en 2009.

    Le site de la mine d’#uranium de Dornod, initialement dévolu à Khan Resources avant l’annulation de ses licences, est aujourd’hui exploité par l’entreprise d’État russe #ARMZ Uranium Holding Co.

    Le litige qui s’en est suivi est l’un de ceux qui ont mis aux prises le gouvernement mongol avec des compagnies minières internationales, au prix d’une nette dégradation de l’image du pays —immensément riche en ressources minérales— et d’une chute des investissements étrangers.

    Le mois dernier, un arbitrage rendu par un tribunal de Paris avait attribué 103,8 millions de dollars de compensation à Khan Resources, aux dépens du gouvernement mongol.

    Jim Doak, âgé de 59 ans, était arrivé dimanche à Oulan-Bator pour évoquer l’arbitrage. La police a indiqué qu’il a été retrouvé mort mardi dans sa chambre d’hôtel.

    L’hypothèse d’un meurtre est écartée, selon un porte-parole de la police, assurant que de premiers examens ne montraient aucun signe visible de traumatisme.

    Ouf ! si le meurtre est exclu, ce ne peut donc qu’être une sombre machination de l’intéressé pour ternir l’image de la Mongolie.

    • Mongolia to rescind $100m payment to Khan Resources | MINING.com
      http://www.mining.com/mongolia-to-rescind-100m-payment-to-khan-resources

      Barely three days after Canada’s Khan Resources (TSE:KRI) chairman, Jim Doak, was found dead in a hotel in Mongolia, the country’s ministry of justice revealed it would try to annul a $100 million arbitration claim awarded to the miner last month, FT.com reports.

      Doak (59), who appeared as an analyst on business channel BNN, had travelled to Ulaanbaatar to negotiate the terms of the payment granted to his company for the expropriation of the Dornod uranium project back in 2009.

      Doak told a Globe and Mail reporter his company had hired an unnamed firm that specialized in collecting delinquent government debts by seizing assets, such as airplanes or ships temporarily located outside the country.

      The Toronto-based firm halted negotiations Thursday, after not reaching any agreement with Mongolian officials. Hours later, it learned of the death of its chairman and said, while police did not find any indication of foul play, it would wait for a full autopsy report to be released this week to comment further.

      Khan Resources had sought $326 million in compensation for having its mining licenses cancelled by Mongolia and given to Russian producer ARMZ, but the tribunal lowered the payout to $100 million, including interest and costs, based on previous offers made for the asset.


      Dornod uranium project location.

      Bizarrement, son entreprise n’a pas l’air d’avaler l’hypothèse de la police…

    • La concession minière est située à l’endroit exact où se déroule quelques uns des violents événements de Yeruldelgger 2.

      Et le siège de l’une des deux sociétés russes à Krasnokamensk, ville de l’uranium en Transbaïkalie (Sibérie) et autre lieu où se déroulent pas mal de choses. Et où fût détenu M. Khodorkovsky (également longuement commenté dans le bouquin).

      pour mémoire : http://www.khanresources.com
      (avec les pièces du contentieux de leur point de vue)

  • #SwissLeaks : #HSBC abritait l’argent du #crime
    http://abonnes.mobile.lemonde.fr/economie/article/2015/03/04/swissleaks-hsbc-abritait-l-argent-du-crime_4587069_3234.html

    «  Mr Simon  » et « l’abeille reine »

    La « blanchisseuse » en chef du réseau, Thi Phuong Mai Le, était surnommée « l’abeille reine » ou « gros nichons » par ses associés. Cette Vietnamienne de 38 ans était capable de blanchir 5 millions de dollars par mois, selon le FBI. Les autorités américaines estiment qu’au moins 8 millions auraient transité par HSBC Genève. Thi Phuong Mai Le a été condamnée à quinze ans de prison en 2008. De leur côté, les deux diamantaires clients de HSBC ont poursuivi tranquillement leurs affaires. En janvier 2005, neuf mois après l’envoi de la demande d’entraide américaine qui l’impliquait dans l’opération « Candy Box », #HSBC proposait à Alain Lesser de créer une #société_offshore pour mieux échapper au #fisc belge.

    Dans le cas de « Lenny », Anh Ngoc Nguyen, les banquiers de HSBC ont poussé la complaisance encore plus loin. Lorsque les Etats-Unis ont demandé à la Suisse de bloquer les 300 000 dollars qu’il détenait chez HSBC, la banque lui a recommandé de s’adresser au cabinet d’avocats Baker & McKenzie pour s’y opposer. Rodolphe Gautier, 28 ans, brillant avocat genevois spécialisé dans la criminalité en col blanc, est parvenu à faire lever temporairement ce séquestre en invoquant un vice de forme. L’Office fédéral de la justice suisse avait omis de respecter un délai de recours de soixante-douze heures. A ce stade, HSBC aurait pu demander à son client diamantaire de débarrasser discrètement le plancher et d’aller blanchir son argent ailleurs. Mais pas du tout.

    Dès la levée du séquestre, la banque a permis à Anh Ngoc Nguyen d’ouvrir un deuxième compte et d’y transférer les fonds visés par les autorités américaines. Le diamantaire en a profité pour faire disparaître 200 000 dollars au passage. Il a fallu des mois de procédures entre les Etats-Unis et la Suisse pour faire saisir le deuxième compte. En 2007, date à laquelle s’arrêtent les données « SwissLeaks », Anh Ngoc Nguyen était toujours client de la banque genevoise.

    Des aveux accablants

    S’il a pu se jouer aisément des autorités suisses, le diamantaire de Toronto a eu la partie moins facile une fois assis dans une salle d’interrogatoire face à l’agent spécial McLeod. Inculpé et arrêté lors d’un séjour aux Etats-Unis avec sa famille, il a rapidement avoué.

    Des aveux accablants. La piste donnée par Anh Ngoc Nguyen aux enquêteurs de la DEA révèle que la banque suisse n’a pas seulement hébergé les fonds de dealers. Ses coffres ont servi de base arrière, pendant des années, à une coopérative du crime où le #blanchiment de l’argent de la #drogue, le commerce des #diamants et le# trafic d’#armes se complétaient habilement. La confession du diamantaire allait aussi permettre aux enquêteurs de la DEA de retrouver la trace d’un trafiquant d’armes israélien auquel ils s’intéressaient depuis 2001.

    Anh Ngoc Nguyen a expliqué qu’un de ses principaux partenaires dans le système de blanchiment était un homme qu’il avait rencontré peu après l’ouverture de son #compte_en_Suisse et qu’il ne connaissait que sous le nom de « Moshe ». Quand les enquêteurs lui ont présenté huit photos d’identité, son doigt s’est posé sur celle de Shimon Yelinek. Les données en possession du Monde montrent que cet homme, né en Israël en 1961, conseiller à la sécurité du dictateur congolais Mobutu Sese Seko dans les années 1980, avait pu maintenir ses comptes auprès de #HSBC au moins jusqu’en 2007, bien qu’il ait été impliqué dans d’importants trafics d’armes dès 2001. Ils abritaient un peu plus de 860 000 dollars.

    A l’époque de ses premiers exploits, Shimon Yelinek avait 40 ans. Il était installé avec son épouse, Limor, au 23e étage de l’Edificio Mirage, une des plus hautes tours de Panama. Il se faisait appeler « Mr Simon ». Ce nom et un numéro de téléphone étaient apparus en 2001 sur une note manuscrite trouvée à Anvers, lors d’une perquisition de la justice belge qui enquêtait sur un réseau de trafic d’armes et de diamants entre le Liberia et la Sierra Leone. Un réseau qui avait permis à #Al-Qaida d’échapper au blocage de ses comptes bancaires par les autorités américaines, en convertissant des dizaines de millions de dollars en diamants peu avant les attaques du 11-Septembre. C’est le FBI qui avait révélé l’identité de Shimon Yelinek à la justice belge, à partir du numéro de téléphone trouvé sur la note.

    #banques #capitalisme #finance

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique

  • Uramin : la diplomatie parallèle d’Areva en Afrique - Page 4 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/131214/uramin-la-diplomatie-parallele-dareva-en-afrique?page_article=4

    « C’est vrai que nous avons payé 50 millions de dollars. Mais nous avons racheté sept gisements pour 40 millions de dollars. Surtout, nous avons obtenu pour 10 millions, grâce à Georges Forrest, les droits sur les barrages hydroélectriques, qui n’avaient eux non plus pas été assurés, ce qui rendait toute exploitation minière impossible. Comparé aux 550 millions de dollars dépensés pour acquérir les deux droits miniers de Bakouma qui étaient dans le portefeuille d’Uramin, c’est plutôt une bonne opération », défend Sébastien de Montessus. Pour mémoire, les anciens actionnaires d’Uramin avaient acquis les droits de Bakouma en 2005, pour 26 millions de dollars.

    Georges Forrest a moins de chance avec son projet de rachat de Forsys Metals, une société minière qui ressemble comme une sœur à Uramin (voir notre enquête). Créée en 2004, cotée à Toronto, elle possède des droits miniers sur un gisement d’uranium, juste à côté de Trekkopje en Namibie. L’homme d’affaires belge, qui a fait une offre de rachat en novembre 2008, est incapable d’apporter les fonds nécessaires en septembre 2009. Est-ce les actionnaires qu’il aurait présentés qui n’auraient pas convenu aux autorités – Washington aurait redouté qu’ils exportent de l’uranium vers l’Iran –, comme le dit la version officielle ? Ou est-ce Areva, où les dissensions au sein de l’équipe s’installent au fur et à mesure que le rachat d’Uramin se révèle catastrophique, qui aurait décidé de jeter l’éponge, estimant qu’il était grand temps d’arrêter les frais ?

    Officiellement, Areva n’a jamais travaillé sur le dossier Forsys Metals. Aujourd’hui, des salariés du groupe racontent cependant que certains examinaient le dossier à l’époque. Ils donnent même des noms. Toutes les personnes que nous avons pu joindre démentent avoir touché de près ou de loin à cette affaire.

    Mais entretemps, le dossier Forsys metals est devenu sulfureux. Il vaut à Patrick Balkany d’avoir été mis en examen, le 21 octobre, pour « corruption », « blanchiment de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale », par les juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, du pôle financier de Paris. L’élu est soupçonné d’avoir dissimulé à Singapour une commission de 5 millions de dollars versée en 2009 par George Forrest. L’homme d’affaires belge a expliqué aux juges avoir versé cette somme à Patrick Balkany, qui aurait servi d’intermédiaire dans le cadre de la négociation sur le rachat de Forsys Metals. Il a transmis à la justice le numéro de compte du maire de Levallois à Singapour.

    Même si le compte singapourien de Patrick Balkany est vrai, personne parmi les connaisseurs du dossier Uramin ne croit aux explications données par Georges Forrest aux juges. « Vous avez déjà vu un intermédiaire toucher une commission pour une affaire qui ne se fait pas ? Moi jamais », relève un connaisseur de ce monde interlope du grand commerce international. « Patrick Balkany ne connaît rien au monde minier et de l’uranium. Il a juste pour lui d’avoir encore certains réseaux africains et d’entretenir des relations auprès de certains dirigeants de l’Afrique francophone. Mais il ne connaît pas les responsables de l’Afrique anglophone en général, et de la Namibie en particulier. Parle-t-il seulement anglais ? » s’interroge un familier du dossier. « 5 millions, cela fait 10 % de 50 millions. C’est à peu près le tarif d’une commission », pointe de son côté un salarié d’Areva.

    Le nouveau gouvernement centrafricain ne semble pas lui non plus très convaincu. Il a saisi le parquet national financier d’une demande d’information judiciaire visant Patrick Balkany, selon des informations publiées par Le Nouvel Obs. Le gouvernement de Bangui soupçonne le maire de Levallois d’avoir été un des bénéficiaires, avec l’ancien président Bozizé, du règlement intervenu autour d’Uramin.

  • Still not loving ISDS: 10 reasons to oppose investors’ super-rights in EU trade deals | Corporate Europe Observatory
    http://corporateeurope.org/international-trade/2014/04/still-not-loving-isds-10-reasons-oppose-investors-super-rights-eu-t
    http://corporateeurope.org/sites/default/files/styles/fullwidth_nocrop/public/corporate-charter.jpg?itok=c2a6eZry

    For example, tobacco giant Philip Morris is demanding US$2 billion from Uruguay over health warnings on cigarette packets; Swedish polluter Vattenfall is seeking over US$3.7 billion from Germany following a democratic decision to phase out nuclear energy; and Canadian company Lone Pine is suing Canada via a US-subsidiary for CAN$250 million after the Canadian province of Quebec imposed a moratorium on shale gas extraction (fracking) over environmental concerns.

    #TTIP
    #ISDS
    #investment-treaties
    #investor-state dispute settlement
    #Transatlantic-Trade-and-Investment-Partnership #TTIP
    #CETA
    #arbitration

  • Fascinating story: A Town without Poverty and with better Well-being and Health | Economic Sociology and Political Economy
    http://economicsociology.org/2014/04/07/fascinating-story-a-town-without-poverty-and-with-better-well-bei

    Dans les années 1970, pendant quatre ans, les familles de Dauphin, une petite ville rurale du Canada, se sont vues accorder un #revenu_minimum par les gouvernements fédéral et provincial. Contrairement à une protection sociale classique, réservée à certains ayant droit, cette expérimentation, intitulée Mincome, était ouvert à tous. Mincome offrait donc stabilité et prévisibilité, trait particulièrement important pour une ville tributaire de l’agriculture comptant beaucoup d’indépendants. (…) Pendant quatre ans, à Dauphin, toute personne vivant sous le seuil de pauvreté pouvait recevoir des chèques mensuels (1200 $ ou plus, selon les caractéristiques de la famille) pour accroître ses revenus, sans condition. (…)
    Pour compléter l’expérience, une armée de chercheurs fut envoyée à Dauphin pour enquêter auprès des bénéficiaires. Une enquête fut également menée sur les habitants des villes rurales des environs, pour que les données puissent être comparées à celles de Dauphin. Mais quand le gouvernement interrompit le programme en 1978, il fit entreposer les 2000 cartons de données sans se donner la peine de les analyser. (…) Après une bataille de cinq ans, en 2009, Evelyn Forget, de l’Université de Manitoba, eut accès à ces cartons. (…)
    Initialement, le programme #Mincome était conçu comme une expérience relative au marché du travail. Le gouvernement voulait savoir ce qui se passerait si on accordait à tous un #revenu_garanti, et plus particulièrement, il voulait savoir si les gens continueraient à travailler. Il se trouve que oui. (…)
    Seuls deux segments de la population active de Dauphin travaillèrent moins suite à la mise en place de Mincome : les mères d’un nouveau-né, et les adolescents. Les premières arrêtèrent de travailler parce qu’elles voulaient rester à la maison plus longtemps avec leur bébé, les seconds parce que la nécessité de soutenir leur famille s’allégeait. Ils purent passer plus de temps à l’école, et furent plus nombreux à décrocher un diplôme. Ceux qui continuèrent à travailler eurent davantage la possibilité de choisir leur emploi. (…)
    Forget a [également] découvert que Mincome a eu un effet significatif sur le bien-être. Pendant la durée du programme, les consultations à l’hôpital diminuèrent de 8,5 %. Il y eut moins de consultations pour accident du travail, moins de recours aux urgences pour accident de la route ou violence conjugale, moins de consultations pour trouble mental. L’implication des amis et des voisins dans le projet peut avoir mené à des changements dans les attitudes et les comportements sociaux, susceptibles d’influencer les comportements individuels y compris dans les familles ne recevant pas ce complément de revenu.

    Le rapport d’Evelyn Forget : http://public.econ.duke.edu/~erw/197/forget-cea%20%282%29.pdf

  • Oculus rises to a $2B exit while its Kickstarter backers are left with cheap swag | PandoDaily BY NATHANIEL MOTT ON MARCH 26, 2014
    http://pando.com/2014/03/26/oculus-rises-to-a-2b-exit-while-its-kickstarter-backers-are-left-with-cheap-s

    Despite the general bunk of Kickstarter’s claim that it isn’t a store, it’s clear that Oculus’ backers were contributing to the company’s campaign because they believe in a future where virtual reality is viable, not because they wanted to pre-order a shirt. Oculus was well on its way to making that future a reality — its headset is expected to best similar products from Sony and Microsoft — without having to sell to a social network-turned-Silicon Valley behemoth.

    #crowdfunding #oculus_rift #réalité_virtuelle #monde_virtuel #facebook

    • Un exemple qui montre bien toute la limite du crowfunding. Des milliers de gens ont investi dans Occulus, participant au développement de la société (qui a empoché bien plus qu’elle demandait) et de son produit, sans que sa vente ne leur profite.

      Tout ce qu’ils ont obtenu est de savoir que leur argent contribué à un tas de gros bonnets de la Silicon Valley qui sont devenus un peu plus riches, tandis que la technologie dans laquelle ils plaçaient leurs espoirs est tombée dans les mains d’une entreprise, qui, pour beaucoup d’entre eux, leur inspire surtout la méfiance.

      Kickstarter se défend d’être un magasin et pourtant nul n’y achète de part dans les sociétés qu’ils soutiennent. Les Gentils financeurs ne sont que des consommateurs.

    • L’intéressant c’est comment une entreprise a pu se retrouver valorisée à $2 milliards en se finançant à la base par le crowdfunding.
      L’autre question est : les vaut-elle ?

    • Les jeux de capital dans la silicon valley ne s’analysent pas tant sur la question de la valeur dollar que de la valeur pouvoir/contrôle. Le premier sur le marché, s’il ne merde pas, prend tout. Il semble donc que la question qui justifie ces acquisitions se pose comme suit : est-ce le moment où la VR va devenir un marché de masse ? (Idem, pour Google, avec la robotique/domotique…). Car avec 2 zillions de $ et les bonnes personnes, la probabilité que l’entreprise X parvienne à capter ces marchés est assez élevée. Tous les géants actuel de l’Internet ou presque sont là parce qu’ils ont fait (et gagné) ce type de pari (il y a donc un biais de sélection d’entrepreneurs qui se pensent comme des « visionnaires » capables de détecter les bonnes tendances).

    • Le jeune homme fait alors le tour des enchères de l’armée, d’entreprises ou encore d’hôpitaux. Ils liquident leurs technologies mises au point quelques années plus tôt. Une aubaine pour M. Luckey. Très vite, son trésor de guerre s’étoffe. « Je pense avoir la plus importante collection au monde de casque de réalité virtuelle », assure-t-il aujourd’hui. Il en possède plus d’une cinquantaine.
      http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2014/03/27/palmer-luckey-le-petit-genie-de-21-ans-qui-a-converti-fac

      Le jeune homme a un nouvel ami, Mark :

      The future of VR : oculus
      http://www.reddit.com/r/oculus/comments/21cy9n/the_future_of_vr

      Facebook is run in an open way that’s aligned with Oculus’ culture. Over the last decade, Mark and Facebook have been champions of open software and hardware, pushing the envelope of innovation for the entire tech industry. As Facebook has grown, they’ve continued to invest in efforts like with the Open Compute Project, their initiative that aims to drive innovation and reduce the cost of computing infrastructure across the industry. This is a team that’s used to making bold bets on the future.

      Drôle, sinon :

      If you cannot purchase the real thing why not buy something that sounds similar? Two relatively unknown companies appear to be benefiting from such thinking thanks to name association with Oculus VR (...) Oculus VisionTech, a Vancouver-based company that has developed invisible forensic video watermarking technology (...) Oculus Innovative Sciences, a Nasdaq-listed healthcare company

      What’s in the name Oculus? FT.com by John Aglion 26/03/14
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3bf7b056-b4f9-11e3-9166-00144feabdc0.html

    • « Je n’ai pas mis 10 000 dollars lors d’un premier tour de table pour créer de la valeur en faveur de Facebook », a publiquement déclaré Markus Persson, le créateur de Minecraft, qui était en négociation avec Oculus pour y développer une version de son jeu. « Beaucoup d’autres dans l’industrie du jeu vidéo se sentent trahis, même s’il ne savent pas vraiment pourquoi ; et en dépit du fait qu’aucune promesse n’a en fait été cassée », écrit le New Yorker.

      http://lemonde.fr/technologies/article/2014/03/27/vente-d-oculus-a-facebook-une-honte-pour-les-internautes_4390834_651865.html

  • Google veut encore se faire pwner
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/23915-google-veut-encore-se-faire-pwner.html

    Le projet Pwnium en est à sa 4ème occurrence, on vous en avait déjà parlé, il a pour but de pousser les hackers de toute trempe à s’attaquer aux softs du géant du web et ce contre rémunération. Pas moins de 2,71828 millions de dollars (les plus geeks ou matheux d’entre vous auront reconnu la constante mathématique « e ») Le Pwnium 4 se passera à Vancouver lors de la conférence sur la sécurité CanSecWest, une petite différence cependant avec les années précédentes, cette fois il sera proposé aux participants de défoncer mettre à mal deux Chromebooks, un en ARM de chez HP (HP Chromebook 11) et un second en Intel Haswell de chez Acer (ACER 720 Chromebook)... [Tout (...)

    #Business_&_internet

  • Une femme refusée d’entrée aux #USA à cause de ses antécédants médicaux | Réseau International
    http://reseauinternational.net/2013/11/30/une-femme-refusee-dentree-aux-usa-a-cause-de-ses-antecedants-me

    Ellen Richardson, une résidente de la ville d’Ontario, au Canada , était à l’aéroport international Pearson à Toronto lundi, joviale et serviable pour son départ pour New York, d’où elle espérait commencer une croisière de 10 jours dans les Caraïbes, pour laquelle elle avait payé environ 6000 $, rapporte le « Portail The Star ».Toutefois, un agent des douanes et de la protection des frontières avec le ministère de la Sécurité intérieure a mis fin à son rêve en quelques minutes quand il a refusé l’entrée d’Ellen sur le territoire américain.

    « Il a été dit que mon entrée a été rejetée car j’ai eu une hospitalisation pendant l’été 2012 pour une dépression clinique », dit Richardson, qui est paraplégique. L’agent s’est retranché derrière la loi sur l’immigration et la nationalité aux États-Unis, l’article 212 qui interdit l’entrée aux personnes qui ont un trouble physique ou mental et qui serait une « menace à la propriété, la sécurité ou le bien-être de la personne ou d’autrui.

    #discrimination #santé #surveillance

    • Elle est paraplégique.

      Disabled woman denied entry to U.S. after agent cites supposedly private medical details | Toronto Star
      http://www.thestar.com/news/gta/2013/11/28/disabled_woman_denied_entry_to_us_after_agent_cites_supposedly_private_medi

      “I was turned away, I was told, because I had a hospitalization in the summer of 2012 for clinical depression,’’ said Richardson, who is a paraplegic and set up her cruise in collaboration with a March of Dimes group of about 12 others.

      Le motif tel qu’il est écrit :

      The agent gave her a signed document which stated that “system checks’’ had found she “had a medical episode in June 2012’’ and that because of the “mental illness episode’’ she would need a medical evaluation before being accepted.
      U.S. Customs and Border Protection media spokeswoman Jenny Burke said that due to privacy laws, “the department is prohibited from discussing specific cases.’’

  • Graphisme & interactivité blog par Geoffrey Dorne » BiblioMat : une machine à distribuer des livres !
    http://graphism.fr/bibliomat-une-machine-distribuer-des-livres
    http://vimeo.com/user3727494/bibliomat

    En cette fin d’année qui approche à grands pas, encore quelques articles pour vous présenter une bien drôle d’idée pour rendre le livre accessible facilement à l’aide d’un simple distributeur comme ceux qui distribuent bonbons et autres boissons. Installé dans la librairie « The Monkey’s Paw » (une des librairies les plus particulières de Toronto), vous allez pouvoir trouver aussi bien des livres rares, des livres épuisés, des livres récents, etc.
    BiblioMat, c’est son petit nom est donc une machine dans laquelle vous entrez 2 $. Les bruits internes de la machine se mettent en route, une sonnerie retentit et apparait comme par magie dans un livre ! La surprise est totale puisque vous ne choisissez pas le livre !

    Un concept magique et presque DIY à ce qu’on peut voir dans la vidéo.

    Bon, quand est-ce que l’on trouve ça en France ?

    À quand les sources pour s’en faire un (même si moi, je n’en ai ni les moyens ni l’utilité) ?

    #Livre #Random

  • #Canada : le paradis des #compagnies_minières - Energies fossiles - Energies - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,energies_fossiles,canada_paradis_compagnies_minieres,1384

    Plus de 75% des sociétés mondiales d’exploration ou d’exploitation minière ont leur siège au Canada et près de 60% de celles qui sont cotées en bourse s’enregistrent à Toronto. Mais pour ces entreprises, le Canada n’est qu’un pays de transition : leurs capitaux sont la plupart du temps étrangers, provenant d’Australie, de Belgique, de Suède, d’Israël ou des USA et leurs concessions sont en Equateur, au Mali, en Indonésie ou en Roumanie. A titre d’exemple, « l’Ontario héberge plus de 1600 sociétés alors que seulement 43 mines y sont en service », constatent Alain Deneault et William Sacher (1), les auteurs de « Paradis sous terre » (2). Résultat : le Canada est devenu, pour les compagnies minières, l’équivalent de la Suisse pour les compagnies financières : un paradis fiscal et judiciaire. Ce qui donne au pays un rôle pivot dans le développement de l’industrie extractive mondiale.

    Plus globalement, les auteurs de « Paradis sous terre » notent une opacité grandissante autour de l’industrie minière depuis les années 2000 : « Des données qui étaient disponibles auparavant ne le sont plus. Par exemple, le gouvernement Harper a abrogé l’obligation, pour les compagnies minières, de publier des informations sur les déchets qu’elles produisent. Résultat ; il n’y a plus de données sur le sujet », dénonce William Sacher.

    #industrie #business #paradis_fiscaux

    • Selon une récente étude de Deloitte et E&B Data commandée par Minalliance (fédération minière), intitulée « Impacts économiques et fiscaux des sociétés minières au Québec », il ressort qu’au final, les employés et les clients des sociétés minières paient davantage d’impôts au Québec que les sociétés elles-mêmes. Ainsi, sur les 1,3 milliard de dollars que l’industrie minière a acquitté auprès du Trésor public québécois et fédéral en 2010, les sociétés n’ont versé que 349 millions de dollars à partir de leurs propres revenus. Les impôts versés par les travailleurs du secteur minier ainsi que les taxes de vente collectées par l’industrie minière auprès de ses clients atteignent, elles, près de 993 millions de dollars…En 2010, les dépenses minières contribuaient à hauteur de 3, 6 milliards au PIB québécois. Un montant qui devrait grimper à plus de 5,5 milliards de dollars par an pour les prochaines années, selon l’étude.

  • Twitter users question existence of anti-Muslim film producer
    http://english.al-akhbar.com/content/twitter-users-bloggers-question-existence-anti-muslim-film-produc

    Abunimah notes that neither Reuters nor The New York Times were able to establish a direct link between the film and the attacks.

    “Media need to produce evidence linking Benghazi attack to Bacile film or stop making the claim that the film was the pretext,” says Abunimah.

    But some on the Internet have gone even further in their skepticism by casting doubt on the very identity of the alleged anti-Islam filmmaker.

    “Before the July 2012 upload of the film trailer to YouTube, under the user name Sam Bacile, you’d be hard pressed to find evidence of the existence [of] a California real estate developer online,” writes Sarah Posner, senior editor at Religious Dispatches.

    “What’s more, if whoever made the film actually spent $5 million on it, the expenditure hardly shows in the content, acting, or production values. Amateurish doesn’t even begin to describe the 13-minute trailer on YouTube,” she adds.

    Posner compiles reports from news outlets that report having contacted Bacile, specifically the Associated Press, The Times of Israel and The Wall Street Journal and identifies fundamental contradictions between the three accounts. In one, he is 56 years old, whereas in the other, he is 52. He identifies as an Israeli to the AP but as “Jewish familiar with the region” to The Times of Israel.

    An AP story, she adds, mentions that Israeli officials “had not heard of [Bacile] and there was no record of him being a citizen.”

    • Meet The Right-Wing Extremist Behind Anti-Muslim Film That Sparked Deadly Riots
      http://maxblumenthal.com/2012/09/meet-the-right-wing-extremist-behind-anti-muslim-film-that-sparked-de

      Klein is a right-wing extremist who emerged from the same axis of Islamophobia that produced Anders Behring Breivik and which takes inspiration from the writings of Robert Spencer, Pamela Geller, and Daniel Pipes.

      It appears Klein (or someone who shares his name and views) is an enthusiastic commenter on Geller’s website, Atlas Shrugged, where he recently complained about Mitt Romney’s “support for a Muslim state in Israel’s Heartland.” In July 2011, Spencer’s website, Jihad Watch, promoted a rally Klein organized alongside the anti-Muslim Coptic extremist Joseph Nasrallah to demand the firing of LA County Sheriff Lee Baca, whom they painted as a dupe for Hamas.

    • http://mounadil.wordpress.com/2012/09/12/u-nouveau-sur-sam-bacile-et-son-film-linnocence-des-musulmans/#comment-5787

      Par ailleurs, le Hollywood Reporter qui, comme son nom l’indique, est spécialisé sur les questions de cinéma et sur Hollywood en particulier attire notre attention sur deux points importants :

      Même si Bacile affirme avoir dépensé 5 millions de dollars pour le film – un chiffre qui situerait le budget de son film au même niveau que ‘What Maisie Knew’, le film présenté au festival international du film de Toronto avec Julianne Moore en vedette – la séquence de 13 minutes disponible en ligne semble manquer de professionnalisme. De plus, il n’y a virtuellement aucune trace de Bacile dans la communauté du cinéma à Hollywood. Le réalisateur-scénariste-producteur n’a pas d’agent enregistré sur IMDBPro et n’est crédité sur aucun film ou production télévisuelle.

  • Les Chinois veulent construire un gigantesque complexe minier au Nunavik | Martin Ouellet | Énergie et ressources
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201109/18/01-4448852-les-chinois-veulent-construire-un-gigantesqu

    La société d’État chinoise Wisco espère construire d’ici 2016 un gigantesque complexe minier de 13 milliards $ dans le Grand Nord québécois.

    En partenariat avec la société canadienne Adriana Resources, Wisco (Wuhan Iron And Steel Group Corp.) veut réaliser au Nunavik le plus grand projet minier de l’histoire du Canada.

    « C’est un projet immense et complexe. Il ne s’agit pas que d’une mine, c’est beaucoup plus grand que ça », a dit le président et chef de la direction d’Adriana Resources, Allen J. Palmiere, en entrevue plus tôt cette semaine depuis ses bureaux de Toronto.

    Les études de faisabilité et d’impacts environnementaux de même que les audiences publiques auprès des populations inuites n’ont pas encore été menées. Une feuille de route plutôt chargée attend également les promoteurs pour le raccordement au réseau d’Hydro-Québec et pour l’utilisation des terres publiques à des fins de transport ferroviaire.

    #matières-premières