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  • Assurance : Alan lève 40 millions d’euros pour réinventer le parcours #santé
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/assurance-alan-leve-40-millions-d-euros-pour-reinventer-le-parcours-sante-

    Depuis sa création il y a trois ans, le trublion de l’assurance a levé 75 millions d’euros. La jeune entreprise vise les 100.000 assurés et 100 millions d’euros de primes d’ici à la fin 2020. Alan prévoit de recruter 110 personnes en 2019.

    L’assureur Alan remet le couvert. Seulement dix mois après avoir levé 23 millions d’euros, la startup qui propose une #assurance_santé et prévoyance 100% en ligne à destination des entreprises, officialise ce lundi 18 févrie une nouvelle levée de fonds de 40 millions d’euros. Le tour de table est mené par Index Ventures (déjà au capital d’Adyen, BlaBlaCar, Dropbox, Robinhood ou encore TransferWise) et DST Global (notamment au capital de l’américain Stripe). L’opération porte le montant total des fonds levés depuis sa création, en février 2016, à 75 millions d’euros.

    « Nous n’étions pas en recherche de fonds car nous avons encore beaucoup de trésorerie », assure Jean-Charles Samuelian, dirigeant et cofondateur de la startup, avec Charles Gorintin, l’actuel directeur technique. « Toutefois, nous avons été sollicités par des investisseurs internationaux et cela nous permet d’accélérer nos ambitions. Nous souhaitons devenir le champion européen qui va transformer la santé », poursuit-il.

    Alan a été la première société indépendante à obtenir un agrément d’assureur en 30 ans en 2016 auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR, adossée à la Banque de France). Ses affiches déployées dans le métro parisien promettent « une assurance santé zéro papier et un contrat simple et clair. »
    […]
    De l’autre côté de l’Atlantique, l’assureur 100% digital Oscar Health, positionné sur un créneau similaire, visait le milliard de dollars de primes en 2018. Soutenue entre autres par Alphabet (la maison-mère de Google), la pépite new-yorkaise est valorisée 3,2 milliards de dollars.

  • Les marges spectaculaires des pharmas sur le cancer en Suisse Tybalt Félix et Valentin Tombez. Collaboration François Ruchti - 17 Février 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/economie/10221246-les-marges-spectaculaires-des-pharmas-sur-le-cancer-en-suisse.html

    Les médicaments contre le cancer ont coûté en 2018 près d’un milliard de francs aux assurés suisses. Des traitements sont facturés plus de 80 fois leurs coûts de fabrication, révèle dimanche la RTS dans Mise au Point.

    Le cancer, c’est le marché de l’avenir pour la pharma. Chaque année en Suisse, 40’000 personnes apprennent qu’elles ont un cancer. Conséquence, les pharmas se battent pour lancer de nouveaux traitements. Les sommes en jeu sont considérables.

    En cinq ans, les remboursements LAMal pour les anti-cancéreux ont bondi de 54%, passant de 603 à 931 millions de francs par an, selon des chiffres inédits obtenus par la RTS auprès de l’association faîtière des assureurs maladie Curafutura. L’oncologie est le domaine qui pèse le plus au niveau des remboursements de médicaments, dont le total atteint 6,8 milliards de francs.

    Remboursements des médicaments contre le cancer (en francs)
    GRAPHIQUE SUR LE SITE DE LA RTS

    Les remboursements pour un seul anti-cancéreux ont dépassé 74 millions de francs. Parmi les 15 traitements qui pèsent le plus sur l’assurance de base, quatre anti-cancéreux sont commercialisés par le groupe bâlois Roche, l’un des leaders mondiaux du marché.

    Anti-cancéreux les plus remboursés entre 2014 et 2018
    GRAPHIQUE SUR LE SITE DE LA RTS

    Prix déconnectés des coûts
    Si la facture finale est si élevée, c’est parce que le coût annuel des traitements par patient dépasse en général plusieurs milliers de francs. Il excède même fréquemment la centaine de milliers de francs. Or, ces prix sont totalement déconnectés des coûts de production, comme le montre notre enquête.

    Examinons l’Herceptin, le traitement phare de Roche contre le cancer du sein. Disponible depuis 20 ans, ce blockbuster a rapporté au géant suisse 82,8 milliards de francs à l’échelle mondiale. En Suisse, les remboursements LAMal pour ce médicament, parmi les plus élevés, ont totalisé 257 millions de francs entre 2014 et 2018, d’après les données de Curafutura.

    Quelle partie de cette somme sert à fabriquer et développer le médicament ? Quelle partie constitue les profits de l’entreprise ?

    85% de marges
    Très secrètes, les pharmas ne dévoilent pas ces chiffres. Sur la base d’études scientifiques, de rapports d’analystes financiers et d’experts, la RTS a estimé les marges réalisées sur cet anti-cancéreux (voir la méthodologie en encadré).

    Selon des spécialistes en biotechnologies, un flacon d’Herceptin sous sa forme la plus répandue coûterait environ 50 francs à produire. En 2018, il était vendu 2095 francs en Suisse, soit 42 fois son coût de fabrication.

    Même en prenant en compte les coûts de recherche et de distribution, la marge sur un flacon d’Herceptin atteint au moins 85% du prix public, en dépit d’une baisse du prix en 2018. Autrement dit, sur les 257 millions payés entre 2014 et 2018 par les assurés suisses, au moins 221 millions ont atterri dans les caisses de Roche.

    L’Herceptin n’est pas une exception. Pour le Mabthera, l’un des autres anti-cancéreux à succès de Roche, les gains en 2018 se sont élevés à au moins 81% du prix public.

    Estimation des marges de deux anti-cancéreux de Roche
    GRAPHIQUE SUR LE SITE DE LA RTS

    Prix basés sur « les bénéfices à la société »
    Interrogé sur ces marges, Roche refuse de les commenter. Une porte-parole répond toutefois que « les prix des traitements ne sont pas basés sur les investissements pour un traitement en particulier ». Elle précise que les prix des médicaments « sont basés sur les bénéfices qu’ils procurent aux patients et à la société dans son ensemble ».

    Comment ces « bénéfices aux patients et à la société » sont-ils mesurés ? Soulignant que l’Herceptin a permis de traiter en vingt ans plus de deux millions de personnes à travers le monde, Roche met en avant des études qui mesurent le prix d’un médicament en fonction des années de vie supplémentaires et de la qualité de vie qu’il procure. En d’autres termes, plus un traitement est efficace, plus son tarif est élevé, même s’il coûte peu à produire.

    « Les pharmas doivent gagner quelque chose mais c’est ridicule d’avoir des gains pareils, il n’y aurait jamais cela dans un marché concurrentiel », dénonce le professeur Thomas Cerny, président de la recherche suisse contre le cancer. Pour lui, ces prix basés sur la monétisation des années de vie posent problème et amènent à des comparaisons aberrantes : « Est-ce qu’un anti-cancéreux a plus de valeur qu’un téléphone qui profite à l’ensemble de la population et qui peut aussi sauver des vies ? »

    Le Glivec, vendu 86 fois son coût de fabrication
    Autre cas édifiant, le Glivec de Novartis. Vendue il y a 10 ans 3940 francs, la boîte de 30 pilules au dosage le plus utilisé coûte aujourd’hui environ 2600 francs. Pourtant, selon le pharmacologue du CHUV, Thierry Buclin, le Glivec n’est pas plus cher à produire qu’un anti-inflammatoire standard, rarement vendu plus de 50 francs.

    Selon une étude de l’université de Liverpool, une boîte de Glivec coûterait au maximum 30 francs à fabriquer. C’est 86 fois moins que les 2592 francs facturés par Novartis. En prenant en compte les coûts de recherche et la part de la distribution, le gain de Novartis sur une boîte vendue 2592 s’établit entre 2181 et 2251 francs. Soit une marge de près de 85%.

    Estimation des marges sur le Glivec (Novartis)
    GRAPHIQUE SUR LE SITE DE LA RTS

    « Financer la prochaine génération de traitements »
    Novartis refuse également de commenter ces chiffres. L’autre géant bâlois indique que « ses investissements dans la recherche sur Glivec ont été maintenus au cours des 15 dernières années » et que « les ventes ont également permis de financer la prochaine génération de traitements innovants, notamment des essais cliniques portant sur de nouvelles molécules expérimentales ». La firme ne communique pas dans le détail les montants réinvestis dans la recherche sur le Glivec, mais rappelle ses dépenses annuelles de 9 milliards de dollars en recherche et développement.

    Cet argumentaire de la pharma est contesté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon elle, « les prix élevés des médicaments contre le cancer ont généré des gains largement supérieurs aux possibles coûts de recherche ». Dans un rapport publié en janvier, l’organisation constate que pour chaque dollar investi dans la recherche contre le cancer, les entreprises pharmaceutique ont obtenu en moyenne des revenus de 14,5 dollars. L’organisation conclut qu’"une diminution des prix est indispensable pour l’accès aux médicaments, la pérennité financière des systèmes de santé et l’innovation future".

    Des prix fixés à l’aveugle
    En Suisse, les tarifs des médicaments sont négociés et validés à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Comment le gendarme du système justifie-t-il ces prix ? « Si on se base sur le coût de recherche et développement, le prix de l’Herceptin n’est pas justifié », reconnaît un porte-parole de l’OFSP. « En revanche, si on s’appuie sur notre base légale, ce prix correspond à nos critères d’économicité », assure-t-il.

    L’OFSP se base sur deux critères : les prix pratiqués dans 9 pays européens et la comparaison thérapeutique, c’est-à-dire les prix d’autres médicaments utilisés dans le traitement de la maladie.

    Pour l’Herceptin, le Mabthera et le Glivec, comme il n’existe pas de substance équivalente, seule la comparaison internationale est prise en compte. Pourtant, l’OFSP admet ne pas connaître les prix réels à l’étranger. « La plupart des Etats ne paient pas le prix qu’ils affichent. C’est comme l’achat d’un produit de grande consommation. Tout le monde bénéficie d’un rabais, tout le monde rentre à la maison avec le sentiment d’avoir obtenu le meilleur prix, mais au final personne n’est vraiment sûr », image son porte-parole.

    On ne va pas pouvoir continuer comme ça. On n’y arrivera pas au niveau financier, même en Suisse
    Derrière ces réponses alambiquées se cache l’impuissance de l’OFSP. D’une part, les pharmas utilisent ces prix élevés pour fixer leurs tarifs à l’étranger. « La Suisse a avantage à ce que les médicaments sur le marché intérieur soient relativement chers pour justifier des prix élevés à l’étranger qui vont rapporter à l’industrie suisse », explique le pharmacologue du CHUV, Thierry Buclin.

    D’autre part, l’industrie tient le couteau par le manche à l’heure de déterminer les tarifs. L’émission Rundschau de SRF a récemment révélé comment Roche a fait valider le prix d’un autre anti-cancéreux, le Perjeta, à 3450 francs, alors que l’OFSP voulait le fixer à 1850 francs. La clé de cette négociation : la menace de voir un médicament vital demeurer inaccessible en Suisse.

    Solange Peters, la cheffe du service d’oncologie médicale au CHUV, demande plus de transparence afin d’obtenir des prix plus raisonnables. « On ne va pas pouvoir continuer comme ça. On n’y arrivera pas au niveau financier, même en Suisse », explique-t-elle. A terme, le risque est de ne plus pouvoir payer certains médicaments. Si le système ne change pas, « on va soit vers une médecine à deux vitesses, soit on va exclure du panel de traitements certains médicaments pour tous. »

    #big_pharma #industrie_pharmaceutique #profits #laboratoires_pharmaceutiques #assurances_maladies #cancer #ruissellement #prix #Roche #Perjeta #Herceptin #Femmes #prix-vitrine

    • Méthodologie
      Pour calculer les marges des entreprises pharmaceutiques, nous avons soustrait des remboursements les coûts de fabrication, de distribution et les coûts de recherche ventilés sur les ventes des médicaments. Les quantités de vente en Suisse ont été déduites des remboursements divisés par les prix unitaires. Les dépenses marketing n’ont pas été prises en compte.
      Cette méthodologie et les estimations qui en découlent ont été soumises à plusieurs experts du domaine.
      Les données utilisées sont les suivantes :

      HERCEPTIN
      Coûts de recherche : 802 millions de francs, selon le rapport de Roche « Développement de nouveaux médicaments anticancéreux & Pipeline Roche Oncologie »
      Ventes mondiales totales : 82.8 milliards de francs, selon les rapports annuels de Roche
      Coûts de fabrication : 50.56 francs, selon le rapport « Biosimilars : Commercial Perspective » du cabinet spécialisé Alliance Bernstein, cité par la Commission fédérale du commerce des Etats-Unis
      Remboursement LAMal 2014-2018 : 257.7 millions de francs, selon Curafutura
      Prix fabricant (flacon de 20 ml) : 1854.24 francs, selon l’ OFSP
      Coûts de distribution : 240.91 francs, selon l’OFSP
      Coûts de production maximaux estimés (fabrication et recherche) : 68.50 francs

      MABTHERA
      Coûts de recherche : 802 millions de francs, selon le rapport de Roche « Développement de nouveaux médicaments anticancéreux & Pipeline Roche Oncologie »
      Ventes mondiales totales : 91 milliards de francs, selon les rapports annuels de Roche
      Coûts de fabrication : 91.08 francs, selon le rapport « Biosimilars : Commercial Perspective » du cabinet spécialisé Alliance Bernstein, cité par la Commission fédérale du commerce des Etats-Unis
      Remboursement LAMal 2014-2018 : 224.5 millions de francs, selon Curafutura
      Prix fabricant (flacon de 50 ml) : 1415.32 francs, selon l’ OFSP
      Coûts de distribution : 198.43 francs, selon l’OFSP
      Coûts de productions maximaux estimés (fabrication et recherche) : 103.55 francs

      GLIVEC
      Coûts de recherche : fourchette entre 623 millions (selon Research and Development Spending to Bring a Single Cancer Drug to Market and Revenues After Approval) et 2.3 milliards de francs (selon Innovation in the pharmaceutical industry : New estimates of R&D costs)
      Ventes mondiales totales : 55.4 milliards de francs, selon les rapports annuels de Novartis
      Coûts de fabrication : 30.35 francs, selon l’étude Estimated costs of production and potential prices for the WHO Essential Medicines List
      Remboursement LAMal 2014-2018 : 114.8 millions de francs, selon Curafutura
      Prix fabricant (400 mg sécables, 30 tablettes) : 2308.04 francs, selon l’ OFSP
      Coûts de distribution : 284.81 francs selon l’OFSP
      Coûts de production maximaux estimés (fabrication et recherche) : entre 56.28 francs et 126.10 francs

  • #Facebook bientôt condamné à une #amende de « plusieurs milliards de dollars » aux #Etats-Unis
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/facebook-vers-une-amende-de-plusieurs-milliards-de-dollars-aux-etats-unis-

    D’après le Washington Post, la FTC est entrée dans une phase de #négociations avec Facebook. En plus de l’amende liée aux non respect des conditions de protections de ses utilisateurs, la FTC demanderait à Facebook de concéder des changements dans ses pratiques. Facebook serait dos au mur. Si Mark Zuckerberg refuse l’accord, l’affaire devrait finir devant les tribunaux. Mais Facebook s’exposerait à un procès très médiatisé qui ternirait encore son image. De plus, si l’amende paraît énorme, elle doit être relativisée : Facebook a réalisé 6,88 milliards dollars de #bénéfices nets sur le seul dernier trimestre de 2018 .

    #encouragement

  • Quand le climat fait sa première victime en Bourse - Les Echos
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0600601138780-quand-le-climat-fait-sa-premiere-victime-en-bourse-2242470.ph

    Pacific Gas & Electric Company, l’EDF de la Californie, vient de se déclarer en faillite, la plus importante depuis Lehman Brothers. Sa chute en dit long sur la façon dont les changements climatiques peuvent affecter les entreprises. Le monde financier ne peut désormais plus y rester insensible.

    • Les malheurs de PG & E commencent en novembre dernier, lorsque de violents incendies ravagent la Californie . L’incendie Camp Fire dévaste 14.000 maisons et fait 86 morts dans la petite ville de Paradise. L’opérateur basé à San Francisco est rapidement pointé du doigt. Un de ses pylônes à haute tension est situé au beau milieu de la zone du Camp Fire. PG & E a lui-même notifié qu’il avait été victime d’un incident quelques minutes avant le début de l’incendie. Selon une piste explorée par les enquêteurs, une attache défaillante a pu laisser une ligne de 115.000 volts entrer en contact avec le pylône métallique, provoquant des étincelles qui auraient enflammé la végétation voisine, mal entretenue.

      La cause exacte de la plupart des incendies de Californie reste indéterminée. Mais on sait que les conditions climatiques et hydrologiques de l’Etat sont propices à de tels embrasements. Car, à l’ouest des Etats-Unis, le réchauffement global ces dernières années a réduit l’accumulation du manteau neigeux durant les hivers froids et humides, et a avancé le début du printemps. Les étés sont secs et plus longs. Les sols et la végétation sont asséchés, et les bourrasques automnales qui poussent de l’air chaud vers la Californie alimentent amplement les feux de forêt. Selon l’étude « sigma » de Swiss Re, référence sur les catastrophes naturelles, les gros incendies faisaient rage pendant six jours en moyenne entre 1973 et 1982 avant d’être maîtrisés. Depuis, cette durée est passée à plus de 50 jours...

      On savait le réchauffement climatique responsable de la multiplication des ouragans dévastateurs dans le golfe du Mexique. Il est aussi à l’origine de l’augmentation de la fréquence et de la gravité des incendies en Californie - leur coût avait déjà dépassé 14 milliards de dollars en 2017. Et il vient donc de faire sa première victime boursière avec la faillite de PG & E.

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      https://seenthis.net/messages/680147

  • Un nuage fait de l’ombre à votre vie privée
    http://www.dedefensa.org/article/un-nuage-fait-de-lombre-a-votre-vieprivee

    Un nuage fait de l’ombre à votre vie privée

    Non content de courtiser les multinationales qui font la pluie et le beau temps à Davos, le premier-ministre du Québec, François Legault, a décidé de confier l’exploitation, l’entretien et la mise à jour du parc de serveurs informatiques du gouvernement à des sous-traitants étrangers. Tout cela sous prétexte d’économiser un maigre 100 millions de dollars par année sur un total de près de 5 milliards consacrés aux technologies de l’information par l’état québécois.

    Un projet suicidaire

    En clair, cette mesure suicidaire fera en sorte que le gouvernement québécois ne soit plus que le locataire de plus de 80 % des données qu’il conservait, auparavant, sur les serveurs de plusieurs centaines de centres de traitement informatique disséminés à travers la province. Un autre (...)

  • Plus de 500.000 bovins décimés en Australie par une catastrophe climatique
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/13/20002-20190213ARTFIG00121-plus-de-500000-bovins-decimes-en-australie-par-un

    Un air de fin du monde. Après sept années de sécheresse, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région du Queensland en Australie, dans le Nord Est du pays, ont dévasté la faune et la flore locales. Les autorités estiment ainsi à plus de 500.000 le nombre de bovins tués par le déluge qui a déferlé sur ces terres, avance les médias anglophones. Les fermiers chiffrent les dégâts à plus d’un milliard de dollars, selon CNN.

    #it_has_begun

  • Un an après la #tuerie de #Parkland, le #contrôle des élèves s’accroît, pas celui des armes à feu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/14/un-an-apres-la-tuerie-de-parkland-le-controle-des-eleves-s-accroit-pas-celui

    D’après les comptes dressés par le journal, vingt-cinq attaques armées ont eu lieu dans des #écoles en 2018, bilan le plus élevé au cours des deux dernières décennies. Face à la menace constante de telles tueries, et pour conserver la confiance des parents d’élèves, les responsables éducatifs tendent à recourir à des services qui paraissent innovants, sans que leur efficacité soit nécessairement prouvée.

    Les #tueries_de_masse dans les #écoles ont ainsi créé un #marché considérable pour les professionnels de la sécurité. Le #secteur_éducatif, qui est devenu le tout premier acheteur de #technologies_de_surveillance aux Etats-Unis, génère pour leurs producteurs un chiffre d’affaires total de 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), selon une étude de l’agence IHS Markit.

    #capitalisme_du_désastre #surveillance #armes_à_feu

  • Reddit lève 300 millions auprès du chinois Tencent : le loup est-il entré dans la bergerie ?
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/reddit-leve-300-millions-aupres-du-chinois-tencent-le-loup-est-il-entre-da

    Le site web communautaire, connu pour sa grande liberté d’expression et interdit en Chine pour cela, a réussi une méga-levée de fonds de 300 millions de dollars... menée par le géant chinois Tencent. L’objectif : trouver enfin un modèle économique pérenne autour de la publicité et élargir son audience aux passionnés de jeux vidéo. Mais l’influence du nouvel investisseur sur l’esprit et le modèle économique de Reddit inquiète certains utilisateurs.

    Business is business. En quête de fonds pour se développer, la plateforme de discussions et de partage de liens Reddit, qui revendique 330 millions d’utilisateurs par mois et fait partie du Top 5 des sites les plus fréquentés aux États-Unis -derrière Google, YouTube, Facebook et Amazon-, a choisi le géant chinois Tencent pour mener une méga-levée de fonds de 300 millions de dollars (266 millions d’euros). Quitte à fâcher une partie de ses utilisateurs, très attachés à la liberté d’expression, alors que Tencent incarne la censure du gouvernement chinois sur le Net.

    Dans le détail, l’ogre chinois investit à lui seul 150 millions de dollars dans cette Série D (4e levée de fonds institutionnelle). Le reste provient des investisseurs historiques de Reddit, qui sont les fonds américains Sequoia Capital, Fidelity et Tacit, ainsi que le rappeur Snoop Dogg. L’opération fait passer Reddit d’une valorisation de 1,8 milliard de dollars à l’automne dernier, à 3 milliards de dollars aujourd’hui. Au total, le site a levé 550 millions de dollars depuis sa création, en 2005, par Steve Huffman et Alexis Ohanian. Ce dernier est aussi connu pour être le mari de la joueuse de tennis Serena Williams, ce qui a contribué à braquer les projecteurs des médias sur lui et, par effet ricochet, sur Reddit depuis deux ans.

    Depuis que le site spécialisé Techcrunch a révélé, la semaine dernière, le possible investissement de Tencent dans la plateforme, l’inquiétude monte sur Reddit. Le géant chinois est considéré comme l’un des bras armés de la censure de Pékin sur le Net. Tencent dispose d’un empire tentaculaire en étant à la fois le leader mondial du jeu vidéo (League of Legends, c’est lui) et un géant des médias et des réseaux sociaux avec sa messagerie WeChat. Celle-ci revendique plus d’un milliard d’utilisateurs actifs par mois, et s’est imposée comme une véritable porte d’entrée du web, sur laquelle on peut même effectuer des achats en ligne.

  • France 5 en direct
    https://www.france.tv/france-5/direct.html

    Ce mardi à 20h50, Le monde en face, présenté par Marina Carrère d’Encausse, propose le documentaire « USA, la loi des #armes », un film réalisé par Romain Besnainou et un débat animé par Marina Carrère d’Encausse. Près de 20 ans après la tuerie de Columbine qui fit 13 morts et un an après la tuerie la plus meurtrière dans une école américaine (17 morts), ce documentaire raconte le combat des lycéens contre la #NRA (National Riffle Association). Avec cinq millions d’adhérents, ce #lobby pro armes parvient à imposer sa loi au monde politique, en versant des millions d’euros aux candidats qui lui sont favorables. Donald Trump, fervent défenseur des armes à feu, est son plus fidèle allié, lui qui a reçu 30 millions de dollars de la NRA pour sa campagne présidentielle. Il y a un an, Nikolas Cruz, abattait 17 personnes dans son ancien lycée de Parkland en Floride, armé d’un fusil d’assaut acheté en toute légalité… à 18 ans. Face à cette tuerie de masse, les élèves du lycée décident de s’attaquer au pouvoir de la NRA, le lobby pro armes aux Etats-Unis. Ce documentaire raconte l’histoire de cette fronde sans précédent et explique les mécanismes qui donnent à la NRA une telle influence sur la société américaine. Soutenue par cinq millions d’adhérents, elle parvient à imposer sa loi très permissive en versant des millions de dollars aux personnalités politiques qui lui sont favorables.

  • #Canada : Une « mine » de bitcoins parmi nous Rémi Léonard - 2018 - Le Courier de Saint-Hyacinthe
    http://www.lecourrier.qc.ca/une-mine-de-bitcoins-parmi-nous

    Quelque part à Saint-Hyacinthe, un entrepôt contient des centaines d’ordinateurs qui s’activent en permanence dans un unique but : générer des bitcoins et autres cryptomonnaies. Sans faire de bruit, la jeune entreprise Bitfarms a en effet établi chez nous une véritable installation industrielle destinée à « miner » ces monnaies virtuelles


    _
    Comment ça marche ? Prenons l’exemple du bitcoin, la plus connue de ces devises en pleine émergence. Un peu partout sur la planète, des ordinateurs comme ceux de Bitfarms enregistrent et sécurisent continuellement les transactions du réseau en effectuant des séries de calculs mathématiques. En échange du service rendu, les « mineurs » reçoivent tout simplement des bitcoins. Ce système ne repose donc sur aucune autorité centrale, comme une banque ou un gouvernement, mais plutôt sur un réseau hautement décentralisé.


    Un seul bitcoin vaut aujourd’hui environ 13 000 dollars canadiens, mais sa valeur est hautement volatile. Il y a six mois, le bitcoin tournait autour de 3 500 $ et pas plus tard que la semaine dernière il valait environ 18 000 $. L’Autorité des marchés financiers du Québec incite d’ailleurs les investisseurs à la prudence à l’égard des cryptomonnaies, jugées à risque.


    Même s’il est théoriquement possible de générer des bitcoins avec un simple ordinateur, pour être rentable, les « mineurs » doivent compter sur un imposant parc informatique. Les installations de Bitfarms à Saint-Hyacinthe font 40 000 pieds carrés et totalisent 10 mégawatts (MW) de puissance, selon l’entreprise. À titre comparatif, la petite centrale hydroélectrique située près du pont Barsalou, au centre-ville de Saint-Hyacinthe, a une puissance installée de 2,55 MW.


    Des activités mystérieuses… et payantes !
    À propos, où se trouve donc cette « mine » maskoutaine ? Eh bien… on l’ignore ! Dans un reportage accordé à Radio-Canada, les dirigeants de Bitfarms indiquaient vouloir garder secret l’emplacement de leurs entrepôts bourrés de matériel informatique.


    C’est dans un document de présentation destiné aux investisseurs que nous avons appris que l’entreprise opérait quatre « mines » en Montérégie, une à Saint-Hyacinthe et trois autres à Farnham, Cowansville et Notre-Dame-de-Stanbridge. Le document, daté de décembre 2017, avance aussi que deux nouvelles installations sont en chantier à Magog et à Saint-Jean-sur-Richelieu. Du côté de Saint-Hyacinthe, l’entreprise prévoit également doubler la capacité actuelle.

    Des résultats rendus publics en début d’année nous renseignent par ailleurs sur la rentabilité de toutes ces « mines » québécoises. Entre le 6 novembre et le 31 décembre 2017, Bitfarms aurait engrangé des revenus de 10,6 millions $US, avec des frais d’exploitation de seulement 900 000 $US ! L’entreprise se targue en 2018 de réaliser des revenus de près de 300 000 $US par jour en moyenne.


    Le faible coût de l’électricité et le climat nordique du Québec en font apparemment un territoire idéal pour « miner » le bitcoin, étant donné que le refroidissement des appareils informatiques compte pour une bonne partie des dépenses. Bitfarms indique par ailleurs avoir négocié une entente avantageuse pour l’achat d’électricité avec Hydro-Québec.


    Aventure à l’international
    
Bitfarms est enregistrée au Québec depuis juillet 2017 sous le nom Backbone Hosting Solutions. Ses dirigeants sont Nicolas Bonta, Emiliano Grodzki, Pierre-Luc Quimper et Mathieu Vachon.
Tout récemment, un partenariat a été conclu avec la société israélienne Blockchain Mining, une ancienne compagnie d’extraction minière qui s’est recyclée dans les cryptomonnaies. L’entente a permis à Bitfarms d’accéder à la bourse de Tel-Aviv et la filière québécoise de l’entreprise semble déterminée à « développer agressivement » leurs activités chez nous, écrivent Mathieu Vachon et Pierre-Luc Quimper.

    #Bitfarms #Bitfarm #bitcoins #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #crypto-monnaie #finance #Canada #israel Blockchain_Mining

  • Mis en cause dans les incendies en Californie, Pacific Gas and Electric Company déclare faillite AFP Los Angeles - 14 janvier 2019 - La Presse CA
    https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201901/14/01-5210985-mis-en-cause-dans-les-incendies-en-californie-pacific-gas-and-el

    Mis en cause dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord de la Californie en 2017 et 2018, avec des dommages et intérêts colossaux à la clef, le fournisseur d’énergie Pacific Gas and Electric Company (PG&E) a annoncé lundi qu’il allait se déclarer en faillite d’ici la fin du mois.


    Son cours de Bourse a chuté de près de 50 % après cette annonce. Photo Richard Drew, Associated Press

    Son cours de Bourse a chuté de près de 50 % après cette annonce.

    La compagnie basée à San Francisco est notamment visée par la plainte de victimes de l’incendie « #Camp_Fire », qui a détruit en novembre dernier la petite ville de #Paradise et fait au moins 86 morts. Selon la plainte, l’incendie de forêt aurait été déclenché par des « étincelles » provoquées par une ligne à haute tension de #PG&E dans la zone.

    La société est également mise en cause dans d’autres incendies survenus en 2017 dans le nord de la Californie (qui ont causé la mort de plus de 40 personnes au total) et fait l’objet d’enquêtes fédérales.

    L’origine exacte de ces incendies n’a pas encore été identifiée, mais si les enquêtes concluaient à la responsabilité de PG&E dans les morts et destructions de milliers de bâtiments, la firme s’exposerait à des dommages et intérêts colossaux, estimés à quelque 30 milliards de dollars au total.

    Sans préjuger de l’issue de ces enquêtes, PG&E a annoncé lundi dans un communiqué transmis à l’AFP qu’il allait se placer sous la protection du « chapitre 11 », une disposition de la loi américaine qui permet à une organisation de continuer à fonctionner normalement à l’abri de ses créanciers.

    Cette mesure doit entrer en vigueur à l’issue du délai légal de 15 jours, soit aux alentours du 29 janvier, précise le communiqué.

    PG&E « ne prévoit aucun impact de la procédure du chapitre 11 sur la fourniture d’électricité ou de gaz naturel à ses clients », au nombre de 16 millions environ dans le nord et le centre de la Californie.

    La société « reste engagée aux côtés des communautés touchées par les incendies en Californie du Nord et va poursuivre ses efforts en vue de la reconstruction », ajoute le texte.

    Dimanche, PG&E avait annoncé la démission de sa directrice générale, Geisha Williams, sans fournir d’explications sur les raisons de son départ.

    #électricité #énergie #Haute_tension #incendies

  • Volte-face de la France sur le gazoduc #Nord_Stream qui s’aligne ainsi sur la politique états-unienne et risque de provoquer la fureur de l’Allemagne

    France and Germany Face Off Over Russian Pipeline – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2019/02/07/france-and-germany-face-off-over-russian-pipeline-nord-stream-putin-m

    Though Berlin badly wants it built, Paris is set to side with the EU on new rules intended to contain Moscow.

    The United States has spent years trying to derail a controversial Russian gas pipeline in Europe. France may have just found a way to kill it—and possibly strangle Paris’s newfound rapprochement with Berlin at the same time.

    This Friday in Brussels, the Council of the European Union will vote on a seemingly arcane directive meant to apply European Union market rules to energy projects that start in a third country—like the #Nord_Stream_2 #pipeline from Russia. In a surprising about-face, first reported in the German press, France has now decided to back the directive. That risks angering Germany—which really wanted to build the pipeline with Russia—and potentially dooming the $11 billion energy project, a priority for Russian President Vladimir Putin.

    • La France se démarque de l’Allemagne sur le projet gazier Nord Stream 2
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/08/la-france-se-demarque-de-l-allemagne-sur-le-projet-gazier-nord-stream-2_5420


      Gazoduc Nord Stream 2
      Infographie Le Monde

      Paris soutient une initiative européenne susceptible de gêner l’achèvement du gazoduc entre la Russie et l’Allemagne

      Pas de changement de cap, mais certainement un changement de ton. Jusqu’à présent très discret dans le dossier sensible du gazoduc Nord Stream 2, entre la Russie et l’Allemagne, Paris a pour la première fois adopté, jeudi 7 février, une position officielle laissant apparaître son scepticisme vis-à-vis de ce projet qui divise profondément l’Europe.
      Confirmant des informations du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, le Quai d’Orsay a indiqué que la France s’apprêtait à soutenir, à Bruxelles, l’adoption d’une directive qui fragiliserait la structure du projet, alors même que près de 600 km de tuyaux ont déjà été posés au fond de la Baltique, soit la moitié de la distance totale.

    • version Sputnik

      Macron attaque l’Allemagne sur le gazoduc Nord Stream 2 - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/international/201902071039945277-Macron-Allemagne-gazoduc-NordStream2

      C’est confirmé. La France va faire faux-bond à l’Allemagne sur le Nord Stream 2. La rumeur courait que Paris soutiendrait une directive européenne mettant en péril le gazoduc que Berlin soutient. Interview de Philippe Sébille-Lopez, analyste indépendant sur les questions énergétiques et de politiques étrangères au cabinet Géopolia.

      « Nous ne voulons pas renforcer notre dépendance vis-à-vis de la Russie, nous ne voulons pas nuire aux intérêts des pays de l’UE comme la Pologne et la Slovaquie. »

      Telles seraient les explications données par une source du Süddeutsche Zeitung, au sein des « cercles gouvernementaux » français, pour justifier un retournement de position de la France vis-à-vis du Nord Stream 2.

    • À l’instant, il y a 10 minutes, dépêche Reuters, accord de dernière minute (pas d’autre précision).

      L’UE approuve de nouvelles règles sur Nord Stream 2 | Reuters
      https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1PX1IY-OFRTP

      Un projet franco-allemand de révision de la directive européenne sur le gaz, qui vise notamment à réglementer le gazoduc Nord Stream 2, a remporté le soutien des pays de l’Union européenne, a-t-on appris de sources diplomatiques.

      Cette décision devrait compliquer, sans pour autant remettre en cause, la construction de ce gazoduc conçu pour relier la Russie à l’Allemagne à travers la mer Baltique.

      Une proposition franco-allemande de dernière minute pour amender la formulation de la nouvelle réglementation a été approuvée par la plupart des autres membres de l’EU.

      La France et l’Allemagne ont toutes deux des entreprises engagées dans le projet.

      La chancelière allemande Angela Merkel a confirmé qu’un accord avait été conclu et en France, une source à l’Elysée à affirmé qu’il s’agissait d’un bon accord qui assurait la souveraineté de l’Europe en matière d’approvisionnement en énergie.

    • Faire monter la pression pour une éventuelle contre-partie ?

      Opposition éphémère de Paris au Nord Stream 2 : une simple fronde contre Berlin ? - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/international/201902081039958142-allemagne-france-nord-stream

      La France est en réalité intéressée par le Nord Stream 2, c’est juste un esprit de fronde qui a poussé Paris à préconiser la modification des règles énergétiques en Europe restreignant le gazoduc, estime un expert russe.
      La France et l’Allemagne sont parvenues vendredi à un accord sur la régulation du projet du gazoduc Nord Stream 2, Paris s’alignant finalement sur la position de Berlin. L’expert russe en matière énergétique Stanislav Mitrakhovitch a donné sa vision de ce conflit à la chaîne de télévision RT.

      « Il faut comprendre que la France n’a pas planifié de s’opposer de façon fondamentale au Nord Stream 2, il s’agissait de faire preuve d’un certain esprit de fronde de Paris vis-à-vis de Berlin, lié à des processus internes dans l’UE. En principe, si l’on prend ce projet séparément, la France y est intéressée car des entreprises françaises y prennent part et l’essentiel est que la société Engie y travaille. Je pense que toute cette histoire, soulevée hier par la presse, est très probablement liée aux divergences franco-allemandes sur le thème de l’UE », a-t-il indiqué.
      Les questions de ce genre doivent, selon lui, être débattues au sein du Conseil de l’UE et être adoptées à l’unanimité ou à la majorité des voix.

      « Si l’Allemagne était contre et que certains pays, comme l’Autriche, la Hongrie ou d’autres, le soutenaient, les protestations françaises se seraient noyées… », a ajouté l’expert.

      La France et l’Allemagne sont parvenues à un compromis sur le gazoduc Nord Stream 2 qui permettra à Berlin de rester le principal négociateur avec Moscou sur ce projet, selon un projet de document cité vendredi par l’AFP. Plus tard, la chancelière allemande Angela Merkel a confirmé qu’un accord avait été conclu sur Nord Stream 2.

    • TVB, pas même un papier de cigarette entre la France et l’Allemagne dit Mme Merkel,…
      Néanmoins, ça reste dans un grand flou.

      Nord Stream 2. Accord européen sur le compromis franco-allemand pour le transport du gaz
      https://www.ouest-france.fr/europe/ue/nord-stream-2-accord-europeen-sur-le-compromis-franco-allemand-pour-le-

      Selon plusieurs sources diplomatiques, le mandat donné à la présidence roumaine reflète un texte de compromis déposé par la France et l’Allemagne.

      « Il y a effectivement eu un accord qui n’a été possible que grâce à l’étroite coopération entre la France et l’Allemagne, sous la présidence roumaine de l’UE. Je vois très souvent le président français, il y a une étroite coopération, sur tous les sujets européens », a réagi la chancelière allemande Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin.

    • Nord Stream 2 : Paris se félicite que l’Allemagne ait « beaucoup évolué » | Connaissance des Énergies
      https://www.connaissancedesenergies.org/afp/nord-stream-2-paris-se-felicite-que-lallemagne-ait-beaucoup

      (AFP)
      La France s’est félicitée vendredi que l’Allemagne ait « beaucoup évolué » sur le projet de gazoduc Nord Stream 2 (NS2), en acceptant de voter une directive qui va le « soumettre à un contrôle européen », a indiqué l’Elysée.

      Un compromis a été trouvé entre la France et l’Allemagne sur la directive gaz, qui donne à l’Union euroépenne (UE) le pouvoir de contrôle des grands projets d’infrastructures gazières.

      L’Allemagne a accepté le texte, la France acceptant en échange que ce soit le régulateur allemand qui soit chargé de son application à NS2, « mais sans (en) atténuer le contrôle », souligne Paris. La France espère maintenant une adoption rapide de la directive.

      « L’Allemagne comptait bloquer cette directive, mais elle a beaucoup évolué car elle a compris qu’elle n’avait pas une minorité de blocage et que la directive aurait été adoptée sans elle », a commenté la présidence française.

      « La directive pourrait amener non pas à supprimer ce projet mais à le contrôler strictement et à le reconfigurer », selon Paris, qui craint l’accroissement de la dépendance de l’UE au gaz russe.

      « Si elle est adoptée, la Commission imposera sans doute un certain nombre de garanties pour que le projet se fasse, dont des garanties de transit d’une partie du gaz par l’Ukraine et la Slovaquie. Cela va sans doute le décaler un peu », estime la présidence française.

      La directive impose en effet que Nord Stream 2 respecte le critère qui oblige à dissocier fournisseur et producteur, ce que le projet actuel avec Gazprom ne respecte pas.

      « Il y a deux solutions : soit il faut reconfigurer le projet de manière très importante, avec un très fort impact sur le délai, soit le régulateur allemand présente une demande de dérogation en démontrant que le projet renforce les règles de concurrence et la sécurité énergétique. La solution serait que du gaz continue de transiter en partie par l’Ukraine », dont les revenus liés au transit du gaz représentent jusqu’à 2% du PIB.

      A trois mois des élections européennes, « C’est aussi un message sur l’indépendance énergétique de l’UE » et sur la capacité de l’Europe à se protéger, relève l’Elysée.

      « On ne peut pas dire qu’on est pour la protection européenne des influences extérieures et en même temps ne pas prendre en compte la préoccupation de pays comme la Pologne et la Slovaquie. Sinon ils auraient été fondés à nous dire, vous les Français et les Allemands, la souveraineté européenne, c’est quand ça vous arrange. On ne veut pas entretenir de tels discours », a commenté Paris.

      #troisième_paquet_énergie

  • Jeux vidéo : Les 450 magasins Micromania de France menacés de fermeture
    https://www.crashdebug.fr/informatik/94-20mn-par-jour-a-dit-le-docteur/15620-jeux-video-les-450-magasins-micromania-de-france-menaces-de-fermetu

    Ne vous inquiétez pas, continuez de dormir, tout va bien se passer... (Vidéo ci-dessous)

    Les temps sont durs pour Micromania. En proie à un déficit de 816 millions de dollars, GameStop, qui détient la chaîne dédiée aux jeux vidéo, recherchait désespérément un repreneur depuis le mois de juin 2018. Il est désormais trop tard. Dans un communiqué publié le 29 janvier dernier, la firme américaine a annoncé mettre « un terme à ses efforts en vue de la vente de la société ».

    Un marché soumis à une concurrence féroce

    Le 29 janvier, l’action GameStop a lourdement chuté en Bourse, une dégringolade directement liée à l’annonce de son déficit colossal. Elle plafonne désormais à 11,27 dollars, son plus bas niveau depuis 2005.

    Les enseignes du groupe souffrent de la dématérialisation progressive des jeux vidéo, mais également de (...)

  • Bitcoin : l’incroyable histoire des 150 millions de dollars emportés dans la tombe
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/bitcoin-l-incroyable-histoire-des-150-millions-de-dollars-emportes-dans-la

    Le jeune fondateur de la plateforme d’échange de crypto-monnaies canadienne QuadrigaCX, mort subitement en décembre, était le seul à détenir les clés privées d’accès aux comptes de ses clients. Sa veuve demande l’aide de la justice : 115.000 clients ne peuvent plus accéder à leurs avoirs représentant 126 millions d’euros.

    L’histoire est éclairante sur la complexité de la conservation des crypto-actifs ou actifs numériques, Bitcoin, Ether, entre autres monnaies virtuelles. La plus importante plateforme d’échange de crypto-monnaies canadienne, QuadrigaCX, a demandé à être placée sous la protection de la loi des faillites après le décès brutal de son fondateur, Gerald Cotten, à 30 ans, en décembre, des suites de complications de la maladie de Crohn, lors d’un voyage en Inde, où il participait à la création d’un orphelinat. Le jeune fondateur a emporté dans la tombe les clés privées d’accès aux comptes de ses clients.

    Selon le témoignage de sa veuve, Jennifer Robertson, cité par plusieurs médias canadiens, Gerald Cotten était le seul à connaître les codes permettant d’accéder aux comptes 115.000 clients détenant des crypto-monnaies d’une valeur de 190 millions de dollars canadiens (plus de 126 millions d’euros).

    « Je ne connais pas le mot de passe ni les codes de récupération », a assuré Jennifer Robertson. « Malgré des recherches répétées et méticuleuses, je n’ai pu en trouver aucune trace écrite ».
    La veuve, nommée unique exécutrice testamentaire, aurait embauché un inspecteur privé pour mettre la main sur ces 190 millions de dollars canadiens stockés sur un seul ordinateur.

     « Les réserves de crypto-monnaies sont inaccessibles et pourraient être perdues », a reconnu la veuve.

    Une audience préliminaire est prévue ce mardi 5 février devant la Cour suprême de Nouvelle Ecosse, afin de nommer Ernst & Young comme mandataire judiciaire pour piloter la procédure, explique le site sur sa page d’accueil.

    • tellement incroyable que les #rumeurs (ou soupçons) ont commencé

      Gerald Cotten faked his death ? QuadrigaCX Full Story Uncovered.
      https://coinnounce.com/gerald-cotten-faked-his-death-quadrigacx-full-story-uncovered

      Some have speculated that Gerald Cotten faked his own death and basically got a knock-off death certificate in India or perhaps he was killed by his business partners but even the death itself is incredibly suspicious. Dying from Crohn’s disease when only 1.6% of sufferers from this disease die of it and to happen to die from Crohn’s disease in such a young age is incredibly rare. Gerald Cotten was cremated and his ashes were dumped into a river in India and to make it even better he filed a will 12 days before his death. In that will Gerald Cotten accounted for things like his dogs to be taken care of, his house etc. but he casually forgot to include any information about how to release the $190 million in user funds on his exchange which he had the sole access to. Also, QuadrigaCX did not announce his death or the missing keys for a month. With so many coincidences it’s crazy.

  • On peut discuter de l’indépendance revendiquée de l’Orient Le Jour puisque les familles actionnaires possèdent aussi de grands groupes économiques libanais. Néanmoins ces informations sont intéressantes.

    Missions, financement : les défis de L’Orient-Le Jour pour 2019 - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1156158/2019-une-annee-qui-nous-engage.html

    Face à l’érosion de nos sources de revenus traditionnelles (vente en kiosque et publicité), nous avons mis en œuvre une stratégie de développement de nouveaux revenus : en 2018, près de 25 % de notre chiffre d’affaires est issu du numérique (abonnements et publicité) et de la diversification (projets, événementiel). Voici les composantes de notre modèle économique :

    – La publicité traditionnelle, en baisse sur le papier, mineure sur le numérique, principalement en raison de la puissance du duopole Google-Facebook qui phagocyte le marché.

    – Les revenus des ventes et abonnements papier qui restent stables malgré une diffusion en légère baisse.

    – L’émergence de projets éditoriaux sponsorisés et le développement de l’événementiel.

    – Le succès prometteur de notre offre éditoriale en ligne et de nos abonnements numériques, répartis à parité entre le Liban et l’étranger, signe de l’adhésion de la diaspora.

    Ce succès, celui sur lequel nous bâtissons l’avenir de notre modèle économique, c’est à nos abonnés que nous le devons. Dépendre avant tout de ses lecteurs, quoi de plus noble pour un journal ? Ce modèle que nous inventons progresse chaque jour, mais ne suffit pas encore à compenser la baisse de nos revenus tirés du papier. Notre objectif est donc de maintenir une croissance soutenue pour les années à venir. Pour cela, nous nous engageons à améliorer en permanence notre contenu éditorial et nos supports numériques, et vous invitons à nous soutenir en vous abonnant.

    Transparence sur nos revenus

    Les projets sponsorisés, les événements et le publi-rédactionnel constituent une nouvelle source de revenus. Ces dernières années, nous avons lancé plusieurs projets en harmonie avec les valeurs que nous défendons. Des projets qui, pour la plupart, sont soutenus par des partenaires s’associant à nous dans notre combat citoyen (Fransabank, SGBL, CMA CGM ou encore avec des institutions telles que l’AUF ou le PNUD...). Il s’agit là d’un moyen de vous proposer un contenu plus riche, tout en adaptant notre offre publicitaire aux évolutions du marché. Pour chacun de ces partenariats, nous respectons une règle d’or : isoler notre contenu éditorial des impératifs commerciaux de l’annonceur. Et dans le cas de contenus publi-rédactionnels, les présenter au lecteur en toute transparence.

    Et pour nous accompagner dans une complexe transition numérique, nous avons cette année encore bénéficié du précieux soutien de l’agence française de coopération médias (CFI), qui s’est traduit par de la formation et des missions de conseil.


    Augmentation de capital

    Pour financer cette stratégie éditoriale ambitieuse, dans un contexte particulièrement difficile, nous avons procédé à une levée de fonds de 1,2 million de dollars, la première depuis près de 15 ans. Le tour de table était réservé aux actionnaires existants (principalement Michel Eddé, Choueiri Group, famille Pharaon, famille Rizk) et 97 % d’entre eux y ont souscrit, preuve de la confiance qu’ils nous accordent.

  • Québec confiera le stockage de ses données informatiques au privé Jocelyne Richer - La Presse canadienne à Québec - 5 Février 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/politique/quebec/547082/quebec-confiera-le-stockage-de-ses-donnees-informatiques-au-prive

    Actuellement assuré par 457 centres au Québec, le traitement des données informatiques gouvernementales sera bientôt confié, pour l’essentiel, au secteur privé.

    D’ici trois ans, au moins 80 % des informations numériques stockées dans tout l’appareil gouvernemental seront transférées dans des serveurs gérés par des sous-traitants du secteur privé, comme IBM ou Amazon.

    Le reste, soit moins de 20 % du total des informations, sera bientôt stocké dans seulement deux centres de traitement des données.

    Ainsi, à terme, l’accès aux données gouvernementales sera assuré par l’intermédiaire de l’infonuagique (cloud computing).


    Photo : iStock L’État québécois dépense annuellement quelque 4,5 milliards de dollars pour ses ressources informatiques.

    L’annonce a été faite en conférence de presse, lundi, par le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, et le ministre responsable de la Transformation numérique, Éric Caire, qui justifient leur geste par une recherche d’efficacité et de sécurité accrue.

    Le coût de la transformation est évalué à 150 millions de dollars, mais le gouvernement est convaincu que le changement annoncé permettra de faire d’importantes économies à plus long terme.

    En campagne électorale, le cadre financier de la Coalition avenir Québec (CAQ) prévoyait des économies de plus de 200 millions de dollars dans la gestion des données informatiques.

    « On parlait d’économies générales en gestion des ressources informationnelles de 210 millions. Le programme qu’on annonce aujourd’hui devrait nous permettre d’aller en chercher une centaine [de millions] », a calculé le ministre Caire.

    L’État québécois dépense annuellement quelque 4,5 milliards de dollars pour ses ressources informatiques.

    « On est en train de dire que, sur quatre ans, on va économiser 210 millions sur 4,5 milliards », a expliqué le ministre Christian Dubé, en ajoutant que d’autres annonces en ce domaine suivront à l’occasion de la présentation du prochain budget du Québec, à la fin du mois de mars. . . . . . . . . . . . .

     #cloud #surveillance #google #nsa #microsoft #facebook #informatique #données #gafa #vie_privée #données_personnelles #privacy #capitalisme

  • L’Allemagne bloque l’exportation du missile Meteor de MBDA vers l’Arabie Saoudite
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-allemagne-bloque-l-exportation-du-missile-meteor-de-mbda-vers-l-arabie-s


    Le missile air-air longue portée Meteor est opérationnel depuis décembre sur les Eurofighter.
    Crédits : MBDA

    Berlin bloque les licences d’exportation de matériels allemands intégrés sur le missile air-air longue portée Meteor, vers l’Arabie Saoudite. Les Allemands fabriquent notamment le système de propulsion et les charges militaires.

    Les temps sont durs pour MBDA... Le missilier européen est l’un des groupes de défense, qui joue le plus le jeu de la coopération européenne mais, revers de la médaille, il devient finalement très (trop ?) vulnérable aux aléas politiques des pays où il confie de la charge de travail. Après les déconvenues en Egypte avec l’interdiction des Etats-Unis d’exporter de certains composants du missile de croisière Scalp vers Le Caire (réglementation ITAR) aujourd’hui en voie de résolution, MBDA doit faire face à une nouvelle interdiction d’exportation d’un de ses missiles.

    Cette fois-ci, c’est au tour de Berlin de bloquer les licences d’exportation de matériels allemands intégrés sur le missile air-air longue portée Meteor, vers l’Arabie Saoudite. Contacté par La Tribune, MBDA n’a pas souhaité commenter. Ryad souhaiterait armer ses futurs Typhoon proposés par Londres avec des missiles air-air Meteor. Ce missile, qui est opérationnel depuis décembre sur les Typhoon, a pour principale mission de détruire ou de neutraliser des cibles aériennes à longue distance. Un missile qui ne devrait pas être utilisé dans le cadre du conflit au Yémen. Cette décision de Berlin va sans douter sérieusement agacer Londres. Le Royaume d’Arabie saoudite et MBDA avaient déjà signé en 2014 un premier contrat d’exportation du missile d’un montant estimé à 1 milliard de dollars.

    Des matériels « #German_free » ?
    A l’image de la volonté des industriels français de développer des matériels #ITAR_Free pour éviter les interdictions américaines, certains d’entre eux se posent désormais la question de développer des matériels sans équipement allemand. Pour autant, les équipements allemands du Meteor, qui sont au cœur même du missile, peuvent être très difficilement dupliqu[és]. Car il s’agit du système de propulsion (Bayern Chemie) et de la charge militaire (TDW) ainsi qu’à, un degré moindre, du système de mesures inertielles (Northrop Grumman LITEF GmbH). Bayern-Chemie et TDW sont des filiales de MBDA en Allemagne.

    L’Allemagne complique sérieusement les programmes en coopération, surtout dans le cadre du SCAF (Système de combat aérien du futur) et du MGCS (Main ground combat system ou char du futur), deux projets franco-allemands de très grande envergure. Déjà le missile Meteor est l’un des programmes européens les plus emblématiques de l’industrie de défense avec la mise en place d’une coopération qui rassemble six pays. C’est également une réussite. Car le Meteor a des performances nettement supérieures à celles des missiles actuellement en service ou des missiles air-air à statoréacteur susceptibles d’être mis en œuvre à l’horizon 2020.

    • Coïncidence…

      Exportations d’armes : « La France doit prendre en compte l’Allemagne » (Thomas Gassilloud, LREM)
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportation-d-armes-la-france-doit-prendre-en-compte-l-allemagne-thomas-ga


      "La France est prête à dire dans le cadre de l’exportation des programmes MGCS ou SCAF, qu’il faut prendre en compte les intérêts et avis de l’Allemagne", a déclaré le député du Rhône Thomas Gassilloud (LREM).
      Crédits : Thomas Gassilloud

      Dans une interview accordée à La Tribune, le député du Rhône Thomas Gassilloud (LREM) appelle la France à prendre en compte « les intérêts et les avis » de l’Allemagne sur le char franco-allemand du futur (Main Ground Combat System) et sur les exportations d’armes. Il appelle l’Allemagne à s’assumer elle même pour se défendre et ne plus compter exclusivement sur l’OTAN.

      La Tribune : Une petite délégation de parlementaires français (1), à laquelle vous avez participé, a rencontré en Allemagne des députés de la commission de défense du Bundestag et des hauts responsables de la défense. En tant que rapporteur du budget de l’armée de terre, avez-vous le sentiment que le programme du futur char franco-allemand est « blindé » ?
      […]
      Deuxième enjeu important, l’harmonisation de la politique d’exportation des armes entre Berlin et Paris, qui est un point divergent entre les deux pays. Avez-vous le sentiment lors de votre visite à Berlin que des points de convergences peuvent être atteints ?
      Parler de la question de l’exportation est effectivement fondamental avant de se lancer dans des programmes en commun. Développer et fabriquer un programme à deux veut clairement dire que chaque pays n’est plus en mesure de produire de manière autonome cet équipement sauf à dupliquer les chaines d’assemblage, les approvisionnements... Ce qui serait absolument sous-optimal. Il faut donc effectivement harmoniser les conditions d’exportation pour qu’il n’y ait pas de blocage et donc des malentendus entre les deux pays. C’est un point qu’il faut traiter rapidement. Les programmes MGCS et SCAF peuvent être des programmes accélérateurs pour aboutir à une convergence entre la France et l’Allemagne

      Faut-il moderniser le traité Debré-Schmidt ?
      Le Traité d’Aix-la-Chapelle, qui doit être ratifié, prévoit déjà les grandes lignes...

      ... Mais il n’y a rien de concret et ni de précis dans le nouveau Traité sur ce point ?
      Il y a déjà un cadre global. Une des pistes est de parvenir à un Traité Debré/Schmidt 2.0, qui vise à clarifier les conditions d’export entre les deux pays, avec potentiellement un organe consultatif de gouvernance commun. Cet organisme pourrait émettre des avis sur les licences d’exportation à accorder ou pas. Ce qui aurait permis par exemple d’éviter récemment le cas saoudien où un pays de manière unilatérale [a décrété] un embargo. Je ne pense pas qu’on aura un rapprochement immédiat des doctrines d’export entre la France et l’Allemagne mais on peut au moins se doter d’un organe de gouvernance commun. Chacun faisant un pas vers l’autre, on peut arriver à cheminer vers quelque chose de plus acceptable.

      Estimez-vous que la France soit prête à brader un pan de sa souveraineté sur les questions d’exportation ?
      Non. En revanche, la France est prête à dire dans le cadre de l’exportation des programmes MGCS ou SCAF, qu’il faut prendre en compte les intérêts et avis de l’Allemagne. C’est l’une des conditions pour être plus forts ensemble mais, en aucun cas, c’est un renoncement. Il faut que les deux pays déterminent en amont les conditions sur lesquelles ils peuvent exporter. En matière d’exportation, l’Allemagne est souvent soumise à des aléas politiques car les partis majoritaires en Allemagne ont des visions assez différentes sur ce dossier. Il y a des risques d’une moins grande prévisibilité des décisions en fonction des équilibres politiques en Allemagne. En France, un certain consensus a été établi car chacun se rend bien compte que les exportations sont une condition de notre souveraineté, mais bien entendu qu’il faut fortement les encadrer.

    • Un «  organisme commun  » serait certainement moins dépendant des «  équilibres politiques  » en Allemagne où quelques partis qui comptent persistent à être sensibles à une certaine réprobation publique des ventes d’armes à n’importe qui, contrairement à la France où (presque) tout le monde trouve que c’est bon pour son PIB, son emploi, etc. Et, accessoirement, sans doute plus sensible aux amicales sollicitations du lobby militaro-industriel.

  • بعد تقارير كشفت دورها الاستخباريّ ونشأتها المشبوهة : قطر تُعيد الحياة لمنظمة « الخوذ البيضاء » في سوريا.. وتُقدِّم لها دعمًا قيمته مِليونيّ دولار بعد تراجُع الدّعم الغربي - رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a8%d8%b9%d8%af-%d8%aa%d9%82%d8%a7%d8%b1%d9%8a%d8%b1-%d9%83%d8%b4%d9%8

    Le généreux #Qatar offre 2 millions de dollars à l’organisation des #casques_blancs qui en avaient bien besoin depuis que les sponsors occidentaux étaient en défaut.

  • BILD in Venezuela : »Mein Kind muss sterben, weil ich kein Geld habe
    https://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/bild-in-venezuela-mein-kind-muss-sterben-weil-ich-kein-geld-habe-59901546.bild.


    Quelle : BILD / Giorgos Moutafis, Paul Ronzheimer

    Le weekend commence et vous avez droit de la part de BILD à un reportage à vous faire pleurer . On vous y explique à quel point la situation au #Venezuela est tragique. La version dans l’édition sur papier ne contient que cette information. L’édition en ligne révèle son caractère manipulateur et faux. Des textes et graphiques supplémentaires expliquent le déclin du Venezuela vers l’enfer sans mentionner la guerre de la bourgeoisie et des bandes armée contre l’état, ses institutions et les défenseur de la politique socialiste du président. Bien entendu le journal ne fait pas allusion au boycott des #USA et des manoeuvres des corporations comme la saisie des infrastructures d’export de petrole. La conclusion implicite s’impose : c’est la faute aux Chavez, Maduro et leurs hordes socilistes si le pays est dans un tel état.

    Le message au public allemand est évident : Soutenez la ligne de la chancelière et soutenez les sanctions contre le Venezuela afin de stopper la catastrophe. L’Allemagne n’enverra pas de troupes en Amérique latine mais les lecteurs peu conscients des détails de la manipulation de BILD acceuilleront avec soulagement l’invasion du pays par les armées des ètats-Unis et des pays voisins contrôlés par des gouvernements de droite.

    Prendre en hôtage emotionnellement le public est une technique de manipulation chère aux militaristes. Dans le cas du Venzuela on ne peut pas appeller à la défense de nos campagnes, alors il faut un enfant ou un petit chien prétendument victime de machinations socialistes.

    Je me rappelle encore que les USA ont envahi la petite île de Grenade pour moins que cela. Heureusement le Venezuela a davantage d’allié que la petite île de la noix de muscade.

    BILD in Venezuela »Mein Kind muss sterben, weil ich keine Dollars habe

    Hyper-Inflation +++ Nahrungsmittel werden knapp +++ Ein Land vor dem Kollaps

    von: PAUL RONZHEIMER und GIORGOS MOUTAFIS (Caracas) veröffentlicht am 01.02.2019 - 22:26 Uhr
    Wenn sie über die zwei kleinen Jungen spricht, die neben ihrer Tochter Valentina (5) im Kinderkrankenhaus von Caracas gestorben sind, kommen Hilmar (34) die Tränen.

    „Sie hätten Medizin gebraucht, nach einer Therapie, bei Ihnen in Deutschland wären sie jetzt noch am Leben“, sagt sie zu uns. „Ich habe so große Angst, dass Valentina auch sterben muss, weil es keine Hilfe gibt.“

    Es ist Freitagmorgen in Caracas, wir sitzen im Kindergarten von Valentina, gerade eben haben alle zusammen die venezolanische Nationalhymne gesungen. Valentina trägt eine Schutzmaske, jeder Keim ist gefährlich für sie: Das Mädchen hat Leukämie (Blutkrebs), entdeckt wurde die Krankheit 2017.


    Hilmar (34) kämpft für ihre krebskranke Tochter – aber weiß nicht, was sie noch tun soll Foto: Giorgos Moutafis
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    Wer in Venezuela ins Krankenhaus kommt, hat ein hohes Risiko, dort zu sterben.

    Der Strom fällt aus, kaputte OP-Geräte, das Wasser ist schmutzig, Desinfektionsmittel fehlen. Aber das größte Problem: Es gibt kein Geld für teure Medikamente, die importiert werden müssen. Hilmar: „Ich habe der Regierung gesagt, dass mein Kind Leukämie hat, dass ich Hilfe brauche. Aber sie haben nur gesagt: Wir können nichts tun.“

    Hilmar musste das Geld für die erste Therapie privat auftreiben, hat ihr Auto und alle Habseligkeiten verkauft, wandte sich an Hilfsorganisationen, sammelte Spenden. Sie schaffte es, die erste Therapie zu finanzieren.


    Abgewetzte Matratzen: Wegen des fehlenden Geldes ist die Krankenhausausstattung in einem schlimmen Zustand Foto: Cristian Hernandez


    Zum Schaudern: Blick in ein Krankenhauszimmer in Venezuela Foto: Agustín Rodríguez/BILD

    Aber jetzt, knapp anderthalb Jahre später, braucht Valentina eine erneute Therapie. Und es fehlt wieder das Geld: Die einheimischen Bolivars sind wegen der Hyper-Inflation nichts mehr wert. „Wir müssen mit der Chemotherapie spätestens am Anfang des Sommers beginnen, aber uns fehlen noch mindestens 6000 Dollar. Wenn wir die Therapie nicht starten, droht meine Tochter zu sterben.“

    Die Mutter versucht in sozialen Netzwerken, Spender zu finden, wendet sich an berühmte Persönlichkeiten. „Es ist so schlimm in unserem Land, wie kann das alles passieren bei all dem Erdölreichtum, den wir haben?“


    Venezuela: Ölförderung 1970–2018 – Infografik

    Valentina ist trotz ihrer Krankheit ein aufgewecktes Mädchen, lernt Zählen und singt gerne Lieder. Aber am liebsten kuschelt sie mit ihrer Mutter. „Sie ist sehr tapfer, auch wenn sie ins Krankenhaus muss“, sagt Hilmar. „Ich habe aber jedes Mal Angst, weil die Situation dort so schlimm ist.“


    BILD-Reporter Paul Ronzheimer mit der kleinen Valentina (5) Foto: Giorgos Moutafis


    Chaos im Krankenhaus: Stühle, Kommoden und andere Ausstattung stapelt sich in einem Seitenzimmer Foto: Agustín Rodríguez

    Wer durch die Flure und Räume des Krankenhauses geht, bekommt das Schaudern. Zerfetzte Matratzen, dreckige OP-Räume, kaputte Türen. Viele Ärzte, die hier einst gearbeitet haben, sind ausgewandert, nach Argentinien, Brasilien oder Kolumbien. Die humanitäre Katastrophe Venezuelas wird nirgendwo so deutlich wie in den Krankenhäusern.


    Karte Flüchtlingsbewegungen aus Venezuela – info.BILD

    Heute wollen wieder Millionen auf die Straße gehen, weil sie diesen Zustand nicht mehr akzeptieren. Der selbst ernannte Interimspräsident Juan Guaidó will weiter Druck auf Nicolás Maduro ausüben.

    Auch Hilmar wird protestieren, sie sagt: „Die ganze Welt muss uns unterstützen. Es sterben in Venezuela Kinder, die leben könnten. Bitte helft uns!“

    Grenade (pays) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grenade_(pays)#Histoire

    L’opposition se rassemble principalement au sein du New Jewel Movement (NJM) dirigé par Maurice Bishop (dont le père a lui-même été assassiné par le régime). Devant l’impossibilité de manifester légalement, celle-ci commence à organiser une branche militaire, l’armée révolutionnaire du peuple. Lorsque les dirigeants du mouvement apprennent qu’Eric Gairy s’apprête à les faire assassiner, ils choisissent d’opérer un coup d’État : le 13 mars 1979, un groupe de militants s’empare de l’unique caserne de la Grenade et désarment les soldats qui n’opposent que très peu de résistance4.

    Le NJM constitue un Gouvernement révolutionnaire du peuple présidé par Maurice Bishop, qui exprime son objectif : « Nous sommes un petit pays, nous sommes un pays pauvre, avec une population de descendant d’esclaves africains, nous faisons partie du tiers-monde exploité et, définitivement, notre défi est de chercher la création d’un nouvel ordre international qui mette l’économie au service du peuple et de la justice sociale ». Le nouveau gouvernement inquiète les États-Unis, qui avaient précédemment soutenu Eric Gairy, et dont l’ambassadeur avertit : « Le gouvernement des États-Unis verrait avec déplaisir toute inclinaison de la part des Grenadins à développer des liens plus étroits avec Cuba4. »

    Le régime s’emploie en particulier à développer des politiques sociales : un Centre pour l’éducation populaire est créé pour coordonner les initiatives du gouvernement en matière d’éducation, notamment des campagnes d’alphabétisation. L’apprentissage du créole de la Grenade est autorisé à l’école. Néanmoins, la tendance du gouvernement de Bishop à marginaliser le rôle de l’Église dans l’éducation contribue à la dégradation des relations avec le clergé. Dans le secteur de la santé, les consultations médicales sont rendues gratuites avec l’aide de Cuba qui fournit des médecins, du lait est distribué aux femmes enceintes et aux enfants. En économie, les autorités mettent en place un système de prêts financiers et de matériel à l’attention des agriculteurs, et des coopératives agricoles sont mises en place pour développer l’activité. Le gouvernement de Bishop s’emploie également à développer les infrastructures, notamment en construisant de nouvelles routes et en modernisant le réseau électrique. Enfin, le gouvernement s’attaque aux cultures de marijuana pour favoriser l’agriculture vivrière et faire baisser la violence4.

    À l’international, la Grenade est de plus en plus isolée. Le Royaume-Uni suspend ses aides économiques et les États-Unis usent de leur influence pour bloquer les prêts du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. La situation se dégrade également sur le plan intérieur : le 19 juin 1980, une bombe explose pendant un meeting au cours duquel Bishop devait intervenir. L’engin fait trois morts et vingt-cinq blessés. Bishop accuse ouvertement « l’impérialisme américain et ses agents locaux ». La responsabilité réelle de la CIA est cependant incertaine ; si elle avait en effet imaginé des opérations de déstabilisation, l’administration Carter y était opposée. En 1983, Bishop se rend finalement à Washington pour essayer de "négocier la paix". Au sein du gouvernement socialiste, des dissensions opposent une faction pro-soviétique et les partisans de Bishop. Le voyage à Washington de celui-ci est désavoué par le comité central du parti qui le destitue.le 14 octobre 1983 et le remplace par une direction collégiale. Le 19 octobre, une grève générale est déclenchée par les partisans de Bishop qui conduit à l’arrestation de ce dernier. Alors que les manifestants tentent de franchir les barrages pour le libérer, Il est assassiné par l’armée le 19 octobre 19834.

    Six jours après la prise de pouvoir par l’armée en octobre 1983, la Grenade est envahie par une coalition menée par les États-Unis. Cette intervention est demandée par l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO). La requête est rédigée à Washington5. L’opération est le plus grand déploiement américain depuis la guerre du Viêt Nam. La guerre est rapide et la coalition américaine (7 000 soldats américains et 300 hommes d’Antigua, la Barbade, la Dominique, la Jamaïque, Sainte-Lucie et Saint-Vincent, qui n’ont pas participé aux combats) vient rapidement à bout des forces grenadiennes (800 soldats, assistés par 784 Cubains - pour la plupart des ouvriers qui participaient aux travaux de construction d’un aéroport - et quelques instructeurs provenant d’URSS et d’autres pays communistes).

    #politique #Venezuela #impérialisme #cancer #enfants #Bild_lügt

  • L’USAID met fin à ses aides aux Palestiniens
    Reuters1 février 2019 - (Stephen Farrell ; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
    https://fr.news.yahoo.com/lusaid-met-fin-%C3%A0-ses-aides-aux-palestiniens-085031728.html

    JERUSALEM (Reuters) - L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé vendredi l’arrêt de tous ses programmes d’aide aux Palestiniens dans les territoires occupés de Cisjordanie et de la bande de Gaza.

    L’Autorité palestinienne avait fait savoir qu’elle refuserait à partir de février les aides du gouvernement fédéral américain pour ne pas s’exposer à des poursuites aux Etats-Unis pour financement du terrorisme aux termes d’une nouvelle loi votée l’an dernier par le Congrès

    L’Anti-Terrorism Clarification Act (Acta), qui entre en vigueur à compter du 31 janvier, autorise les Américains à engager des poursuites devant les tribunaux américains contre toute entité étrangère bénéficiant d’une aide des Etats-Unis et soupçonnée de complicité dans des « actes de guerre ».

    Cette législation a aussi pour conséquence de mettre un terme à une aide de 60 millions de dollars versée par les Etats-Unis aux forces de sécurité palestiniennes.

    Selon un haut responsable américain, les Etats-Unis ne prévoient pas pour l’instant de fermer la mission d’USAID pour la Cisjordanie et la bande de Gaza, qui est installée à l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem.

  • États-Unis : Une start-up facture 8000 $ le litre de sang des jeunes pour le vendre à des clients fortunés [Vidéos]
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/15567-etats-unis-une-start-up-facture-8000-le-litre-de-sang-des-jeunes-po

    Ça se confirme, et c’est même devenu un business.... Mais ça, c’est le sommet de l’iceberg ne loupez pas la vidéo au milieu de l’article sur le plasma humain.... Ces financiers me donne envie de gerber... Quand à la croix rouge on les avait déjà épinglés....

    Une société basée en Floride tente de lutter contre le processus de vieillissement en prélevant le sang d’enfants et en le transfusant à des patients âgés de 30 ans et plus, dans le cadre d’une nouvelle lubie douteuse qui déferle sur les États-Unis.

    Ambrosia, fondée en 2016 par Jesse Karmazin, diplômé de la Stanford Medical School, a déjà ouvert des centres de transfusion dans cinq villes des États-Unis : Los Angeles, Tampa, Omaha, Houston et San Francisco. Leurs traitements aux allures macabres commencent à seulement 8000 dollars pour un (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifiques #Sciences

  • Angel City
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/jon-jost/article/angel-city

    Jon Jost, 1976, US, 16mm, VO EN ST EN, 75’

    Frank Goya, personnage principal du film, est un détective privé embauché par le président d’un consortium international, Pierce del Rue, pour enquêter sur l’assassinat de sa femme. Avec ce deuxième long métrage, qui est à la fois une fiction et un essai sur Los Angeles, Jon Jost s’attaque de plein fouet à la machine Hollywood. Bien que ses films n’ont rien à voir avec ceux produits par cette industrie ("Angel City" avait été entièrement réalisé avec la modique somme de 6000 $), Jon Jost en connaît néanmoins les codes qu’il moque ici non sans humour. Frank Goya circule à travers le film, qui est structuré sous forme d’un compte à rebours allant de 12 à 1, s’adressant parfois face caméra, pour prendre le spectateur à témoin de ses progrès dans ses (...)