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  • Bruxelles en mouvements n°300 - Mai-juin 2019
    http://www.ieb.be

    Ce numéro a été coordonné par Gautier Briade, Sarah De Laet, Maud Marsin et Andreas Stathopoulos. Illustrations de Philippe Meersseman.
    • Introduction : 286 + 300 = 40 ans d’histoire et de luttes urbaines
    • Planification urbaine & rapports de force sociopolitiques
    • Le Carré des Chardons restera-t-il un espace vert ?
    • Protéger et valoriser l’îlot industriel Citroën à la place de l’Yser
    • Le goût du G ?
    • La guerre des tours
    • Bruxelles, la marque qui tue la mort !
    • Le capitalisme vert est-il une bonne affaire du point de vue social ?
    • IEB et les mobilisations citoyennes : le Quartier Midi
    • La Cityvision, un choix citoyen
    • Réapproprier les espaces publics : pour mieux dominer ?
    • Voyage au centre commercial : la bulle financière

    Éditorial
    • Le journal de l’A-bruxellisation !

    DOSSIER : Il était 300 fois
    Dans ce numéro anniversaire, nous vous proposons de (re)découvrir une série de textes parus au cours de ces deux décennies. Ces textes nous paraissent intéressants par leur actualité persévérante, par l’éclairage qu’ils peuvent apporter à des processus actuels, ou encore pour ce qu’ils peuvent nous dire de l’évolution d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB), fédération de comités de quartier et de groupes d’habitants.
    C’est aussi la preuve par 300 que le travail mené par les habitant·e·s et les associations – même s’il s’apparente parfois à celui de Sisyphe et qu’il est parsemé de réussites ou d’échecs –, se révèle bien nécessaire pour préserver la qualité de vie des Bruxellois·e·s et donner forme à une ville qui répond aux besoins de toutes et tous.

    Liste des points de dépôt De bonnes adresses
    Bruxelles en mouvements est distribué dans une série de lieux bruxellois.
    Anderlecht
    • Bibliothèque communale, rue du Chapelain, 1-7.
    • Centre culturel Escale nord, rue du Chapelain, 1-7.
    • Campus CERIA, avenue Emile Gryson, 1.
    • Ecole Ouvrière Supérieure, route de Lennik, 808.
    • Boutique culturelle, rue Van Lint, 16.
    • Centre d’entreprises Euclides, rue du Chimiste, 34-36.
    • CuroHall, rue Ropsy Chaudron, 7.
    • Les Pissenlits, chaussée de Mons, 192.
    • Union des locataires, Chaussée de Mons, 213.
    • Syndicat des locataires, square Albert Ier, 22.
    • Cosmos, rue Docteur de Meersman, 14.

    Bruxelles-Ville – Laeken
    • Bibliothèque Bockstael, boulevard Emile Bockstael, 246.
    • Maison de la Création, place Bockstael.
    • Maison de Quartier Espace S, rue de la Comtesse de Flandre, 4.
    • Maison de Quartier Mellery, rue Mathieu Desmaré, 10.
    • Cité Modèle - Maison de Quartier, avenue des Citronniers, 61.
    • Maison de la Création / Centre culturel BXL Nord, rue du Champ de l’Eglise, 2.
    • Maison de Quartier Willems, chaussée de Wemmel, 37.
    • Bruxelles BRAVVO, rue Moorslede, 54.
    • Parckfarm, parc de Tour et Taxis.

    Bruxelles-Ville – Neder-Over-Heembeek
    • Maison de la Création NOH, place Saint-Nicolas.
    • Maison de Quartier Rossignol, chemin du Rossignol, 18-20.

    Bruxelles-Ville – Pentagone
    • Point-Culture, rue Royale, 145.
    • Facultés universitaires Saint-Louis, boulevard du Jardin Botanique, 43.
    • Bozar, rue Ravenstein, 23.
    • NOVA, rue d’Arenberg, 3.
    • A la Mort Subite, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères, 7.
    • Tropismes, Galerie du Roi, 11.
    • HOB, place de la Monnaie, 6.
    • Quartier Latin, place des Martyrs, 13.
    • El Metteko, boulevard Anspach, 88.
    • Le Coq, rue Auguste Orts, 14.
    • Halles Saint-Géry, place Saint-Géry.
    • Centre culturel des Riches Claires, rue des Riches Claires, 24.
    • Bibliothèque, rue des Riches Claires, 24.
    • Fin de siècle, rue des Chartreux, 9.
    • Den Teepot, Rue des Chartreux, 66.
    • Ligue des Droits de l’Homme, rue du Boulet, 22.
    • Onthaal Café, rue du Vieux Marché aux Grains, 5.
    • Passa porta, rue Antoine Dansaert, 46.
    • De Markten, Rue du Vieux Marché aux Grains, 5.
    • Centre Dansaert, rue d’Alost, 7.
    • Micromarché, quai à la Houille, 9.
    • KVS – Koninklijke Vlaamse Schouwburg, KVS Box, quai aux Pierres de Taille, 9.
    • Bruxelles Nous Appartient, rue de Laeken, 119.
    • Théâtre National, boulevard Emile Jacqmain, 111.
    • La Ferme du Parc Maximilien, quai du Batelage, 2.
    • Café Boom, rue Pletinckx, 7.
    • Académie des Beaux-Arts, rue du Midi, 144.
    • Centre Bruxellois d’Action Interculturelle – CBAI, avenue de Stalingrad, 24.
    • Bruxelles Laïque, avenue de Stalingrad, 8.
    • Pêle-mêle, boulevard Lemonnier, 55.
    • IHECS, rue de l’Etuve, 58.
    • Au Soleil, rue du Marché au Charbon, 86.
    • Recyclart, rue des Ursulines, 25.
    • Marché bio, rue des Tanneurs, 58-62.
    • Archives de la Ville de Bruxelles, rue des Tanneurs, 65.
    • Il est une fois, rue du Chevreuil, 20.
    • Chaff, place du Jeu de Balle, 21.
    • L’imaginaire, place du Jeu de Balle.
    • Warm water- L’eau chaude, rue des Renards, 25.
    • Pianocktail, rue Haute, 304.
    • Le 88 asbl, rue Haute, 88.

    Etterbeek
    • Bibliothèque néerlandophone, avenue d’Audergem, 191.
    • Atelier 210, chaussée Saint-Pierre, 210.
    • ATD Quart-Monde Belgique asbl, avenue Victor Jacobs, 12.
    • Centre culturel Senghor, Chaussée de Wavre, 366.
    • Bibliothèque Hergé, avenue de la Chasse, 211.
    • Maison Médicale Maelbeek, rue de l’Etang, 131.
    • Habitat et Rénovation, rue Gray, 81.
    • Maison de quartier Chambéry, rue de Chambéry, 24-26.

    Forest
    • Brass, avenue Van Volxem, 364.

    Ixelles
    • Horloge du Sud, rue du Trône, 141.
    • Bibliothèque Mercelis, rue Mercelis.
    • CIVA, Rue de l’Ermitage 55.
    • Le Pantin, Chaussée d’ixelles 355.
    • Mundo-B, rue d’Edimbourg, 26.
    • Varia, rue du Sceptre, 78.
    • ERG, rue du Page, 80.
    • Peinture fraîche, place de la Trinité.
    • Pêle-mêle, chaussée de Waterloo, 566.
    • Ecole AS IESSID, rue de l’Abbaye, 26.
    • Point Culture - Médiathèque ULB, Campus du Solbosch.
    • ULB - PUB, avenue Paul Héger, 42.
    • Gracq, rue de Londres, 15.
    • Maison des Solidarités, rue du Viaduc, 133.
    • La Cambre, place Eugène Flagey, 19.
    • Bike paradise, rue Américaine, 101.
    • Maison de la Paix, rue Van Elewyck, 35.
    • Point Culture - Médiathèque ULB, Campus de la plaine.
    • La Cambre, Abbaye de la Cambre.
    • La Cambre, avenue Louise.

    Jette
    • Centre Armillaire, boulevard de Smet de Naeyer, 145.
    • Bibliothèque Mercier, place Cardinal Mercier, 10.
    • Café Excelsior, rue de l’Eglise Saint-Pierre, 8.
    • Rouf-Ressourcerie Textile , chaussée de Wemmel, 37.
    • Maison médicale Antenne Tournesol, rue Henri Werrie, 69.
    • Maison médicale Esseghem, rue Esseghem, 24.

    Molenbeek-Saint-Jean
    • Maison des Cultures, rue Mommaerts, 4.
    • Centre communautaire Maritime, rue VandenBoogaerde, 93.
    • La Raffinerie, rue de Manchester, 21.
    • La Fonderie, rue Ransfort, 27.
    • Café de La Rue, rue de la Colonne, 30.
    • Centrum West asbl, rue de Menin, 42.
    • La Rue, rue Ransfort, 61.
    • Buurthuis Bonnevie, rue Bonnevie, 40.
    • Maison de quartier Heyvaert, quai de l’Industrie, 32.
    • Maison médicale Norman Béthune, rue Piers, 68.
    • RBDH (Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat), quai du Hainaut, 29.

    Saint-Gilles
    • Les 3 frères, place Morichar.
    • La Boule d’Or, avenue du Parc, 116.
    • Brasserie de l’union, Parvis de Saint-Gilles, 55.
    • Brasserie Verschuren, Parvis de Saint-Gilles, 11.
    • Maison du livre, rue de Rome, 24.
    • Centre culturel J. Franck, chaussée de Waterloo, 94.
    • Manuka, rue du Fort, 1.
    • De Piano Fabriek, rue du Fort, 35A.
    • Smart , rue Émile Féron, 70.
    • Cafétéria Village Partenaire, rue Fernand Bernier, 15.

    Saint-Josse
    • Radio Panik, rue Saint-Josse, 49.
    • Amazone asbl, rue du Méridien, 10.
    • Bibliothèque communale de Saint-Josse, rue de la Limite, 2.
    • GSARA, rue du Marteau, 26.
    • FABRIK , rue de la Commune, 62.
    • Filigranes, avenue des Arts.
    • Théatre de la vie, rue Traversière, 45.
    • Ateliers Mommen, rue de la charité.
    • Haecht 51-53, chaussée de Haecht, 51-53.

    Schaerbeek
    • Ecole de promotion sociale, rue de la Poste, 111.
    • CVB, rue de la Poste, 111.
    • L’âne vert - L’âne fou, rue Royale Sainte-Marie, 11.
    • Halles de Schaerbeek, rue Sainte-Marie, 13.
    • Bar du Gaspi, Chaussée de Haecht, 309.
    • Le Barboteur, avenue Louis Bertrand, 23.
    • Les idées à la pelle, avenue Louis Bertrand, 25.
    • Centre Culturel de Schaerbeek, rue de Locht, 91/93.
    • Soleil du Nord, place Gaucheret, 20.
    • Maison médicale Le Noyer, avenue Félix Marchal, 1a.

    Uccle
    • Candelaershuys, avenue Brugmann, 433.
    • Bibliothèque communale, rue du Doyenné, 64.
    • La Roseraie, chaussée d’Alsemberg, 1299.
    • Bibliothèque communale flamande, rue de Broyer, 27.
    • Ecole des Arts, avenue De Fré, 11.
    • Coté Village, chaussée d’Alsemberg, 895.
    • Centre culturel d’Uccle, rue Rouge, 47.
    • ISTI, rue J. Hazard, 34.
    • Centre Montjoie, chaussée de Waterloo, 935.

    Watermael-Boitsfort
    • Espace Delvaux, rue Gratès, 3.
    • Bibliothèque communale, rue des Trois-Tilleuls, 32.
    • Psylophone, rue de l’Hospice communal, 90.
    • La Vénerie, place Antoine Gilson, 3.

    Woluwe-Saint-Lambert
    • Cook & Book, avenue Paul Hymans, 251.
    • Le 75, avenue J.-Fr. Debecker, 10.
    • Chantier du Temps Libre, cours Paul Henri Spaak, 1.

    Abonnez-vous à Bruxelles en mouvements

    http://www.ieb.be/Abonnez-vous-a-Bruxelles-en-mouvements

    Vous pouvez souscrire à un abonnement annuel en nous faisant parvenir vos coordonnées.
    Le montant annuel de l’abonnement pour les particuliers est de 24 euros à verser sur notre compte : IBAN BE33 2100-0902-0446 / BIC GEBABEBB .
    L’abonnement comprend, si vous le souhaitez, l’envoi chaque semaine par courrier électronique, de l’« Inventaire des enquêtes publiques en Région de Bruxelles-Capitale ».
    Offres valables en Belgique. Pour les autres types d’abonnement, nous contacter : Inter-Environnement Bruxelles.

    Dans les #kiosques #Bruxelles #bruxellisation #urbanisme #spéculation #immobilier #bruxellisation #bruxelles_capitale #espace_public #marchandisation #pietonnier #lutte #médias_libres #médias 
 

  • Emirats Arabes Unis : et un nouveau contrat important à l’export pour Naval Group
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/emirats-arabes-unis-et-un-nouveau-contrat-important-a-l-export-pour-naval-

    Selon des sources concordantes, qui confirment les informations publiées dans la lettre « Intelligence Online », les Emirats arabes unis (EAU) ont finalisé l’acquisition de deux corvettes Gowind de 2.700 tonnes, construites à Lorient par Naval Group. Estimé autour de 750 millions d’euros, le contrat avait été signé très discrètement le 25 mars par Abu Dhabi, selon ces mêmes sources. Dotées du système de gestion de combat (CMS) de Naval Group le SETIS, ces corvettes seront en outre armées par le missile américain anti-aérien à guidage radar (ESSM) de Raytheon et par le missile mer-mer Exocet de MBDA. Ce contrat est susceptible d’être bloqué par l’Allemagne, qui a prolongé fin mars son embargo sur les ventes d’armes vers l’Arabie Saoudite mais aussi les EAU, les corvettes Gowind étant propulsées par des moteurs MTU. Interrogé par La Tribune, Naval Group n’a souhaité faire aucun commentaire.

    Pour rappel, les Emirats participent au blocus maritime du #Yémen...

  • Comment l’ultra-droite française tente d’imposer ses idées - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/plongee-dans-l-ultra-droite-francaise-07-06-2019-8088828.php

    Le rapport de la commission d’enquête parlementaire consacrée à la lutte contre les groupuscules d’extrême droite, que révèle Le Parisien-Aujourd’hui en France, offre une photographie inédite de cette France de la contestation radicale.

    Identitaires, nationalistes, néofascistes, nationaux populistes… Combien de divisions représentent aujourd’hui l’ultra-droite, mouvance très en vue au début du mouvement des Gilets jaunes ?

    La commission d’enquête parlementaire, lancée à l’initiative de sa présidente (LFI) Muriel Ressiguier, a auditionné responsables de services de renseignement, sociologues, politologues, mais aussi représentants de ces groupuscules.

    L’audition d’Yvan Benedetti, porte-parole du Parti nationaliste français, a débouché au passage sur un incident rarissime : un signalement à la justice. Une enquête préliminaire a été ouverte cette semaine par le parquet de Paris pour contestation de crime contre l’humanité par paroles, écrits, images, de communication au public par voie électronique.
    Une nébuleuse de 3 000 militants

    L’ultra-droite française est décrite comme une « nébuleuse » aux « effectifs stables » (environ 3 000 militants), bien inférieurs à ceux de l’Allemagne (quelque 24 000 personnes). Mais, comme le précise à notre journal le rapporteur Adrien Morenas (LREM), cette frange activiste trouve un écho grandissant en raison d’« une stratégie d’occupation du terrain et des réseaux sociaux » (jusqu’à 8 millions de vues par mois pour le site Égalité et Réconciliation d’Alain Soral, condamné à un an de prison ferme mi-avril pour négationnisme).

    Si les rixes avec l’extrême gauche perdurent, une stratégie de normalisation est à l’œuvre. « Il faut faire peur à l’adversaire, non pas à nos grands-mères », résume un leader d’Unité radicale (aujourd’hui dissous).

    LIRE AUSSI >Adrien Morenas : « La fachosphère est une minorité agissante et bruyante »

    L’opération la plus emblématique de ce point de vue revient à Génération identitaire. Entre le 22 avril et le 29 juin 2018, certains de ses militants, vêtus de bleus et survolés par un hélicoptère, bloquent le Col de l’Échelle (Hautes-Alpes) pour empêcher les migrants de passer en France. L’association et trois de ses membres, dont son président, seront jugés à Gap, le 11 juillet pour « activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
    La tentation du terrorisme

    Cotisations, concerts, dons… Le rapport s’attarde sur les finances de la mouvance, écartant l’hypothèse d’argent provenant de « puissances étrangères ». L’ultra-droite reste handicapée par un financement qualifié de « low cost ». C’est pourquoi elle cherche aujourd’hui à renflouer ses caisses via les plates-formes de financement participatif. À l’été 2017, Génération identitaire aurait ainsi levé plus de 150 000 euros pour la location d’un bateau destiné à contrer l’aide apportée aux migrants quittant la Libye.

    Les membres de la commission pointent enfin l’« émergence avérée d’une nouvelle tentation terroriste » en réaction aux attentats islamistes de 2015. Le danger viendrait surtout d’individus isolés, inconnus des services de renseignement. Le rapport signale d’ailleurs la bonne connaissance des armes des militants, notant la « présence de membres ou anciens membres des forces armées ou de sécurité intérieure », comme ces ex-militaires engagés dans la rébellion au Donbass (Ukraine) ou dans la Task force La Fayette contre Daech en Syrie.

    Au sein de la commission, les débats ont parfois été vifs et cela dès sa création, à commencer par le champ de l’étude que LREM aurait souhaité l’élargir à l’ultra-gauche et pas seulement aux violences « émanant d’une partie seulement du spectre politique ».

  • 780 tonnes de faux steaks hachés ont été distribuées aux plus démunis - Libération
    https://www.liberation.fr/direct/element/780-tonnes-de-faux-steaks-haches-ont-ete-distribuees-aux-plus-demunis_986

    C’est RTL qui le révèle : depuis le mois de juillet 2018, 780 tonnes de faux steaks hachés ont été vendus à des organismes d’aide aux plus démunis : La Croix Rouge, Les Restos du Cœur, le Secours Populaire Français, et la Fédération française des banques alimentaires. L’achat groupé a représenté une somme de 5,2 millions d’euros.

    « Le goût, la couleur et la texture » de cette viande « ne paraissaient pas habituelles », écrit RTL. « Après avoir suspendu la distribution, [ces associations] ont fait analyser ces steaks par les services de la répression des fraudes. Et le verdict est sans appel : ces steaks ne contenaient pas de la viande mais du gras, pas du muscle mais de la peau. Le tout mixé avec du soja et de l’amidon, des produits non-autorisés dans des steak hachés, avec un réemploi aussi de viande transformée. »

    Ces steaks hachés ont été fournis par une entreprise française s’approvisionnant auprès d’un industriel polonais. Un intermédiaire français a également été identifié. Les noms de ces sociétés n’ont pas été divulgués en attendant que la justice soit saisie.

    Les responsables de cette arnaque risquent 2 ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende pour tromperie et fraude en bande organisée.

    #viande

    • La partie soja n’est pas du déchet (et le gras et la peau en sont ils vraiment aussi, je ne pense pas), et c’est assez cher les faux-steak végé, encore plus avec un arome naturel de cadavre comme c’est le cas ici.
      Je me demande comment on peu avoir des achats de viande dans ces quantité et controlé la provenance sur des masses pareil. C’est pas de la viande local de petites exploitations, c’est des grosses centrales européennes à la Comigel-spangero-findus, des achats groupés pour cassé les prix, pour donner de la merde, mais carné, à des gens qui ne mangent pas souvent de viande mais qui veulent manger des cadavres comme le font les dominant·es
      De la pauvre viande faite de pauvres bêtes pour les pauvres gens.

    • Qui est l’entreprise française qui a fourni de faux steaks hachés aux associations ? - Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/07/qui-est-l-entreprise-francaise-qui-a-fourni-de-faux-steaks-haches-aux-ass

      Une des deux entreprises françaises impliquées, Voldis, est basée à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor. Elle est dirigée par un homme d’affaires local, impliqué dans plusieurs autres projets dont l’immobilier et l’intérim, de la Bretagne à Jersey en passant par le Cambodge.

      780 tonnes de steaks hachés non conformes ont été distribuées aux plus démunis en France. C’est un nouveau scandale alimentaire, révélé par RTL ce vendredi. La viande a été livrée à quatre associations (la Fédération des banques alimentaires, la Croix-Rouge, le Secours populaire et les Restos du cœur), dans le cadre du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), qui soutient 5,5 millions de personnes en France.

      La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a été saisie après signalement des associations. Précision d’importance : la viande n’était pas impropre à la consommation et ne comporte aucun risque sanitaire, soulignent les associations et la DGCCRF, mais n’était pas conforme aux cahiers des charges. Les steaks hachés surgelés en question, censés être à 15% de matière grasse, étaient en réalité composés de morceaux de gras, de tissus de mauvaise qualité et même de traces d’amidon et de soja. Leur distribution a immédiatement été interrompue.

      Ce sont des bénéficiaires qui ont alerté les associations fin mars après avoir constaté un goût, une texture et un aspect visuel inhabituels. « Après le retour des bénéficiaires, nous avons mené des analyses histologiques [qui traitent de la structure des tissus biologiques, ndlr] sur la composition des produits, et prévenu les autorités. On a décidé de suspendre la distribution de ce produit le 9 avril », explique la Fédération des banques alimentaires.

      Du côté de la DGCCRF, l’enquête est toujours en cours. Tous les échantillons analysés sont non conformes. Le fournisseur, une société française, se serait approvisionné auprès d’une entreprise polonaise par le biais d’un intermédiaire français. Les faits, susceptibles d’être qualifiés « d’escroquerie en bande organisée », sont passibles de deux ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende. Les dirigeants des deux entreprises ont été entendus.

      Selon l’AFP, qui s’appuie sur une source proche du dossier, la société Voldis fait partie des entreprises citées dans cette affaire.

      L’appel d’offres passé par France Agrimer (qui gère les marchés publics d’achats de denrées alimentaires pour le compte des associations partenaires du FEAD) permet d’en savoir un peu plus : c’est l’entreprise Voldis SAS, installée dans les Côtes-d’Armor, qui a remporté le marché en 2018. Et elle avait déjà remporté ces marchés en 2015 et 2016, selon les rapports d’activité du FEAD. En 2018, des marchés pour trois lots de steaks hachés ont été passés, pour un montant total de plus de 5,2 millions d’euros.

      Cette entreprise se fournissait auprès d’un industriel polonais qui, selon la DGCCRF citée par Franceinfo, « livrait directement les associations ».
      Du Luxembourg au Cambodge

      Mais qui est derrière Voldis ? Sur le papier, l’entreprise est dirigée par Géraldine Barthelemy, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations. Les statuts de l’entreprise indiquent toutefois qu’elle ne détient qu’une seule part sociale des 500 que compte l’entreprise. Le propriétaire est un certain Valéry Le Helloco. A travers la société Financière VLH qu’il contrôle, cet homme d’affaires de Loudéac (qui demeurait en 2007 au Togo) détient les 499 parts restantes.

      Depuis une maison d’habitation de Loudéac, où sont domiciliées plusieurs de ses entreprises, il semble surtout régner sur un petit empire financier… exotique, qui implique Jersey (où il demeurait en 2009), le Luxembourg (où la Financière VLH est domiciliée), des parts dans des casinos et un hôtel de luxe au Cambodge.

      Selon une déclaration rendue publique en 2017 par l’Autorité des marchés financiers, on sait en effet que Valéry Le Helloco, en plus de Voldis, contrôle une autre entreprise dans le domaine de l’industrie alimentaire : Le Clézio Industrie (« abattage et découpe de dindes »).

      Mais ses activités ne se cantonnent pas à l’alimentaire. Au pied de la maison de Loudéac se trouve une agence d’intérim, qu’il détient aussi : Flèche Intérim.

      En 2017, avec sa financière VLH et ses autres boîtes (Flèche Intérim, Le Clézio), il détenait 25% du capital d’une société, Viktoria Invest, « holding financier diversifié » présent dans le domaine de l’immobilier, du papier, des casinos et de l’hôtellerie. Holding qui a depuis retrouvé son nom d’origine, Electricité et Eaux de Madagascar, créée en 1928. En 2017, elle accusait une perte de près de 3 milllions d’euros.

      A l’automne 2017, Valéry Le Helloco réussit à se hisser à la tête de l’entreprise, après une rude bagarre interne contre l’ex-PDG, François Gontier, et l’actionnaire Guy Wyser-Pratte, « le célèbre activiste franco-américain qui s’est fait notamment connaître en tentant de secouer la gouvernance de Lagardère il y a quelques années », raconte Investir. Au cœur du conflit, notamment : le contrôle d’un hôtel de luxe au Cambodge, à Siem Reap, près d’Angkor. Loin, très loin, des abattoirs des Côtes-d’Armor.

      Les steaks sont comestibles mais ces 780 tonnes serons détruits car le hachis de cadavres est gâché par du méchant soja !

  • Haro libéral sur le #Logement #Social
    https://lemediapresse.fr/social/haro-liberal-sur-le-logement-social

    1,7 milliards d’euros de budget en moins en 2018, 4 milliards d’euros d’économies sur les APL à partir de 2020 : le logement est l’un des grands perdants du quinquennat et les bailleurs sociaux sont dans le viseur du gouvernement. Premières victimes : les 1500 quartiers dits « politique de la ville », qui concentrent un tiers du parc #HLM français.

    #Bailleur #Habitat #Insalubrité #Noailles #Public

  • Ah ben zut, Seenthis, tu me préviens pas : tu viens de me faire penser à l’album Yellow Moon, des Neville Brothers, alors du coup je les ai googlés, et devine quoi : je pense que j’en ai tué un…

    Charles Neville, le saxophoniste des Neville Brothers, est mort à 79 ans (avril 2018)
    https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/charles-neville-le-saxophoniste-des-neville-brothers-est-mort-a-79-ans_

    Le saxophoniste américain Charles Neville du groupe The Neville Brothers, pilier de l’histoire musicale et du jazz contemporain de La Nouvelle-Orléans, est décédé jeudi à l’âge de 79 ans, a annoncé vendredi sa famille dans un communiqué.

    Bon, tout ça pour dire que l’album Yellow Moon, 1989, c’est encore un de ces disques qui m’a marqué.
    https://www.youtube.com/watch?v=O87iUDZGDKs


    En plus, Aaron joue sur un Juno-106 (de Rolland, 1984), le synthé que j’avais à l’époque (et que j’ai toujours). Je vais pas te dire que c’est un disque qui m’a sauvé la vie, mais tout de même, pendant une bonne année j’ai écouté le CD en boucle.

    Sinon, il me semble qu’ils apparaissaient en concert au Tipitinas dans un film de l’époque, à la Nouvelle Orléans. Je pense que c’est Mississipi Burning, mais je n’en suis pas certain. Ça dit quelque chose à quelqu’un ? Ça pourrait être dans The Big Easy avec Dennis Quaid (1986), aussi, vraiment c’est vieux tout ça…

  • Fuite de milliers de justificatifs sensibles : la CNIL étrille une agence immobilière
    https://www.nextinpact.com/news/107953-fuite-milliers-justificatifs-sensibles-cnil-etrille-agence-immobi

    La CNIL vient d’infliger une amende administrative de 400 000 euros à Sergic, une entreprise gérant des biens immobiliers. Pendant au moins six mois, un simple changement de valeur au sein de certaines URL permettait d’avoir accès des documents personnels de clients. L’entreprise avait pourtant été alertée de ce défaut béant de sécurité. Avis d’imposition, jugements de divorce, relevés de compte, cartes d’identité, RIB, quittances de loyers, pensions d’invalidité, cartes Vitale... Voilà ce à quoi les (...)

    #BigData #hacking #données #CNIL

  • #NAntes_révoltée fb

    32 000 EUROS D’AMENDE POUR CETTE AFFICHE !
    https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/photos/a.336512019718311/2250009498368544?type=3&sfns=mo

    Un publicitaire du Var, dans le sud de la France, a affiché cette fausse pub pour se moquer du traitement médiatique à propos des Gilets Jaunes. Il vient d’être condamné à verser 32 000 euros à BFM TV !

    « Je voulais simplement parodier la phrase de mai 68, "la police vous parle tous les soirs à 20 h " », explique l’auteur de ce visuel, Michel-Ange Flori

    L’affichiste a multiplié les détournements de pubs ces derniers pour se moquer du pouvoir en place. Il est aussi poursuivi pour avoir dénoncé la violence du commissaire Andrieux, coupable d’avoir tabassé des manifestants en janvier dernier.

    Oui, aujourd’hui la justice harcèle un homme pour quelques affiches ironiques, pendant que les affaires de mutilations gravissimes dorment dans les tiroirs des juges.

    La liberté d’expression la plus basique fond comme neige au soleil en France ! Où sont passé les millions de "Charlies" ?

    –—

    Source : https://www.20minutes.fr/justice/2533051-20190605-var-publicitaire-varois-condamne-verser-32000-euros-bfmtv

  • Le Fonds européen de la défense, qui a été voté le 18 avril, aggravera les conflits
    http://obsarm.org/spip.php?article323

    Voté par le précédent Parlement européen, ce fonds de 13 milliards d’euros laisse les exportations d’armes « sans aucun contrôle commun sur leur future exportation », déplorent, dans une tribune au « Monde », Laetitia Sedou (Réseau européen contre le commerce des armes - ENAAT) et Tony Fortin (Observatoire des armements). Les ventes d’armes françaises et européennes à l’Arabie saoudite font controverse dans le contexte du conflit au Yémen. Les élections européennes ont eu lieu. Aucun lien entre ces deux (...)

    #Transferts_d'armes

    / Recherche & développement, PESD (Politique européenne de sécurité et de défense)

    #Recherche_&_développement #PESD_Politique_européenne_de_sécurité_et_de_défense_

  • Immigration : le vrai #coût des expulsions

    Les expulsions d’étrangers en situation irrégulière ont coûté 500 millions d’euros à l’Etat en 2018. Selon un rapport parlementaire, inciter un immigré au retour grâce à une aide financière coûte près de six fois moins cher qu’un retour par la force.

    Le dossier est ultrasensible. La question des étrangers en situation irrégulière en France, et surtout le coût de leur reconduite à la frontière, peut rapidement enflammer les débats. D’autant que le nombre d’expulsions forcées n’a jamais été aussi élevé depuis dix ans. Et leur coût pour les finances publiques a représenté la bagatelle d’un demi-milliard d’euros l’an dernier. De quoi aiguiser l’intérêt des députés en charge de la mission Asile-Immigration-Intégration, dont l’enveloppe globale annuelle pour l’Etat est d’1,7 milliard d’euros.

    Dans le cadre du Printemps de l’évaluation, ces élus ont décidé de passer au peigne fin la politique d’expulsion. Avec un double objectif : contrôler l’action du gouvernement et identifier des leviers d’économie.

    Jean-Noël Barrot (MoDem) et Alexandre Holroyd (LREM) ont donc toqué à la porte des ministères concernés - Intérieur, Justice, Quai d’Orsay, etc. - pour récolter des chiffres précis. Le Parisien-Aujourd’hui en France dévoile en exclusivité leur rapport, présenté jeudi en commission des finances. Il livre un bilan rigoureux des expulsions en France, qu’il s’agisse de retours aidés, c’est-à-dire consentis et accompagnés d’une aide financière, ou d’éloignements forcés, quand la personne est reconduite par des policiers ou des gendarmes.
    Augmenter le montant de l’aide ?

    Contraires aux idées reçues, ses conclusions sont sans appel : les expulsions forcées, très majoritaires (entre 70 et 80 % des raccompagnements), coûtent plus de six fois plus cher qu’un retour aidé dans le pays d’origine. En moyenne, 13 800 euros contre 2 500 euros. Nos voisins européens sont nombreux à favoriser les retours aidés.

    Mais ces derniers sont-ils efficaces ? Dans son rapport de 2016, la Cour des comptes relevait qu’avec « l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie le 1er juin 2007, de nombreux Roms repartis dans ces deux pays avec une aide au retour humanitaire (revenaient) en France et (faisaient) parfois des allers-retours pour percevoir plusieurs fois l’allocation de 300 euros ».

    Aujourd’hui, ce scénario n’est plus possible. Car depuis 2018, les ressortissants des pays membres de l’Union européenne n’ont plus accès à l’aide au retour. Et ce pécule ne peut être perçu qu’une seule fois. De quoi peser en faveur des retours aidés ? « Ce dispositif fonctionne de manière satisfaisante », observe Jean-Noël Barrot. « Et pour certaines destinations, si l’on augmente l’enveloppe, les retours dans les pays d’origine sont en hausse ». L’Afghanistan, le Pakistan, la Chine, l’Irak et le Soudan pourraient faire partie de ces pays à cibler.

    Faut-il donc multiplier les retours aidés, quitte à augmenter le montant de l’aide ? « Notre travail était de fournir une estimation précise, répond prudemment Alexandre Holroyd. Désormais, c’est une décision politique. » Les deux députés envisagent de déposer une proposition de résolution dans les jours qui viennent pour inviter le gouvernement à statuer.


    http://www.leparisien.fr/societe/immigration-le-vrai-cout-des-expulsions-05-06-2019-8086461.php
    #France #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #business
    ping @isskein @karine4 @daphne @marty

  • Concurrence : l’étau se resserre autour des Gafa aux Etats-Unis
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/concurrence-l-etau-se-resserre-autour-des-gafa-aux-etats-unis-819293.html


    DR

    Aux Etats-Unis, le département de la Justice et l’autorité de la concurrence (FTC) ont décidé de concert d’enquêter sur les pratiques de Google, Apple, Facebook et Amazon. Cette coordination pourrait marquer un tournant pour les géants de la tech, restés longtemps à l’abri des radars des régulateurs américains.

    Google, Apple, Facebook et Amazon — les fameux Gafa — sont dans le viseur des autorités aux Etats-Unis. Selon la presse Outre-atlantique, le département américain de la Justice (DOJ) a été chargé de la conduite d’une enquête sur Apple et Google, filiale de la maison-mère Alphabet. De son côté, l’autorité de la concurrence américaine (FTC) se chargerait d’enquêter sur Amazon et Facebook. Et ce n’est pas tout : la commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants a annoncé lundi avoir entamé une enquête bi-partisane sur la concurrence sur les marchés numériques.

    « Un petit nombre de plateformes dominantes et non-régulées a des pouvoirs extraordinaires sur le commerce, la communication et l’information en ligne », a justifié la commission, sans citer nommément des entreprises, rapporte Reuters.

    Les potentielles enquêtes devraient se concentrer davantage sur Google et Facebook, selon deux sources anonymes interrogées par le Wall Street Journal. Concernant le célèbre moteur de recherche, les autorités américaines s’intéresseraient à un potentiel abus de position dominante concernant sa régie publicitaire. Un motif pour lequel le géant américain a été condamné en mars dernier par la Commission européenne à une amende de 1,49 milliard d’euros. Selon le cabinet d’études eMarketer, Google détient environ 37% du marché publicitaire en ligne aux Etats-Unis, suivi par Facebook à 22% de part de marché.

    Concernant Facebook, la FTC a déjà passé plus d’un an à enquêter sur la gestion des données personnelles de ses utilisateurs. Si l’autorité n’a toujours pas rendu d’avis définitif, le plus grand réseau social au monde s’attend à devoir débourser entre 3 à 5 milliards de dollars pour une amende potentielle.

  • Affaire Carlos Ghosn : Renault a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/affaire-carlos-ghosn-renault-a-identifie-11-millions-d-euros-de-depenses-s


    Crédits : Issei Kato

    Le conseil d’administration de Renault a préconisé mardi 4 juin des actions en justice aux Pays-Bas, au vu des conclusions définitives de l’audit sur les dépenses jugées non conformes de RNBV (11 millions d’euros), l’entité néerlandaise de l’alliance Renault Nissan dirigée à l’époque par Carlos Ghosn.

    L’audit interne mené conjointement par Renault et Nissan au sein de leur filiale commune RNBV basée aux Pays-Bas a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes engagées par l’ancien patron de l’alliance automobile franco-japonaise Carlos Ghosn. Le conseil d’administration, qui se réunissait mardi pour étudier un projet de fusion avec Fiat Chrysler, a pris connaissance dans l’après-midi des conclusions définitives de l’audit mené par le cabinet Mazars.

    Il souhaite que Renault explore avec Nissan les « actions judiciaires » qui pourraient être menées aux Pays-Bas, selon un communiqué du groupe au losange.

    « Ces conclusions ont confirmé des déficiences au sein de RNBV au plan de la transparence financière et des procédures de contrôle des dépenses, qui avaient déjà été relevées par les auditeurs dans leurs conclusions intermédiaires de début avril », a expliqué le conseil, cité dans le communiqué.

    Les noms de Rachida Dati et Alain Bauer sont également cités dans le rapport final de cet audit du cabinet Mazars, selon une source proche du constructeur français. Sous le joug d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF)​, ils sont soupçonnés d’avoir perçu des fonds potentiellement suspects via la filiale RNBV.

    • Rachida Dati et Alain Bauer éclaboussés par l’affaire Carlos Ghosn
      https://www.latribune.fr/economie/france/rachida-dati-et-alain-bauer-eclabousses-par-l-affaire-carlos-ghosn-819371.

      Le parquet national financier (PNF) a ouvert le 31 mai une enquête sur des contrats passés par la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati, et le spécialiste des questions de sécurité Alain Bauer, avec la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan (RNVB), entité au cœur de l’affaire Carlos Ghosn.
      […]
      Contactée par Le Parisien fin mai, la candidate à la mairie de Paris contestait alors toutes dissimulations quant aux versements de RNBV.

      « J’ai été rémunérée comme avocate et non consultante de 2010 à 2012, de façon forfaitaire : 300.000 euros par an. Tous les contrats ont été validés par le commissaire aux comptes et le directeur juridique, M. Husson. À chaque réunion de travail, il y avait soit Carlos Ghosn, soit Christian Husson, soit la secrétaire générale, Mouna Sepehri. »
      […]
      Alain Bauer, expert en sécurité, aurait lui touché un million d’euros entre 2012 et 2016. Ces sommes ne font pas partie des 11 millions concernant Carlos Ghosn.

  • Dordogne : il sera bientôt possible de cumuler RSA et emploi saisonnier
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/dordogne-il-sera-bientot-possible-de-cumuler-rsa-et-emploi-saisonnier-155

    L’an dernier en Dordogne, 9400 personnes touchaient le RSA pour 59 millions d’euros d’allocation versées. Pour favoriser l’emploi dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, ou encore des loisirs et de l’agriculture, le département a donc proposé aux bénéficiaires du RSA de pouvoir réaliser jusqu’à 300 heures de travail comme saisonnier sans perdre l’allocation.

    C’était un vrai besoin estime Mireille Bordes vice présidente du Conseil départemental en charge de l’insertion et de l’économie sociale et solidaire :

    « On a beaucoup de saisonniers en Dordogne, et beaucoup de gens qui des fois pour ne pas perdre cette allocation étaient ennuyés dans le choix. Le principe voulu par le département, c’est qu’une personne qui trouve un certain nombre d’heures de travail ne perde pas le bénéfice de l’allocation. Cela peut être un travail pour un mois, ou quelques bouts de travail sur un an. On cumulera le temps pour que la personne ne perde pas son allocation » dit Mireille Bordes

    Pour demander ce dispositif : il faut faire une demande au conseil départemental avec transmission du contrat de travail et des fiches de paye si vous avez déjà un emploi saisonnier. Par email : (...)

    #emploi_saisonnier #RSA #Conseil_départemental #département

  • La Roumanie, nouvel « eldorado » de l’incinération de déchets Adeline Percept avec Thomas Chantepie - 2 Juin 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-roumanie-nouvel-eldorado-de-l-incineration-de-dechets?id=10236367

    La chine accueillait 8 millions de tonnes de déchets plastiques par an, dont 424.000 depuis la Belgique. Le problème concerne particulièrement aussi l’Allemagne ou l’Autriche. Le temps de réorganiser les réseaux après la décision chinoise, c’est en Europe de l’Est que l’on s’inquiète.

    La Roumanie est une destination « idéale » pour l’incinération de déchets. La loi y est souple car une centaine de types de déchets peuvent être incinérés comme les pneus, les huiles et des plastiques divers. Problème : des ONG écologistes telles que Rise Project et Zero Waste tirent la sonnette d’alarme : le pays n’exerce aucun contrôle indépendant de l’impact environnemental pour ces déchets incinérés dans les cimenteries du pays.

    « Tous malades »
    Comme les autres cimenteries de Roumanie, celle de Chiscadaga, en Transylvanie, a remplacé le combustible conventionnel par l’incinération de déchets. Une avancée écologique ? Pas vraiment, selon les voisins de l’usine. Marius et Otilia racontent un enfer quotidien : « On prend tous des antidépresseurs. On peut plus respirer, se plaint Otilia. Et il y a cette odeur de pneus brûlés, de textiles brûlés… ils brûlent toutes ces saletés », raconte-t-elle. « On va tous être malades. C’est une question de temps, avance Marius, résigné. Il y a tellement de gens malades ici que je ne sais pas s’il y a encore 10% de la population qui soit en bonne santé. »µ

    La police a récemment saisi des déchets médicaux en provenance d’Italie. Ils étaient cachés dans une remorque de déchets variés, tous à destination de cette cimenterie pour y être brûlés. C’est l’équipe de Razvan Huber, de la Garde environnementale roumaine, qui a fait cette découverte au poste-frontière tout proche. « Dans des camions qui transportent des pneus venus d’Allemagne, d’Autriche ou d’Italie, on a déjà eu des situations où étaient carrément mélangées des batteries de voiture », se souvient-il.

    Poubelle de l’Europe
    Mais la Garde environnementale a peu de prérogatives. On ne compte que quelques inspections à la frontière chaque année. Des dizaines de bennes de déchets illégaux passent chaque jour, selon le procureur Teodor Nita : « Les déchets arrivent ici à cause de l’attractivité économique. 17 euros la tonne de déchets à brûler ici, au lieu de 250 euros en Europe de l’Ouest ».

    Il n’existe aucune étude indépendante de l’impact environnemental de la combustion des déchets autour des cimenteries roumaines. À Chiscadaga, Marius et Otilia demandent que la Roumanie ne devienne pas la poubelle de l’Europe.

    #egis #ue #poubelle #union-européenne #poubelles unter_menschen #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #santé #pollutions #Roumanie

  • Une majorité de Français fait ses courses à 10 euros près (Le Parisien)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16083-une-majorite-de-francais-fait-ses-courses-a-10-euros-pres-le-parisi

    Les Français continuent à calculer au plus juste lorsqu’ils font leurs courses. (Illustration) LE PARISIEN/CAROL AMAR

    Selon un sondage Ipsos pour l’agence in-Store Media, 58 % des consommateurs ont une marge très limitée pour leurs achats du quotidien, 14 % respectant même leur budget à l’euro près. 95 % ont au moins une carte de fidélité, et un tiers au moins trois.

    Le paradoxe est flagrant. Alors que le pouvoir d’achat des ménages, en berne ces dernières années, continue de reprendre des couleurs, avec une nouvelle hausse de 0,9 % au premier trimestre 2019, les Français restent d’une prudence de sioux dès qu’il s’agit de sortir leur porte-monnaie. Et ce n’est pas l’embellie sur les salaires (+ 1,1 % sur les trois premiers mois), ni l’avalanche de mesures prises pour éteindre la crise des Gilets jaunes (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Italie : La capitaine Pia Klemp menacée de 20 ans de prison - Secours Rouge
    https://secoursrouge.org/Italie-La-capitaine-Pia-Klemp-menacee-de-20-ans-de-prison


    Pia Klemp

    Pia Klemp a participé au sauvetage de réfugiés dans la méditerranée avec l’association Sea-Watch. Elle est maintenant accusée par la justice italienne d’aide à l’immigration illégale. Le parquet exige une peine de prison de 20 ans. Pour ses investigations, le parquet a eu recourt à des écoutes téléphoniques et à des agents infiltrés. Dans le cadre de ses six missions en tant que capitaine des bateaux de sauvetage Sea-Watch 3 et Iuventa, Pia Klemp dit avoir pu sauver les vies de 5000 personnes.

    • German boat captain Pia Klemp faces prison in Italy for migrant rescues

      Pia Klemp stands accused of aiding illegal immigration after she saved people from drowning in the Mediterranean. The Bonn native has accused Italian authorities of organizing “a show trial.”

      Nearly 60,000 people had signed a petition by Saturday afternoon demanding that Italy drop criminal proceedings against German boat captain Pia Klemp and other crew members who have rescued thousands of migrants in the Mediterranean Sea.

      In an interview with the Basler Zeitung daily on Friday, Klemp said that a trial against her was due to begin soon after she and some of her compatriots were charged in Sicily with assisting in illegal immigration.

      She said that she was told by her Italian lawyer that she could be looking at “up to 20 years in prison and horrendous fines.”

      Klemp added, however, that she intended to fight the case up to the European Court of Human Rights in Strasbourg, France, if she had to.

      The 35-year-old Bonn native has been under investigation in Italy since her ship, the Iuventa, was impounded in the summer of 2017, and the government has moved to ban her from sailing around the Italian coast. According to German public broadcaster WDR, through the work on that ship and the Sea-Watch 3, Klemp has personally assisted in the rescue of more than 1,000 people at risk of drowning in unsafe dinghies as they attempted to cross to Europe in search of a better life.

      Read more: Italy’s Matteo Salvini wants hefty fines for migrant rescue vessels

      Salvini’s crackdown

      An already immigrant-unfriendly government in Rome became even more so in June 2018, when newly appointed Interior Minister and Deputy Prime Minister Matteo Salvini of the far-right League party promised a crackdown the likes of which modern Italy had never seen.

      Since assuming office, Salvini has sought to put a stop to migrant rescue ships docking on Italian shores and allowing refugees to disembark. In January, the nationalist leader made headlines with the forced evacuation of hundreds of asylum-seekers from Italy’s second-largest refugee center and his refusal to clarify where the people, many of whom had lived in Castelnuovo di Porto for years and become integrated into town life, were being taken.

      Shortly thereafter, Sicilian prosecutors ruled that Salvini could be charged with kidnapping more than 177 migrants left stranded on a ship he had ordered impounded.

      ’A yearslong show trial’

      What frustrates Klemp the most, she told the Basler Zeitung, is that the costs — amounting to hundreds of thousands of euros — that she has had to prepare to cover from her own savings and some new donations “for what is likely to be a yearslong show trial” require money that could have been spent on rescue missions.

      “But the worst has already come to pass,” she said. “Sea rescue missions have been criminalized.”

      For this, the captain blames not only the Italian government but what she sees as a failure of the European Union “to remember its avowed values: human rights, the right to life, to apply for asylum, and the duty of seafarers to rescue those in danger at sea.”

      Klemp added that “demagogues” such as Salvini, former Austrian Chancellor Sebastian Kurz and German Interior Minister Horst Seehofer were effectively allowing thousands to perish in the Mediterranean each year.

      She pushed back at criticism that rescue missions encouraged more people to attempt the highly dangerous crossing. “There are scientific studies that disprove the idea that sea rescues are a so-called pull factor,” she said. “The people come because, unfortunately, there are so many reasons to flee.” And if countries close their borders, “they come via the Mediterranean because there is no legal way to get here,” she added.

      To cover her potentially exorbitant legal costs, a bar in Bonn has announced a fundraising campaign to help Klemp. Cafe Bla has announced that for every patron who orders the “Pia beer,” 50 euro cents will be donated to their former waitress.


      https://www.dw.com/en/german-boat-captain-pia-klemp-faces-prison-in-italy-for-migrant-rescues/a-49112348?maca=en-Twitter-sharing

    • Mobilisation pour la capitaine d’un navire humanitaire

      L’ancienne capitaine du « #Iuventa », immobilisé depuis 2017, encourt vingt ans de prison en Italie. Accusée de complicité avec les passeurs, elle affirme n’avoir fait que respecter le droit international, qui impose de porter secours à toute personne en détresse.

      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/11/mobilisation-pour-la-capitaine-d-un-navire-humanitaire_1732973

    • I Helped Save Thousands of Migrants from Drowning. Now I’m Facing 20 Years in Jail | Opinion

      In today’s Europe, people can be sentenced to prison for saving a migrant’s life. In the summer of 2017, I was the captain of the rescue ship Iuventa. I steered our ship through international waters along the Libyan coastline, where thousands of migrants drifted in overcrowded, unseaworthy dinghies, having risked their lives in search of safety. The Iuventa crew rescued over 14,000 people. Today, I and nine other members of the crew face up to twenty years in prison for having rescued those people and brought them to Europe. We are not alone. The criminalization of solidarity across Europe, at sea and on land, has demonstrated the lengths to which the European Union will go to make migrants’ lives expendable.

      Two years ago, Europe made renewed efforts to seal the Mediterranean migrant route by draining it of its own rescue assets and outsourcing migration control to the so-called “Libyan Coast Guard”, comprised of former militia members equipped by the EU and instructed to intercept and return all migrants braving the crossing to Europe. NGO ships like the Iuventa provided one of the last remaining lifelines for migrants seeking safety in Europe by sea. For European authorities, we were a critical hurdle to be overcome in their war against migration.

      In August 2017, the Iuventa was seized by the Italian authorities and the crew was investigated for “aiding and abetting illegal immigration.” Thus began an ongoing spate of judicial investigations into the operation of search and rescue vessels. Sailors like myself, who had rallied to the civil fleet when it seemed no European authority cared people were drowning at sea, were branded as criminals. The ensuing media and political campaign against us has gradually succeeded in removing almost all NGOs from the central Mediterranean, leaving migrants braving the sea crossing with little chance of survival.

      We sea-rescuers have been criminalized not only for what we do but for what we have witnessed. We have seen people jump overboard their frail dinghies on sighting the so-called Libyan Coast Guard, preferring death at sea over return to the slavery, torture, rape and starvation that awaits them in EU-funded Libyan detention centers. We have also seen what becomes of those who are found too late. For days, I steered our ship through international waters with a dead two-year-old boy in the freezer. No European country had wanted to save him when they had the chance. His mother lived, and after days of drifting in wait of an open port, our ship brought her to Europe—when it no longer mattered to her. We rescuers know that those who drown at Europe’s doorstep are not unlucky casualties of the elements. The transformation of the Mediterranean into a mass grave for migrants is a European political project.

      Over the past year, Italy’s interior minister Matteo Salvini has provided a useful alibi for centrist European political forces–those avowedly committed to “European values” of human rights. His persistent targeting of rescue NGOs and his decision to seal Italian ports to ships carrying rescued migrants has seen him cast as the “rotten egg” of an otherwise largely liberal European Union. But Matteo Salvini is neither the architect of Fortress Europe, nor its sole gatekeeper.

      Alongside Italy’s ostentatious prosecution of sea rescuers, other European nations have adopted shrewder, subtler tactics, revoking their flags or miring ships’ crews in unnecessary and lengthy bureaucratic procedures. When Salvini sealed Italian ports, other member states expressed righteous indignation—but not one of them offered its own ports as havens for later rescues. One of two remaining rescue ships, Sea-Watch 3, has since spent weeks motoring along the European coast line with hundreds of refugees on board, pleading for an open port, only to find that their “cargo” was not wanted anywhere in Europe.

      In the coming months, as the conflict in Libya intensifies, thousands more will be forced to brave the sea crossing. I know from experience that without rescue, the majority of them will die. Common sense tells me that with humanitarian vessels barred from saving lives and European commercial and military and Coast Guard ships instructed to avoid migrant routes, their chances of rescue are shrinking. I suspect European leaders share my common sense.

      Meanwhile, we sea rescuers are not alone in facing charges for “crimes of solidarity.” On land across Europe, hundreds of men and women stand trial for having offered food, shelter or clothing to migrants. Among us are countless migrants criminalized for having helped other migrants in need, whose faces will likely not appear in esteemed publications.

      None of us has been prosecuted for helping white Europeans. The simple truth is that in intimidating and punishing those of us who have offered their solidarity to migrants, Europe has worked systematically and with precision to segregate, humiliate and isolate its weakest members—if not based on race and ethnicity de jure, then certainly de facto.

      None of us facing charges for solidarity is a villain, but neither are we heroes. If it is alarming that acts of basic human decency are now criminalized, it is no less telling that we have sometimes been lauded by well-intentioned supporters as saints. But those of us who have stood in solidarity with migrants have not acted out of some exceptional reserve of bravery or selfless compassion for others. We acted in the knowledge that the way our rulers treat migrants offers a clue about how they would treat the rest of us if they thought they could get away with it. Politicians who target, scapegoat and exploit migrants, do so to shore up a violent, unequal world—a world in which we, too, have to live and by which we, too, may be disempowered.

      The criminalization of solidarity today is not only about stripping Europe’s most precarious of their means of survival. It is also an effort at foreclosing the forms of political organization that alliances between Europeans and migrants might engender; of barring the realization that in today’s Europe of rising xenophobia, racism, homophobia and austerity, the things that migrants seek—safety, comfort, dignity—are increasingly foreclosed to us Europeans as well.

      And in hounding migrants and those standing in solidarity with them, Europe is not only waging a brutal battle of suppression. It is also belying its fear of what might happen if we Europeans and migrants made common cause against Fortress Europe, and expose it for what it is: a system that would pick us off one by one, European and migrant alike, robbing each of us in turn of our freedoms, security and rights. We should show them that they are right to be afraid.

      Captain Pia Klemp is a vegan nature-lover, animal-rights and human-rights activist. Before joining search and rescue missions, Captain Pia Klemp was an activist for maritime conservation with Sea-Shepherd. Chloe Haralambous, a researcher and fellow rescue crew member, contributed to this op-ed.

      The views expressed in this article are the author’s own.​​​​​

      https://www.newsweek.com/refugees-mediterranean-sea-rescue-criminalization-solidarity-1444618

  • Israël s’apprête à vendre aux enchères des salles de classes préfabriquées, dons de l’UE aux Palestiniens
    1er juin | Oliver Holmes pour The Guardian |Traduction JPP pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/israel-s-apprete-a-vendre-aux.html

    Le ministère de la Défense israélien prévoit d’organiser une vente aux enchères, la semaine prochaine, afin de vendre deux salles de classe préfabriquées données par l’UE aux élèves palestiniens.

    L’Administration civile, qui est l’organisme chargé de diriger l’occupation, a démoli et confisqué les classes en octobre dernier. Elles étaient destinées à 49 élèves de la première à la sixième année, à Ibziq, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

    Une annonce publiée dans le journal israélien Maariv a indiqué que la vente aurait lieu dans les bureaux de l’Administration civile en Cisjordanie.

    Quand les salles de classe ont été démontées, la mission de l’UE à Jérusalem et Ramallah a condamné les autorités israéliennes et elle leur a demandé de reconstruire ces structures, au même endroit, et « sans délai ». (...)

    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/784361

    • Israël : l’armée veut revendre des salles de classe financées par l’UE pour des Palestiniens
      Par Guillaume Gendron, correspondant à Tel-Aviv — 1 juin 2019 à 12:54
      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/01/israel-l-armee-veut-revendre-des-salles-de-classe-financees-par-l-ue-pour

      Les préfabriqués, confisqués en octobre et dont la restitution est réclamée par l’Union européenne, doivent être présentés lors d’une vente aux enchères dans les Territoires occupés.

      Même les connaisseurs les plus blasés des mille histoires kafkaïennes découlant chaque jour de l’occupation israélienne n’en reviennent pas. En début de semaine prochaine, l’armée israélienne compte vendre aux enchères deux salles de classe financées par l’Union européenne et confisquées à une communauté palestinienne en Cisjordanie occupée.

      C’est l’administration civile israélienne, dite Cogat (la branche de l’armée chargée des affaires du quotidien dans les Territoires occupés), qui se chargera de la vente des préfabriqués, financés par plusieurs pays européens, dont la France, à travers ECHO, la branche humanitaire de l’UE. Ces classes étaient utilisées par les enfants de la communauté d’Izbiq (nord-est de la Cisjordanie), avant leur confiscation par les militaires en octobre dernier, sous prétexte que le village, situé en zone C, c’est-à-dire sous contrôle militaire israélien, serait un site archéologique biblique.
      Petite annonce

      C’est par une petite annonce publiée début mai dans les colonnes du quotidien populaire local Maariv que les diplomates européens ont eu des nouvelles de leurs salles de classe, dont ils avaient officiellement réclamé la restitution aux bénéficiaires et la réinstallation au moment de leur démantèlement. Sans précondition et « sans délai ». Un appel resté lettre morte.

      Dans le catalogue de vente, auquel Libération a eu accès, des équipements correspondants en tout point à ceux financés par l’UE sont listés aux côtés de matériaux de construction divers (tuyaux, poutres, sacs de ciment…) et d’autres bien confisqués (de la vieille Suzuki à des cargaisons de presse-agrumes et d’écharpes) tant à des colons qu’à des Palestiniens. Les enchères auront lieu à deux dates différentes dans les locaux du Cogat aux abords des checkpoints contrôlant l’accès de Ramallah et Bethléem.

      La revente de saisies en Cisjordanie occupée se fait de façon quasiment automatique sous 90 jours - les amendes et frais de restitution étant généralement dissuasifs. La petite annonce de l’armée laisse par ailleurs « 30 jours aux propriétaires après publication de cette annonce pour réclamer leurs biens », chose faite dès octobre par l’UE. Contactés par Libération sur d’éventuels efforts de joindre les bureaux de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah, les fonctionnaires israéliens n’ont pas donné suite.
      « Première preuve d’une revente de matériel humanitaire »

      « On avait entendu parler de ce genre de choses, mais c’est la première fois que nous avons la preuve d’une revente de matériel humanitaire. D’ordinaire le processus est plus nébuleux », confie une source humanitaire à Libé.

      Vendredi, dans une réponse officielle, le bureau du représentant européen à Jérusalem a condamné auprès de Libération « l’ordonnance militaire […] autorisant la vente aux enchères et le fait que les autorités israéliennes n’ont pas restitué les structures confisquées ou n’ont pas fourni de réparations pour les dommages subis », estimés à 15 320 euros.

      Le communiqué précise qu’aux deux salles de classe confisquées à Ibziq s’ajoutent deux tentes et trois hangars métalliques donnés à la tribu al Hadidiya, une communauté de bergers de la vallée du Jourdain, soumis eux aussi à la vente. Selon l’UE, ces actes « violent l’obligation de la puissance occupante de rétablir et assurer l’ordre public et la sécurité dans l’intérêt des personnes protégées (à savoir la population palestinienne), sous réserve des besoins militaires légitimes ». (...)

    • Israël veut vendre des structures humanitaires confisquées aux bédouins
      AFP - 31/05/2019
      https://www.lorientlejour.com/article/1172962/israel-veut-vendre-des-structures-humanitaires-confisquees-aux-bedoui

      L’Union européenne (UE) a condamné vendredi un projet, qu’elle attribue au gouvernement israélien, de vente de structures humanitaires, fournies par l’UE à des villages bédouins en Cisjordanie occupée, et confisquées selon elle par les autorités.

      Selon le porte-parole de l’UE à Jérusalem Shadi Othman, cette vente doit être effectuée par le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens.

      Le Cogat n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de confirmation de ces informations.

      Les structures en question ont été saisies en 2018 selon l’UE. Il s’agit de deux pré-fabriqués servant de classes donnés par l’Union européenne aux bédouins du village de Ibziq, et de deux tentes et trois hangars attribués à cette communauté à al-Hadidiya dans la vallée du Jourdain, précise l’UE dans un communiqué.

      Le texte cite une annonce légale parue le 6 mai dans le quotidien israélien Maariv dans laquelle il est fait mention de « bien saisis en Cisjordanie ».

      « Dans le cas où les propriétaires de ces biens ne procèdent pas à une demande de restitution de leurs biens dans un délai de 30 jours suivant la publication de cette annonce, les biens seront vendus » aux enchères, est-il précisé.

      M. Othman a assuré à l’AFP qu’une demande de l’UE de restitution avait été « communiquée via un communiqué officiel » aux autorités mais qu’elle n’avait « jamais » reçu de réponse.

      « Les missions de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah (en Cisjordanie occupée) ont appelé les autorités israéliennes à rendre les biens confisqués à leurs bénéficiaires sans condition préalable et aussi vite que possible, et à défaut de leur fournir sans délai des compensations » financières, ajoute l’UE.

      Selon le communiqué, les structures saisies ont une valeur de 15.320 euros.

      L’UE finance fréquemment des structures humanitaires dans les villages bédouins de Cisjordanie occupée. Les autorités israéliennes les confisquent régulièrement, au motif que leurs bénéficiaires ne disposent pas des permis nécessaires à leur construction.

      Israël occupe depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées.

  • Vélos-autos. Les #Chaucidou, pour cohabiter en douceur - Bretagne - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/velos-autos-les-chaucidou-pour-cohabiter-en-douceur-01-06-2019-12299590


    Michèle Moisan, maire de Fréhel (22), souhaitait faire chuter la vitesse des autos et augmenter la sécurité des cyclistes entre le bourg et la côte. La chaucidou semble remplir parfaitement son rôle.
    Photo Hervé Queillé

    Pas simple de partager la route entre vélos et autos. Face au développement de la pratique de la bicyclette, les Chaucidou, chaussées à circulation douce, commencent à fleurir en Bretagne. La solution miracle ?

    Chaucidou, c’est son petit nom charmant - pour CHAU(ssée) à CI(rculation) DOU(ce). Mais, pour le Code de la route, c’est une chaussée à voie centrale banalisée. C’est-à-dire une voie centrale étroite ne permettant que la circulation d’un seul véhicule motorisé, flanquée de deux pistes à dominante cycliste et piétonnière.

    Chaucidou. « D’expérience, ça fonctionne bien »
    Comment faire quand on croise un autre véhicule ? Le principe est simple, même si, la première fois, c’est un peu déroutant. En fait, il suffit de se rabattre sur la voie dédiée aux vélos puis de reprendre la voie centrale. Simple comme bonjour, sachant, bien évidemment, que la priorité revient aux cyclistes qui empruntent la bande latérale. Ce qui impose donc de circuler à vitesse réduite et de prendre son temps. Réduire la vitesse, c’est ce qui intéressait, en premier lieu, Michèle Moisan, maire de Fréhel (22). Après Lorient, Quimper, Plouguerneau (29), où le projet avait suscité la polémique il y a deux ans, ou encore Ploufragan (22), la commune costarmoricaine a ainsi décidé, à son tour, de transformer 1,8 km de son réseau routier en chaucidou.

    Un axe touristique hyperfréquenté
    « Cela fait trois ans que l’on réfléchissait à la façon de mieux gérer la cohabitation des autos et des cyclistes et piétons sur le 1,8 km qui sépare Pléhérel-Plage, vers la côte, et notre camping qui accueille 20 000 personnes entre le 1° avril et le 15 septembre », explique la maire de cette petite commune de 1 600 habitants. Une petite commune, mais qui se situe sur la route du Cap-Fréhel, visité, bon an mal an par un million de personnes. « Cela devrait encore s’accentuer car le Cap vient d’être classé Grand Site de France », souligne Michèle Moisan. Avec le soutien du conseil départemental - l’axe étant une route départementale - et après une réunion publique, Fréhel a donc ouvert sa chaucidou, en avril dernier.

    Moins de vitesse, plus de sécurité
    Un lourd investissement. Sur 296 000 euros, 175 000 restent, en effet, à la charge de la commune. Ce chiffre s’explique par le fait qu’il a été nécessaire de refaire la chaussée et d’installer deux « écluses ». La commune tenait également à utiliser du grès rose local pour colorer les bandes cyclables, d’où un léger surcoût. Quoi qu’il en soit, le jeu en valait la chandelle, selon la maire : « Lors des vacances de Pâques, on a pu observer que la cohabitation vélos-autos se passait plutôt bien. Quant aux riverains, compte tenu de la limitation à 70 km/h - 30 km/h pour le passage des écluses -, ils sont contents car ils nous disent que la vitesse des autos a chuté, qu’il n’y a plus de bruit et que les maisons ne tremblent plus la nuit », assure Michèle Moisan. « En revanche, je suis surprise que des gens me demandent par où passent les piétons… Mais comment faisaient-ils donc auparavant ? »

    Perfectible ?
    « Les automobilistes respectent davantage les 50 km/h », se félicite également Pascal Goulaouic, maire de Plounéour-Trez (29) qui, l’an passé, a mis en service une chaucidou sur les trois kilomètres qui, le long de la côte, relient Plounéour-Trez à Brignogan, les deux pôles de la commune nouvelle. « On n’a pas constaté d’accident mais nous allons apporter des améliorations sur les sommets de côte, qui peuvent être dangereux si les automobilistes roulent trop vite. On va donc réduire la vitesse à 30 km/h à deux ou trois endroits ». Reste également à voir si la chaucidou remplira pleinement son rôle, cet été, lorsque la RD 16, à Fréhel, sera hyperfréquentée, s’interroge Philippe Jean, dit Bailleul, membre de l’association Vélo Utile de Saint-Brieuc. Non sans préciser que les chaucidou, sur le principe, constituent un progrès pour le partage des routes entre cyclistes et personnes motorisées. Des rails de l’union pacifique entre usagers, en quelque sorte…

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • Accord à l’amiable dans le procès de Sara Netanyahu
    Reuters29 mai 2019
    https://fr.news.yahoo.com/accord-%C3%A0-lamiable-proc%C3%A8s-sara-150814898.html

    JERUSALEM (Reuters) - L’épouse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soupçonnée de fraude dans une affaire de frais de bouche, a conclu un accord à l’amiable dans le cadre d’un plaider-coupable, rapporte mercredi Radio Israël.

    Sara Netanyahu a accepté de verser 45.000 shekels (11.000 euros) à l’Etat et de s’acquitter d’une amende de 10.000 shekels (2.500 euros), tout en assurant que le préjudice était moindre.

    L’acte d’accusation initial lui reprochait 90.000 euros de frais de bouche, une pratique interdite lorsqu’un cuisinier est affecté au service d’un haut fonctionnaire.

    (Jeffrey Heller, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

  • Mais ?! Mais ?! À part la courte intro (bigup Stallman !) les 3 articles qui célèbrent la culture de + en + partagée du #Libre sont... payants !?!
    « On pourrait avoir du libre presque partout » ... bah pas chez Politis visiblement ?

    On pourrait pas déjà partir du pré-requis que tout ce qui vient du bien commun et/ou du libre, du bénévolat, doit d-facto être accessible à tou-te-s ?
    Merdre !
     ?

    #Paywall ? Dossier / Enfin (le) libre ! | Politis - https://www.politis.fr/dossiers/enfin-le-libre-450

    • Complément :
      Juste une précision vu le nombre de journalistes sur [twitter] : non je ne remets pas en cause le fait que tout travail mérite salaire, sinon j’aurais tagué @emanach
      Je remets en cause des choix de fonctionnement économique, je remets en cause le pillage des ressources libres
      Je remets en cause le fait d’inféoder la transmission des savoirs à la possession de richesse
      Je remets en cause la fausse inquiétude de voir le populisme monter quand on tient si peu compte de l’Educ Pop, et qu’on l’appauvrit, in fine, au lieu de l’enrichir...
      Pour le reste, concernant le journalisme et autres activités de transmission des savoirs, le bénévolat est un choix individuel et JAMAIS je ne reprocherai à une personne, bien souvent pauvre, de ne pas faire ce choix.
      Je combats des idées, des réflexes parfois, pas des gens.

    • Merci de me glisser dans la conversation.
      Il n’y a pas de bonne règle qui pourrait s’appliquer à tous les cas particuliers. C’est bien le problème.

      Que l’on vende des choses produites en commun me choque parfois (par exemple s’il y a une souscription pour faire un documentaire ou un livre, il semble souhaitable qu’ensuite celui-ci soit diffusé en Creative commons) et parfois pas (les logiciels libres utilisés dans une application web qui sera vendue à un client... qui s’en servira lui-même pour capter d’autres clients à son job).

      Dans le second cas, c’est le mode d’existence même de l’économie du logiciel libre... qui a une externalité positive qui est de permettre l’existence même du logiciel libre. Dans le premier, c’est souvent une incompréhension de la construction des communs (manque de connaissance sur l’usage des licences, voire application du parapluie juridique).
      Elinor Ostrom disait toujours : « Chaque commun est un cas particulier »... je le pense également.

    • Le Libre n’est pas incompatible avec un coût.
      C’est vrai que c’est souvent le cas, mais aucune licence libre n’interdit de vendre le bien (logiciel, art, texte…). [Et la chaîne pourrait vite être brisée si les redistributeurs suivants repassaient le prix à 0]
      C’est un peu la notion de « prix libre ».

      Contraposée : une licence qui imposerait le « Non Profit », n’est pas considérée comme libre. Les licences CC type NC par exemple.

      La FSF en parle d’ailleurs
      https://www.gnu.org/philosophy/selling.fr.html

      La distribution de logiciels libres est une chance de rassembler des fonds pour le développement. Ne la laissez pas passer !

      #licence #libre #logiciel_libre

  • Le procès des décrocheurs de portraits : l’urgence climatique face à l’ordre
    https://reporterre.net/Le-proces-des-decrocheurs-de-portraits-l-urgence-climatique-face-a-l-ord

    Bourg-en-Bresse (Ain), reportage

    Le mardi 28 mai 2019, à Bourg-en-Bresse, se déroulait le tout premier procès des « décrochages » de portraits d’Emmanuel Macron. Six activistes d’ANV-COP21 Villefranche-Beaujolais-Saône comparaissaient, poursuivis par l’État pour « vol en réunion et par ruse ». Le samedi 2 mars 2019, les prévenus avaient « réquisitionné » une photo du président de la République dans la mairie de Jassans-Riottier (Ain). Ils encourent jusqu’à dix ans de prison et 150.000 euros d’amende. Cette action de désobéissance civile non violente s’inscrit dans la campagne « Décrochons Macron » au cours de laquelle 55 portraits ont été décrochés par des citoyens à travers la France. Les murs, vides des portraits présidentiels qu’ils accueillaient, symbolisent pour les activistes l’inaction climatique du gouvernement.

    #désobéissance_civile #décrocheur·euses

    • Le procureur de la République Éric Sandjivy, dans un long réquisitoire, regrette « l’instrumentalisation » des tribunaux « qui vont être saisis [2] et vont faire office de tribune politique au sens large. On a convié la presse, on a fait une manifestation. C’est là où ça me gêne : on utilise une enceinte de justice pour faire passer des messages. Il y a d’autres lieux pour ça. » Éric Sandjivy a réfuté « l’état de nécessité comme justificatif pouvant dédouaner ces personnes », arguant notamment que « les valeurs qu’ils croient défendre ne sont pas des valeurs partagées par tous. Ils peuvent estimer que c’est malheureux mais, pour être provocateur, je pourrais dire que [Donald] Trump ne les partage pas. »

      Genre le mec qui vient d’approcher un concept sûrement très éloigné de ses préoccupations quotidiennes mais bon, quand ton logiciel est « implémenté » avec du #Trump_code ...

  • Les Français, ces migrants dont on parle peu

    Qui sont les Françaises et les Français qui partent s’installer, pour des durées variables, dans un pays du #Maghreb ?

    Alors que le langage courant les qualifie tour à tour de « #retraités », d’« #expatriés », d’« #entrepreneurs » ou de « #binationaux », les spécialistes des migrations internationales s’y intéressent peu. Cela est particulièrement vrai en France où le champ d’études s’est constitué autour du « problème de l’immigration », en se concentrant longtemps sur la figure emblématique du « travailleur immigré » comme le rappelle le sociologue Abdelmalek Sayad.

    Or les recherches que nous menons depuis plusieurs années au sein du programme Mobilités Nord-Sud montrent que la majorité des expériences individuelles de migration se situent à la croisée de logiques économiques, identitaires, hédonistes ou sentimentales.

    Des migrations peu connues

    Sous couvert d’une « mobilité » banalisée parce que privilégiée, l’estimation fiable de ces déplacements est difficile. Les sources statistiques locales ne sont pas systématiquement mises à jour et les chiffres fournis par les services consulaires français restent lacunaires. Les plus récents font état de 119 147 Français inscrits en Afrique du Nord dont 23 324 en Tunisie, 41 780 en Algérie et 54 043 Maroc. Plus des deux tiers seraient des bi-nationaux selon le dernier Rapport du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

    En raison du caractère facultatif de l’inscription auprès de représentations nationales à l’étranger, ces données ne sont qu’indicatives. Au Maroc, par exemple, le nombre de ressortissants français non-inscrits oscillerait entre 25 000 et 40 000 selon les sources ou comme le rapporte la sociologue Chloé Pellegrini.

    Concernant les parcours de ces individus, une enquête effectuée en 2013 par la Direction des Français à l’étranger a montré que 6 % des 1 610 000 individus inscrits au registre mondial des Français établis hors de France résident dans l’un des trois pays du Maghreb. Si pour les autres destinations, la durée moyenne de résidence est comprise entre 1 à 5 ans, 42 % des Français présents au Maghreb y vivent depuis au moins 10 ans.

    Par ailleurs, si 48,7 % indiquent séjourner en Afrique du Nord pour des raisons familiales ou personnelles, seulement 28,7 % le font pour des raisons professionnelles. Or, nos enquêtes mettent plutôt en garde contre la séparation du personnel et du professionnel, attirant l’attention sur les points de convergence entre l’un et l’autre.
    Expatriation, tourisme, retour : des catégories réductrices

    Derrière l’opacité statistique se donne à voir l’hétérogénéité et le dynamisme de ces mobilités. Les catégories traditionnellement utilisées – expatriation, tourisme, retour – montrent ici leurs limites. Non seulement ces termes demeurent le plus souvent approximatifs, mais aussi, dans certains cas, stigmatisants.

    Ainsi en est-il, par exemple, du mot « expatrié », dit familièrement « expat ». Sur le plan juridique, il s’agit de professionnels missionnés par leur État de tutelle, ou par une entreprise, qui leur assure un système de protection spécifique et des ressources matérielles conséquentes dans l’exercice d’une fonction à l’étranger (voir la définition du Larousse, les sites service-public et diplomatie.gouv.fr).

    Dans le langage courant, l’expression « expatrié » ne désigne toutefois pas uniquement ces professionnels, mais s’étend à tout ressortissant français vivant au Maghreb, et, plus largement, à toute personne issue d’un pays du « Nord » qui réside au « Sud ».

    Un imaginaire chargé de connotations négatives

    Il faut ajouter que l’imaginaire qui accompagne ce terme est à tel point chargé de connotations négatives, convoquant d’emblée le privilège, l’entre-soi, le désintérêt, voire le mépris pour la société locale, que bon nombre d’individus tiennent à s’en distancier.

    Sophie, 38 ans, installée professionnellement en Tunisie depuis trois ans et dont le mari et les deux enfants sont restés vivre en France, fait par exemple valoir l’authenticité de son rapport à la société locale :

    « Pour moi, l’idée ce n’est pas de vivre dans une tour d’ivoire, ce n’est pas ma façon d’être. Et si j’ai fait le choix d’être proche de la vraie vie, d’aller au marché trois fois par semaine, ce n’est pas juste pour le fun, c’est pour vivre sur le terrain, vivre avec la population, comprendre aussi la situation du pays. C’est même le choix aussi d’habiter à l’Ariana plutôt que dans les quartiers aisés au nord de Tunis. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens qui sont là depuis 10, 15 ans, qui sont dans des administrations françaises, qui ont une vision… Moi je préfère être dans des quartiers plus populaires, loin des plages ».

    On retrouve les mêmes limites terminologiques à propos de ces Françaises et de ces Français qui passent la période hivernale dans les stations balnéaires ou les villes du Maroc et de Tunisie.

    Le terme de « touriste » est difficilement applicable à celles et ceux qui, dans le cadre de logiques résidentielles plus autonomes, passent des saisons entières dans ces mêmes stations, voire s’y installent durablement pour ne plus faire que de brefs séjours dans leurs pays d’origine.

    « La médina, c’est pour les touristes »

    C’est aussi le cas des « camping-caristes », expression qui connaît d’année en année un succès grandissant au Maroc, ou plus largement des nombreux retraités qui choisissent, plus ou moins durablement, de s’implanter dans la rive sud de la Méditerranée.

    La question de la durée et de la fréquence du déplacement, conjuguée à celle des formes d’installation, appelle ainsi à réinterroger la catégorie du tourisme et à penser ses continuums avec la migration. Au Maroc, par exemple, de nombreux Français s’installent dans le prolongement d’un séjour touristique, qui fut parfois très bref. Si les Marocains les appellent parfois « les touristes qui vivent ici », ces Français ne se reconnaissent pas comme tels et revendiquent bien être des « installés ».

    Anne, gérante de café à Essaouira explique :

    « J’ai visité un local hier qui m’a bien plu, où je pourrais faire de la cuisine, dans un autre quartier, à Azlef, où il y a beaucoup de résidents. Je ne veux plus être dans la médina, c’est pour les touristes ! Et, nous, les résidents, nous venons peu ici, même presque jamais. Je vise une clientèle de résidents, maintenant ».

    Les « binationaux » en question

    La mobilité des descendantes et descendants d’immigrés maghrébins en France – couramment appelé·e·s « binationaux » –, installé·e·s à divers titres dans le pays des origines de la famille, renvoie à une autre aporie des flux vers le Maghreb.

    Régulièrement et maladroitement qualifié de « retour », ce type de mobilité est ramené d’office à l’expérience migratoire des parents, que les enfants parachèveraient en décidant de franchir le pas inverse.

    Or, les acteurs démentent cette lecture circulaire et mettent plutôt en avant des logiques qui leur sont propres. Neila, journaliste sur la trentaine, habite à Alger depuis un an et demi au moment de notre rencontre. Fille d’un couple mixte franco-algérien, elle explique :

    « J’ai fait ce choix-là mais j’avais jamais mis les pieds en Algérie avant de débarquer en avril 2012 donc c’est pas un retour ! Beaucoup me disent “tu es retournée en Algérie” mais vu que je ne connaissais pas le pays, ce n’est pas du tout un retour, c’était une vraie découverte. Bon, j’y suis partie pour plusieurs raisons. D’abord parce que j’avais ce projet en tête depuis longtemps, je voulais connaître l’Algérie. Et je me suis dit que je ne voulais pas connaître l’Algérie juste de passage parce qu’on raconte tellement de choses, tellement d’images, tellement de vécu… Et donc je me suis dit, la meilleure façon de connaître ce pays, c’est d’exercer mon métier de journaliste. Parce que ça m’ouvrirait, voilà, je connaîtrais la société, plusieurs milieux… donc j’ai cherché du travail. Parce qu’aussi j’arrivais à la fin d’un contrat et j’avais aucune opportunité sérieuse en France. »

    Pour cette catégorie d’individus, il est clairement question d’une imbrication de facteurs où l’opportunisme professionnel rencontre éventuellement le souhait de mieux connaître ses origines et, plus rarement, de dépasser les situations de racisme et de discriminations vécues dans l’hexagone.
    Ajustements et nouveaux caps

    La situation de départ initiale fait parfois l’objet d’ajustements qui dessinent un nouveau cap. Sébastien, 37 ans, avait été envoyé à Alger en tant que salarié d’un groupe français détaché en Italie. Les possibilités du marché conjuguées à une qualité de vie somme toute agréable l’ont poussé à revoir son installation et à créer sa propre société.

    D’autres se heurtent à des phénomènes de précarisation, dont les formes, très variables, imposent parfois un retour en France ou un départ vers un autre ailleurs. C’est le cas d’Alice, 19 ans, qui vit au Maroc depuis un an au moment de l’entretien. Elle travaille dans une boutique tenue par une Française pour un salaire marocain (2 500 dh soit 250 euros par mois) et ne sait pas si elle pourra rester, n’ayant pas les moyens de créer sa propre entreprise.

    Le renouvellement des opportunités professionnelles, une rencontre amoureuse, l’appartenance à un réseau d’interconnaissances, l’amélioration de la qualité de vie, ou encore le sentiment de pouvoir accéder à une mobilité sociale ascendante constituent autant de facteurs susceptibles de reconfigurer (positivement) les parcours migratoires.

    S’intéresser à ces expériences permet d’interroger les trajectoires maghrébines des Françaises et des Français au-delà des stéréotypes et des idées reçues qui les devancent et au sein desquels l’assignation à la dimension du privilège s’impose le plus souvent.

    https://theconversation.com/les-francais-ces-migrants-dont-on-parle-peu-116384
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    ping @reka @sinehebdo

  • L’initiatrice de #Balancetonporc jugée pour diffamation
    https://www.liberation.fr/france/2019/05/28/l-initiatrice-de-balancetonporc-jugee-pour-diffamation_1730223

    C’était le 13 octobre 2017. Une semaine après l’explosif hashtag #MyHarveyWeinstein, deux jours avant la déferlante #MeToo. Ce jour-là, Sandra Muller, journaliste française installée à New York, lâche sur son compte Twitter : « #Balancetonporc ! Toi aussi raconte en donnant le nom et les détails d’un harcèlement sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends. » Puis, quelques heures plus tard : « Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. Eric Brion, ex-patron de Equidia. #Balancetonporc. » Son second message est rediffusé plus de 2 500 fois. Sandra Muller ne le sait pas encore, mais elle vient de créer ce qui deviendra l’emblème de la libération de la parole des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.

    Un an et demi plus tard, la voilà poursuivie pour diffamation par l’homme qu’elle avait accusé. Eric Brion l’attaque pour s’offrir « l’occasion de se défendre devant un vrai tribunal » comme l’explique à Libération son avocate Marie Burguburu. Ce mercredi, la créatrice de #Balancetonporc sera jugée devant la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris.

    A l’époque de la tornade médiatique, l’homme mis en cause par Sandra Muller avait préféré garder le silence, avant de faire le choix de s’exprimer, deux mois plus tard, dans une tribune publiée par le journal le Monde pour réclamer « le droit à la vérité et à la nuance » et présenter ses excuses. « J’ai effectivement tenu des propos déplacés envers Sandra Muller, lors d’un cocktail arrosé très tard dans une soirée, mais à une seule reprise. Elle me plaisait. Je le lui ai dit, lourdement. Et une seule fois, je tiens à le préciser. Je ne veux certainement pas me disculper de ma goujaterie d’alors. Je lui réitère ici mes excuses. » Aujourd’hui, le plaignant réclame 50 000 euros de dommages et intérêts et la suppression du tweet dans lequel son nom apparaît. « #Balancetonporc est un appel à la délation et c’est une délation mensongère », insiste maître Burguburu.

    « Quelle mouche a piqué M. Brion pour qu’il change à ce point de stratégie ? » s’offusque de son côté Francis Szpiner, l’un des avocats de Sandra Muller, contacté par Libération. « M. Brion a reconnu avoir eu un comportement grossier et blâmable envers ma cliente. Au lieu de se faire discret, il l’attaque en justice. Ce procès est une "baupinade" ! » « Baupinade » en référence à Denis Baupin, l’ancien député écologiste qui avait décidé d’attaquer en diffamation six femmes l’accusant de harcèlement et d’agressions sexuelles. Et qui avait perdu en avril.