• Planète sable - La Chine en guerre contre le « dragon jaune »
    http://www.arte.tv/fr/videos/053446-001-A/planete-sable

    La #Chine est menacée. Ses #déserts anciens, apparus il y a longtemps dans le nord et le centre du pays, continuent de s’étendre. De nouveaux sont en formation. Les zones arides et semi-arides couvrent désormais la moitié de son gigantesque territoire. Elles grignotent peu à peu les terres arables, dont le recul force de nombreuses populations villageoises à se déplacer. Les barrières végétales naturelles qui se dressent aux confins des déserts ne sont ni assez nombreuses ni assez puissantes pour retenir le sable qui s’envole et retombe sur Pékin. À chaque printemps, la capitale chinoise et sa région sont noyées, durant des jours entiers, dans les #tempêtes_de_sable. Mêlant sédiments et poussières de #sable, ce « #dragon_jaune » contre lequel les autorités se mobilisent affecte directement plus de deux cent cinquante millions de personnes. Et bien davantage encore si l’on ajoute les zones touchées au-delà des frontières de l’Empire du Milieu, jusqu’en Corée ou au Japon. Engagée contre l’avancée inexorable de ces déserts, une armée de trente-deux mille « faiseurs de pluie » se bat quotidiennement. Des équipes scientifiques sont également à pied d’œuvre pour réintroduire des espèces végétales dans les sols appauvris. Une « #muraille_verte », aussi longue que la mythique Grande Muraille, commence à sortir de terre pour faire barrage à l’ennemi.

    #désertification #végétalisation #pluie_artificielle #cyanobactérie #lichen #salinisation

  • L’#océan révèle l’étonnante diversité du vivant
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/07/25/l-ocean-revele-l-etonnante-diversite-du-vivant_1222755_3244.html

    Article de 2009,

    Présentes dans tous les océans du globe, ces #microalgues formeraient ainsi l’une des composantes majeures du #plancton marin. Ce qui, souligne Colomban de Vargas, de la station biologique de Roscoff, « remet en question l’un des dogmes de l’océanographie », selon lequel la matière organique marine est faite, pour l’essentiel, de #cyanobactéries (les « algues bleues »), très abondantes mais de taille lilliputienne (moins de 1 micron). En réalité, « la biomasse des #haptophytes serait jusqu’à deux fois plus importante que celle des cyanobactéries ».

    La découverte est d’importance. Les océans assurent en effet, grâce au #plancton, plus de la moitié de la production totale de matière organique. Outre leur place primordiale dans la chaîne alimentaire, ils constituent donc - plus que les #forêts - les véritables poumons de la planète, absorbant une forte proportion du dioxyde de #carbone émis par l’homme et libérant une part importante de l’#oxygène que nous respirons. Ils jouent aussi un rôle central dans la régulation de la machine climatique. « Comment prédire le cycle du carbone et les climats si on ne connaît pas les acteurs-clés des #écosystèmes planctoniques ?, interroge Colomban de Vargas. Cette étude met en évidence l’impact fondamental et encore largement incompris des #protistes sur les cycles biogéochimiques et sur les #climats. »

    Le secret de la vitalité des haptophytes réside, peut-être, dans la variété de leur alimentation, combinant le régime autotrophe des plantes (qui produisent leur matière organique) et le régime hétérotrophe des animaux (qui la prélèvent sur d’autres organismes). Ces espèces, #mixotrophes, se développent en partie par #photosynthèse, mais mangent aussi de petites proies, bactéries ou algues minuscules. Pour les chercheurs, ce régime mixte serait « le moteur de la production primaire des océans ». Et de leur étonnante #biodiversité

  • Reporterre sur France Inter : Alerte aux algues bleues !
    https://reporterre.net/Reporterre-sur-France-Inter-Alerte-aux-algues-bleues

    L’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), vient de publier le premier recueil mondial de données sur les efflorescences algales nuisibles : il s’agit de multiplication à grande échelle de micro-organismes - dits #cyanobactéries, ou #algues_bleues - qui appauvrissent les stocks de #poissons, détruisent les #fermes_piscicoles et peuvent être porteuses de maladies voire causer la mort de l’homme et des gros animaux marins.

    Ce phénomène tend à se développer. En cause : les rejets excessifs d’azote et de phosphore, qui nourrissent ces micro-algues. Qui ont cependant aussi un rôle positif, en produisant de l’oxygène par photosynthèse.

    #engrais_chimiques

  • Toxic Algae Blooms Set New Records From Coast to Coast
    http://www.ecowatch.com/algae-blooms-climate-change-2017383600.html

    The Associated Press reported that algal blooms have been detected in more than 40 of the California’s bodies of water—the highest number in state history. The blue-green cyanobacterium’s growth has been fueled by record-breaking heat and a historic drought.

    “Warm temperatures, increased nutrients, and low water flows aggravated by drought conditions and climate change are favoring toxin-producing cyanobacteria and algae; and a number of lakes, reservoirs and river systems are suffering blooms as a result,” the California State Water Resources Control Board announced last month.

    #algues_vertes #cyanobactéries #pollution #climat #eau

  • ALS (Lou Gehrig’s Disease) : Fishing for Answers | NutritionFacts.org
    http://nutritionfacts.org/video/als-lou-gehrigs-disease-fishing-for-answers

    Diet and Amyotrophic Lateral Sclerosis (ALS) | NutritionFacts.org
    http://nutritionfacts.org/video/diet-and-amyotrophic-lateral-sclerosis-als

    2 courtes vidéos (en anglais) sur une cause de #alzheimer , #parkinson ou #sclérose_latérale_amyotrophique (SLA) dues à un neurotoxique abrégé #BMAA, produite par des #cyanobactéries (aussi appelées « algues bleu-vert »).

    Cela explique les effets de l’accumulation et stockage successif au fur et à mesure de la chaîne alimentaire, ce que est appelé la #bioaccumulation.

    En gros, les végétaux absorbent des BMAA (et les conservent), les animaux qui mangent ces végétaux ou fruits les récupèrent aussi (en plus grande concentration), les animaux qui mangent ces animaux aussi (encore plus concentré)… et les hommes qui mangent ces animaux… absorbent au final un taux relativement élevé de ce neurotoxique.

    https://vimeo.com/118454173

    https://vimeo.com/118455197

    • Et la présence de ces algues bleues semble s’accroître avec l’activité humaine et l’agriculture intensive…

      It’s plausible that humans have been exposed to some level of BMAA throughout their evolutionary history. The increase in algae blooms as a result of human activities is probably increasing this exposure,

      There is a general consensus that harmful algal blooms are increasing worldwide thanks in part to industrialized agriculture. More people means more sewage, fertilizer, manure, which may mean more algae, which may be more exposure to this neurotoxin, leading to a possible increased incidence of neurodegenerative diseases such as Alzheimer’s, Parkinson’s, and ALS. BMAA is a strong contender as the cause of, or at least a major contributor to the cause of both endemic and sporadic ALS and Alzheimer’s disease, and possibly conferring risk for Parkinson’s diseases as well. The ramifications of this discovery are enormous.

  • A quoi ressemblerait la Terre sans #microbes ?
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/12/21/a-quoi-ressemblerait-la-terre-sans-microbes

    En l’absence des #procaryotes, toute la #chaîne_alimentaire imploserait.

    Commençons par le bas. Sans les #bactéries, qui jouent un rôle essentiel dans la fixation de l’#azote par les #plantes, la #photosynthèse cesserait dans l’année qui suivrait. L’humanité pourrait néanmoins parer le coup en nourrissant ses cultures avec des engrais azotés que l’on sait produire à bas coût. Mais pourrait-on également apporter ces compléments à toutes les grandes zones végétales sauvages du monde, à toutes les #forêts tropicales, à la #taïga, à la #savane, etc. ? On en doute. Passons à l’étage supérieur, celui des #herbivores et en particulier des ruminants qui nous fournissent leur #viande et leur #lait. Si nous ne voulons pas dire « adieu, veaux, vaches, moutons, chèvres », il faudra là encore, expliquent Gilbert et Neufeld, avoir recours au talent des chimistes humains pour que ces animaux se passent des services des bactéries et archées qui aident notre bétail à digérer la #cellulose des plantes.

    Ce n’est là que le début des problèmes. Il faudrait par exemple penser à donner à tous les animaux du monde (et notamment au #phytoplancton) de la vitamine B12 qui nous est fournie grâce à l’activité bactérienne. Cette dernière joue aussi un rôle important dans le recyclage de la biomasse. Ainsi, sans les bactéries, le #phosphore qui existe en quantité limitée à la surface de la planète et qui est contenu dans les êtres vivants, ne pourrait plus, une fois ceux-ci passés de vie à trépas, être restitué à la nature et viendrait progressivement à manquer, en particulier dans les #océans qui cesseraient de produire de la vie en quelques décennies, sauf à se dire que nos chimistes joueraient de nouveau les pompiers et ensemençant toutes les mers du globe en phosphore...

    Même en imaginant que nous puissions, par notre chimie, empêcher la chaîne alimentaire de s’effondrer complètement, il est un domaine où l’absence de bactéries finirait par se faire cruellement sentir : celui de l’#oxygène que nous respirons. Sa production serait déjà bien entamée par la disparition prévisible d’une bonne partie des écosystèmes végétaux, terrestres ou marins, mais le phénomène serait aggravé parce qu’une partie de cet oxygène provient directement des #cyanobactéries ! Nous pourrions vivre sur les réserves probablement pendant plusieurs centaines de millénaires, calculent nos deux biologistes, mais celles-ci finiraient par s’épuiser.

    Il est de toute manière fort probable qu’avant d’arriver à l’asphyxie finale, l’humanité n’aura pas survécu à des périodes prolongées de famine et de guerres pour la nourriture dignes de certaines fictions apocalyptiques. Les auteurs soulignent que, même si la disparition subite des bactéries n’entraînait pas dans la foulée celle des plantes et animaux, « la survie à long terme des eucaryotes serait douteuse ». Bel euphémisme. Cette expérience de pensée a le mérite, en décortiquant la multitude de processus dans lesquels les #micro-organismes sont impliqués, de mettre en lumière à quel point ces minuscules êtres, que l’on regroupe un peu par dédain sous le terme de « microbes », sont en réalité les véritables maîtres de la #vie sur #Terre.