currency:eur

  • Campagne Macron : les vrais chiffres d’une levée de fonds hors norme

    « Environ 800 personnes ont financé la moitié de la campagne Macron »

    https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-04-mai-2019

    En analysant l’origine géographique des dons, la donnée la plus frappante est la surreprésentation de Paris dans le total : 6,3 millions d’euros ont été donnés au candidat par un peu plus de 15 000 habitants de la capitale. C’est quasiment la moitié des fonds collectés en France, alors que Paris intra-muros ne représente qu’un peu plus de 3 % de la population française. Cette proportion s’explique par la concentration de grands donateurs, installés dans les arrondissements huppés de l’ouest de la capitale, mais aussi par une mobilisation plus large des électeurs parisiens qui ont largement choisi Emmanuel Macron (35 % dès le premier tour, presque 90 % au deuxième).

    (bon alors je rentre le lien pour vérifier s’il n’a pas déjà été signalé et pof, je dois sans doute faire entrée pour sauter une ligne tout en effleurant ctrl enfin je sais pas bref ça part tout seul, désolé pour le multi postage...)

  • Près de 50% des dossiers de #RSA comportent un #trop_perçu
    https://www.banquedesterritoires.fr/pres-de-50-des-dossiers-de-rsa-comportent-un-trop-percu

    Comme chaque année, la Caisse nationale d’#allocations_familiales (#Cnaf) publie son bilan de la lutte contre la #fraude et de la récupération des indus. Portant sur l’année 2018, le dossier de présentation est intitulé « Le contrôle et le ’#droit_à_l'erreur' dans les CAF ». Si cet intitulé entend montrer que les indus ne doivent pas être confondus avec la fraude intentionnelle, l’usage systématique des guillemets pour le « droit à l’#erreur » peut laisser penser que la branche Famille a encore du mal avec cette notion, pourtant désormais reconnue par la loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance (loi Essoc) dans le secteur public ou parapublic.

    […] Ce volet de prévention n’exclut évidemment pas la mise en œuvre de contrôles et d’actions de lutte contre la fraude. Les #CAF ont ainsi réalisé l’an dernier 35,8 millions de contrôles : 30,7 millions de contrôles automatisés (86%), 4,8 millions de contrôles sur pièces (13%) et 170.000 contrôles sur place (1%). Ils ont permis de détecter 44.897 cas de fraude, un chiffre stable par rapport à 2017 (45.100). Leur montant cumulé est toutefois légèrement plus élevé : 305 millions contre 291 millions un an plus tôt, soit une moyenne de 6.785 euros par fraude détectée. Le montant des fraudes détectées a ainsi doublé en cinq ans, en particulier grâce à la plus grande efficacité des contrôles. La Cnaf prend toutefois soin de rappeler que "rapportés aux 12,7 millions d’allocataires, les cas de fraudes concernent environ 0,35% d’entre eux" .

  • Les redressements pour fraude au travail détaché grimpent en flèche (Les Echos)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15980-les-redressements-pour-fraude-au-travail-detache-grimpent-en-fleche

    516.000 travailleurs détachés en France (+46% en un an) Merci l’Europe, pour info je suis désolé mais je n’ai pas pus payer le service RSS de la page Defcon Room, donc ça devrait repartir vers le 8 mai, merci de votre compréhension.

    f.

    Après un léger recul en 2017, les redressements Urssaf pour travail dissimulé battent des records en 2018, à 640 millions d’euros. L’objectif fixé pour 2022 nécessitera d’aller encore plus loin.

    Sus à la fraude au travail détaché. Alors que la France accueille plus d’un demi-million de travailleurs européens censés cotiser dans leur pays d’origine au titre du « détachement », le gendarme de la fraude aux cotisations sociales peine à sévir en cas de fraude. Les chiffres publiés ce jeudi par l’Agence centrale des organismes de Sécurité (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Gel des exportations d’armes vers Ryad : Berlin fait boire la tasse à Airbus
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/gel-des-exportations-d-armes-vers-ryad-berlin-fait-boire-la-tasse-a-airbus


    Crédits : FAISAL AL NASSER

    La suspension prolongée des licences d’exportation de matériels de défense à l’Arabie saoudite par Berlin s’est traduit par un impact financier de 297 millions d’euros sur les comptes d’Airbus au premier trimestre 2019. Paris compte arriver à un accord avec Berlin sur des principes partagés d’exportation au moment du lancement du SCAF (Système de combat aérien du futur).

    Pour Airbus, l’addition, qui s’élève à 297 millions d’euros, est sévère. La suspension prolongée des licences d’exportation de matériels de défense à l’Arabie saoudite par Berlin s’est très concrètement traduit par un impact financier sur les comptes du groupe européen au premier trimestre 2019. Cette décision du gouvernement allemand pèse sur l’EBIT du groupe à hauteur d’une provision de 190 millions, à laquelle se sont ajoutées des pertes de change, selon le nouveau directeur financier d’Airbus, Dominik Asam. Ces « ajustements » ont fait fondre le bénéfice net à seulement 40 millions d’euros. Soit 86% de moins que sur la même période il y a un an (283 millions d’euros).

    Actuellement, le constructeur européen ne peut plus livrer certains éléments du système de surveillance des frontières qu’il a vendu en 2009 à l’Arabie Saoudite pour 2,5 milliards d’euros environ. "Nous sommes pieds et poings liés et nous ne pouvons pas exécuté comme prévu le contrat export saoudien", a regretté Dominik Asam, ajoutant que les discussions se poursuivaient toutefois avec Ryad. "Nous devons maintenant regarder de près ce qui se passe dans l’environnement politique", a-t-il expliqué, précisant qu’il était « trop tôt pour faire un commentaire sur un éventuel impact » sur le contrat. « Nous devons évaluer la probabilité pour nous de vraiment assurer le contrat exactement tel que convenu » à la signature, a-t-il affirmé. Mais tout dépendra de

    Décidé après l’assassinat du journaliste Jamal Kashoggi le 3 octobre, le gel des ventes d’armes à l’Arabie saoudite suscite des crispations avec les principaux alliés de Berlin, en première ligne la France et la Grande-Bretagne. Le gel allemand est également lié à l’implication de l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2015. Des systèmes communs avec la France et le Royaume-Uni sont concernés en raison de la présence de composants allemands.

    Airbus est très affecté par ce gel, notamment dans le cadre du contrat de surveillance des frontières. Mais pas que... L’Allemagne bloque l’exportation de plusieurs grands programmes européens auxquels participe Airbus vers plusieurs pays, dont l’Arabie Saoudite : les avions de combat Eurofighter Typhoon et Tornado, le missiles air-air Meteor de MBDA (détenu à 37,5% par Airbus), l’avion de ravitaillement A330-MRTT ainsi que l’hélicoptère H145 et l’avion de transport CASA C295.

  • Impôt sur le revenu : Le Maire vise une baisse de 180 à 350 euros par an et par ménage (20 Minutes)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15970-impot-sur-le-revenu-le-maire-vise-une-baisse-de-180-a-350-euros-par

    C’est une promesse d’Emmanuel Macron. Bruno Le Maire a annoncé ce mardi viser une baisse d’impôts comprise entre 180 et 350 euros par an et par ménage, sur les deux premières tranches d’imposition (14 % et 30 %). Elle devrait bénéficier à 15 millions de foyers fiscaux en France, avait précisé la semaine dernière le ministre de l’Economie.

    « L’objectif, c’est que les 12 millions de foyers fiscaux qui sont dans la tranche à 14 % puissent avoir une baisse moyenne d’impôt sur le revenu de l’ordre de 350 euros. ». Mais « il faut également » que les contribuables situés dans la tranche à 30 % « puissent bénéficier de cette baisse, pour un gain moyen de 180 euros », a précisé le ministre invité de l’émission Les quatre vérités sur France 2.

    Je proposerai au Premier ministre que la baisse d’impôt sur le revenu de 5 (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Ah zut, j’aurais dû le signaler avant le week-end : mais je le note maintenant pour l’année prochaine… Le Mama Stock festival à #Montpellier, c’est très très sympa.
    https://e-metropolitain.fr/2019/04/22/mama-stock-a-montpellier-festival-arts-toutes-generations

    C’était ce week-end au parc Rimbaud, on y est passés avec les enfants dimanche, on a beaucoup apprécié l’ambiance et l’esprit très accessible. Entrée gratuite, hamburgers à 4 euros, petits groupes sympas, beaucoup d’activités pour les enfants éloignées de la scène, présence d’associations, présentation de jeunes illustrateurs avec ventes d’œuvres pas chères…

    Vraiment, pour un festival montpelliérain, j’ai trouvé que c’était bien taillé pour être accessible (on a déjà fait des petits festivals, ici, où le seul prix d’entrée était déjà plus cher que ce qu’on a payé hier pour la bouffe…), bien pensé pour les jeunes enfants, et d’ailleurs ça se voyait : public pas bobo, bonne ambiance…

    Tu peux te prévoir la sortie du week-end l’année prochaine.

  • Des féminicides qui auraient pu être évités | Panoramiques | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/enquete-sur-des-feminicides-qui-auraient-pu-etre-evites

    Le 8 octobre 2018, Ludovic comparaît au tribunal de grande instance du Puy-en-Velay. Il lui est proposé une composition pénale – une alternative aux poursuites – dans laquelle il devra verser une amende de 500 euros au Trésor public, accomplir à ses frais un stage de responsabilisation* Ces modules, dits de « responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple ou sexistes », ont été institués par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. C’est un complément au suivi individuel mené avec les conseillers d’insertion et de probation (SPIP)., mais aussi reverser 1 429,95 euros à son ex-femme, notamment au titre du préjudice moral et matériel.

    Sylvia meurt en novembre. Et quand Ludovic passe aux aveux un mois plus tard, en décembre 2018, le juge des libertés et de la détention le place sous contrôle judiciaire. « En 44 ans de carrière, je n’avais jamais vu ça. C’est surréaliste de ne pas incarcérer un mari qui a tué sa femme », rapporte Yves Sauvayre, l’avocat des parties civiles.

    « Il n’avait plus rien à perdre et pouvait très bien venir s’en prendre à nous, estime Lucia, l’une des soeurs. J’ai enchaîné des nuits blanches à cauchemarder. » La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a fait appel de cette décision et son placement en détention a finalement été ordonné le 20 décembre, dans l’attente du procès. Contacté, l’avocat de Ludovic n’a pas répondu à nos questions.

  • Google échappe à un redressement fiscal de 1,15 milliard d’euros
    https://www.zdnet.fr/actualites/google-echappe-a-un-redressement-fiscal-de-115-milliard-d-euros-39883925.htm

    La justice administrative a annulé ce jeudi le redressement fiscal de 1,15 milliards d’euros auquel s’exposait Google pour n’avoir pas déclaré ses bénéfices en France entre 2009 et 2010. Google peut souffler. Le géant américain a évité un redressement fiscal d’un montant de 1,15 milliard d’euros après la confirmation ce jeudi de l’annulation de cette procédure par la Cour administrative d’appel de Paris, qui avait été saisie en juillet 2017 par Bercy et le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Lors (...)

    #Google #taxation

  • Gaspard Glanz et l’effet Streisand
    https://www.rue89strasbourg.com/gaspard-glanz-et-leffet-streisand-152628

    Un journaliste strasbourgeois a fait l’actualité cette semaine. Gaspard Glanz était interdit de paraître à Paris après son arrestation lors de l’acte 23 des gilets jaunes. Il a donc couvert l’acte 24 à Strasbourg. Au passage, son site Taranis News a dépassé les 11 000 euros mensuels sur Tipeee. (lire l’article complet : Gaspard Glanz et l’effet Streisand)

  • Venezuela : 7,5 millions d’euros détournés au lycée Français de Caracas ?
    https://www.rtl.fr/actu/international/venezuela-7-5-millions-d-euros-detournes-au-lycee-francais-de-caracas-7797503837

    C’est une crise diplomatique étonnante. L’Express révèle ce vendredi 26 avril que des soupçons de détournement de fonds publics pèseraient sur certaines institutions françaises au Venezuela. 

    En effet, le journal a pu consulter un signalement au parquet de Paris qui établirait un possible détournement de 7,5 millions d’euros au sein du Lycée français de Caracas. Un établissement sous l’autorité de l’ambassade de France local.

    À l’origine de cette suspicion, une hausse surprise, et conséquente, des frais des scolarités en juin dernier. Un nouveau droit d’entrée pour la rentrée suivante de près de 3000 euros par enfant, contre lequel les parents d’élèves s’insurgent alors en demandant un audit du lycée,.

    Conséquence, l’inspecteur d’académie et fonctionnaire du quai d’Orsay à Caracas, à l’origine du signalement, est rappelé dans la foulée à Paris par l’ambassadeur français Romain Nadal, en raison de "très nombreuses affirmations ou accusations calomniatrices", nous dit l’Express.

  • Esclavage. Travail forcé : la Cour de cassation remet les pendules à l’heure – Anti-K
    https://www.anti-k.org/2019/04/22/esclavage-travail-force-la-cour-de-cassation-remet-les-pendules-a-lheure

    L’absence d’un contrat de travail n’empêche pas d’obtenir une réparation intégrale, surtout pour des mineurs réduits au travail forcé. Dans un arrêt du 3 avril 2019, la Cour de cassation donne raison à une jeune femme, esclave domestique pendant sept ans.

    Il est des dossiers qui concentrent à eux seuls la misère humaine, l’inhumanité et la cupidité et les errements judiciaires, errements qui se rattrapent in fine par une belle décision de justice de principe.

    Fatima B., 12 ans, Marocaine, est entrée en France en 1994 avec le passeport de la fille des époux E. G. en vue de la faire travailler à leur domicile. Le couple n’effectue aucune démarche pour régulariser sa situation. Rien n’est fait pour l’inscrire dans une école, l’alphabétiser, lui apprendre le français. Grâce aux livres scolaires de l’un des enfants de la famille, Fatima B. commence néanmoins à s’instruire, seule.

    Des années durant, la jeune fille est contrainte, avec des amplitudes horaires indécentes, sans congés ni jours fériés, ni repos hebdomadaire, de servir l’ensemble des membres de la famille, préparant le petit déjeuner du père le matin tôt avant qu’il se rende à son travail, préparant ensuite celui de toute la famille, faisant la vaisselle, le ménage, s’occupant des enfants, préparant les repas. Elle a l’interdiction d’utiliser les commodités familiales, devant se laver à l’eau froide et avec les produits d’entretien de la maison. Elle est en réalité privée de tout, y compris de chauffage dans le lieu où elle est autorisée à dormir quelques heures. En situation irrégulière, elle se tait, par crainte d’être expulsée vers son pays d’origine.

    Fatima B. est contrainte, avec des amplitudes horaires indécentes, sans congés ni jours fériés, ni repos hebdomadaire, de servir l’ensemble des membres de la famille

    Tout juste majeure, ce qu’elle ignore d’ailleurs, Fatima B. parvient à prendre la fuite en 2001 et porte plainte contre les époux E. G. Une longue bataille judiciaire commence avec le soutien du Comité contre l’esclavage moderne. Sa plainte est tout d’abord classée sans suite. Défendue par son avocat, Rémi Goehrs, elle dépose alors une plainte avec constitution de partie civile auprès du juge d’instruction. L’instruction dure cinq ans et en 2009, les époux E. G. sont enfin renvoyés devant le tribunal correctionnel.

    Contre toute attente, et malgré les réquisitions du procureur de la République en faveur d’une condamnation des époux E. G., ces derniers sont relaxés par le tribunal. C’est en cour d’appel, à Versailles, le 14 septembre 2010, que le couple est finalement, et définitivement, condamné pour avoir fait travailler Fatima B., sans la rémunérer, alors même que sa vulnérabilité et son état de dépendance étaient manifestes1. Si la condamnation pénale réussit, en partie, à réparer la souffrance psychologique causée par ces années de maltraitance, elle ne peut néanmoins en réparer le préjudice économique et moral.
    Arrêt cinglant de la Cour de cassation

    Une nouvelle bataille judiciaire commence afin de faire reconnaître le préjudice résultant de ses sept années de labeur : en 2014, la requête de la jeune femme est jugée irrecevable par le conseil de prud’hommes. Deux ans plus tard, en 2016, la cour d’appel de Versailles statuant en matière sociale prend acte de la condamnation pénale des époux E. G. mais rejette les demandes indemnitaires de Fatima B. au motif qu’elle « n’apporte pas la preuve de l’existence de la relation salariée », ce qui est pour le moins paradoxal s’agissant du travail forcé d’une enfant de 12 à 18 ans !

    Dans un arrêt cinglant de principe du 3 avril 2019, la Cour de cassation fustige les juges de la cour d’appel. Tant le droit international que le droit communautaire priment sur le droit national, rappelle la Cour de cassation, et notamment les principes fondamentaux d’abolition de l’esclavage et d’interdiction absolue du travail forcé consacrés dans l’article 4 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme (CESDH). Ces valeurs fondamentales inhérentes aux sociétés démocratiques n’appellent aucune « restriction et ne souffre[nt] d’aucune dérogation ».

    Les Etats peuvent être tenus pour responsables de leurs défaillances à protéger de manière efficace les victimes d’esclavage, de servitude ou de travail forcé

    Cet article 4 de la CESDH impose aux Etats qu’ils s’abstiennent de porter atteinte aux principes fondamentaux mais également qu’ils adoptent des dispositions pénales effectives sanctionnant de telles pratiques. Les Etats peuvent donc être tenus pour responsables de leurs défaillances à protéger de manière efficace les victimes d’esclavage, de servitude ou de travail forcé. C’est en ce sens que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France à deux reprises, en juillet 2005 (Arrêt Siliadin contre France) et en octobre 2012 (Arrêt CN et V contre France), dans des affaires similaires où des jeunes filles mineures avaient été victimes de servitude et de travail forcé.

    La CEDH retient que la loi française en vigueur à l’époque ne permettait pas une protection effective des victimes. Il faut attendre août 2013 pour que la France se penche sur ses obligations légales et qu’une loi soit votée afin d’incriminer ces pratiques contraires aux droits fondamentaux. C’est ainsi que l’esclavage, la servitude et le travail forcé sont désormais pénalement sanctionnés par les articles 224-1 A, 225-14-1 et 225-14-2 du code pénal.
    Droits des enfants

    Tout enfant dispose de droits, assène la Cour de cassation, tels que l’interdiction de sa remise à un tiers en vue de l’exploitation économique de sa personne, l’interdiction de le faire travailler en France avant l’âge de 16 ans (sauf dérogation) ou encore l’interdiction de l’astreindre à un travail comportant des risques pour sa santé, son développement physique, mental, social. Ces droits pourtant élémentaires ont été écartés d’un revers de manche par les juges de la cour d’appel.

    L’absence de contrat de travail n’est pas un obstacle à l’application du principe de réparation intégrale du préjudice subi, préjudice aggravé lorsque la personne est mineure

    L’absence de contrat de travail n’est pas un obstacle à l’application du principe de réparation intégrale du préjudice subi, préjudice aggravé lorsque la personne est mineure, affirme la Cour de cassation. Ce principe s’applique déjà dans nombre de domaines relatifs à la protection des droits des salariés et consiste à replacer celui qui a subi le dommage dans la situation où il se serait trouvé si le comportement dommageable n’avait pas eu lieu.

    La Cour de cassation revêt sa décision de tous les signaux de visibilité particulière : cet arrêt comporte la mention « P.B.R.I ». La haute cour « hiérarchise » en effet ses arrêts en prévoyant des formalités de publicité plus ou moins importantes : « P » désignant les arrêts publiés au Bulletin des arrêts des chambre civiles ou criminelles, « B », au Bulletin d’information de la Cour de cassation (BICC), « R », les arrêts analysés dans le rapport annuel de la Cour de cassation et « I », ceux diffusés sur le site Internet de la haute cour. Ces différentes mentions peuvent être combinées, que ce soit « P+B », « P+B+R » ou encore « P+B+R+I » pour une visibilité maximale. Dernier signe, l’affaire n’a pas été renvoyée devant la même cour d’appel (Versailles) autrement composée mais devant la cour d’appel de Paris.

    Au bout de quinze ans, la bataille de Fatima B. a trouvé écho auprès de la plus haute juridiction française. Aujourd’hui reconnu, son préjudice reste donc à indemniser. La bataille continue.

    Sophie Kerihuel est avocate au barreau de Paris. Elle travaille au sein du cabinet Boussard-Verrecchia.

    1.Le mari a été condamné à 20 000 euros d’amende et la femme à un an d’emprisonnement avec sursis.

  • Rejoindre l’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Rejoindre-l-Amassada

    Il semble que beaucoup de rumeurs courent sur l’occupation de l’Amassada : on aurait été expulsés, il n’y aurait plus personne, on aurait des chats entraînés au combat contre la police… Tout est faux (sauf pour les chats). L’Amassada est occupée de manière permanente depuis septembre et le nombre d’occupants n’a fait que progresser depuis le début, et ce malgré la répression et le dur climat hivernal.

    Malgré les moments difficiles, le stress, le froid, la pluie, jamais la motivation n’a baissé, malgré la possibilité de voir notre lieu de vie rasé chaque jour, jamais nous n’avons arrêté de lutter, de construire et de nous projeter à plus long terme.

    Ces derniers mois, nous avons été sur la défensive, sous pressions policières, d’appel d’urgence en appel d’urgence, sous le coup des procès des copains et copines, et chaque jour prêts à voir des machines de chantier débarquer.

    Mais la situation a changé : l’astreinte de 2 000 euros par jour imposée par RTE (Réseau de transport d’électricité) pour l’occupation du lieu est tombée et avec ça le plus gros risque pour les occupant·e·s. (...)

    #Aveyron #Amassada #éoliennes_industrielles #RTE #occupation

  • Devant les actionnaires de Danone, le PDG dénonce « l’insoutenable concentration de la richesse dans le monde »
    #de_la_dyslexie_créative_encore_plagiée

    J’ai quand même vérifié, selon wikiki :

    En 2016, sa rémunération s’élevait à 4,82 millions d’euros19. Elle est 170 fois supérieure à la moyenne de l’entreprise, soit un ratio au-dessus de la moyenne du CAC 4020.

    Le jeudi 25 avril 2019, lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe Danone, la résolution concernant l’approbation de sa rémunération en 2018 de 2,8 millions d’euros a été approuvée à 98 %.21

  • Samsung : 116 milliards de dollars pour prendre le pas sur Intel (Clubic)
    https://www.crashdebug.fr/high-teck/15963-samsung-116-milliards-de-dollars-pour-prendre-le-pas-sur-intel-club

    116.000.000.000 € quand même…. Eh bien ça ne fera pas de mal à Intel et AMD, un peu de concurrence, peut-être qu’Intel arrêteras de nous prendre pour des jambons, quand on voie les dizaines de failles hardware qui impact leur processeurs, c’est tout juste lamentable, mais ils s’en foutent ils sont en position hégémonique sur le domaine…., AMD c’est sympa mais de l’expérience que j’ai eu c’était un peu fragile, cependant de ce que je croie savoir en terme de performance brute ils sont devant Intel avec les Threadripper (High fréquency trading etc….) d’où la sortie du Core I9 5Ghz à 3000€ avec en plus un TDP de 45 W ! (Chaud devant.... )

    La société sud-coréenne prévoit d’investir plus de 100 milliards d’euros sur les dix prochaines années pour concurrencer Intel, TSMC et Qualcomm sur la production de (...)

  • Le Fonds européen de la défense : un renforcement de la politique militaire commune... sans réel contrôle démocratique !
    http://obsarm.org/spip.php?article319

    Le Parlement européen a voté le jeudi 18 avril pour la création d’un fonds —doté de 13 milliards d’euros sur la période 2021-2027 —pour renforcer la coopération entre les différentes industries de défense et de sécurité des États membres ou États associés… Les députés européens se sont divisés sur le texte : 328 pour, 231 contre et 19 abstentions. Les opposants ont voulu protester principalement contre l’absence de contrôle parlementaire européen et la tendance à l’automatisation de l’armement encouragée par ce (...)

    #Actualité_des_transferts_d'armes

    / #Industrie_d'armement, PESD (Politique européenne de sécurité et de (...)

    #PESD_Politique_européenne_de_sécurité_et_de_défense_

  • Spanghero : on achève bien la traçabilité
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/spanghero-on-acheve-bien-la-tracabilite-815286.html


    Crédits : Reuters-Sipa

    En condamnant à des peines de prison ferme les responsables de l’affaire des lasagnes à la viande de cheval, la Justice a voulu donner un signal fort. Pas de quoi pour autant siffler la fin des scandales alimentaires.

    Il est là, à la barre du tribunal, les épaules légèrement voûtées, le visage statufié comme au premier jour du procès. À la lecture du jugement, Jacques Poujol, l’ex-dirigeant de Spanghero, un des principaux prévenus dans l’affaire des lasagnes à la viande de cheval, reste impassible, donnant l’impression que le verdict n’a pas de prise sur lui. Le Tribunal correctionnel de Paris vient pourtant de prononcer à son encontre une peine de prison de deux ans, dont dix-huit mois avec sursis, la confiscation de 100.000 euros et, surtout, l’interdiction d’exercer dans le domaine de la viande pendant deux ans. Ce qu’il redoutait par-dessus tout. Six ans après le début de l’affaire Spanghero, le temps de la justice est donc venu.

    #paywall

  • Comment sont tués les cyclistes à Paris - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/04/24/comment-sont-tues-les-cyclistes-a-paris_1722899

    Les accidents mortels dans la capitale sont très genrés : toutes les femmes cyclistes tuées l’ont été par des poids lourds.

    Comment sont tués les cyclistes à Paris


    Comment sont tués les cyclistes à Paris ? Pour le savoir, nous avons étudié la base de données des accidents corporels de la circulation qui court de 2005 à 2017. Sur cette période, 42 cyclistes ont été tués à Paris (soit moins de 2% du total de cyclistes morts sur les routes en France).
    Les femmes cyclistes principalement tuées par des poids lourds tournant à droite

    Dans la capitale, 24 cyclistes sont morts après une collision avec un poids lourd, parmi lesquels 16 femmes. Presque toutes les femmes cyclistes tuées à Paris l’ont été par un poids lourd. Les femmes cyclistes à Paris sont donc deux fois plus nombreuses à avoir été tuées par des poids lourds que les hommes (16 contre 8). Dans la quasi-totalité des cas, elles sont victimes d’un poids lourd tournant à droite à un carrefour. En revanche, contrairement aux hommes, aucune femme n’a été victime de véhicule particulier sur cette période.

    Infographie : les cyclistes tués à Paris selon le type de véhicule impliqué

    Un phénomène similaire se produit en banlieue proche (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), où les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être victimes de poids lourds. Et lorsqu’on prend en compte les blessés graves, les femmes sont encore près de deux fois plus nombreuses à être victimes de poids lourds (60 contre 34). Il s’agit d’une particularité de la capitale et des départements proches étant donné que dans la France entière, les femmes cyclistes sont plus de deux fois moins nombreuses à êtres tuées par les poids lourds que les hommes.
    La situation parisienne ressemble beaucoup à celle d’autres grandes villes, et notamment à celle du centre de Londres. Un rapport des transports en commun londoniens émettait l’hypothèse que les femmes sont surreprésentées dans les cyclistes tués par des poids lourds parce qu’elles sont moins susceptibles de griller les feux rouges que les hommes. En effet, les cyclistes hommes sont généralement plus enclins à prendre des libertés avec le code de la route lorsqu’il s’agit de se rendre visibles des autres engins motorisés, et à se mettre devant eux pour redémarrer. Et dans certains cas, le respect strict du code de la route force à rester dans un angle mort. Par ailleurs, indique le rapport, le cycliste est plus en sécurité dans le flux de circulation s’il se déplace à la même vitesse que les motorisés. A Londres, dans la plupart des cas, les accidents se produisent lorsque le poids lourd renverse le cycliste en tournant à gauche (et à droite à Paris).

    On peut espérer que les sas vélos, lorsqu’ils seront réellement respectés par les véhicules motorisés, permettront de réduire ce genre de drame. Au Parlement, des députés prévoient à ce sujet de discuter d’amendements à la loi mobilité pour réduire le danger des poids lourds pour les cyclistes et les piétons. L’un, qui aura probablement peu d’impact, a pour but d’imposer des autocollants sur les angles morts des poids lourds. L’autre, probablement plus efficace mais moins succeptible d’être adopté, proposerait l’interdiction de la circulation aux poids lourds sans dispositifs de détection.
    De plus en plus de cyclistes tués en France

    Si l’on prend l’évolution du nombre de tués sur la route en France depuis une dizaine d’années, on constate une baisse suivie d’un plateau à partir de 2014. En revanche pour la population cycliste, c’est une autre histoire : le nombre de tués est resté stable des années mais il augmente drastiquement depuis l’année 2017.

    Infographie : les tués sur la route en France

    Quand on représente l’évolution en base 100 depuis décembre 2007, cela permet de voir le décalage entre les cyclistes tués et l’ensemble des tués sur la route. Certes, en valeur absolue, ils ne représentent qu’entre 2,9% et 5,75% des tués selon les mois. Mais l’augmentation est de 34% depuis décembre 2007 alors que le nombre tous usagers confondus est en baisse de 31%.

    Infographie : évolution du nombre de cyclistes tués sur la route (base 100)

    L’on peut supposer que la pratique du vélo a augmenté récemment, comme en témoignent les chiffres de vente du secteur, ce qui expliquerait le décalage avec le reste des usagers. Selon la sécurité routière sur ces derniers mois, c’est surtout sur les routes hors agglomération que l’on compte les cyclistes tués. La remontée globale est aussi attribuée à un relâchement des comportements.

    Ces chiffres ne doivent pas vous décourager de faire du vélo, notamment pour vous rendre au travail, car plus les cyclistes sont nombreux sur la route, moins il y a d’accidents, selon le principe de la masse critique. Les premières victimes de la route à Paris sont d’ailleurs les piétons, suivis de près par les deux-roues motorisés, puis les automobilistes.

    • Cet article élude totalement la question de la #violence_au_volant, surtout pour un sujet qui traite de #genre. Il parle des comportements des personnes tuées, pas du tout des conducteurs, c’est donc toujours à charge contre les victimes. Peut-être qu’il y a un vide total de ce côté là, qu’il n’y a aucune étude sur la #violence_masculine favorisée par les publicités de bagnole et pousse les hommes à exacerber leur #masculinité au volant au mépris de la vie des autres, et surtout des femmes.
      Je ne vois pas comment une société favorisant le féminicide ne donnerait pas lieu à ce genre de répercussions sur la route.
      En tout cas, si on voit comme moi la bagnole ou le poids lourd comme un instrument de domination.
      D’autant que ces tanks civils permettent de tuer en toute impunité juridique, attention je ne dis pas que c’est volontaire, je souligne juste que la justice relaxe les criminels de la route.

    • La situation parisienne ressemble beaucoup à celle d’autres grandes villes, et notamment à celle du centre de Londres. Un rapport des transports en commun londoniens émettait l’hypothèse que les femmes sont surreprésentées dans les cyclistes tués par des poids lourds parce qu’elles sont moins susceptibles de griller les feux rouges que les hommes. En effet, les cyclistes hommes sont généralement plus enclins à prendre des libertés avec le code de la route lorsqu’il s’agit de se rendre visibles des autres engins motorisés, et à se mettre devant eux pour redémarrer. Et dans certains cas, le respect strict du code de la route force à rester dans un angle mort. Par ailleurs, indique le rapport, le cycliste est plus en sécurité dans le flux de circulation s’il se déplace à la même vitesse que les motorisés. A Londres, dans la plupart des cas, les accidents se produisent lorsque le poids lourd renverse le cycliste en tournant à gauche (et à droite à Paris)

    • ...ces gros signaux de présence d’autrui vont invisibiliser les autres usagèr·es.

      Tout à fait d’accord avec toi @aude_v
      Il faut se souvenir qu’au moment de l’instauration de cette mesure (l’allumage permanent des phares ) l’argument mis en avant par l’administration française était : « En Scandinavie où l’allumage des phares de jour est la règle, le taux d’accident est plus faible »
      Sauf qu’en Scandinavie cette mesure répond à une situation particulière : la moitié de l’année le soleil est très bas sur l’horizon entrainant un éblouissement (qu’on expérimente occasionnellement en France au moment du coucher du soleil) et c’est pour palier à ce manque de visibilité dû à l’éblouissement que l’allumage permanent des phares a été instauré dans les pays nordiques.
      Le taux d’accidents est en réalité totalement décorrélé, les conducteurs scandinaves étant déjà à l’époque beaucoup plus respectueux des autres usagés.
      L’administration française à juste trouvé dans l’exemple scandinave un biais de confirmation dont on mesure aujourd’hui les effets délétères.

    • Je note pour ma part que la grosse majorité des morts sont des hommes - la violence masculine est aussi une violence des hommes contre les autres hommes (et contre soit, donc, j’imagine, pour un certain nombre de ces morts...).

      J’étais en Allemagne ces jours-ci. C’est particulier la quiétude que l’on ressent dans les rues des villes. Les voitures s’arrêtent et te laissent passer, sans besoin de forcer le passage. Et même quand toi même tu conduis, les autres véhicules te laissent manœuvrer tranquillement. Sans parler des autoroutes, où les chauffards roulant à 170 te laissent tranquillement faire tes manœuvres de dépassement à ton rythme de français (130), sans cligno comminatoires (illégal là bas, figurez-vous) ni appels de phares. De retour en France, la différence était flagrante et désespérante.

    • @biggrizzly, les combats de zizi font beaucoup de victimes, la violence est une gloire débile de la masculinisation. Quand on sait que de +90% des prévenus sont des hommes, c’est très inquiétant sur l’état de l’éducation française où on continue de ne pas respecter les enfants et de les frapper.
      Il y a toujours une source d’enfance pourrie, et dans la violence une façon inconsciente de frôler la mort qui pue la douleur de ne pas être autre chose qu’un amas de frustration et de développement pas bien terminé.
      En corollaire il y avait une étude, mais je ne remets pas la main dessus, qui montrait que le nombre de victimes de la route ayant subies des violences enfants étaient plus nombreuses, un contre-coup des traumatismes subis.

      Et je m’éloigne un peu, mais quand même. La route est un espace public fortement inconscient avec 10 morts par jour en france. Il n’y a aucune étude ou campagne qui aborde la dimension culturelle ou qui se questionne sur ce qui génère cette violence. Moi j’aimerai bien comprendre pourquoi je trouve que c’est la même inconscience que pour l’espace du sexe, maintenant que l’on a commencé à lever le voile et reconnu que le sexe est politique, pour sortir de l’inconscient faudrait peut-être s’atteler à voir que la conduite aussi est politique.
      #victimes

    • Oui elles ont eu a une époque des frais d’assurances moins chers que les hommes mais les hommes dans un soucis d’égalité ont exigés que les frais soient identique et cela même si les hommes sont pour ceux qui conduisent des dangers publiques qui coute très chère à la collectivité et surtout aux femmes et aux enfants.

  • « Les travailleurs ubérisés sont les prolétaires du XXIe siècle »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/07/les-travailleurs-uberises-sont-les-proletaires-du-xxie-siecle_5446826_3224.h

    Pour l’écrivain et enseignant Karim Amellal, l’ubérisation du monde du travail fait voler en éclats tous les acquis sociaux obtenus depuis près de deux siècles. Dans son dernier ouvrage, La Révolution de la servitude (Demopolis, 2018), Karim Amellal, enseignant à Sciences Po, dénonce les excès de l’économie numérique et ses incidences sur l’emploi. Il appelle à une régulation de l’Etat afin de mieux protéger les travailleurs. M. Amellal est également membre de la mission contre la haine sur Internet lancée (...)

    #Deliveroo #Uber #travail

    • Parce que c’est toi...

      « Les travailleurs ubérisés sont les prolétaires du XXIe siècle »
      Propos recueillis par Aurélie Collas, Le Monde, le 7 avril 2019

      Pour l’écrivain et enseignant Karim Amellal, l’ubérisation du monde du travail fait voler en éclats tous les acquis sociaux obtenus depuis près de deux siècles.

      Dans son dernier ouvrage, La Révolution de la servitude (Demopolis, 2018), Karim Amellal, enseignant à Sciences Po, dénonce les excès de l’économie numérique et ses incidences sur l’emploi. Il appelle à une régulation de l’Etat afin de mieux protéger les travailleurs. M. Amellal est également membre de la mission contre la haine sur Internet lancée par le premier ministre, Edouard Philippe, en 2018.

      Uber, Deliveroo… les plates-formes numériques qui s’installent dans nos villes n’échappent pas aux controverses : on leur reproche de générer de la précarité, d’exploiter les failles réglementaires. En quoi heurtent-elles notre modèle social ?

      Karim Amellal : Ce phénomène communément appelé l’« ubérisation » consiste en la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients avec des travailleurs qui nourrissent ces plates-formes de leur force de travail : chauffeurs privés, livreurs de repas à vélo, chargeurs de trottinettes électriques, etc. Cette « économie de plates-formes » a souvent recours à des autoentrepreneurs : des travailleurs qui ne sont pas salariés et n’ont donc pas de contrat de travail. Cela signifie qu’ils n’ont pas d’assurance-chômage, pas de congés payés, pas de congés maladie, pas de salaire minimum, pas de syndicats. Ils cotisent pour une retraite au rabais et n’ont aucune sécurité de l’emploi.

      Les risques qu’endossent ces travailleurs « ubérisés » sont loin d’être compensés par leur rémunération, qui reste faible. Prenons l’exemple d’un chauffeur Uber qui travaille quarante heures par semaine. Il perçoit un chiffre d’affaires de 3 680 euros par mois, duquel il faut déduire les charges : la commission prélevée par Uber (la cotisation au régime social des indépendants, le coût de la voiture, etc.), lui reste un salaire net de 560 euros. S’il passe à soixante heures, il gagnera 1 320 euros net par mois – soit un salaire horaire de 5,50 euros, en deçà du taux horaire du smic (7,72 euros).

      Dans « La Révolution de la servitude », vous affirmez que l’ubérisation est « l’ennemie du progrès social ».

      Derrière le discours de ces plates-formes – c’est « le monde de demain », tout le monde est gagnant (le « win-win ») –, la réalité s’apparente bien souvent à une régression sociale, un retour au monde d’avant. Le capitalisme technologique fait voler en éclats tous les acquis sociaux obtenus depuis la fin du XIXe siècle. On se retrouve avec des conditions de travail dignes des canuts du XIXe siècle ou des ouvriers de Germinal. Les travailleurs ubérisés sont en quelque sorte les prolétaires du XXIe siècle.

      Pour certains, mieux vaut être livreur à vélo que chômeur. En effet. Mais alors pourquoi pas aussi cireur de chaussures dans la rue ou travailleur à la tâche ? Il y a, en France, quelque chose qui s’appelle le progrès social et qui, au prix de deux siècles de luttes, garantit à chacun un minimum de protections. La loi travail de 2016 a apporté des avancées pour davantage protéger les travailleurs indépendants, en permettant qu’ils s’organisent collectivement ou en introduisant une responsabilité sociale des plates-formes en cas d’accident du travail. Actuellement, un débat est en cours au Parlement visant à proposer aux plates-formes une charte sociale couvrant leurs travailleurs. Mais c’est loin d’être suffisant.

      Ces nouveaux « métiers » ne répondent-ils pas aussi à un désir d’indépendance ?

      Beaucoup de travailleurs ubérisés se disent effectivement satisfaits de leur sort, du moins au début. Ils sont lucides quant aux difficultés de leur tâche, mais ils travaillent quand ils veulent, n’ont pas de patron… « Libre » est le mot qui revient presque à chaque fois. Le problème, c’est : à quel prix ?

      Un certain nombre finissent aussi par changer d’avis, lorsqu’ils voient le tarif des courses diminuer, leur rémunération se détériorer, leurs horaires gonfler… La plupart des plates-formes ont un fonctionnement « top-down » très classique, où les règles sont entièrement décidées au sommet de la pyramide. Quand Deliveroo décide de supprimer le bonus « pluie » des coursiers, quand Uber augmente sa commission, ces décisions sont prises sans discussion.

      L’ubérisation a-t-elle un impact perceptible sur le marché de l’emploi ?

      On estime à environ 200 000 le nombre de personnes en France auxquelles ont recours les plates-formes collaboratives. Selon l’Insee, la part des travailleurs non salariés dans l’emploi est stable sur les dix dernières années, autour de 10 %. Sur le plan macroéconomique, l’accroissement du travail indépendant n’est pas spectaculaire ; il est plus net dans les secteurs et les villes où l’ubérisation est la plus forte. Toutefois, près de 90 % de la population active est encore employée sous le régime du salariat.

      Un autre impact réside dans l’accroissement des inégalités. Les études montrent que le marché de l’emploi se polarise aux deux extrémités : d’un côté, les travailleurs peu qualifiés, précaires, mal payés, souvent issus de quartiers déshérités. De l’autre, les travailleurs très qualifiés qui, eux, occupent de « vrais » emplois, protégés et bien rémunérés. Ce creusement n’est pas le résultat exclusif des plates-formes numériques, mais elles contribuent à précariser davantage les emplois peu qualifiés. Par ailleurs, à la question de savoir si le numérique crée plus d’emplois qu’il n’en détruit, les avis sont partagés. La plupart des études montrent que le numérique engendre certes de la richesse, mais assez peu d’emplois.

      Faut-il s’attendre à ce que le travail ubérisé progresse dans tous les secteurs ?

      Rien n’est moins sûr, car le modèle économique de ces géants du numérique est fragile. Les plates-formes ne sont pas toujours rentables, malgré leur valorisation qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars. Uber accumule même de lourdes pertes. Leur fragilité vient aussi du fait qu’elles ne reposent pas, pour la plupart, sur un avantage technologique majeur : que leur réputation s’écorne, qu’une autre plate-forme arrive avec un meilleur service, et le business s’effondre.

      Enfin, et il y a tout lieu de s’en réjouir, on commence à les réguler. Récemment, plusieurs décisions de justice ont donné gain de cause aux travailleurs indépendants. [En novembre, un arrêt de la Cour de cassation a requalifié en salarié un cycliste de Take Eat Easy, une plate-forme de livraison de repas qui a, depuis, fait faillite. En janvier, la cour d’appel de Paris a estimé qu’un chauffeur Uber pouvait se prévaloir d’un contrat de travail.] Ces décisions bousculent leur modèle économique, qui repose sur un coût du travail le plus faible possible pour davantage valoriser l’entreprise. Cela ne laisse pas augurer la fin de l’ubérisation, mais du moins les plates-formes les plus prédatrices vont-elles devoir s’adapter

  • Sarah, « travailleuse du clic » : « La nuit, je remplis des demandes de devis qui me rapportent plusieurs euros d’un coup »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/25/sarah-travailleuse-du-clic-la-nuit-je-remplis-des-demandes-de-devis-qui-me-r

    Des dizaines de milliers de personnes vont régulièrement sur des sites proposant des tâches rémunérées à la pièce pour arrondir leurs fins de mois. Souvent, l’activité de microtravailleur est exercée par des femmes au foyer.

    Où va le travail ? On pourrait la prendre pour une femme d’affaires. Assise sur son canapé, des lunettes papillon vissées sur le nez et l’œil fixé sur l’écran de son ordinateur portable, Sarah Guyon parcourt, imperturbable, la liste des « missions » rémunérées du jour.

    Deux centimes d’euro pour cliquer sur un article du Figaro, 18 centimes pour installer un logiciel permettant de lire des fichiers PDF, 36 pour inscrire ses coordonnées dans une demande de devis pour le réparateur automobile Speedy… « Ça ne paraît pas énorme comme ça, mais, en me connectant tous les jours, j’arrive à gagner 200 à 300 euros par mois », explique cette mère de 26 ans.

    Il y a cinq ans, après la naissance de son deuxième enfant et les premières « galères financières », elle est venue grossir les rangs de l’armée invisible des « travailleurs du clic », ces individus effectuant en ligne des tâches, souvent très rapides, rémunérées à la pièce. Ils seraient aujourd’hui plus de 250 000 en France à se connecter occasionnellement sur des plates-formes de microtravail – un nombre qui dépasse celui des personnes travaillant pour Uber ou Deliveroo –, et 15 000 à y être « très actifs » selon une étude publiée en février par des chercheurs de Télécom ParisTech, du CNRS et de MSH Paris Saclay.
    Lire notre enquête : Sur Amazon Turk, les forçats du clic

    Pour l’heure, le travail du clic n’est ni encadré ni reconnu comme tel. Et Sarah Guyon, qui vit à Montmeyran, dans la Drôme, est toujours considérée par l’Insee comme « inactive ».

  • N° 1881 - Projet de loi pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effet
    http://www.assemblee-nationale.fr/15/projets/pl1881.asp

    Le présent projet de loi introduit un dispositif fiscal spécifique pour accompagner le versement des dons qui seront perçus par le Trésor public, le centre des monuments nationaux ou certaines fondations reconnues d’utilité publique. Il prévoit la création par ordonnance d’un établissement public chargé avec l’État de gérer les fonds recueillis, ainsi que les modalités de contrôle qui s’appliqueront à cette gestion. Pour faciliter les travaux de restauration, un régime dérogatoire aux règles d’urbanisme et de protection de l’environnement sera créé, également par ordonnance.

    L’article 5 propose de porter à 75 % le taux de la réduction d’impôt sur le revenu au titre des dons et versements effectués par les particuliers en faveur du Trésor public ou du Centre des monuments nationaux, ainsi que de la Fondation du patrimoine, de la Fondation de France et de la Fondation Notre-Dame. Les versements éligibles à la réduction d’impôt audit taux majoré seront possibles dans la limite de 1 000 euros. Ils ne seront pas pris en compte pour l’appréciation des plafonds de versements au bénéfice d’autres œuvres, y compris celles ouvrant droit à un taux de réduction d’impôt majoré (réduction d’impôt « Coluche »). De même, les versements au bénéfice d’œuvres ouvrant droit à un taux de réduction d’impôt majoré (réduction d’impôt « Coluche ») ne seront pas pris en compte pour l’appréciation de la limite de 1 000 euros fixée pour la présente réduction d’impôt. L’excédent éventuel restera éligible à la réduction d’impôt au taux de droit commun (66 %). Cette mesure exceptionnelle s’applique au titre des dons effectués entre le 16 avril et le 31 décembre 2019.

    L’article 8 habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance, dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi ayant pour objet la création d’un établissement public de l’État aux fins de concevoir, de réaliser et de coordonner les travaux de restauration et de conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de son mobilier. Il pourra être dérogé aux règles de limite d’âge applicables à la fonction publique de l’État pour ses dirigeants.

    L’article 9 habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance, dans un délai de deux ans à compter de la publication de la présente loi, toutes dispositions relevant du domaine de la loi, afin de faciliter la réalisation des travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En tant que de besoin, il pourra être procédé à des dérogations ou des adaptations s’appliquant aux règles d’urbanisme, de protection de l’environnement, de voirie et de transports, ainsi qu’aux règles de commande publique et de domanialité publique. Cette dérogation ou adaptation pourra également porter sur l’archéologie préventive concernant par exemple la procédure de choix de l’opérateur, ainsi que les règles de préservation du patrimoine concernant notamment le droit applicable aux immeubles construits aux abords d’un monument historique. Par ailleurs, les règles de compétences contentieuses pourront être adaptées par voie réglementaire.

    #NDDP

  • Pour l’hébergement d’urgence, un budget en baisse de 57 millions d’euros
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/02/26/l-hebergement-d-urgence-voit-son-budget-baisser-de-57-millions-d-euros_54285

    Pour l’hébergement d’urgence, un budget en baisse de 57 millions d’euros

    Il y a d’un côté cette photographie d’Emmanuel Macron penché devant la tente d’un sans-abri et de l’autre ce chiffre de 57 millions d’euros qui indigne les associations.

    Alors que le président de la République a participé à une #maraude lundi 18 février, certains rappellent une mesure… https://t.co/iwCptLlDjq
    — EMMAUSolidarite (@EMMAÜS Solidarité)

    Le budget des centres d’hébergement va-t-il baisser ?

    Ce sont bien 57 millions d’euros d’économies étalées sur quatre ans (dont 20 millions ont déjà été réalisées en 2018) qui viennent en moins dans les crédits des quelque 780 centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), des structures accueillant des personnes en difficulté pour des périodes allant jusqu’à plusieurs années dans une perspective de réinsertion.

    Certes, le gouvernement souligne que le budget de l’Etat pour 2018 prévoit une hausse de 13 % des sommes consacrées à l’hébergement d’urgence, soit 212 millions d’euros de plus. Mais cette augmentation est un trompe-l’œil, selon les acteurs du logement social, car le budget de l’année précédente est habituellement sous-estimé dans les lois de finances successives et revu à la hausse en fin d’année. Du coup, la hausse d’une année sur l’autre n’est pas aussi forte que promis.

    Un fait confirmé dans le rapport du sénateur (Les Républicains) de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, qui pointe une « insincérité budgétaire » : « Le montant des crédits était systématiquement inférieur à l’exécution attendue de l’année précédente », alors qu’aucun élément ne pouvait laisser croire à une baisse de la demande d’hébergement d’urgence.

    Quelle est l’explication du gouvernement ?

    Interrogée en juin 2018 par Jean-Marie Morisset, sénateur (LR) des Deux-Sèvres, Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, expliquait :

    « Que se passe-t-il concrètement ? Nous mettons en œuvre des tarifs plafonds, et pour cause, nous avons constaté des inégalités de financements et de coûts tout à fait considérables entre les différentes structures. Aussi, nous souhaitons fixer un plafond pour les établissements dépassant le coût moyen par place. Le plafond en question est fixé à 5 % au-dessus des coûts moyens constatés, et une convergence est prévue sur une période de quatre ans. »

    Il s’agit donc de jouer sur la tarification des 44 000 places des CHRS – places qui ont déjà vu leur coût annuel moyen baisser de 15 658 euros en 2012 à 15 141 euros en 2015. Le rapport du sénateur Dallier montrait ainsi que la menace brandie auprès des établissements de la région PACA de réduire leur dotation s’ils ne rentraient pas dans le plan de convergence tarifaire avait permis de faire baisser le coût de la place en CHRS de 760 euros la première année et de 120 euros la deuxième.

    Mais elle a aussi mis fin à certaines activités annexes – par exemple, dans la région PACA, le financement d’une auto-école pour l’un des CHRS –, obligé à mutualiser des fonctions supports – comme celle d’infirmier –, désormais partagées sur plusieurs sites, et provoqué la liquidation d’au moins deux structures.

    Pourquoi cette mesure est critiquée ?

    Tout en reconnaissant l’effort budgétaire de l’Etat en faveur de l’hébergement des personnes vulnérables voté en loi de finances 2018, les associations restent dubitatives sur le fait de privilégier les hôtels et les centres d’hébergement d’urgence, au détriment des structures plus qualitatives en matière d’accompagnement que sont les CHRS. Le rapport Dallier alertait, lui aussi, sur la « gestion dans l’urgence » de l’hébergement, conduisant parfois au « sacrifice » de solutions plus qualitatives.

    Par ailleurs, les surcoûts de certains centres par rapport aux tarifs plafonds envisagés « sont dans la plupart des cas nécessaires et justifiés pour accompagner ces publics », expliquent les acteurs associatifs, qui avaient, dès mars 2018, alerté contre cette mesure. « D’autres surcoûts s’expliquent par les travaux d’humanisation entrepris dans les centres, en accord avec les services déconcentrés de l’Etat, ou par les contraintes territoriales (cherté du foncier, en particulier). »

    Certes, l’idée d’une convergence des tarifs n’est pas nouvelle – celle-ci avait été conseillée par la Cour des comptes dès 2015 –, mais ce conseil était déjà assorti à l’époque de mises en garde : passer par des conventions pluriannuelles entre l’Etat et les centres est un processus lourd à gérer pour de nombreux maillons de la chaîne. Cela autant pour les petites structures d’accueil que pour leurs interlocuteurs dans les directions départementales, dont « le temps et l’expertise nécessaires à l’élaboration et à la conclusion de ces contrats mis en regard des moyens effectifs » sont limités.

  • MANN DES TAGES - Omar al-Baschir - Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de


    On ne trouve pas l’info dans la version sur le web du journal Berliner Zeitung . L’édition imprimée nous informe sur le cash que des enquêterus ont trové dans le domicile de l’ancien chef d’état.

    Est-ce que la repartition des sommes exprime l’appréciation des devises par une dicateur quelconque, est-ce qu’elle est le fruit des des pots de vin versés par des institutions et entreprises internationales ou est-ce que Omar el-Bechir a simplement profité de la surveillance plus ou moins développée dans les banques et ministères de son pays ?

    Omar al-Baschir (75), der abgesetzte Machthaber des Sudans, hat daheim große Mengen Bargeld gehortet. Ermittler fanden in seinem Privathaus

    6,7 Millionen Euro,
    350 000 US-Dollar und
    5 Millionen sudanesische Pfund (90 000 Euro).

    Es sei ein Verfahren wegen Korruption und Geldwäsche eröffnet worden, erklärte ein Mitarbeiter der Staatsanwaltschaft in Khartum. Die Proteste im Land für eine zivile Regierung gehen weiter.

    Omar el-Bechir — Manifestations de 2018-2019 et destitution — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_el-Bechir#Poursuites_judiciaires_de_la_CPI

    Omar el-Bechir cède le 1er mars 2019 la présidence du parti Congrès national à Ahmed Haroun12.

    Le mois suivant, le 11 avril, après plus de trois mois de manifestations et six jours de rassemblements devant sa résidence, l’armée le destitue et procède à son arrestation. Quelques heures auparavant, sa démission est annoncée dans les médias13. L’armée arrête également plusieurs personnes dans les rangs du parti au pouvoir14. Celle-ci souhaite gouverner le pays pendant deux années. Au lendemain de sa destitution, la junte annonce qu’Omar el-Bechir ne sera pas extradé à la CPI mais jugé au Soudan15. Quelques jours plus tard, celle-ci déclare que la décision sur son éventuel transfert à la CPI sera tranchée par le prochain gouvernement élu16.

    Il est incarcéré le 16 avril 201917, de même que deux de ses frères18. Le 20 avril, une enquête pour blanchement d’argent est lancée à son égard19. Au 22 avril, quelques 100 millions de dollars sous forme de livres soudanaises, de dollars et d’euros20.

    #Soudan #politique #corruption